nouvelle page 1
nouvelle page 1
espaces marx aquitaine-bordeaux-gironde
bloc-notes no
224 - aquitaine période 19 au 26 mars 2005
table
des matières
1)
flash spécial d’isidore krapo
2)
" hier, aujourdh'ui, demain" la femme et ses droits
3)
la réole : manif pour les urgences
4)
centre yavné : café hillel animé par
michaël sebban, auteur, philosophe.
5)
le collectif universitaire bordelais pour le non de gauche au
traité constitutionnel européen
6)
fête de l'humanité 33 : le chantier 2005 est lancé,
rencontre avec les associations
7)
sepanso : rencontres publiques sur le thème des déchets
- mars 2005
8)
le 47éme clin d'œil cinéma du 10 mars au 19
avril présente mar adentro
9)
le bistrot d'espaces marx : " les partis politiques et le
mouvement social et associatif "
10)
ag du collectif « la santé un droit
pour tous »
11)
appel de syndicalistes girondins à voter non au projet de
constitution giscard
12)
comité de soutien au collectif des précaires 33 de
l’éducation nationale : non au personnel
jetable !
13)
collectif pour le non au traité constitutionnel européen
du canton de saint médard en jalles
14)
les rencontres d'auteurs à la librairie " la machine à
lire "
15)
forums/programme proposé par le pcf en gironde : comment y
travaille t-on ?
16)
le forum social local de gironde 2005 se prépare :
réunions d’ateliers
17)
acrimed bordeaux : informations
18)
projection-soiree - debat à utopia : "avortement, une
liberté fragile"
19)
l’espace citoyen mérignacais : quelles valeurs
défendre pour l'europe ? la constitution européenne
répond t-elle à ces critères ?
20)
manifestations de soutien aux restaurants du coeur de la gironde
21)
repas-débats pour le non de gauche au traité
constitutionnel
22)
athénée libertaire : programme mars & avril 2005
23)
rejoignez le comité du « non » le
plus proche de chez vous !
24)
" positive attitude " : la chronique d'hervé le
corre
25)
cesaré battisti : arrêt du conseil d'état
26)
collectif carbonblannais pour un non de gauche au traité
constitutionnel européen
27)
souscription : 40 ème anniversaire de la création
du théâtre de la source - 10 ans d’implantation
à bègles
28)
les 33 raisons de voter oui au traité constitutionnel
européen!
29)
ivg : un combat d'actualité
30)
le gouvernement à les moyens de contraindre le patronat à
négocier
31)
ecole : quelle " égalité des chances " ? :
suite et fin.
32)
palestine33 accueille madame nahla chahal, professeur de
sociologie politique du « moyen orient contemporain »
33)
tribune libre : oui à une europe sociale, pas à une
constitution libérale, par catherine mills, économiste
membre de la fondation copernic
34)
l'hebdo du non n°3 du comite girondin pour le non au traite
constitutionnel
35)
politique régionale : l'union en danger en
languedoc-roussillon
36)
« vertement non ! » de jean-pierre
ghesquière, pour iguski lore, le journal des verts du pays
basque
37)
" avis de gros temps " - chronique d'hervé le
corre
38)
« 840 euros par mois » par jacqueline sellem
39)
tribune libre : « bolkestein : la direction
du ps trompe les français » par raoul marc
jennar, chercheur et animateur de l’urfig.
40)
attac dit non, « traité en main » :
« au nom de l’europe », association
altermondialiste d’éducation populaire, s’engage
dans une campagne pour faire gagner le « non ».
41)
sncf. -- le secrétaire d'etat aux transports a annoncé
la mise en service du tgv paris-toulouse en 2015
42)
tribune libre : parce qu’écologiste, c’est
« non » par martine billard, députée
de paris.
43)
andrée tamisé résistante, morte à
auschwitz
44)
association african solidarité france
45)
de la colère de guéret au « non »
à la constitution européenne par patrick le hyaric
46)
référendum : ce sera le 29 mai
47)
groupe communiste au conseil général : des priorités
48)
" le 29 mai, disons stop ! " par cathy polo
49)
politique. -- le président du conseil régional,
entouré des élus socialistes périgordins, est
venu donner hier sa version de la hausse des impôts
50)
“ oui, j’ai osé! ” par colette tignères,
conseillère régionale de languedoc-roussillon,
membre du conseil national du pcf
51)
éco-social : le management vise l’hôpital
52)
tribune libre : « ces faux nantis qu’on ne
cesse d’anéantir » par jean-marc durand,
fonctionnaire, membre du conseil national du pcf.
53)
« pour une mondialisation de nouveaux rapports sociaux
et humains » par dominique belougne
54)
appel à rejoindre le 1er forum social de la méditerranée
55)
chronique des idées reçues... par gérard
loustalet-sens
56)
association reperes. --elle a invité des tenants du "
oui " et du " non " à s'expliquer sur leurs
position par rapport au traité constitutionnel européen
57)
groupe communiste & apparenté de la cub : conférence
de presse sur le logement
58)
politique. -- un débat animé s'est déroulé
lors de la soirée organisée par le ps autour de la
directive bolkenstein
59)
« la victoire du non » une chance pour la
france et pour l’europe – extrait de l’intervention
de jean-françois gau au conseil national du pcf du 11 mars
2005
60)
la cuisine au fil du temps : comme un cheveu sur la soupe par jean
zellner.
1) flash spécial d’isidore krapo
de
passage à bordeaux, 3 amis d¹europe de l¹est
souhaiteraient vous faire découvrir des pièces
uniques de très très belle facture contemporaines et
extrêmement créatives. 5 céramistes, 6
bijoutiers, 2 maîtres de l¹ambre de la baltique, et 1
ouvrière du textile originaires de lituanie, leur ont
confié une dizaine d¹¦uvres chacun. diana
rocïené, erikaz kulikaité et dainus gintalas
espèrent
vivement votre visite samedi 19 mars 2005 de 15h à 19h au
17 rue elie gintrac atelier isidore krapo 05 57 95 967
76 - email :i.krapo@free.fr - from: isidore krapo
<i.krapo@free.fr>
2) " hier, aujourdh'ui, demain" la femme et ses droits
la
section de la ldh pauillac vous convie à une rencontre
débat sur le thème samedi 19
mars à 14h30 " hier, aujourdh'ui, demain"
la femme et ses droits avec paulette fried fondatrice du mouvt
familial en girondeet aquitaine
annie
guilhamet enseignante -marion paoletti me de conférence
à science-po
dominique
poirier vice présidente de la ligue girondine de
l'enseignement
hélène
seguin professeur de l'education nationale salle du bascouat
face maison du vin ( bords de gironde) quai paul doumer à
pauillac, annick vernay - from: ldhfede33@aol.com
3) la réole : manif pour les
urgences
samedi
19 mars à 14h, rassemblement à l’hôpital
à l’appel du comité des usagers, des syndicats
fo et cgt.
=====>
pourquoi une menace de fermeture ? la nouvelle tarification, dite
tarification à l’activité at2a, ne prend pas
en compte tous les soins qui y sont donnés. elle ne paye à
l’hôpital que les soins aux malades qui après
être soignés reviennent chez eux ou sont hospitalisés
à la réole. les plus graves, ceux qui ont besoin
d’être transférés sur un autre hôpital
ne sont pas comptés ! pourquoi est-il important de
sauvegarder le service des urgences de la réole ? d’abord
parce que l’expérience nous a démontrés
maintes fois que des vies ont été sauvées
grâce à leur proximité. ensuite parce qu’il
n’y a aucune raison ni scientifique, ni économique
qui tiennent. non les hôpitaux de proximité ne sont
pas la cause du déficit de la sécurité
sociale. les 400 hôpitaux de proximité consomment 5 %
du budget de l’hospitalisation en france. quand un petit
hôpital est fermé, les patients qu’il soignait
nécessitent toujours des soins qui ne pourront être
délivrées que dans un hôpital plus éloigné.
ceci engendre des frais de transport nouveaux, parfois impossible
pour un quart de notre population qui n’a pas de véhicule,
et cela augmente les risques inhérents aux transports. il y
a eu une augmentation de 32 % des frais de transports entre 2000
et 2003 selon la cour des comptes. tout citoyen doit pouvoir être
pris en charge par un service d’urgence dans les 45 mn
recommande le collège d’expert à l’élaboration
des plans d’urgences. l’éloignement et la
saturation des autres services sont un recul dans la prise en
charge de l’urgence en france. l’entourage psycho
affectif est déterminant pour le rétablissement des
malades. beaucoup de foyers ont des difficultés ou des
contraintes fortes qui pèsent sur leurs déplacements.
la présence réconfortante d’un parent, d’un
voisin, d’un ami est essentielle.
====>
et pour l’avenir... ?
il
est illusoire d’espérer recruter des infirmières
ou des médecins pour des structures dont l’existence
est sans arrêt remise en question. il est urgent d’apporter
aux hospitaliers un minimum de sérénité et de
sécurité professionnelle pour qu’ils puissent
assurer leur rôle auprès des patients. il est
illusoire d’espérer remplacer les médecins
libéraux qui partiront à la retraite dans dix et
quinze ans. l’isolement et la charge de travail est un
repoussoir, les jeunes resteront en ville, autour des grands
centres. enfin, comment parler d’aménagement du
territoire sans évoquer l’accessibilité aux
services de soins. la présence de ces acteurs est majeure
tant sur le plan sanitaire, économique que social. ce sont
eux qui font vivre toute une région par leur importance
économique et sociale, en plus de sauver des vies.
pourvoyeurs d’emploi ils participent au maintien de la
cohésion sociale en mettant de nombreux acteurs en réseau
autour d’eux et en garantissant le principe républicain
de l’égalité de tous à l’accès
aux soins. les urgences de l’hôpital de la réole
sont un bien commun. il faut lutter pour ne pas les voir
disparaître. - article paru dans l'hebdomadaire "les
nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 17 mars 2005
- no 1586 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
4) centre yavné : café
hillel animé par michaël sebban, auteur, philosophe.
dimanche
20 mars 2005 à partir de 10 h 45 café hillel animé
par michaël sebban, auteur, philosophe. discussions et
analyse de presse autour d'un café ou d'un thé de
10 h 45 à 12 h 30. polyvalent, est
certainement l'adjectif qui caractérise le mieux michael
sebban. de biarritz à tel-aviv en passant par la
seine-saint-denis où il est enseignant, il s'exerce aussi
bien au surf, aux platines de dj qu'à l'écriture.
déjà auteur de trois romans, il se penche surtout
sur les problèmes de son époque, à l'image de
son dernier opus, 'lehaïm', qui s'intéresse, entre
autres, à la montée de l'antisémitisme et au
problème de l'intégration des immigrés en
banlieue. après la terre promise, pas encore (ramsay,
2002), lehaïm (hachette) est la suite des aventures de eli s.
« je m'appelle éli s. je suis juif, j'ai une tête
de juif et je n'oublierai pas cette année 2003. l'année
de la plus grande vague d'antisémitisme jamais connue en
france depuis la libération. l'année où, pour
la première fois, je me suis fait traiter de sale juif. à
cette époque, j'étais prof de philo dans une zep du
9-3. moi, le fils de boucher d'oran, parfait produit de
l'intégration, j'enseignais les principes de la république
à des élèves qui n'y croyaient pas et
s'exclamaient « walla, la tête de feuj qu'il a ! ».
c'est trop pour un surfeur. mais pas assez pour ne pas continuer à
rire et espérer. lehaïm ! » éli s. centre
yavné 11, rue poquelin-molière - 33000 bordeaux tél.
: 05 56 52 62 69
www.centre-yavne.com
- from: "hellen ranson" <hranson@wanadoo.fr>
5) le collectif universitaire bordelais pour le non de gauche au
traité constitutionnel européen
le
"comité universitaire pour le non de gauche au traité
constitutionnel européen" s'est créé
récemment (contact mail : non33universites@no-log.org
). comme tous les comités locaux regroupés dans le
comité girondin (*), il est ouvert à toute personne
souhaitant aider à la victoire du non au référendum
du 29 mai. (liste des comités et informations générales
: http://www.appeldes200.net/ ) si vous vous sentez en accord avec
cette démarche, vous pouvez rejoindre le comité, et
élargir cet appel en le diffusant dans vos réseaux
respectifs.
====>
pour le site de bordeaux 1, nous proposons une petite réunion
lundi 21 mars à 12h15 salle intersyndicale, bat. a9, bx1
pour examiner ce que nous pouvons faire sur le site, en fonction
de nos forces et faiblesses. pour le comité (site de bx1)
christine reder. - from: reder
<christine.reder@math.u-bordeaux1.fr>
====>
samedi 19 mars : caravane des comités locaux le matin,
distribution massive de tracts de 14h à 15h30 place
st-projet à bordeaux, puis ag des comités locaux de
16h à 18 heures salle de la cheminée au cinéma
utopia
======>
organise une réunion d’information et de débat
sur le traité constitutionnel européen le mardi 22
mars à 12 h 30 université bordeaux 3 salle h-100 –
le 29 mai nous aurons à nous prononcer par référendum
pour ou contre la constitution européenne qui nous est
proposée. cette question peut paraître éloignée
de nos préoccupations actuelles. nous sommes profondément
convaincus que le choix qui sera fait lors de ce référendum,
au contraire, affectera très directement notre vie.
beaucoup de citoyens connaissent encore mal le contenu réel
de cette constitution. beaucoup s'interrogent, en toute bonne foi,
sur le meilleur moyen de faire avancer une véritable europe
sociale, pacifique et démocratique, qui permette à
tous les peuples d'europe de vivre mieux. certains partisans du
oui en profitent pour dramatiser les conséquences du rejet
de ce projet de constitution. il est urgent de se pencher sur ce
texte. pour confronter interrogations, sentiments, réflexions,
le collectif universitaire vous invite à débattre
franchement, en toute liberté de ton et d'opinion, lors de
réunions publiques qui seront proposées sur les
différents sites universitaires de la ville. le collectif
universitaire bordelais pour le non à la constitution
regroupe des membres de la communauté universitaire,
militants, syndiqués ou non, de diverses sensibilités
de gauche ou syndicale. il s’est donné pour but
d’informer et de débattre sur toutes les universités
de bordeaux. n’hésitez pas à nous contacter
pour plus d’informations. non33universites@no-log.org –
=====>
pour une europe sociale et démocratique, quelques raisons
de dire "non" à ce traité : a l'heure où
salariés, lycéens, chercheurs luttent contre la
régression sociale et la casse des services publics, il
nous est demandé d'approuver une constitution européenne
qui grave dans le marbre le principe fondamental du libéralisme
: transformer toutes les activités humaines en marchandises
échangées dans un marché où la
concurrence doit être "libre et non faussée".
ce serait approuver les politiques antisociales menées ces
dernières années par les gouvernements de droite
comme de gauche partout en europe.
=====>
cette constitution, c’est la politique
raffarin-chirac-seillières-fillon en 20 langues… et
pour 50 ans ! ce traité sacrifie les services
publics : par la réduction des services publics à
des " services d'intérêt économique
général " (sieg) totalement soumis aux règles
de la concurrence et de la rentabilité comme n'importe
quelle entreprise capitaliste (iii. article 166), par
l’assimilation des aides publiques à des distorsions
au dogme de la “ concurrence libre et non faussée ”
(iii. article 167).
=====>
ce traité menace l'education nationale et la recherche
publique…
nulle
part n'est fait allusion à un service publique de
l'éducation qui permette l'émancipation des
individus, l'accès au savoir pour tous. il donne la
priorité à une formation professionnelle assujettie
aux besoins des entreprises (ii-283).
le
traité insiste sur la coopération entre entreprises,
centres de recherches et universités dans le seul but
d'améliorer la compétitivité. c'est la
recherche appliquée au service de l'industrie qui est
soutenue, au détriment de la recherche fondamentale
autonome qui puisse répondre aux besoins et aux aspirations
de la société. ... et l'environnement "la
politique agricole commune a pour but d'accroître la
productivité de l'agriculture" (iii-227).
=====>
ce traité fait régresser les droits sociaux
les
droits sociaux fondamentaux doivent tenir compte de la nécessité
de maintenir la compétitivité de l'union (iii-209),
pas de droit à un revenu minimum, à un logement, le
droit à un emploi est remplacé par un simple « droit
de travailler » !
=====>
ce traité ignore ou contourne la laïcité…
par “ l’oubli ” de la référence
à la laïcité ou à la séparation
de l’état et des églises dans l’article
2 de la première partie consacrée aux “ valeurs
de l’union ”, par l’obligation
constitutionnelle de maintenir un “ dialogue ”
permanent avec les églises (i-52), par la liberté de
manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou
collectivement, en public ou en privé (ii. article 70
alinéa 1 qui consacre la fin de la neutralité de la
sphère publique).
=====>
ce traité n'est pas démocratique...
par
les pouvoirs exorbitants donnés à une commission non
élue, par la quasi-impossibilité de réviser
le traité (iv-443), par la manière dont il a été
préparé, sans assemblée constituante ni
véritable débat public. ceux qui disent que l’on
va voter “ pour ou contre l’europe ”
mentent ! on va voter pour une manière de faire
l’europe : au service des citoyens ou au service du
marché ? dire non à ce traité
constitutionnel est indispensable pour construire une europe
sociale et démocratique. le collectif universitaire
bordelais pour le non à la constitution europeenne regroupe
des membres de la communauté universitaire, des militants,
syndiqués ou non, de diverses sensibilités de gauche
ou syndicale. il s’est donné pour but d’informer
et de débattre sur toutes les universités de
bordeaux. n’hésitez pas à nous contacter pour
plus d’informations. contact: non33universites@no-log.org -
from: non33universites@no-log.org
6) fête de l'humanité 33 : le chantier 2005 est
lancé, rencontre avec les associations
une
réunion avec les associations qui souhaitent participer à
la fête de l’humanité 33 se tiendra lundi 21
mars à 18h au siége de la fédération
du pcf33 au 15, rue furtado à bordeaux. un espaces livres
est en préparation : editeurs, auteurs, libraires
n’hésitaient pas à prendre contact avec la
fête de l’humanité33 dés maintenant.
=====>
la fête se déroulera cette année les 20, 21 et
22 mai prochain à courréjean (villenave d'ornon)
autour du thème de la paix. les spectacles s'annoncent de
qualité avec le samedi soir " spectacles et solidarité
avec la palestine ". un marché campagnard est
envisagé. on y trouvera aussi un village associatif (si
votre association souhaite y participer, prendre contact avec
stéphane lebot : 06.86.42.24.37 ou s.lebot@wanadoo.fr, un
espace enfants, un point bivouac pour les jeunes. vous souhaitez
en savoir plus : prendre contact avec jean-claude gomez
05.56.91.45.06 - <pcf33@wanadoo.fr>
=====>
un tournoi à pétanque est organisé à
courrejean le samedi 2 et dimanche 3 avril 2005. concours en
triplettes, le samedi de 14h à 22h, puis dimanche matin et
après-midi le 3 avril. pour en savoir plus : tél :
05.56.91.45.06 - <pcf33@wanadoo.fr>
7) sepanso : rencontres publiques sur le thème des déchets
- mars 2005
=====>
rencontres publiques sur le thème des déchets
une
dizaine de réunions publiques vont se tenir prochainement
en gironde à l'initiative du conseil départemental
des déchets, chargé de préparer un nouveau
plan départemental des déchets, sous l'égide
du conseil général de la gironde. ces réunions,
destinées à permettre l'émergence d'un plan
départemental de prévention des déchets
cohérent, sont ouvertes à tous et il serait bon
qu'un public nombreux y participe et que les membres de notre
association se mobilisent pour assurer leur succès par une
participation constructive. l'heure de ces réunions étant
fixée à 19 heures pour le public, les dates et lieux
retenus sont les suivants : pays médoc : le mardi 22 mars à
saint-laurent-du-médoc, salle des fêtes - pays
libournais : le mercredi 23 mars à libourne, salle des
fêtes - pays des graves : le jeudi 24 mars à castres,
salle des fêtes - pays haut entre deux mers et langonnais :
le mardi 29 mars à langon, salle des carmes - cub : le
mercredi 30 mars à mérignac, salle du pin galant -
cub : le jeudi 31 mars à bordeaux bastide, au mégarama
- d'avance merci pour votre participation. bien cordialement.
fédération sepanso 1 rue de tauzia - 33800 bordeaux
- tél. : 05.56.91.33.65 - fax : 05.56.91.85.75 - email :
sepanso.fed@wanadoo.fr - internet :
http://assoc.wanadoo..fr/federation.sepanso/ - from : "
fédération sepanso " sepanso.fed@wanadoo.fr et
from: "edgard et nicole soula"
<soulacom@club-internet.fr>
8) le 47éme clin d'œil cinéma du 10 mars au 19
avril présente mar adentro
le
46éme clin d'œil cinéma, de l'association des
cinémas de proximité de la gironde présente
(projection suivie de discussion - tarif unique 4€) - cette
47e opération clins d'oeil vous propose du 10 au 22 mars
mar adentro, le dernier film d¹alejandro amenabar (tesis, les
autres), tiré de l¹histoire de ramón sampedro,
totalement paralysé depuis 25 ans à la suite d¹un
accident. ce dernier décide de mettre fin à ses
jours et entame une procédure judiciaire afin de ³mourir
pour vivre². mar adentro aurait pu être un film sombre
et larmoyant. il n¹en est rien, bien au contraire. c¹est
une approche de la mort vue sous l¹angle de la vie, de
l¹amour, du quotidien, du naturel, une approche très
lumineuse, multiple, permettant le questionnement, suscitant un
débat que nous ne manquerons pas d¹évoquer en
présence de médecins, bénévoles, et
membres d¹association. jean-louis ribreau
=====>
mar adentro - > du 10 mars au 22 mars - saint-médard-en-jalles
> ciné jalles > lundi 21 mars > 20 h 30 - débat.
en présence du dr ceccaldi, service de soins palliatifs et
d¹accompagnement du chu de bordeaux, m. crang, délégué
départemental de l¹a.d.m.d. et un bénévole
de l¹association alliance. - sainte-foy-la-grande > cinéma
la brèche > mardi 22 mars > 20 h 45 - débat.
en présence de m. crang, délégué
départemental de l¹a.d.m.d. et un bénévole
de l¹association alliance.
====>
du 23 mars au 5 avril, avec maria pleine de grace, premier film du
réalisateur américain joshua marston, nous suivront
l¹itinéraire d¹une ³mule², entre bogota
et new york. maria, jeune colombienne, accepte de passer de la
drogue afin d¹échapper à sa condition
d¹ouvrière sur-exploitée et sans avenir, pour
finalement intégrer la communauté des immigrés
colombiens. entre chronique sociale de la société
colombienne, description documentée du trafic de drogue, il
y a du ken loach dans ce film au réalisme minutieux.
jean-louis ribreau
=====>
maria pleine de grace - > 23 mars au 5 avril -
saint-andré-de-cubzac > magic ciné > mercredi
23 mars > 21 h - présentation-débat. - libourne >
cinéma les variétés > jeu. 24 mars > 20
h 30 - présentation-débat. - bègles >
cinéma le festival > vendredi 25 mars > 21 h -
présentation-débat. - pour tout contact jean-louis
ribreau - tél : 05.56.46.06.55 - fax : 05.56.15.00.46 -
association des cinémas de proximité de la gironde -
place de la 5e république - 33600 pessac - email :
cine-proximite@wanadoo.fr - from: elise morand
<elmorand@wanadoo.fr>
9) le bistrot d'espaces marx : " les partis politiques et le
mouvement social et associatif "
le
mardi 22 mars à 20h30 au café de l'horloge(barrière
st genès).
animé
par dominique belougne, secrétaire d'espaces marx aquitaine
accueillera
des responsables et des militant(e)s politiques autour du thème
: " les partis politiques et le mouvement social et
associatif " - " nous poursuivrons les échanges
de réflexions engagées depuis la rencontre du 15
décembre 2004 avec un certain nombre de militants
syndicalistes, puis en élargissant la problématique
aux militants associatifs. une invitation a été
adressée à tous les partis et mouvements politiques
de gironde. comment les partis politiques voient-ils leurs
relations avec les organisations du champ social et syndical ?
comment ont-ils évolués dans leurs rapports ?
comment prennent-ils en compte les revendications d'indépendance
à l'égard des institutions et des élus, le
rejet de la subordination et la mise en co-responsabilité,
les résistance et le contre-pouvoir ou la co-élaboration
et le partage des pouvoirs, l'engagement dans le champ politique
ou la traduction dans le champ politique, la délégation
de représentation, les mandats ou l'exercice de
responsabilité et la démocratie participative et
directe, toutes ces questions traversent peu ou prou les
préoccupations des militants politiques, associatifs et
syndicaux, alors discutons-en ! la tendance de certains élus
à inscrire leur pratique dans le champ étroit des
contraintes économiques, réduisant les choix
politique à de simples choix de gestion, n'entraîne-t-il
pas une déconsidération et une crise profonde de la
démocratie représentative ? quelles réponses
donnent les partis politiques aux aspirations à co-élaborer
exprimés de plus en plus par les citoyens ? comment
dépasser la contradiction " indépendance,
neutralité, silence " face à tous les enjeux ?"
10) ag du collectif « la
santé un droit pour tous »
le
22 mars de 20h à 23h salle municipale place de l'europe au
grand parc - cette salle se trouve derrière la poste, à
côté de la cpam - ordre du jour : bilan et
perspective - l'action continue lors de cette ag des
médecins du smg viendront présenter la campagne
qu'ils mènent en aquitaine avec les syndicats médicaux
mg33, isnar et le snjg pour résister à la convention
récemment signée. cette dernière organise un
parcours de santé pour les riches et un parcours
d'obstacles pour "la france d'en bas" c'est-à-dire
nous/vous. il s'agit d'organiser la rétention des
formulaires du choix du médecin traitant jusqu'au 29 juin
2005 pour les remettre de manière militante à
la cpam . lors de l'ag le 22 mars une date de choix
pourrait être arrêtée en fonction
des évènements qui vont se produire.
- from : « andréa bariteau »
<andrea.bariteau@9online.fr>
11) appel de syndicalistes girondins à voter non au projet
de constitution giscard
ils
ont passé la barre des 100 signataires et tiendrons une
conférence de presse pour présenter leur démarche
le mercredi 23 mars à 12h15 salle 14 à la bourse du
travail de bordeaux, 44 cours aristide briand. si vous souhaitez
recevoir le texte de cet appel avec les 106 premiers signataires,
et éventuellement vous y associer – ecrire à à
m. laborde sébastien - 7, avenue georges brassens –
33910 st denis de pile – emel :
sebastienlaborde@wanadoo.fr – tel : 05.57.84.05.23 ou
12) comité de soutien au collectif des précaires 33
de l’éducation nationale : non au personnel
jetable !
nous
vous rappelons que nous nous réunissons mercredi 23 mars à
14h30 devant le rectorat de bordeaux. nous devrions avoir le
renfort des lycéens, des étudiants, des
enseignants et des parents d'élèves. nous
serons reçu en délégation avec les syndicats.
nous comptons sur votre présence. il ne faut rien
lâcher ! tout est encore possible ! nous avons édité
une pétition (ci-aprés) pour obtenir le maximum de
soutiens. nous vous encourageons à la faire signer. nous
programmons un rassemblement-concert le mercredi 6 avril devant le
rectorat. laurent, philippe et jean du collectif 33. -
from: "collectif\.precaires33"
collectif.precaires33@laposte.net
=====>
comité de soutien au collectif des précaires 33 de
l’éducation nationale
non
au personnel jetable ! - aujourd’hui, tous les
établissements sont dans cette situation : les élèves
changent de professeur chaque trimestre. où est la
continuité donc la qualité de l’enseignement ?
- ces profs diplômés de bac +2 à bac +5,
travaillent au maximum 200h par an ce qui équivaut à
500€ par mois pour vivre. ils ne bénéficient ni
de congés payés, ni de congés maladie, ni de
cotisation retraite, et encore moins de la sécurité
de l’emploi. dès leur fin de service, ils sont
renvoyés et peut-être remplacés. pour lutter
contre la précarité, nous revendiquons : - la
titularisation sans condition dans la fonction publique d’état
de tous les précaires (enseignants, surveillants, c.e.s. et
atoss …) conformément à la loi le pors (1984)
et à la loi perben (1996). - la suppression de toute
vacation, le remplacement de toute vacation par la
contractualisation des intéressés, - le droit à
la formation rémunérée et réelle, et
le réemploi de tous les précaires, - le refus de la
décentralisation pour tous les personnels atoss, - le
retour à l’ancien statut des étudiants-surveillants
mi/se (critères sociaux et obligation d’être
étudiant) - pour nous contacter : par mail :
collectif.precaires33@laposte.net - par tél : 06 07 69
09 93 (josé) ou 06 82 43 74 65 (laurent) - collectif
soutenu par les syndicats : cgt éduc, sud éduc,
snes-fsu, cnt, ac gironde
13) collectif pour le non au traité constitutionnel
européen du canton de saint médard en jalles
le
traité constitutionnel européen ? c’est la
politique de chirac, raffarin et
seillière
traduite en vingt langues ! mardi 8 mars, 200 000 lycéens
ont manifesté dans 150 villes : la manœuvre de fillon
de se servir des vacances pour faire passer sa loi n’a pas
désarmé les lycéens. au contraire, ils
étaient deux fois plus nombreux qu’avant les vacances
-- le 10 mars, un million de manifestants – deux fois plus
que le 5 février – se sont retrouvés dans la
rue,
salariés du public et du privé, lycéens et
enseignants pour combattre la politique libérale de chirac,
raffarin et seillière. cette mobilisation sociale inquiète
les partisans du « oui ». ils s’inquiètent
de voir que comme à
guéret,
les manifestants font le lien entre leur combat pour leurs
revendications et le « non »au traité
constitutionnel. ils comptaient sur l’abstention des jeunes
et des milieux populaires : la mobilisation sociale et celle des
lycéens pourrait bien se prolonger par une mobilisation
pour le « non ». car la politique du gouvernement
contre laquelle nous nous mobilisons aujourd’hui, s’appuie
sur les principes libéraux que l’on veut nous faire
approuver dans le traité constitutionnel. le traité
constitutionnel va dans le sens d’une aggravation da la
politique libérale ! – la marchandisation de la santé
ruine les hôpitaux publics : le droit à la santé
pour tous est
bafoué
– la marchandisation toujours plus forte mène à
la privatisation de l’enseignement et de la culture, à
la mise en concurrence des établissements scolaires et des
universités, au développement des écoles
privées et à la remise en cause de la laïcité,
enfin à la disparition du caractère national et
égalitaire des diplômes – l’alignement
des salaires et de la protection sociale par le bas : la directive
bolkestein, dont on ne parle surtout pas dans les médias,
prévoit la possibilité d’employer des salariés
des pays européens socialement les moins avancés en
leur appliquant l’échelle des salaires et la
protection sociale de leur pays d’origine ! disons «
stop » à ce projet destructeur ! pour l’europe
sociale, nous devons dire « non » aux logiques
ultra-libérales qui veulent rendre constitutionnelles, et
donc obligatoires, les
destructions
sociales et industrielles programmées par les
multinationales et leurs serviteurs ! pour l’europe sociale,
nous devons dire « non » aux logiques de délinquance
sociale imposées par les libéraux depuis vingt ans,
dire « non » à un medef arrogant et à
ses équivalents européens qui visent à nous
renvoyer au xixe siècle ! -- pour l’europe sociale,
nous devons dire « non » a une constitution, rédigée
par des libéraux contre le monde du travail, qui
institutionnalise la dictature de l’argent !
le
12 mars 2005 forum débat sur la constitution mercredi 23
mars 2005 à 20 heures 30 salle antonin larroque du centre
pierre mendès france avec la participation de jean-marie
harribey professeur d’économie bordeaux iv, membre
fondateur d’attac -- les cinquante premiers signataires de
l’appel : benaben jean-marie, blanc jean, boldoduck emile,
boldoduck jany, chapelet marcel, conte céline, conte
jean-pierre, conte marie jo, croizet patrick, dagneau philippe,
danflous hélène, danflous jean-louis, decaso noëlle,
dubois eliane, ducourret liliane, fitte martine, fitte william,
gaillardon alain, gaillardon françoise, gaillardon manuel,
gaillardon miguel, geneste liliane, giraldoujacques, grech fabien,
labastie charlotte, labro michel, lacour christian, lamirand
cédric, lamirand jean-michel, leger jean, lhomme lionel,
lhomme xavier, lionel jean-pierre, peron line, piesegle aniès,
policarpe maryline, policarpe michel, prebost bernard, quaranta
robert, reix serge, remacle didier, rouzé philippe, royer
francis, saintier joël, sanchez josé, schonne roger,
scuiller gilbert, theux alain, theux martine, verdeyrout pierre,
vergez damien
=====>
rejoignez le comité du “non” le plus proche de
chez vous ! déjà des comités existent :
arcachon sud bassin, arcachon nord bassin, arcachon val de leyre,
bègles, bordeaux bastide, bordeaux centre, bordeaux nord,
bordeaux universités, cestas, cheminots, créon,
carbon-blanc, coutras – guîtres, gradignan, hauts de
garonne (bouliac, cenon, lormont, floirac), libournais, mérignac,
pessac, sainte eulalie, sainte foy la grande, saint macaire,
talence, villenave d’ornon, haut médoc (blanquefort)
que vous pouvez contacter par l’intermédiaire du -
comité girondin pour le non de gauche au traité
constitutionnel européen c/o michel cahen 7, rue jules
simon 33400 talence - francisdaspe314@hotmail.com - site national
du non de gauche : www.appeldes200.net - collectif pour le non au
traité constitutionnel européen du canton de saint
médard en jalles : collectifsm@voila.fr - contacts : alain
theux : 05.56.05.24.45 - françoise gaillardon :
05.56.05.59.53 et 06.83.86.13.58 - permanences chaque jeudi de 18
à 19 heures centre pierre mendès france saint médard
- from: "jean-louis danflous" <jl.danflous@cario.fr>
14) les rencontres d'auteurs à la librairie " la
machine à lire "
-
mardi 22 mars à 18h30 jean lemieux pour son livre "on
finit toujours par payer" aux éditions la courte
échelle. jean lemieux est médecin et vit à
québec. il a pratiqué aux îles-de-la-madeleine,
où se situe l'action de son roman policier. il vient
d'obtenir le prix littéraire "association
france-québec/philippe-rossillon". "par une nuit
pluvieuse d'octobre, la fille d'un pêcheur de crabes
disparaît derrière un bar de cap-aux-meules. on
retrouve son corps nu dans un endroit désert. dans cet
univers clos et venteux, le sergent andré surprenant
cherche à percer les secrets des insulaires. une intrigue
policière méticuleusement tissée et pleine
d'humour.." la rencontre est organisée par
l'association bordeaux-gironde-québec et sera animée
par marie line piccione.
===>
jeudi 24 mars à 18h30 soirée éditions de
l'attente avec hélène gerster et françoise
valéry. hélène gerster est plasticienne,
revuiste et écrivain. elle vit et travaille à genève
et a publié : "petit fait curieux dont le récit
peut éclairer le dessous des choses" - françoise
valéry est artiste et écrivain. elle intervient dans
l'association promo-femmes saint michel à bordeaux pour
concevoir des objets de transmissions des savoirs et des
savoir-faire de femmes en situation de double culture. françoise
valéry présentera ses ouvrages "elles
cuisinent...", 68 recettes du monde avec des conseils
diététiques pour un équilibre alimentaire de
tous les jours et "elles racontent...", des recettes du
monde pour la santé et la beauté.
====>
vendredi 25 mars à 18h michel suffran présentera son
dernier roman : "le colporteur bossu" publié aux
éditions aubéron. michel suffran est l'auteur de
nombreux romans, pièces de théâtre,
biographies, ouvrages historiques et essais littéraires,
notamment sur mauriac, francis jammes, dino buzzatti et jean de la
ville de mirmont. son œuvre a reçu le grand prix
littéraire de la ville de bordeaux. "qu'attendre d'une
reliure vide acquise "dans un lot" au hasard d'une vente
aux enchères, eût-elle jadis enfermé l'un des
grands textes fondateurs de notre condition humaine? rien d'autre
qu'une amère frustration, rumine, d'emblée,
sébastien lechat, bibliolâtre impénitent,
toujours à l'affût de l'oiseau rare... avant de se
trouver happé, au péril de sa quiétude,
peut-être même de sa vie, à travers un
inextricable labyrinthe de passions et de convoitises assez âpres
pour engendrer une série de meurtres plus ou moins
déguisés." la rencontre sera animée par
patrick berthomeau. - librairie " la machine à lire "
8, place du parlement - 33000 bordeaux - tel : 05.56.48.03.87 -
fax : 05.56.48.16.83 site : http://www.machinalire.com emel :
machine@machinalire.com
06
11 92 14 15
15) forums/programme proposé par le pcf
en gironde : comment y travaille t-on ?
si
celui de la section de bordeaux du pcf est déjà
programmé le 24 mars, d'autres sont en préparation à
mérignac, le haillan... certes la tenue du référendum
le dimanche 29 mai va quelque peu bousculer l'organisation des
forums/programme que le pcf souhaite initier mais nous avons pu
constater que lors des débats sur le traité
constitutionnel, des questions et analyses viennent que nous
prenons à bras le corps. " peut on faire autrement ? "
ce que nous qualifions d'alternative politique - les déceptions
engendrées entre 1997 et 2002, et le " comment faire
autrement ? " impose de porter sur la place publique tous les
débats sur les contenus de la politique à mettre en
place, et les moyens pour y parvenir : sur la nécessité,
pour notre peuple de s'engager au delà du moment électoral,
sur la capacité de notre parti à s'exprimer et à
mener des batailles des idées, y compris dans le cadre ou
il décide d'assurer des responsabilités
gouvernementales. le " 12 pages-programme " (dont les
nouvelles publient chaque semaine les extraits), présentant
les propositions mises en débat par les communistes dans
les forums/programme est disponible. nous proposons de l'utiliser
de manière très ciblée, en expliquant la
démarche, en invitant et notant les adresses de ceux qui
sont intéressés pour les tenir informés
jusqu'au 19 novembre à paris ou nous souhaitons rassembler
5 000 délégués des réunions tenues. a
la section de bordeaux, les militants se sont répartis les
organisations politiques, syndicales et associatives à
contacter. c. mellier et s. le bot ont déjà
rencontré j. respaud, responsable du ps sur bordeaux. m.
dubertrand a eu un contact avec christian broucaret, président
des verts bordeaux. p. bordas poursuivra ce contact, pour
expliquer notre démarche et inviter les verts le 24 mars.
m. dubertrand doit aussi contacter le prg, le dal, l'ami, et doit
proposer à m. lenoble de rencontrer l'asti, v. maurin de
rencontrer la ldh et la fcpe, s. le bot doit rencontrer la lcr, la
lgp, l'unef, la fse, sud étudiants et va proposer à
a. peyrat de contacter les com-munistes des entreprises de
bordeaux pour qu'ils invitent les syndicalistes. j. soulé
de contacter le docteur couadou, pour inviter son syndicat. d.
jounent doit rencontrer le spf, boulevard des potes et va proposer
à m. c. ruiz de contacter les syndicats d'artisans. a.
huguet doit contacter la cscv, j. le floch doit rencontrer attac,
la cnl, la joc - s. le bot travaille sur un courrier qui
formalisera l'invitation à la réunion, qui partira
aux alentours du 11 mars, ce qui nécessite que nous ayons
les adresses de tous les " invités ", le tract "
invitation " sera disponible pour l'assemblée de
section du 14 mars afin que chaque adhérent puisse
contacter et faire venir lui même des citoyens de son
quartier, de son entreprises... sans qui la démarche ne
serait pas viable. - article paru dans l'hebdomadaire "les
nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 10 mars 2005
- no 1585 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
16) le forum social local de gironde 2005 se
prépare : réunions d’ateliers
préparation
du fsl33 2005 (les 12, 13 et 14 mai à bordeaux, et 6 août
au barp, fsl en libournais le 9 avril à saint-denis de
pile, thème central : quelle europe pour quel monde ?, la
démocratie, le logement, les transports, luttes contre la
précarité, politique énergétique,
impérialisme français en afrique, résistances
et alternatives, rôles des partis politiques, syndicats,
associations, consommation et pouvoir, services publics, pour une
consommation responsable : le pouvoir du consomm'acteur, la
laïcité et l'europe, ... - pour contacter le fsl33, et
recevoir les compte rendus des premières a.g. écrire
à fsl33 c/o attac 33 2, place saint pierre boite postale
142 33008 bordeaux cedex ou par mel à fsl33@tiscali.fr et
pour le forum : fsl33@ml.free.fr .pour s'inscrire
fsl33-request@ml.free.fr avec en objet subscribe. concernant les
sites officiels du fsl33, ils retrouvent une animation : le site :
http://fsl33.free.fr pour 2003 et pour l'année 2004 et 2005
le nouveau site www.fsl33.net - adresse électronique :
fsl33@tiscali.fr
--
un atelier de préparation du fsl33 proposé par
artisans du monde autour du thème : " pour une
consommation responsable : le pouvoir du consomm'acteur " se
réunira en mars. si vous êtes intéressés
contactez : " isabelle vauquois "
<isa.vauquois@wanadoo.fr> ou tél : 05.56.44.23.33 -
les compte-rendus des précédentes réunions
sont disponibles sur demande auprès notamment de
<fsl33@tiscali.fr>
--
espaces marx souhaite s’impliquer dans au moins deux
thèmes : - avenir, place et rôle des forums dans
le champ politique, et - quelle europe pour quel monde?, sachant
bien entendu que chacun de ses adhérents est invité
à s'impliquer là où il le juge le plus utile
et intéressant du point de vue des ses préoccupations.
les réunions de travail programmées autour de ces
questions se dérouleront à l’athénée
municipal de bordeaux , - le jeudi 24 mars 2005 de 19h00 à
21h00 à l’athénée municipal de bordeaux
«quelle europe pour quel monde?» - le jeudi 31 mars
2005 de 19h00 à 21h00 à l’athénée
municipal de bordeaux «avenir, place et rôle des
forums dans le champ politique » - le mardi 12 avril 2005 de
18h30 à 20h30 à l’athénée
municipal de bordeaux «quelle europe pour quel monde?»
- le lundi 25 avril 2005 de 18h30 à 20h30 à
l’athénée municipal de bordeaux «avenir,
place et rôle des forums dans le champ politique » -
from : <fsl33@tiscali.fr>
17) acrimed bordeaux : informations
plusieurs
réunions publiques d’ordre divers vont se tenir dans
les semaines à venir autour des médias. sollicité
au nom d’acrimed pour certaines d’entre elles, je n’ai
malheureusement pas pu répondre favorablement ; mais
inutile de dire que notre association voit ces initiatives d’un
œil très favorable. j’ai pensé qu’il
était intéressant de diffuser ces informations à
tous ceux qui, de rencontres en débat, m’ont paru
intéressé par l’observation critique des
médias. n’hésitez pas, d’ailleurs, à
me communiquer toutes les informations que vous récoltez
sur d’éventuelles manifestations autour des médias
(et de leur observation critique). arnaud rindel (antennes
bordelaises d’acrimed…)
-
jeudi 24 mars à 19h30 à blanquefort :
conférence sur la formation des journalistes : le
jeudi 24 mars à 19h30 à la
médiathèque de blanquefort (médiathèque
les colonnes, 4 rue du dr castéra 33290 blanquefort) :
conférence organisée par la médiathèque
de blanquefort avec loïc hervouët sur le thème
« comment forme-t-on les journalistes aujourd'hui? ».
(dans la mesure du possible, je serais présent à
cette réunion.) renseignements au 05 56 57 48 40 -
présentation que m’a fait parvenir la médiathèque :
« bien qu'elle joue aujourd'hui un rôle essentiel
dans le fonctionnement de la société, la profession
de journaliste est souvent méconnue. le stéréotype
du grand reporter qui parcourt le monde continue à envahir
l'imaginaire collectif. en réalité, cette image ne
concerne qu'une toute petite partie de la profession. elle occulte
la diversité des qualifications (secrétaires de
rédaction, photographes) et des supports (presse
quotidienne, journaux spécialisés, radio,
télévision, internet). au-delà de la
diversité des profils, c'est aussi le travail quotidien du
journaliste qui est ignoré. nous baignons dans un monde
d'informations et d'images, mais savons peu de choses des hommes
et des femmes qui nous les proposent. afin de mieux appréhender
leur rôle, il nous a paru intéressant de suivre leurs
parcours de formation. sur quels critères sélectionne-t-on
les étudiants en journalisme? avec quel degré
d'originalité des parcours et de diversité sociale?
quelles aptitudes sont-elles requises? comment nourrit-on dans les
centres de formation les trois piliers du journalisme: la culture
générale, le savoir-faire technique, le comportement
éthique? entre information et communication, entre
éducation et divertissement, entre médias reconnus
et blogs incertains, les défis de la formation des
journalistes et de l'exercice du métier aujourd'hui sont
multiples. »
-
samedi 26 mars a 10h30 à blanquefort : « revue
de presse critique » : le samedi 26 mars de 10h30
à 12h30 à l'abc (face aux « colonnes ») :
« revue de presse critique » avec gilbert
hanna, de la clé des ondes et (sous réserve)
jean-jacques cheval, du groupe de recherches et d'études
sur la radio (maison des sciences de l'homme d'aquitaine). les
amis du monde diplomatique (amd 33) sont partenaires de cette
rencontre organisée dans le cadre de la manifestation "voix
multiples". – le site d’acrimed :
http://www.acrimed.org/ - from: "arnaud rindel –
antenne bordelaise d’acrimed" <a.rindel@wanadoo.fr>
18) projection-soiree - debat à utopia : "avortement,
une liberté fragile"
le
vendredi 25 mars à 20h30 soiree - debat : "avortement,
une liberté fragile" proposée par le collectif
bordelais pour les droits des femmes - projection unique suivie
d'un débat avec des membres du mouvement français
pour le planning familial (mfpf) de bordeaux. tarif unique 3.50
euros - merci de diffuser l'info - l'équipe du mfpf - from:
"maison.des.femmes" <maison.des.femmes@wanadoo.fr>
19) l’espace citoyen mérignacais : quelles
valeurs défendre pour l'europe ? la constitution européenne
répond t-elle à ces critères ?
il
invite les mérignacaises et mérignacais à sa
rencontre mensuelle qui aura pour thème : quelles valeurs
défendre pour l'europe ? la constitution européenne
répond t-elle à ces critères ? venez débattre
de ces questions le : vendredi 25 mars 2005, à m-plus de 18
heures 30 à 21 heures. place du général de
gaulle à mérignac. nous vous rappelons que ces
rencontres mensuelles sont ouvertes à toutes les personnes
qui s'intéressent à la vie de la cité, et à
celles qui veulent participer à une réflexion
commune sur les problèmes de l'actualité. lieu
convivial qui permet de nouer des rapports amicaux, tout en
construisant des initiatives et des actions communes avec des
personnes de sensibilités diverses. le collectif espace
citoyen - from: "espace.citoyen"
<espcitoy.merig@wanadoo.fr>
20) manifestations de soutien aux restaurants du coeur de la
gironde
*20°
campagne des restos du coeur* *12° edition st medardaise*
<>/afin de promouvoir l'ensemble des manifestations au
profit des restos du coeur, nous avons besoin de votre aide.
_merci de faire relayer l'information_ ./ /eliane /
http://lesrestos.webjalles.org <>/association l'estran
05.56.95.82.25/ /estran@free.fr _ _/ _*manifestations de soutien
aux restaurants du coeur de la gironde*_ _samedi 26 mars 2005 _:
spectacle de danses au centre culturel " le carré des
jalles " o <>hip hop et jazz de 16 h à 18 h
entrée de 5 à 18 ans 3,00 € / adultes 5,00 €
o danses country, jazz, music hall, espagnole, africaine, hip hop,
classique, ... o entrée : de 5 à 18 ans 3,00 €
/ adultes 5,00 € _samedi 2 avril 2005 :_ o " l'afrique
en choeur " à 20 h 30 : + <>contes africains
avec salia kouyaté du burkina faso et rémy
boussenguy du gabon, conteurs professionnels lectures
théâtralisées de contes par la cie au fil de
l'acte + extraits de la pièce de couo zotti (bénin)
" ce soleil où j'ai toujours soif " par la cie au
fil de l'acte + musique tchalabi du togo + imitation avec rené
gil + vente de boissons africaines + salle georges brassens +
entrée : 3,00 €
<>_samedi
2 avril 2005 :_ l'association avec l et les guides de france vous
accueillent à " jouons atout cœur o journée
jeux de sociéte divers du plus traditionnel au plus
incongru # <> salle jacques brel entrée : après
midi 3,00 € / soirée 3,00 € _vendredi 8 avril
2005_ : + spectacle de musique, théâtre pour enfants,
humour et chants - théâtre pour enfants avec la cie
autrement dit * <> " la pellicule de la vie " par
les ateliers vocaux de gestes et expression guitares : picking,
.... avec accords et à cordes * magie et imitation avec
rené gil * salle georges brassens 20h30 * entrée :
de 5 à 18 ans 3,00 € / adultes 5,00 € _samedi 9
avril 2005_ : l'estran vous propose o <>concert de rock 3
groupes non encore définis 21 h à l'estran o entrée
: 5,00 € *_autres contributions :_* collecte : assm,
association des elèves de l'école de danse de
laurence raymond (a.e.a.e.l.r.) - dons : les artistes du bord de
jalles, la fnaca, la section saint médardaise du parti
socialiste - logistique : la mairie de saint médard en
jalles - autre : l'upac - from: estran <estran@free.fr>
21) repas-débats pour le non de gauche au traité
constitutionnel
=====>
section de coutras-guîtres du pcf : samedi 26 mars à
12 h 30 st-christophe de double menu : apéritif, potage,
assiette landaise, lamproie à la bordelaise, trou de
l’huma, tournedos aux cèpes, salade, fromage,
tartelettes aux fruits. vin à volonté. prix : 20
euros, gratuit pour les enfants jusqu’à 12 ans.
réserver juqu’au 22/03 à 05 57 69 89 49 ou 05
57 49 52 04
=====>
l’adecr (association des élus communistes et
républicains) le samedi 9 avril à bordeaux 19h salle
quintin loucheur au prix de 15 euros. inscription claude mellier
ou cathy rizaldos au 05 56 91 45 06
=====>
comités du non de monségur et la réole
dimanche 10 avril à 11h30 st-ferme-la réole -
article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux
et du sud-ouest " le jeudi 17 mars 2005 - no 1586 -
abonnement 19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
22) athénée libertaire : programme mars & avril
2005
local
militant autogéré anarchiste - athénée
libertaire 7 rue du muguet, 33000 bordeaux - 05 56 81 01 91 -
librairiedumuguet@wanadoo.fr -- mars 2005 : samedi 26, à
19hrs : vernissage expo photo sur la bulgarie. (organisation : la
libraire du muguet) - dimanche 27, à 18hrs, entrée
gratuite : projection. (organisation : projections gratuites) --
avril 2005 : samedi 2, à 19hrs : apéro-concert avec
coche bomba. (organisation : le navet des vertus) - samedi 9 avril
à 15h : débat sur les anarchistes et le vote -
samedi 16, à 19h : apéro-concert de soutien à
loulou prod. (atelier de sérigraphie), avec chocolat billy,
face up to it & les gueux. (organisation : loulou prod.) -
samedi 23, à 16hrs : débat autour du livre "et
pourtant ils existent", avec une expo sur "100 ans de
presse libertaire". (organisation : la librairie du muguet)
-- permanences de la librairie du muguet tous les mercredis et
samedis, de 16 à 20h - l'adhésion annuelle de
soutien à l'athénée libertaire est de 1 €.
les collectifs / groupes affinitaires / associations membres :
projections gratuites, tous les quinze jours, des films et des
documentaires qui sont méconnus ou peu diffusés,
projetés sur grand écran pour partager des idées
et des rencontres. contact : projections@hotmail.fr - mankind,
organisation de concerts punk et hardcore dans une optique do it
yourself et non-profit. contact : www.mankind.propagande.org - la
librairie du muguet, ouverte au sein de l'athénée
libertaire, est associative et militante. l'objectif est de
diffuser des productions émanant du milieu alternatif et
radical mais aussi d'organiser des débats, des expos et des
concerts afin de promouvoir les idées anti-autoritaires.
nous diffusons des écrits politiques (essais ou histoire du
mouvement révolutionnaire) mais aussi des romans , de la
littérature prolétarienne, des bd, des disques, des
tee-shirts, des journaux et revues, de la poésie... contact
: librairiedumuguet@wanadoo.fr et aussi : les potagers natures, la
cle, loulou prod, collectif pour l'affichage libre, etc. - from:
"caamlg" caamlg@free.fr
23) rejoignez le comité du « non »
le plus proche de chez vous !
arcachon
sud-bassin : benoît tourne (06 03 16 51 55 ou 05 56 66
19 09, ; <benoitourne@yahoo.fr>) ; jean-pierre
dousse (<jpdousse@aol.com>) ; guy etchessahar (06 03 35
59 50, <etchessahar@wanadoo.fr>)
arcachon
nord-bassin : christian darriet
(<christian.darriet@free.fr>) ; jean-louis apecarena
(06 63 62 28 92, <apecarena@aol.com> ; marie-jo verdeau
(<verdeau.mariejo@wanadoo.fr>)
arcachon
val de leyre : bernard chapuzet (05 56 88 11 11,
<chapu@wanadoo.fr>)
bègles :
martine alcorta (<martine.alcorta@wanadoo.fr) ; mamadou
niang (<niangsamba@aol.com>
bordeaux
bastide : marie-claude thiollet (05 56 32 57 70,
<mcrossignol@free.fr>)
bordeaux
centre : rendez-vous hebdomadaire au café le p’tit
rouge (en général le jeudi à 19 heures) ;
julie fradelizi tél : 05 56 91 97 85
<julie.fradelizi@laposte.net>
bordeaux
nord (bacalan, grand parc, les quais) : marc lasaygues
(<marc.lasaygues@wanadoo.fr>) ; jean paul chaumeil
(<jp.chaumeil@libertysurf.fr) ; vincent maurin ((06 20 33
95 81 ; <maurin.bacalan@wanadoo.fr>) ; albert
garcia (06 13 31 83 82)
bordeaux
universités : julien sergère (06 31 18 60 70,
<sudetudiantbordeaux@yahoo.fr>)
cestas :
en formation, contactez francis daspe
(<francisdaspe314@hotmail.com>).
cheminots :
j. mainguéné (06 87 14 79 71) ; f. labrosse (05
56 92 65 82)
créon :
valérie leconte (valerie.leconte@free.fr) ; rolland
pailley (<rollandpailley@aol.com>) ; christian perrier
(05 56 23 38 67) ; david viriot ((05 57 34 40 39) ; jean
paul petit (<jpdpetit@wanadoo.fr>)
carbon
blanc : contact : coll.cb.non@wanadoo.fr
coutras/guitres :
sebastien laborde (06 11 92 14 15, <sebastienlaborde@wanadoo.fr>)
comité
gradinon ! 7a, rue martinon 33170 gradignan – email :
« collectif.gradinon@voila.fr - tel :
05-57-96-62-20
hauts
de garonne (bouliac, cenon, lormont, floirac) : jacques
martinet (05 56 31 68 53 et 06 70 08 07 13,
<jacques.martinet5@wanadoo.fr>) ; pascal bourdon (05 56
20 99 47 et 06 64 22 65 24, <bourdon.p2@wanadoo.fr>)
libournais :
forum libournais pour le non à la constitution et pour une
autre europe (05 5751 54 71) ; bruno fontan (06 86 85 23 73)
mérignac :
collectif pour la victoire du « non » de
gauche pour changer l’europe, serge gros (05 56 47 34 29, 06
67 25 41 62)
pessac :
odette eyssautier <odette.eyssautier@wanadoo.fr> ;
jacques martineau( 05 56 36 62 29, <ac.tonne@free.fr>)
ste-eulalie :
en formation, voir hauts de garonne
ste-foy-la-grande :
comité local du pays foyen pour un non de gauche europeen
et anti-liberal au projet de traite constitutionnel :
françois mas (europesociale_paysfoyen@hotmail.fr>
st-macaire :
jean marie billa <caup4@wanadoo.fr> ; francis daspe
<(francisdaspe314@hotmail.com>) ; michel hilaire
(<michelu@wanadoo.fr>)
saint
médard en jalles : adresse mail « collectifsm@voila.fr
contacts alain theu 05-56-05-24-45 françoise gaillardon
05-56-05-59-53 06-83-86-13-58 permanences tous les jeudis de 18 h
à 19 h pierre mendès france à saint médard
en jalles
talence :
josiane meynard (05 56 37 04 46, <josianemeynard@aol.com>) ;
villenave
d’ornon : comité citoyen villenavais pour
l’europe sociale, solidaire et fraternelle, pour le non à
la constitution européenne : alain bousquet (05 56 87
48 18, <aile-insertion@wanadoo.fr>) ; jean-claude
laulan (<jean-claude.laulan@wanadoo.fr> ; gilles
mangard (<gilles.mangard@wanadoo.fr>).
vous
pouvez aussi prendre contact avec le comité girondin pour
le non de gauche au traité constitutionnel européen
par la poste : c/o michel cahen, 7 rue jules simon,
33400–talence courriel : francisdaspe314@hotmail.com -
site national du non de gauche www.appeldes200.net
-
from: niangsamba@aol.com
24) " positive attitude " : la chronique d'hervé
le corre
raffarin
prend les gens pour des cons. on le savait déjà,
mais on peut considérer sans exagération qu'il a
passé les bornes, l'autre jour, en invoquant une gueularde
décérébrée, starlette adulée
par les gamines de cm2, pour que, comme dans sa chanson, nous
adoptions la positive attitude. le premier ministre continue de
nous dispenser ce mépris bonhomme nourri par la bêtise
marchande qu'on mouline à l'attention de la france d'en bas
: après johnny, chanteur officiel, voici lorie, icône
(restons poli) optimiste certifiée par matignon,
sponsorisée par tf1, canal historique de la ligne d'état.
bien sûr, on peut casser sa télé, insulter les
chiens de garde qui s'y montrent, cracher sur l'écran,
lancer une pétition pour le rétablissement du comité
de salut public et rêver qu'on tient ce baudet du poitou
face à un procureur qui rit jamais et requiert toujours le
max, tiens, prends ça, c'est du ferme, et tiens-toi droit,
et cesse de te courber ainsi devant les oligarques du medef. il y
a des gens qu'on a envie de voir tomber et se faire mal. (rien à
voir avec ce pauvre fidel, ne tirons pas sur l'ambulance : il doit
croire que c'est che guevara, toujours joueur, qui lui a fait un
croc-en-jambe.) comment réagir sans s'user le cœur
par trop d'adrénaline ? en le prenant au mot. positive
attitude adoptée par les grévistes et manifestants
de la semaine dernière : on sent monter une sourde colère,
avec l'idée qu'il ne faudra pas s'en tenir là et
multiplier les coups de boutoir contre le gouvernement, on sent
poindre une lucidité assez violente sur les fondements de
la politique libérale actuelle et ses " réformes
" scélérates, on sent que quelque chose va
péter dans ce pays surtout quand, par exemple, dans un
communiqué où ils déplorent les projets
dévastateurs du pouvoir et le mise au régime sec des
facs, les présidents d'université, au sein de leur
conférence réunie en assemblée, annoncent un
conflit majeur dans les mois qui viennent, bref, on sent que ça
chauffe dur dans les gamelles, et j'en connais qui vont se manger
des couvercles dans pas longtemps. positive attitude l'autre
samedi lors de la réunion du comité girondin pour le
non au traité constitutionnel : des militants, mais pas
seulement, et nombreux, d'attac, du pc, de la lcr, du ps (ceux qui
sont encore de gauche là-dedans), des " républicains
de gauche ou sociaux ", enfin ce genre-là, j'en oublie
sans doute, et qui ont bossé ensemble, se sont écoutés,
ont tâché d'oublier un instant les querelles et les
logiques d'appareils pour rassembler leurs forces et ouvrir la
perspective politique formidable que le non victorieux lors du
referendum autorisera. car en ligne de mire, outre l'encouragement
aux mobilisations sociales, peut-être (j'en vois déjà
qui rigolent, ah le con, le naïf, il n'a rien compris !), on
peut imaginer quelque chose comme une initiative sans précédent
pour 2007 : une gauche antilibérale crédible et unie
autour d'un programme faisable pour battre sarkozy et en imposer,
si besoin est, dans les nécessaires alliances à
passer. pour sortir du face à face mortifère avec le
ps qui fait que l'orateur du pcf s'en prend à l'europe de
schröder et blair sans nommer hollande ou strauss-kahn : ah
ah, quelle finesse politique ! mais il faudra comprendre,
camarade, sans quoi on est repartis pour une autre branlée,
l'ultime, en tout cas, ce qui ne console guère, et les
larmes et les mea culpa tardifs et les psychodrames dépressifs.
pour se trouver avec nos camarades de luttes et d'idées,
enfin. pour donner de l'air, de l'espoir. pour la gauche de
gauche, aucune alternative à ça : crever
politiquement chacun dans son coin, ou apprendre à vivre
ensemble. seule positive attitude capable de secouer la bête
lourdeur de raffarin. - article paru dans l'hebdomadaire "les
nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 27 janvier
2005 - no 1579 - abonnement 19,90 euros pour l'année -
contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 -
adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
25) cesaré battisti : arrêt du conseil d'état
chers
amis, l'avantage avec l'affaire battisti, c'est qu'il n'y a pas de
suspens. donc, comme prévu, les membres du conseil d'état
n'ont absolument pas tenu compte des dernières conclusions
concernant le dossier. malgré l'évidence des faux
documents (confirmés par expert), ils ont considéré
que cesare avait pu se défendre et avait été
informé de son procès (les points sur lesquels
repose la décision de la justice française après
le décret loi italien de février) et donc que
pronto, la procédure d'extradition était confirmée.
reste donc à placer un peu d'espoir dans la cedh et à
espérer que cesare est devenu transparent ou évolue
en ce moment dans la quatrième dimension. c'est un exemple
concret de ce que peut être l'europe. en l'occurence, la
justice française s'est abaissée au niveau de la
justice italienne. bel exercice d'harmonisation des procédures.
bravissimo! to be continue... gilles mangard - from:
"soutien.battisti" <soutien.battisti.gironde@wanadoo.fr>
=====>
decision conseil d'etat: le conseil d'etat rendra sa décision
vendredi 18 mars à 14h. article : « le conseil d'etat
est appelé à confirmer le décret
d'extradition de cesare battisti le monde | 12.03.05 | 12h52
=====>
l'ex-activiste italien est en fuite depuis le 21 août.
déçue
? "comme toujours", soupire fred vargas. principal
soutien public de cesare battisti, l'archéologue-auteure de
polars ne se faisait plus guère d'illusion, vendredi 11
mars, sur la possibilité de voir la justice française
reconsidérer le cas de l'ex-activiste italien, en fuite
depuis le 21 août 2004. la romancière venait
d'entendre la commissaire du gouvernement, emmanuelle
prada-bordenave, conclure son exposé en appelant le conseil
d'etat à confirmer le décret d'extradition de m.
battisti, qu'avait signé jean-pierre raffarin le 23
octobre, après la décision de la cour de cassation
du 13 octobre rendant définitif l'avis favorable de la
justice française à son extradition. la plus haute
juridiction administrative, qui se prononcera dans les prochains
jours, suit généralement l'avis du commissaire du
gouvernement - chargé de donner un avis juridique et non de
représenter le gouvernement.
=====>
cap sur la cour européenne
sans
attendre cette décision, les défenseurs de cesare
battisti mettent le cap sur la cour européenne des droits
de l'homme, devant laquelle un ultime recours pourrait encore être
déposé. "le débat est clos en france. le
pays des droits de l'homme souhaite renvoyer monsieur battisti
dans une prison italienne pour la vie, sans lui donner le droit de
se défendre", commente amèrement me eric
turcon, un des nouveaux avocats de l'ancien militant des
prolétaires armés pour le communisme (pac).
cherchant à faire bonne figure, me turcon assure n'avoir
été nullement "surpris" par les
conclusions de mme prada-bordenave. l'avocat minimise désormais
l'enjeu d'une décision française sur le sort d'un
homme dont on ne sait s'il se trouve encore en france. "une
décision de la cour européenne des droits de l'homme
sera plus importante, car elle produira également des
effets en italie", précise me turcon. chargé de
défendre cesare battisti devant le conseil d'etat, me
arnaud lyon-caen s'est attaqué à la procédure
de la contumace italienne qui, sauf exceptions, ne permet pas à
une personne condamnée d'être rejugée. afin de
s'appuyer sur la jurisprudence de la cour européenne des
droits de l'homme, me lyon-caen a cherché à
démontrer que cesare battisti, condamné à
perpétuité en 1993 alors qu'il était en
fuite, n'avait pas "renoncé de manière non
équivoque à son droit de comparaître". la
défense de battisti avait produit une expertise
graphologique tendant à montrer que les courriers par
lesquels il avait désigné un avocat pour le
représenter - signe de sa renonciation à se défendre
- auraient été des mandats en blanc adressés
par un autre le moment venu. soulignant que cette expertise "ne
présente aucun caractère probant", mme
prada-bordenave a rejeté les autres arguments présentés
par les défenseurs de m. battisti. la commissaire du
gouvernement a notamment souligné que l'engagement pris en
1985 par françois mitterrand de ne pas extrader les anciens
militants italiens - à l'exclusion des auteurs de crimes de
sang - était "des déclarations d'intention qui
ne peuvent, par elles-mêmes, produire aucun effet juridique
direct". jean-baptiste de montvalon (article paru dans
l'édition du 13.03.05) »
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_article/0,1-0@2-3224,36-401385,0.html
--
rencontre : l'ordre des avocats du barreau de la seine-saint-denis
organise une rencontre avec monsieur jean-jacques de felice,
avocat au barreau de paris, sur le thème : "pour un
devoir de désobéissance ?" jeudi 24 mars 2005 à
20h maison de l'avocat et du droit - 11/13, rue de l'indépendance
– 93000 bobigny - ces conférences sont ouvertes à
tous : l'entrée est entièrement libre et gratuite.
(inscriptions au 01.48.96.21.01) - une information complète
est disponible sur notre site internet, à l'adresse
suivante :
http://www.avocats-bobigny.com/actualite.htm?prmc_num=715&prmc_codedanstable=info
restant
à votre disposition, cordialement, benoît jouteux
ordre des avocats du barreau de la seine-saint-denis tél :
01.48.96.21.01 - fax : 01.48.30.02.48 e-mail :
communication@avocats-bobigny.com -- cambuse :
http://www.infosnice.com/article435.html - quelques images de la
cambuse 2005 où cesare brillait....par son absence
salutaire ;-) baieta de nissa lou gobi -- liste
d'information publique sur le soutien a cesare battisti - envoyer
un message sur la liste : cesarelibre-infos@samizdat.net -
abonnement/desabonnement :
http://listes.samizdat.net/wws/info/cesarelibre-infos -
informations : http://www.vialibre5.com/ -
http://infos.samizdat.net/blog - from: "vialibre5"
<webmaster_vialibre@club-internet.fr>
26) collectif carbonblannais pour un non de gauche au traité
constitutionnel européen
mars
2005 infos n° 2 - appel de carbonblannaises et carbonblannais
le
29 mai prochain, ils vous invitent à vous joindre à
leur appel
pour
un non de gauche. les signataires : marie-florence anglade,
philippe anglade, annick becerro, michel becerro, alain chabot,
geneviève dumas, claude dumas, germain dumont, max dupuis,
anne-marie fauvel, jean-luc flipo, marithou flipo, henri garcia,
maurice gerbaud, paul gerbaud, daniel gondat, michèle
gondat, georges lansalot , michel lapoujade, mireille lecocq, paul
lecocq, alain monier, jean-jacques moze, andré nyzam,
daniel samson, bernard seurin, hélène surre,
marcelle tassard, annie touchard, bernard trémolet.
====>
retraités, maltraités, négligés
(michel becerro)
on
aurait pu attendre mieux du principal initiateur du projet, valéry
giscard d’estaing, retraité lui-même, en
activité, cumulant, au-delà de sa fortune
personnelle, ses indemnités européennes avec ses
retraites d’inspecteur des finances, de parlementaire, de
ministre et de président de la république et. mais,
futur châtelain après son acquisition récente
du château d’estaing, dans la commune de l’aveyron
du même nom, la solidarité n’est pas son fort.
cela n’est ni un oubli, ni un hasard mais un choix et la
traduction d’un objectif politique car pour le système
ultra libéral, nom moderne du capitalisme, les retraités
représentent un coût social élevé et
tout ce qui a un coût social élevé réduit
les profits et ne permet pas l’existence d’une «
concurrence libre et non faussée » c’est le
lien qu’il faut faire entre le contenu ultralibéral
du projet de traité européen et les attaques menées
en france contre les régimes
de
retraites, de sécurité sociale et le système
de santé. ces attaques constituent une anticipation et un
avant goût douloureux de la volonté capitaliste
française et européenne de poursuivre et d’aggraver
la réduction des coûts sociaux en cassant les acquis
et en les alignant par le bas. touchés de plein fouet sur
leurs retraites, par la réforme fillon , premières
victimes de la réforme douste blazy de sécurité
sociale et de santé, les retraités ont de multiples
raisons de voter non au référendum de chirac sur le
projet giscard.
=====>
le projet de constitution européenne répète
68 fois sa règle ultra libérale d’économie
de marché ou « la concurrence est libre et non
faussée» - par contre, il faut se rendre à
l’évidence qu’à aucun endroit de ce
volumineux texte de 426 pages ne figure une seule fois le terme de
« retraité(e)s », groupe d’hommes et de
femmes représentant pourtant le tiers de la population, pas
plus d’ailleurs que n’y figure la notion de droit à
une retraite après une vie de travail
======>
la directive bolkestein(1) : danger social (alain monier)
le
principe : au titre de la libre circulation des services, une
entreprise prestataire d’un etat membre pourra intervenir
dans un autre etat membre sans être soumise aux obligations,
règles et lois sociales de cet etat, mais seulement à
celles du pays d’origine. en clair, une entreprise étrangère
intervenant en france sera soumise au droit social et fiscal de
son pays !! c’est le « principe du pays d’origine».
par exemple, une fois son siège transféré,
supposons à malte, une entreprise française de
services ne serait soumise qu’aux législations
maltaises pour ses activités en france. par exemple, une
entreprise polonaise de nettoyage pourrait exercer son activité
en france sur la base de la législation polonaise sans
autorisation préalable, ni contrôle sur le plan du
droit du travail. voilà la plus belle incitation aux
délocalisations nationales vers des contrées aux
exigences sociales et fiscales plus faibles. voilà comme il
est possible d’organiser la plus féroce des
concurrences entre les salariés européens. voilà
une véritable machine de guerre assurant la plus totale
dérégulation des systèmes sociaux des etats
membres, et donc le risque majeur de dumping social au niveau
européen. sachons qu’il en ira de même dans les
secteurs essentiels de la santé, des services publics, de
l’éducation. le gouvernement veut aller vite et
passer en force en nous privant du débat citoyen, en
passant sous silence l’inacceptable. il n’y a pas de
procédé plus antidémocratique. voici le futur
vrai visage de l’europe sociale si le bon sens citoyen ne
s’y oppose pas en votant non, si nous voulons qu’une
autre europe sociale voit enfin le jour. il y a urgence à
réagir dans une mobilisation forte pour empêcher une
telle dérive, une telle régression organisée,
un tel recul historique jamais vu depuis 1936. (1) commissaire
européen néerlandais libéral initiateur de la
directive
=====>
voter non ce n’est pas le chaos : c’est déjà
construire l’europe
que
j’aimerais ! (maritou flipo)
la
colère gronde, les médias soulignent que les
salariés du privé ont massivement fait grève
le 10 mars. face à ce gouvernement de droite qui dit oui au
projet exactement comme le patronat et qui se sert de sa majorité
absolue contre les travailleurs, l’ensemble des salariés
forge un rapport de force. si la gauche devait gagner en 2007, ce
serait pour quoi faire ? pour appliquer le libéralisme de
bruxelles ? voter non à ce traité-là c’est
ouvrir l’obligation d’une nouvelle donne ! voter non,
c’est une manière très réaliste de
contribuer à ce qui permettra de construire un nouveau
traité, celui qui fera une europe réellement «
sociale » ! car ce ne sera plus « la concurrence libre
et non faussée » qui dictera sa loi de rentabilité
financière absolue : alors des règles communes
pourront empêcher la casse sociale, et financer la
solidarité, garantir le développement durable et la
paix entre
les
peuples. le « chaos » c’est au contraire la
logique de jungle que porte l’ultra libéralisme de ce
« traité ». osons aller « de la rue »
aux urnes pour transformer l’avenir en votant non !
construisons l’espoir pour mener une véritable
politique de gauche en france, comme en europe. j’espère
pour l’europe en votant non au traité le 29 mai, pour
créer les conditions de l’europe que j’aimerai.
avec des projets de progrès pour tous, avec des
coopérations plutôt que la concurrence, comme entre
la france, l’angleterre, l’allemagne et l’espagne,
pour airbus, avec des progrès dans les droits pour les
salariés plutôt qu’au rabais, avec des services
publics et la protection sociale plutôt que le désengagement
de l’etat et du grand patronat ! avec des sources nouvelles
de financement public, plutôt que la dictature de la banque
centrale européenne, indépendante, et la crispation
sur les déficits publics, il y aurait de belles choses à
mettre dans un traité ! voter non le 29 mai, c’est
d’abord laisser l’avenir ouvert !
=====>
2006- 2009 espérons ! un seul pays ne ratifie pas le
projet. les textes actuels restent en vigueur. les instances
européennes gèreraient la situation nouvelle ouverte
par la démocratie! de toutes façons, il faudra
attendre juin 2006 pour connaître les résultats de
ratifications des 25 pays. il faut l’unanimité .
est-ce pour cela que les tenants du « oui » sont si
inquiets ?
-
from: "michel becerro" <mbecerro@modulonet.fr>
27) souscription : 40 ème anniversaire de la création
du théâtre de la source - 10 ans d’implantation
à bègles
la
semaine du 5 au 9 avril 2005 : 40 heures pour 40 ans -
une utopie nécessaire
=====>
mardi 5 avril
hommage
à henri lagrave ………………………………………………………………………………
21 h.
par
philippe rouyer et louis montillet.
lecture
d’extraits par le tls : dialogues d’exilés de
bertold brecht
hommage
à sergio guagliardi
lecture
par le tls : le cachalot simiesque, portrait de farce, drame en un
acte, un acteur et quelques répliques dites de sergio
guagliardi. pour cette soirée unique, ce bref soliloque
sera traité en forme d’auto-portrait que nous a
laissé sergio, l’ami, le compagnon de tant
d’aventures...
tarif :
5 €.
=====>
mercredi 6 avril.
débat
: théâtre et enseignement
………………………………………………………………………………...14
h.
en
présence de jean marie planes (délégué
académique à l’action culturelle), didier
castéran (conseiller théâtre à la daac
), alexandre peraud (conseiller lecture et patrimoine à la
daac ), roland giraud (conseiller pédagogique), jean-yves
turelier (inspecteur education nationale), jean-marie broucaret (
théâtre des chimères, anrat) tarif : 5 €.
débat
: théâtre populaire et jeune
public………………………………………………………………………21
h.
en
présence d’ alexandra martin - théâtre
alizée - , catherine simon - les colonnes -, jean noël
obert – cemea, sophie castégnot - centre simone
signoret - ( sous réserve) tarif : 5 €
=====>
jeudi 7 avril.
création
du théâtre de la source « et si c’etait
un insecte…? » ………………………14
h 30 et 21 h. libellule, mouche, moustique, abeille…titillent
nos phobies et bousculent nos préjugés. quelles
drôles de bêtes ! elles ne sont que le reflet
miniature de notre monde humain.
avec
isabelle renaud, danielle pierre-calary, chantal ravalec
environnement
musical : jean lagrave
lumières
: damien hennebeau
mise
en scène collective tarif 10 €
=====>
vendredi 8 avril.
« et
si c’etait un insecte…? »……………………………………………………………………….
14 h 30
tarif
10 €
lecture
mise en espace de la pièce « les heritieres »
……………………………………………………21
h.
de
joy chaitin par le théâtre de la balancelle, dirigé
par monique surel-tupin, dans le cadre du colloque organisé
par l’ercif ( equipe de recherche créativité
et imaginaire des femmes) et l’université michel de
montaigne bordeaux iii, sur le thème : le féminin en
héritage.
avec
: julie flamet, claire stenton, hervé fourtina, erica
roger-cerz, laëtitia spychala, claire boitard, pétronille
danchin, arielle lagière, emanuelle duma. tarif : 10 €
=====>
samedi 9 avril. 1995 - 2005 10 ans d’implantation à
bègles.
« et
si c’etait un insecte…? »……………………………………………………………………….
16 h 30
tarif
10 €
rencontre-débat
avec les partenaires associatifs du tls………………………………………………………...18
h.
secours
populaire, espace marx, association des russisants de france,
france-amérique latine, centre social et culturel de
bordeaux sud, les associations béglaises : la prévention
spécialisée, les maisons de quartier… etc.…
entrée libre
voyage
gastronomique, théâtral et
musical…………………………………………………………………..19
h 30
un
service de restauration sera proposé aux spectateurs .
grand couscous, pâtisseries orientales et vin rouge…
20 € des comédiens et des musiciens animeront cette
soirée conviviale et festive. entrée libre
=====>
chers amis, pour fêter ensemble le quarantième
anniversaire de la création du théâtre de la
source et les dix ans d’implantation à bègles,
nous vous proposons un passeport de soutien qui vous ouvrira les
portes de notre théâtre pendant toute la semaine du 5
au 9 avril 2005.40 heures pour 40 ans = 40 euros voilà
vraiment une utopie nécessaire ! cette lettre est un
appel à votre soutien, à votre solidarité
envers le spectacle vivant, la création artistique.
ce
passeport vous sera remis à la caisse du tls lors de votre
venue. nous serons heureux de votre présence durant cette
manifestation. nous vous prions de recevoir, chers amis,
l’assurance de nos chaleureuses salutations. l’équipe
du théâtre de la source
=====>
je souscris au nom du théâtre de la source, une
participation de 40 € en contrepartie d’un passeport me
donnant droit à l’entrée de toutes les
manifestations de la semaine du 5 au 9 avril 2005, y compris le
repas festif du samedi 9 avril. date : signature :
merci
de nous renvoyer le coupon-réponse avec votre souscription
dans les plus brefs délais. théâtre de la
source - 2, rue du prêche 33130 bègles - tel :
05 56 49 48 69 - fax : 05 56 85 33 07 - email :
theatre.de.la.source@free.fr - siret 38165318700025 - from:
"theatre de la source" <theatredelasource@free.fr>
28) les 33 raisons de voter oui au traité constitutionnel
européen!
vous
voulez :
?
que les capitaux et les marchandises aient autant sinon plus de
liberté que les humains ? (art. i-2) alors votez oui !
?
que la liberté du travail soit une valeur de l'europe mais
pas le droit au travail, ni le droit du travail ? (art. ii-75)
alors votez oui !
?
que la création d'un marché libre soit un objectif
de l'europe mais pas le plein emploi sauf s'il ne " fausse "
pas la concurrence ? alors votez oui !
?
que la première chose à sauver en cas de crise
sociale ou de guerre, ce soit " le fonctionnement du marché
" ? (art.iii-131) alors votez oui !
?
que la banque centrale européenne, hors de tout contrôle,
fasse crédit aux spéculateurs mais pas aux etats qui
voudraient relancer l'emploi ? (art. iii-181) alors votez oui !
?
que l'euro serve à protéger les avoirs financiers ?
(art.i-53 et i-54) alors votez oui !
?
qu'un pays en récession soit pénalisé une
deuxième fois par une sanction financière imposée
par ceux qui sont plus forts ? (art.iiii-184) alors votez oui !
?
que le moins disant fiscal se généralise dans toute
l'europe, car il faut baisser les allocations chômage et les
impôts des riches ? (art.iii-171) alors votez oui !
?
que le président de la république se fasse le
champion de la taxation de la spéculation pour aider les
pauvres quand il va à new york et à davos, mais
qu'il l'oublie quand il revient en europe ? alors votez oui !
?
que le président de la république soit écologiste
dans les grands sommets de l'onu et productiviste quand il visite
les campagnes ou inaugure les autoroutes pour les camions ? alors
votez oui !
?
que les droits sociaux soient abandonnés à la "
nécessité de maintenir la compétitivité
" ? (art. iii-209) alors votez oui !
?
que la " liberté de chercher un emploi " soit
reconnue même si l'emploi n'existe pas ou est supprimé
? (art. ii-75-2) alors votez oui !
?
que le droit de grève soit reconnu pour les.... "
employeurs " ? (art. ii -88) alors votez oui !
?
que la durée maximale du travail passe de 48 par semaine à
65h ? (directive temps de travail) alors votez oui !
?
que toute harmonisation des rémunérations, du droit
d'association, du droit de grève, soit exclue ? (art .
iii-210) alors votez oui !
?
qu'une entreprise de services ne soit soumise qu'à la
législation de son pays d'origine en matière de
droit du travail, de normes environnementales ou de protection des
consommateurs ? (directive bolkestein) alors votez oui !
?
que la constitution ne comporte pas une seule fois les mots
"services publics " ? alors votez oui !
?
que tous les services soient concernés par la mise en
concurrence et la libéralisation ? (art. iii-145) alors
votez oui !
?
que l'éducation, la santé et les services liés
à l'environnement soient les prochaines cibles de la
privatisation ? (accords agcs) alors votez oui !
?
que les transports, les télécommunications et
l'énergie soient libéralisés ? (art. iii 246
et iii-256) alors votez oui !
?
que la moitié des bureaux de poste soient fermés ?
(art. iii-148) alors votez oui !
?
que toute aide aux services qui subsisteraient encore soit
interdite ? (art. iii-167) alors votez oui !
?
que la constitution soit une photocopie de l'agcs qui prévoit
de tout libéraliser " notamment l'éducation, la
santé et les services liés à l'environnement
" (dixit la banque mondiale) ? (art. iii-145 à iii-147
et iii-166 et iii-167) alors votez oui !
?
qu'une constitution détermine les politiques à
suivre ? (titre iii en entier) alors votez oui !
?
que ces politiques soient exclusivement et définitivement
libérales ? (art. iii-177) alors votez oui !
?
qu'en guise de démocratie participative, les citoyens ne
puissent qu' " inviter " la commission européenne
à faire des propositions pour " faire appliquer la
constitution " ? (art. i-47,4) alors votez oui !
?
que toute révision de la constitution soit soumise à
la règle de l'unanimité ? (art.iv-443) alors votez
oui !
?
que le principe de la laïcité soit absent de la
constitution ? (art.i-51) alors votez oui !
?
que la séparation des églises et des etats soit
remplacée par la possibilité d'exprimer ses
convictions religieuses publiquement ? (art.- ii-10) alors votez
oui !
?
que la défense de l'europe et ses interventions extérieures
soient inféodées à l'otan ? (art.i-41) alors
votez oui !
?
que l'égalité entre les femmes et les hommes soit
une valeur commune aux etats membres renvoyant à une loi
future devant être adoptée à l'unanimité
entre des etats dont certains rendent illégal l'avortement
? (art.iii-124) alors votez oui !
?
que le droit de se marier et de créer une famille soit
reconnu mais pas celui de divorcer ? (art.ii-69) alors votez oui !
?
que le droit de vote et de circulation soit limités aux
seuls citoyens de l'union et que cette citoyenneté exclut
de fait les résidents des etats tiers ? (art. i-10, ii-72
et ii-99 et ii-100) alors votez oui !
vous
avez aimé la réforme des retraites. vous avez donc
du adorer celle de l'assurance-maladie. vous devriez vous pâmer
devant la constitution libérale ! si vous n'êtes pas
convaincu et qu'en revanche, vous sentez la cohérence du
rouleau compresseur qui s'est mis en branle depuis des décennies,
nous ne serons pas de trop pour lui barrer la route ! rejoignez le
collectif du pays de rennes pour le non au projet de traité
constitutionnel et pour débattre ensemble d'une autre
europe - collectif du pays de rennes pour une autre europe. appel
35 - http://site.voilà.fr/europe35/index.html - appel des
200 http://www.appeldes200.net/ - from: "philippe labansat"
<labansat@free.fr>
29) ivg : un combat d'actualité
malgré
la manifestation célébrant, fin novembre 2004, les
30 ans de la loi veil, les anti ivg ne désarment pas.
christine boutin, députée ump, vient de déposer
à l'assemblée nationale une proposition de loi
visant à " favoriser l'aide aux femmes enceintes en
difficulté ". son objet est de " considérer
le drame personnel et collectif que constitue chaque interruption
volontaire de grossesse. elle exprime le souci d'adopter une
nouvelle approche pour développer une réelle
politique de prévention de l'ivg ". pour elle, l'ivg
n'est pas un droit mais un drame, pour ne pas dire un crime qu'il
faut empêcher à tout prix. pour elle il s'agit de
culpabiliser les femmes. elle propose la création d'un "
observatoire public sur la prévention de l'ivg pour faire
le bilan sur les raisons qui ont poussé les femmes à
avorter ". lors du spectacle du mariage homosexuel à
bègles en juin 2004, les anti-ivg s'étaient
ex-primés haut et fort. récemment les jeunes du fn
ont organisé une manifestation anti ivg à bordeaux
où ils se sont heurtés à des contre
manifestants dont vincent taconnet d'espaces marx. - article paru
dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du
sud-ouest " le jeudi 3 mars 2005 - no 1584 - abonnement 19,90
euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr -
tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800
bordeaux
30) le gouvernement à les moyens de contraindre le patronat
à négocier
déclaration
de maryse dumas, secrétaire confédérale de la
cgt, lors de la réunion sur les salaires : le
gouvernement à les moyens de contraindre le patronat à
négocier. le medef a clairement adressé une fin de
non recevoir à l’idée de négocier dans
les branches et les entreprises pour revaloriser les salaires. le
gouvernement ne peut donc s’en tenir à de vagues
discours sur son souhait de négociation dans les branches.
il ne peut se contenter d’accompagner l’intransigeance
patronale. il a des moyens politiques et économiques de
contraindre les organisations patronales à la négociation.
c’est ce qu’attendent de lui, aujourd’hui, des
millions de salariés. la cgt présente quatre
propositions dans ce sens : -- 1 - négocier les minima dans
les branches pour les rehausser au niveau du smic. le gouvernement
doit inciter à ces négociations bloquées
depuis plusieurs années. il doit lui-même convoquer
les commissions paritaires partout où nécessaire.
sur d’autres sujets souvent à la demande du medef, il
a poussé à des négociations sous la menace de
légiférer en cas d’absence d’accord. la
même méthode doit être reprise dans ce cas : il
doit menacer de légiférer, si la négociation
n’aboutissait pas, pour qu’aucun minima conventionnel
ne puisse être inférieur au smic à échéance
rapprochée. -- 2. - encourager l’augmentation des
salaires dans les entreprises. le gouvernement a les moyens
économiques de faire pression sur les employeurs pour
qu’ils négocient et augmentent les salaires. en 2003,
10 % seulement des entreprises se sont acquittées de leur
obligation annuelle de négocier les salaires.
20
milliards d’euros d’allégements de cotisations
patronales sont distribués chaque année sans aucune
contrepartie. ils ont été multipliés par 10
en 10 ans. ils n’ont eu aucun effet sur le taux de chômage,
mais ils contribuent fortement à comprimer les salaires. la
cgt agit pour remettre à plat l’ensemble du système
et réformer l’assiette des cotisations patronales.
dans l’immédiat le gouvernement doit conditionner
celles-ci à une politique salariale et d’emploi
offensive dans les entreprises et les indexer sur les minima de
branches plutôt que sur le smic. -- 3.- décider d’un
coup de pouce sur le smic afin de faire progresser le pouvoir
d’achat du smic mensuel ce qui concerne immédiatement
plusieurs millions de salariés, notamment les plus
précaires. le ministre devra nous dire comment il peut
constater une progression des salaires modestes supérieure
à celle des salaires moyens alors que le nombre de
travailleurs pauvres ne cesse d’augmenter en france (8% des
salariés) supérieur à la moyenne européenne.
ce n’est pas l’augmentation du smic qui tire les
salaires vers le bas, contrairement à ce que disent le
patronat et le ministre. les deux derniers coups de pouce sur le
smic ont été de 0,29% en 2001 et de 0,45% en 1998.
les
revalorisations horaires du smic de ces dernières années
ne sont que des rattrapages pour que les 35 heures soient payées
39. les salaires sont si bas que dans des professions comme le
commerce où en est à revendiquer que la feuille de
paie comporte 4 chiffres. -- 4.- remettre à plat l’ensemble
du dossier précarité, temps partiel imposé,
afin de créer des dispositifs qui pénalisent les
entreprises grandes utilisatrices de précarité. - et
revoir les relations donneurs d’ordre / sous-traitants afin
de rendre les groupes responsables des politiques salariales et
d’emplois menées dans les entreprises
sous-traitantes. l’engagement volontariste du gouvernement
en faveur des salaires devrait le conduire à mettre au
point de nouveaux indicateurs permettant de mesurer l’évolution
du pouvoir d’achat à partir des différences de
structures de consommation selon les niveaux de revenus. la cgt
attend du gouvernement qu’il réponde dans le privé,
la fonction publique et les entreprises publiques aux exigences
fortement exprimées le 10 mars sur les salaires, l’emploi,
le temps de travail, les déréglementations. faute de
quoi, la cgt proposerait aux autres confédérations
d’envisager de nouvelles mobilisations. – le 18 mars
2005 – le site : http://www.cgt.fr/ - from:
flashs-et-communiques@cgt.f
31) ecole : quelle " égalité
des chances " ? : suite et fin.
gérard
loustalet-sens analyse pour nous, le dernier livre de françois
dubet. suite et fin. orientation scolaire quelle voies après
la troisième
iii.
de la compétition.
la
dernière forme d'égalité que françois
dubet nomme " égalité individuelle des chances
" (1) est peut-être celle où il apporte les
éléments les plus neufs parce que le plus souvent
inaperçus. il s'agirait, pour l'essentiel, de limiter les
inégalités sociales induites par les inégalités
scolaires produites par la méritocratie, autrement dit les
" inégalités découlant de la hiérarchie
des diplômes " (p.73). question rarement posée :
" est-il juste que les inégalités scolaires
entraînent de trop grandes inégalités
économiques et sociales ? " (p.75). question tellement
juste que fd suggère des pistes qui ne lui sont pas
habituelles en parlant d'une " injustice scolaire dont la
seule fonction est probablement de légitimer les inégalités
issues de l'égalité des chances " (p.88) ou en
rappelant qu'il " ne faut pas perdre de vue qu'une des
conséquences du modèle de l'égalité
des chances est de rendre légitimes les inégalités
sociales qui en dérivent hors du terrain de la compétition
scolaire elle-même " (p.80). malheureusement, fd
s'arrête en chemin, comme souvent. sans suspecter un seul
instant sa sincérité, on ne peut manquer de
constater que sa préoccupa-tion fondamentale est ici moins
de l'ordre de la justice que de l'ordre de la morale. devant une
méritocratie " cruelle mais juste ", il s'agirait
simplement de faire en sorte que les " perdants " n'en
souffrent pas trop, de préserver leur dignité. cela
relève d'une attitude compassionnelle. fd l'assume en se
réclamant avec insistance du "point de vue des
vaincus" (p.92) et sa description des conséquences
individuelles de " l'injustice scolaire " sonne juste.
mais la compassion ne fait pas une politique, sinon celle
d'épargner le système à l'origine de
l'injustice en consolant ceux qui en sont victimes. il ne
s'agirait plus que de ne pas " humilier les vaincus ",
de se rappeler que l'école reçoit des sujets à
éduquer et à intégrer socialement et pas
seulement des élèves. les principes dits de justice
mis en avant par fd ne sont certes pas indignes: garantir une
culture commune, maîtriser les effets sociaux des inégalités
scolaires, former les individus indépendamment de leurs
mérites. sur ce dernier point, en particulier, il rejoint
le projet communiste pour qui " l'école, comme lieu
d'apprentissage et de construction des savoirs (2) est aussi un
lieu où l'enfant se construit psychologiquement et
socialement " (projet, 6). ici aussi, cependant, le projet me
paraît plus ambitieux dans sa définition des missions
de l'école : " - aider l'individu à se
construire, à s'émanciper, à se socialiser et
donc lui donner les moyens de développer toutes ses
capacités. lui donner les clés -que seule l'école
peut donner- pour comprendre le monde et le transformer.
-
former le futur travailleur, le préparer à son
insertion professionnelle.
-
eduquer le citoyen, le rendre apte à participer à la
vie de la cité, à choisir, à décider "
(projet, 2.1.) le second point converge avec le souci exprimé
par fd à propos de " l'utilité des formations "
(pp.10 et 80). ce souci n'est pas en effet forcément
soumission aux intérêts à court terme du
patronat. il faut cependant être vigilant et peut-être
fd sous-estime-t-il les dangers que la vulgate néo-libérale
fait peser sur des enseignements conçus comme des "
agrégats de savoirs utilitaires morcelés dans
différents modules ", l'objectif étant "
une école " efficace ", totalement ouverte aux "
partenariats " avec le monde de l'entreprise, ayant pour
finalité la contribution à la compétition
économique " (projet, 1.2.). un dernier point d'accord
avec la belle formule selon laquelle " il importe moins de
savoir ce que les maîtres enseignent que de savoir ce que
les élèves savent et savent faire réellement
" (p.71). si l'on me permet de me citer, j'avais écrit
quelque chose de semblable en affirmant que le rôle des
enseignants est moins d'enseigner que de faire que les élèves
apprennent. cela dit, je conclurai sur une incompatibilité
profonde avec la démarche de fd, non seulement parce que
l'égalité réelle des chances est une aporie
dans une société de classe mais parce que cette
notion même, ainsi qu'en convient fd lui-même, est
avant tout un " principe compétitif " (p.81). la
compétition (avec son avatar, l'égalité des
chances) est au coeur de notre système scolaire. on y
accumule notes, évaluations, contrôles,
classements... et, comme le dit un ami de fd, jacques julliard : "
nous sommes un pays où l'on consacre presque autant de
temps à contrôler les connaissances qu'à les
acquérir " (3). fd ne saurait remettre en cause la
notion même de compétition et d'ailleurs il en
convoque continûment dans son essai presque tout le champ
lexical : " vainqueurs/vaincus ", "
gagnants/perdants ", " arbitrage ", " les plus
faibles ", " les mieux armés "... le projet
de fd est authentiquement so-cial-démocrate -je le dis sans
aucune intention polémique ni péjorative- en ce
qu'il est bien sûr dans la déploration devant les
injustices d'un système dont il n'ambitionne cependant que
d'amender les aspects les plus révoltants. il reconnaît
que " pour sortir de cette situation il faudrait sans doute
s'engager dans la formation d'une pure société
d'égaux ", mais c'est pour ironiser : " problème
que l'on conviendra de laisser de côté dans cet essai
" (note 64, p.81). hé oui, c'est en repoussant
toujours ce " problème " que l'on perpétue
l'inégalité fondamentale d'une société
où la conception (libérale) de la liberté
individuelle s'incarne dans l'affrontement, la lutte de tous
contre tous, la lutte pour l'excellence, la lutte pour la vie aux
dépens des autres, en un mot, la compétition, la "
concurrence libre et non faussée " qui n'est après
tout qu'une forme de l'égalité des chances. le
projet communiste utilise plutôt la notion de "
réussite de tous ". je conviens que le contenu de
cette notion paraît encore très largement à
élaborer mais elle me semble autrement plus ambitieuse et
prometteuse que la résignation à une version soft de
darwinisme social tempéré par les faux-semblants de
l'équité. décidément, aux "
fictions nécessaires ", je préfère
encore, même si c'est un oxymore, les utopies réalistes.
(fin).(1) françois dubet, l'école des chances.
qu'est-ce qu'une école juste ? le seuil, 2004. (2)
remarquons que le projet semble prendre ici position dans un débat
récurrent en préférant la notion
psycho-pédagogique de construction des savoirs à
celle, élitiste, de transmission des savoirs.
(3)
le nouvel observateur, 17-23 février 2005. - article paru
dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du
sud-ouest " le jeudi 24 février 2005 - no 1583 -
abonnement 19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
32) palestine33 accueille madame nahla chahal, professeur de
sociologie politique du « moyen orient contemporain »
palestine
33 tiendra son assemblée générale le 30 avril
à lormont. a cette occasion nous invitons nahala shahal qui
s'entretiendra avec nous de la situation au proche orient.
palestine 33 - tel : 05 56 62 05 78 - i n v i t a t i o n :
courriel : palestine33@laposte.net - a la suite de son assemblée
générale, palestine 33 vous invite le
samedi 30 avril à 20h00 salle albert camus quartier
génicart à lormont (arrêt du tram : la
gravière) madame nahla chahal,professeur de sociologie
politique du « moyen orient contemporain » et
coordinatrice des « campagnes civiles internationales pour
la protection du peuple palestinien », revient du liban où
elle enseigne, et a participé au forum social
mondial de porto allegre. elle sera parmi nous et nous
entretiendra sur les derniers évènements à la
lumière de ses récents déplacements . nous
échangerons avec elle sur ces questions qui nous tiennent à
cœur. nous serons heureux de vous compter parmi nous -
contact : jacques.salles@wanadoo.fr tel : 05.56.62.05.78
33) tribune libre : oui à une europe sociale, pas à
une constitution libérale, par catherine mills, économiste
membre de la fondation copernic
la
constitution européenne subordonne le social à une
logique économique libérale. l'objectif central
réside dans un " marché intérieur où
la concurrence est libre et non faussée " et une "
croissance équilibrée reposant essentiellement sur
la stabilité des prix " qui fait douter de l'allusion
au " développement durable " l'invocation d'une "
économie sociale de marché " poursuit
l'idéologie économique néoclassique, qui
sépare les prétendues lois du marché à
ne pas fausser et, de l'autre, le social considéré
comme un résidu. l'expression économie sociale de
marché rappelle irrémédiablement l'allemagne
fédérale d'après-guerre organisant le
financement de l'accumulation, de l'épargne et des profits
à partir du freinage des salaires, de la consommation et
des dépenses publiques et sociales. la constitution
européenne précise que cette " économie
sociale de marché " doit être " hautement
compétitive " grâce à une
compétitivité-prix reposant sur de bas coûts
salariaux. on prétend qu'elle devrait tendre vers le "
plein-emploi ", mais il s'agit de maintenir un taux de
chômage dit d'équilibre fondé sur la
flexibilité à la baisse du coût du travail et
des " charges sociales ". la libre circulation des
capitaux, des services, des marchandises et des hommes, ainsi que
la liberté d'établissement, constituent les dogmes
intangibles du libéralisme économique. les états
doivent s'abstenir de toute mesure qui les entraverait pour mettre
en oeuvre les conditions d'une " concurrence libre et non
faussée ". toute loi qui atténuerait cette
injonction est d'office déclarée nulle, ce qui
institutionnalise la primauté du droit européen sur
le droit des états. les quelques points positifs de la
charte des droits fondamentaux de l'union ne sont qu'une reprise
de textes internationaux, la convention européenne des
droits de l'homme et certaines constitutions nationales. mais
c'est un recul pour les droits des travailleurs : la liberté
de réunion, d'adhésion à un syndicat, le
droit de grève, de négociations et conventions
collectives, le droit à la protection contre un
licenciement injustifié, doivent être conformes aux "
législations et pratiques nationales " et au droit de
l'union. aucune durée légale de travail n'est
précisée, même si l'on parle d'une durée
maximale. on invoque un droit d'accès à un service
gratuit de placement (mais ce peut être un service privé),
comme un droit d'accès à la formation
professionnelle et continue, mais sans allusion à une
formation tout au long de la vie. le texte reste vague sur le
droit au repos hebdomadaire et aux congés payés et
ne fait pas référence à la fixation d'un
salaire minimum. la constitution n'inscrit pas de droit formel à
obtenir un emploi, en recul sur le préambule de la
constitution française (1946, 1958), comme sur la
déclaration européenne des droits de l'homme (1948),
qui stipule que " toute personne a droit au travail ".
dans la constitution européenne, seule est évoquée
" la liberté de chercher un emploi ou de travailler "
(sic), alors que la liberté d'entreprise est sacralisée.
c'est un projet de constitution hostile aux droits des femmes.
certes, on invoque l'égalité femmes-hommes
concernant l'emploi et la rémunération. mais
l'utilisation des termes " droit à la vie "
renvoie au langage des opposants à l'ivg. le droit de se
marier et de fonder une famille n'est pas assorti d'un droit à
l'union hors mariage ni au droit au divorce. le souhait de
protéger la famille paraît passéiste, la
conciliation vie familiale-vie professionnelle ne semblant reposer
que sur les mères. il n'existe pas de droit explicite à
la protection sociale, ce qui constitue un recul par rapport à
la déclaration universelle des droits de l'homme, qui
stipule que " toute personne a droit à la sécurité
sociale ", ou sur la constitution française, "
tout citoyen dans l'incapacité de travailler a le droit
d'obtenir de la collectivité des moyens convenables
d'existence ". dans la constitution européenne, on
évoque un droit à l'accès aux prestations
sociales et aux services sociaux, un droit d'accès à
l'aide sociale ou à l'aide au logement (mais non au droit à
un revenu minimum). il n'y a pas de droit à la retraite. la
protection de la santé, le droit d'accéder à
la prévention et de bénéficier de soins
médicaux sont renvoyés aux législations et
pratiques nationales. la notion de service public de santé
ou de protection sociale est absente au profit des services
d'intérêt économique général.
présentés comme une exception aux principes du
marché et de la libre concurrence, ceux-ci peuvent être
assurés par des opérateurs privés (assureurs,
fonds de pension.), ce qui remet en cause le service public de
santé, les hôpitaux publics et les systèmes de
santé solidaires. les rares points positifs de la charte
auront une portée juridique limitée, car elle "
ne crée aucune compétence ni aucune tâche
nouvelle pour l'union " en renvoyant " aux pratiques et
législations nationales ". en outre, on peut y déroger
pour préserver les objectifs d'intérêt général
décrétés par l'union ou l'équilibre
financier du système de protection sociale d'un pays. les
politiques sociales, de santé publique et de l'emploi sont
ainsi soumises aux dogmes de l'économie de marché,
car la stratégie de coordination pour l'emploi, tout en
affirmant tendre vers le " plein-emploi ",
constitutionnalise le " workfare " anglo-saxon
(précarité de l'emploi, flexibilité de la
main-d'oeuvre) et impose d'aligner vers le bas les salaires et les
législations sociales. toute mesure contre le dumping
social et fiscal est interdite et le triomphe de l'agcs et de la
directive - bolkestein autorisera - l'application du droit social
et fiscal du pays d'origine de l'entreprise. des discours imprécis
prétendent viser un niveau élevé de
protection de la santé, mais le renvoi à la règle
de l'unanimité sacrifiera une harmonisation vers le haut au
profit des politiques régressives. le comité de
protection sociale est censé promouvoir la coopération
entre états membres, mais restera un organisme
technocratique aux pouvoirs limités et coupé des
mouvements sociaux et des élus. le comité économique
et social, organisme paritaire, n'aura que des attributions
limitées et éloignées des citoyens. les états
membres devront soumettre leur politique économique aux
objectifs de l'économie de marché et de la "
concurrence libre et non faussée ", la stabilité
des prix et la compétitivité-prix impliquant la
réduction des coûts salariaux et des charges
sociales, sans qu'il soit question de croissance, d'emploi, ni de
développement humain et social. aucun état membre ne
pourra mettre en place des politiques originales. toute mesure de
protection est interdite, les dérogations ne pouvant être
que provisoires afin de ne pas perturber le marché
intérieur de l'union. la banque centrale européenne
(bce) sacralisée définit la politique monétaire
de l'union et la constitution interdit le financement des déficits
publics par la création monétaire, contraignant
ainsi à recourir aux marchés financiers. en cas de
déficit excessif, ce sont des thérapies de choc qui
s'imposeront, les états subissant sanctions et amendes. le
commerce libre, l'accroissement des dépenses militaires
dans le giron de l'otan sont proclamés valeurs suprêmes
au détriment de la politique industrielle et des
coopérations. cette europe supranationale sera corsetée
par des institutions technocratiques, le conseil, la commission et
la bce, au détriment du parlement européen. si la
constitution est ratifiée, elle ne pourra être
modifiée qu'au prix de procédures longues, voire
impossibles, en raison de la règle de l'unanimité.
il convient donc de travailler à rassembler pour le "
non ", en faisant monter des - alternatives précises
pour une autre construction - européenne. article paru dans
l'édition du 4 mars 2005. - voir le site :
http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité :
http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint
denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00
34) l'hebdo du non n°3 du comite girondin pour le non au
traite constitutionnel
l'hebdomadaire
du non n° 3 vient d'être communiqué - extraits -
infos ( le referendum sur le traite constitutionnel européen
aura lieu le 29 mai ( pour débattre de la constitution
européenne des réunions se sont tenues le vendredi
25 fevrier - st-andre de cubzac, 20h30, salle rue de la dauge
samedi
26 février - st-léger de balson, 15h00, salle des
fêtes - mardi 1er mars - pessac, 20h30, salle municipale de
saige, rue de l'horloge - jeudi 3 mars - mérignac à
18h au ciné bar le mérignac. réunion
d'information organisé par le collectif pour le " non
" ( ou aurons lieu à - ambarès, à 20 h
30, salle charles de gaulle, réunion à l'initiative
d'un collectif de militants politiques, syndi-caux,
d'associations, d'élus. - jeudi 10 mars - bordeaux au café
le " p'tit rouge " réunion sur le thème "
le féminisme et l'europe ". --- ce document n'est pas
parfait loin de là, vos critiques et vos suggestions sont
bienvenues. mamadou et agnes. bonne lecture. - si vous souhaitez
recevoir ce blog de campagne écrire à mamadou niang
- from: niangsamba@aol.com
35) politique régionale : l'union en danger en
languedoc-roussillon
le
président du conseil a retiré sa délégation
à une conseillère pcf qui s'était abstenue
lors du vote du budget. le groupe pcf suspend sa participation à
l'exécutif régional. montpellier, correspondant
régional. quelques jours après l'adoption du premier
budget plein et entier de sa magistrature, la majorité de
gauche au conseil régional de languedoc-roussillon affronte
sa première crise interne. tout commence justement avec le
vote du budget 2005, lundi dernier. trois élus de la
majorité (deux communistes et un vert) décident de
s'abstenir. colette tignères, conseillère régionale
pcf, originaire des pyrénées-orientales, la seule à
détenir une délégation, - explique son choix.
en séance plénière, elle se dit favorable à
la partie dépenses du budget mais exprime ses réserves
quant à la partie recettes. elle aurait préféré
un étalement sur trois ans de la hausse de 52 % de la
fiscalité régionale (concentrée sur la taxe
professionnelle et le foncier bâti). dès le
lendemain, le président du conseil régional, georges
frêche, lui retire sa délégation aux droits de
la femme et nomme à sa place chantal vinot, élue
socialiste d'alès. mercredi soir, jean-claude gayssot, chef
de file des communistes lors du scrutin régional de 2004,
et jean-louis bousquet, président du groupe communiste à
la région, tiennent une conférence de presse à
l'hôtel imperator de béziers. ils veulent répliquer
à la campagne d'affichage (2004, a voté ; 2005, va
payer) lancée le matin même par raymond couderc,
maire ump de béziers et ancien vice-président
délégué aux finances de jacques blanc. mais
la question du retrait de délégation ne manque pas
de leur être posée. " cette décision
n'est pas acceptable. colette tignères peut mettre en
oeuvre le programme régional ", affirme jean-louis
bousquet. il rappelle que les élus - communistes de la
région rhône-alpes et les verts d'île-de-france
se sont abstenus lors du vote du budget, sans que cela ne provoque
de mesures de représailles. " je vais réunir le
groupe communiste pour poser la question de notre participation à
l'exécutif ", annonce-t-il. " une telle décision
serait - injuste pour colette qui a - commencé un travail
important pour les droits des femmes, et injuste vis-à-vis
du groupe communiste. elle serait contraire à l'esprit de
l'union ", ajoute jean-claude gayssot. l'ancien ministre des
transports utilise le conditionnel car il veut encore croire que "
la sagesse l'emportera ". jeudi matin, l'emploi du
conditionnel n'est plus de mise. le quotidien régional midi
libre donne la parole à georges frêche. celui-ci
confirme officiellement le retrait de délégation. le
président de la région languedoc-roussillon manie
ensuite le chaud et le froid. " mme tignères ne quitte
pas la majorité, elle quitte l'exécutif, c'est pas
la même chose. mais on ne peut pas avoir une délégation
de l'exécutif si l'on vote contre le budget [en fait, elle
s'est abstenue - ndlr]. c'est contraire à tous les
principes de la démocratie ", estime-t-il, ajoutant :
" je conçois que la position des communistes ne soit
pas facile à tenir : le "non" au référendum,
les diverses tendances au sein de l'appareil... mais moi, je ne
peux vivre au rythme du pc, contre qui je n'ai aucun grief. "
puis définitif et tranchant, il assène : " je
ne reviendrai pas sur ma décision. j'ai eu ce problème
à mon premier mandat à la mairie de montpellier.
j'ai appris à gérer. on ne peut pas vivre au jour le
jour avec des gens qui font des caprices. les règles
républicaines sont simples : l'exécutif est uni.
imaginez qu'un ministre de raffarin vote contre la constitution,
vous croyez que chirac le garderait ? " " le problème
c'est que georges frêche considère moins les
communistes et les verts comme des partenaires que comme des
supplétifs ", note un observateur de la vie politique
régionale. quant à la droite, elle moque le - retour
des méthodes autocratiques du président de - région,
absent plusieurs - semaines à la suite d'une grave maladie.
en attendant de rencontrer georges frêche, le groupe des
élus communistes a annoncé qu'il suspendait sa
participation à l'exécutif régional.
christophe deroubaix. article paru dans l'édition du 4 mars
2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis
de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue
jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17
fax: 01 49 22 74 00
36) « vertement non ! »
de jean-pierre ghesquière, pour iguski lore, le journal des
verts du pays basque
article
de jean-pierre ghesquière, pour iguski lore, le journal des
verts du pays basque.vertement non !
=====>
un beau paysage… vu d’une prison aux parois de verre
blindé
assurément,
en sélectionnant soigneusement certains articles ou alinéa
d’articles du traité, l’avenir européen
qui nous est promis à tout d’un projet
enthousiasmant, d’une promesse d’avenir radieux. a
lire par exemple l’article i-2 (les valeurs de l’union),
on y fait référence au respect de la dignité
humaine, à la liberté, la démocratie,
l’égalité, l’etat de droit, les droits
de l’homme, le respect des minorités, la tolérance,
la justice, la solidarité, l’égalité
entre les femmes et les hommes. en poursuivant la lecture à
l’article suivant i-3 (les objectifs de l’union), on y
parle de la promotion de la paix, du bien-être des peuples,
du développement durable, d’un niveau élevé
de protection et d’amélioration de la qualité
de l’environnement, du combat contre l’exclusion
sociale et les discriminations, de la protection sociale, de la
solidarité entre les générations. on y trouve
aussi, concernant les relations de l’europe avec le monde,
le commerce équitable, l’élimination de la
pauvreté, la protection des droits de l’enfant, la
promotion du droit international dans le cadre de la charte des
nations-unies. apparemment nous sommes bien dans la continuité
avec ce modèle historique européen, original et
unique, de structurations des rapports humains alliant l’exigence
des droits individuels créateurs de liberté et en
même temps la revendication des droits collectifs organisant
la solidarité. comment ne pas souscrire à un tel
projet ? comment ne pas rêver devant un tel paysage ?
il faut cependant garder les yeux ouverts et lire le traité
de près, ce que ne font sans doute pas nombre de partisans
du oui. chacun peut alors faire le constat suivant: dans l’europe
qui nous est proposée, prime la raison suprême et le
diktat de la finance libérale, du commercial, du marché,
s’impose par-dessus toute autre considération la
liberté de circulation et d’établissement des
personnes, des marchandises, des services, des capitaux. la mise
en œuvre d’un programme de solidarité,
d’égalité, de démocratie sociale,
économique et politique lui est implacablement subordonnée.
si ce traité est adopté, les peuples européens
auront certes l’image d’un beau paysage, mais de
derrière les vitres blindées de la prison
néolibérale. la loi suprême de la finance
globale deviendra un mode impératif d’existence, de
fonctionnement politique, elle ne sera plus un choix à
soumettre aux citoyens.
=====>
un tsunami néolibéral réactionnaire
dans
ces conditions ce projet de traité apparaît avant
tout comme la mise en œuvre d’un projet politique
réactionnaire: sous couvert de l’idéal
européen, derrière ce masque et ce leurre, il s’agit
en fait de reconquérir par le haut ce que les élites
politiques et économiques ont été obligées
de concéder dans chaque pays depuis des décennies.
ce texte prend le contre-pied de ce qui fait le modèle
européen de société, il renie des conquêtes
politiques et sociales obtenues au prix de luttes opiniâtres
et d’immenses souffrances de la part notamment des plus
opprimés. c’est bien pour cela que la droite
ultra-libérale appelle à voter oui : en france
les chirac, raffarin et sarkozy ; en europe les blair,
berlusconi et barroso ; dans le monde, les bush, les
dirigeants du fmi, de l’ocde, de l’omc, de la banque
mondiale et des firmes transnationales ; pour résumer :
le gratin de ceux qui se réunissent chaque année à
davos. c’est également pour cela que le mouvement
altermondialiste s’est prononcé en faveur du non.
quant aux socialistes qui appellent à voter oui, c’est
tout simplement, et malheureusement, la preuve de leur basculement
conformiste dans le camp libéral, le signe de leur
blairisation. cette qualification du texte comme « tsunami
néolibéral réactionnaire » demande
évidemment à être étayée. il
s’agit maintenant à le montrer sur deux points
essentiels : celui de la démocratie politique et celui
de la démocratie sociale.
=====>
un texte réactionnaire sur le plan de la démocratie
politique
le
régime de chacun des etats européens membre de
l’union se fonde sur le principe de la souveraineté
populaire : il y existe des instances élues à
différents niveaux qui gèrent les affaires publiques
et qui, à l’échelle nationale, votent la loi
et contrôlent le gouvernement. rien de tel ne se retrouve
dans cette soi-disant proposition de « constitution » :
outre le fait qu’elle n’a pas été
rédigée par une assemblée constituante élue
à cette fin, elle se garde bien d’affirmer le
principe de la souveraineté populaire, de définir un
« peuple européen » ou un territoire
européen. il y a bien un parlement européen élu
au suffrage universel, mais ses pouvoirs réels restent très
limités, il n’a pas l’initiative en matière
légale ou budgétaire, il n’est pas habilité
à contrôler l’action politique de la commission
ni du conseil des ministres, il ne peut pas les censurer. on
aboutit ainsi à ce renversement réactionnaire :
il existe un fonctionnement démocratique à
l’intérieur de chacun des etats, mais au niveau
européen, ce fondement de la vie en commun est supprimé,
c’est le règne d’autorités
irresponsables, incontrôlées, dont les décisions
« priment le droit des etats membres »
(l’article i-6 le dit sans ambages), ont le pas sur les
parlements nationaux. le texte renforce considérablement
les pouvoirs de la commission, qui n’a guère de
comptes à rendre. il lui attribue des compétences
exclusives, notamment en matière de politique commerciale :
ainsi pourront être poussées davantage encore les
négociations à l’omc dans le sens de la
libéralisation des investissements (bienvenue à la
directive bolkenstein !), du renforcement des droits de
propriété intellectuelle sur les espèces
vivantes et les médicaments (bienvenue aux ogm !) ou
de la privatisation des services (bienvenue à la
suppressions des services publics !). un règlement
décidé par un commissaire européen aura plus
de poids qu’une loi votée par des parlements
nationaux élus au suffrage universel. c’est le
triomphe de la bureaucratie bruxelloise, dont on sait la
propension à suivre les recommandations des groupes de
pression les plus puissants : pour s’en convaincre, il
suffit de comparer ses décisions avec les propositions des
milieux d’affaires, il suffit de relever les propos des
commissaires lorsqu’ils s’expriment devant eux ou dans
les enceintes de l’omc, du fmi, de l’ocde, de la
banque mondiale ou du forum de davos.
=====>
un texte réactionnaire sur le plan de la démocratie
économique et sociale
les
conquêtes collectives des luttes politiques et sociales sont
enregistrées dans divers grands textes de niveau
international comme la déclaration universelle des droits
de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils
et politiques, le pacte international relatif aux droits
économiques sociaux et culturels, ou encore les textes
adoptés dans le cadre de l’oit. on les trouve
également dans les dispositions constitutionnelles et
légales de nombreux etats européens. rien de tout
cela ne se retrouve dans la proposition de traité.
conformément à la pensée néolibérale,
il tend à réduire strictement l’etat à
ses fonctions régaliennes, « celles qui ont pour
objet d’assurer son intégrité territoriale, de
maintenir l’ordre public et de sauvegarder la sécurité
nationale », dit l’article i-5. il n’indique
nulle part que l’union adhère à aucun de ces
grands textes internationaux (sauf celui de la convention
européenne de sauvegarde des droits de l’homme, qui
justement ne parle pas de droits économiques et sociaux).
la seconde partie du traité, la « charte des
droits fondamentaux », est en très net retrait
par rapport à eux comme par rapport au droit de nombre
d’etats européens : elle ignore le droit au
travail, à un revenu minimum, à une pension de
retraite, à des allocations de chômage, au logement,
à la formation. d’autres droits sont simplement cités
(droit à la sécurité et à l’aide
sociale, droit aux soins de santé par exemple), mais dans
des formulations qui n’engagent à rien. il est
quasiment exclu que la situation puisse, si le traité est
adopté, évoluer favorablement car toute décision
en matière sociale, fiscale, d’emploi ou de droit du
travail doit recueillir l’unanimité du conseil des
ministres. de surcroît, comme de bien entendu, toute
disposition de droit social doit se plier aux exigences de
l’économie de marché. quant aux services
publics, qui garantissent un certain niveau d’égalité
dans la mise en œuvre des droits à l’éducation,
à la santé, à la culture, au travail, au
logement, à l’accès à certains biens
fondamentaux, le texte du traité n’en parle pas. il
évoque bien des « services d’intérêt
économique général », mais sans
les définir : on sait cependant, par d’autres
documents de la commission, qu’il ne s’agit en aucun
cas de services publics car ils doivent respecter les règles
de la concurrence. il y aurait sans doute bien d’autres
choses à dire sur ce soit-disant projet de
« constitution », l’intégration
de l’europe dans l’espace atlantique sous égide
des etats-unis, des articles ambigus concernant les relations avec
les eglises, son silence sur les instances locales de pouvoir
(fort peu est dit des régions, rien des communes). alors
bien sur, on peut trouver ici ou là, en cherchant à
la loupe, quelques aspects positifs, mais ils pèsent un
poids de plume face à ce tsunami néoliberal et
réactionnaire dont il vient d’être question. ce
traité ne peut être révisé qu’à
l’unanimité, il entend ainsi vitrifier l’avenir
pour une durée indéterminée, le nôtre,
celui de nos enfants et petits enfants. ce texte ne peut
qu’aggraver la crédibilité de la construction
européenne (aux élections de 2004 par exemple, 200
millions d’électeurs sur 350 n’ont pas voté),
il est inamendable, il doit être rejeté. le
sera-t-il ? qui peut le dire à ce jour ? cette
hypothèse suscite cependant une certaine panique chez les
partisans du oui : ce sera le chaos, disent-ils ! non ce
ne sera pas le chaos : en fait il ne se passera aucun
cataclysme, l’ensemble des traités précédents
restera en vigueur, de celui de rome à celui de nice, sous
lesquels nous sommes actuellement. par contre ce sera une défaite
politique majeure de l’armada néolibérale et
de ses grandes orgues médiatiques, avec l’effet d’une
boule bien ajustée dans un jeu de quilles. un tel
renversement est absolument nécessaire pour rouvrir
l’avenir et réorienter la construction européenne
dans le sens de la démocratie, de la solidarité, de
l’égalité, de la justice, de la paix, du
droit. - from: michel cahen <m.cahen@sciencespobordeaux.fr>
37) " avis de gros temps " - chronique d'hervé le
corre
incontestablement,
ça se couvre pour le gouvernement. des nuages maousses
s'amassent à l'horizon, noirs comme des centaines de
milliers de manifestants. après les gros grains du 20
janvier, puis du 5 février, passent les fraîches
averses des cortèges lycéens, redoutées par
les météorologues au pouvoir pour les débordements
toujours possibles et dont d'éventuelles et fâcheuses
conséquences seraient d'une effet désastreux sur
l'opinion publique. oh, c'est pas ce que di-sent les lycéens
dans leurs manifs qui porte un coup fatal à l'argumentaire
du ministre sur la réforme de l'école. " fillon
enculé ", " fillon tête de fion ",
pouvait-on entendre mardi 15 février dans les rues où
cavalaient 15 000 furieux, bon, et puis " c'est la c'est la
c'est la révolution ", là encore on attend des
preuves avant de se prononcer. ce qui leur fout les jetons, c'est
que derrière les " djeuns " en train d'accéder
même confusément à la citoyenneté, il y
a des parents qui se font vite du mauvais sang. ils en veulent aux
profs quand les résultats sont pas à la hauteur de
leurs attentes consuméristes, ils finissent par haïr
le pouvoir aveugle et sourd qui jette la chair de leur chair dans
la rue, sous la pluie, au risque des flics, au lieu de les garder
au chaud à attendre en somnolant que sonne la fin du cours.
d'où un effet boule de neige assez redoutable. et
l'obsession de la bavure, comme on disait plus haut. raffarin et
sa bande ne savent pas si le pétard est mouillé ou
si la poudre a fini par sécher. suspense... on a lorie en
concert pour la première solution (humm...), ou belmondo
dans pierrot le fou de godard, la figure peinte en bleu,
caparaçonné de dynamite, qui trouve plus comment
éteindre la mèche. d'autant que, côté
pyrotechnie, les semaines qui viennent vont sentir le roussi : le
10 mars, on sera tous, enfin presque, en grève. on ne parle
pas de grève générale, comme si le mot
fâchait, mais on n'en est pas loin : fonction publique,
entreprises privées, enseignants, cheminots, ça va
faire du beau monde dans la rue ça madame, et l'on se prend
à rêver d'une sorte d'an 01, avec tous les grévistes
qui disent d'un coup ben non, on y revient pas dans vos bureaux,
vos entreprises, vos bahuts de merde, on veut plus voir la cravate
du directeur, la gueule du petit chef ou du collègue qui
sort jamais mais qui crache pas sur les augmentations ou les
petites victoires remportées, non, merde à tout,
stoppez les machines, hissez le drapeau rouge, ou noir pour ceux
qui aiment, et maintenant, sans nous, comment elle fonctionne,
leur société libérale à deux vitesses
? c'est la panne, pas vrai ? l'embrayage qu'est mort ? hein ?
montrez-nous la gueule à seillières à la
télé, une dernière fois, qui pleurniche parce
qu'il a attrapé une dépression tropicale. on décrète
la grève active. le forum social permanent. on peut rêver,
non ? c'est pas encore interdit ! vous vous dites il est fou, ça
y est, le voilà parti dans l'utopie bébête, il
s'rend pas compte, le scribouillard ! mais si, mais si. retour au
réel, celui qui plombe lourd : le dimanche 20 février,
vers 8h20 sur france inter, roland mihail recevait françois
hollande, chef des socialistes de droite. bon, on se dit, normal,
la propagande pour le oui démarre vraiment avec le scrutin
espagnol. et puis voilà-ti mon françois, pourtant
bien lancé, qui dit : " nous, ce qu'on veut, c'est une
vraie campagne, un accès aux médias pour les tenants
du oui, mais aussi pour les tenants du oui ". vous avez bien
lu, j'ai bien entendu, comme me l'a prouvé une nouvelle
écoute de l'émission sur internet. la démocratie
à portée de lapsus... pas vrai, docteur maboul ?
quand l'inconscient parle, c'est du tranché vif ! et
l'inconscient de hollande il est comme qui dirait collectif avec
celui des propagandistes des médias qui sont en train de
lancer le rouleau compresseur. c'est oui ou oui, comme en espagne,
d'ailleurs, à propos de laquelle la tentation a été
grande, toute la semaine précédant le scrutin, d'en
proclamer les résultats avant le vote, puisque les sondages
avaient parlé. sauf que le non, en même temps qu'une
saine colère, est en train de progresser en france dans les
esprits. comme si on relevait la tête.
pour
l'avoir dans les nuages, tiens, rien qu'un peu, pour la fraîcheur,
ces mêmes nuages que le pouvoir doit trouver menaçants
et qui viennent simplement, pour nous, conjurer la terreur livide
du ciel bleu auquel ils veulent nous faire croire. ces merveilleux
nuages, comme l'écrivait baudelaire. - article paru dans
l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest "
le jeudi 3 mars 2005 - no 1584 - abonnement 19,90 euros pour
l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél :
05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
38) « 840 euros par mois » par jacqueline
sellem
il
faut écouter ce que racontent les femmes salariées
du commerce. en france, 76,8 % des travailleurs à bas
salaires sont des femmes, et 80 % des travailleurs à très
bas salaires sont encore des femmes. ces statistiques de l’insee
sont fournis par le ministère de la parité et de
l’égalité professionnelle. comment vit-on avec
840 euros par mois ? c’est ce que gagne malika,
salariée chez auchan, qui témoigne dans ces pages.
car sous le smic il y a le smic partiel, correspondant à
des contrats de 15 heures, de 20 heures ou de 30 heures imposés
à des milliers de femmes employées dans la grande
distribution. « vous faites du misérabilisme »,
répondait récemment, à l’énoncé
de ces chiffres, un éminent sénateur de l’ump
pas gêné par ailleurs de reprendre, pour vanter
l’ouverture des magasins le dimanche, le slogan ressassé
par le medef et le gouvernement : « le droit de
travailler plus pour gagner plus. » le mépris
encore et toujours. celui que subissent quotidiennement celles qui
sont aujourd’hui baptisées hôtesses de caisse
ou hôtesses de rayon. il faut écouter ce qu’elles
racontent : les caméras de surveillance dans les
toilettes, la sanction pour un bonjour comme ceci et pas comme
cela, la station debout obligatoire des heures durant, le camion à
décharger avant de faire le ménage du magasin puis
de se mettre à la caisse... et par-dessus le marché,
traitées comme des voleuses, licenciées pour avoir
utilisé de bons de réduction abandonnés ou
offerts par des clients. on s’en souvient, c’était
il y a quelques semaines à bordeaux, à tonnerre,
dans plusieurs villes et sous des enseignes différentes.
ces humiliations, ces salaires qui ne permettent pas de vivre sont
des réalités vécues non pas à l’autre
bout de la planète, mais tout près de nous, au coin
de notre rue, dans notre quartier, dans notre ville. le 8 mars,
journée internationale des droits des femmes, a ce mérite
d’être un moment où, tournant les projecteurs
sur la situation faite aux femmes, on dresse des bilans. oui, des
choses avancent. en france, les batailles féministes ont
réussi à ébranler la domination masculine. le
droit à la contraception, à l’avortement, la
reconnaissance du viol comme un crime sont de grandes victoires.
elles n’ont rien pourtant de garanties éternelles. en
témoigne le projet de constitution européenne qui
n’en fait pas un bien commun de l’europe et ouvre la
porte à des remises en question venant de plusieurs pays où
ces droits ne sont pas reconnus. oui, des choses avancent. en
france, les combats féministes ont marqué des points
contre les inégalités de sexe. avec la loi sur la
parité, davantage de femmes apparaissent dans la sphère
politique et les assemblées régionales comptent
autant de femmes que d’hommes. mais le résultat n’est
pas au niveau des espoirs suscités et le parlement reste un
bastion masculin. oui, des choses avancent dans les têtes et
dans la société. les inégalités
professionnelles, les disparités de salaires sont
aujourd’hui majoritairement condamnées, au point que
gouvernement et medef y ont prêté une oreille
d’autant plus attentive que ne leur a pas échappé
l’intérêt qui pouvait être tiré
dans certains secteurs d’une véritable promotion des
femmes salariées. ne sont-elles pas souvent plus
diplômées ? n’ont-elles pas fait la preuve
de leurs compétences et de leurs qualités au
travail ? l’accord sur l’égalité
professionnelle signé il y a un an entre les partenaires
sociaux est une étape importante à mettre encore une
fois au crédit du combat féministe. des choses
avancent mais d’autres reculent. la surexploitation des
femmes dans le commerce ne fait que s’accentuer avec la
course au profit dans laquelle sont engagées les grandes
enseignes. rejetées dans la pauvreté, elles sont
contraintes à une flexibilité des horaires de
travail destructrice de leur vie personnelle. avec leurs
témoignages, elles rappellent que le combat féministe
est voué à occuper sans relâche tous les
terrains. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. -
voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de
l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean
jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01
49 22 74 00
39) tribune libre : « bolkestein :
la direction du ps trompe les français » par
raoul marc jennar, chercheur et animateur de l’urfig.
la
direction du ps affirme que « la directive bolkestein
contredit, notamment, l’article i-3 qui prévoit que :
" l’union oeuvre pour... une économie sociale de
marché qui tend au plein-emploi et au progrès
social, un niveau élevé de protection et
d’amélioration de la qualité de
l’environnement." elle promeut la justice et la
protection sociales. » ce que la direction passe sous
silence c’est ce que dit l’article 177 : « aux
fins de l’article i-3, l’action des états
membres et de l’union comporte l’instauration d’une
politique économique (...) conduite conformément au
respect du principe d’une économie de marché
ouverte où la concurrence est libre. » à
68 reprises dans le traité constitutionnel, le
plein-emploi, le progrès social, la justice et la
protection sociales sont soumis au « respect d’une
économie de marché ouverte où la concurrence
est libre et non faussée ». c’est-à-dire
non pas à une économie de marché comme nous
l’avons connue depuis la libération, limitée,
encadrée, conditionnée, mais une économie de
marché néolibérale. une économie de
marché sur le modèle des accords de l’omc. à
l’opposé du modèle européen. la
direction du ps cite l’article iii-209 de la manière
suivante : « l’union et ses états,
conscients des droits sociaux fondamentaux (...) ont pour
objectifs la promotion de l’emploi, l’amélioration
des conditions de vie et de travail, permettant leur égalisation
dans le progrès, une protection sociale adéquate, le
dialogue social, le développement des ressources humaines
permettant un niveau d’emploi élevé et durable
(...). » complétons d’abord le texte. les
mots qui manquent (là où il y a trois points) sont
les suivants : « tels que ceux énoncés
dans la charte sociale européenne signée à
turin le 18 octobre 1961 et dans la charte communautaire des
droits sociaux fondamentaux des travailleurs de 1989. »
une fois qu’on dispose de la totalité du texte, on
peut en déduire : - a) que l’union et les états
sont « conscients des droits sociaux »,
c’est-à-dire qu’ils savent que ces droits
existent ; on est bien heureux de l’apprendre ;
mais cela ne signifie pas que ces droits sociaux sont désormais
des droits consacrés, comme ils le sont dans la déclaration
universelle des droits de l’homme (à laquelle l’union
n’adhère pas) ou comme ils le sont dans certaines
constitutions et législations nationales ; - b) que
l’union n’adhère ni à la charte sociale
européenne de turin, ni à la charte communautaire
des droits sociaux fondamentaux ; le texte y fait référence,
il n’annonce pas l’adhésion qui créerait
des obligations ; - c) que l’évolution
(c’est-à-dire la réalisation des objectifs
énumérés) se fera par une harmonisation
désormais soumise aux fluctuations du marché. cette
information capitale nous ramène à la proposition
bolkestein qui abandonne l’harmonisation au profit de la loi
du marché. évoquant les services publics, une fois
de plus, la direction du ps confond « service d’intérêt
économique général » (sieg) et
« service public » alors que le livre blanc
de la commission européenne, approuvé par le conseil
des ministres, précise que ces deux expressions « ne
doivent pas être confondues ». la direction du ps
indique que la constitution prévoit qu’une loi cadre
européenne peut être votée pour permettre que
« ces services fonctionnent sur la base de principes et
dans des conditions qui leur permettent d’accomplir leurs
missions », mais il s’agit des sieg. évidemment,
enfin, la direction du ps passe totalement sous silence les
articles essentiels du traité constitutionnel en ce qui
concerne les services. rappelons que la proposition bolkestein se
donne pour objectif de « renforcer la position de
négociation » de l’union européenne
dans le cadre de la mise en oeuvre de l’agcs. or, on sait
avec quelle agressivité l’union européenne
tente d’imposer la privatisation des services partout dans
le monde. on sait les positions que le socialiste pascal lamy a
défendues dans ce sens à l’organisation
mondiale du commerce, proposant à la table des négociations
de l’omc un texte qui annonce que la mise en oeuvre de
l’agcs doit se faire, « aucun secteur de service
n’étant exclu a priori », tout en
écrivant, au même moment, dans le journal le monde
« qu’on ne touchera pas à l’enseignement,
à la santé et à la culture » (5
septembre 2003). la duplicité des libéraux de gauche
sur l’agcs conduit tout naturellement à leur
duplicité sur le traité constitutionnel européen.
puisqu’ils défendent la même soumission des
peuples aux lois du marché. rappelons que la direction du
ps, qui justifie son soutien à la constitution européenne,
notamment par l’appui de tous les autres partis socialistes
et par la nécessité de « ne pas être
socialiste tout seul » (il est bien loin le temps où
le socialiste jaurès n’avait pas peur d’affronter
la social-démocratie), passe sous silence l’appui,
beaucoup plus cohérent, des amis « socialistes »
allemands et des amis « socialistes »
britanniques à la fois à la constitution et à
la proposition bolkestein. ainsi, le gouvernement allemand dont
les politiques néolibérales vont jusqu’à
provoquer l’éclatement du principal parti
gouvernemental, le spd, vient de déclarer par la voix de
son ministre de l’économie, wolfgang clement, que
l’allemagne soutient la proposition de directive sur les
services, et il a ajouté : « la position
actuelle du gouvernement est que nous devons garder le principe du
pays d’origine et c’est ce qui va se passer »,
selon le centre for a social europe, londres, 23 02 20 05. et de
son côté, le commissaire européen au commerce,
peter mandelson, un travailliste britannique, qui déclarait
« face au besoin urgent de supprimer les rigidités
et d’inclure de la flexibilité dans les marchés
des capitaux, du travail et des marchandises, nous sommes tous des
thatchériens » (the times, 10 juin 2002), vient
d’affirmer : « les adversaires de la
directive sur les services veulent protéger des règles
protectionnistes nationales qui continuent d’imposer des
prix élevés aux consommateurs (...). la commission
ne devrait pas reculer devant ces pressions illégitimes »
(the guardian, 15 février 2005). les précisions qui
précèdent, on ne les retrouve pas dans les textes de
la direction du ps. on ne les trouvera pas davantage dans la
plupart des médias français qui semblent, sur
l’europe, avoir renoncé au pluralisme des opinions et
se livrent à de la désinformation systématique.
article paru dans l'édition du 9 mars 2005. - voir le site
: http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité
: http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint
denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00
40) attac dit non, « traité en main » :
« au nom de l’europe », association
altermondialiste d’éducation populaire, s’engage
dans une campagne pour faire gagner le « non ».
c’est
visiblement l’esprit serein que les dirigeants d’attac
ont présenté leur campagne pour le « non »
au référendum sur la constitution européenne.
sûrs du bien-fondé d’une démarche qui ne
signifie en rien, pour leur président d’honneur
bernard cassen, « l’abandon de leur vocation
d’éducation populaire ». d’autant
plus assurés de cet engagement qu’il a été
validé par un vote de leurs adhérents à la
mi-décembre. lors d’un scrutin auquel ont participé
44 % des 29 500 adhérents d’attac à jour de
leur cotisation, 84 % se déclaraient opposés à
l’adoption de traité constitutionnel (10,8 % pour et
5,2 % d’abstention) et 72 % se déclaraient favorables
à ce que l’association donne une consigne de vote
(19,6 % contre et 8,4 % d’abstentions). attac en effet « ne
débarque pas sur le terrain de l’europe »,
affirme bernard cassen. et le président d’attac
france, jacques nikonoff précise que « toutes
les campagnes d’attac sont directement affectées,
voire contrecarrées par les politiques européennes
actuelles ». dès la publication, en juillet
2003, du projet constitutionnel élaboré par la
convention pour l’avenir de l’europe présidée
par valéry giscard d’estaing, attac avait analysé
ce document comme « visant à rendre irréversible
les politiques néolibérales de l’union en leur
donnant un statut constitutionnel », rappelle jacques
nikonoff. pour le responsable de l’association, « ce
verrouillage rendrait plus difficile encore la possibilité
de mettre en oeuvre des politiques alternatives, quand bien même
elles seraient exigées par le suffrage universel »
en 2007.
=====>
une chance pour reconstruire l’europe
à
« la campagne de peur, de dramatisation »,
orchestrée par certains partisans du « oui »
et relayée « par tous les grands médias
qui font ouvertement campagne pour le oui », attac veut
opposer « un combat traité en main »,
affirme bernard cassen. certains annoncent « que la
victoire du "non" serait la certitude de la crise et
même du chaos, ce serait la fin de l’europe »,
dénonce jacques nikonoff. « en vérité,
rétorque-t-il, aucun chaos n’est à redouter,
que le "oui" ou le "non" l’emporte. »
si le "oui" l’emporte, explique-t-il, « il
devrait s’ensuivre une accentuation des politiques
néolibérales », provoquant de nouvelles
difficultés pour les salariés, les chômeurs et
les précaires. « les luttes sociales n’en
seraient que plus difficiles » et « les
perspectives d’une réelle alternative en france
seraient remises en question ». en revanche, si le
« non » l’emporte, « sur le
plan juridique il ne se passera rien », affirme attac.
« c’est le traité de nice actuellement en
vigueur qui restera le système légal régissant
l’ue », un traité qu’on présente
comme une catastrophe mais « qui a été
signé par jospin et chirac », précise
bernard cassen. par contre, la victoire du « non »
signifierait un « rapport de forces favorable à
ceux qui contestent le néolibéralisme »,
« stimulerait les luttes sociales et syndicales »,
« accentuerait la pression sur le gouvernement
raffarin » et « favoriserait une véritable
alternative en 2007 ». pour attac, la victoire du
« non » serait « une immense
chance, à ne pas laisser échapper, pour reconstruire
l’europe sur de nouvelles bases ».
====>
« oui » ou « non » au
néolibéralisme
michelle
dessenne, secrétaire générale d’attac,
présente le matériel et les initiatives de la
campagne placée sous le mot d’ordre « au
nom de l’europe, je vote non ». « il
est de plus en plus difficile de ringardiser le "non",
explique-t-elle, de faire croire que quand on dit "non",
on est contre l’europe. » lucie, professeur
d’anglais, témoigne : « la réforme
fillon ne fait qu’appliquer les politiques européennes.
je veux une école de la citoyenneté, pas celle du
business que nous promet la constitution. » comme elle,
10 hommes et 10 femmes témoignent du lien entre la réalité
et les enjeux du référendum. ces témoignages
seront diffusés sous la forme de 40 000 affiches et autant
de cartes postales. s’y ajoutent 50 000 autocollants
détournant des slogans, tels que « la
constitution nuit gravement à l’europe ».
plus d’une centaine de réunions d’attac sont
d’ores et déjà programmées avec « des
temps forts structurants ». ainsi le week-end prochain,
les meetings de nantes et de saint-denis. rendez-vous également
à la manif du 19 mars à bruxelles, « une
manif européenne pour le "non" » aux
yeux de l’association, qui prépare également
une rencontre internationale le 30 avril à paris. la
campagne vise particulièrement les femmes, les jeunes, les
ouvriers, les chômeurs et les précaires car, selon
attac, « la véritable question posée lors
de ce référendum sera en réalité "oui"
ou "non" au néolibéralisme ».
olivier mayer. article paru dans l'édition du 8 mars 2005.
- voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de
l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean
jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01
49 22 74 00
41) sncf. -- le secrétaire d'etat aux transports a annoncé
la mise en service du tgv paris-toulouse en 2015
un
tgv paris-toulouse à l'horizon 2015 - le tgv reliant paris
à toulouse via bordeaux, en trois heures sera effectif en
2015. la gare de matabiau doit d'abord subir de nombreux
aménagements - alexandre sioc'han de kersabiec - la liaison
ferroviaire tgv reliant paris à toulouse via bordeaux, en
trois heures, entrera en service en 2015, a déclaré
la semaine dernière à toulouse le secrétaire
d'etat aux transports, françois goulard. " c'est
possible, c'est faisable et ce sera fait ", a-t-il dit au
cours d'une conférence de presse en indiquant que les
procédures concernant le projet avaient commencé.
===>
mise aux normes. pour l'arrivée du tgv à toulouse,
un budget de 7,7 millions d'euros a été affecté
au réaménagement et la mise aux normes de la gare
matabiau, a précisé le ministre de la santé
et ex-maire de toulouse, philippe douste-blazy, au cours de cette
conférence de presse. le comité interministériel
d'aménagement du territoire (ciadt) de décembre 2003
avait choisi le tracé toulouse-bordeaux-paris aux dépens
de l'axe paris-limoges-toulouse en fixant à 2012 le début
des travaux mais sans fournir de date de mise en service.
===>
malvy en colère. la décision avait provoqué
une vive réaction du président du conseil régional
martin malvy. " le tgv on nous le promet à l'horizon
2025, et on abandonne le projet de tgv pendulaire sur l'axe
paris-orléans-limoges-toulouse. je suis atterré,
révolté ", avait-il dit. philippe douste-blazy
a par ailleurs évoqué la nécessité de
créer une deuxième rocade autour de toulouse. "
ce projet est pour nous fondamental et nous sommes prêts à
foncer ", a-t-il dit en déplorant que le conseil
général et le conseil régional, dominés
par le ps, s'opposent radicalement à la construction d'un
deuxième périphérique.
http://www.sudouest.com/140205/reg_gers.asp?article=140205a68664.xml
-
le lundi 14 février 2005 - journal sud ouest edition de la
gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax :
05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux
cedex - hubert barat (rédaction internet)
<h.barat@sudouest.com> frédéric sallet
(rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci
d'adresser vos communiqués à l'adresse :
contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. -
standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur
sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site :
http://www.sudouest.com/
42) tribune libre : parce qu’écologiste, c’est
« non » par martine billard, députée
de paris.
notre
planète va mal. les dérèglements écologiques
(effets de serre, changement climatique, diminution de la
biodiversité...), sociaux (misère généralisée
de régions entières, famines, aggravation des
inégalités...) et démocratiques (montée
des intégrismes, essor de l’économie mafieuse,
multiplication des zones de violence...) sont les conséquences
de notre modèle économique et de consommation. si
une partie du constat sur la situation provoquée par
l’effet de serre commence à être partagée
au niveau mondial, nous sommes loin d’une vraie volonté
pour modifier fondamentalement les choix économiques.
l’expression « développement durable »
devient un refrain sans contenu qui renvoie plus souvent à
une croissance qui dure plutôt qu’à un
développement soutenable qui préserve notre planète
et les conditions de vie de tous ses habitants pour les
générations futures. l’europe pourrait et
devrait donc être moteur dans une réorientation vers
un système économique plus respectueux de
l’environnement, plus soucieux de l’épuisement
des matières premières, plus solidaire envers tous
les peuples, et notamment entre le nord et le sud. pour cela, nous
avons besoin d’une constitution européenne qui
affirme comme objectif de l’union le fait de construire un
espace de solidarité et de développement soutenable
en lien avec l’ensemble des peuples de la planète. or
le traité de constitution européenne affirme
exactement le contraire : un espace fermé constituant
une europe forteresse, mais avec « un marché
intérieur où la concurrence est libre et non
faussée ». c’est au nom de ce principe que
les services publics, nationaux et territoriaux, sont mis en
concurrence les uns après les autres, connaissent des
hausses de tarifs et se détériorent pour le plus
grand nombre. l’écologie politique s’est bâtie
en reprenant les idées mutualistes du xixe siècle et
entend promouvoir les alternatives économiques, alors que
le dogme européen de la « libre concurrence »
tue l’économie sociale et solidaire. nous l’avons
vu amèrement avec la réforme de l’assurance
maladie qui nie la spécificité de la philosophie
mutualiste face aux assurances privées. pour changer, il
faut oser s’opposer aux lobbies industriels puissants (comme
celui de la chimie par exemple) dont le principal objectif est de
produire, produire sans entraves, ni environnementales, ni
sanitaires, ni sociales. de même, il faut refuser
l’inscription dans la constitution du choix de l’agriculture
productiviste condamnée par les écologistes depuis
des années. et dans la relation de l’europe au reste
de la planète, aucune référence n’est
faite aux conventions internationales relatives à
l’environnement, aux droits sociaux fondamentaux et à
la santé par rapport aux règles de l’omc. au
contraire, « l’union encourage l’intégration
de tous les pays dans l’économie mondiale, y compris
par la suppression progressive des obstacles au commerce
mondial ». dans ces conditions, la primauté de
la concurrence sur tout autre valeur ne peut que justifier un
refus écologiste de ce texte qui n’est pas à
la hauteur des enjeux de notre - planète. les partisans du
« oui » développent souvent comme
motif de satisfaction les avancées contenues dans la
seconde partie (intégration de la charte des droits
fondamentaux). en tant que féministe, on ne peut que -
regretter qu’une constitution élaborée au xxie
siècle ne permette pas aux femmes des pays concernés
de s’appuyer sur ce texte pour obtenir le droit à
disposer de leur corps par l’accès à la
contraception et à l’ivg (cas du portugal, de la
pologne, de l’irlande), et avec les hommes, d’obtenir
le droit au divorce (malte). quant à la laïcité,
qui n’est pas partagée par la majorité des
pays européens, elle est fragilisée car, faute
d’être reconnue en tant que telle (par une formule
type « reconnaît et respecte », comme
dans certains articles, afin de ne pas l’imposer aux pays
qui n’en veulent pas), elle dépend de la
jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme.
la défense et la sécurité commune restent
encore très majoritairement soumise à l’otan,
et l’engagement d’améliorer les capacités
militaires est beaucoup plus développé que la
conception de la prévention, qui n’est que citée.
reste l’amélioration du rôle du parlement
européen par l’extension des domaines soumis à
la co-décision avec la commission. malheureusement, cela ne
concerne pas la coopération judiciaire et la politique
fiscale, ce qui condamne toute action commune contre les paradis
fiscaux et contre le dumping fiscal. les impositions sur les
bénéfices des entreprises ou les taxations pour
protéger l’environnement et la santé publique
sont donc tirées vers le bas, et ce, au nom de la
protection de la concurrence et de la compétitivité
des entreprises. impossible donc d’utiliser ce levier
indispensable pour donner corps à une politique de
développement soutenable avec des objectifs de cohésion
économique, sociale et territoriale. de plus, cette
amélioration du rôle du parlement ne signifie pas
augmentation des pouvoirs puisque la commission garde le monopole
de l’initiative législative. alors, aujourd’hui,
les quelques avancées démocratiques peuvent-elles
justifier d’accepter cette constitution ? je ne le
pense pas. les citoyens européens attendent de l’europe
qu’elle leur permette de construire une société
plus démocratique, plus solidaire, qui lutte contre toutes
les discriminations, qui prenne plus en compte les impératifs
de santé, de protection de l’environnement, d’avenir
pour la jeunesse. ce n’est pas le cas de ce texte, c’est
pourquoi il faut se battre pour une autre constitution. article
paru dans l'édition du 7 mars 2005. - voir le site :
http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité :
http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint
denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00
43) andrée tamisé résistante, morte à
auschwitz
le
15 janvier 2005, une rue de caudéran recevait le nom
d'andrée tamisé, morte à 20 ans en
déportation. en présence du maire, hugues martin, et
de nombreux représentants des associations de résistants
et d'anciens combattants. c'est germaine bonnafon, elle-même
déportée à ravensbruck, qui a lu l'hommage. "
cette cérémonie est un devoir de mémoire
important 60 ans après la libération des camps alors
que des individus révisionnistes falsifient l'histoire.
nous, rescapés des camps, nous ne faillirons jamais à
la promesse faite à nos compagnes et compagnons qui ne sont
pas revenus. jusqu'à la fin de notre vie nous témoignerons,
nous crierons la vérité historique. andrée
est née dans une maison située dans cette rue. elle
n'a pas connu sa mère décédée alors
qu'elle avait 6 mois. c'est sa grand soeur, gilberte, âgée
aujourd'hui de 93 ans et qui n'a pu se déplacer pour cette
cérémonie, qui assuma le rôle de la maman. son
père ayant été mobilisé durant les 4
ans de la guerre 14-18, andrée a beaucoup entendu des
propos s'élevant contre la guerre. en 1940, les mesures
répressives s'abattent sur la france. son père est
arrêté et interné au camp de pichey-mérignac.
andrée s'engage dans les auberges de jeunesse puis dans la
résistance en transportant des journaux clandestins, en
assurant l'impression de tracts. les deux sœurs refusent de
quitter le département par peur de représailles sur
leur père. au mois d'avril 1942, elles sont arrêtées
et emprisonnées au fort du hâ. elles subissent de
mauvais traitements. le 14 octobre elles sont embarquées
avec d'autres vers le fort de romainville. le 24 janvier 1943,
elles sont déportées à auschwitz-birkenau
dans un convoi de 230 françaises résistantes. tête
rasée, vêtements, bague, montre confisqués. le
matricule 31 714 est tatoué sur le bras gauche d'andrée.
matricule 31715 pour gilberte. trois mois après il ne reste
que 76 survivants. au mois de mars, andrée, jeune
résistante française mourut de froid, de faim, de
coups. le matin, elle dit à sa sœur qu'elle ne
pourrait pas suivre la colonne se rendant au marais pour
travailler et qu'elle resterait près du bloc en espérant
y pénétrer. le soir, au retour de la corvée,
ses camarades la trouvèrent à la même place,
dans la neige. durant plusieurs jours sa sœur eut la douleur
de voir son cadavre jeté sur un tas d'autres corps sans
pouvoir s'approcher. un jour le tas disparut car il avait été
brûlé dans un four crématoire. voilà la
jeune résistance que nous honorons. nous associons à
son souvenir les jeunes de son groupe qui ont donné la vie
pour la liberté. "
=====>
" auschwitz ! auschwitz ! ô syllabes sanglantes ! ici
l'on vit, ici l'on meurt à petit feu. on appelle cela
l'exécution lente. une part de nos cœur y périt
peu à peu ". aragon, le musée grévin.
le27 janvier 1945, l'armée rouge entrait dans le camp
d'auschwitz et libérait les sept mille détenus qui
s'y trouvaient encore. - article paru dans l'hebdomadaire "les
nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 27 janvier
2005 - no 1579 - abonnement 19,90 euros pour l'année -
contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 -
adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
44) association african solidarité france
l'association
african solidarité france, branche française de
l'association du même nom au burkina faso a été
créée, à bordeaux, le 18 novembre 2004.:
association african solidarité france 4, impasse rateau
33800 bordeaux aasfrance@yahoo.fr - qu'est ce que aas ?.
l'association african solidarité (aas) a été
fondée au burkina faso en 1991 à l'initiative de
jeunes burkinabé désirant œuvrer dans la lutte
contre le sida. il y aurait au burkina faso 400 000 personnes
touchées par le vih/sida pour une population d'environ 12
millions habitants ; 60 000 personnes auraient besoin d'un
traitement par anti rétro-viraux (arv) ; on estime à
30 000 le nombre de décès du sida en 2003 ; il y a
270 000 orphelins et enfants vulnérable (oev). la
tuberculose est souvent associée à cette pandémie.
un grand nombre d'actions ont vu le jour à aas dans les
domaines de la prévention, de la prise en charge des
personnes atteintes et de leurs familles et dans les activités
génératrices de revenus. actuellement aas construit
un nouveau bâtiment pour une meilleure installation de ses
services d'accueil et du centre médical et de conseils "
oasis ". ont été également créés
à ouagadougou un deuxième centre médical et
de conseils (centre +), un centre de jour pour les oev, une maison
de l'observance, un cybercafé, un atelier de couture, des
kiosques cafés/santé ainsi que des activités
génératrices de revenus. l'association a aussi
installé à zorgho, à 100 kms à l'est
de ouagadougou, un centre médical et de conseils, une
radio-santé fm, et mis en service deux unités
mobiles de dépistage pour le sida et la tuberculose.
avec
une file active de plus de 1 300 personnes suivies par les centres
médicaux dont 200 personnes sous anti rétro-viraux
et 650 oev, aas constitue la plus importante association
communautaire de lutte contre le sida au burkina faso.
====>
le jumelage : en septembre 2001, une convention de jumelage a été
signée entre aas et aides aquitaine dans le cadre du réseau
afrique 2000, ce qui a permis la réalisation d'un certain
nombre d'actions : information réciproque et organisation
d'un stage sur l'observance, collecte et envoi de médicaments,
de matériel médical, de mobilier et de matériaux
de construction. de plus, et en partenariat avec d'autres
organismes ou associations (conseil régional, saint vincent
de paul, mamou solidarité partage, solidarité nantes
afrique), les deux unités mobiles de dépistage et un
autobus pour les oev ont pu être expédiés à
ouagadougou.
====>
pourquoi une nouvelle association ? au delà de ce jumelage,
la poursuite des actions et de leur financement rend nécessaire
la recherche de nouvelles ressources en initiant et gérant
des appels de fonds, en répondant aux appels à
projets nationaux, en assurant les collectes matérielles,
en aidant les membres de aas venant en formation en france et
d'une manière générale, en cherchant à
soutenir aas de toutes les façons possibles. un problème
important est soulevé par le nombre toujours croissant des
orphelins et enfants vulnérables qui demandent une prise en
charge psychologique, médicale, nutritionnelle, scolaire,
vestimentaire, récréative, ainsi qu'une réinsertion
dans la vie familiale et sociale. un projet d'appui aux oev a été
élaboré, avec la création d'un centre de
jour. c'est pour une solidarité plus directe, plus proche
de l'association africaine, que l'association african solidarité
france a été créée à bordeaux
l'appui
à la section oev est une des priorités de aas
france, nous comptons sur votre soutien ! alain babillot,
président - issoufou tiendrébéogo, vice
président - jacques pigneux, vice président - fanny
piriou, secrétaire générale - marie france
bocquée, trésorière - association african
solidarité france
4,
impasse rateau 33800 bordeaux - 05 57 95 89 47 -
aasfrance@yahoo.fr - from: "alain babillot"
<alain.babillot@wanadoo.fr>
45) de la colère de guéret au
« non » à la constitution européenne
par patrick le hyaric
il
y a bien un lien entre la situation faite à la creuse,
l’euro-capitalisme et les politiques gouvernementales.
coïncidence intéressante ! la campagne électorale
préparatoire au référendum du 29 mai commence
au moment même où se développe un mouvement
social multiforme. les puissants cris de colère s’élevant
ce week-end de guéret et de vitry-le-françois contre
la liquidation des services publics et les délocalisations
vont être relayés toute la semaine. aujourd’hui,
les cheminots européens contestent l’ouverture des
chemins de fer à la concurrence. les électriciens et
gaziers, les postiers, les enseignants, les lycéens
prendront le relais pour se retrouver tous ensemble lors de la
grande journée nationale de mobilisation de jeudi. tous ces
mouvements défendent un modèle de société
républicain et social, à l’opposé de
l’ultralibéralisme. ils réclament avec force
que les profits qui explosent aujourd’hui soient
redistribués pour améliorer la vie de ceux qui n’ont
que leur travail, leur retraite ou leurs prestations sociales pour
vivre. l’augmentation du pouvoir d’achat et la
réduction du temps de travail sont les conditions d’un
développement économique durable, créateur
d’emploi. l’accès aux droits fondamentaux, de
la santé à l’éducation, du travail au
logement, à l’énergie, aux transports et aux
moyens de communication, implique des services publics modernisés
et démocratisés. il n’y a pas de justice et de
progrès social ni, au fond, de liberté sans une
certaine appropriation sociale des moyens de production et
d’échange. or le modèle actuel de construction
européenne, basée sur la concurrence et la liberté
de circulation des capitaux, prévoit le sabotage en règle
du concept même de service public, sur tout le territoire
européen. ceux qui prétendent qu’il n’y
aurait aucun rapport entre la constitution européenne qui
prône l’ouverture des services publics à la
concurrence, leur privatisation et le démantèlement
des systèmes de protection sociale et des retraites
trompent sciemment les gens. la preuve ! le livre blanc de la
commission européenne adopté par le conseil des
ministres européens insiste sur l’idée que
« les termes "services d’intérêt
général" et "services d’intérêt
économique général" ne doivent pas être
confondus avec l’expression service public ». ce
que confirme d’ailleurs l’article iii-166 de la
constitution européenne : « les entreprises
chargées de la gestion de services d’intérêt
économique général ou présentant le
caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux
dispositions de la constitution, notamment aux règles de la
concurrence. » et l’article iii-148 demande
expressément que « les états membres
s’efforcent de procéder à la libéralisation
des services en vertu de la loi-cadre européenne ».
voter oui à cela reviendrait donc à démolir
nos services publics, ce qui aurait de redoutables conséquences :
nouvelles hausses de tarifs, inégalité d’accès
aux services, aggravation du chômage, désertification
rurale amplifiée, mal vie généralisée
dans les quartiers populaires. la constitution prépare une
europe où régnerait la loi de la jungle. une europe
de l’insécurité sociale généralisée.
refusons cela ! face à la puissante protestation
qu’engendre la sinistre directive bolkestein, une opération
de sauvetage du « oui » est tentée,
en mettant ce texte sous le boisseau d’ici le référendum.
or cette directive qui légalise les délocalisations,
démolit les droits sociaux, s’attaque à tous
les services publics et à l’existence même des
communes est partie intégrante de la constitution et
découle de l’accord général sur le
commerce des services discuté à l’omc. ce qui
se prépare est donc grave pour la vie quotidienne. voilà
pourquoi nous appelons nos concitoyens à lire la
constitution. nous appelons les pouvoirs publics à
organiser des débats contradictoires sur le contenu du
texte. il ne faudrait pas que le « oui »
puisse l’emporter en s’appuyant sur l’ignorance
ou l’abstention. chacun doit pouvoir voter en conscience le
29 mai. article paru dans l'édition du 7 mars 2005. - voir
le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité
: http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint
denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00
46) référendum : ce sera le 29 mai
réaction
de michel dubertrand, secrétaire de la fédération
de la gironde du pcf çà commence ! tous les
partisans du oui, ump et udf, malheureusement soutenu par une
partie du ps, se félicitent de la date du 29 mai pour le
référendum : les mêmes se lamenteront sans
doute, le cas échéant, sur l'abstention... chirac,
conscient des 58 % d'abstention en espagne, le 20 février
dernier, mais aussi de la méconnaissance, en france, du
contenu du traité, a délibérément
choisi une campagne courte, affichant un certain mépris de
l'expression populaire du suffrage universel. rien ne justifiait
cette précipitation (5 pays d'europe vont décider
entre fin 2005 et début 2006) sinon une abstention voulue
pour faire gagner le oui. les communistes relèvent le défi
: pour combattre cette abstention organisée, nous allons
poursuivre une campagne de proximité pour montrer le
contenu destructeur du traité. nous allons inviter à
voter non pour sanctionner les politiques libérales déjà
menées en europe mais aussi menées de concert en
france par raffarin et le medef, ce dernier appelant de ses vœux
une europe à son seul service. le choix de cette date, par
j. chirac, est une raison supplémentaire pour les électeurs
de dire non : non au mépris, non à la poursuite du
mépris qui fait que malgré les luttes, malgré
les sanctions électorales, cette droite arrogante a
poursuivi sa politique de casse. la victoire du non est possible,
elle est souhaitable pour construire une europe de progrès
: les communistes vont contribuer à faire s'exprimer un non
de gauche porteur d'avenir ! - article paru dans l'hebdomadaire
"les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 10
mars 2005 - no 1585 - abonnement 19,90 euros pour l'année -
contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 -
adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
47) groupe communiste au conseil général : des
priorités
suite
de l'interview de jean-jacques paris, conseiller général
de bègles
====>
le logement social.
la
situation est catastrophique (71 000 demandes non satisfaites). le
département devrait engager un plan d'action foncière
pour trouver et acheter des terrains en lien avec les communes, la
cub, avec des contreparties si nécessaire. cette politique
visant à développer l'offre et stopper la
spéculation foncière pourrait être financée
par la taxe sur le foncier bâti que paient les organismes
hlm. le préfet devrait réquisitionner les logements
vacants sur bordeaux et les mettre sur le marché. le fonds
de solidarité logement ne cesse de diminuer : - 60 % en
2003 et - 44,7 % cette année par rapport à 2002. de
plus, désormais les aides au logement ne sont attribuées
que si elles s'élèvent à 24 euros par mois
contre 15 euros auparavent. en deça de ce montant, la
prestation n'est pas accordée.
====>
viticulture
la
situation est là aussi alarmante pour un certains nombre
d'exploitants. le département soutiendra les propriétaires
de plus de 55 ans en difficultés financières et
sociales très graves qui pratiqueront un arrachage que l'on
souhaite temporaire.
====>
aides aux entreprise
elles
ne peuvent se concevoir sans engagements au niveau de l'emploi ou
dans l'investissement.
====>
réforme de la fiscalité
la
charge de l'impôt local ne cesse d'augmenter. il faut le
rendre plus juste socialement en réussissant à faire
payer les actifs financiers, en modernisant la taxe
professionnelle qui ne correspond plus à l'évolution
du monde économique. son calcul ne favorise pas l'emploi.
la part du capital qui s'évade de l'entreprise n'est pas
imposée. l'impôt sur l'entreprise doit pouvoir être
solidaire du territoire où elle est installée. les
élus communistes et républicains travaillent à
un projet de loi. il faut intéresser tous les élus
locaux à sa rédaction. enfin il faut revoir les
critères de dotation de l'etat en prenant en compte le
développement social, éducatif, humain des
territoires et faisant de la péréquation une
réalité.
====>
le rmi/rma
en
imposant aux conseils généraux la gestion de
l'allocation rmi et le développement du rma le gouvernement
poursuit dans sa logique ultra libérale, afin de soumettre
le marché du travail à toujours plus de précarité,
de flexibilité, à peser sur les rémunérations,
à réduire les droits sociaux.
ainsi
les allocataires du rmi seront soumis aux inégalités
territoriales, aucun dispositif de péréquation
n'étant prévu. les dispositifs d'insertion seront
prisonniers des règles du marché et de ses critères
de rentabilité, éloignant considérablement
les actions engagées des réels besoins
d'accompagnement des personnes, et de la singularité des
contrats d'insertion, mission qu'accomplissaient avec ténacité
les équipes affectées dans les commissions locales
d'insertion. le nouveau dispositif alourdit également les
charges de la collectivité, réduisant ses marges de
manœuvre et pesant sur la fiscalité locale. pour
l'année 2004 le transfert de charges concernant le rmi
s'élève à près de 10 millions d'euros,
il vient aggraver celui constaté sur les fonds sociaux qui
avoisine le million d'euros. autant de charges nouvelles qui
viennent s'ajouter au désengagement du service public pour
l'emploi, conséquence de la fin du monopole du placement
dont bénéficiait l'anpe et de la possibilité
offerte à l'ensemble des acteurs de placement de se faire
rétribuer pour leurs services et donc d'entrer dans une
logique de marché concurrentiel. les conseillers généraux
communistes en appellent à la mobilisation pour obtenir de
l'etat les moyens nécessaires au développement d'un
service public d'insertion et de l'emploi efficace sur tout le
territoire.
======>
lu dans " gironde magazine "...
==>
santé : l'etat refuse de créer des places en maisons
d'accueil spécialisées pour les personnes lourdement
handicapées. l'année du handicap a fait long feu !
pour les personnes âgées, aucune lisibilité
des crédits alloués n'est possible. sur les 578
places à créer, seulement 70 places sont aujourd'hui
assurées d'un financement !
==>
economie : l'etat remet en cause sa participation aux opérations
de restructuration de l'artisanat et du commerce.
il
se désengage du contrat de plan et se cache derrière
les fonds euro-péens pour ne plus financer le volet
économique de ce contrat. - article paru dans
l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest "
le jeudi 3 février 2005 - no 1580 - abonnement 19,90 euros
pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél
: 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
48) " le 29 mai, disons stop ! " par cathy polo
"
ceux qui me conspuent aujourd'hui trompent les citoyens français
en leur faisant croire qu'il y aurait un lien entre la
constitution européenne et la dégradation des
services publics " : c'est ce qu'a affirmé grosso modo
françois hollande en quittant (sous les huées) la
manifestation organisée par le collectif creusois pour la
défense et le développement des services publics
samedi dernier. il n'y aurait donc aucun rapport entre les deux !
ainsi, le service public à la française, porteur de
nos valeurs républicaines, déjà bien mis à
mal par les politiques successives, mais aussi défendu becs
et ongles par les syndicats, les élus, les associations...
ne craindrait rien de la constitution européenne ? s'il est
vrai que sa définition n'est pas aisée, on peut dire
de lui que c'est un concept qui n'entre dans aucun cadre, une
partie intrinsèque de la société française.
c'est un outil qui permet aux citoyens d'exercer leurs droits,
d'en acquérir de nouveaux, de répondre aux besoins
fondamentaux, de manière équitable, dans les villes,
dans les campagne... c'est l'expression même de la
solidarité... il apparaît donc évident que nos
services publics sont contraires à la constitution giscard
qui les rebaptise " services d'intérêt
économique général " pour mieux les
définir, les réduire et les soumettre à la
seule règle qui prévale aujourd'hui en europe, celle
de la concurrence généralisée. monsieur
hollande est donc un menteur ! jusqu'où va-t-il entraîner
les électeurs socialistes ? ces femmes et ces hommes
étaient pourtant dans la rue, avec nous, contre la guerre,
contre les discriminations, contre la casse des systèmes de
protection sociale, de retraite... ils ont pourtant lourdement
sanctionné le gouvernement lors des scrutins de l'année
dernière... et ils se prépareraient donc à
voter comme un seul homme, avec le medef et raffarin pour le oui a
la constitution de giscard ? bonjour les dégâts en
2007 !... si je devais m'adresser à eux voilà ce que
je leur dirais : " camarades socialistes, (j'aimerais pouvoir
encore vous appeler ainsi après le " 29 mai), on ne
peut dire " oui " lorsque l'on est de gauche. le "
non " ne signifie pas le rejet de l'europe, mais celui de sa
construction opérée en dehors des peuples depuis
cinquante ans, celui de sa conception même, d'essence
libérale, celui de ses institutions opaques dotées
de pouvoirs faramineux... le non est une chance pour l'europe,
pour ses citoyennes et citoyens de s'approprier les véritables
enjeux économiques, sociaux et sociétaux européens,
mondiaux. c'est l'opportunité de dire stop à tous
les " bolkenstein " de la terre. c'est aux peuples de
décider de leurs héros, de l'avenir de leur
continent, du contenu de leur projet de vie au sein de celui-ci, à
lui seul ! "
cette
semaine est marquée du sceau de l'action, les lycéens,
les chercheurs, le privé, le public... quand on voit cette
vigueur s'exprimer, on n'a pas peur du chaos dont les tenants du
oui nous bassine depuis des mois, car quand on voit cette vigueur,
on comprend bien que la lutte pour un monde nouveau n'est pas
synonyme de chaos, mais de construction, de propositions,
d'espoir. dès aujourd'hui, inscrivons-nous dans la lutte
contre la désinformation, l'obscurantisme. ensemble,
organisons la lutte contre l'abstention le 29 mai, car "
chacun est concerné et chacun ne le sait pas ". -
article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux
et du sud-ouest " le jeudi 10 mars 2005 - no 1585 -
abonnement 19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
49) politique. -- le président du conseil régional,
entouré des élus socialistes périgordins, est
venu donner hier sa version de la hausse des impôts
la
région contre-attaque : hervé chassain - président.
alain rousset a porté la bonne parole de la région
en dordogne - photo arnaud loth - parce que c'est l'occasion de
faire le point près d'un an après sa réélection
à la présidence de la région, mais aussi pour
apporter dans les départements une réponse à
la polémique lancée par la droite, alain rousset a
entamé un tour d'aquitaine. hier, le président
socialiste de la région était ainsi en dordogne pour
expliquer ses choix. pour ces explications, il était
entouré par la plupart des conseillers régionaux de
gauche (1) et par bernard cazeau, le président du conseil
général. il a pu répété ce
qu'il avait déjà dit à sa tribune régionale,
c'est-à-dire que l'augmentation de 15 % de la part
régionale des impôts ne représentera qu'en
moyenne que 14 centimes par feuille de contribuable pour le
foncier non bâti, environ 10 e pour le foncier bâti et
93 e pour la taxe professionnelle. " cette augmentation
fiscale va nous rapporter 30 millions d'euros, mais les
désengagements de l'etat prévus cette année
devraient nous coûter 50 millions d'euros ". car, même
avant la mise en place de la décentralisation, dont les
transferts de charges sont encore sujets à discussion,
alain rousset dénonçait " l'etat qui ne tient
plus ses engagements ".
===>
soutien à imberty. ce leitmotiv de l'etat qui n'a plus les
moyens de payer revenait sur tous les dossiers évoqués.
d'autant qu'il s'accompagne d'une baisse annoncée de fonds
européens. dans tous les domaines, que ce soient pour les
aides aux entreprises, les infrastructures routières ou
l'éducation, la région accuse l'etat de ne plus
payer ce qu'il doit. " le plus souvent, si nous voulons que
les dossiers avancent, c'est nous qui avançons l'argent et
on craint de ne jamais être remboursés ",
assuraient alain rousset et bernard cazeau.
sur
un autre registre, les deux présidents se sont penchés
sur le cas de l'entreprise imberty. bernard cazeau, en utilisant
la parabole de l'entonnoir expliquait que de fortes pressions
s'exerçaient sur cette entreprise, alors qu'à
l'autre bout (le petit) les choses étaient plus longues à
passer car il fallait trouver 17 m e de financements et toutes les
autorisations pour le nouveau site de la douze. ils ont assuré
le chef d'entreprise de leursoutien, en reconnaissant son
importance pour toute la filière bois de dordogne. "
il faut dédramatiser ", assurait alain rousset, qui
doit le rencontrer dans les prochains jours. (1) pour mémoire,
les conseillers régionaux de la liste de gauche sont :
gatienne doat (dvg), michel moyrand (ps), nathalie
manet-carbonnière (ps), bernard vauriac (ps), bérénice
vincent (verts), emmanuel español (ps), béatrice
gendreau (ps), dominique rousseau (ps), françois reny (prg)
http://www.sudouest.com/110205/reg_dordogne.asp?article=110205a44477.xml
-
le vendredi 11 février 2005 - journal sud ouest edition de
la gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax :
05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux
cedex - hubert barat (rédaction internet)
<h.barat@sudouest.com> frédéric sallet
(rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci
d'adresser vos communiqués à l'adresse :
contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. -
standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur
sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site :
http://www.sudouest.com/
50) “ oui, j’ai osé! ”
par colette tignères, conseillère régionale
de languedoc-roussillon, membre du conseil national du pcf
malgré
les pressions multiples, j'ai osé dire mon refus d'une
hausse de la fiscalité régionale sur le foncier bâti
et la tp de 79,9 %. dans le languedoc-roussillon où plus de
60 % des foyers fiscaux vivent avec moins de 1000 €/mois, où
chômage et précarité nous placent en première
ligne des « pauvres », j'ai cru de mon devoir d'élue
communiste de refuser cette nouvelle ponction sur des pouvoirs
d'achat à la dérive. en dénonçant la
fuite en avant dans la hausse de la fiscalité locale
imposée par un gouvernement qui ne cesse de se «
défausser », j'ai eu le souci d'alerter nos
concitoyens sur les vraies responsabilités. je me suis donc
abstenue. g. frêche a aussitôt réagi en me
retirant, à la veille du 8 mars, la délégation
aux droits des femmes. cette sanction autoritaire d'un président
socialiste pose question. quel crédit donner à la
volonté exprimée pendant la campagne de développer
la démocratie participative si une « majorité
de gestion » exige le silence dans les rangs ? ce n'est pas
« en coupant des têtes » que nos concitoyens se
réconcilieront avec la politique. quel avenir pour un parti
communiste qui accepterait l'alignement inconditionnel derrière
un ps dominant et hégémonique ? est-ce parce que
nous avons fait 3 % que nous serions devenus « inutiles »
? n'est-ce pas plutôt parce que nous sommes trop longtemps
apparus « inutiles » que nous avons fait 3 % ? au
moment où nos concitoyens, de plus en plus nombreux,
manifestent un esprit de résistance, une voie s'ouvre pour
que notre parti apparaisse comme incontournable dans la
construction de l'alternative et non comme force d'appoint. c'est
la leçon que je retiens du soutien de milliers de mes
concitoyens et camarades et des 10000 manifestants du 10 mars à
perpignan. retrouver une utilité aux élus et au
parti, c'est en faire des outils de rassemblement contre les
mauvais coups, contre un capitalisme cohérent et prédateur.
si le courage est nécessaire pour refuser les
compromissions, l'écoute de l'autre pour construire du
commun est encore plus indispensable. cette période de
forums autour du traité giscard y est propice. tout est
possible « camarades »! • colette tignères,
conseillère régionale de languedoc-roussillon,
membre du conseil national du pcf – communistes no 171 -
parti communiste français 2, place du colonel fabien 75019
paris téléphone: 01.40.40.12.12 fax: 01.40.40.13.56
- http://www.pcf.fr/ - pcf@pcf.fr
51) éco-social : le management
vise l’hôpital
alès
(gard) envoyée spéciale. dans leurs bureaux du
sous-sol du centre hospitalier d’alès, les
syndicalistes de la cgt ne boudent pas leur plaisir. ils fêtent
une victoire importante. le 28 février dernier, après
un combat mené avec la cfdt et fo, ils ont obtenu de leur
direction la rupture définitive du contrat avec star
consulting, cabinet irlandais de conseil en management, embauché
en décembre 2004 pour dégager des marges
d’économies. un rien moqueurs, les syndicats ont
titré leur dernier tract adressé aux personnels :
« les stars, c’est bien vous. » dans
un coin du local traînent encore les vestiges de la lutte,
les valises en carton préparées à l’intention
des employés de la star consulting.
=====>
une méconnaissance du monde de la santé
la
première apparition des « men in black »
de star consulting dans les murs de l’hôpital remonte
à mi-novembre 2004. « la direction était
en difficulté pour mettre en oeuvre la tarification à
l’activité (1), qui va amputer le budget 2005 de 400
000 euros, et leur avait commandé un audit d’un
mois », se souvient bruno rivier, secrétaire de
la cgt. cette démarche, financée par le ministère
de la santé, s’inspire d’un conseil de la
mission d’expertise et d’audit hospitaliers (meah)
chargée par le gouvernement d’aider à la mise
en oeuvre du plan hôpital 2007. l’intervention de la
« star », comme elle se surnomme elle-même,
est présentée comme une étude en vue d’une
meilleure organisation, afin de limiter les « mutations »,
ces transferts de patients vers d’autres hôpitaux par
manque de place. la méfiance n’est pas encore de
mise : « pourquoi ne pas travailler plus
rationnellement ? quand les choses vont mal, on coopère »,
note le dr albert lagier, chef du service de médecine
interne, ancien président de la commission médicale
d’établissement (cme). mais le vernis craque vite :
les manières de star consulting choquent les personnels
hospitaliers. « les consultants cherchaient le moindre
temps mort et montraient une méconnaissance totale du monde
de la santé, tant au niveau médical que
paramédical », explique michel gévaudan,
infirmier en psychiatrie, lui aussi secrétaire de la cgt.
« ils demandaient aux infirmières pourquoi elles
se lavaient si souvent les mains. ils suivaient la journée
d’un agent de la maison de retraite, mais aux horaires de
bureau. ils ne voyaient donc ni le lever ni les repas. »
« ils nous mettaient au même niveau que
l’industrie, il leur fallait à tout prix trouver des
plages de rentabilité », complète bruno
rivier. sans compter qu’avec l’aval de la direction,
ils se sont invités dans des endroits où ils
n’avaient rien à faire : dans une consultation
de psychiatrie, par exemple. « les psychiatres ont
pensé porter l’affaire devant le conseil de l’ordre,
en raison de la violation du secret professionnel »,
souligne le dr lagier.
=====>
8,7 millions d’euros d’économies
le
résultat de l’audit est stupéfiant. d’après
star consulting, en se surveillant un peu, l’hôpital
d’alès pourrait dépenser 8,7 millions d’euros
de moins. soit 13 % à 15 % de son budget. « je
veux bien qu’il y ait des marges, mais jamais de cet
ordre », assure bruno rivier. le cabinet propose alors
ses services pour couper court à la supposée
gabegie. pour des honoraires sans complexes, s’élevant
à 4,2 millions d’euros sur un an, soit la moitié
des économies pressenties. le centre hospitalier signe le
contrat en décembre (une première en france) et
verse une avance de 300 000 euros. les chasseurs de primes de la
« star » se mettent immédiatement au
travail. passant, avec la bénédiction de la
direction, par-dessus l’autorité des cadres de santé
pour lancer des mesures aberrantes : « en
contradiction avec les règles sanitaires, ils suggéraient
de gagner du temps en faisant circuler les chariots des repas par
le service de pédiatrie, plutôt que de le contourner.
pour ajuster les portions des repas, ils voulaient peser les
restes sur la même balance que les rations "propres".
or, pour des raisons d’hygiène évidentes, les
déchets et les aliments ne doivent jamais se croiser »,
précise michel gévaudan. au niveau des soins, ils
préconisent la suppression d’une des permanences de
gastro-entérologie, au risque de provoquer carrément
le départ du praticien assurant les six vacations. ils
demandent aux médecins de réaliser moins d’examens
et de bilans complets. le but : faire sortir les patients
plus tôt de l’hôpital. face à
l’offensive, les syndicats bondissent. ils font signer une
pétition en février, avec le soutien du comité
de défense de l’hôpital. ils craignent que les
objectifs affichés par la « star » ne
cachent des manoeuvres sournoises contre l’emploi et, par
conséquent, contre l’offre de soins - alors même
que les besoins sanitaires de la population ne sont pas tous
couverts. 73 % du budget sont consacrés aux salaires, et
« une restriction de 8,7 millions d’euros se
répercuterait forcément sur le personnel »,
détaille bruno rivier. star consulting se contente de
rétorquer qu’il n’y aura pas de licenciements
secs. une façon de reconnaître que le
non-remplacement des départs et les redéploiements
sont des pistes d’économies envisagées. une
folie : comme dans la plupart des établissements, « il
n’y a pas pléthore de personnels à alès »,
déclare monique sabran, infirmière, déléguée
de la cgt. en trois ans, 60 départs d’agents n’ont
pas été remplacés. « nous devons
faire appel à l’intérim pour assurer le
service », ajoute monique sabran. la situation est
telle que « le personnel nécessaire en cas de
réquisition, c’est seulement une personne de moins
qu’en temps normal », indique le dr lagier. pour
ce dernier, la direction de l’hôpital, en faisant
appel à star consulting, s’est trompée de
combat : « elle met les dysfonctionnements et les
600 mutations annuelles sur le compte d’une gestion
déficiente. en réalité, elles sont tout
bonnement le fait du manque de lits. » quant à
la t2a, « nous y sommes mal engagés parce que la
durée de séjour à l’hôpital
d’alès est supérieure à la moyenne.
mais c’est une réalité qui nous échappe :
20 % à 25 % des gens restent hospitalisés ici
simplement parce qu’ils sont en attente d’un lit de
soins de suite à l’extérieur. nous payons là
le déficit de places hors de l’hôpital. il faut
ajouter à cela que, parfois, le délai pour des
examens est trop long, en raison du manque de personnel médical,
et oblige à prolonger l’hospitalisation au-delà
du temps normalement nécessaire. » pour l’heure,
la mobilisation des personnels a, de justesse, sauvé
l’hôpital des agissements de star consulting. et
l’intervention grossière de ce cabinet a rendu
concrètes aux yeux du personnel les incidences du plan
hôpital 2007. « si la manoeuvre avait réussi,
ces méthodes de rentabilité inspirées du
privé auraient été appliquées ailleurs
pour imposer des économies drastiques »,
pronostique jean-louis fiole, président du comité de
défense de l’hôpital. les syndicats redoutent
cependant de voir les conclusions de l’audit reprises par la
direction. en outre, comme ailleurs, des attaques plus insidieuses
sont à l’oeuvre : pénalisées par
le non-remplacement des départs à la retraite,
certaines spécialités, comme l’orl ou
l’ophtalmologie, sont délibérément
déplumées, avant d’être abandonnées
au privé. dans ce contexte, les partisans de l’hôpital
sont inquiets pour l’établissement neuf qui doit
remplacer l’actuel bâtiment. si, sur le papier, le
projet prévoit 255 lits, les moyens alloués par les
autorités sont insuffisants pour les garantir. anne-sophie
stamane (1) mode de financement des hôpitaux en fonction de
leur activité, instauré par le plan hôpital
2007, et progressivement mis en oeuvre depuis janvier 2004.
article paru dans l'édition du 8 mars 2005. - voir le site
: http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité
: http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint
denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00
52) tribune libre : « ces faux nantis qu’on
ne cesse d’anéantir » par jean-marc
durand, fonctionnaire, membre du conseil national du pcf.
le
samedi 5 mars, à l’appel du collectif creusois pour
la défense et le développement des services publics,
s’est déroulée à guéret une
initiative d’envergure nationale (1). sorte de tribune,
cette journée d’action et d’information aura
permis de mettre en débat, avec une représentation
de l’ensemble des citoyens et personnels concernés,
la problématique du devenir des services publics en milieu
rural. plus largement, elle aura apporté un réel
encouragement aux salariés des services, entreprises et
fonctions publics qui ont, par leurs luttes, régulièrement
irrigué la scène sociale au cours des vingt
dernières années. la défense d’une
conception progressiste du fonctionnement de l’ensemble de
la sphère publique est en effet au coeur d’un
affrontement de classes dont l’issue modèlera pour
longtemps l’organisation administrative de notre pays, son
mode de développement et le fonctionnement de ses
institutions. oeuvrer à une véritable régénération
démocratique des services publics suppose nécessairement,
à partir d’une analyse lucide des causes de l’état
de dégradation actuelle, de formuler des propositions
alternatives donnant à ces services la capacité de
répondre aux enjeux d’efficacité sociale de
notre temps. un peu d’histoire. la fonction publique de
l’état trouve son origine dans le processus même
qui a conduit à la construction de notre pays. elle porte
en effet la marque originale de la révolution française
et de la déclaration des droits de l’homme et du
citoyen de 1789. la conception du service public s’est
développée aux xixe et xxe siècles, répondant
à la fois à des préoccupations sociales et
aux besoins du capital pour assurer son expansion. c’est à
partir de 1945 que le service public a connu un réel essor.
et c’est la conception d’un développement sous
contrôle de la nation qui a prévalu. ce fut alors
l’arrivée de réformes démocratiques
comme le statut général des fonctionnaires, la
sécurité sociale, et la mise en chantier de grands
services publics comme ceux de l’éducation, des
transports (sncf, air france), de la santé, de la
recherche... incontestablement, ces mesures ont été
un facteur de progrès économique et social. au cours
de toute la seconde moitié du xxe siècle, les
services publics ont joué un rôle essentiel dans la
satisfaction des besoins de nos concitoyens. péréquation
tarifaire et maillage du territoire ont permis d’assurer une
égalité d’accès, et cela malgré
les remises en causes successives. une des raisons importantes
avancées par les investisseurs étrangers pour
s’implanter en france n’est-elle pas encore
aujourd’hui la qualité de ses services publics ?
une longue et persévérante campagne idéologique.
ils sont des nantis. ils sont mieux rémunérés
que dans le privé, ils ont la sécurité de
l’emploi, ils sont payés les jours de grève
(2), ils perçoivent une meilleure retraite, ils sont lents
et mous, ils affichent un mépris du public. depuis plus de
vingt ans, une campagne soigneusement orchestrée par la
quasi-totalité des médias tente d’accréditer
l’idée que les fonctionnaires sont d’affreux
privilégiés. dès 1982, françois de
closets lançait les hostilités avec son livre
toujours plus stigmatisant systématiquement tout ce qui
pouvait relever d’une action de l’état et des
agents publics pour louer l’entreprise capitaliste. dans un
passage d’anthologie, on peut ainsi lire : « nous
pouvons nous passer de journalistes, de médecins, de
professeurs, de fonctionnaires, de cadres et d’ingénieurs,
pas de créateurs d’entreprises. aussi longtemps que
la france misera sur l’économie de marché,
elle devra tout faire pour favoriser les candidats à la
fortune capitaliste. » par la suite, d’autres
campagnes ont été menées. du mythe du
gagneur, porté par tapie, au discours culpabilisant sur le
coût des services et fonctions publics, jusqu’au credo
de la « performance », chaque étape
de ce discours a correspondu à des phases de
déstructuration des services publics (france télécom,
la poste, l’hôpital, les administrations financières,
l’armement, edf et gdf, l’aéronaval, etc.).
malheureusement les gouvernements successifs de la france ont
tous, peu ou prou, suivi cette logique. la campagne pour « la
modernisation de la fonction publique » lancée
par m. rocard en 1989 aura été un de ses temps
forts. tout en ressemblant à la critique de la bourgeoisie
courtelinesque du xixe siècle, le discours actuel s’en
distingue par des propos qui ne laissent guère de place à
la plaisanterie, n’hésitant pas à afficher des
objectifs clairs de destruction. cette tendance est aggravée
par le fait que ce sont des hauts fonctionnaires, des grands
patrons, des journalistes, bref des personnages « sérieux »
qui gouvernent le propos. est menée au service d’une
politique orientée, une propagande des plus agressives
marquée par le mensonge, la pratique des amalgames
simplistes et l’interprétation tendancieuse
d’éléments statistiques. une telle entreprise
vise à faire des fonctionnaires et agents publics des boucs
émissaires au service des visées du capitalisme
ultralibéral et de ses objectifs de réductions des
budgets publics, de privatisations, de précarisation de
l’emploi, de remise en cause des retraites. le but est de
faire fonctionner au coût le plus bas, donc dans les plus
mauvaises conditions, le service public pour en préparer la
privatisation. les chiffres sont de ce point de vue parlant. alors
qu’on assistait à une désertification du
milieu rural, alors que des missions publiques étaient
rognées ou supprimées, en vingt ans de 1980 à
2000 la part des dépenses induites par la fonction publique
d’état est passée de 10,5 % à 8,5 % du
pib (3). soit une baisse de son coût de 20 %. cette tendance
n’a fait que se confirmer au cours des années
suivantes, prenant la forme d’une quasi-asphyxie avec
l’arrivée de la droite. si les réductions ont
touché les moyens matériels, elles se sont surtout
traduites par des suppressions d’emplois. le discours sur la
pléthore des effectifs publics a tellement été
ressassé que la situation sur le terrain est devenue
ingérable. tous les secteurs sont frappés par le
sous-effectif (justice, police, finances, santé, éducation,
transport, préventions des risques technologiques,
inspection du travail, caisses de sécurité sociale
et d’allocations familiales). même si aujourd’hui
de nouvelles voix semblent s’élever pour dénoncer
une telle évolution, il ne faudrait pas croire que cette
politique sera aussi simplement mise sur la voie de garage. des
ultra-libéraux aux sociaux-libéraux, les bons élèves
de la contrainte des marchés financiers, toujours prêts
à envisager des suppressions d’emplois publics, sont
nombreux. leurs différences ne reposent au fond que sur une
question de calendrier. tous misent en tout cas sur l’accélération
des départs à la retraite pour poursuivre le
dégraissage et s’en prendre dans la foulée aux
droits et garanties des fonctionnaires, invariablement présentés
comme des privilégiés. si les fonctionnaires sont
les premiers touchés par cette entreprise, c’est
aussi l’ensemble des salariés qui sont visés.
=====>
loi du marché et services publics : une profonde
incompatibilité. une raison de plus pour dire non à
la constitution européenne !
que
ce soit au sein de l’oms avec le projet d’agcs (4) ou
dans le cadre de l’union européenne qu’organisent
les traités de maastricht, de barcelone ou de nice, c’est
le dogme de la mondialisation financière et la notion de
rentabilité immédiate qui prévalent. ces
objectifs ne peuvent être qu’en contradiction profonde
avec le développement de services publics assurant
l’égalité de traitement des citoyens et la
mise en oeuvre d’une solidarité active et efficace.
cette dernière suppose en effet une action résolue
sur le long terme, donc une utilisation de l’argent qui
implique un processus d’investissements à long terme
avec des seuils de rentabilité pas forcément très
élevés. le projet de traité constitutionnel
qui sera soumis à référendum a pour objectif
principal de pérenniser la logique financière et
d’en faire la règle de fonctionnement de tous les
états de l’union. le corset libéral dans
lequel on veut enserrer les peuples serait d’autant plus
insupportable qu’il n’y aurait plus de possibilité
de changer de politique. ce serait la régression sociale
généralisée, avec en première ligne la
mort des services et fonctions publics. le référendum
offre la possibilité d’opposer une fin de
non-recevoir à une telle perspective. mais si le vote
« non » est la forme qui permettra de
matérialiser ce refus, il doit être largement étayé
de propositions, notamment à propos des services et
fonctions publics. sans entrer pour l’heure dans un trop
grand détail, ces propositions doivent porter à mon
sens sur la définition d’un cadre global d’exercice
de la solidarité nationale à partir du critère
d’efficacité sociale ; une évaluation
sérieuse et objective des besoins des populations ; le
statut et la rémunération des personnels. car outre
ses objectifs sociaux, un des points forts qui permet d’identifier
le service public est le mode de gestion de ses personnels. par le
type de réponses apporté à ces trois
questions est en jeu un véritable choix de société.
(1) à l’appel de : attac 23, association de
défense des services publics de saint-vaury, comité
pour le maintien de la gare de saint-sébastien, fcpe, ldh
limousin, unpra, cfdt, cgt, confédération paysanne,
fsu, g 10 solidaires, unsa éducation, lcr, les verts, prs,
pcf, ps. (2) se rappeler les propos du ministre de la fonction
publique avant la grève du 20 janvier dernier. (3) en fait
les fonctionnaires coûtent à la nation,
proportionnellement à sa richesse, 20 % moins cher en 2000
qu’en 1980. (4) omc : organisation mondiale du
commerce. agcs : accord général sur le commerce
des services. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. -
voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de
l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean
jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01
49 22 74 00
53) « pour une mondialisation de nouveaux rapports
sociaux et humains » par dominique belougne
retour
enrichi sur une intervention faite au forum social local de
libourne en 2004 dans le cadre d'une table ronde sur : "
mondialisation...,anti-mondialisation...,
alter-mondialisation...,et si on en parlait! " dominique
belougne, secrétaire d'espaces marx aquitaine, bordeaux,
gironde. décembre 2004
comme
l'évoque patrice cohen-seat(1) " une exigence
essentielle pour construire une issue à la crise de la
politique aujourd'hui porte sur un dépassement du décalage
croissant entre un monde ouvert où les enjeux et les forces
économiques dépassent et parfois surpassent les
cadres nationaux et les formes jusqu'à présent
presque exclusivement nationales de la démocratie. au
sentiment d'impuissance succède aujourd'hui la demande
croissante des citoyens " d'avoir prise " sur les
décisions qui se prennent au delà des frontières
mais dont dépendent de plus en plus souvent leur travail,
leur vie et leur avenir. le développement dynamique d'un
mouvement citoyen mondial, la multiplication de mouvements sociaux
européens, la revendication multiple de moyens de peser sur
les choix d'une finance mondialisée témoignent d'une
aspiration forte à une démocratisation de l'espace
international. la question est désormais posée d'une
démocratie à l'échelle de la planète.
"
deux
tentations sont à éviter : le repliement sur la
forme étatique nationale, ou la projection mondiale de
cette forme étatique nationale au nom d'un universalisme
décrété de la république et d'une
laïcité versus 3éme république
restaurée. au contraire il nous faut dépasser ces
formes historiquement datées et critiquées et de
quelle manière dans les pays de l'est de l'europe pour
inventer une nouvelle république démocratique et
citoyenne sans bien entendu rejeter le bébé avec
l'eau du bain ou faire table rase selon la formule bien connue et
discutable de l'internationale.
comme
l'évoque roger martelli (2) dans son livre " le
communisme est un bon parti " : " de nos jours , il ne
suffit plus de corriger le marché par l'inflexion d'un etat
régulateur. c'est l'ensemble des stimulants économiques
et sociaux qu'il convient de repenser, ce qui suppose à la
fois de toucher au marché et à l'etat, de contester
- jusqu'à la dépasser - l'hégémonie
des marchés et de casser les tutelles bureaucratiques ou
technocratiques de l'etat. il est donc désormais vital de
réarticuler l'action immédiate et la prospective, la
transformation de la base et des sommets, des superstructures et
des infrastructures. si la projection communiste manquait une de
ces dimensions, ou si elle se polarisait sur une seule, elle ne
contribuerait qu'imparfaitement à l'ébauche d'une
alternative concrète à la mondialisation en cours. "
penser
une autre mondialisation, c'est penser une alternative à la
domination des rapports capitalistes sur le monde et c'est tenter
par de nouveaux rapports sociaux et humains d'apporter des
réponses concrètes aux problèmes concrets qui
se posent à l'humanité dans son développement,
en réfléchissant l'unité de l'humanité
dans la diversité de ses voies et modes de développement.
plusieurs
démarches nous sont proposées dont une mérite
une lecture critique : celle du modèle occidental de
développement fortement marqué par le capitalisme et
ses valeurs " libérales ", et une certaine
conception de la république et de la laïcité
propre en particulier à la france. penser l'universel est
souvent réduit à l'idée d'unique, d'uniforme
et de semblable, d'un espèce de prêt à penser,
à vivre, à faire humanité avec l'idée
souvent émise, qui a fait les belles heures de la période
coloniale où les pays européens ont justifié
leur appropriation des richesses et des territoire à partir
d'une représentation et d'une conception de supériorité
du système économique, idéologique, religieux
et politique considéré après les lumières
et la révolution française comme le nec plus ultra
des formes de développement de l'humanité. n'a-t-on
pas durant toute une période considéré toutes
les autres formes d'humanité existant sur les territoires
découverts au cours du 14éme, 15éme, 16éme
siècle comme des animaux dont on pouvait faire ce que l'on
voulait, justifiant la restauration de l'esclavage (l'afrique),
l'extermination de peuples occupant les territoires à
occuper et à exploiter (les amériques) et n'a-t-il
pas fallu attendre la célèbre controverse de
vaïlladolid pour que soit posée la question de
l'éventuelle humanité de ces êtres que l'on
avait jusqu'alors éliminé, au travers de la question
: les indiens d'amérique et les noirs d'afrique ont-ils une
âme ? il fut répondu oui pour les indiens, et non
pour la africains, permettant ainsi la poursuite de l'exploitation
esclavagiste de l'afrique. nous étions bien là
encore dans un processus de mondialisation des échanges
économiques, de l'exploitation des ressources naturelles et
de l'appropriation de territoires par des européens
conquérants n'hésitant pas à éliminer
les occupants antérieurs des territoires ainsi annexés
aux pays capitalistes émergeant de la vieille europe. "
n'étaient-ils pas des sauvages ? les forces coloniales ne
représentaient-elles pas la civilisation, la culture,
l'humanité développée ? "
après
avoir unifié la france, la jeune république
naissante, avait imposé un modèle centralisé
et unifié de langue, de culture, d'un etat de droit censé
représenter et faire respecter la souveraineté
populaire, œuvre affirmé et développé
par napoléon ier avec la naissance des règles
codifiées de vie en commun avec la naissance du premier
code civil et de bien d'autres procédures administratives.
cette période napoléonienne est aussi la naissance
d'une certaine conception de l'extension du modèle
républicain par les guerres à toutes les monarchies
européennes. les hussards de la république étaient
censés répandre dans toute l'europe les idées
de liberté, d'égalité et de fraternité
et émanciper les peuples d'europe des dominations
monarchiques. penser global sans penser uniforme n'est pas dans
nos habitudes et pourtant c'est une des pistes à explorer
pour être en mesure de penser le monde, qui est un et qui
est aussi pluriel. c'est aussi un des enjeux comme de faire
évoluer nos représentations du tout ou rien, du
blanc ou noir, vers une représentation de la " vérité
" plus complexe, où le un est en fait pluriel, où
le " vrai " est en fait complexe, composé d'un
ensemble de " vérités " toutes utiles à
connaître pour penser le vrai. c'est ainsi que jean-louis
sagot-duvauroux (3) nous interpelle dans une contribution sur les
inventions politiques du féminisme : " le féminisme
non raccordé, le féminisme souvent qualifié
de " bourgeois ", a contribué sans demander la
permission à l'une des plus grandes avancées de
l'émancipation humaine. c'est qu'il n'y avait pas une, mais
au moins deux histoires, et en vérité bien
davantage. plusieurs histoires autonomes et singulières
dans l'émancipation humaine. histoires se croisant et se
déchirant, constituant le tissu, la toile, le réseau,
le " net " de la société planétaire.
non pas la flèche ou la locomotive lancées vers
l'horizon, mais le tissage multicolore dont il nous reste la
responsabilité de faire une serpillière ou bien un
tapis volant. ainsi, l'ouverture par le féminisme d'une
autre histoire d'émancipation nous aide à lire
quelque chose qui travaille le mouvement alter-mondialiste où,
pour la première fois peut-être depuis que l'europe a
engagé sa modernité, des militants venus de toutes
les régions de la planète se trouvent réunis
sans uniformisation dans l'action émancipatrice. ecoutons
par exemple la parole si originale des indiens du chiapas.
ecoutons sa singularité, mais aussi l'écho qu'elle
produit partout sans vouloir jamais faire la synthèse de
tout. ecoutons comment elle nous appelle à nous reconnaître
sans nous subordonner ni nous confondre. ecoutons non pas "
la " mais " les " taupes à l'œuvre
sous la croûte des dominations. " un peu avant, dans le
même texte, il nous invite à réfléchir
pour " penser toujours les objectifs émancipateurs sur
leur deux pieds : action contre la domination et travail contre la
soumission. déterminer les objectifs émancipateurs
selon qu'ils sont propices ou non à ce double travail.
solliciter la mise en mouvement des esprits, plutôt que la
discipline ou l'adhésion. créer les conditions de
l'autonomie. apprendre à être libre en même
temps qu'on détruit la prison. " ce sont des questions
qui nous préoccupent tous dans tous les champs de la vie.
nous vivons ensemble, et nous sommes tous différents
quelque part, ce qui fait notre richesse. nous avons toutes et
tous une vision différente de la réalité, de
la vie, de l'humanité. nous nous représentons ces
questions, ces choses de manière semblables et en même
temps différente. c'est pourquoi la phase délibérative
est toujours utile et nécessaire partout, dans le champ
scientifique, dans le champ professionnel, dans le champ social,
dans le champ politique, dans tous les domaines de la vie. c'est
en débattant que nous découvrons tout à la
fois nos identités, nos similitudes d'expériences et
de représentations mais aussi nos différences qui
nous conduise à la nécessaire confrontation pour
construire du commun sans pour autant demander à quiconque
de devenir semblable à l'autre et donc de disparaître.
en fait, c'est ce que nous faisons en permanence et pourtant c'est
ce que nous avons le plus de mal à nous représenter.
pour exister à nos yeux, souvent l'autre doit soit
s'aligner et devenir semblable à nous, soit être
tellement différent que sa reconnaissance conduit au rejet
de l'autre. ainsi il n'est pas inutile de rappeler comme le fait
henri atlan(4), philosophe dans un discours prononcé à
l'académie universelle des cultures en novembre 2004 : "
en fait, tout individu humain ne devient humain, n'acquiert son
humanité, ses systèmes de valeurs et ses critères
de jugement, non pas directement par exposition instantanée
au tout de l'espèce, mais à travers un groupe, une
société avec sa langue, sa culture, son histoire,
ses traditions. c'est à partir de cette réalité
intermédiaire du groupe que l'on peut concevoir une autre
sorte d'universalité et en fait commencer à la
construire. non pas abstraitement et théoriquement à
partir d'un système unique de principes, mais dans une
existence commune possible malgré des croyances en des
valeurs différentes. " et plus loin dans ce même
texte : " devant la diversité des systèmes de
normes que différentes sociétés et
différentes cultures ont développés, la
question se pose : " existe-t-il un critère universel
qui nous dirait si un système de valeurs et de normes est
moralement meilleur ou pire qu'un autre ? " nous connaissons
quelques cas de succès relatif : la déclaration
universelle des droits de l'homme en est un exemple. cet accord
n'est pas dénué d'ambiguïtés et de
malentendus puisque différentes cultures semblent apprécier
différemment ce que l'on entend par droits de l'homme. il
n'en reste pas moins qu'un accord existe sur l'interdiction de
certaines pratiques telles que l'esclavage, la torture, les abus
d'enfants, les génocides et crimes contre l'humanité...
malgré l'existence de ces ambiguïtés. en fait,
c'est probablement grâce à ces ambiguïtés
et à ces malentendus qu'un accord a pu être réalisé.
" un enjeu fondamental donc pour notre avenir, c'est notre
capacité à penser un et diversité, pluralité
en même temps. c'est tout à fait contraire à
la logique capitaliste qui a besoin pour se perpétuer et se
développer, non seulement de tout marchandiser, donc
réifier, chosifier, mais surtout de pouvoir vendre, ce qui
suppose des consommateurs formatés culturellement et dans
leurs modes de vie, uniformisés dans leur pratiques
sociales, culturelles, démocratiques, dégagés
de leur histoire précédente et " contraints "
d'entrer dans la " modernité " capitaliste, celle
du temps de la jouissance immédiate. pendant la période
coloniale, la domination politique des territoires, les conquête
permettant le pillage des matières premières,
s'accompagnaient de la soumission culturelle par les conversions
religieuses. aujourd'hui les nouvelles formes de domination et
d'exploitation s'accompagnent d'une normalisation des modes de
production agricole en particulier, de l'imposition de nouveaux
modes de vie qui conduisent la plus part du temps à de
nouvelles dépendances à l'égard des pays
capitalistes dominants. sans négliger les acquis sociaux
dans nos propres pays, les avancées souvent formelles
concernant les droits de l'homme, les ambiguïtés des
formes de démocratie délégataires, comment
prendre en compte la nécessaire diversité
culturelle, non pas pour enfermer des peuples dans leur histoire,
mais pour permettre à chacun d'avancer en toute
connaissance de cause et en toute autonomie, dans un
enrichissement réciproque librement choisi et ne passant
pas par l'élimination de la culture de l'autre. par
exemple, en matière de démocratie, seul prévaux
le modèle issu de la révolution française,
lui-même issu de la grèce antique, et nous portons un
regard plein de dédain sur des pratiques comme l'arbre à
palabre en afrique considérant sans doute, que nous
n'aurions rien à apprendre de pratiques coutumière
venant en plus de village africain. autres exemples, quels regards
portons-nous sur la forme politique du modèle de résistance
à la domination coloniale anglaise initié en inde
par gandhi ? quels regards portons-nous sur les formes de luttes
non-violentes initiées par le sous-commandant marcos et son
mouvement ? comment analysons-nous la force du combat de nelson
mandela qui a permis à son pays l'afrique du sud de sortir
de l'apartheid sans bain de sang, et surtout sans vengeance
immédiate qui aurait pu rendre illusoire et fragile le
changement engagé dans son pays ? de ce point de vue, je
vous invite à lire l'excellent article de jean paul jouary
dans la revue la pensée(5), où il analyse le sens de
la pensée mandela et son utilité pour l'humanité
à venir face à l'impasse de la pensée bush.
changer le monde sans un bain de sang, sans une révolution
sanglante suppose de penser que le monde peu évoluer sans
éradication de l'autre, sans la disparition absolue de se
que nous combattons ou rejetons, c'est aussi penser le changement
autrement qu'en imposant de l'extérieur, aux peuples, des
valeurs qu'ils ne partageraient pas où qui lui seraient
étrangères. nous sommes face à une véritable
révolution culturelle : il nous faut rechercher des formes
d'actions et des pratiques de résistances et de
transformation sociales qui s'orientent de plus en plus vers des
résolutions non violente des conflits, vers des formes
non-violentes d'émancipation, ce qui suppose qu'en toutes
circonstances ce soit les personnes concernées, les groupes
de personnes et les peuples concernés qui décident
de leur avenir. dans ces processus la délibération
est très importante. cette étape de délibération
demande des efforts de la par de tous et du temps. et plus le
problème à résoudre ou l'avenir à
construire est important et complexe, et plus la délibération
doit prendre de temps. nous sommes confrontés à une
contradiction permanente, la transmission culturelle et
l'apprentissage de nouvelles formes de construction de notre
humanité. parce que l'humanité n'existe nulle par à
l'état " naturel ". c'est une construction
historique et culturelle. elle est d'autant mieux partagée
qu'elle participe d'un processus de co-élaboration. et
c'est justement dans la période de l'adolescence que le
jeune, adulte en devenir entre le plus souvent en rapport
conflictuel entre ses attentes, ses représentations et la
vie réelle. un des enjeux pour le 21éme siècle
de la manière de penser le monde, nous concerne en premier
chef pour la vie de nos quartiers, de nos cités, car elle
conditionne la manière dont nous allons ou non être
capable de faire évoluer la laïcité vers une
conception plus humaine et plus moderne ou pas. va-t-on être
en mesure de construire le nouvel espace commun, les nouvelles
façon de vivre ensemble par une nouvelle alchimie des
histoires singulières, individuelles, sociales,
culturelles, identitaires qui opéreront sans exiger des
autres, de l'autre, pour vivre ensemble de faire disparaître
à priori les différences culturelles, religieuses,
philosophiques, morales, et donc qui nécessite une vision
du politique capable d'unir, de mettre en commun, sans demander
l'uniformité, la disparition de ce qui fait dans l'autre la
différence, la singularité à priori, par
référence à des normes de comportements et de
pratiques humaines et sociales non délibérées.
une formule explicite bien ce à quoi nous sommes confrontés
: " nul n'est censé ignorer la loi ". certes,
mais la question qui nous est de plus en plus posées avec
la montée en puissance de l'individuation, c'est que nous
avons besoin en permanence d'inventer de nouvelles procédures
sociales et humaines pour reconstruire le commun que le
libéralisme et les processus capitalistes font éclater.
refaire du commun pour refaire société est une
nécessité pour chacune et chacun d'entre nous. mais
ces processus de construction du commun peuvent soit être
marqué de manière dominante par les formes
capitalistes qui alimentent une certaine vision des rapports
humains et sociaux, la concurrence ou la coopération entre
les êtres humains et les peuples considérés
comme le facteur du mouvement et du développement,
l'uniformisation ou la diversité des comportements, des
pratiques sociales et humaines, des pouvoirs dominés ou des
pouvoirs partagés, une conception de l'organisation des
entreprises et de l'espace publique, des conditions de la création
de nos moyens de vivre hiérarchisée, pyramidale ou
la recherche de forme d'organisation d'un type nouveau mettant
chacun à la fois en situation de pouvoirs et de
responsabilités partagées favorisant un processus
d'émancipation permanent, et un recul de toutes les formes
de domination vers une égalité non assimilée
à l'uniformité, mais une égalité
respectant la diversité culturelle, linguistique, sexuelle,
comportementale. c'est aussi ce que dit à sa manière
michel tubiana (6), président de la ldh, dans l'éditorial
du dernier numéro d'hommes & libertés no 128 : "
fondée sur le postulat que les hommes naissent et demeurent
libres et égaux en droit, l'universalité des droits
de l'homme n'est évidente que pour ceux qui partagent ce
postulat. d'autres systèmes de pensées s'articulent
autrement et produisent, si l'on ose dire, " d'autres
universels ". la notion même d'universel a donc besoin
d'être abordée d'un autre point de vue que la
philosophie des lumières ou des trois religions du livre.
la mise en œuvre des droits de l'homme a eu lieu sous
l'égide du monde occidental. c'est-à-dire qu'au-delà
même des concepts, leur application n'a jamais été
que la transcription, parfois caricaturale, du modèle
européen. est-ce que la garantie du droit de propriété
passe uniquement par la forme de propriété
individuelle que nous connaissons ? ceci n'est qu'un exemple parmi
d'autres. nous devons cesser de considérer que les droits
de l'homme ne se déclinent qu'au travers du modèle
culturel, politique et économique européen. enfin,
et ce n'est pas le moins important, affirmer l'universalité
des droits de l'homme, ce n'est pas gommer la diversité qui
fait la richesse de l'humanité, c'est rechercher ce qui
doit être commun, et sans dérogation possible, à
l'humanité tout entière. en définitive, la
question que nous nous posons n'est pas de s'interroger sur
l'universalité et l'indivisibilité des droits de
l'homme, mais de redéfinir les chemins qui y mènent.
c'est à cette condition que nous pourrons convaincre chacun
que les droits de l'homme sont, dans la réalité, le
bien de tous. "
-
(1) " révolution et démocratie " de
patrice cohen-seat - la pensée no 329 janvier/mars 2002 -
(2) " le communisme est un bon parti " de roger
martelli, historien, aux éditions la dispute. - (3) "
féministes, féminismes : nouvelle donne, nouveaux
défis " - collection espaces marx aux editions
syllepse. - (4) universalisme de l'éthique et
communautarismes par henri atlan ,philosophe dans une tribune
libre du journal l'humanité, le jeudi 18 novembre 2004. -
(5) " logique bush ou pensée mandela ? " de
jean-paul jouary, la pensée no 337 janvier/mars 2004 - (6)
" hommes & libertés " no 128
d'octobre-novembre-décembre 2004, la revue de la ligue des
droits de l'homme, " l'universel et les droits de l'homme ".
pour poursuivre la réflexion sur ces enjeux, je vous invite
aussi à lire : - " mépris social " -
ethique et politique de la reconnaissance, d'emmanuel renault,
philosophe, aux éditions du passant ordinaire. - "
l'etat de guerre " d'alain bertho, sociologue, aux éditions
la dispute. - " contre l'etat, la politique ", d'alain
bertho, sociologue, aux éditions la dispute. - " vers
un nouvel anticapitalisme " - pour une politique
d'émancipation, de michel vakaloulis, sociologue,
jean-marie vincent, politologue, pierre zarka, dirigeant du pcf,
aux éditions du félin. - " eloge de la
politique " de jean-paul jouary, philosophe et arnaud spire,
journaliste aux éditions sociales - " pour une
philosophie émancipatrice " d'yvon quiniou - la pensée
no 321 janvier/mars 2000 - " quelle europe pour quel monde ?
" - collection espaces marx aux editions syllepse. -from : "
dominique belougne " <dominique.belougne@tiscali.fr>
54) appel à rejoindre le 1er forum social de la
méditerranée
le
forum social méditerranée (fsmed) est le premier des
grands forums sociaux continentaux à s’inscrire dans
un espace à la croisée de trois continents dans
lesquels les situations des populations soient aussi contrastées.
un espace qui est le théâtre de mise en œuvre
de politiques néo-libérales socialement
dévastatrices pour tous les peuples de la région et
dans lequel les appétits impérialistes renforcent
les relations de dépendance et de domination entre le nord
et le sud. sous le diktat de la dette et des zones de
libre-échange, on assiste en méditerranée à
une aggravation des inégalités et des exclusions, à
une régression de la démocratie et des libertés
et au renforcement des régimes autoritaires déjà
en place. sous le règne de la guerre et de l’occupation
en irak comme en palestine les peuples sont plongés dans
l’horreur et le dénuement faisant de la méditerranée
un vaste arsenal d’armes de destruction massive, une zone de
conflits et d’insécurité où seul fait
référence le droit du plus fort.
dans
ce contexte, le fsmed se veut un espace pour articuler les
résistances au néo-libéralisme, établir
des convergences sur les combats qui nous sont communs et
construire les alternatives à ces politiques qui nous
privent d‘avenir. * pour la réduction des inégalités
et la destruction des murs - réels ou symboliques - qui
découpent la méditerranée en zones
d’apartheid et d’exclusion. * pour réouvrir des
perspectives de paix et de respect des droits des peuples et des
personnes. * pour construire une région qui soit un lieu de
vie et d’échanges entre tous ceux qui y vivent et
dans lequel la seule liberté de circulation ne soit pas
celle des marchandises et des capitaux. * pour bâtir une mer
de droits, nous construisons le premier forum social
méditerranéen.
initié
en mai 2003, le processus de préparation du fsmed est un
processus ouvert dont les moments forts sont les assemblées
préparatoires internationales. ces assemblées ont
pour objectif premier l’intégration la plus large de
toutes les forces de résistance à l’impérialisme
et au néolibéralisme existantes en méditerranée
(mouvements, syndicats, associations, réseaux...). elles
déterminent la structure, le contenu (*) et les modalités
d’organisation du forum qui ouvrira sa première
édition à barcelone le 16 juin 2005. (*) sept axes
thématiques ont été définis après
les assemblées préparatoires internationales de
rabat (maroc), naples (italie), pervolia (chypre), et malaga
(espagne) :
*
démocratie, citoyenneté et droits humains des hommes
et des femmes
la
question de la démocratie et de la définition de la
démocratie que nous voulons est déterminante dans
une région qui connaît plusieurs dictatures, où
les libertés publiques sont parfois inexistantes et presque
partout, à des degrés divers, remises en cause. cet
axe englobe les droits politiques, économiques et sociaux,
les droits collectifs des peuples et le droit à
l’autodétermination, la défense des libertés,
la lutte contre toutes les formes de discrimination et
d’exclusion, et la construction des conditions d’une
démocratie participative.
*
conflits, occupations militaires, militarisme et paix
l’existence
de conflits non résolus depuis des lustres conduit à
la formation de foyers permanents d’instabilité
attisés par des intérêts géostratégiques
souvent étrangers à la région et une
militarisation intense de la zone. une attention particulière
sera portée sur les conflits actuels au moyen orient, et
tout particulièrement sur les droits du peuple palestinien,
sur la situation complexe du maghreb, sur la mèche jamais
éteinte de la poudrière des balkans, ainsi que sur
la question latente des nombreux peuples dont les droits ne sont
pas reconnus. il ne faudra pas oublier dans ce volet deux
thématiques : la question de la place particulière
que prend l’impérialisme américain dans la
région et de la course à l’armement de
certains pays riverains, en essayant de dépasser cette
politique belliciste pour avancer vers une résolution
dialoguée des conflits : nous voulons une méditerranée
de paix, sans armes, sans domination, sans guerres.
*
droits économiques, sociaux et culturels, et modèles
de développement, travail et conflits
la
mondialisation néo-libérale se manifeste aussi bien
au nord qu’au sud de la méditerranée par
l’application de politiques économiques et sociales
basées sur les phénomènes :
libéralisation, privatisation, déréglementation
et austérité. elle s’articule autour de deux
axes principaux : la création d’une zone de
libre échange commerciale et les bénéfices
obtenus de la dette qui opèrent comme vecteurs des
politiques préconisées dans le cadre du fmi, de la
banque mondiale et de l’omc. ces politiques ont un impact
social dévastateur sur les peuples du pourtour
méditerranéen sous des formes souvent communes :
paupérisation et exclusion sociales, atteintes aux droits
des travailleurs et précarisation du travail, chômage,
démantèlement et libéralisation des services
publics… dans ce contexte la revendication de l’annulation
de la dette et la remise en cause du processus de barcelone
apparaissent comme prioritaires.
*
migrations
la
méditerranée est de par sa nature une mer d’échanges
et de migrations qui a permis la création et l’évolution
des différentes cultures présentes. elle est en
passe aujourd’hui de se transformer en espace
infranchissable où viennent périr les laissés
pour compte de la mondialisation libérale dans les pays du
sud. la question des migrations doit s’appréhender en
termes de liberté de circulation, de lutte contre les
causes qui la provoquent, de lutte contre l’exclusion et
pour la reconnaissance totale de l’égalité des
droits des migrants en tant que citoyens, tant dans les pays
d’origine que dans les pays d’accueil, de respect du
droit d’asile et des droits des réfugiés.
*
diversité culturelle et dialogues transculturels
la
méditerranée est une mer de diversité tant à
l’intérieur de chaque pays qu’entre les régions
qui la bordent et il est nécessaire de construire un
processus de dialogue interculturel, inter-religieux,
inter-linguistique et identitaire dans le respect de la richesse
de la diversité qui doit être valorisée et
appréhendée en termes de non hégémonie,
en particulier dans le domaine de l’accès à
l’information et à la communication .
*
modèle de développement et environnement (il faut
définir le titre)
le
modèle néo-libéral n’affecte par
seulement les personnes, mais il a aussi un impact écologique
négatif qui affecte gravement le milieu naturel, les
écosystèmes et les richesses naturelles de la
région, par le gaspillage effréné de ses
ressources. dans le contexte de la méditerranée, il
faut aborder les question de la pollution, des ressources
énergétiques, de l’eau et de la
désertification, de la sécurité alimentaire
qui posent le problème de la recherche d’alternatives
au pétrole par des énergies renouvelables (à
commencer par le soleil de la méditerranée…)
et plus largement du type de développement que nous
voulons.
*
femmes et méditerranée
a
la croisée des traditions machistes et patriarcales, les
femmes subissent en première ligne l’impact des
politiques néo-libérales anti-sociales. la
contribution des femmes à la construction du forum social
méditerranéen pourra être l’occasion de
tisser des liens entre le nord et le sud de la méditerranée.
****
la cinquième assemblée préparatoire
internationale du fsmed s’est tenue du 14 au 16 janvier à
marseille. la sixième aura lieu à istambul (turquie)
du 15 au 17 avril 2005. toutes les organisations (associations,
syndicats, réseaux) qui veulent concourir à la
construction de ce forum y sont les bienvenues. contacts et
renseignements : attac 33 « groupe méditerranée »
2 place saint pierre -bp 142 – 33008 bordeaux cedex
véronique vilmont veronique.vilmont@wanadoo.fr
- maurice vilmont
mauricevilmont@yahoo.fr , tel : 06.14.66.67.29
===è
la construction du forum social méditerranéen :
un processus ouvert dans le temps
par
le secrétariat technique de barcelone du fsmed, le 10 mars
2005
nombreuses
sont les mobilisations qui se sont élevées durant
ces dernières années contre la mondialisation
capitaliste. un des mouvements qui a déjà marqué
l’agenda international est le forum social mondial. un
espace créé pour réunir les mouvements
sociaux provenant de toutes les parties du monde, dans le but de
discuter, d’élaborer des alternatives et de
coordonner des actions pour s’opposer à la politique
des institutions comme le g8, l’omc, la bm ou le fmi et les
gouvernements qui les soutiennent, lesquels sont les principaux
responsables des effets que cette mondialisation entraîne
dans beaucoup de pays.
entre
les années 2001 et 2002, le conseil international du fsm a
considéré opportun de lancer un groupe de forums
régionaux et thématiques, ayant pour objectif de
transporter les luttes et les alternatives altermondialistes
jusque dans les territoires où l’action des
mouvements sociaux n’était peut-être pas très
forte. c’est alors que nous autres, diverses personnes et
collectifs de barcelone, avons proposé de nous mettre au
travail pour amorcer une dynamique permettant la tenue du forum
social de la méditerranée. ce forum s’inspire
des méthodes de travail du fsm de porto alegre et de sa
déclaration de principes, dont les axes essentiels sont la
participation de la société civile, la pluralité
de ses composantes, le travail transversal et l’ouverture
aux diverses sensibilités, capacités, cultures,
confessions et peuples, ainsi que l’articulation et le
renforcement d’un processus d’ouverture dans le temps,
au niveau national et international, qui permette de créer
une force de résistance au néolibéralisme
capitaliste et patriarcal. cependant, le forum social de la
méditerranée ne prétend pas être
l’instance représentative des mouvements sociaux,
mais un point de rencontre pour stimuler les discussions et les
propositions de ses participants. quelle est l’importance de
ce processus ?
la
méditerranée est devenue ces dernières
années, un des points les plus “chauds” de la
planète, celui où se rencontrent les réalités
les plus variées, réparties entre trois continents
(est, sud et nord). diversité de peuples, diversité
de cultures, diversité de religions et de modèles
sociaux. mais aussi des conflits ouverts qui commandent la paix
dans la région, modèles peu clairs par rapport aux
mouvements migratoires, persistance de modèles patriarcaux,
modèles qui affectent l’environnement et gaspillent
les ressources naturelles en portant atteinte à
l’écosystème... en définitive, une
région où les effets de la mondialisation
néolibérale se font sentir avec force et génèrent
des inégalités importantes entre les citoyens et les
peuples de la région. nous avons proposé la tenue de
ce forum pour pouvoir réfléchir sur la réalité
méditerranéenne, sur ses potentiels, ses conflits et
ses problèmes, dans la conviction que l’on peut leur
apporter une solution en réduisant les inégalités
profondes entre les personnes et les peuples qui la composent. en
impliquant au maximum la société civile, pour tenter
de remédier à l’inertie des choses, en
agissant sur les politiques des etats et des organismes
internationaux, pour parvenir à un développement
économique social et politique durable qui respecte
l’environnement et tous les droits de la personne, avec un
véritable dialogue entre les cultures. quel a été
le chemin parcouru jusqu’à présent ?
bien
que le processus ait été proposé par un
groupe personnes et un collectif de barcelone, très
rapidement l’idée a été reprise dans le
cadre du conseil international du forum social mondial pour
pouvoir inscrire le forum social de la méditerranée
dans le calendrier du fsm et obtenir la collaboration de ce
conseil dans le processus. jusqu’à présent,
quatre assemblées internationales ont eu lieu. dès
le début, les mouvements sociaux concernés se sont
trouvés d’accord : il fallait chercher une ville
au sud pour la première assemblée du fsmed. et c’est
ce qui fut fait. en mai 2003, cette première réunion
internationale a pu avoir lieu à rabat (maroc). il faut
souligner quelques uns des conclusions importantesde cette
réunion : organisation du ier fsmed à
barcelone, les 7 axes thématiques, le structure
organisatrice du forum (assemblée et commissions de
travail) et la décision d’organiser le iième
fsmed au sud. peu de temps après, au début du mois
de juillet 2003, une seconde assemblée internationale a été
organisée à naples (italie). cette assemblée
a connu une participation plus forte de différentes régions
de la méditerranée. elle a montré à
tous les participants que le processus prévu était
probablement plus compliqué que nous ne l’avions
imaginé. il a fallu beaucoup de temps pour que puisse se
tenir la troisième assemblée internationale. entre
juillet 2003 et mars 2004, seule une réunion de travail de
la commission d’élargissement et du secrétariat
technique de barcelone a pu avoir lieu pour redonner un élan
au processus et préparer la troisième réunion
internationale qui a finalement eu lieu à pervolia (chypre)
à la fin du mois de mars 2004. chypre signifiait une
nouvelle avancée dans l’extension du processus, un
accord pour la création du groupe de coordination
international et une nouvelle étape dans le travail des
différentes commissions. il y a quelques jours, nous avons
organisé la quatrième assemblée
internationale à malaga. malaga a montré clairement
qu’il fallait redonner une impulsion au travail du groupe de
coordination international et continuer à travailler très
sérieusement à l’extension du processus aux
régions et collectifs qui ne sont toujours pas impliqués
dans le forum. c’est l’un des grands défis que
nous devons relever. cela nous a également permis de
progresser dans l’élaboration du programme et dans
l’organisation pratique du forum. nous avons décidé
que la prochaine assemblée internationale aurait lieu à
marseille entre le 14 et le 16 janvier et qu’auparavant, le
groupe de coordination internationale se réunirait dans
cette même ville les 18 et 19 décembre 2004. entre
marseille et barcelone, une vième assemblée
internationale devra encore avoir lieu. il reste encore beaucoup
de chemin à parcourir pour arriver au 16 juin 2005, jour de
l’ouverture du 1er fsmed à barcelone. et nous savons
pertinemment que la construction de ce processus ne pourra se
faire qu’avec la participation de la base sociale qui n’est
pas compromise dans l’ordre mondial établi et qui a
la volonté réelle de rassembler ses efforts et ses
capacités pour bouleverser et transformer l’ordre
actuel. nous savons également que la construction de la
confiance et de la complicité nécessaires prendra du
temps, mais nous sommes conscients que le forum social de la
méditerranée est nécessaire pour ouvrir un
espace aux mouvements sociaux et aux collectifs de la région
engagés dans la lutte contre la mondialisation néolibérale.
c’est seulement par la confiance, le travail en commun,
l’idéal, l’engagement et la conviction de
l’importance du processus que nous rendrons possible
l’existence d’une autre méditerranée.
http://www.fsmed.info/colabora-fr.htm
http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=1216
- from: vilmont maurice
<mauricevilmont@yahoo.fr>
55) chronique des idées reçues... par gérard
loustalet-sens
=====>
des journalistes précaires...
la
partie immergée de l'iceberg journalistique est constituée
d'une armée de journalistes de base aux statuts variés
et parfois incertains. parmi ces " soutiers " de
l'information, il y a certes des salariés en cdi, mais on
assiste aussi à une généralisation de cdd
indéfiniment renouvelables (quand ils sont renouvelés)
au mépris de toute réglementation. a quoi il faut
ajouter nombre de " pigistes " plus ou moins
occasionnels aux revenus aussi minces qu'aléatoires. le
monde des journalistes, quelle que soit la vision enchantée
qu'on puisse en avoir, est de plus en plus soumis à une
précarisation plus ou moins dissimulée. on ne s'y
attarde généralement pas, y compris les intéressés.
pour les caciques de la profession, " la précarité
n'existe pas. ils ne la voient pas étant assis dessus. ou
alors ils la nomment liberté " (1). il a fallu une des
enquêtes dirigées par alain accardo, publiée
dans un ouvrage qui fait autorité, pour que la réalité
de ce phénomène commence à émerger
(2). ces bataillons de précaires constituent un "
gisement de main-d'oeuvre beaucoup plus souple à gérer
et plus docile (...) moins exigeants parce que trop heureux d'être
embauchés, mal rémunérés (...) dont il
est possible d'user et abuser à volonté " (3).
il y a ici une forme de prolétarisation ou la personne est
réduite à sa force de travail (intellectuelle en
l'occurence) et soumise à une exploitation maximale. ici
aussi joue la loi du profit : abaisser le " coût du
travail " en faisant travailler les gens le plus possible, en
diminuant le nombre de postes et en les payant le moins possible.
=====>
... pleins d'illusions...
les
patrons des médias ont tout à gagner avec cette "
armée de supplétifs et d'auxiliaires ",
ignorants de leurs droits, isolés et mal vus par ceux qui
sont en place, vivant dans la crainte de perdre leur maigre "
job ". l'exploitation de la force de travail de ce personnel
précaire est facilitée par le fait que le travail de
production symbolique qu'il assure est perçu comme un
accomplissement personnel, une contribution à la noble
mission d'informer. la docilité aux demandes, la contrainte
de la tâche imposée sont vécues comme des
choix libres et gratifiants jusqu'à ainsi "
transfigurer la nécessité objective en vertu
distinctive " (4). c'est cet immanquable aveuglement,
socialement construit, qui conduit tout jeune journaliste à
croire qu'il transporte dans son ordinateur son bâton de
maréchal médiatique et à se bercer de
l'illusion qu'il fait vraiment le même métier que
serge july ou christine ockrent. le sentiment d'apparte-nance à
une telle élite sociale va lui procurer des gratifications
symboliques l'amenant à accepter les situations les plus
difficiles et les pratiques parfois les plus douteuses. nul besoin
ainsi de pressions pour faire intérioriser par les
journalistes, précaires ou non, le conformisme et la pensée
dominante dans la corporation, en particulier le mythe de la
réussite individuelle qui les fera un jour ou l'autre "
arriver ", croient-ils, aux premiers rangs de la caste.
======>...
et formatés pour être rentables.
ajoutons
que, dans la formation des journalistes, il y a bien aussi un
véritable formatage. françois ruffin, ancien
étudiant au centre de formation des journalistes (cfj) de
paris, en donne un témoignage accablant. le cfj, école
privée, se targue d'une liste impressionnante de grands
anciens : pivot, gildas, joffrin, ppda, gisberg, pujadas, etc.
mais propose en fait un " idéal de gratte-papier
obéissant " (5) et inculque une " vulgate qui
maquille le conformisme en professionnalisme " (p.17). la
pratique enseignée ? " copier des dépêches,
fournir vite, suivre le troupeau ". l'objectif ? "
comment plaire au public ? qu'attend-il ? avec quoi l'accrocher? "
(p.86). presque tout est dit dans la citation suivante qu'il faut
reprendre entièrement: " comment définir le bon
journaliste ? c'est un technicien routinier qui bouche des
colonnes avec ses articles, recopie les dépêches de
l'afp, enchaîne les micro-trottoirs, critique les livres
sans les lire, conseille les films sans les voir; remplit de vide,
mais vite et sur commande ". (p.22). le tout, bien sûr,
en affectant le pseudo-stress et la fausse urgence. puisqu'il
s'agit de " produire du vide " (p.32), " loin de
nous handicaper une absolue méconnaissance des sujets est
un véritable atout " (p.51). de toute façon "
entre creuser et faire creux, nous avons déjà choisi
" (p.43). il faut faire des sujets " moins intello...
plus vendeurs... plus courts " (p.78); tel papier doit être
" plus anecdotique... moins sérieux... plus léger
" (p..82), avec " un côté rigolo... un peu
fun... un peu sexe " (p.82-83). voilà ce qui s'appelle
avoir de grandes ambitions intellectuelles ! (1) françois
ruffin, les petits soldats du journalisme, p. 200. (2) alain
accardo et coll., journalistes précaires, le mascaret,
1998. (3) journalistes précaires, p. 8 et suiv. (4)
journalistes précaires, p. 21. (5) françois ruffin,
ouvr. cité, p. 15 (toute les citations suivantes sont
extraites de cet ouvrage). - article paru dans l'hebdomadaire "les
nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 6 janvier
2005 - no 1576 - abonnement 19,90 euros pour l'année -
contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 -
adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux
56) association reperes. --elle a invité des tenants du "
oui " et du " non " à s'expliquer sur leurs
position par rapport au traité constitutionnel européen
deux
" oui " et deux " non " :jean-pierre tamisier
- a l'initiative de repères, tenant du oui et du non ont
expliqué leurs positions face au traité
constitutionnel européen - photo stephane klein - le débat
sur le traité constitutionnel européen fait rage.
vendredi soir l'association repères que préside omar
n'fati a invité des représentants des deux camps a
expliquer au public les raisons de leurs prises de position. en
voici, par ordre d'intervention lors de cette soirée,
quelques morceaux choisis.
====>
patrick aubisse. (animateur du forum libournais pour le non et
membre du pcf). " jusqu'à présent, l'europe
économique l'a emporté sur l'europe sociale et
l'europe politique. ce qui a entraîné une montée
des nationalismes et de l'extrême droite. aujourd'hui 80 %
des lois sont d'origine communautaire. mais il est vrai que le pcf
a tardé à prendre l'europe en compte (...) pour moi,
un "non" majoritaire lors du referendum sur le traité
constitutionnel européen serait salutaire, car comment
construire l'avenir en donnant un blanc-seing à l'europe
libérale. je pense d'ailleurs que les pays entrant de
l'union européenne vont très vite avoir des
désillusions. "
====>
christophe-luc robin (conseiller municipal d'opposition à
libourne, membre de l'ump). " j'ai répondu à
l'invitation de repères à titre personnel. ce que je
dis n'engage que moi, pas l'ump (...). j'ai lu dans ce traité
des avancées positives comme une présidence pour le
conseil de l'europe, la désignation d'un ministre des
affaires étrangères européens, le droit
d'initiative citoyen pour soumettre un projet de loi si un million
de personnes le signe, etc. je crois qu'il faut éviter
l'écueil du mélange des problèmes internes et
des questions européennes. et pour moi le jeu en vaut la
chandelle (...). il faut être logique, soit on est
nationaliste, donc opposé au traité, soit on est
européen et on veut que le débat s'élargisse.
mais aller plus loin passera nécessairement par un partage
avec les autres. "
====>
gilbert mitterrand (membre du ps, maire de libourne et
vice-président du conseil général). " au
départ, la construction européenne n'était
pas économique, mais répondait au besoin de
reconstruire nos nation (...) mais ensuite l'europe est devenue
économique par défaut. après des échecs
comme la communauté européenne de défense,
l'économie était le plus petit dénominateur
commun. (...) je me prononce par rapport aux évolutions que
propose ou non ce traité. s'il interdisait de faire des
progrès politiques ou sociaux, je dirais non. mais ce n'est
pas le cas (...). ce traité n'est pas plus libéral
que socialiste. c'est lorsque les gens iront voter pour élire
leurs représentants qu'ils diront s'ils veulent des
politiques plutôt de gauche ou plutôt de droite."
====>
françois poul (responsable d'attac en libournais). "
avec 448 articles, trente-six protocoles et cinquante
déclarations, ce texte est un mastodonte. sa troisième
partie consacre la concurrence comme mode de fonctionnement de
l'union européenne (...). contrairement aux traités
passé, celui là, en se drapant dans un voile
constitutionnel va se pérenniser. mais il s'agit d'une
constitution "canada dry", qui en a la couleur et
l'odeur, mais qui est en fait d'inspiration néo-libérale
(...). attac s'inscrit en faux face à la théorie du
chaos si le non l'emporte. ratifié, ce texte n'entrerait en
vigueur qu'en 2009. si le non l'emporte, on aura le temps de
revenir à la table des négocia tions. "
http://www.sudouest.com/210205/vil_gir_libourne.asp?article=210205a36283.xml
-
le lundi 21 février 2005 - journal sud ouest edition de la
gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax :
05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux
cedex - hubert barat (rédaction internet)
<h.barat@sudouest.com> frédéric sallet
(rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci
d'adresser vos communiqués à l'adresse :
contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. -
standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur
sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site :
http://www.sudouest.com/
57) groupe communiste & apparenté de la cub :
conférence de presse sur le logement
jeudi
24 février 2005, conférence de presse sur le
logement
nous
avons convoqué cette conférence de presse car la cub
est confrontée à des décisions politiques des
plus importantes : le logement et les transports. ces deux
questions sont vitales pour nos concitoyens, la grave crise que
nous rencontrons appelle une mobilisation de l'ensemble de la
population. le traitement de ces deux questions ne relève
pas de la simple gestion, mais est au cœur d'enjeux
considérables de société. elles sont pour
nous au cœur d'une politique progressiste, pour le bien de
la personne, de l'environnement, et donc de la collectivité.
ces deux questions sont indissociables, si l'on veut vraiment
structurer nos villes dans un sens social, en développant
un cadre de vie de qualité, rapprochant lieu de travail,
loisir, et habitat. c'est le sens des politiques adoptées
par la cub à travers le plh (plan local d'habitat) le pdu
(plan de déplacement urbain), et le plu (plan local
d'urbanisme) nous ne pouvions que les approuver, vu que depuis
nombre d'années nous portions ces exigences au sein de
l'assemblée. nous pouvons que nous féliciter des
grandes orientations prises par notre institution, sous
l'impulsion de la loi sru. celle-ci a donné les bases d'un
nouvel urbanisme qui est en adéquation avec les grands
enjeux sociaux et environnementaux de notre époque. c'est
bien cette visée progressiste et humaniste qui est la
victime des attaques du gouvernement libéral, au travers
notamment, d'un insupportable désengagement au détriment
des collectivités locales. ainsi pendant que chirac et
borloo discourent, ce n'est pas moins de 130 millions d'euros
d'engagements financiers des autorités européennes
et du gouvernement qui risquent de ne pas être alloués
à la cub. et nous invitons nos concitoyens à ne pas
se faire abuser par la nouvelle proposition de borloo qui ne vise
qu'à permettre aux maires récalcitrants de ne pas
construire de logements sociaux, et dédouane le
gouvernement de ses vraies responsabilités. ce n'est que de
la poudre aux yeux. le non respect de ces engagements nous
amènerait à faire le deuil de grands projets urbains
de première importance pour notre agglomération et
sa population.
permettez-moi
de vous en citer quelques uns :
1.
le pont bacalan-bastide ainsi que les deux pôles intermodaux
de ravesie et cenon, permettant de développer les
transports collectifs dans notre agglomération. ces non
réalisations accéléreraient " le tout "
voiture et mettraient en péril un des maillons essentiels
de notre restructuration urbaine. c'est en ce sens que nous
demandons que ce pont, comme aurait pu le porter le tunnel, soit
aménagé pour recevoir un tcsp (transport en commun
en site propre) et assurer avec ces deux pôles intermodaux
le bouclage de la ligne de ceinture que tout le monde reconnaît
aujourd'hui comme un axe central de cette intermodalité.
2.
vous le savez comme nous, vous en faites échos tous les
jours, notre pays vit une grave crise du logement, du logement
social en particulier et notre agglomération n'est pas
épargnée. aujourd'hui ce sont des milliers de nos
concitoyens qui subissent cette crise. elle se traduit au
quotidien par :
*
le manque de logements,
*
la non adaptation des logements aux besoins,
*
l'éloignement du logement de son lieu de travail,
*
l'insalubrité d'appartements mis sur le marché par
des bailleurs sans scrupule,
*
des logement sociaux devenus parfois vétustes,
*
la flambée des loyers comme du foncier.
cette
situation mine la vie de nos concitoyens notamment des plus
modestes. la non obtention des crédits nécessaires
pour faire face à cette crise, laisse le marché et
les spéculateurs être maîtres d'œuvre de
la politique du logement dans notre agglomération. la loi
de robien ayant permis d'accélérer cette
spéculation. cette situation est inacceptable. il y a
urgence à agir pour que l'on nous donne les moyens pour
répondre aux besoins de la population.
nous
lançons à cette occasion deux appels.
i.
des elus à l'offensive.
les
élus de notre agglomération, communautaires,
municipaux, généraux, doivent refuser cette
situation, s'engager dans l'action pour mettre en échec la
politique du gouvernement et des autorités européennes
et montrer toute leur détermination à répondre
aux urgences de la population. c'est cette détermination
unanime du conseil qui a permis l'obtention de 20 millions d'euros
sur les 110 dus par l'etat pour la seconde phase du tramway.
d'autre part notre agglomération a fait des efforts
conséquents ces dernières années tant en
matière de transport avec le tramway, que pour le logement
avec le plh (plan local d'habitat) et une réalisation à
hauteur de 80% des objectifs, soit près de 11 000 logements
réalisé ces 3 dernières années. voilà
bien pourquoi, il est absurde et contraire à toutes les
valeurs de gauche, d'hésiter dans la mise en œuvre du
" grand projet de ville " (gpv) sur les 4 communes des
hauts de garonne (floirac libération, cenon 8 mai,
lormont-carriert, lormont génicard, bassens-bousquet).
contraire à toutes les valeurs de gauche, car le gpv dans
sa conception sociale, démocratique est un acquis
progressiste défini entre 1997 et 2002 dans le cadre de la
loi sru. nous ne lâcherons en rien sur cette orientation
progressiste, d'autant que le coup est parti, son financement
assuré. nous avons de grandes inquiétudes concernant
les loyers et ainsi l'utilisation d'une mixité sociale
dévoyée. cependant si nous ne répondons pas
de suite aux besoins immédiats et à venir, les
efforts engagés seront annihilés, tant pour les
questions du transport que pour le logement. en effet, au vue de
la crise du logement tous les retards accumulés prennent
une tournure dramatique pour les habitants de notre agglomération.
pour répondre aux besoins il y a nécessité de
construire au minimum 4 600 logements sur 5 ans, dont 2 600
conventionnés, soit une capacité correspondante à
13 200 personnes. ce qui représente prés de 20
millions d'euros supplémentaires par an, à la cub.
cette somme reste importante dans un contexte financier difficile,
mais atteignable, si la volonté politique s'affirme.
en
ce sens, nous sommes porteurs de propositions, mais qui restent à
construire.
1°-
en constituant des réserves foncières et en faisant
pleinement jouer le droit cub et communal de préemptions
des terrains disponibles - particulièrement des espaces
publics disponibles de l'etat et des grandes entreprises, comme
sncf et edf, par exemple- ;
2°-
en créant une taxe sur les logements vacants (près
de 40 000) permettant à la cub de pouvoir apporter une aide
logistique (travaux, ou démarches administratives....) aux
propriétaires modestes ou âgés, taxe de 150
euros par logement rapportant 6 millions d'euros à la cub ;
3°-
en augmentant la tpu (taxe professionnelle unique) qui n'a pas
bougé depuis 1995, alors que les dégrèvements
et exonérations, dont ont bénéficiés
les entreprises depuis cette date, représentent la moitié
des sommes de taxe professionnelle ;
4°-
en revisitant les restes à réaliser, considérables,
presque une année d'investissements hors tramway.
5°-
en augmentant l'emprunt au sein d'une collectivité qui
vient d'avoir un satisfecit par la cour des comptes, notamment en
matière de désendettement ;
6°-
en stoppant tous les financements qui sont en dehors de la
compétence communautaire ;
7°-
en revisitant les projets zac afin de mesurer toutes les
potentialités, les possibilités de logements sociaux
supplémentaires pouvant et devant s'y réaliser.
voilà pourquoi, concernant, les zac nous ne pouvons les
appréhender au travers de la seul notion d'équilibre
financier. ces propositions sont faites pour répondre aux
urgences de notre agglomération, et pour palier aux
désengagements scandaleux de l'etat. cependant nous
n'abdiquons pas sur le fait que le gouvernement est pleinement
responsable de cette situation, en rupture du respect républicain
des engagements pris. nous faisons donc la proposition d'inscrire
les 130 millions d'euros manquant dans notre budget cub, y compris
ci celui-ci doit être mis en déséquilibre,
afin de mettre l'etat devant ses responsabilités. nous
relaierons dans notre institution le projet de loi déposé
par le groupe communiste à l'assemblée nationale,
portant notamment la création d'un service public du
logement, relevant de la responsabilité publique nationale
et d'un établissement public foncier national, permettant
ainsi à ces propositions de s'inscrire dans une véritable
construction durable pour une politique progressiste du logement,
avec un financement, par exemple : en regagnant le1% patronal, et
avec l'utilisation du livret a.
ii-
des assises du logement.
la
gravité de la situation et l'acuité des questions
nous amènent à penser que plus que jamais cette
question ne peut rester l'affaire des seuls élus. c'est
pour cette raison que nous prenons l'initiative d'organiser durant
le mois d'avril des assises départementales pour le
logement, afin que les citoyens ne soient plus des victimes mais
bien des acteurs à part entière, pour transformer
cette réalité. cette décision fait suite aux
engagements que nous avions pris lors de la discussion du plu de
faire vivre la démocratie participative. nous voulons aider
l'ensemble des acteurs concernés par les questions du
logement : les militants et les élus, les organisations
syndicales, les associations de locataires, les associations
caritatives, celles du cadre de vie, les parents d'élèves,
les offices hlm, diverses personnalités, à se
rencontrer, débattre, échanger, construire ensemble
des réponses et actions pour faire face à cette
grave crise. ces assises, qui auront lieu courant avril, se
prépareront par des rencontres communales, qui permettront
au maximum de personnes de donner leur avis. vous mesurez qu'un
tel enjeu, qui va en particulier se dessiner à la cub, ne
peut faire l'impasse d'une information et action publique
dépassant largement le cadre institutionnel. nous voulons
être en capacité de créer rapidement une
dynamique de réflexions, d'échanges et d'actions la
plus large et la plus citoyenne possible. cette dynamique est
d'autant plus essentielle à créer que cette question
du logement est devenue une priorité dans les attentes et
les exigences des gens. voilà les réflexions et
propositions que nous souhaitions vous communiquer, avec la
volonté réaffirmée que nous trouvions une
issue positive à cette crise. max guichard , président
du groupe
=====>
propositions sur le logement
nous
sommes porteurs de propositions, mais qui restent à
co-construire.
1°-
en constituant des réserves foncières et en faisant
pleinement jouer le droit cub et communal de préemptions
des terrains disponibles - particulièrement des espaces
publics disponibles de l'etat et des grandes entreprises, comme
sncf et edf, par exemple- ; (baux emphytéotiques)
2°-
en créant une taxe sur les logements vacants (près
de 40 000) permettant à la cub de pouvoir apporter une aide
logistique (travaux, ou démarches administratives....) aux
propriétaires modestes ou âgés, taxe de 150
euros par logement rapportant 6 millions d'euros à la cub ;
3°-
en augmentant la tpu (taxe professionnelle unique) qui n'a pas
bougé depuis 1995, alors que les dégrèvements
et exonérations, dont ont bénéficiés
les entreprises depuis cette date, représentent la moitié
des sommes de taxe professionnelle ;
4°-
en revisitant les restes à réaliser, considérables,
presque une année d'investissements hors tramway.
5°-
en augmentant l'emprunt au sein d'une collectivité qui
vient d'avoir un satisfecit par la cour des comptes, notamment en
matière de désendettement ;
6°-
en stoppant tous les financements qui sont en dehors de la
compétence communautaire ;
7°-
en revisitant les projets zac afin de mesurer toutes les
potentialités, les possibilités de logements sociaux
supplémentaires pouvant et devant s'y réaliser.
voilà pourquoi, concernant, les zac nous ne pouvons les
appréhender au travers de la seul notion d'équilibre
financier. ces propositions sont faites pour répondre aux
urgences de notre agglomération, et pour palier aux
désengagements scandaleux de l'etat. cependant nous
n'abdiquons pas sur le fait que le gouvernement est pleinement
responsable de cette situation, en rupture du respect républicain
des engagements pris. nous faisons donc la proposition d'inscrire
les 130 millions d'euros manquant dans notre budget cub, y compris
ci celui-ci doit être mis en déséquilibre,
afin de mettre l'etat devant ses responsabilités. nous
relaierons dans notre institution le projet de loi déposé
par le groupe communiste à l'assemblée nationale,
portant notamment la création d'un service public du
logement, relevant de la responsabilité publique nationale
et d'un établissement public foncier national, permettant
ainsi à ces propositions de s'inscrire dans une véritable
construction durable pour une politique progressiste du logement,
avec un financement, par exemple : en regagnant le1% patronal, et
avec l'utilisation du livret a. - from: "mellier frederic"
<fmellier@cu-bordeaux.fr>
58) politique. -- un débat animé s'est déroulé
lors de la soirée organisée par le ps autour de la
directive bolkenstein
l'europe,
l'europe... : jean-pierre tamisier
gilles
savary venu évoquer la directive bolkenstein a également
du défendre le " oui " au traité
constitutionnel - photo stephane klein - de la directive
bolkenstein au traité constitutionnel européen, il
n'y a qu'un pas que le vice-président du conseil général
mais aussi député européen gilles savary
aurait sans doute préféré que l'on ne
franchisse pas, jeudi soir, salle du verdet. mais beaucoup, parmi
les intervenants de cette soirée, en ont voulu autrement.
philippe buisson, secrétaire de la section de libourne du
ps, avait pourtant essayé de bien situer le débat en
ouverture de soirée, en le plaçant sous le signe de
la volonté de vulgariser une directive quelque peu
technique, mais qui, aux yeux de beaucoup, constituerait une
avancée supplémentaire de l'ultralibéralisme
en europe. de bolkenstein, il fut donc question pendant la
première partie de la soirée, face à un
public composé de militants et sympathisants ps, mais aussi
de membres du pcf, des verts, du mrc et des représentants
d'associations telles qu'attac ou la ligue des droits de l'homme.
clairement, gilles savary, mais également gilbert
mitterrand, autre intervenant de la soirée, se sont élevées
contre cette directive, avec l'assentiment de la salle. mais le
débat a changé de nature au moment des questions. la
plupart des intervenants de la salle ont en effet établi un
lien direct entre cette directive et leur détermination à
voter " non " au référendum sur le traité
constitutionnel européen. en face, tant gilles savary que
gilbert mitterrand se sont attachés à les convaincre
qu'il ne fallait pas lier les deux et que le " non " au
référendum était en fait un refus des
avancées contenues dans le traité constitutionnel
qui, " s'il est rejeté, fait que l'on restera dans la
situation actuelle où seul le marché et la monnaie
ont leur place ", estimait gilles savary. " pour lutter
contre bolkenstein et ses petits frères ", ajoutait
gilbert mitterrand, " ce n'est pas au niveau du traité
constitutionnel qu'il faut dire non, mais aux élections
présidentielles et législatives françaises ".
un
débat intense s'est ainsi noué entre tenants du "
oui " et tenants du " non ". visiblement, à
l'issue de plus de deux heures de discussion, personne n'avait
changé de camp.
http://www.sudouest.com/210205/vil_gir_libourne.asp?article=190205a49942.xml
-
le lundi 21 février 2005 - journal sud ouest edition de la
gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax :
05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux
cedex - hubert barat (rédaction internet)
<h.barat@sudouest.com> frédéric sallet
(rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci
d'adresser vos communiqués à l'adresse :
contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. -
standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur
sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site :
http://www.sudouest.com/
59) « la victoire du non »
une chance pour la france et pour l’europe – extrait
de l’intervention de jean-françois gau au conseil
national du pcf du 11 mars 2005
[…]
ainsi, face aux arguments caricaturaux et aux chantages de toutes
natures pour le oui, le vote non va être un choix de
lucidité, de combativité, de dignité. c'est à
ces qualités que nous nous adressons.
=====>
nous menons une campagne de vérité et d'espoir
vérité
sur les enjeux véritables de ce référendum,
sur le contenu de ce projet de constitution et sur les
conséquences qu'entraînerait son adoption. il y a
ceux qui cachent ce texte parce qu'ils ont conscience qu'il est
indéfendable: il
n'est
toujours pas entre les mains des électrices et des
électeurs et il ne leur sera adressé que quelques
jours avant le vote. il y a ceux qui l'amputent, à la
manière de cet opuscule intitulé « la
constitution européenne » qui n'en publie pas la 3e
partie… il y a ceux qui le déforment, comme on le
fait avec cette lecture radiodiffusée d'un article tronqué
du traité, ce qui en modifie le sens. et il y a ceux qui,
comme nous, en appelons à l'intelligence de nos concitoyens
en mettant en évidence, texte en main, le sens et la portée
réelle de ce projet de constitution. comme nous l'avons
fait et continuons de le faire, avec le numéro spécial
de l'humanité hebdo et à l'occasion de milliers de
réunions ou de
contacts
personnels. je m'épargne bien sûr cette démonstration
dans le cadre de
cette
introduction. ce travail de révélation est
absolument décisif et devra être effectué
jusqu'au dernier moment. décisif, mais, bien sûr, pas
suffisant. se limiter à mettre en évidence les
conséquences prévisibles du oui, alors que les
partisans de celui-ci concentrent leurs efforts à mettre en
garde contre le « chaos » qu'entraînerait le
non, à quoi cela conduirait-il? la victoire du non ne se
bâtira pas sur le sentiment d'avoir à choisir entre
la peste et le choléra, mais sur l'espoir en cette
victoire. la mobilisation pour le non grandira à la
condition que sa victoire apparaisse pour nos concitoyens non pas
comme un risque mais comme une chance à ne pas manquer. il
est donc indispensable de mener ce débat sur l'avenir que
le non majoritaire pourrait rendre possible. de le faire de
manière précise, crédible, en «
scénarisant » en quelque sorte ses conséquences.
c'est ce que nous faisons depuis plusieurs semaines autour de
trois grands thèmes, que nous proposons d'utiliser jusqu'au
bout
dans cette campagne, tout simplement parce qu'ils correspondent à
la réalité.
qu'apporterait
la victoire du non?
=====>
premièrement, elle serait un échec cuisant pour ceux
dont ce traité porte la politique et qui la défendent
avec acharnement: la droite et le patronat. tous les arguments
sont utilisés, bien sûr, pour tenter d'éviter
cette sanction populaire en brodant à l'infini sur
l'affirmation du président de la république pour qui
ce référendum n'est « pas une élection
politique ». on explique ainsi que le non ne serait pas un
échec pour chirac. franchement, qui peut le croire? et
encore, que ce problème ne se posera qu'en 2007. mais celle
et ceux qui, ces jours-ci, manifestent, le font-ils pour préparer
2007 ou pour qu'on les entende, ici et maintenant? ces arguments
ne tiennent pas, parce qu'ils nient l'évidence. la victoire
du non porterait un coup très dur, très sérieux
au pouvoir et au patronat. elle serait un encouragement
extraordinaire aux mobilisations sociales, dont les refus et les
exigences auraient ainsi été approuvés par la
majorité du peuple. des millions d'hommes et de femmes ont
un besoin vital de
cette
victoire, avec ces conséquences. nous sommes entrés
dans une période où les conséquences
concrètes des réformes décidées, les
unes après les autres, par la droite se font sentir de
manière cruelle, dramatique sur la vie des couches
populaires. la colère, l'exaspération que suscitent
la politique et l'arrogance du gouvernement et du patronat sont
très vives. elles peuvent s'exprimer avec la certitude
d'être entendues et de peser, par un message clair de
condamnation de cette politique et de ses responsables au moyen du
non le 29 mai. il nous faut tout faire pour le démontrer.
ancrer le non dans les préoccupations populaires, renforcer
le lien entre le rejet de ce projet de constitution et les
exigences des mobilisations sociales, féministes,
alter-mondialistes, demeurera jusqu'au bout la question
essentielle. rien ne doit nous détourner de notre combat
aux côtés de celles et ceux qui souffrent et qui
résistent, pour exprimer et promouvoir leurs aspirations.
permettez-moi à ce propos de citer les deux propositions de
loi que le groupe communiste à l'assemblée nationale
va défendre dans le cadre de ses « niches »
parlementaires, la première portant sur le droit à
vivre dans la dignité et visant notamment à
interdire les expulsions, qui vont reprendre à partir du 15
mars; l'autre proposant la création d'une commission
d'enquête sur les conséquences de l'ouverture à
la concurrence des services publics. je souhaiterais citer
également la décision prise par le comité
exécutif national de lancer une grande campagne sur le
droit de vote des étrangers, la citoyenneté de
résidence. il est impossible, en effet, de continuer à
tolérer ce déni de citoyenneté vis-à-vis
de femmes et d'hommes dont beaucoup vivent et travaillent en
france depuis plusieurs dizaines d'années. la décision
de raffarin interdisant aux artisans étrangers de voter aux
chambres consulaires, alors qu'ils en avaient acquis le droit est
honteuse. le rapport remis à de villepin par jacques-alain
bénisti, député du val-de-marne, témoigne
aussi de ce mépris pour les immigrés. cette question
touche à la conception même de la démocratie,
de notre société. elle doit devenir identitaire pour
la gauche, qui a beaucoup promis en la matière mais n'a
jamais tenu. nous concevons donc cette campagne comme une action
soutenue, de longue haleine, pour unir luttes contre les
discriminations et luttes sociales, pour mener le combat contre
toutes les dominations et l'histoire de ces dominations. le
travail s'est engagé. de premiers débats publics,
rencontres dans des quartiers, forums thématiques ont eu
lieu. un groupe de travail élabore une proposition de loi.
nous proposons d'en faire une campagne de tout le parti, et de la
faire vivre dans la bataille actuelle pour le non et pour une
autre europe.
=====>
cette transition me conduit à la deuxième motivation
de contribuer à la victoire du non: celle-ci mettrait
concrètement à l'ordre du jour la question d'autres
fondements de l'union européenne que ceux proposés
par le traité constitutionnel; elle ouvrirait la
possibilité d'un autre traité qui permette à
l'union de rompre avec ses institutions et ses politiques
libérales. on nous oppose: « mais avec qui, avec
quelles forces négocierez- vous ce traité? ».
cet argument porte si on ne considère que celles et ceux
qui ont façonné le traité proposé: les
forces dirigeantes de l'union européenne. mais qui, si la
france dit non, aura construit cette décision? assurément
ni la droite ni le patronat, mais une majorité de notre
peuple rassemblée pour refuser l'ultra-libéralisme
et exiger une autre europe. la victoire du non exprimerait
l'irruption de cette volonté sur le devant de la scène
européenne. or, cette exigence n'est pas partagée
seulement par notre
peuple:
elle est vivante au sein de tous les peuples européens, de
leurs grands rendez-vous que sont les forums sociaux ou les
euro-manifestations, telle celle du 19 mars, et des luttes qu'ils
mènent dans leur propre pays. la victoire du non en france
serait leur victoire, parce qu'elle ouvrirait un débat
nouveau dans toute l'union européenne sur les priorités
et les finalités de celle-ci. un débat qui ne
pourrait plus leur être interdit comme actuellement, qui ne
pourrait plus ignorer leurs aspirations, en quelque sorte
légitimées par le choix de la france. cette
solidarité avec tous les peuples européens et avec
les peuples du monde est une dimension essentielle de notre
campagne. la france n'est pas seule en europe, ses forces de
progrès n'y sont pas isolées. la participation
d'invités du parti de la gauche européenne à
nos initiatives doit notamment faire percevoir cette réalité,
qui constitue une des conditions de la victoire du non. et pour
faire grandir cet espoir de changements radicaux de l'union
européenne, il nous faut bien sûr spécifier en
quoi, précisément, ces changements pourraient
consister, en quoi ils seraient possibles. nous disposons pour
cela de propositions qui résultent de beaucoup de travail.
celles que soutient le groupe guengl au parlement européen.
les deux documents que nous avons présentés lors des
élections européennes de 2004: le programme de nos
listes l'europe, oui! mais pas celle-là et une charte
citoyenne pour une autre europe. plusieurs contributions se sont
ajoutées depuis lors; récemment, pour une europe
sociale et écologique. des camarades ont publié une
note « pour une alternative progressiste au projet de traité
constitutionnel européen ». et un espace de travail
s'est mis en place avec d'autres forces, dont sont issues de
premières « propositions pour une relance européenne
». toutes ces propositions visent à inverser la
logique actuelle des institutions et des politiques libérales
de l'union européenne, qui conduit à sacrifier les
capacités humaines. ainsi, à l'inverse de la mise en
concurrence des salariés et des peuples européens,
nous affirmons le projet d'un système de sécurité
d'emploi ou de formation à l'échelle de l'union
élargie - un projet que nous ne nous contentons pas
d'énoncer ou de décrire mais que nous voulons faire
vivre au travers des luttes des chômeurs et des érémistes,
des salariés précaires, de toutes celles et tous
ceux qui luttent contre les licenciements et les délocalisations.
à l'inverse de la dictature des marchés financiers,
nous proposons une relance des dépenses publiques,
sociales, salariales et une transformation profonde du statut et
des missions de la banque centrale européenne, placée
sous le contrôle des institutions élues et mise au
service de politiques économiques et financières
favorisant le progrès social et l'emploi. à
l'inverse de la soumission des services publics à la loi de
la concurrence, nous affirmons que les besoins essentiels des
êtres humains doivent échapper à la logique
marchande et que les services publics doivent être les
piliers de l'union européenne. à l'inverse
d'institutions hors de portée des citoyens et de droits
rabougris, nous défendons l'exigence d'une europe de la
démocratie participative, de possibilités
d'interventions et d'initiatives élargies pour les salariés
et les citoyens, de l'égalité des droits. à
l'inverse de la course aux armements et de l'enfermement dans
l'otan, nous portons l'ambition d'une union européenne
émancipée de l'hégémonie des
etats-unis, mettant tout son poids dans une politique de
prévention des conflits, de démilitarisation et de
démocratisation des relations internationales, d'un monde
de solidarité et de codéveloppement.
=====>
enfin, la troisième raison que nous devons avancer est que
la victoire du non serait une victoire pour la gauche. je ne vais
pas répéter ce que j'ai déjà dit à
ce propos, mais simplement ajouter un élément.
repousser ce « carcan libéral » permettrait de
maintenir pour demain la possibilité d'une politique de
gauche répondant aux attentes du pays: c'est bien sûr
un point essentiel. mais, de plus, cette victoire sur le
libéralisme, sur la droite et le patronat, remportée
dans de telles conditions, donnerait beaucoup plus de force à
l'exigence d'une telle politique. la question primordiale posée
à la gauche, qui touche à son rapport au libéralisme
- faut-il s'en accommoder ou travailler à des choix
permettant de rompre avec lui? - cette question trouverait à
l'évidence sa réponse dans des conditions
différentes avec un non majoritaire à gauche. et,
pour être majoritaire à gauche, celui-ci a besoin que
soient rendus plus clairs les conditions et le contenu d'une
alternative politique réelle. d'où la nécessité,
dans cette période, de faire vivre notre campagne de «
forums-programme ». marie-george buffet l'a lancée le
12 janvier à marseille. avec nos 27 propositions pour un
programme politique vraiment de gauche, nous disposons maintenant
des moyens de mettre en débat, dans tout le pays, le
contenu d'une politique alternative. quelques mots d'abord, pour
mémoire, sur la raison d'être et les objectifs de
cette campagne. il s'agit de permettre au mouvement populaire de
s'emparer de cette question d'une politique alternative; de
réussir, ensemble, à passer de luttes et de
propositions ponctuelles à la cohérence d'un projet
de transformation sociale inscrit dans le temps, articulant
objectifs et moyens. et, pour cela, de construire et d'occuper
avec tous ceux qui le souhaitent un espace politique de type
nouveau, participatif, pour impulser une dynamique sociale et
politique de transformation sociale. nos forums-programme
répondent à la nécessité d'une
appropriation populaire des questions et des initiatives
politiques. ils doivent permettre aujourd'hui de créer les
conditions du plus large rassemblement possible sur un programme
politique alternatif au libéralisme, soutenant au jour le
jour les luttes et les résistances. ils permettront demain
d'affronter les échéances cruciales de 2007 et de
2008.
=====>
face au rouleau compresseur de la droite, il serait irresponsable
d'attendre
2007. faire sortir la politique des négociations ou
consultations de sommet et permettre l'élaboration
populaire d'un projet politique demande du temps. nous serions
pris de court, et ainsi contraints à notre corps défendant
de continuer comme avant, si nous ne réussissions pas, dans
les mois qui viennent, à engager en profondeur cette
démarche et amorcer la dynamique nécessaire. nous
avons d'ailleurs souligné, lors de notre conseil national
de janvier, que les questions des luttes, du non et de
l'alternative politique étaient indissociables: c'est ce
que nous constatons dans toutes nos initiatives. concrètement,
les forums qui se sont déjà tenus confirment
l'existence d'une très forte attente. la limite principale
à notre démarche, en l'état, est dans notre
propre capacité à multiplier ces forums, au plus
près des entreprises et des quartiers. nos propositions
pour un programme politique vraiment à gauche devraient
donc être l'occasion de prendre contact avec toutes les
personnes et organisations intéressées, afin de les
informer de la nature de notre démarche et de leur proposer
de s'y inscrire avec leurs propres motivations, idées et
propositions. au plan national, nous avons adressé ces
propositions à toutes les organisations syndicales,
associatives et citoyennes de progrès. des rencontres
auront lieu prochainement. de tels rendez-vous pourraient être
également pris aux plans départemental et local:
l'information sur ce que nous entreprenons est, à ce stade,
une des conditions essentielles du succès. enfin, il est
nécessaire d'attacher la plus grande importance au
caractère national de notre initiative. ces forums citoyens
ont un but précis qui est l'élaboration populaire
d'un programme politique. il est donc de notre responsabilité
d'organiser concrètement la convergence de tous les forums
qui se tiennent dans le pays dans cet objectif. cela implique que
nous puissions informer chaque participant de l'évolution
du débat. et aussi que chacun des forums soit saisi de la
proposition que nous faisons d'une grande initiative nationale de
rassemblement, le 19 novembre prochain. […] –
communistes no 171 - parti communiste français 2, place du
colonel fabien 75019 paris téléphone: 01.40.40.12.12
fax: 01.40.40.13.56 - http://www.pcf.fr/ - pcf@pcf.fr
60) la cuisine au fil du temps : comme un cheveu sur la soupe par
jean zellner.
la
garbure pour 6 à 8 personnes. tremper les haricots en grain
au moins 6 heures. dans un grand pot mettre trois litres d'eau à
bouillir, saler et poivrer. quand l'eau bout, préci-piter
600 gr de pommes de terre coupées en gros cubes, 6 gousses
d'ail, un bouquet garni, 5 carottes, 3 navets, une poignée
de haricots en grain et un cuillère à soupe de
graisse de ca-nard. laisser cuire dou-cement 3/4 d'heure. puis
ajouter un chou coupé en lanières (blanchi 5
minu-tes préalablement), un petit piment. et le confit (un
peu dégraissé). lais-ser cuire à nouveau 20
minutes et servir avec des tranches de pain de campagne rassis.
pour l'accompagnement, choi-sir un vin adapté pour le...
chabrot. après les agapes de fin d'année, je ne
voulais pas vous infliger un article qui vous resterait sur
l'estomac, j'ai donc pensé qu'un sujet sur la soupe serait
réparateur ! " slurp, 2 fois déjà que je
te demande de fermer ta bouche quand tu manges ta soupe, c'est
pourtant pas difficile ! ". alors je m'applique et ferme bien
ma bouche pour éviter ce slurp qui dérange mes
parents. mais au bout de 2 cuillerées, le relâchement
est fatal et je slurp de nouveau... qui dans sa jeunesse n'y a pas
été confronté et que cela exaspère
aujourd'hui ? ! slurp ou pas, la soupe universelle est le premier
plat du pauvre. il y a 12 000 ans cro-magnon faisait déjà
bouillir sa marmite (sa pierre creuse à l'époque !)
et y plongeait tous les légumes ramassés. la soupe
populaire est servie aux victimes ouvrières de la crise de
1929. l'expression " un bol de soupe et au lit " résume
à la fois la frugalité du repas ouvrier ou paysan
dans les périodes de vaches maigres et l'indispensable plat
de survie qu'il représente. du sanscrit (langue indo
européenne) soupe signifie d'ailleurs bien nourri. le petit
jeu ci- après vous permettra de vérifier
l'universalité de la soupe. je vous propose 7 soupes, 7
pays et 7 contenus. a vous de les assembler :
1.
russie,
2.
provence,
3.
les flandres,
4.
l'italie,
5.
l'espagne,
6.
la gascogne,
7.
le maroc
1.
minestrone,
2.
gaspacho,
3.
borchtch,
4.
pistou,
5.
harira,
6.
hochepot,
7.
tourin
1.
lentilles et pois chiche,
2.
ail et tomate,
3.
chipolata et choux;
4.
basilic et ail,
5.
concombres et tomates,
6.
betteraves et crème fraîche,
7.
pâtes et toma-tes.
aujourd'hui
la soupe revient très fort alors que petits nous la
mangions pour " grandir " en faisant la grimace. mais la
soupe n'est pas que de légumes, elle se décline
aussi en bouillon (celui du pot-au-feu), en consommé pour
les menus de réception (bouillon éclairci, garni
d'asperges ou de morilles), en velouté (lié au
beurre, œuf et crème fraîche) ou en crème
raffinée (purée de légume liée à
la crème), et pour finir élégant, en bisque
qui est un velouté aux crustacés. les soupes ou
potages servent souvent de nos jours d'entrée, mais
certains se consomment tard en soirée. je veux parler du
traditionnel tourin des mariages gascons, blanchi à l'œuf
que les mariés buvaient dans un pot de chambre (!) avant
d'aller " consommer ". je pense aussi à la très
parisienne soupe à l'oignon et au fromage réservée
aux derniers fêtards. j'entends déjà les
reproches... " comment ! tu n'en parle pas... la soupe la
plus complète... celle qui symbolise si bien notre
région... notre préférée... ".
attendez, avant de vous emballer, attendez la fin de l'article.
bon, allez... même si çà tombe comme un cheveu
sur la soupe (!) voilà la recette d'une garbure. - article
paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du
sud-ouest " le jeudi 13 janvier 2005 - no 1577 - abonnement
19,90 euros pour l'année - contact :
nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse :
15, rue furtado 33800 bordeaux
Acceuil
suivante
nouvelle page 1 - PSG - FOOTBALL365 Israël 5768 annees d'histoire d une nation - apprendre a faire ... Lafronde’s Blog » Archives du blog » La tyrannie du bétail French Cultural Studies La république des livres » Blog Archive » Rallumez les Lumières ! Blog de cites2france - Skyrock.com TonSitePerso.com : Annuaire - Rencontres (10) Seneweb news : Mondial 2006: Le Ghana Bat la République Tchèque ... MEUFに関する動画 - TAGGY ANNEXES Courrier des lecteurs STALKER - Dissection du cadavre de la littérature : Archives Emploi-Job.com : nom de domaine à vendre ! Dailymotion - channel fun Podcasts Dailymotion - channel ads Podcasts [LesOgres.Org] Dimanche soir : l’affaire FOGIEL - En direct de la ... [LesOgresGays] Derniers messages Video Rap de Hannouka - hannukkah, hannouka, israel, juifs, B ... Ivan (Mourad) Le terrible - L'image de l'alcoolique - Forum Ublog / cherchedocu1940 / la vie des juifs entre 1939 à maintenant rek1.net Les Forums d'Onpeutlefaire.com -> Joe L'embrouille Pittbul Café MySpace.com - DARKETTE* AKA FLAMEGIRL(~*3*~) ouch~~~*fire* - 24 ... L’Ecole de Travail : lieu de transmission de savoir, d’histoire et ... Mazaltovisrael.com diasporablog: avril 2007 Si Sarko pouvait deja karchériser TOUS les moustiques, ce serait ... Sur l'Autre Rive - Média Dissonnant par Ofek Photo 1 Wholinks2me Bijoux Mariage Les forums / Dieudo deux mesures - Novaplanet.com du monde juif La jeunesse juive Noir / Blanc Loin chez les ricains...! la pensée libre Assemblée nationale : les projets de loi de finances, le budget de ... Wiktionary:List of words without articles (French)/3 - Wiktionary Liens .com Domain names refunded on 08/29/2007 - compare domain name ... Bières, Knowledge et Barbuduc....: 05/01/2005 - 06/01/2005 C12 Rapport final Actes hostiles commis à Paris et en Région Parisienne Okawan by Aroni » BestOf press-citron: mars 2006 press-citron: société Photos - Chabbat des nouveaux 2001 dit Chabbat Michor El malestar de lse jeunes issus de l immigration en el rap 5 ANS APRÈS, LES DÉBRIS DE DURBAN A ton tour de sodo ma nana WilliamLabi: October 2006 WilliamLabi: April 2006 Untitled Document Immigrant Narratives in Contemporary France - Résultats Google Recherche de Livres Le Pape, la politique et de la viande pas fraîche - Le blog des ... Sport de combat? THE NEW ANTISEMITISM IN FRANCE CAMEROON-INFO.NET :: Lettre à Dieudonné et aux Noirs de FRANCE Les Archives du Cochon Halal 3