bonnet d'âne : lever le voile
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bonnet d'âne le blog de jean-paul brighelli sur midiblogs.com bienvenue !je m'appelle jean-paul brighelli. je suis professeur agrégé de lettres et je viens de publier un livre : la fabrique du crétin (editeur jean-claude gawsewitch) dans cet ouvrage, j'essaye d'analyser avec lucidité, cette école de la réussite devenue si souvent école de l'échec programmé. dans ce blog, je veuxdonner des solutions pour une école de demain et démonter les dysfonctionnements de l'education nationale. derniers weblogs mis à jour furaniapuisserguier et alentours, la...blogstrymlebonboss est ecrivainblog personnel de johnny perc...romagnat en auvergne france ...domaine de roueÏre, l'art s'e...le cou soutien la tÊte d'un c...rassembler à gauche 34 (hérau...babel : instantanés d'une soc... novembre 2007 d l m m j v s 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 notes récentesan 01 suite et finan 01 suite 2an 01 suitean 01 premierebabelpar coeureloge de la transmissiondemainpropositionsbac unique college multiple commentaires récentsjean sur an 01 suite et finipidiblue et l'enseignement pour chacun sur an 01 suite et finmontaigneàcheval sur an 01 suite et finrobin sur an 01 suite et finchristophe sibille sur an 01 suite et finjean sur an 01 suite et finmarigot sur an 01 suite et finjean sur an 01 suite et finipidiblue sérieux comme un pape des médias sur an 01 suite et finjeremy sur an 01 suite et fin archives2007-112007-102007-092007-082007-072007-062007-052007-042007-032007-022007-012006-122006-112006-102006-092006-082006-072006-062006-052006-042006-032006-022006-012005-122005-11 « chez les oubliés du système | page d'accueil | du principe de liberté » 08 octobre 2006 lever le voile petite histoire de voile
pas facile, le métier d’inspecteur ! coincé que l’on est entre ses convictions, ou celles de ses amis, ou celles de son parti, et les textes du ministère…
(À noter qu’on l’a un peu voulue, cette situation inconfortable… et même que parfois on a tout fait pour ça…)
un exemple ?
il y a quelques jours, une mère de famille de dourdan s’est vue refoulée par la direction de l’école où sa fille est scolarisée en cm2 — au motif qu’elle se proposait d’encadrer une sortie pédagogique (les enfants sortent beaucoup, dans la nouvelle pédagogie) affublée du hidjab dont elle a fait son ordinaire. son credo, si je puis dire, rapport par le parisien : « se couvrir et porter des vêtements amples pour ne pas susciter le regard des hommes ».
il y a sa photo avec l’article. honnêtement, la pudeur est un pur prétexte… non pas un défi à la concupiscence masculine, mais une déclaration de principes religieux. un défi à la laïcité.
il s’est néanmoins trouvé un inspecteur local, jean-yves cotty, pour lui donner raison, et expliquer que la directrice, qui avait très sagement invoqué la loi qui prescrit le port de tout signe religieux dans l’exercice de la scolarité, avait tort.
c’est suivant ces raisonnements tordus que le mrap porte plainte chaque fois que l’on critique les formes exacerbées de l’islam, au risque de susciter, et de plus en plus largement, les réflexes carrément racistes d’une bonne partie de la population. les jusqu’auboutistes du droit à l’expression engendrent le rejet bien plus sûrement que la critique des excès religieux. exactement de la même manière que le slogan « égalité des chances », souvent ânonné par les mêmes, fabrique des inégalités à tour de bras.
il s’est heureusement trouvé un second inspecteur, alain seksig, co-coordinateur de « l’ecole face à l’obscurantisme religieux » (le rapport obin commenté par une vingtaine de vrais militants des droits de l’homme, dont votre serviteur, aux éditions max milo — indispensable), pour affirmer que la directrice avait raison : la mère d’élève n’intervenait pas en tant que telle (ce qui serait le cas si elle demandait un rendez-vous à l’institutrice de sa fille, par exemple, ou participait au conseil d’école), mais au cours d’un exercice pédagogique — un cadre qui interdit l’ostentation religieuse. « la directrice a refusé que la maman porte son voile pendant la sortie, elle n’a pas refusé la personne en elle-même, c’est une nuance de taille », ajoute-t-il.
certes, souligne-t-il, encore si l’on en est à devoir expliquer ces nuances byzantines, c’est que la loi est restée floue, comme souvent. cette même loi qui interdit les signes religieux à l’école, mais les autorise lorsque l’école (le collège, le lycée) devient centre d’examen, car elle rentre alors dans la loi commune des « espaces publics ».
et si j’avouais que le voile islamique me gêne partout ? si je répétais ce qu’a dit jack straw, ex-secrétaire au foreign office de tony blair, un travailliste réputé pour son libéralisme et ses bonnes manières diplomatiques, qui a lancé sans préambule que porter un voile en angleterre était une manière de signifier son refus de s’intégrer — quasiment une déclaration de guerre dans un pays qui est effectivement en guerre et a eu à souffrir du terrorisme ?
j’entendais hier une militante de ni putes ni soumises, cette organisation de femmes qui font un boulot si remarquable, et souvent aux dépens de leur sécurité, affirmer que l’on ne porte pas impunément un hidjab. c’est une déclaration de foi jetée à la face d’un pays laïque. on est là très largement au-delà de la coutume. on est dans le défi.
que certains, à gauche et à droite, ne le comprennent pas m’afflige. parce qu’à force de tolérance, ils font le lit de toutes les intolérances.
c’est un débat qui a commencé à l’école — deux mois après le vote de la « loi jospin » sur l’école, et ce n’est pas une coïncidence. c’est aujourd’hui un débat qui a envahi la rue, — pour le pire.
si nous voulons ôter des arguments aux vrais racistes qui empoisonnent les esprits fragiles, il faut réagir, très vite, — au nom de la république.
jean-paul brighelli
16:23
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| commentaires (85)
| envoyer cette note commentaires more than any other time in history, mankind faces a crossroads. one path leads to despair and utter hopelessness. the other, to total extinction.
woody allen. ecrit par : pierre-henri | 08 octobre 2006 http://www.mlyon.fr/26285-une-jeune-fille-caillassee-au-coll ege-jean-mermoz-8eme.html ecrit par : ange | 08 octobre 2006 un espoir: il existe des sites pornos ayant pour titre "beurettes libérées" (à quand une communiante se faisant gamahucher???). ecrit par : pendariès | 08 octobre 2006 nous sommes de plus nombreux à gauche à partager vos idées, ainsi que celles d'intellectuels comme alain finkielkraut, robert redeker, max gallo... (bien que leurs idées ne soient pas tout-à-fait identiques).
un problème se pose : pour qui allons-nous voter en 2007 ?
en 2002, chevénement pouvait représenter les républicains de gauche, ceux qui défendent bec et ongles l'école, la laïcité, la liberté d'expression contre l'obscurantisme religieux, contre le pédagogisme.
qui, aujourd'hui, peut représenter nos idées en 2007, alors qu'aucun candidat à la présidence de notre république n'a pris la défense de robert redeker ?
que faire quand l'alternative qu'on nous propose se résume à sarkozy ou royal, tous deux d'accord pour "ouvrir" la laïcité en réformant la loi de 1905 pour permettre le financement public de lieux de cultes, tous deux d'accord pour faire passer la constitution européenne par tronçons contre l'avis du peuple français ? ecrit par : ep | 08 octobre 2006 "qui, aujourd'hui, peut représenter nos idées en 2007, alors qu'aucun candidat à la présidence de notre république n'a pris la défense de robert redeker ?"
bayrou l'a fait aujourd'hui dans ripostes et a rappelé pendant une heure son attachement indéfectible à la loi de 1905 et à la laïcité.
dans son discours du mois dernier il rappelait aussi que pour faire face aux défis du futur ( environnementaux, sociétaux, recherche scientifique...) , tout se résumait en un mot : éducation, avec la transmission des savoirs par des enseignants de nouveau respectés et respectables. ecrit par : klingon | 08 octobre 2006 oui, bien sûr! mais, problème, qu'a fait bayrou quand il était ministre de l'ed. nat.? c'est vrai que là, en ce moment, il est top... mais je connais un gars convaincu de laïcité qui, quand il était ministre, voulait aller le pendre par les oreilles... je vous promets qu'il a fallu le retenir sinon il aurait fini sa vie en taule. au fait, les gosses de bayrou, ousqu'ils ont fait leurs études... en zep, peut-être? ecrit par : dobolino | 08 octobre 2006 http://www.mlyon.fr/26285-une-jeune-fille-caillassee-au-college-jean-mermoz-8eme.html ecrit par : angel | 08 octobre 2006 je précise que le gars il était prof de fac et pas ennemi public n° 1 comme moi ecrit par : dobolino | 08 octobre 2006 bonjour, je profite du calme avant la tempête, car je suis ce blog depuis un moment déjà, mais l'avalanche de commentaires m'a pour l'instant dissuadé d'en placer un.
le phénomène "voile" m'a toujours semblé absurde, car j'en entends parler depuis tout bébé, mais bon : quand on est enfant, tout paraît plus simple, et ce n'est qu'en grandissant qu'on se rend compte que tout un monde nous préexiste, et que les réseaux de causes à effets se resserent de plus en plus, jusqu'à nous faire renoncer à essayer d'y apporter un quelconque changement... dans le cas de l'éducation au sens large, la marge de manoeuvre me parait bien resserée aujourd'hui, d'autant plus que le sujet semble n'interesser que peu de gens. j'ai fait circuler votre livre, monsieur brighelli, sous le manteau pendant une année de stage iufm, et je suis content d'avoir pris part à vos idées politiques, en décalage par rapport au discours "bien pensé" qui sévit dans les hémicycles, même si j'apporte une réserve quant à la visée de vos ouvrages. aujourd'hui, jeune tzr en banlieue parisienne est completement exploité par la machinerie infernale que constitue ce sigle (que j'appele moi-même titularizaor), ayant tout sacrifié, couple, amis, famille, pour venir me faire ch... pour des clopinettes dans un bahut déniché une semaine apres la rentrée, à 1 heure de route de mon logement super cher, avec 7 niveaux tous différents dont 3 terminales et 3 classes professionnelles (alors que je n'ai qu'un capes), je trouve qu'on se fout vraiment du monde.
qu'est-ce qu'un jeune prof sinon un épouvantail de métal au milieu d'un troupeau perdu dans l'orage?
professeur d'anglais, j'ai toujours eu horreur de shakespeare, ce qui m'a souvent valu d'être regardé de travers dans les iufm. comme quoi tout arrive! même si le classicisme est peut-être une solution aux problèmes actuels, la race des enseignants est loin d'être une race ouverte, cultivée, avenante, sauf pour quelques exceptions, qui me font chaud au coeur. a mon avis, ce manquement consensuel au classicisme explique pourquoi on souligne tant l'importance de rendre les élèves "autonomes", dans l'espoir qu'ils se débrouilleront en sortant des études de découvrir les classiques par eux-mêmes. donner le goût de lire, etc ; foutaises ! personne n'a envie de lire aujourd'hui, nous sommes trop saturés de romans photos... aujourd'hui on paye pour ne pas faire d'efforts, comme au cinéma, où on paye un billet pour recevoir passivement le film - alors, comme en plus l'école est "gratuite"... on n'a même plus besoin de payer pour ne rien faire.
tout ça pour dire que j'en suis arrivé à la conclusion qu'il faut repenser la société toute entière, et que c'est à ce prix seul que le système éducatif, ou plutôt, d'instruction - je trouve celà judicieux de faire la part des choses - pourra survivre. le rapport au travail au sens large est déjà largement responsable du malaise de nos sociétés. nous sommes élevés pour le travail, et c'est tout ce que notre belle et noble langue française nous apporte : une "appartenance", oui, mais à un ordre social moribond et frustrant. personne ne veut de cette servitude là aujourd'hui, tout le monde se fout des emplois précaires. seul l'argent compte, et c'est un argent bien souvent synonyme de survie - et on ne se cultive, et ne s'instruit qu'en vivant, messieurs-dames, pas en survivant. ce n'est même pas une question de ré-annoblir les filières professionnelles - même si, je le reconnais, il y a eu beaucoup de dégâts - le problème, c'est de ne plus rendre le travail, quel qu'il soit, obligatoire.
vous vous direz, "ce sont là les propos romantiques d'un jeune qui n'y comprend rien" , ou : "il veut la montagne d'or quand une seule pépite, un seul sourire, nécessite d'aller retourner deux-cent kilos de merde"... or, pour avoir travaillé dur tout au long de mes études et de mon - pour l'instant - court début de carrière, je réalise aujourd'hui que travailler ne paye pas. je ne vois pas comment je pourrais exhorter mes élèves à travailler dur, puisque ceci va les mener droit dans le mur. car ça n'est pas prêt de changer. la france, c'est bien connu, c'est le pays du piston, de la magouille, et ceux qui réussissent par eux-mêmes ne le font qu'au prix de la fermer, menant une double vie, et développant petit à petit leur propre philosophie.
un proverbe chinois dit : "quand un seul chien se met à aboyer à une ombre, dix mille chiens en font une réalité". je crois qu'on peut en dire autant de notre démocracie. je n'ai absolument pas confiance en les personnalités évoquées un plus haut, pour quoi que ce soit, et je pense que le jour des élections, on ferait mieux de rester au lit pour, par exemple, corriger nos copies.
bon vent. ecrit par : sensei returns | 08 octobre 2006 a voir :
http://vigilance-laique.over-blog.com/
ce blog fait le point le rapport de chaque candidat avec la laïcité. ecrit par : ep | 08 octobre 2006 le point sur le rapport de chaque candidat avec la laïcité. ecrit par : ep | 08 octobre 2006 puisque chaque parole peut être soumise à interprétation évidemment négative, je cite un bout d'article :
"le vote des étrangers attire aussi des groupuscules islamistes. À bruxelles, un belge de 62 ans converti à l'islam, abdullah bastin, président du parti des jeunes musulmans (pjj) réclame « le port du voile à l'école, à l'hôpital et au travail ». hier, le pjj n'aurait obtenu que 2,1 % des voix à molenbeek, une commune du nord de bruxelles."
le figaro
http://www.lefigaro.fr/international/20061009.fig000000282_le_vote_des_etrangers_faible_mobilisation.html
démocratie vs république ? ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 http://perso.orange.fr/bla-bla.cycle3/pdf/divers/les%20hussards%20bleus.pdf
qui c'est qui veut lire le grandcon moi ça me fait 'suer' de le lire .... ecrit par : toto | 09 octobre 2006 "abdullah bastin"... a quand un mohammed dupont? ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 je me souviens des propos de m.onfray face à a.finkielkraut chez pivot. pour lui le problème du voile était un faux problème.
"peu importe qu'elle ait un voile pourvu qu'elle pense bien." il faisait référence à l'obligation que les filles ont de le porter sous peine de menaces qui pèsent sur elles via leur(s) frère(s) par exemple.le souci c'est de savoir si elles pensent si bien que ça... et là, on se pose en juge occidental sous couvert de la loi de 1905. et on a raison. la religion est par définition antirationnelle...
ma meilleure élève l'an passé en ce2 (qui a sauté le cm1) était une intégriste convaincue (sans voile cependant) dont le cerveau de 9 ans était déjà bien lavé. peut-être abandonnera-t-elle le voile en s'épanouissant? mais peut-être aussi qu'elle sera placée chez les fanatiques subventionnés, au moindre symptôme de liberté constaté par sa propre famille...
les inspecteurs sont divisés face à leurs ambitions carriéristes. il y a ceux qui ne cèdent pas et tous les autres. puis il suffit que l'inspecteur d'académie fronce les sourcils pour que les inspecteurs de circonscriptions suivent, même s'ils ne partagent pas le point de vue... conclusion, même si un inspecteur semble contre le voile il ne l'est peut-être pas tant que ça...
il n'y a pas grand chose de pire qu'un individu ambitieux. du moment qu'on l'est, c'est forcément au détriment d'autres. ecrit par : combemale | 09 octobre 2006 thôt, le grandserre nous sert du sous-sartre, aveuglé par ses sirènes trotsko-bolchéviques, et sûr de sa qualité littéraire devant les "hussards bleus", justement.
pitbulls furieux nous serions, et fn bien entendu. (mdr comme z'y disent)
a lire la façon dont je me suis fait insulter sur le forum de france 2 "education", par un des ces grands esprits libérateurs, je mesure juste la pertinence de confier cette mission à des "cockers" qui en manquent de la plus élémentaire (éducation). ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 faire carrière dans l'inspection.......... je vous jure, quelle ambition! quelle montée d'adrénaline! ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 on parle des intégristes de l'islam, mais ceci: "essai nord-coréen: le ctbto annonce un "événement" de magnitude 4,0". ca y est, ils ont leur bombinette... on regarde à un endroit, et c'est aussi ailleurs que ça se passe. on est cernés... ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 c'est parce que nous sommes des noix, nous sommes cerneaux... ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 ah, le voile... que dire à son propos si ce n'est qu'il me conforte dans mon intime conviction ? les hommes (comprendre, les mâles) sont des porcs. je le sais, j'en suis. pourquoi diable le coran recommande-t-il aux femmes de porter un châle sur leurs épaules et leur poitrine, afin de ne pas attiser les vicieuses convoitises de leurs homolgues masculins ? parce que l'homme, en présence de formes généreuses, et tout comme le cerf de bigard, pense avec sa bite. l'image est crue mais malheureusement vraie. nous ne sommes certes pas tous des obsédés mais la nature est ainsi faite que nous avons des réactions physiologiques que même la plus féroce morale ne peut contenir. n'oublions pas que notre fonction première est et reste, jusqu'à preuve du contraire, de perpétuer l'espèce...
pour en revenir à l'histoire du voile à l'école, il serait utile à nos chers politiques de s'interroger enfin sur le pourquoi de cet afflux soudain auquel nous avons été confrontés et qui nous a valu cette fameuse loi anti-voile maquillée sous un pretexte de laïcité de pacotille. si un grand nombre de jeunes filles de nos cités portent le voile, c'est pour qu'enfin on leur foute la paix. tout simplement. pas par conviction religieuse. la religion musulmane dans les cités ressemble plus à une dérive sectaire qu'aux élémentaires règles de vie en société que son à la base les textes des religions monothéistes d'aujourd'hui.
et au-delà des considérations (pseudo)religieuses, on ne commencera à régler le problème de la rue qui s'infiltre à l'école qu'en rendant obligatoire l'uniforme. l'uniforme serait un premier pas vers cette égalité des chances dont on nous abreuve jusqu'à la nausée. comment se sentir égaux lorsque les disparités sociales des uns et des autres nous sont jetées à la figure comme aujourd'hui ? ecrit par : le mari de la prof | 09 octobre 2006 ambition de pouvoir...
montrez-moi vos fiches de préparations. non obligatoire!
sur 6 milliards, 1 mange à peu près à sa faim. pour 3000 morts en 2001, une couverture médiatique sans précédent. le complot de bin laden alors que c'est vraissemblablement bush qui a fait crever "ses" concitoyens afin de faire passer des lois scélérates (patriot act). mais pour de irakiens qui crèvent sous embargo us après la première guerre du golfe rien, pas un chat à l'horizon.
des congés payés en 1936 par blum mais aussi une neutralité inquiétante face aux franquistres espagnols. univers schizophrenique quand tu nous tiens...les avancées de 36 avec les premiers congés payés et la 5è semaine en 1981, c'était avant la domination de la télévision.
les élèves ont accès à une quantité sans précédent d'informations, j'entends ça tous les jours. mais toutes ces infos sans structuration de la pensée, c'est de la confiture aux cochons.
ca sert qui tout ça? je vous le demande, qui profite du crime? nos politiques irresponsables ainsi que les grands patrons qui sont de mêche puisqu'issus du même monde.
tout peut changer à condition de lutter. faudrait monter des réunions. faire pression sur le gouvernement. allons les questionner, les filmer les enregistrer tous ces inspecteurs et ministres qui oublient qu'ils sont des représentants du peuple. ecrit par : combemale | 09 octobre 2006 "pour 3000 morts en 2001, une couverture médiatique sans précédent."
dans nos bouquins de classe, on ne nous explique pas encore que les juifs sont "mauvais", même si sur certaines pages de couv de manuels, on trouve dÉja des banderoles de "front social européen"
ne serait-ce pas, aussi, une couverture médiatique sans précédent ? ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 c'est d'une débilité profonde votre sous-analyse "lemaridelaprof"... on tombe dans le néant de la réflexion. ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 "dans nos bouquins de classe, on ne nous explique pas encore que les juifs sont "mauvais", même si sur certaines pages de couv de manuels, on trouve dÉja des banderoles de "front social européen"?
pouvez-vous expliquer, svp, ce que c'est, ce que cela veut dire car ce propos m'inquiète? ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 bouquins de classe en (certains) pays arabo-islamiques pour le encore, et bouquins de cap hist-géo pour le dÉja.
serviteur ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 pour expliquer un peu plus loin, le nombre fait-il la pensée ? ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 À propos du voile et d’autonomie, des élèves, des enseignants et tutti quanti, mot à la mode (avec innovant, citoyen, etc.) je pense qu’il faut faire comme orwell : appliquons le principe salutaire d’inversion.
c’est-à-dire que ces mots de propagande désignent en général l’inverse de ce qu’on veut nous faire gober. essayez, ça marche pour plein de choses, traduisez « en contraire ».
Être autonome c’est être tout seuls pour résoudre les problèmes des autres. c’est pour cela que le ministre, les recteurs, les inspecteurs, ne décident rien, quoi qu’ils puissent en dire. eux, ils vous ordonnent d’être autonomes : démerdez-vous sur le terrain face au voile tout en respectant tout et son contraire !
et comme tout se vaut, tout est respectable, comme tout le monde il est beau, il est gentil (sauf vous, bien sûr), ça n’aide pas vraiment à faire respecter des règles. ecrit par : lariba | 09 octobre 2006 des règles, des règles!! z'êtes facho lariba! vous filez du mauvais coton! y'a pu de règles d'abord! rien qu'des moi,moi, moi, moi, moi,moi.....
au collège ce matin , vol d'une pochette ( avec fric, radio-machin, je ne sais plus comment on dit) d'un petit 5ème par un 4ème au changement de cours. le 5ème revient en larmes, je fais vider les sacs des 4èmes....et je retrouve la pochette. le 4ème me dit que ce n'est pas du vol...la principale ne veut pas le punir... il parait que cela ferait du mal à son moi,moi,moi... j'y comprends plus rien, alors je vais surveiller ma gelée de coing,coing,coing.... ecrit par : elisabeth | 09 octobre 2006 penda, c'est sympa de balancer des commentaires lapidaires, encore faut-il un peu argumenter son propos... comment puis-je répondre à une attaque pareille ? en quoi ce que j'ai écrit est-il débile ? de quelle analyse parlez-vous ? de mon opinion concernant le voile ? du retour de l'uniforme ? de la raison pour laquelle les jeunes musulmanes portent le voile ? de ce que recommande le coran ? ou peut-être vous ai-je froissé car vous vous considérez en dehors de la description que je fais de l'homme ?
mon propos n'est peut-être pas clair (au fond, il était encore tôt, j'avais un peu la tête dans le pâté), auquel cas je me ferais un plaisir de le préciser.
dans l'attente de vous lire, le débile vous salue bien bas. ecrit par : le mari de la prof | 09 octobre 2006 le mari de la prof: je vais vous répondre bientôt; mais là, je suis pris dans l'analyse d'une pièce de théâtre au risque du désir mimétique selon rené girard... ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 je me souviens d'une autre histoire de "voile" qui m'avait tant choquée en ma jeunesse.
je travaillais chez un confrère du nord de la drôme(1983) et, là-bas, les gens qui s'inquiétaient de l'éducation de leurs enfants et toute la bourgeoisie locale scolarisaient leurs enfants dans une boîte privée intégriste. outre le fait que les enfants des classes populaires étaient quasiment systématiquement orientés vers des filières techniques pour les garçons et ménagères(sic) pour les filles, en vue d'en faire de parfaites épouses de prolétaires et agriculteurs, il n'y avait pas pour les filles de section c, celle-ci étant réservée au sexe mâle. on leur expliquait que leur intelligence n'y était pas adaptée et que ce serait dangereux pour leur équilibre moral. en réalité, les buts éducatifs pour les filles étaient de les envoyer en fac de droit pour épouser un futur notaire qu'elles dénicheraient sur place. une de mes amies, passée par cette boîte, ses parents s'étant saignés aux quatre veines pour ce que, dans leur simplicité, ils pensaient être une bonne éducation, voulait être véto. bac d en poche, ses parents furent contraints de lui payer une prépa privée où elle resta quatre ans, les deux premières servant à combler les vertigineuses lacunes de l'enseignement reçu, les deux suivantes à réellement préparer le concours...
il me semble voir ici, en toute impunité, et comme chez les islamistes, un désir de rendre les femmes serviles par un niveau inférieur d'éducation. cet asservissement et cet enseignement au rabais sont incompatibles avec la déclaration des droits de l'homme et, sans faire appel au principe de laïcité, ces pratiques catholiques intégristes ou islamiques devraient être légalement condamnables, chaque enfant sur le territoire français ayant le droit d'accès au même niveau de culture. ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 "c'est d'une débilité profonde votre sous-analyse "lemaridelaprof"... on tombe dans le néant de la réflexion."
moi aussi j'veux bien une explication, parce que je le trouvais bien le post du maridl'aprof...
tu ne dois pas connaitre les fadas (grands frères) (amha)? ecrit par : toto | 09 octobre 2006 quand je dis grand frère, c'est valable aussi pour les petits ... qui font les 'donneur' dès que les frangines déconnent....
c'est valable aussi chez les feujs... je ne sais pas comment cela se passe chez les cathos mais j'imagine que chez les ânes c'est la même histoire...
juste une question...
qui se souvient du cinéma de st mich dans lequel les cathos avaient fait 'péter' une chtit bombe sous prétexte que sur l'affiche du film, ils avaient mis une femme presque à poil sur une croix ?
quand on est con on est con .... la connerie n'a pas de couleur, mais elle sent ...... ecrit par : toto | 09 octobre 2006 "dans l'attente de vous lire, le débile vous salue bien bas." tout de suite quand on attaque une idée, celui qui a pensé l'idée pense qu'on attaque sa personne... faut arrêter. je vais vous répondre. peut-etre pas aujourd'hui. mais je vais le faire. ecrit par : pendariès | 09 octobre 2006 "qui se souvient du cinéma de st mich dans lequel les cathos avaient fait 'péter' une chtit bombe"
toto
euh, toto, la bombe de st mich, celle dont on se souvient, elle n'est pas de ce tonneau-là !
(différence entre tonnelier et tunnelier ? (pour rer)) ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 "c'est valable aussi chez les feujs... "
en voilà une qui va faire plaisir aux ashkénazes européens... une belle insulte caractérisée! tu vois là toto, si tu blaguais pas, ça me touche plus que les autres insultes que j'ai reçues.
dis que tu blaguais!
en parlant d'attentat, vous souvenez-vous de celui de la synagogue de la rue copernic ou de la profanation du cimetière juif de carpentras? ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 avant d'être taxée de sectarisme, à bon nombre de séfarades aussi évidemment. ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 j'ai appris récemment, de la buche de meirieu, que "feuj" n'était qu'une "insulte transversale" qui ne veut jamais dire que "gros con".
et "sale bougnoule", c'est transversal, ducon ?
c'est ce qu'avait relevé emmanuel brenner dans les territoires perdus de la république — indispensable en particulier si vous êtes prof d'histoire.
j'ai consacré un chapitre entier de mon prochain bouquin à la question. le racisme anti-juif est reparti à la hausse. la faute à qui ?
jpb ecrit par : brighelli | 09 octobre 2006 je ne sais pas... c'est endémique: tous les prétextes sont bons... je suis au désespoir et j'ai peur.
conflit israëlo-islamiste? climat de peur entretenu par les médias et une partie de la classe politique? difficultés économiques?
je ne veux surtout pas que dsk se présente à la présidence: j'imagine d'avance le climat de la campagne électorale. ce serait immonde. ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 ca y est, m. brighelli, grâce à votre post je comprends enfin pourquoi mon fils est un incompétent transversal d'après ses iufm-isés. il ne sait pas utiliser les insultes transversales et c'est ma faute parce que s'il avait dit sale feuj, je pense que j'aurais eu la ddass sur le dos pour maltraitance. j'vas aller y apprendre les compétences transversales! ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 mais l'insulte est transversale en elle-même, elle est appel vers l'autre, elle est phatique, elle est comme une main tendue vers celui que l'on voudrait en fait proche de soi, un frère en quelque sorte qui ne s'est pas encore découvert à vous...
pffffffff, vous ne pourrez jamais faire de bons profs, tout ce que vous en êtes.
c'est comme mon voleur de ce matin, il n'a pas volé, non, il n'a outrepassé aucune règle, non, il avait peur. alors il a dénoncé un autre copain qui s'est pris un savon, mais ce n'est pas grave tout ça, l'essentiel est d'en parler, de faire une réunion( ça on a fait ) , de parler avec le non-voleur( ça, on a parlé :avec l'infirmière, la principale, l'adjointe, la cpe ) et puis voilà.
0n ne m'a pas dit que c' était un cas de transversalité aiguë mais maintenant que vous m'y faites penser, il me semble bien, comme ds knock, qu'en y réfléchissant, ça pourrait bien être un peu transversal, ce non-vol.
qu'est-ce qu'ils doivent se foutre de notre gueule, les gamins!!!! ecrit par : elisabeth | 09 octobre 2006 bonjour dobolino...et bonjour à tous…
merci de rappeler la déclaration des droits de l'homme et n'oublions pas que s'y ajoute celle des droits de l'enfant...
condamnons la sainte hypocrisie et sainte trouille qui jette le voile sur le foulard...on nous pond des lois qui finissent par s'annuler entres elles au lieu d'appliquer celles qui existent déjà pour protéger les enfants tous égaux en droit ...
on laisse impunément mendier des enfants dans la rue sous prétexte qu'on ne peut rien faire, les services sociaux sont débordés, ils sont mineurs et en plus ils recommenceront...no comment...pour le voile on interdit puis on cherche des arrangements qui contentent tout le monde et en réalité personne. dans son établissement,chacun fait comme bon lui semble pour établir son réglement intérieur ...
ce petit bout de tissus si merveilleusement porté par ces stars des années 40,50,60 de bb à lauren bacall,claudia cardinale, gina lollobridgida, grace kelly, la divine où anita ekberg (ah la dolce vita!) et tant d'autres(difficile de toutes les citer) merveilleuses créatures (n'est-ce pas messieurs?), oui, si seulement ce fameux foulard pouvait aujourd'hui n'évoquer que ces charmantes et délicieuses "icônes" du cinéma;)! mais nous en sommes loin de cette soie douce qui ressemble plus aujourd'hui sur la tête de ces jeunes filles à un carcan métallique...la chaîne qui entravait les pieds de salambô, elle, se rompit mais ce foulard peut-il être déchiré?
chez les juifs il ya ceux qui mangent du porc en disant ce n’est pas grave il y a yom kippour je serai absous ( en passant je souhaite- mieux vaut tard que jamais- à tous ceux concernés sur le blog "shana tova umetuka, chatima tova") ... chez les cathos certains mangent gras à vendredi saint et vont à confesse avant les vêpres...les musulmanes sont contraintes à porter le voile pour cacher "ce sein" que l'on ne saurait voir" et achète de la lingerie fine aux grands magasins où, les maris, pendant qu'elles font leur choix, vont reluquer dans les cabines d'essayage...
les croyants, les pratiquants quelque soit leur religion, n'en seront jamais moins homme ! l'acceptation de la contrition n'est sans doute pas le meilleur moyen d'élever son "âme" et de gagner le ciel qu'il soit 7ème ou plus stratosphèrique...
excusez -moi d'être acide aujourd'hui mais vraiment j'en ai assez de ces débats qui pourraient couper court si dans notre état de droit, on appliquait vraiment les lois! c'est naïf mais je suis naïve et ne me soigne pas...
je voudrais offrir à toutes ces jeunes filles une paire de ciseaux qu'elles puissent en faire des confettis de ce foulard...
« peut-être vaut-il mieux pour dieu qu'on ne croit pas en lui. »
[ albert camus ] - extrait de la peste ecrit par : patricia.mesnigé | 09 octobre 2006 dobolino, avez-vous vu quelques films de amos gitaï ?
parce que toto, il a plein de défauts (lézard, tout ça...) mais pour le coup, il n'a pas tort. dans l'absolu de ce qui se fait sur la planète, en 2006.
272.564 grossièretés sur ce fil, cela va mettre en joie la bien-pensance :))) ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 je ne vous avais pas lue, patricia, et confetti n'est pas un gros mot ;)
lisbeth, vous êtes réconciliée avec dobo pour être allée voir knock avec catmano, sœur d'icelle ? ou juste rappel du k.o. pour le match ;) ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 la transversalité dans l'insulte elle est pas mal celle là!!! bon j'va pas l'expliquer à mes gamins où alors ils vont d'abord devoir me rédiger un lexique...ah la tartuferie! tarte à la grimace d'hypocrite, je la mange pas en dessert celle là! même pas bonne pour nourrir les cochons....pardon je m'égare mais franchement là le meirieu il aurait mieux fait de se taire!
bon je suis un peu fatiguée en ce moment et j'ai l'esprit tellement ailleurs que parfois je ne suis plus vraiment le débat... ecrit par : patricia mesnigé | 09 octobre 2006 aussi, peut-être, pour le français de base, conclusion proposée suite à des propos entendus au café du commerce, le comportement hégémonique de l'équipe bush qu'ils assimilent à la "juiverie internationale"... ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 elisabeth, rien n'est perdu... j'ai éclaté de rire en lisant votre post. aujourd'hui, c'est vous qui me remontez le moral.
d'ailleurs, je vous l'ai dit:"sale arabe range ta bible c'est pas une insulte, c'est de la camaraderie" ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 oh, non , d'enguell, vous lisez bien mal;point ne suis conciliée ni re-conciliée. je veux bien faire l'effort une fois mais faut pas trop se moquer de moi. saviez pas que les bretons étaient têtus? alors les bretonnes... ecrit par : elisabeth | 09 octobre 2006 d'enguell, je nie le fait. faut pas généraliser à partir de quelques juifs intégristes. je ne suis pas contente du tout. traitez moi de conne, de personnage grossier, de tueuse de chiens, de petite sous-merde de véto de campagne, de mal-baisée si ça vous chante mais ne soutenez pas cette idée que les juifs surveillent leurs grandes ou petites soeurs à cause d'une poignée d'hurluberlus intégristes. quand j'étais môme, pendant les vacances de pâques, chez mon pépé siegmund lion, il nous donnait du saucisson pur porc sur du pain azyme en se marrant. j'ai compris bien des années plus tard ce qui le faisait tant rire. j'ai eu au lycée des copines juives séfarades qui faisaient les quatre cents coups avec le soutien du grand-frère.
pour le reste, ne pas sauter le pas de conciliation à réconciliation...ca n'a pas la même valeur. et puis personne n'est mauvais en tout ni bon à rien. ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 oups mon clavier fait encore des siennes alors je corrige vite salammbö avec deux m...
celle là même qui perdit sa virginité pour le voile sacré protecteur de carthage... ecrit par : patricia mesnigé | 09 octobre 2006 grrrrrrrrr décidément:
salammbô!!! ah ces claviers ils nous rendent fous parfois...folie douce je vous rassure... ecrit par : patricia mesnigé | 09 octobre 2006 bon, j'ai bien mal lu elisabeth, et dobolino m'a bien mal lu...
"dans l'absolu de ce qui se fait sur la planète, en 2006."
je sais bien qu'en france les juifs intégristes n'ont plus cours depuis longtemps, et je voudrais qu'on accélère la roue du temps pour que les derniers arrivés s'adaptent aussi rapidement...
et puis d'abord, je ne vous ai pas maltraitée, j'aurais souhaité que vous jouassiez avec moi encore longtemps... :))))))
pour la tentative de conciliation, c'est juste que je n'aime pas voir des femmes se crêper le chignon, cela justifie parfois (très c.nn.ment) le comportement de certains mâles qui se permettent de leur taper dessus ! ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 non, mais sérieusement d'enguell qui ne m'avez jamais insultée: vous concevez le repli identitaire de gens simples d'un peuple qui se sent menacé? concevoir n'est pas admettre et approuver. franchement je n'aimerais pas être israëlienne ces temps-ci. et si j'étais une femme du peuple irakien, j'aurais peut-être besoin de me replier dans une identité.
elisabeth, pardonnez mes propos grossiers: je crois que l'humanisme est la vertu principale du bon prof. sincèrement, je vous présente mes excuses.
revenons-en aux moutons de base: ce soir en rentrant du travail, ma fille m'annonce un 10/20 en rédaction qui la touche beaucoup car elle est habituée à mieux. question d'une vieille mère stupide: quels sont les commentaires de ton prof sur la copie. réponse de l'acteur-apprenant: j'en sais rien, j'ai pas regardé... je lui ai expliqué que le prof était là pour enseigner et que si le travail ne correspondait pas à ce qu'il avait enseigné, la note baissait. que pour améliorer ses performances, il fallait qu'elle lise et tienne compte des corrections. je crains d'être trop... comment dites-vous? je n'arrive pas à tenir ce langage abscons, il me rentre par une oreille et me ressort par l'autre. enfin, bon, on risquait rien, y'avait pas meirieu dans la voiture et je crois que le prof de français de ma fille se contrefout des lunes pédagogiques. la preuve, c'est qu'il leur fait faire une dictée par semaine. pour l'instant, des phrases séparées parce que sinon c'est tellement dur pour eux que ça ne sert à rien... misère! ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 "une belle insulte caractérisée!"
j'va pô tout lire maintenant, désolé...
keep cool dobolinette feuj ne veut pas obligatoirement dire sale youd ... no misunderstood...
je pensais juste à la soeur d'un âne de mes connaissances qui flippait que son frère (plus jeune, mais déjà 17ans mini) la dénonce à ses parents (parce qu'il l'avait vu en train de fumer une clope) je te promet qu'elle était vraiment flippée . n'importnawak des fois les "ieuv" ;) ecrit par : toto | 09 octobre 2006 d'accord toto mais des cons y'en a partout! y'a des céfrans catho propres sur eux qui sont très nuls. va regarder la vie est un long fleuve tranquille après tu relativises. rien que la scène où le curé chante "jésus revient" et ne me dites pas qu'on ne peut pas se moquer des juifs parce que des blagues y'en a autant que sur les belges.
je vous offre une blague allemande:
- c'est quoi un alsacien?
- c'est un belge qui n'a pas réussi à trouver la suisse!
ne vous bousculez pas, il y en a pour tout le monde...
les islamistes sont immatures comme les chrétiens il y a 700 ans, c'est tout et c'est ch... je vous le concède et même dangereux mais être un inca en 1500 et quelques c'était pas top non plus face aux cathos.
néanmoins si nous ne voulons pas être des incas face à l'islam, il faut s'armer... de lois et de contraintes économiques et diplomatiques. je n'enverrai pas mon fils à la guerre sainte. assez de morts! a l'heure de la mondialisation, on peut trouver d'autres armes aussi bien contre l'iran que contre la corée du nord qui fait des essais nucléaires en plein champ...sous votre oeil apparemment impavide ecrit par : dobolino | 09 octobre 2006 bon, dobolino, si z'êtes sincère, mais seulement si vous l'êtes. allez, vous aimez bien les chiens et les bestioles, moi aussi; il doit bien y avoir moyen de s'entendre. et puis, c'est une belle soirée puisque ma gelée de coing a super bien marché, elle est su-per-be. transparente, translucide, quasi-"transversale"...alors...! ecrit par : elisabeth | 09 octobre 2006 eh ben voilà... si vous aimez les bêtes, se regarder en chiens de faïence, c'est beaucoup mieux.
néanmoins, "vous concevez le repli identitaire de gens simples d'un peuple qui se sent menacé" : non.
waco, milices para-militaires us, néo-nazes polonais ou autrichiens, padanie transalpine (pour nous, le trans).
où commence-t-il le peuple menacé ? le peuple de l'herbe, comme dirait toto, menacé d'extinction, il se replie où ?
franchement, si je le concevais, je me draperais dans mon drapeau des gens de plus de 190 cm, hypothétiquement menacé par les petites gens... ecrit par : d'enguell | 09 octobre 2006 eh d'enguell: con-cevoir; con-cept
descartes ou pascal passent du con-cept de perfection à la réalité de l'existence de dieu et là ils abusent
le manque de culture générale est responsable de ce repli, la peur, l'angoisse... je vais jusqu'à les comprendre mais je refuse de le tolerer ce repli... si je ne cherche pas à concevoir leur démarche, il me sera impossible de lutter contre cette bête immonde. régulièrement, je participe à des brèves de comptoir et, en traitant d'égal à égal, en expliquant ce que je sais et en écoutant leurs doléances je retire peut-être une voix par ci par là à nos replis identitaires nationaux. si je me drape dans ma dignité blessée et me coiffe le chef de mon mépris, je leur donne 10 voix supplémentaires. ecrit par : dobolino | 10 octobre 2006 bijour les fous d'rhum,
dobolinette tu n'as pas lu : "pourquoi j'ai mangé mon père" ?
pourquoi les koréens, les iraniens... n'auraient pas le droit de jouer avec le feu ?
à propos d'blague de juif et de russe tu connais la blague sur les oranges ? ecrit par : toto | 10 octobre 2006 eh, dobolino, con-cipio, sus-cipio, ça va je connais, le champ lexical dérivé vous pouvez bien lui faire dire ce que vous voulez, et si vous con(m)-prenez cela pour une insulte, vous vous tromperez. je conçois le cancer et je ne le tolère pas, eh bien chez l'humain, le repli, je ne le conçois pas et je le tolère... expliquez-moi donc cela. peut-être est-ce du même registre que la division eu-clidienne selon lafforgue ou selon brissiaud ?
et ce n'est pas ma dignité que je drape, celle-ci je la brandis, alors qu'autre forme d'indignité je m'efforce de draper, qu'impudeur imprudente pourrait alors conduire à ce qu'on m'engeôlât. ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 d'enguell, après un shoot à l'isoflurane et un à l'éther, j'y entrave que couic: vous dîtes de ces mots! je reviendrai quand j'aurai désaoulé...
oui toto j'ai tenté de lire pourquoi j'ai mangé mon père mais honnêtement ça m'a tellement gonflée que j'ai laissé tomber. je sais, je suis pour le coup politiquement incorrect et en plus j'ai même entre baillé le da vinci code dans une librairie. le protocole des sages de sion me suffit ou la controverse de valladolid. en ce moment je me délecte à la relecture de mme bovary, une pure jouissance ecrit par : dobolino | 10 octobre 2006 isoflurane, mon œil ;)
con-fondre da vinci code et protocole des sages de sion, vous avez perdu le combat, là !
ou alors vous tendez un bâton de glu pour que s'y collent les mouches à m....
les fachos ne sont pas ici, dobolino, il y a des gens flexibles, mais tout était tellement mou partout que cette flexibilité est prise pour rigidité. flexibles, je n'ai pas dit pâteux, bien que le vin coule à flots, souvent :)))))))))) ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 je n'ai pas con-fondu et ne suis ni c... ni fondue c'étaiy une association d'idées le surréalisme de l'éthéro woman ecrit par : dobolino | 10 octobre 2006 moi, j'ai beaucoup ri en lisant "pourquoi j'ai mangé mon père". je vous signale que l'anglais qui a écrit ce livre est tellement bien documenté sur la vie des hommes préhistoriques que son livre est connu de tous les savants préhistoriens. (je l'avais entendu être cité plusieurs fois lors d'un débat passionnant sur les hommes préhistoriques)
théodore monod, savant incontesté, bien qu'il réponde d'assez près à la description peu amène de "mari de la prof" sur le sexe dit fort, (il fut un mari et un père bien négligent) , aimait ce livre, et riait tellement à sa lecture dans le désert que ses collaborateurs avaient cru qu'il perdait la tête !
anne-marie. ecrit par : anne-marie valette | 10 octobre 2006 donc a la demande général :o)
l'action se passe sous brejnev, en russie donc et a moscou bien sûr:
arrive une énorme cargaison d'orange, l'organisation russe se met en place (queue de 10 kilomètres)...
au bout de 5 heures les autorités locale demandent à tous les juifs de sortir de la queue....
au bout de 10 heures les autorités locale demandent à tous les non communistes de sortir de la queue....
au bout de 15 heures les autorités locale demandent à tous les communistes n'ayant pas leur carte du parti sur eux de sortir de la queue....
au bout de 20 heures les autorités locale annoncent qu'il n'y a plus d'orange....
et on entend dans la queue ce commentaire:
"c'est encore les juifs qui ont étaient prévenus les premiers"
;) ecrit par : toto | 10 octobre 2006 "oui toto j'ai tenté de lire pourquoi j'ai mangé mon père mais honnêtement ça m'a tellement gonflée que j'ai laissé tomber. "
c'est bien dommage. il est à mourir de rire !
je l'ai lu mini 3 fois (en syllabique j'imagine ?) à chaque fois j'étais mort de rire...
il a tout dit le gus lewis.
back to the tree ! ecrit par : toto | 10 octobre 2006 eh ouais, la terre est bleue comme une orange... russe :)))))) ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 puisque vous vous en inquiétez, je vais le lire et vous avouer pourquoi je ne l'ai pas encore lu. la femme qui me l'a recommandé et prêté a, sous couvert de grande amitié féminine, tenté de me violer. comme je suis très prude, ça m'a traumatisée et le bouquin a été remisé avec la bonne femme.
mon époux, pas plus traumatisé que ça par l'aventure, a lu le bouquin et s'est bien éclaté. faudrait peut-être que j'en achète un autre exemplaire! ecrit par : dobolino | 10 octobre 2006 ethéro woman et prude, limite violée par une femme, il y a de quoi se réfugier à la campagne. de là à s'inscrire au ps, je m'interroge ;) ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 oont tété oups désolé hs
fô voir la femme ... c'était ptête charmeuse ... il y a de quoi flipper... ecrit par : toto | 10 octobre 2006 j'ai bien aimé “injure transversale” !
avec un peu de chance, on traitera sous peu des gens de “meirieu” au sens générique comme on dit tartuffe ou judas.
quant à “ducon” : ça correspond bien à ceux qui veulent mettre le verbe éduquer à la 1re personne du pluriel de l'impératif !
Éduquons comme la lune ! ecrit par : lariba | 10 octobre 2006 pour les raisons de mon inscription au p.s., je vous expliquerai au printemps 2008... c'est pavé de bonnes et louables intentions. je sais où je gîtes et j'agis en fonction.
quant à la meuf en question, toto, je te la refile quand tu veux: grosse, moche, soixante ans bien tassés, suffisante au possible et fumant des cigares qui empestent... en plus, elle roule en 4*4, mais à sa table il y avait bon vin et bonne bouffe et je me suis fais avoir par la gueule.
d'enguell, je me suis réfugiée d'entrée à la campagne mais, même là, y'a des gens qui sont barges, surtout en provence...
les banlieues, j'avais donné étant ado.
mais, "paname, t'es quand même ma ville!" ecrit par : dobolino | 10 octobre 2006 "Éduquons comme la lune !"
"eduquons, c'est une insulte ?", slogan d'arte lors de son lancement... c'était jpb ou meirieu qui était dans le coup ? ;) ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 "je sais où je gîtes et j'agis en fonction"
gîter comme résider, ou comme tanguer, rouler bord sur bord, approcher le sancir à force de sancerre... ?
parce que les barges en provence, même sous pavillon de complaisance, c'est pas très manœuvrable ! ecrit par : d'enguell | 10 octobre 2006 il fallait lire je gîte et non je donne de la gîte, ce qui pour une barge serait admissible. voilà, d'enguell, vous avez compris... pavillon de complaisance! "la voix qui monte des fers chante pour les lendemains"
quand mon époux s'est encarté, j'en ai pleuré toutes les larmes de mon corps: "n'ai-je dont tant vécu que pour cette infamie?". puis don quichotte en moi s'est calmé et je me suis dit que comme potiche, j'étais plutôt gironde. ma foi! la fin (la faim?) justifie les moyens. je leur ai servi une profession de foi du tonnerre de dieu lors de mon intronisation et j'apprends là-bas que le silence est d'or. du coup, je viens éructer ici ecrit par : dobolino | 11 octobre 2006 aux chiottes les marxistes qui gangrènent l'éducation nationale. voici le programme de philippe de villiers pour l'école. excellent.
http://www.pourlafrance.fr/
prolongement de la famille, l’école est un rouage essentiel du redressement national. après quarante ans d’expériences éducatives et pédagogiques excentriques, farfelues, voire idéologiques, il convient de la recentrer sur ses missions premières : transmission des savoirs, promotion du civisme, rayonnement de la culture nationale.
recentrer l’école sur ses missions premières, c’est remettre en vigueur l’autorité des maîtres.
42 - remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est cesser de les considérer comme des animateurs sociaux.
• supprimer les iufm, qui ôtent toute autorité aux professeurs en les transformant en «gentils organisateurs», et les remplacer par des instituts de formation d’un haut niveau d’exigence.
43 - remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est engager l’école sur la voie du mérite et de l’effort.
• instaurer un système de notation strict et sélectif.
• promouvoir à l’école la sélection fondée sur le mérite et l’effort.
• proscrire la sélection sur le «piston», les «passe-droits» et la discrimination positive, qui n’est autre qu’un piston encouragé, officialisé, légalisé.
• supprimer le collège unique.
44 - remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est favoriser l’émulation.
• supprimer la carte scolaire pour permettre aux familles de choisir l’établissement de leur(s) enfant(s).
• instituer la liberté scolaire.
45 - remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est soutenir les professeurs dans l’exercice de leurs fonctions.
• mettre l’administration et la hiérarchie de l’Éducation nationale au service des maîtres en exigeant d’elles un soutien sans faille aux professeurs qui sanctionnent un élève.
46 - remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est rétablir des pédagogies efficaces.
• bannir des classes les pédagogies déstructurantes et décérébrantes qui dénaturent l’école en la résumant à un rapport entre l’enseignant et l’enseigné.
• recentrer l’école sur ses missions premières, c’est rétablir l'autorité des savoirs et du savoir-vivre.
48 - rétablir l’autorité des savoirs, c’est recentrer l’enseignement sur les disciplines essentielles.
• réformer les programmes en supprimant les matières et les options superflues (350 matières enseignées dans le secondaire !) qui placent les disciplines sur un pied d’égalité et brouillent ainsi la mission de l’école.
49 - rétablir l’autorité des savoirs, c’est valoriser leurs applications concrètes.
• illustrer le caractère concret des matières enseignées en confrontant les élèves de collège et de lycée à la réalité économique par un cours trimestriel faisant intervenir un artisan, un commerçant ou un petit entrepreneur.
50 - rétablir l’autorité des savoirs, c’est remplacer l’objectif de 80 % de bacheliers par celui de 100 % de qualifiés.
• promouvoir l’apprentissage et les filières professionnelles en les développant en fonction des besoins économiques.
• réhabiliter le travail manuel par un stage obligatoire d’un mois chez un artisan ou à l’usine en classe de 3e.
51 - rétablir l’autorité du savoir-vivre, c’est imposer une discipline stricte à l’école.
• rendre obligatoire le port de la blouse (en primaire) et de l’uniforme (dans le secondaire) afin d’effacer les différences sociales, de mettre fin aux excentricités vestimentaires ou communautaristes et de lutter contre le racket.
recentrer l’école sur ses missions premières, c’est promouvoir les valeurs et la culture nationales.
52 - promouvoir la culture nationale, c’est refuser un enseignement multiculturel.
• supprimer l’enseignement intitulé «langues et cultures d’origine», qui favorise le communautarisme et s’oppose à la francisation.
53 - promouvoir la culture nationale, c’est proscrire le multiculturalisme dans les programmes.
• réformer les programmes d’instruction civique qui culpabilisent les jeunes français et privilégient la repentance sur
la grandeur de la france et la nécessaire fierté nationale.
54 - promouvoir la culture nationale, c’est transmettre l’amour de la france aux jeunes générations.
• faire flotter le drapeau tricolore dans toutes les cours de récréation.
55 - promouvoir la culture nationale, c’est transmettre les valeurs patriotiques à l’école.
• imposer une heure hebdomadaire d’enseignement des valeurs patriotiques (comme tony blair vient de le faire avec
les valeurs britanniques en grande-bretagne), du primaire à la classe de terminale, quelle que soit la filière.
56 - promouvoir la culture nationale, c’est donner la priorité à la culture et à l’art français et européens.
• créer un enseignement obligatoire de l’art et de la culture français et européens dès l’école primaire en promouvant un art enraciné et libéré du culturellement correct. introduire à l’école, à côté des disciplines de la connaissance, les disciplines de la sensibilité. ecrit par : coralie vankempen | 11 octobre 2006 ""n'ai-je dont tant vécu que pour cette infamie?""
c'est pas plutôt:
""n'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie?"" ???
bô c'est pô grave...
"je te la refile quand tu veux:"
un jour(une semaine) je te raconterai ma vie :o))))) ecrit par : toto | 13 octobre 2006 "donc" toto évidemment! j'avais encore sniffé trop d'ether. ecrit par : dobolino | 13 octobre 2006 moi j'avions cherché vite fait sur la toile parce que j'avions un doute, mais chacun fait comme il veut apparemment ?
;) ecrit par : toto | 13 octobre 2006 front national
http://www.frontnational.com/doc_id_enseignement.php#programme
le programme
iii enseignement : developper les intelligences
École : de l’utopie au dÉsastre
le système éducatif français est en faillite : cette analyse est partagée par nombre de nos compatriotes, y compris au sein de “l’éducation nationale” ! on ne peut donc le conserver dans sa forme actuelle : la crise du système éducatif est en effet à la racine de la crise française. depuis 1981, les socialistes ont aggravé les maux déjà anciens qui frappaient l’enseignement et n’ont fait qu’en accentuer la ruine. mais ils ont été précédés, approuvés, relayés, par la fausse droite qui partage avec eux la responsabilité de la ruine de “l’ordre du temple scolaire”.
premier budget de la nation avec plus de 388 milliards de f. en 2001 (dont 89% de dépenses de personnel pour 1,1 million de personnes !), l’enseignement représente environ 22% des dépenses de l’État. tel un moloch jamais rassasié, le système absorbe sans cesse de nouveaux crédits :
- collèges et lycées pris en charge par les collectivités locales: 125 milliards de f,
- dépenses personnelles des parents: 42 milliards de f,
- dépenses de formation professionnelle des entreprises, 35 milliards de f.
la dépense française d’éducation représentait, en 1999, 626 milliards de f., soit 7,2% du produit intérieur brut (pib), 10 600 f par français et 38 700 f par élève. il y a toujours plus d’enseignants (906 657 en 1999) alors même que de 1990 à 1997 le nombre d’élèves (14 419 000 en 1999) a baissé de 342 000.
a ce prix-là, les français seraient en droit d’avoir un enseignement de qualité ! pourtant, le “mammouth” fait des ravages: comme l’a dit l’ancien premier ministre socialiste michel rocard, c’est “la plus effroyable pagaille du monde occidental”.
l’Éducation nationale n’assure plus correctement la formation générale des élèves qui lui sont confiés dont 20%, en classe de sixième, ne lisent ni n’écrivent correctement. a l’âge du service militaire, 10 % des jeunes hommes sont illettrés, situation identique à celle observée en 1914 !
l’Éducation nationale n’assure pas davantage un enseignement moral et civique. les établissements scolaires ont depuis longtemps cessé d’être des havres de paix et de sérénité : selon les statistiques du ministère, près de 116 000 faits de violence ont, par exemple, été recensés entre le 1er janvier et le 31 mars 1998, dont 11 000 coups et blessures et 12 000 vols ou tentatives de vols, 163 établissements sont classés “à risques”. un rapport rédigé par des élèves de l’ena, dans le cadre d’un séminaire, relève “qu’au-delà des imprécisions statistiques, le phénomène des violences à l’école a désormais atteint un niveau préoccupant”.
ils sont situés, pour la plupart, en zep (zones d’éducation prioritaire des “banlieues”), où “la moitié des maîtres auxiliaires enseignant l’arabe sont intégristes musulmans”, selon l’ex-ministre socialiste claude allègre lui-même (afp, 30 août 1997). beaucoup des délits ou des crimes commis en milieu scolaire sont le fruit amer du laxisme moral généralisé et souvent liés à l’immigration de masse que connaît notre pays comme au déracinement qu’elle induit chez les jeunes immigrés.
la ruine de la morale publique et la brutalité des rapports sociaux qui en résulte ont considérablement dégradé le milieu scolaire. ce ne sont pas les pédagogues soixante-huitards, qui donnent le ton à l’école, qui peuvent évidemment remédier à cette situation_: un questionnaire (40 pages !), distribué dans des lycées à rouen et à lyon, demandait au lycéen s’il avait eu des relations sexuelles “avec un seul partenaire, 2, 3, 4, 5, 10 ou plus de 10 !”. ce n’est ni l’installation de distributeurs de préservatifs, ni la distribution de la “pilule du lendemain” qui permettront aux adolescents de comprendre tout ce qu’il doit y avoir de respect dans la relation affective avec autrui.
l’échec scolaire est un drame humain – des centaines de milliers de vies gâchées – et un gaspillage économique coûteux qu’un rapport du conseil économique et social évaluait, il y a quelques années, à 100 milliards de f par an. dans l’enseignement technique, le système a ôté volontairement aux entreprises toute possibilité de formation en alternance. c’est la raison pour laquelle il n’y a en france qu’un apprenti (366_000) pour 15 collégiens ou lycéens (5,6 millions).
la crise scolaire frappe aussi les maîtres, mal soutenus par leur hiérarchie, laissés seuls face à la violence, pénalisés quand ils veulent bien faire, ostracisés quand ils tentent de s’affranchir de la dictature des organisations de la gauche syndicale. depuis 1969, l’enseignement français a produit en moyenne 4 900 bacheliers supplémentaires par an. l’augmentation des effectifs d’enseignants a été, elle, de 5 000 par an. bien faible productivité du système !
l’université, jadis parcours d’excellence pour les titulaires du baccalauréat, est devenue une machine à produire de l’échec : 40 % des étudiants la quittent sans diplôme. empêchée de sélectionner à l’entrée, elle étouffe sous le poids de son million et demi d’étudiants. ballotée de réforme en réforme, avec un corps professoral mis sous tutelle – depuis la réforme universitaire jospin, les étudiants “évaluent” les professeurs d’université –, des instances syndicalo-administratives souvent politisées y prolifèrent qui prétendent décider des orientations, des travaux scientifiques et du contenu des enseignements. normalement lieu de libre débat intellectuel, l’université pratique désormais un “politiquement correct” délirant : une faculté de médecine lyonnaise a changé de nom sous prétexte qu’elle portait celui d’alexis carrel, prix nobel de médecine mais “homme de droite”. telle autre faculté de la même ville a supprimé un institut d’études à la suite de manifestations d’une minorité marginale et bruyante.
quant à l’État, il n’arrive même pas à faire face à ses obligations légales en matière de locaux : le plan université 2000, lancé par lionel jospin en 1990, a été réalisé grâce aux collectivités locales (40 milliards de f. investis pour 3,5 millions de m2 créés). et le plan u3m (universités du troisième millénaire), lancé par claude allègre, poursuit dans la même voie !
bien sûr, dans la réalité, tout n’est pas toujours aussi noir : il y a des enseignants qui transmettent un savoir de qualité, des établissements calmes, des élèves bien formés et heureux, des étudiants qui réussissent. mais c’est souvent malgré le système, voire contre lui : “l’éducation nationale est le dernier dinosaure hérité des mythes de l’après-guerre. par son gigantisme et ses statuts soviétiformes, ses erreurs sont à la fois coefficientées et pérennisées” (p. nemo, pourquoi ont-ils tué jules ferry ?). le désastre scolaire français n’est pourtant pas le fruit du hasard ou de la fatalité : il s’inscrit dans un processus mûrement réfléchi de destruction des intelligences et de l’identité françaises.
le ministÈre de la rÉforme psychologique
depuis un demi-siècle, au détriment des enfants, des parents, des maîtres, l’enseignement a été l’objet d’un “yalta intérieur” : à la gauche, la formation des esprits, à la “droite”, la gestion des affaires économiques. ce yalta n’a non seulement pas permis à l’enseignement de garder sa qualité –_bien au contraire_– mais la “droite” s’est fait déposséder durablement du pouvoir, alors que la gauche ne cessait de renforcer le sien ou de regagner facilement le terrain provisoirement perdu.
la capitulation de mm. chirac et devaquet en décembre 1986 en fut une belle illustration. ministre de l’éducation du gouvernement balladur, françois bayrou poursuivit l’œuvre de lionel jospin et de jack lang : “non seulement il ne récuse pas l’action engagée par ses prédécesseurs, mais, sur bien des points, il en approuve les objectifs et les principes” (le monde, 2 mai 1993). son “contrat pour l’école” a même renforcé le collège unique, “collège inique”.
le plan langevin-wallon (1947) postulait “l’école unique avec un corps unique d’enseignants de la maternelle à la terminale”. il s’agit de “démocratiser l’école” : comme on ne peut obtenir que les élèves soient tous également intelligents, on préfère qu’ils soient tous également ignorants.
ce plan sera réalisé sous et par la ve république. de christian fouchet à lionel jospin, on aura successivement la carte scolaire (1959), la coupure du lycée en deux cycles (1960), le tronc commun de la sixième à la troisième (1968), le collège unique (1974), le tronc commun étendu à la seconde (1984), l’objectif des 80% de bacheliers par classe d’âge (1985), des cycles à la place des classes dans le primaire (1993), l’accent mis sur les activités dites de “socialisation” au détriment des connaissances, sans parler des réformes universitaires d’edgar faure à claude allègre. la volonté de jack lang de “lutter contre l’ennui ou l’absence de motivation (sic !), en introduisant des enseignements à options de la 5e à la 3e, ne remet pas en cause “le principe du collège unique”.
derrière les démissions politiciennes (christian beullac disait que, rue de grenelle, “le ministre règne mais ne gouverne pas”), c’est une révolution culturelle permanente que l’enseignement a subie depuis 40 ans : il s’agit de former un homme nouveau, décervelé et déraciné. pour cela, les matières formant la réflexion et le goût (lecture, écriture, arithmétique, humanités) seront liquidées, l’enseignement de l’histoire sera révisé de manière soviétique, une pédagogie nouvelle sera mise en œuvre, apte à produire des personnalités dociles à l’utopie mondialiste.
le ministère de l’éducation nationale est au service d’un projet totalitaire de manipulation psychologique et mentale des enfants, qui a pour objectif, comme l’a écrit le père du “pédagogisme” moderne, l’américain john dewey, la destruction de “la notion purement individuelle de l’intelligence” (in liberalism and social action, cité par pascal bernardin, machiavel pédagogue). telle est la principale raison de la crise scolaire : les aberrations du système éducatif ne sont que la conséquence de cette révolution.
la subversion pÉdagogique
il y a 20 ans, annie kriegel remarquait : “ce qui est le plus frappant dans la jeunesse scolaire d’aujourd’hui, c’est peut-être moins son ignorance que son ensauvagement” (le figaro, 8 août 1981). jean-pierre chevènement – ancien ministre socialiste de l’éducation – lui fera écho avec ses “sauvageons”. mais à qui la faute ?
un projet subversif complet, que l’unesco promeut désormais dans le monde entier (voir la “déclaration mondiale sur l’éducation pour tous” signée à new york en juin 1990 par 135 pays), est à l’œuvre. il repose, tout d’abord, sur le postulat qu’il n’y a pas de nature humaine stable et définie. l’homme n’est que le produit d’une sociologie en constante évolution : cela implique le refus d’une transmission des connaissances selon des méthodes éprouvées.
l’éducateur doit “inventer à tout instant sa pédagogie”. on tournera donc le dos à ce qui a formé avec bonheur des générations d’enfants et d’adolescents. peu importe les “générations sacrifiées” ! le rejet de toute identité nationale et la promotion systématique du multiculturalisme sont évidemment la conséquence d’une telle pétition idéologique. l’aboutissement logique en est la participation de classes entières, sous la houlette de certains enseignants, aux manifestations prétendûment “anti-racistes” ou “anti-fascistes”, comme ce fut le cas après les élections régionales de 1998 : on est alors en plein totalitarisme.
en second lieu, la “liberté”, entendue dans le sens de l’anarchie intellectuelle et morale la plus complète, devient “l’unique fondement des valeurs”, comme le voulait le philosophe jean-paul sartre, maître à penser de la gauche après-guerre et militant maoïste en 1968. l’école cesse d’être un lieu de savoir pour devenir un “lieu de vie”, fonctionnant sur des “règles” propres, indifférentes ou hostiles aux parents, à la famille et à la société française elle-même. c’est l’application du slogan bien connu, “il est interdit d’interdire”.
selon ce schéma, le professeur, avant toute chose, doit écouter l’enfant qu’il faut “décoloniser”. les professeurs deviennent des “animateurs” qui travaillent en équipes et proposent des activités ludiques : “le maître doit se contenter d’organiser les savoirs des élèves”. l’iufm (institut universitaire de formation des maîtres) d’aix-en-provence propose aux futurs enseignants “de fixer par contrat, avec les élèves, le niveau sonore et les mouvements incontrôlés de la classe”.
la compétition et la reconnaissance du mérite sont évacuées de l’école : le refus systématique du redoublement (il ne faut pas engorger “le tuyau”, sic), pour lequel l’autorisation écrite préalable des parents est demandée, entraîne l’échec en fin de cycle d’élèves qui ne suivent pas le niveau général, pourtant déjà fort bas.
il n’y a pourtant pas de pire injustice sociale que de vouloir traiter tous les enfants de la même façon : “l’école citoyenne” tourne le dos à la reconnaissance du mérite. c’est la porte ouverte à l’école à deux vitesses, pourtant présentée comme le mal absolu par les promoteurs de cette pédagogie de subversion. le président du conseil régional d’ile-de-france (en charge des lycées) se félicitait, dans son schéma des formations présenté en décembre 2000, de pouvoir amener une majorité d’élèves au niveau v, c’est-à-dire au cap/bep ! aveu abject mais ô combien révélateur des buts de la “mondialisation éducative” : pour la masse, un brouet éducatif la rendant docile aux “nouveaux maîtres”, pour l’élite, une formation poussée mais très marquée idéologiquement, afin de faire partie de ce que jacques attali appelle la “classe des hyper-nomades”.
l’enseignement privé sous contrat n’échappe pas à ce carcan : ses enseignants passent par le moule des iufm où l’on apprend, comme dans celui de grenoble, à exécuter des danses folkloriques bulgares et à préparer des crèpes au sirop ! c’est la raison pour laquelle le gouvernement jospin, soutenu par les parlementaires de “droite”, a fait voter en 1998 une loi dite d’obligation scolaire qui vise, en réalité, à liquider toute école qui tenterait d’échapper à la démarche totalitaire qui veut que “l’éducation nationale prenne le contrôle et la charge de tous les établissements” (citation extraite du plan langevin-wallon).
le fer de lance de cette nouvelle pédagogie, outre les syndicats politisés (le snes, qualifié de “stalinien” par claude allègre, la fsu, la fen, qui bénéficient de milliers de “mis à disposition”, autrement dit de permanents payés sur fonds publics), est l’institut national de la recherche pédagogique (inrp), “temple” de cette pédagogie subversive qui a fait des millions de sacrifiés sur le front de l’inculture.
un rapport de l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale (septembre 1999) fournit sur cet institut des détails savoureux ; 84 de ses membres (sur 240) ont totalisé 1 758 jours d’absence pour maladie en 1998, ce qui permet aux auteurs du rapport de poser des questions indiscrètes : “les agents de l’inrp sont-ils de santé particulièrement fragile ? ou “certains départements sont-ils spécialement pathogènes ?”. le rapport relève aussi la coïncidence des congés-maladie de certains couples ou le versement de primes à la recherche scientifique à des “chercheurs” qui n’ont pas écrit une ligne depuis 10 ans.
la crise de l’école affecte la nation tout entière. il n’est que temps d’y porter remède!
l’École au service de la france et des franÇais
l’instruction, complÉment de l’Éducation
l’objet de l’enseignement est la connaissance de la vérité comme le but de l’éducation est la pratique du bien. Éducation et instruction concourent toutes deux à la formation des individus. l’école n’a donc pas pour vocation d’éduquer les enfants à la place des parents, encore moins contre eux. elle doit, en revanche, coopérer avec les parents pour que les enfants assimilent les valeurs du beau, du bien et du vrai. les parents doivent pouvoir choisir librement et sans entraves financières l’école de leurs enfants.
toute école doit donc, outre conforter les parents dans l’acquisition du bien, assurer l’apprentissage des savoirs fondamentaux, notamment lire, écrire, compter, maîtriser l’usage de la langue française, comme le faisaient nos pères et nos grands-pères, qu’ils aient été formés dans les écoles catholiques ou par l’école publique.
l’effort, le mÉrite et la morale
l’instruction doit consacrer cette réalité incontournable de l’existence : il n’y a ni formation durable, ni connaissance vraie, sans travail. l’école réhabilitera ces notions : elle se fondera sur l’émulation et le mérite. l’effort et le talent seront récompensés. ces conditions sont seules de nature à favoriser la transmission et la réception des savoirs. la sélection des meilleurs permettra de former une élite nationale, venue de tous les milieux sociaux, apte à irriguer l’ensemble du pays.
l’école est un lieu d’apprentissage des disciplines sociales. l’instruction civique est à réhabiliter, de même que les cours de morale. il convient d’inculquer aux enfants les notions élémentaires et essentielles comme le respect du bien d’autrui et de la propriété publique, l’honnêteté, l’amour de la patrie.
la transmission de l’hÉritage national
l’école a pour mission, quel que soit son statut, de transmettre aux prochaines générations, la france et le patrimoine spirituel et matériel de sa civilisation. il faut permettre aux futurs citoyens de se situer dans l’espace et dans le temps. c’est l’ensemble de la mémoire française qui doit être transmis aux jeunes français au travers de l’apprentissage de l’histoire (appuyée sur sa chronologie), de la géographie, de la littérature, mais aussi des arts.
enseignement supÉrieur et recherche : l’exigence d’excellence
pour l’enseignement supérieur (université, grandes écoles, instituts) et la recherche, les principes de l’excellence et de l’autonomie s’imposent. les établissements d’enseignement supérieur doivent avoir la liberté de sélectionner leurs élèves, de choisir leurs professeurs parmi les lauréats de concours nationaux d’aptitude et de définir leurs programmes d’enseignement. entrés dans une dynamique d’émulation, ils contribueront ainsi au rayonnement de la france.
quant à la recherche, structurée depuis un demi-siècle en mastodontes sur le modèle soviétique, elle doit, pour retrouver son efficacité et sa compétitivité comme pour rendre aux spécialistes leur liberté de recherche en tous domaines, être décentralisée dans des unités à taille humaine et rapprochée de l’université.
dÉvelopper les intelligences, les sensibilitÉs et les aptitudes
rÉtablir la libertÉ scolaire
1. redonner aux parents le choix de l’école
il convient de rendre aux parents le droit de choisir eux-mêmes l’école de leurs enfants. la carte scolaire sera abrogée et l’égalité de traitement, entre enseignement public et privé, instaurée. afin d’encourager la création et le développement des établissements scolaires, ainsi que la qualité de leur enseignement, les versements effectués à ces établissements seront fiscalement déductibles.
2. instituer le chèque scolaire
chaque famille française sera attributaire d’une allocation annuelle, pour chacun de ses enfants soumis à l’obligation d’instruction. le chèque scolaire, financé par le budget de l’État, éventuellement complété par les collectivités locales, variera en fonction de l’âge de l’enfant. il permet l’inscription de l’enfant dans l’école choisie par les parents, quel que soit son statut. endossé par les parents au profit de l’établissement de leur choix, il est payé à celui-ci par le trésor public. le chèque scolaire permet le financement des frais d’inscription, de scolarité et de fonctionnement des établissements publics ou privés, choisis par les parents.
en plus du chèque scolaire généralisé pour les familles, les familles les plus modestes seront aidées par un “chèque-livres” pour l’acquisition des ouvrages et des petits matériels pédagogiques. enfin, l’État et les collectivités locales auront la possibilité d’attribuer, aux plus méritants des élèves et des étudiants, des bourses ainsi que des “prêts d’enseignement” consentis à des taux privilégiés et remboursables lors de leur entrée dans la vie active.
3. libérer l’école de l’idéologie
dans le cadre de sa souveraineté, la france définira librement, hors des “conseils” de l’unesco, des déclarations de l’onu ou de la commission de bruxelles, sa politique d’enseignement. les programmes et contenus d’enseignements, comme l’histoire ou la philosophie, seront revus pour donner une vision respectueuse des faits et pluraliste des disciplines concernées. les tentatives d’endoctrinement ou de manipulation idéologiques des élèves par des enseignants seront sévèrement sanctionnées. les agents publics auteurs de tels manquements seront révoqués. toute réunion à caractère politique ou manifestation de prosélytisme dans les établissements d’enseignement seront interdites.
4. démanteler la bureaucratie scolaire
la liberté de présentation des candidats aux élections professionnelles d’enseignants et aux conseils d’administration d’établissements sera rétablie. les décharges et mises à disposition seront consenties dans le seul intérêt du service et hors pénurie d’effectifs d’enseignants dans la catégorie ou la région concernées. le pluralisme associatif, coopératif et mutualiste dans l’enseignement sera encouragé et l’attribution des subventions subordonnée à l’intérêt public.
les établissements d’enseignement devront être à taille humaine, les “cités scolaires” étant découpées en établissements plus petits et autonomes. les moyens de l’administration centrale de l’éducation nationale seront réduits, l’organisation des services rectoraux revue dans le sens de la simplification et de la clarté. la loi de 1998 relative à “l’obligation scolaire” sera abrogée. la mixité ne sera plus obligatoire.
5. supprimer l’institut national de la recherche pédagogique (inrp)
cet organisme public parasitaire et irresponsable est, pour une large part, à l’origine de la catastrophe scolaire que connaît notre pays. il a fait la preuve de sa nocivité et de son inutilité. l’inrp sera donc supprimé.
6. respecter les rythmes de développement de l’enfant
l’institution du revenu parental comme le développement des formules de garde de la petite enfance – dont le coût ne sera pas inférieur à celui d’une place de crèche –, permettront d’éviter un recours excessif à la “classe maternelle”, scolarisation trop précoce. la durée de la scolarité obligatoire ne se justifie plus : c’est l’intérêt et l’aptitude de l’enfant qui doivent, avant tout, être pris en compte. ainsi chaque établissement d’enseignement fixera librement l’âge minimum d’admission comme les conditions de redoublement. ecrit par : coralie vankempen | 13 octobre 2006 merci de dire haut et fort ce que nous subissons chaque jour à travers nos enfants,mais le dénoncer ne suffit malheureusement pas,alors que proposez-vous? ecrit par : campo.vero. | 19 octobre 2006 merci monsieur brighelli,d'avoir le courage et l'honnêteté de donner votre ressenti et d'ouvrir les yeux de ceux qui ne veulent plus voir les réalité de notre société pré-moyenageuse.nos chers politiques arrivent à leurs fins.fabriquer des moutons incultes et comprimés dans un paquet bien ficelé,,de clichés,d'idées toutes faites nous évitant la réflexion personnelle,etc....la gouvernance est tellement plus aisée ainsi !vient à cela se rajouter une re-montée de valeurs (lesquelles nécessaires ?)religieuse qui nous rappellent certaines époques lues dans nos livres d'histoire !!!
je trouve tout cela terrifiant et me demande quel monde nous laissons à nos générations futures.j'en ai la nausée ! ecrit par : philippe. | 19 octobre 2006 le bras de fer continue
«le torchon brûle entre gilles de robien, les professeurs, les parents et les inspecteurs autour de l’apprentissage des méthodes de lecture» note le figaro (18.10), alors que le ministre a ouvert une procédure disciplinaire contre un inspecteur qui a pris position contre la réforme, et que les inspecteurs, en réaction, annoncent une grève du zèle. exaspérés par la détermination de leur ministre à imposer sa réforme sur l’utilisation de la méthode syllabique, les inspecteurs ont fait savoir qu’ils «suspendront désormais toute action de formation ou d’information dans le domaine de la lecture-écriture». en face, les parents sont inquiets et soutiennent fermement le ministre. sos-education a lancé un appel à dénoncer les profs refusant d’appliquer la circulaire : l’association reçoit 200 mails par jour de profs «déboussolés» et ne comprenant pas le fossé entre les directives du ministre et la réalité du terrain.
accusé par les syndicats de tenir un discours «autoritariste», «simpliste», «démagogique», le ministre a également lancé une inspection pour vérifier l’application des directives.
pour philippe de villiers, ces méthodes de lecture font partie des expériences éducatives et pédagogiques excentriques, farfelues, voire idéologiques imposées aux élèves depuis quarante ans. il préconise leur suppression pour recentrer l’école sur ses missions premières : transmission des savoirs, promotion du civisme et rayonnement de la culture nationale.
http://www.pourlafrance.fr/actualites_detail.php?id_com=403
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si possible un lien vers notre site ! ecrit par : coralie vankempen | 19 octobre 2006 dans ses livres (après «la fabrique du crétin» - un best-seller -, et «a bonne école», il publie aujourd’hui «l’ecole sous influence ou tartuffe roi»), ce professeur de français passe au crible les échecs du système scolaire français. dans un entretien au parisien/aujourd’hui en france (19.10), il en développe un certain nombre : «nous payons actuellement les ultimes conséquences de la loi jospin sur l'école de 1989, qui place l'élève au centre du système et qui l'incite à «construire ses propres savoirs», comme le serine la rengaine pédagogiste. a force de ne plus rien apprendre de solide, beaucoup se sont emmurés vivants derrière un écran d'ignorance terrifiante qui mène aux pires excès. crétin, c'était gentil. aujourd'hui, ce sont des barbares que l'école fabrique. les émeutes de banlieue, qui se reproduiront, me donnent raison. a force de «respecter la loi des ghettos et leur sous-langage, nous avons laissé dégénérer une génération entière.» des constats partagés par philippe de villiers qui propose dans son pré-projet présidentiel, de recentrer l’école sur ses missions premières («transmission des savoirs, promotion du civisme et rayonnement de la culture nationale») et de remettre en vigueur l’autorité des maîtres en cessant de les considérer comme des animateurs sociaux… ecrit par : coralie vankempen | 19 octobre 2006 bonsoir à vous toutes et tous,
nouvelles de la blogosphere
dans notre rubrique blogopolitis, une courte émission relative à la "furie" créative de blogs de toutes sortes "et plus si afffinités" diffusée quotidennement sur france inter : un jour sur la toile.
bien à vous toutes et tous.
lolo34.
blogopolitis : nouvelles de la blogosphère
un jour sur la toile
par hélène chevallier
du lundi au vendredi de 18h45 à 18h50
vendredi 20 octobre 2006
des blogs saoudiens
l'apparition de blogs en arabie saoudite ne montrerait-elle pas les prémices d'une révolution silencieuse ...
1joursurlatoile
envoyé par rag34
http://lrassemblezagauche.midiblogs.com/archive/2006/10/20/blogopolitis-nouvelles-de-la-blogosphere.html
http://www.dailymotion.com/rag34/video/xixer_1joursurlatoile
rag 34. lolo34 ecrit par : lolo34 | 20 octobre 2006
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