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nouvelle page 1 espaces marx aquitaine-bordeaux-gironde bloc-notes no 224 - aquitaine période 19 au 26 mars 2005 table des matières 1) flash spécial d’isidore krapo 2) " hier, aujourdh'ui, demain" la femme et ses droits 3) la réole : manif pour les urgences 4) centre yavné : café hillel animé par michaël sebban, auteur, philosophe. 5) le collectif universitaire bordelais pour le non de gauche au traité constitutionnel européen 6) fête de l'humanité 33 : le chantier 2005 est lancé, rencontre avec les associations 7) sepanso : rencontres publiques sur le thème des déchets - mars 2005 8) le 47éme clin d'œil cinéma du 10 mars au 19 avril présente mar adentro 9) le bistrot d'espaces marx : " les partis politiques et le mouvement social et associatif " 10) ag du collectif « la santé un droit pour tous » 11) appel de syndicalistes girondins à voter non au projet de constitution giscard 12) comité de soutien au collectif des précaires 33 de l’éducation nationale : non au personnel jetable ! 13) collectif pour le non au traité constitutionnel européen du canton de saint médard en jalles 14) les rencontres d'auteurs à la librairie " la machine à lire " 15) forums/programme proposé par le pcf en gironde : comment y travaille t-on ? 16) le forum social local de gironde 2005 se prépare : réunions d’ateliers 17) acrimed bordeaux : informations 18) projection-soiree - debat à utopia : "avortement, une liberté fragile" 19) l’espace citoyen mérignacais : quelles valeurs défendre pour l'europe ? la constitution européenne répond t-elle à ces critères ? 20) manifestations de soutien aux restaurants du coeur de la gironde 21) repas-débats pour le non de gauche au traité constitutionnel 22) athénée libertaire : programme mars & avril 2005 23) rejoignez le comité du « non » le plus proche de chez vous ! 24) " positive attitude " : la chronique d'hervé le corre 25) cesaré battisti : arrêt du conseil d'état 26) collectif carbonblannais pour un non de gauche au traité constitutionnel européen 27) souscription : 40 ème anniversaire de la création du théâtre de la source - 10 ans d’implantation à bègles 28) les 33 raisons de voter oui au traité constitutionnel européen! 29) ivg : un combat d'actualité 30) le gouvernement à les moyens de contraindre le patronat à négocier 31) ecole : quelle " égalité des chances " ? : suite et fin. 32) palestine33 accueille madame nahla chahal, professeur de sociologie politique du « moyen orient contemporain » 33) tribune libre : oui à une europe sociale, pas à une constitution libérale, par catherine mills, économiste membre de la fondation copernic 34) l'hebdo du non n°3 du comite girondin pour le non au traite constitutionnel 35) politique régionale : l'union en danger en languedoc-roussillon 36) « vertement non ! » de jean-pierre ghesquière, pour iguski lore, le journal des verts du pays basque 37) " avis de gros temps " - chronique d'hervé le corre 38) « 840 euros par mois » par jacqueline sellem 39) tribune libre : « bolkestein : la direction du ps trompe les français » par raoul marc jennar, chercheur et animateur de l’urfig. 40) attac dit non, « traité en main » : « au nom de l’europe », association altermondialiste d’éducation populaire, s’engage dans une campagne pour faire gagner le « non ». 41) sncf. -- le secrétaire d'etat aux transports a annoncé la mise en service du tgv paris-toulouse en 2015 42) tribune libre : parce qu’écologiste, c’est « non » par martine billard, députée de paris. 43) andrée tamisé résistante, morte à auschwitz 44) association african solidarité france 45) de la colère de guéret au « non » à la constitution européenne par patrick le hyaric 46) référendum : ce sera le 29 mai 47) groupe communiste au conseil général : des priorités 48) " le 29 mai, disons stop ! " par cathy polo 49) politique. -- le président du conseil régional, entouré des élus socialistes périgordins, est venu donner hier sa version de la hausse des impôts 50) “ oui, j’ai osé! ” par colette tignères, conseillère régionale de languedoc-roussillon, membre du conseil national du pcf 51) éco-social : le management vise l’hôpital 52) tribune libre : « ces faux nantis qu’on ne cesse d’anéantir » par jean-marc durand, fonctionnaire, membre du conseil national du pcf. 53) « pour une mondialisation de nouveaux rapports sociaux et humains » par dominique belougne 54) appel à rejoindre le 1er forum social de la méditerranée 55) chronique des idées reçues... par gérard loustalet-sens 56) association reperes. --elle a invité des tenants du " oui " et du " non " à s'expliquer sur leurs position par rapport au traité constitutionnel européen 57) groupe communiste & apparenté de la cub : conférence de presse sur le logement 58) politique. -- un débat animé s'est déroulé lors de la soirée organisée par le ps autour de la directive bolkenstein 59) « la victoire du non » une chance pour la france et pour l’europe – extrait de l’intervention de jean-françois gau au conseil national du pcf du 11 mars 2005 60) la cuisine au fil du temps : comme un cheveu sur la soupe par jean zellner. 1) flash spécial d’isidore krapo de passage à bordeaux, 3 amis d¹europe de l¹est souhaiteraient vous faire découvrir des pièces uniques de très très belle facture contemporaines et extrêmement créatives. 5 céramistes, 6 bijoutiers, 2 maîtres de l¹ambre de la baltique, et 1 ouvrière du textile originaires de lituanie, leur ont confié une dizaine d¹¦uvres chacun. diana rocïené, erikaz kulikaité et dainus gintalas espèrent vivement votre visite samedi 19 mars 2005 de 15h à 19h au 17 rue elie gintrac atelier  isidore krapo  05 57 95 967 76 - email :i.krapo@free.fr - from: isidore krapo <i.krapo@free.fr> 2) " hier, aujourdh'ui, demain" la femme et ses droits la section de la ldh pauillac vous convie à une rencontre débat sur le thème   samedi  19  mars  à 14h30 " hier, aujourdh'ui, demain" la femme et ses droits avec paulette fried fondatrice du mouvt familial en girondeet aquitaine annie guilhamet enseignante  -marion paoletti me de conférence à science-po dominique poirier vice présidente de la ligue girondine de l'enseignement hélène seguin professeur de l'education nationale salle du bascouat   face maison du vin  ( bords de gironde) quai paul doumer à pauillac, annick vernay - from: ldhfede33@aol.com 3) la réole : manif pour les urgences samedi 19 mars à 14h, rassemblement à l’hôpital à l’appel du comité des usagers, des syndicats fo et cgt. =====> pourquoi une menace de fermeture ? la nouvelle tarification, dite tarification à l’activité at2a, ne prend pas en compte tous les soins qui y sont donnés. elle ne paye à l’hôpital que les soins aux malades qui après être soignés reviennent chez eux ou sont hospitalisés à la réole. les plus graves, ceux qui ont besoin d’être transférés sur un autre hôpital ne sont pas comptés ! pourquoi est-il important de sauvegarder le service des urgences de la réole ? d’abord parce que l’expérience nous a démontrés maintes fois que des vies ont été sauvées grâce à leur proximité. ensuite parce qu’il n’y a aucune raison ni scientifique, ni économique qui tiennent. non les hôpitaux de proximité ne sont pas la cause du déficit de la sécurité sociale. les 400 hôpitaux de proximité consomment 5 % du budget de l’hospitalisation en france. quand un petit hôpital est fermé, les patients qu’il soignait nécessitent toujours des soins qui ne pourront être délivrées que dans un hôpital plus éloigné. ceci engendre des frais de transport nouveaux, parfois impossible pour un quart de notre population qui n’a pas de véhicule, et cela augmente les risques inhérents aux transports. il y a eu une augmentation de 32 % des frais de transports entre 2000 et 2003 selon la cour des comptes. tout citoyen doit pouvoir être pris en charge par un service d’urgence dans les 45 mn recommande le collège d’expert à l’élaboration des plans d’urgences. l’éloignement et la saturation des autres services sont un recul dans la prise en charge de l’urgence en france. l’entourage psycho affectif est déterminant pour le rétablissement des malades. beaucoup de foyers ont des difficultés ou des contraintes fortes qui pèsent sur leurs déplacements. la présence réconfortante d’un parent, d’un voisin, d’un ami est essentielle. ====> et pour l’avenir... ? il est illusoire d’espérer recruter des infirmières ou des médecins pour des structures dont l’existence est sans arrêt remise en question. il est urgent d’apporter aux hospitaliers un minimum de sérénité et de sécurité professionnelle pour qu’ils puissent assurer leur rôle auprès des patients. il est illusoire d’espérer remplacer les médecins libéraux qui partiront à la retraite dans dix et quinze ans. l’isolement et la charge de travail est un repoussoir, les jeunes resteront en ville, autour des grands centres. enfin, comment parler d’aménagement du territoire sans évoquer l’accessibilité aux services de soins. la présence de ces acteurs est majeure tant sur le plan sanitaire, économique que social. ce sont eux qui font vivre toute une région par leur importance économique et sociale, en plus de sauver des vies. pourvoyeurs d’emploi ils participent au maintien de la cohésion sociale en mettant de nombreux acteurs en réseau autour d’eux et en garantissant le principe républicain de l’égalité de tous à l’accès aux soins. les urgences de l’hôpital de la réole sont un bien commun. il faut lutter pour ne pas les voir disparaître. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 17 mars 2005 - no 1586 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 4) centre yavné : café hillel animé par michaël sebban, auteur, philosophe. dimanche 20 mars 2005 à partir de 10 h 45 café hillel animé par michaël sebban, auteur, philosophe. discussions et analyse de presse autour d'un café ou d'un thé de 10 h 45 à 12 h 30. polyvalent, est certainement l'adjectif qui caractérise le mieux michael sebban. de biarritz à tel-aviv en passant par la seine-saint-denis où il est enseignant, il s'exerce aussi bien au surf, aux platines de dj qu'à l'écriture. déjà auteur de trois romans, il se penche surtout sur les problèmes de son époque, à l'image de son dernier opus, 'lehaïm', qui s'intéresse, entre autres, à la montée de l'antisémitisme et au problème de l'intégration des immigrés en banlieue. après la terre promise, pas encore (ramsay, 2002), lehaïm (hachette) est la suite des aventures de eli s. « je m'appelle éli s. je suis juif, j'ai une tête de juif et je n'oublierai pas cette année 2003. l'année de la plus grande vague d'antisémitisme jamais connue en france depuis la libération. l'année où, pour la première fois, je me suis fait traiter de sale juif. à cette époque, j'étais prof de philo dans une zep du 9-3. moi, le fils de boucher d'oran, parfait produit de l'intégration, j'enseignais les principes de la république à des élèves qui n'y croyaient pas et s'exclamaient « walla, la tête de feuj qu'il a ! ». c'est trop pour un surfeur. mais pas assez pour ne pas continuer à rire et espérer. lehaïm ! » éli s. centre yavné 11, rue poquelin-molière - 33000 bordeaux tél. : 05 56 52 62 69 www.centre-yavne.com - from: "hellen ranson" <hranson@wanadoo.fr> 5) le collectif universitaire bordelais pour le non de gauche au traité constitutionnel européen le "comité universitaire pour le non de gauche au traité constitutionnel européen" s'est créé récemment (contact mail :  non33universites@no-log.org ). comme tous les comités locaux regroupés dans le comité girondin (*), il est ouvert à toute personne souhaitant aider à la victoire du non au référendum du 29 mai. (liste des comités et informations générales : http://www.appeldes200.net/ ) si vous vous sentez en accord avec cette démarche, vous pouvez rejoindre le comité, et élargir cet appel en le diffusant dans vos réseaux respectifs. ====> pour le site de bordeaux 1, nous proposons une petite réunion lundi 21 mars à 12h15 salle intersyndicale, bat. a9, bx1 pour examiner ce que nous pouvons faire sur le site, en fonction de nos forces et faiblesses. pour le comité (site de bx1) christine reder. - from: reder <christine.reder@math.u-bordeaux1.fr> ====> samedi 19 mars : caravane des comités locaux le matin, distribution massive de tracts de 14h à 15h30 place st-projet à bordeaux, puis ag des comités locaux de 16h à 18 heures salle de la cheminée au cinéma utopia ======> organise une réunion d’information et de débat sur le traité constitutionnel européen le mardi 22 mars à 12 h 30 université bordeaux 3 salle h-100 – le 29 mai nous aurons à nous prononcer par référendum pour ou contre la constitution européenne qui nous est proposée. cette question peut paraître éloignée de nos préoccupations actuelles. nous sommes profondément convaincus que le choix qui sera fait lors de ce référendum, au contraire, affectera très directement notre vie. beaucoup de citoyens connaissent encore mal le contenu réel de cette constitution. beaucoup s'interrogent, en toute bonne foi, sur le meilleur moyen de faire avancer une véritable europe sociale, pacifique et démocratique, qui permette à tous les peuples d'europe de vivre mieux. certains partisans du oui en profitent pour dramatiser les conséquences du rejet de ce projet de constitution. il est urgent de se pencher sur ce texte. pour confronter interrogations, sentiments, réflexions, le collectif universitaire vous invite à débattre franchement, en toute liberté de ton et d'opinion, lors de réunions publiques qui seront proposées sur les différents sites universitaires de la ville. le collectif universitaire bordelais pour le non à la constitution regroupe des membres de la communauté universitaire, militants, syndiqués ou non, de diverses sensibilités de gauche ou syndicale. il s’est donné pour but d’informer et de débattre sur toutes les universités de bordeaux. n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations. non33universites@no-log.org – =====> pour une europe sociale et démocratique, quelques raisons de dire "non" à ce traité : a l'heure où salariés, lycéens, chercheurs luttent contre la régression sociale et la casse des services publics, il nous est demandé d'approuver une constitution européenne qui grave dans le marbre le principe fondamental du libéralisme : transformer toutes les activités humaines en marchandises échangées dans un marché où la concurrence doit être "libre et non faussée". ce serait approuver les politiques antisociales menées ces dernières années par les gouvernements de droite comme de gauche partout en europe. =====> cette constitution, c’est la politique raffarin-chirac-seillières-fillon en 20 langues… et pour 50 ans ! ce traité sacrifie les services publics : par la réduction des services publics à des " services d'intérêt économique général " (sieg) totalement soumis aux règles de la concurrence et de la rentabilité comme n'importe quelle entreprise capitaliste (iii. article 166), par l’assimilation des aides publiques à des distorsions au dogme de la “ concurrence libre et non faussée ” (iii. article 167). =====> ce traité menace l'education nationale et la recherche publique… nulle part n'est fait allusion à un service publique de l'éducation qui permette l'émancipation des individus, l'accès au savoir pour tous. il donne la priorité à une formation professionnelle assujettie aux besoins des entreprises (ii-283). le traité insiste sur la coopération entre entreprises, centres de recherches et universités dans le seul but d'améliorer la compétitivité. c'est la recherche appliquée au service de l'industrie qui est soutenue, au détriment de la recherche fondamentale autonome qui puisse répondre aux besoins et aux aspirations de la société. ... et l'environnement "la politique agricole commune a pour but d'accroître la productivité de l'agriculture" (iii-227). =====> ce traité fait régresser les droits sociaux les droits sociaux fondamentaux doivent tenir compte de la nécessité de maintenir la compétitivité de l'union (iii-209), pas de droit à un revenu minimum, à un logement, le droit à un emploi est remplacé par un simple « droit de travailler » ! =====> ce traité ignore ou contourne la laïcité… par “ l’oubli ” de la référence à la laïcité ou à la séparation de l’état et des églises dans l’article 2 de la première partie consacrée aux “ valeurs de l’union ”, par l’obligation constitutionnelle de maintenir un “ dialogue ” permanent avec les églises (i-52), par la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé (ii. article 70 alinéa 1 qui consacre la fin de la neutralité de la sphère publique).  =====> ce traité n'est pas démocratique... par les pouvoirs exorbitants donnés à une commission non élue, par la quasi-impossibilité de réviser le traité (iv-443), par la manière dont il a été préparé, sans assemblée constituante ni véritable débat public. ceux qui disent que l’on va voter “ pour ou contre l’europe ” mentent ! on va voter pour une manière de faire l’europe : au service des citoyens ou au service du marché ? dire non à ce traité constitutionnel est indispensable pour construire une europe sociale et démocratique. le collectif universitaire bordelais pour le non à la constitution europeenne regroupe des membres de la communauté universitaire, des militants, syndiqués ou non, de diverses sensibilités de gauche ou syndicale. il s’est donné pour but d’informer et de débattre sur toutes les universités de bordeaux. n’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations. contact: non33universites@no-log.org - from: non33universites@no-log.org 6) fête de l'humanité 33 : le chantier 2005 est lancé, rencontre avec les associations une réunion avec les associations qui souhaitent participer à la fête de l’humanité 33 se tiendra lundi 21 mars à 18h au siége de la fédération du pcf33 au 15, rue furtado à bordeaux. un espaces livres est en préparation : editeurs, auteurs, libraires n’hésitaient pas à prendre contact avec la fête de l’humanité33 dés maintenant. =====> la fête se déroulera cette année les 20, 21 et 22 mai prochain à courréjean (villenave d'ornon) autour du thème de la paix. les spectacles s'annoncent de qualité avec le samedi soir " spectacles et solidarité avec la palestine ". un marché campagnard est envisagé. on y trouvera aussi un village associatif (si votre association souhaite y participer, prendre contact avec stéphane lebot : 06.86.42.24.37 ou s.lebot@wanadoo.fr, un espace enfants, un point bivouac pour les jeunes. vous souhaitez en savoir plus : prendre contact avec jean-claude gomez 05.56.91.45.06 - <pcf33@wanadoo.fr> =====> un tournoi à pétanque est organisé à courrejean le samedi 2 et dimanche 3 avril 2005. concours en triplettes, le samedi de 14h à 22h, puis dimanche matin et après-midi le 3 avril. pour en savoir plus : tél : 05.56.91.45.06 - <pcf33@wanadoo.fr> 7) sepanso : rencontres publiques sur le thème des déchets - mars 2005 =====> rencontres publiques sur le thème des déchets une dizaine de réunions publiques vont se tenir prochainement en gironde à l'initiative du conseil départemental des déchets, chargé de préparer un nouveau plan départemental des déchets, sous l'égide du conseil général de la gironde. ces réunions, destinées à permettre l'émergence d'un plan départemental de prévention des déchets cohérent, sont ouvertes à tous et il serait bon qu'un public nombreux y participe et que les membres de notre association se mobilisent pour assurer leur succès par une participation constructive. l'heure de ces réunions étant fixée à 19 heures pour le public, les dates et lieux retenus sont les suivants : pays médoc : le mardi 22 mars à saint-laurent-du-médoc, salle des fêtes - pays libournais : le mercredi 23 mars à libourne, salle des fêtes - pays des graves : le jeudi 24 mars à castres, salle des fêtes - pays haut entre deux mers et langonnais : le mardi 29 mars à langon, salle des carmes - cub : le mercredi 30 mars à mérignac, salle du pin galant - cub : le jeudi 31 mars à bordeaux bastide, au mégarama - d'avance merci pour votre participation. bien cordialement. fédération sepanso 1 rue de tauzia - 33800 bordeaux - tél. : 05.56.91.33.65 - fax : 05.56.91.85.75 - email : sepanso.fed@wanadoo.fr - internet : http://assoc.wanadoo..fr/federation.sepanso/ - from : " fédération sepanso " sepanso.fed@wanadoo.fr et from: "edgard et nicole soula" <soulacom@club-internet.fr> 8) le 47éme clin d'œil cinéma du 10 mars au 19 avril présente mar adentro le 46éme clin d'œil cinéma, de l'association des cinémas de proximité de la gironde présente (projection suivie de discussion - tarif unique 4€) - cette 47e opération clins d'oeil vous propose du 10 au 22 mars mar adentro, le dernier film d¹alejandro amenabar (tesis, les autres), tiré de l¹histoire de ramón sampedro, totalement paralysé depuis 25 ans à la suite d¹un accident. ce dernier décide de mettre fin à ses jours et entame une procédure judiciaire afin de ³mourir pour vivre². mar adentro aurait pu être un film sombre et larmoyant. il n¹en est rien, bien au contraire. c¹est une approche de la mort vue sous l¹angle de la vie, de l¹amour, du quotidien, du naturel, une approche très lumineuse, multiple, permettant le questionnement, suscitant un débat que nous ne manquerons pas d¹évoquer en présence de médecins, bénévoles, et membres d¹association. jean-louis ribreau =====> mar adentro - > du 10 mars au 22 mars - saint-médard-en-jalles > ciné jalles > lundi 21 mars > 20 h 30 - débat. en présence du dr ceccaldi, service de soins palliatifs et d¹accompagnement du chu de bordeaux, m. crang, délégué départemental de l¹a.d.m.d. et un bénévole de l¹association alliance. - sainte-foy-la-grande > cinéma la brèche > mardi 22 mars > 20 h 45 - débat. en présence de m. crang, délégué départemental de l¹a.d.m.d. et un bénévole de l¹association alliance. ====> du 23 mars au 5 avril, avec maria pleine de grace, premier film du réalisateur américain joshua marston, nous suivront l¹itinéraire d¹une ³mule², entre bogota et new york. maria, jeune colombienne, accepte de passer de la drogue afin d¹échapper à sa condition d¹ouvrière sur-exploitée et sans avenir, pour finalement intégrer la communauté des immigrés colombiens. entre chronique sociale de la société colombienne, description documentée du trafic de drogue, il y a du ken loach dans ce film au réalisme minutieux. jean-louis ribreau =====> maria pleine de grace - > 23 mars au 5 avril - saint-andré-de-cubzac > magic ciné > mercredi 23 mars > 21 h - présentation-débat. - libourne > cinéma les variétés > jeu. 24 mars > 20 h 30 - présentation-débat. - bègles > cinéma le festival > vendredi 25 mars > 21 h - présentation-débat. - pour tout contact jean-louis ribreau - tél : 05.56.46.06.55 - fax : 05.56.15.00.46 - association des cinémas de proximité de la gironde - place de la 5e république - 33600 pessac - email : cine-proximite@wanadoo.fr - from: elise morand <elmorand@wanadoo.fr> 9) le bistrot d'espaces marx : " les partis politiques et le mouvement social et associatif " le mardi 22 mars à 20h30 au café de l'horloge(barrière st genès). animé par dominique belougne, secrétaire d'espaces marx aquitaine accueillera des responsables et des militant(e)s politiques autour du thème : " les partis politiques et le mouvement social et associatif " - " nous poursuivrons les échanges de réflexions engagées depuis la rencontre du 15 décembre 2004 avec un certain nombre de militants syndicalistes, puis en élargissant la problématique aux militants associatifs. une invitation a été adressée à tous les partis et mouvements politiques de gironde. comment les partis politiques voient-ils leurs relations avec les organisations du champ social et syndical ? comment ont-ils évolués dans leurs rapports ? comment prennent-ils en compte les revendications d'indépendance à l'égard des institutions et des élus, le rejet de la subordination et la mise en co-responsabilité, les résistance et le contre-pouvoir ou la co-élaboration et le partage des pouvoirs, l'engagement dans le champ politique ou la traduction dans le champ politique, la délégation de représentation, les mandats ou l'exercice de responsabilité et la démocratie participative et directe, toutes ces questions traversent peu ou prou les préoccupations des militants politiques, associatifs et syndicaux, alors discutons-en ! la tendance de certains élus à inscrire leur pratique dans le champ étroit des contraintes économiques, réduisant les choix politique à de simples choix de gestion, n'entraîne-t-il pas une déconsidération et une crise profonde de la démocratie représentative ? quelles réponses donnent les partis politiques aux aspirations à co-élaborer exprimés de plus en plus par les citoyens ? comment dépasser la contradiction " indépendance, neutralité, silence " face à tous les enjeux ?" 10) ag du collectif « la santé un droit pour tous » le 22 mars de 20h à 23h salle municipale place de l'europe au grand parc - cette salle se trouve derrière la poste, à côté de la cpam - ordre du jour : bilan et perspective - l'action  continue lors de cette ag des médecins du smg viendront présenter la campagne qu'ils mènent en aquitaine avec les syndicats médicaux  mg33, isnar et le snjg pour résister à la convention récemment signée. cette dernière organise un parcours de santé pour les riches et un parcours  d'obstacles pour "la france d'en bas"  c'est-à-dire nous/vous. il s'agit d'organiser la rétention des formulaires du choix du médecin traitant jusqu'au 29 juin 2005 pour les remettre de manière militante à la cpam .  lors de l'ag le 22 mars une date de choix pourrait être arrêtée en fonction des évènements qui vont se produire.  - from : « andréa bariteau » <andrea.bariteau@9online.fr> 11) appel de syndicalistes girondins à voter non au projet de constitution giscard ils ont passé la barre des 100 signataires et tiendrons une conférence de presse pour présenter leur démarche le mercredi 23 mars à 12h15 salle 14 à la bourse du travail de bordeaux, 44 cours aristide briand. si vous souhaitez recevoir le texte de cet appel avec les 106 premiers signataires, et éventuellement vous y associer – ecrire à à m. laborde sébastien - 7, avenue georges brassens – 33910 st denis de pile – emel : sebastienlaborde@wanadoo.fr – tel : 05.57.84.05.23 ou 12) comité de soutien au collectif des précaires 33 de l’éducation nationale : non au personnel jetable ! nous vous rappelons que nous nous réunissons mercredi 23 mars à 14h30 devant le rectorat de bordeaux. nous devrions avoir le renfort des lycéens, des étudiants, des enseignants et des parents d'élèves. nous serons reçu en délégation avec les syndicats. nous comptons sur votre présence. il ne faut rien lâcher ! tout est encore possible ! nous avons édité une pétition (ci-aprés) pour obtenir le maximum de soutiens. nous vous encourageons à la faire signer. nous programmons un rassemblement-concert le mercredi 6 avril devant le rectorat. laurent, philippe et jean du collectif 33.   - from: "collectif\.precaires33" collectif.precaires33@laposte.net =====> comité de soutien au collectif des précaires 33 de l’éducation nationale non au personnel jetable ! - aujourd’hui, tous les établissements sont dans cette situation : les élèves changent de professeur chaque trimestre. où est la continuité donc la qualité de l’enseignement ? - ces profs diplômés de bac +2 à bac +5, travaillent au maximum 200h par an ce qui équivaut à 500€ par mois pour vivre. ils ne bénéficient ni de congés payés, ni de congés maladie, ni de cotisation retraite, et encore moins de la sécurité de l’emploi. dès leur fin de service, ils sont renvoyés et peut-être remplacés. pour lutter contre la précarité, nous revendiquons : - la titularisation sans condition dans la fonction publique d’état de tous les précaires (enseignants, surveillants, c.e.s. et atoss …) conformément à la loi le pors (1984) et à la loi perben (1996). - la suppression de toute vacation, le remplacement de toute vacation par la contractualisation des intéressés, - le droit à la formation rémunérée et réelle, et le réemploi de tous les précaires, - le refus de la décentralisation pour tous les personnels atoss, - le retour à l’ancien statut des étudiants-surveillants mi/se (critères sociaux et obligation d’être étudiant) - pour nous contacter : par mail : collectif.precaires33@laposte.net - par tél : 06 07 69 09 93 (josé) ou 06 82 43 74 65 (laurent) - collectif soutenu par les syndicats : cgt éduc, sud éduc, snes-fsu, cnt, ac gironde 13) collectif pour le non au traité constitutionnel européen du canton de saint médard en jalles le traité constitutionnel européen ? c’est la politique de chirac, raffarin et seillière traduite en vingt langues ! mardi 8 mars, 200 000 lycéens ont manifesté dans 150 villes : la manœuvre de fillon de se servir des vacances pour faire passer sa loi n’a pas désarmé les lycéens. au contraire, ils étaient deux fois plus nombreux qu’avant les vacances -- le 10 mars, un million de manifestants – deux fois plus que le 5 février – se sont retrouvés dans la rue, salariés du public et du privé, lycéens et enseignants pour combattre la politique libérale de chirac, raffarin et seillière. cette mobilisation sociale inquiète les partisans du « oui ». ils s’inquiètent de voir que comme à guéret, les manifestants font le lien entre leur combat pour leurs revendications et le « non »au traité constitutionnel. ils comptaient sur l’abstention des jeunes et des milieux populaires : la mobilisation sociale et celle des lycéens pourrait bien se prolonger par une mobilisation pour le « non ». car la politique du gouvernement contre laquelle nous nous mobilisons aujourd’hui, s’appuie sur les principes libéraux que l’on veut nous faire approuver dans le traité constitutionnel. le traité constitutionnel va dans le sens d’une aggravation da la politique libérale ! – la marchandisation de la santé ruine les hôpitaux publics : le droit à la santé pour tous est bafoué – la marchandisation toujours plus forte mène à la privatisation de l’enseignement et de la culture, à la mise en concurrence des établissements scolaires et des universités, au développement des écoles privées et à la remise en cause de la laïcité, enfin à la disparition du caractère national et égalitaire des diplômes – l’alignement des salaires et de la protection sociale par le bas : la directive bolkestein, dont on ne parle surtout pas dans les médias, prévoit la possibilité d’employer des salariés des pays européens socialement les moins avancés en leur appliquant l’échelle des salaires et la protection sociale de leur pays d’origine ! disons « stop » à ce projet destructeur ! pour l’europe sociale, nous devons dire « non » aux logiques ultra-libérales qui veulent rendre constitutionnelles, et donc obligatoires, les destructions sociales et industrielles programmées par les multinationales et leurs serviteurs ! pour l’europe sociale, nous devons dire « non » aux logiques de délinquance sociale imposées par les libéraux depuis vingt ans, dire « non » à un medef arrogant et à ses équivalents européens qui visent à nous renvoyer au xixe siècle ! -- pour l’europe sociale, nous devons dire « non » a une constitution, rédigée par des libéraux contre le monde du travail, qui institutionnalise la dictature de l’argent ! le 12 mars 2005 forum débat sur la constitution mercredi 23 mars 2005 à 20 heures 30 salle antonin larroque du centre pierre mendès france avec la participation de jean-marie harribey professeur d’économie bordeaux iv, membre fondateur d’attac -- les cinquante premiers signataires de l’appel : benaben jean-marie, blanc jean, boldoduck emile, boldoduck jany, chapelet marcel, conte céline, conte jean-pierre, conte marie jo, croizet patrick, dagneau philippe, danflous hélène, danflous jean-louis, decaso noëlle, dubois eliane, ducourret liliane, fitte martine, fitte william, gaillardon alain, gaillardon françoise, gaillardon manuel, gaillardon miguel, geneste liliane, giraldoujacques, grech fabien, labastie charlotte, labro michel, lacour christian, lamirand cédric, lamirand jean-michel, leger jean, lhomme lionel, lhomme xavier, lionel jean-pierre, peron line, piesegle aniès, policarpe maryline, policarpe michel, prebost bernard, quaranta robert, reix serge, remacle didier, rouzé philippe, royer francis, saintier joël, sanchez josé, schonne roger, scuiller gilbert, theux alain, theux martine, verdeyrout pierre, vergez damien =====> rejoignez le comité du “non” le plus proche de chez vous ! déjà des comités existent : arcachon sud bassin, arcachon nord bassin, arcachon val de leyre, bègles, bordeaux bastide, bordeaux centre, bordeaux nord, bordeaux universités, cestas, cheminots, créon, carbon-blanc, coutras – guîtres, gradignan, hauts de garonne (bouliac, cenon, lormont, floirac), libournais, mérignac, pessac, sainte eulalie, sainte foy la grande, saint macaire, talence, villenave d’ornon, haut médoc (blanquefort) que vous pouvez contacter par l’intermédiaire du - comité girondin pour le non de gauche au traité constitutionnel européen c/o michel cahen 7, rue jules simon 33400 talence - francisdaspe314@hotmail.com - site national du non de gauche : www.appeldes200.net - collectif pour le non au traité constitutionnel européen du canton de saint médard en jalles : collectifsm@voila.fr - contacts : alain theux : 05.56.05.24.45 - françoise gaillardon : 05.56.05.59.53 et 06.83.86.13.58 - permanences chaque jeudi de 18 à 19 heures centre pierre mendès france saint médard - from: "jean-louis danflous" <jl.danflous@cario.fr> 14) les rencontres d'auteurs à la librairie " la machine à lire " - mardi 22 mars à 18h30 jean lemieux pour son livre "on finit toujours par payer" aux éditions la courte échelle. jean lemieux est médecin et vit à québec. il a pratiqué aux îles-de-la-madeleine, où se situe l'action de son roman policier. il vient d'obtenir le prix littéraire "association france-québec/philippe-rossillon". "par une nuit pluvieuse d'octobre, la fille d'un pêcheur de crabes disparaît derrière un bar de cap-aux-meules. on retrouve son corps nu dans un endroit désert. dans cet univers clos et venteux, le sergent andré surprenant cherche à percer les secrets des insulaires. une intrigue policière méticuleusement tissée et pleine d'humour.." la rencontre est organisée par l'association bordeaux-gironde-québec et sera animée par marie line piccione. ===> jeudi 24 mars à 18h30 soirée éditions de l'attente avec hélène gerster et françoise valéry. hélène gerster est plasticienne, revuiste et écrivain. elle vit et travaille à genève et a publié : "petit fait curieux dont le récit peut éclairer le dessous des choses" - françoise valéry est artiste et écrivain. elle intervient dans l'association promo-femmes saint michel à bordeaux pour concevoir des objets de transmissions des savoirs et des savoir-faire de femmes en situation de double culture. françoise valéry présentera ses ouvrages "elles cuisinent...", 68 recettes du monde avec des conseils diététiques pour un équilibre alimentaire de tous les jours et "elles racontent...", des recettes du monde pour la santé et la beauté. ====> vendredi 25 mars à 18h michel suffran présentera son dernier roman : "le colporteur bossu" publié aux éditions aubéron. michel suffran est l'auteur de nombreux romans, pièces de théâtre, biographies, ouvrages historiques et essais littéraires, notamment sur mauriac, francis jammes, dino buzzatti et jean de la ville de mirmont. son œuvre a reçu le grand prix littéraire de la ville de bordeaux. "qu'attendre d'une reliure vide acquise "dans un lot" au hasard d'une vente aux enchères, eût-elle jadis enfermé l'un des grands textes fondateurs de notre condition humaine? rien d'autre qu'une amère frustration, rumine, d'emblée, sébastien lechat, bibliolâtre impénitent, toujours à l'affût de l'oiseau rare... avant de se trouver happé, au péril de sa quiétude, peut-être même de sa vie, à travers un inextricable labyrinthe de passions et de convoitises assez âpres pour engendrer une série de meurtres plus ou moins déguisés." la rencontre sera animée par patrick berthomeau. - librairie " la machine à lire " 8, place du parlement - 33000 bordeaux - tel : 05.56.48.03.87 - fax : 05.56.48.16.83 site : http://www.machinalire.com emel : machine@machinalire.com 06 11 92 14 15 15) forums/programme proposé par le pcf en gironde : comment y travaille t-on ? si celui de la section de bordeaux du pcf est déjà programmé le 24 mars, d'autres sont en préparation à mérignac, le haillan... certes la tenue du référendum le dimanche 29 mai va quelque peu bousculer l'organisation des forums/programme que le pcf souhaite initier mais nous avons pu constater que lors des débats sur le traité constitutionnel, des questions et analyses viennent que nous prenons à bras le corps. " peut on faire autrement ? " ce que nous qualifions d'alternative politique - les déceptions engendrées entre 1997 et 2002, et le " comment faire autrement ? " impose de porter sur la place publique tous les débats sur les contenus de la politique à mettre en place, et les moyens pour y parvenir : sur la nécessité, pour notre peuple de s'engager au delà du moment électoral, sur la capacité de notre parti à s'exprimer et à mener des batailles des idées, y compris dans le cadre ou il décide d'assurer des responsabilités gouvernementales. le " 12 pages-programme " (dont les nouvelles publient chaque semaine les extraits), présentant les propositions mises en débat par les communistes dans les forums/programme est disponible. nous proposons de l'utiliser de manière très ciblée, en expliquant la démarche, en invitant et notant les adresses de ceux qui sont intéressés pour les tenir informés jusqu'au 19 novembre à paris ou nous souhaitons rassembler 5 000 délégués des réunions tenues. a la section de bordeaux, les militants se sont répartis les organisations politiques, syndicales et associatives à contacter. c. mellier et s. le bot ont déjà rencontré j. respaud, responsable du ps sur bordeaux. m. dubertrand a eu un contact avec christian broucaret, président des verts bordeaux. p. bordas poursuivra ce contact, pour expliquer notre démarche et inviter les verts le 24 mars. m. dubertrand doit aussi contacter le prg, le dal, l'ami, et doit proposer à m. lenoble de rencontrer l'asti, v. maurin de rencontrer la ldh et la fcpe, s. le bot doit rencontrer la lcr, la lgp, l'unef, la fse, sud étudiants et va proposer à a. peyrat de contacter les com-munistes des entreprises de bordeaux pour qu'ils invitent les syndicalistes. j. soulé de contacter le docteur couadou, pour inviter son syndicat. d. jounent doit rencontrer le spf, boulevard des potes et va proposer à m. c. ruiz de contacter les syndicats d'artisans. a. huguet doit contacter la cscv, j. le floch doit rencontrer attac, la cnl, la joc - s. le bot travaille sur un courrier qui formalisera l'invitation à la réunion, qui partira aux alentours du 11 mars, ce qui nécessite que nous ayons les adresses de tous les " invités ", le tract " invitation " sera disponible pour l'assemblée de section du 14 mars afin que chaque adhérent puisse contacter et faire venir lui même des citoyens de son quartier, de son entreprises... sans qui la démarche ne serait pas viable. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 10 mars 2005 - no 1585 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 16) le forum social local de gironde 2005 se prépare : réunions d’ateliers préparation du fsl33 2005 (les 12, 13 et 14 mai à bordeaux, et 6 août au barp, fsl en libournais le 9 avril à saint-denis de pile, thème central : quelle europe pour quel monde ?, la démocratie, le logement, les transports, luttes contre la précarité, politique énergétique, impérialisme français en afrique, résistances et alternatives, rôles des partis politiques, syndicats, associations, consommation et pouvoir, services publics, pour une consommation responsable : le pouvoir du consomm'acteur, la laïcité et l'europe, ... - pour contacter le fsl33, et recevoir les compte rendus des premières a.g. écrire à fsl33 c/o attac 33 2, place saint pierre boite postale 142 33008 bordeaux cedex ou par mel à fsl33@tiscali.fr et pour le forum : fsl33@ml.free.fr .pour s'inscrire fsl33-request@ml.free.fr avec en objet subscribe. concernant les sites officiels du fsl33, ils retrouvent une animation : le site : http://fsl33.free.fr pour 2003 et pour l'année 2004 et 2005 le nouveau site www.fsl33.net - adresse électronique : fsl33@tiscali.fr -- un atelier de préparation du fsl33 proposé par artisans du monde autour du thème : " pour une consommation responsable : le pouvoir du consomm'acteur " se réunira en mars. si vous êtes intéressés contactez : " isabelle vauquois " <isa.vauquois@wanadoo.fr> ou tél : 05.56.44.23.33 - les compte-rendus des précédentes réunions sont disponibles sur demande auprès notamment de <fsl33@tiscali.fr> -- espaces marx souhaite s’impliquer dans au moins deux thèmes : - avenir, place et rôle des forums dans le champ politique, et - quelle europe pour quel monde?, sachant bien entendu que chacun de ses adhérents est invité à s'impliquer là où il le juge le plus utile et intéressant du point de vue des ses préoccupations. les réunions de travail programmées autour de ces questions se dérouleront à l’athénée municipal de bordeaux , - le jeudi 24 mars 2005 de 19h00 à 21h00 à l’athénée municipal de bordeaux «quelle europe pour quel monde?» - le jeudi 31 mars 2005 de 19h00 à 21h00 à l’athénée municipal de bordeaux «avenir, place et rôle des forums dans le champ politique » - le mardi 12 avril 2005 de 18h30 à 20h30 à l’athénée municipal de bordeaux «quelle europe pour quel monde?» - le lundi 25 avril 2005 de 18h30 à 20h30 à l’athénée municipal de bordeaux «avenir, place et rôle des forums dans le champ politique » - from : <fsl33@tiscali.fr> 17) acrimed bordeaux : informations plusieurs réunions publiques d’ordre divers vont se tenir dans les semaines à venir autour des médias. sollicité au nom d’acrimed pour certaines d’entre elles, je n’ai malheureusement pas pu répondre favorablement ; mais inutile de dire que notre association voit ces initiatives d’un œil très favorable. j’ai pensé qu’il était intéressant de diffuser ces informations à tous ceux qui, de rencontres en débat, m’ont paru intéressé par l’observation critique des médias. n’hésitez pas, d’ailleurs, à me communiquer toutes les informations que vous récoltez sur d’éventuelles manifestations autour des médias (et de leur observation critique). arnaud rindel (antennes bordelaises d’acrimed…) - jeudi 24 mars à 19h30 à blanquefort : conférence sur la formation des journalistes : le jeudi 24 mars à 19h30  à la médiathèque de blanquefort (médiathèque les colonnes, 4 rue du dr castéra 33290 blanquefort) : conférence organisée par la médiathèque de blanquefort avec loïc hervouët sur le thème « comment forme-t-on les journalistes aujourd'hui? ».  (dans la mesure du possible, je serais présent à cette réunion.) renseignements au 05 56 57 48 40 - présentation que m’a fait parvenir la médiathèque : « bien qu'elle joue aujourd'hui un rôle essentiel dans le fonctionnement de la société, la profession de journaliste est souvent méconnue. le stéréotype du grand reporter qui parcourt le monde continue à envahir l'imaginaire collectif. en réalité, cette image ne concerne qu'une toute petite partie de la profession. elle occulte la diversité des qualifications (secrétaires de rédaction, photographes) et des supports (presse quotidienne, journaux spécialisés, radio, télévision, internet). au-delà de la diversité des profils, c'est aussi le travail quotidien du journaliste qui est ignoré. nous baignons dans un monde d'informations et d'images, mais savons peu de choses des hommes et des femmes qui nous les proposent. afin de mieux appréhender leur rôle, il nous a paru intéressant de suivre leurs parcours de formation. sur quels critères sélectionne-t-on les étudiants en journalisme? avec quel degré d'originalité des parcours et de diversité sociale? quelles aptitudes sont-elles requises? comment nourrit-on dans les centres de formation les trois piliers du journalisme: la culture générale, le savoir-faire technique, le comportement éthique? entre information et communication, entre éducation et divertissement, entre médias reconnus et blogs incertains, les défis de la formation des journalistes et de l'exercice du métier aujourd'hui sont multiples. » - samedi 26 mars a 10h30 à blanquefort : « revue de presse critique » : le samedi 26 mars de 10h30 à 12h30 à l'abc (face aux « colonnes ») : « revue de presse critique » avec gilbert hanna, de la clé des ondes et (sous réserve) jean-jacques cheval, du groupe de recherches et d'études sur la radio (maison des sciences de l'homme d'aquitaine). les amis du monde diplomatique (amd 33) sont partenaires de cette rencontre organisée dans le cadre de la manifestation "voix multiples". – le site d’acrimed : http://www.acrimed.org/ - from: "arnaud rindel – antenne bordelaise d’acrimed" <a.rindel@wanadoo.fr> 18) projection-soiree - debat à utopia : "avortement, une liberté fragile" le vendredi 25 mars à 20h30 soiree - debat : "avortement, une liberté fragile" proposée par le collectif bordelais pour les droits des femmes - projection unique suivie d'un débat avec des membres du mouvement français pour le planning familial (mfpf) de bordeaux. tarif unique 3.50 euros - merci de diffuser l'info - l'équipe du mfpf - from: "maison.des.femmes" <maison.des.femmes@wanadoo.fr> 19) l’espace citoyen mérignacais : quelles valeurs défendre pour l'europe ? la constitution européenne répond t-elle à ces critères ? il invite les mérignacaises et mérignacais à sa rencontre mensuelle qui aura pour thème : quelles valeurs défendre pour l'europe ? la constitution européenne répond t-elle à ces critères ? venez débattre de ces questions le : vendredi 25 mars 2005, à m-plus de 18 heures 30 à 21 heures. place du général de gaulle à mérignac. nous vous rappelons que ces rencontres mensuelles sont ouvertes à toutes les personnes qui s'intéressent à la vie de la cité, et à celles qui veulent participer à une réflexion commune sur les problèmes de l'actualité. lieu convivial qui permet de nouer des rapports amicaux, tout en construisant des initiatives et des actions communes avec des personnes de sensibilités diverses. le collectif espace citoyen - from: "espace.citoyen" <espcitoy.merig@wanadoo.fr> 20) manifestations de soutien aux restaurants du coeur de la gironde *20° campagne des restos du coeur* *12° edition st medardaise* <>/afin de promouvoir l'ensemble des manifestations au profit des restos du coeur, nous avons besoin de votre aide. _merci de faire relayer l'information_ ./ /eliane / http://lesrestos.webjalles.org <>/association l'estran 05.56.95.82.25/ /estran@free.fr _ _/ _*manifestations de soutien aux restaurants du coeur de la gironde*_ _samedi 26 mars 2005 _: spectacle de danses au centre culturel " le carré des jalles " o <>hip hop et jazz de 16 h à 18 h entrée de 5 à 18 ans 3,00 € / adultes 5,00 € o danses country, jazz, music hall, espagnole, africaine, hip hop, classique, ... o entrée : de 5 à 18 ans 3,00 € / adultes 5,00 € _samedi 2 avril 2005 :_ o " l'afrique en choeur " à 20 h 30 : + <>contes africains avec salia kouyaté du burkina faso et rémy boussenguy du gabon, conteurs professionnels lectures théâtralisées de contes par la cie au fil de l'acte + extraits de la pièce de couo zotti (bénin) " ce soleil où j'ai toujours soif " par la cie au fil de l'acte + musique tchalabi du togo + imitation avec rené gil + vente de boissons africaines + salle georges brassens + entrée : 3,00 € <>_samedi 2 avril 2005 :_ l'association avec l et les guides de france vous accueillent à " jouons atout cœur o journée jeux de sociéte divers du plus traditionnel au plus incongru # <> salle jacques brel entrée : après midi 3,00 € / soirée 3,00 € _vendredi 8 avril 2005_ : + spectacle de musique, théâtre pour enfants, humour et chants - théâtre pour enfants avec la cie autrement dit * <> " la pellicule de la vie " par les ateliers vocaux de gestes et expression guitares : picking, .... avec accords et à cordes * magie et imitation avec rené gil * salle georges brassens 20h30 * entrée : de 5 à 18 ans 3,00 € / adultes 5,00 € _samedi 9 avril 2005_ : l'estran vous propose o <>concert de rock 3 groupes non encore définis 21 h à l'estran o entrée : 5,00 € *_autres contributions :_* collecte : assm, association des elèves de l'école de danse de laurence raymond (a.e.a.e.l.r.) - dons : les artistes du bord de jalles, la fnaca, la section saint médardaise du parti socialiste - logistique : la mairie de saint médard en jalles - autre : l'upac - from: estran <estran@free.fr> 21) repas-débats pour le non de gauche au traité constitutionnel =====> section de coutras-guîtres du pcf : samedi 26 mars à 12 h 30 st-christophe de double menu : apéritif, potage, assiette landaise, lamproie à la bordelaise, trou de l’huma, tournedos aux cèpes, salade, fromage, tartelettes aux fruits. vin à volonté. prix : 20 euros, gratuit pour les enfants jusqu’à 12 ans. réserver juqu’au 22/03 à 05 57 69 89 49 ou 05 57 49 52 04 =====> l’adecr (association des élus communistes et républicains) le samedi 9 avril à bordeaux 19h salle quintin loucheur au prix de 15 euros. inscription claude mellier ou cathy rizaldos au 05 56 91 45 06 =====> comités du non de monségur et la réole dimanche 10 avril à 11h30 st-ferme-la réole - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 17 mars 2005 - no 1586 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 22) athénée libertaire : programme mars & avril 2005 local militant autogéré anarchiste - athénée libertaire 7 rue du muguet, 33000 bordeaux - 05 56 81 01 91 - librairiedumuguet@wanadoo.fr -- mars 2005 : samedi 26, à 19hrs : vernissage expo photo sur la bulgarie. (organisation : la libraire du muguet) - dimanche 27, à 18hrs, entrée gratuite : projection. (organisation : projections gratuites) -- avril 2005 : samedi 2, à 19hrs : apéro-concert avec coche bomba. (organisation : le navet des vertus) - samedi 9 avril à 15h : débat sur les anarchistes et le vote - samedi 16, à 19h : apéro-concert de soutien à loulou prod. (atelier de sérigraphie), avec chocolat billy, face up to it & les gueux. (organisation : loulou prod.) - samedi 23, à 16hrs : débat autour du livre "et pourtant ils existent", avec une expo sur "100 ans de presse libertaire". (organisation : la librairie du muguet) -- permanences de la librairie du muguet tous les mercredis et samedis, de 16 à 20h - l'adhésion annuelle de soutien à l'athénée libertaire est de 1 €. les collectifs / groupes affinitaires / associations membres : projections gratuites, tous les quinze jours, des films et des documentaires qui sont méconnus ou peu diffusés, projetés sur grand écran pour partager des idées et des rencontres. contact : projections@hotmail.fr - mankind, organisation de concerts punk et hardcore dans une optique do it yourself et non-profit. contact : www.mankind.propagande.org - la librairie du muguet, ouverte au sein de l'athénée libertaire, est associative et militante. l'objectif est de diffuser des productions émanant du milieu alternatif et radical mais aussi d'organiser des débats, des expos et des concerts afin de promouvoir les idées anti-autoritaires. nous diffusons des écrits politiques (essais ou histoire du mouvement révolutionnaire) mais aussi des romans , de la littérature prolétarienne, des bd, des disques, des tee-shirts, des journaux et revues, de la poésie... contact : librairiedumuguet@wanadoo.fr et aussi : les potagers natures, la cle, loulou prod, collectif pour l'affichage libre, etc. - from: "caamlg" caamlg@free.fr 23) rejoignez le comité du « non » le plus proche de chez vous ! arcachon sud-bassin : benoît tourne (06 03 16 51 55 ou 05 56 66 19 09, ; <benoitourne@yahoo.fr>) ; jean-pierre dousse (<jpdousse@aol.com>) ; guy etchessahar (06 03 35 59 50, <etchessahar@wanadoo.fr>) arcachon nord-bassin : christian darriet (<christian.darriet@free.fr>) ; jean-louis apecarena (06 63 62 28 92, <apecarena@aol.com> ; marie-jo verdeau (<verdeau.mariejo@wanadoo.fr>) arcachon val de leyre : bernard chapuzet (05 56 88 11 11, <chapu@wanadoo.fr>) bègles : martine alcorta (<martine.alcorta@wanadoo.fr) ; mamadou niang (<niangsamba@aol.com> bordeaux bastide : marie-claude thiollet (05 56 32 57 70, <mcrossignol@free.fr>) bordeaux centre : rendez-vous hebdomadaire au café le p’tit rouge (en général le jeudi à 19 heures) ; julie fradelizi  tél : 05 56 91 97 85 <julie.fradelizi@laposte.net> bordeaux nord (bacalan, grand parc, les quais) : marc lasaygues (<marc.lasaygues@wanadoo.fr>) ; jean paul chaumeil (<jp.chaumeil@libertysurf.fr) ; vincent maurin ((06 20 33 95 81 ; <maurin.bacalan@wanadoo.fr>) ; albert garcia (06 13 31 83 82) bordeaux universités : julien sergère (06 31 18 60 70, <sudetudiantbordeaux@yahoo.fr>) cestas : en formation, contactez francis daspe (<francisdaspe314@hotmail.com>). cheminots : j. mainguéné (06 87 14 79 71) ; f. labrosse (05 56 92 65 82) créon : valérie leconte (valerie.leconte@free.fr) ; rolland pailley (<rollandpailley@aol.com>) ; christian perrier (05 56 23 38 67) ; david viriot ((05 57 34 40 39) ; jean paul petit (<jpdpetit@wanadoo.fr>) carbon blanc : contact : coll.cb.non@wanadoo.fr coutras/guitres : sebastien laborde (06 11 92 14 15, <sebastienlaborde@wanadoo.fr>) comité gradinon ! 7a, rue martinon 33170 gradignan – email : « collectif.gradinon@voila.fr - tel : 05-57-96-62-20 hauts de garonne (bouliac, cenon, lormont, floirac) : jacques martinet (05 56 31 68 53 et 06 70 08 07 13, <jacques.martinet5@wanadoo.fr>) ; pascal bourdon (05 56 20 99 47 et 06 64 22 65 24, <bourdon.p2@wanadoo.fr>) libournais : forum libournais pour le non à la constitution et pour une autre europe (05 5751 54 71) ; bruno fontan (06 86 85 23 73) mérignac : collectif pour la victoire du « non » de gauche pour changer l’europe, serge gros (05 56 47 34 29, 06 67 25 41 62) pessac : odette eyssautier <odette.eyssautier@wanadoo.fr> ; jacques martineau( 05 56 36 62 29, <ac.tonne@free.fr>) ste-eulalie : en formation, voir hauts de garonne ste-foy-la-grande : comité local du pays foyen pour un non de gauche europeen et anti-liberal au projet de traite constitutionnel : françois mas (europesociale_paysfoyen@hotmail.fr> st-macaire : jean marie billa <caup4@wanadoo.fr> ; francis daspe <(francisdaspe314@hotmail.com>) ; michel hilaire (<michelu@wanadoo.fr>) saint médard en jalles : adresse mail « collectifsm@voila.fr contacts alain theu 05-56-05-24-45 françoise gaillardon 05-56-05-59-53 06-83-86-13-58 permanences tous les jeudis de 18 h à 19 h pierre mendès france à saint médard en jalles talence : josiane meynard (05 56 37 04 46, <josianemeynard@aol.com>) ; villenave d’ornon : comité citoyen villenavais pour l’europe sociale, solidaire et fraternelle, pour le non à la constitution européenne : alain bousquet (05 56 87 48 18, <aile-insertion@wanadoo.fr>) ; jean-claude laulan (<jean-claude.laulan@wanadoo.fr> ; gilles mangard (<gilles.mangard@wanadoo.fr>). vous pouvez aussi prendre contact avec le comité girondin pour le non de gauche au traité constitutionnel européen par la poste : c/o michel cahen, 7 rue jules simon, 33400–talence courriel : francisdaspe314@hotmail.com - site national du non de gauche www.appeldes200.net - from: niangsamba@aol.com 24) " positive attitude " : la chronique d'hervé le corre raffarin prend les gens pour des cons. on le savait déjà, mais on peut considérer sans exagération qu'il a passé les bornes, l'autre jour, en invoquant une gueularde décérébrée, starlette adulée par les gamines de cm2, pour que, comme dans sa chanson, nous adoptions la positive attitude. le premier ministre continue de nous dispenser ce mépris bonhomme nourri par la bêtise marchande qu'on mouline à l'attention de la france d'en bas : après johnny, chanteur officiel, voici lorie, icône (restons poli) optimiste certifiée par matignon, sponsorisée par tf1, canal historique de la ligne d'état. bien sûr, on peut casser sa télé, insulter les chiens de garde qui s'y montrent, cracher sur l'écran, lancer une pétition pour le rétablissement du comité de salut public et rêver qu'on tient ce baudet du poitou face à un procureur qui rit jamais et requiert toujours le max, tiens, prends ça, c'est du ferme, et tiens-toi droit, et cesse de te courber ainsi devant les oligarques du medef. il y a des gens qu'on a envie de voir tomber et se faire mal. (rien à voir avec ce pauvre fidel, ne tirons pas sur l'ambulance : il doit croire que c'est che guevara, toujours joueur, qui lui a fait un croc-en-jambe.) comment réagir sans s'user le cœur par trop d'adrénaline ? en le prenant au mot. positive attitude adoptée par les grévistes et manifestants de la semaine dernière : on sent monter une sourde colère, avec l'idée qu'il ne faudra pas s'en tenir là et multiplier les coups de boutoir contre le gouvernement, on sent poindre une lucidité assez violente sur les fondements de la politique libérale actuelle et ses " réformes " scélérates, on sent que quelque chose va péter dans ce pays surtout quand, par exemple, dans un communiqué où ils déplorent les projets dévastateurs du pouvoir et le mise au régime sec des facs, les présidents d'université, au sein de leur conférence réunie en assemblée, annoncent un conflit majeur dans les mois qui viennent, bref, on sent que ça chauffe dur dans les gamelles, et j'en connais qui vont se manger des couvercles dans pas longtemps. positive attitude l'autre samedi lors de la réunion du comité girondin pour le non au traité constitutionnel : des militants, mais pas seulement, et nombreux, d'attac, du pc, de la lcr, du ps (ceux qui sont encore de gauche là-dedans), des " républicains de gauche ou sociaux ", enfin ce genre-là, j'en oublie sans doute, et qui ont bossé ensemble, se sont écoutés, ont tâché d'oublier un instant les querelles et les logiques d'appareils pour rassembler leurs forces et ouvrir la perspective politique formidable que le non victorieux lors du referendum autorisera. car en ligne de mire, outre l'encouragement aux mobilisations sociales, peut-être (j'en vois déjà qui rigolent, ah le con, le naïf, il n'a rien compris !), on peut imaginer quelque chose comme une initiative sans précédent pour 2007 : une gauche antilibérale crédible et unie autour d'un programme faisable pour battre sarkozy et en imposer, si besoin est, dans les nécessaires alliances à passer. pour sortir du face à face mortifère avec le ps qui fait que l'orateur du pcf s'en prend à l'europe de schröder et blair sans nommer hollande ou strauss-kahn : ah ah, quelle finesse politique ! mais il faudra comprendre, camarade, sans quoi on est repartis pour une autre branlée, l'ultime, en tout cas, ce qui ne console guère, et les larmes et les mea culpa tardifs et les psychodrames dépressifs. pour se trouver avec nos camarades de luttes et d'idées, enfin. pour donner de l'air, de l'espoir. pour la gauche de gauche, aucune alternative à ça : crever politiquement chacun dans son coin, ou apprendre à vivre ensemble. seule positive attitude capable de secouer la bête lourdeur de raffarin. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 27 janvier 2005 - no 1579 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 25) cesaré battisti : arrêt du conseil d'état chers amis, l'avantage avec l'affaire battisti, c'est qu'il n'y a pas de suspens. donc, comme prévu, les membres du conseil d'état n'ont absolument pas tenu compte des dernières conclusions concernant le dossier. malgré l'évidence des faux documents (confirmés par expert), ils ont considéré que cesare avait pu se défendre et avait été informé de son procès (les points sur lesquels repose la décision de la justice française après le décret loi italien de février) et donc que pronto, la procédure d'extradition était confirmée. reste donc à placer un peu d'espoir dans la cedh et à espérer que cesare est devenu transparent ou évolue en ce moment dans la quatrième dimension. c'est un exemple concret de ce que peut être l'europe. en l'occurence, la justice française s'est abaissée au niveau de la justice italienne. bel exercice d'harmonisation des procédures. bravissimo! to be continue... gilles mangard - from: "soutien.battisti" <soutien.battisti.gironde@wanadoo.fr> =====> decision conseil d'etat: le conseil d'etat rendra sa décision vendredi 18 mars à 14h. article : « le conseil d'etat est appelé à confirmer le décret d'extradition de cesare battisti le monde | 12.03.05 | 12h52 =====> l'ex-activiste italien est en fuite depuis le 21  août. déçue ? "comme toujours", soupire fred vargas. principal soutien public de cesare battisti, l'archéologue-auteure de polars ne se faisait plus guère d'illusion, vendredi 11 mars, sur la possibilité de voir la justice française reconsidérer le cas de l'ex-activiste italien, en fuite depuis le 21 août 2004. la romancière venait d'entendre la commissaire du gouvernement, emmanuelle prada-bordenave, conclure son exposé en appelant le conseil d'etat à confirmer le décret d'extradition de m. battisti, qu'avait signé jean-pierre raffarin le 23 octobre, après la décision de la cour de cassation du 13 octobre rendant définitif l'avis favorable de la justice française à son extradition. la plus haute juridiction administrative, qui se prononcera dans les prochains jours, suit généralement l'avis du commissaire du gouvernement - chargé de donner un avis juridique et non de représenter le gouvernement. =====> cap sur la cour européenne sans attendre cette décision, les défenseurs de cesare battisti mettent le cap sur la cour européenne des droits de l'homme, devant laquelle un ultime recours pourrait encore être déposé. "le débat est clos en france. le pays des droits de l'homme souhaite renvoyer monsieur battisti dans une prison italienne pour la vie, sans lui donner le droit de se défendre", commente amèrement me eric turcon, un des nouveaux avocats de l'ancien militant des prolétaires armés pour le communisme (pac). cherchant à faire bonne figure, me turcon assure n'avoir été nullement "surpris" par les conclusions de mme prada-bordenave. l'avocat minimise désormais l'enjeu d'une décision française sur le sort d'un homme dont on ne sait s'il se trouve encore en france. "une décision de la cour européenne des droits de l'homme sera plus importante, car elle produira également des effets en italie", précise me turcon. chargé de défendre cesare battisti devant le conseil d'etat, me arnaud lyon-caen s'est attaqué à la procédure de la contumace italienne qui, sauf exceptions, ne permet pas à une personne condamnée d'être rejugée. afin de s'appuyer sur la jurisprudence de la cour européenne des droits de l'homme, me lyon-caen a cherché à démontrer que cesare battisti, condamné à perpétuité en 1993 alors qu'il était en fuite, n'avait pas "renoncé de manière non équivoque à son droit de comparaître". la défense de battisti avait produit une expertise graphologique tendant à montrer que les courriers par lesquels il avait désigné un avocat pour le représenter - signe de sa renonciation à se défendre - auraient été des mandats en blanc adressés par un autre le moment venu. soulignant que cette expertise "ne présente aucun caractère probant", mme prada-bordenave a rejeté les autres arguments présentés par les défenseurs de m. battisti. la commissaire du gouvernement a notamment souligné que l'engagement pris en 1985 par françois mitterrand de ne pas extrader les anciens militants italiens - à l'exclusion des auteurs de crimes de sang - était "des déclarations d'intention qui ne peuvent, par elles-mêmes, produire aucun effet juridique direct". jean-baptiste de montvalon (article paru dans l'édition du 13.03.05) » http://www.lemonde.fr/web/imprimer_article/0,1-0@2-3224,36-401385,0.html -- rencontre : l'ordre des avocats du barreau de la seine-saint-denis organise une rencontre avec monsieur jean-jacques de felice, avocat au barreau de paris, sur le thème : "pour un devoir de désobéissance ?" jeudi 24 mars 2005 à 20h maison de l'avocat et du droit - 11/13, rue de l'indépendance – 93000 bobigny - ces conférences sont ouvertes à tous : l'entrée est entièrement libre et gratuite. (inscriptions au 01.48.96.21.01) - une information complète est disponible sur notre site internet, à l'adresse suivante : http://www.avocats-bobigny.com/actualite.htm?prmc_num=715&prmc_codedanstable=info restant à votre disposition, cordialement, benoît jouteux ordre des avocats du barreau de la seine-saint-denis tél : 01.48.96.21.01 - fax : 01.48.30.02.48 e-mail : communication@avocats-bobigny.com -- cambuse : http://www.infosnice.com/article435.html - quelques images de la cambuse 2005 où cesare brillait....par son absence salutaire ;-) baieta de nissa  lou gobi -- liste d'information publique sur le soutien a cesare battisti - envoyer un message sur la liste : cesarelibre-infos@samizdat.net - abonnement/desabonnement : http://listes.samizdat.net/wws/info/cesarelibre-infos - informations : http://www.vialibre5.com/ - http://infos.samizdat.net/blog - from: "vialibre5" <webmaster_vialibre@club-internet.fr> 26) collectif carbonblannais pour un non de gauche au traité constitutionnel européen mars 2005 infos n° 2 - appel de carbonblannaises et carbonblannais le 29 mai prochain, ils vous invitent à vous joindre à leur appel pour un non de gauche. les signataires : marie-florence anglade, philippe anglade, annick becerro, michel becerro, alain chabot, geneviève dumas, claude dumas, germain dumont, max dupuis, anne-marie fauvel, jean-luc flipo, marithou flipo, henri garcia, maurice gerbaud, paul gerbaud, daniel gondat, michèle gondat, georges lansalot , michel lapoujade, mireille lecocq, paul lecocq, alain monier, jean-jacques moze, andré nyzam, daniel samson, bernard seurin, hélène surre, marcelle tassard, annie touchard, bernard trémolet. ====> retraités, maltraités, négligés (michel becerro) on aurait pu attendre mieux du principal initiateur du projet, valéry giscard d’estaing, retraité lui-même, en activité, cumulant, au-delà de sa fortune personnelle, ses indemnités européennes avec ses retraites d’inspecteur des finances, de parlementaire, de ministre et de président de la république et. mais, futur châtelain après son acquisition récente du château d’estaing, dans la commune de l’aveyron du même nom, la solidarité n’est pas son fort. cela n’est ni un oubli, ni un hasard mais un choix et la traduction d’un objectif politique car pour le système ultra libéral, nom moderne du capitalisme, les retraités représentent un coût social élevé et tout ce qui a un coût social élevé réduit les profits et ne permet pas l’existence d’une « concurrence libre et non faussée » c’est le lien qu’il faut faire entre le contenu ultralibéral du projet de traité européen et les attaques menées en france contre les régimes de retraites, de sécurité sociale et le système de santé. ces attaques constituent une anticipation et un avant goût douloureux de la volonté capitaliste française et européenne de poursuivre et d’aggraver la réduction des coûts sociaux en cassant les acquis et en les alignant par le bas. touchés de plein fouet sur leurs retraites, par la réforme fillon , premières victimes de la réforme douste blazy de sécurité sociale et de santé, les retraités ont de multiples raisons de voter non au référendum de chirac sur le projet giscard. =====> le projet de constitution européenne répète 68 fois sa règle ultra libérale d’économie de marché ou « la concurrence est libre et non faussée» - par contre, il faut se rendre à l’évidence qu’à aucun endroit de ce volumineux texte de 426 pages ne figure une seule fois le terme de « retraité(e)s », groupe d’hommes et de femmes représentant pourtant le tiers de la population, pas plus d’ailleurs que n’y figure la notion de droit à une retraite après une vie de travail ======> la directive bolkestein(1) : danger social (alain monier) le principe : au titre de la libre circulation des services, une entreprise prestataire d’un etat membre pourra intervenir dans un autre etat membre sans être soumise aux obligations, règles et lois sociales de cet etat, mais seulement à celles du pays d’origine. en clair, une entreprise étrangère intervenant en france sera soumise au droit social et fiscal de son pays !! c’est le « principe du pays d’origine». par exemple, une fois son siège transféré, supposons à malte, une entreprise française de services ne serait soumise qu’aux législations maltaises pour ses activités en france. par exemple, une entreprise polonaise de nettoyage pourrait exercer son activité en france sur la base de la législation polonaise sans autorisation préalable, ni contrôle sur le plan du droit du travail. voilà la plus belle incitation aux délocalisations nationales vers des contrées aux exigences sociales et fiscales plus faibles. voilà comme il est possible d’organiser la plus féroce des concurrences entre les salariés européens. voilà une véritable machine de guerre assurant la plus totale dérégulation des systèmes sociaux des etats membres, et donc le risque majeur de dumping social au niveau européen. sachons qu’il en ira de même dans les secteurs essentiels de la santé, des services publics, de l’éducation. le gouvernement veut aller vite et passer en force en nous privant du débat citoyen, en passant sous silence l’inacceptable. il n’y a pas de procédé plus antidémocratique. voici le futur vrai visage de l’europe sociale si le bon sens citoyen ne s’y oppose pas en votant non, si nous voulons qu’une autre europe sociale voit enfin le jour. il y a urgence à réagir dans une mobilisation forte pour empêcher une telle dérive, une telle régression organisée, un tel recul historique jamais vu depuis 1936. (1) commissaire européen néerlandais libéral initiateur de la directive =====> voter non ce n’est pas le chaos : c’est déjà construire l’europe que j’aimerais ! (maritou flipo) la colère gronde, les médias soulignent que les salariés du privé ont massivement fait grève le 10 mars. face à ce gouvernement de droite qui dit oui au projet exactement comme le patronat et qui se sert de sa majorité absolue contre les travailleurs, l’ensemble des salariés forge un rapport de force. si la gauche devait gagner en 2007, ce serait pour quoi faire ? pour appliquer le libéralisme de bruxelles ? voter non à ce traité-là c’est ouvrir l’obligation d’une nouvelle donne ! voter non, c’est une manière très réaliste de contribuer à ce qui permettra de construire un nouveau traité, celui qui fera une europe réellement « sociale » ! car ce ne sera plus « la concurrence libre et non faussée » qui dictera sa loi de rentabilité financière absolue : alors des règles communes pourront empêcher la casse sociale, et financer la solidarité, garantir le développement durable et la paix entre les peuples. le « chaos » c’est au contraire la logique de jungle que porte l’ultra libéralisme de ce « traité ». osons aller « de la rue » aux urnes pour transformer l’avenir en votant non ! construisons l’espoir pour mener une véritable politique de gauche en france, comme en europe. j’espère pour l’europe en votant non au traité le 29 mai, pour créer les conditions de l’europe que j’aimerai. avec des projets de progrès pour tous, avec des coopérations plutôt que la concurrence, comme entre la france, l’angleterre, l’allemagne et l’espagne, pour airbus, avec des progrès dans les droits pour les salariés plutôt qu’au rabais, avec des services publics et la protection sociale plutôt que le désengagement de l’etat et du grand patronat ! avec des sources nouvelles de financement public, plutôt que la dictature de la banque centrale européenne, indépendante, et la crispation sur les déficits publics, il y aurait de belles choses à mettre dans un traité ! voter non le 29 mai, c’est d’abord laisser l’avenir ouvert ! =====> 2006- 2009 espérons ! un seul pays ne ratifie pas le projet. les textes actuels restent en vigueur. les instances européennes gèreraient la situation nouvelle ouverte par la démocratie! de toutes façons, il faudra attendre juin 2006 pour connaître les résultats de ratifications des 25 pays. il faut l’unanimité . est-ce pour cela que les tenants du « oui » sont si inquiets ? - from: "michel becerro" <mbecerro@modulonet.fr> 27) souscription : 40 ème anniversaire de la création du théâtre de la source - 10 ans d’implantation à bègles la semaine du 5 au 9 avril 2005 : 40 heures pour 40 ans  - une utopie nécessaire =====> mardi 5 avril hommage à henri lagrave ……………………………………………………………………………… 21 h. par philippe rouyer et louis montillet. lecture d’extraits par le tls : dialogues d’exilés de bertold brecht hommage à sergio guagliardi lecture par le tls : le cachalot simiesque, portrait de farce, drame en un acte, un acteur et quelques répliques dites de sergio guagliardi. pour cette soirée unique, ce bref soliloque sera traité en forme d’auto-portrait que nous a laissé sergio, l’ami, le compagnon de tant d’aventures... tarif : 5 €. =====> mercredi 6 avril. débat : théâtre et enseignement ………………………………………………………………………………...14 h. en présence de jean marie planes (délégué académique à l’action culturelle), didier castéran (conseiller théâtre à la daac ), alexandre peraud (conseiller lecture et patrimoine à la daac ), roland giraud (conseiller pédagogique), jean-yves turelier (inspecteur education nationale), jean-marie broucaret ( théâtre des chimères, anrat) tarif : 5 €. débat : théâtre populaire et jeune public………………………………………………………………………21 h. en présence d’ alexandra martin - théâtre alizée - , catherine simon - les colonnes -, jean noël obert – cemea, sophie castégnot - centre simone signoret - ( sous réserve) tarif : 5 € =====> jeudi 7 avril. création du théâtre de la source « et si c’etait un insecte…? » ………………………14 h 30 et 21 h. libellule, mouche, moustique, abeille…titillent nos phobies et bousculent nos préjugés. quelles drôles de bêtes ! elles ne sont que le reflet miniature de notre monde humain. avec isabelle renaud, danielle pierre-calary, chantal ravalec environnement musical : jean lagrave lumières : damien hennebeau mise en scène collective tarif 10 € =====> vendredi 8 avril. « et si c’etait un insecte…? »………………………………………………………………………. 14 h 30 tarif 10 € lecture mise en espace de la pièce « les heritieres » ……………………………………………………21 h. de joy chaitin par le théâtre de la balancelle, dirigé par monique surel-tupin, dans le cadre du colloque organisé par l’ercif ( equipe de recherche créativité et imaginaire des femmes) et l’université michel de montaigne bordeaux iii, sur le thème : le féminin en héritage. avec : julie flamet, claire stenton, hervé fourtina, erica roger-cerz, laëtitia spychala, claire boitard, pétronille danchin, arielle lagière, emanuelle duma. tarif : 10 € =====> samedi 9 avril. 1995 - 2005 10 ans d’implantation à bègles. « et si c’etait un insecte…? »………………………………………………………………………. 16 h 30 tarif 10 € rencontre-débat avec les partenaires associatifs du tls………………………………………………………...18 h. secours populaire, espace marx, association des russisants de france, france-amérique latine, centre social et culturel de bordeaux sud, les associations béglaises : la prévention spécialisée, les maisons de quartier… etc.… entrée libre voyage gastronomique, théâtral et musical…………………………………………………………………..19 h 30 un service de restauration sera proposé aux spectateurs . grand couscous, pâtisseries orientales et vin rouge… 20 € des comédiens et des musiciens animeront cette soirée conviviale et festive. entrée libre =====> chers amis, pour fêter ensemble le quarantième anniversaire de la création du théâtre de la source et les dix ans d’implantation à bègles, nous vous proposons un passeport de soutien qui vous ouvrira les portes de notre théâtre pendant toute la semaine du 5 au 9 avril 2005.40 heures pour 40 ans = 40 euros voilà vraiment une utopie nécessaire ! cette lettre est un appel à votre soutien, à votre solidarité envers le spectacle vivant, la création artistique. ce passeport vous sera remis à la caisse du tls lors de votre venue. nous serons heureux de votre présence durant cette manifestation. nous vous prions de recevoir, chers amis, l’assurance de nos chaleureuses salutations. l’équipe du théâtre de la source =====> je souscris au nom du théâtre de la source, une participation de 40 € en contrepartie d’un passeport me donnant droit à l’entrée de toutes les manifestations de la semaine du 5 au 9 avril 2005, y compris le repas festif du samedi 9 avril. date : signature : merci de nous renvoyer le coupon-réponse avec votre souscription dans les plus brefs délais. théâtre de la source - 2, rue du prêche 33130 bègles - tel : 05 56 49 48 69 - fax : 05 56 85 33 07 - email : theatre.de.la.source@free.fr - siret 38165318700025 - from: "theatre de la source" <theatredelasource@free.fr> 28) les 33 raisons de voter oui au traité constitutionnel européen! vous voulez : ? que les capitaux et les marchandises aient autant sinon plus de liberté que les humains ? (art. i-2) alors votez oui ! ? que la liberté du travail soit une valeur de l'europe mais pas le droit au travail, ni le droit du travail ? (art. ii-75) alors votez oui ! ? que la création d'un marché libre soit un objectif de l'europe mais pas le plein emploi sauf s'il ne " fausse " pas la concurrence ? alors votez oui ! ? que la première chose à sauver en cas de crise sociale ou de guerre, ce soit " le fonctionnement du marché " ? (art.iii-131) alors votez oui ! ? que la banque centrale européenne, hors de tout contrôle, fasse crédit aux spéculateurs mais pas aux etats qui voudraient relancer l'emploi ? (art. iii-181) alors votez oui ! ? que l'euro serve à protéger les avoirs financiers ? (art.i-53 et i-54) alors votez oui ! ? qu'un pays en récession soit pénalisé une deuxième fois par une sanction financière imposée par ceux qui sont plus forts ? (art.iiii-184) alors votez oui ! ? que le moins disant fiscal se généralise dans toute l'europe, car il faut baisser les allocations chômage et les impôts des riches ? (art.iii-171) alors votez oui ! ? que le président de la république se fasse le champion de la taxation de la spéculation pour aider les pauvres quand il va à new york et à davos, mais qu'il l'oublie quand il revient en europe ? alors votez oui ! ? que le président de la république soit écologiste dans les grands sommets de l'onu et productiviste quand il visite les campagnes ou inaugure les autoroutes pour les camions ? alors votez oui ! ? que les droits sociaux soient abandonnés à la " nécessité de maintenir la compétitivité " ? (art. iii-209) alors votez oui ! ? que la " liberté de chercher un emploi " soit reconnue même si l'emploi n'existe pas ou est supprimé ? (art. ii-75-2) alors votez oui ! ? que le droit de grève soit reconnu pour les.... " employeurs " ? (art. ii -88) alors votez oui ! ? que la durée maximale du travail passe de 48 par semaine à 65h ? (directive temps de travail) alors votez oui ! ? que toute harmonisation des rémunérations, du droit d'association, du droit de grève, soit exclue ? (art . iii-210) alors votez oui ! ? qu'une entreprise de services ne soit soumise qu'à la législation de son pays d'origine en matière de droit du travail, de normes environnementales ou de protection des consommateurs ? (directive bolkestein) alors votez oui ! ? que la constitution ne comporte pas une seule fois les mots "services publics " ? alors votez oui ! ? que tous les services soient concernés par la mise en concurrence et la libéralisation ? (art. iii-145) alors votez oui ! ? que l'éducation, la santé et les services liés à l'environnement soient les prochaines cibles de la privatisation ? (accords agcs) alors votez oui ! ? que les transports, les télécommunications et l'énergie soient libéralisés ? (art. iii 246 et iii-256) alors votez oui ! ? que la moitié des bureaux de poste soient fermés ? (art. iii-148) alors votez oui ! ? que toute aide aux services qui subsisteraient encore soit interdite ? (art. iii-167) alors votez oui ! ? que la constitution soit une photocopie de l'agcs qui prévoit de tout libéraliser " notamment l'éducation, la santé et les services liés à l'environnement " (dixit la banque mondiale) ? (art. iii-145 à iii-147 et iii-166 et iii-167) alors votez oui ! ? qu'une constitution détermine les politiques à suivre ? (titre iii en entier) alors votez oui ! ? que ces politiques soient exclusivement et définitivement libérales ? (art. iii-177) alors votez oui ! ? qu'en guise de démocratie participative, les citoyens ne puissent qu' " inviter " la commission européenne à faire des propositions pour " faire appliquer la constitution " ? (art. i-47,4) alors votez oui ! ? que toute révision de la constitution soit soumise à la règle de l'unanimité ? (art.iv-443) alors votez oui ! ? que le principe de la laïcité soit absent de la constitution ? (art.i-51) alors votez oui ! ? que la séparation des églises et des etats soit remplacée par la possibilité d'exprimer ses convictions religieuses publiquement ? (art.- ii-10) alors votez oui ! ? que la défense de l'europe et ses interventions extérieures soient inféodées à l'otan ? (art.i-41) alors votez oui ! ? que l'égalité entre les femmes et les hommes soit une valeur commune aux etats membres renvoyant à une loi future devant être adoptée à l'unanimité entre des etats dont certains rendent illégal l'avortement ? (art.iii-124) alors votez oui ! ? que le droit de se marier et de créer une famille soit reconnu mais pas celui de divorcer ? (art.ii-69) alors votez oui ! ? que le droit de vote et de circulation soit limités aux seuls citoyens de l'union et que cette citoyenneté exclut de fait les résidents des etats tiers ? (art. i-10, ii-72 et ii-99 et ii-100) alors votez oui ! vous avez aimé la réforme des retraites. vous avez donc du adorer celle de l'assurance-maladie. vous devriez vous pâmer devant la constitution libérale ! si vous n'êtes pas convaincu et qu'en revanche, vous sentez la cohérence du rouleau compresseur qui s'est mis en branle depuis des décennies, nous ne serons pas de trop pour lui barrer la route ! rejoignez le collectif du pays de rennes pour le non au projet de traité constitutionnel et pour débattre ensemble d'une autre europe - collectif du pays de rennes pour une autre europe. appel 35 - http://site.voilà.fr/europe35/index.html - appel des 200 http://www.appeldes200.net/ - from: "philippe labansat" <labansat@free.fr> 29) ivg : un combat d'actualité malgré la manifestation célébrant, fin novembre 2004, les 30 ans de la loi veil, les anti ivg ne désarment pas. christine boutin, députée ump, vient de déposer à l'assemblée nationale une proposition de loi visant à " favoriser l'aide aux femmes enceintes en difficulté ". son objet est de " considérer le drame personnel et collectif que constitue chaque interruption volontaire de grossesse. elle exprime le souci d'adopter une nouvelle approche pour développer une réelle politique de prévention de l'ivg ". pour elle, l'ivg n'est pas un droit mais un drame, pour ne pas dire un crime qu'il faut empêcher à tout prix. pour elle il s'agit de culpabiliser les femmes. elle propose la création d'un " observatoire public sur la prévention de l'ivg pour faire le bilan sur les raisons qui ont poussé les femmes à avorter ". lors du spectacle du mariage homosexuel à bègles en juin 2004, les anti-ivg s'étaient ex-primés haut et fort. récemment les jeunes du fn ont organisé une manifestation anti ivg à bordeaux où ils se sont heurtés à des contre manifestants dont vincent taconnet d'espaces marx. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 3 mars 2005 - no 1584 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 30) le gouvernement à les moyens de contraindre le patronat à négocier déclaration de maryse dumas, secrétaire confédérale de la cgt, lors de la réunion sur les salaires : le gouvernement à les moyens de contraindre le patronat à négocier. le medef a clairement adressé une fin de non recevoir à l’idée de négocier dans les branches et les entreprises pour revaloriser les salaires. le gouvernement ne peut donc s’en tenir à de vagues discours sur son souhait de négociation dans les branches. il ne peut se contenter d’accompagner l’intransigeance patronale. il a des moyens politiques et économiques de contraindre les organisations patronales à la négociation. c’est ce qu’attendent de lui, aujourd’hui, des millions de salariés. la cgt présente quatre propositions dans ce sens : -- 1 - négocier les minima dans les branches pour les rehausser au niveau du smic. le gouvernement doit inciter à ces négociations bloquées depuis plusieurs années. il doit lui-même convoquer les commissions paritaires partout où nécessaire. sur d’autres sujets souvent à la demande du medef, il a poussé à des négociations sous la menace de légiférer en cas d’absence d’accord. la même méthode doit être reprise dans ce cas : il doit menacer de légiférer, si la négociation n’aboutissait pas, pour qu’aucun minima conventionnel ne puisse être inférieur au smic à échéance rapprochée. -- 2. - encourager l’augmentation des salaires dans les entreprises. le gouvernement a les moyens économiques de faire pression sur les employeurs pour qu’ils négocient et augmentent les salaires. en 2003, 10 % seulement des entreprises se sont acquittées de leur obligation annuelle de négocier les salaires. 20 milliards d’euros d’allégements de cotisations patronales sont distribués chaque année sans aucune contrepartie. ils ont été multipliés par 10 en 10 ans. ils n’ont eu aucun effet sur le taux de chômage, mais ils contribuent fortement à comprimer les salaires. la cgt agit pour remettre à plat l’ensemble du système et réformer l’assiette des cotisations patronales. dans l’immédiat le gouvernement doit conditionner celles-ci à une politique salariale et d’emploi offensive dans les entreprises et les indexer sur les minima de branches plutôt que sur le smic. -- 3.- décider d’un coup de pouce sur le smic afin de faire progresser le pouvoir d’achat du smic mensuel ce qui concerne immédiatement plusieurs millions de salariés, notamment les plus précaires. le ministre devra nous dire comment il peut constater une progression des salaires modestes supérieure à celle des salaires moyens alors que le nombre de travailleurs pauvres ne cesse d’augmenter en france (8% des salariés) supérieur à la moyenne européenne. ce n’est pas l’augmentation du smic qui tire les salaires vers le bas, contrairement à ce que disent le patronat et le ministre. les deux derniers coups de pouce sur le smic ont été de 0,29% en 2001 et de 0,45% en 1998. les revalorisations horaires du smic de ces dernières années ne sont que des rattrapages pour que les 35 heures soient payées 39. les salaires sont si bas que dans des professions comme le commerce où en est à revendiquer que la feuille de paie comporte 4 chiffres. -- 4.- remettre à plat l’ensemble du dossier précarité, temps partiel imposé, afin de créer des dispositifs qui pénalisent les entreprises grandes utilisatrices de précarité. - et revoir les relations donneurs d’ordre / sous-traitants afin de rendre les groupes responsables des politiques salariales et d’emplois menées dans les entreprises sous-traitantes. l’engagement volontariste du gouvernement en faveur des salaires devrait le conduire à mettre au point de nouveaux indicateurs permettant de mesurer l’évolution du pouvoir d’achat à partir des différences de structures de consommation selon les niveaux de revenus. la cgt attend du gouvernement qu’il réponde dans le privé, la fonction publique et les entreprises publiques aux exigences fortement exprimées le 10 mars sur les salaires, l’emploi, le temps de travail, les déréglementations. faute de quoi, la cgt proposerait aux autres confédérations d’envisager de nouvelles mobilisations. – le 18 mars 2005 – le site : http://www.cgt.fr/ - from: flashs-et-communiques@cgt.f 31) ecole : quelle " égalité des chances " ? : suite et fin. gérard loustalet-sens analyse pour nous, le dernier livre de françois dubet. suite et fin. orientation scolaire quelle voies après la troisième iii. de la compétition. la dernière forme d'égalité que françois dubet nomme " égalité individuelle des chances " (1) est peut-être celle où il apporte les éléments les plus neufs parce que le plus souvent inaperçus. il s'agirait, pour l'essentiel, de limiter les inégalités sociales induites par les inégalités scolaires produites par la méritocratie, autrement dit les " inégalités découlant de la hiérarchie des diplômes " (p.73). question rarement posée : " est-il juste que les inégalités scolaires entraînent de trop grandes inégalités économiques et sociales ? " (p.75). question tellement juste que fd suggère des pistes qui ne lui sont pas habituelles en parlant d'une " injustice scolaire dont la seule fonction est probablement de légitimer les inégalités issues de l'égalité des chances " (p.88) ou en rappelant qu'il " ne faut pas perdre de vue qu'une des conséquences du modèle de l'égalité des chances est de rendre légitimes les inégalités sociales qui en dérivent hors du terrain de la compétition scolaire elle-même " (p.80). malheureusement, fd s'arrête en chemin, comme souvent. sans suspecter un seul instant sa sincérité, on ne peut manquer de constater que sa préoccupa-tion fondamentale est ici moins de l'ordre de la justice que de l'ordre de la morale. devant une méritocratie " cruelle mais juste ", il s'agirait simplement de faire en sorte que les " perdants " n'en souffrent pas trop, de préserver leur dignité. cela relève d'une attitude compassionnelle. fd l'assume en se réclamant avec insistance du "point de vue des vaincus" (p.92) et sa description des conséquences individuelles de " l'injustice scolaire " sonne juste. mais la compassion ne fait pas une politique, sinon celle d'épargner le système à l'origine de l'injustice en consolant ceux qui en sont victimes. il ne s'agirait plus que de ne pas " humilier les vaincus ", de se rappeler que l'école reçoit des sujets à éduquer et à intégrer socialement et pas seulement des élèves. les principes dits de justice mis en avant par fd ne sont certes pas indignes: garantir une culture commune, maîtriser les effets sociaux des inégalités scolaires, former les individus indépendamment de leurs mérites. sur ce dernier point, en particulier, il rejoint le projet communiste pour qui " l'école, comme lieu d'apprentissage et de construction des savoirs (2) est aussi un lieu où l'enfant se construit psychologiquement et socialement " (projet, 6). ici aussi, cependant, le projet me paraît plus ambitieux dans sa définition des missions de l'école : " - aider l'individu à se construire, à s'émanciper, à se socialiser et donc lui donner les moyens de développer toutes ses capacités. lui donner les clés -que seule l'école peut donner- pour comprendre le monde et le transformer. - former le futur travailleur, le préparer à son insertion professionnelle. - eduquer le citoyen, le rendre apte à participer à la vie de la cité, à choisir, à décider " (projet, 2.1.) le second point converge avec le souci exprimé par fd à propos de " l'utilité des formations " (pp.10 et 80). ce souci n'est pas en effet forcément soumission aux intérêts à court terme du patronat. il faut cependant être vigilant et peut-être fd sous-estime-t-il les dangers que la vulgate néo-libérale fait peser sur des enseignements conçus comme des " agrégats de savoirs utilitaires morcelés dans différents modules ", l'objectif étant " une école " efficace ", totalement ouverte aux " partenariats " avec le monde de l'entreprise, ayant pour finalité la contribution à la compétition économique " (projet, 1.2.). un dernier point d'accord avec la belle formule selon laquelle " il importe moins de savoir ce que les maîtres enseignent que de savoir ce que les élèves savent et savent faire réellement " (p.71). si l'on me permet de me citer, j'avais écrit quelque chose de semblable en affirmant que le rôle des enseignants est moins d'enseigner que de faire que les élèves apprennent. cela dit, je conclurai sur une incompatibilité profonde avec la démarche de fd, non seulement parce que l'égalité réelle des chances est une aporie dans une société de classe mais parce que cette notion même, ainsi qu'en convient fd lui-même, est avant tout un " principe compétitif " (p.81). la compétition (avec son avatar, l'égalité des chances) est au coeur de notre système scolaire. on y accumule notes, évaluations, contrôles, classements... et, comme le dit un ami de fd, jacques julliard : " nous sommes un pays où l'on consacre presque autant de temps à contrôler les connaissances qu'à les acquérir " (3). fd ne saurait remettre en cause la notion même de compétition et d'ailleurs il en convoque continûment dans son essai presque tout le champ lexical : " vainqueurs/vaincus ", " gagnants/perdants ", " arbitrage ", " les plus faibles ", " les mieux armés "... le projet de fd est authentiquement so-cial-démocrate -je le dis sans aucune intention polémique ni péjorative- en ce qu'il est bien sûr dans la déploration devant les injustices d'un système dont il n'ambitionne cependant que d'amender les aspects les plus révoltants. il reconnaît que " pour sortir de cette situation il faudrait sans doute s'engager dans la formation d'une pure société d'égaux ", mais c'est pour ironiser : " problème que l'on conviendra de laisser de côté dans cet essai " (note 64, p.81). hé oui, c'est en repoussant toujours ce " problème " que l'on perpétue l'inégalité fondamentale d'une société où la conception (libérale) de la liberté individuelle s'incarne dans l'affrontement, la lutte de tous contre tous, la lutte pour l'excellence, la lutte pour la vie aux dépens des autres, en un mot, la compétition, la " concurrence libre et non faussée " qui n'est après tout qu'une forme de l'égalité des chances. le projet communiste utilise plutôt la notion de " réussite de tous ". je conviens que le contenu de cette notion paraît encore très largement à élaborer mais elle me semble autrement plus ambitieuse et prometteuse que la résignation à une version soft de darwinisme social tempéré par les faux-semblants de l'équité. décidément, aux " fictions nécessaires ", je préfère encore, même si c'est un oxymore, les utopies réalistes. (fin).(1) françois dubet, l'école des chances. qu'est-ce qu'une école juste ? le seuil, 2004. (2) remarquons que le projet semble prendre ici position dans un débat récurrent en préférant la notion psycho-pédagogique de construction des savoirs à celle, élitiste, de transmission des savoirs. (3) le nouvel observateur, 17-23 février 2005. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 24 février 2005 - no 1583 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 32) palestine33 accueille madame nahla chahal, professeur de sociologie politique du « moyen orient contemporain » palestine 33 tiendra son assemblée générale le 30 avril à lormont. a cette occasion nous invitons nahala shahal qui s'entretiendra avec nous de la situation au proche orient. palestine 33 - tel : 05 56 62 05 78 - i n v i t a t i o n : courriel : palestine33@laposte.net - a la suite de son assemblée générale, palestine 33  vous invite  le samedi 30 avril à 20h00 salle albert camus quartier génicart à lormont  (arrêt du tram : la gravière) madame nahla chahal,professeur de sociologie politique du « moyen orient contemporain » et coordinatrice des « campagnes civiles internationales pour la protection du peuple palestinien », revient du liban où elle enseigne, et  a participé au  forum social mondial de porto allegre. elle sera parmi nous et nous entretiendra sur les derniers évènements à la lumière de ses récents déplacements . nous échangerons avec elle sur ces questions qui nous tiennent à cœur. nous serons heureux de vous compter parmi nous - contact : jacques.salles@wanadoo.fr tel : 05.56.62.05.78 33) tribune libre : oui à une europe sociale, pas à une constitution libérale, par catherine mills, économiste membre de la fondation copernic la constitution européenne subordonne le social à une logique économique libérale. l'objectif central réside dans un " marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée " et une " croissance équilibrée reposant essentiellement sur la stabilité des prix " qui fait douter de l'allusion au " développement durable " l'invocation d'une " économie sociale de marché " poursuit l'idéologie économique néoclassique, qui sépare les prétendues lois du marché à ne pas fausser et, de l'autre, le social considéré comme un résidu. l'expression économie sociale de marché rappelle irrémédiablement l'allemagne fédérale d'après-guerre organisant le financement de l'accumulation, de l'épargne et des profits à partir du freinage des salaires, de la consommation et des dépenses publiques et sociales. la constitution européenne précise que cette " économie sociale de marché " doit être " hautement compétitive " grâce à une compétitivité-prix reposant sur de bas coûts salariaux. on prétend qu'elle devrait tendre vers le " plein-emploi ", mais il s'agit de maintenir un taux de chômage dit d'équilibre fondé sur la flexibilité à la baisse du coût du travail et des " charges sociales ". la libre circulation des capitaux, des services, des marchandises et des hommes, ainsi que la liberté d'établissement, constituent les dogmes intangibles du libéralisme économique. les états doivent s'abstenir de toute mesure qui les entraverait pour mettre en oeuvre les conditions d'une " concurrence libre et non faussée ". toute loi qui atténuerait cette injonction est d'office déclarée nulle, ce qui institutionnalise la primauté du droit européen sur le droit des états. les quelques points positifs de la charte des droits fondamentaux de l'union ne sont qu'une reprise de textes internationaux, la convention européenne des droits de l'homme et certaines constitutions nationales. mais c'est un recul pour les droits des travailleurs : la liberté de réunion, d'adhésion à un syndicat, le droit de grève, de négociations et conventions collectives, le droit à la protection contre un licenciement injustifié, doivent être conformes aux " législations et pratiques nationales " et au droit de l'union. aucune durée légale de travail n'est précisée, même si l'on parle d'une durée maximale. on invoque un droit d'accès à un service gratuit de placement (mais ce peut être un service privé), comme un droit d'accès à la formation professionnelle et continue, mais sans allusion à une formation tout au long de la vie. le texte reste vague sur le droit au repos hebdomadaire et aux congés payés et ne fait pas référence à la fixation d'un salaire minimum. la constitution n'inscrit pas de droit formel à obtenir un emploi, en recul sur le préambule de la constitution française (1946, 1958), comme sur la déclaration européenne des droits de l'homme (1948), qui stipule que " toute personne a droit au travail ". dans la constitution européenne, seule est évoquée " la liberté de chercher un emploi ou de travailler " (sic), alors que la liberté d'entreprise est sacralisée. c'est un projet de constitution hostile aux droits des femmes. certes, on invoque l'égalité femmes-hommes concernant l'emploi et la rémunération. mais l'utilisation des termes " droit à la vie " renvoie au langage des opposants à l'ivg. le droit de se marier et de fonder une famille n'est pas assorti d'un droit à l'union hors mariage ni au droit au divorce. le souhait de protéger la famille paraît passéiste, la conciliation vie familiale-vie professionnelle ne semblant reposer que sur les mères. il n'existe pas de droit explicite à la protection sociale, ce qui constitue un recul par rapport à la déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipule que " toute personne a droit à la sécurité sociale ", ou sur la constitution française, " tout citoyen dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence ". dans la constitution européenne, on évoque un droit à l'accès aux prestations sociales et aux services sociaux, un droit d'accès à l'aide sociale ou à l'aide au logement (mais non au droit à un revenu minimum). il n'y a pas de droit à la retraite. la protection de la santé, le droit d'accéder à la prévention et de bénéficier de soins médicaux sont renvoyés aux législations et pratiques nationales. la notion de service public de santé ou de protection sociale est absente au profit des services d'intérêt économique général. présentés comme une exception aux principes du marché et de la libre concurrence, ceux-ci peuvent être assurés par des opérateurs privés (assureurs, fonds de pension.), ce qui remet en cause le service public de santé, les hôpitaux publics et les systèmes de santé solidaires. les rares points positifs de la charte auront une portée juridique limitée, car elle " ne crée aucune compétence ni aucune tâche nouvelle pour l'union " en renvoyant " aux pratiques et législations nationales ". en outre, on peut y déroger pour préserver les objectifs d'intérêt général décrétés par l'union ou l'équilibre financier du système de protection sociale d'un pays. les politiques sociales, de santé publique et de l'emploi sont ainsi soumises aux dogmes de l'économie de marché, car la stratégie de coordination pour l'emploi, tout en affirmant tendre vers le " plein-emploi ", constitutionnalise le " workfare " anglo-saxon (précarité de l'emploi, flexibilité de la main-d'oeuvre) et impose d'aligner vers le bas les salaires et les législations sociales. toute mesure contre le dumping social et fiscal est interdite et le triomphe de l'agcs et de la directive - bolkestein autorisera - l'application du droit social et fiscal du pays d'origine de l'entreprise. des discours imprécis prétendent viser un niveau élevé de protection de la santé, mais le renvoi à la règle de l'unanimité sacrifiera une harmonisation vers le haut au profit des politiques régressives. le comité de protection sociale est censé promouvoir la coopération entre états membres, mais restera un organisme technocratique aux pouvoirs limités et coupé des mouvements sociaux et des élus. le comité économique et social, organisme paritaire, n'aura que des attributions limitées et éloignées des citoyens. les états membres devront soumettre leur politique économique aux objectifs de l'économie de marché et de la " concurrence libre et non faussée ", la stabilité des prix et la compétitivité-prix impliquant la réduction des coûts salariaux et des charges sociales, sans qu'il soit question de croissance, d'emploi, ni de développement humain et social. aucun état membre ne pourra mettre en place des politiques originales. toute mesure de protection est interdite, les dérogations ne pouvant être que provisoires afin de ne pas perturber le marché intérieur de l'union. la banque centrale européenne (bce) sacralisée définit la politique monétaire de l'union et la constitution interdit le financement des déficits publics par la création monétaire, contraignant ainsi à recourir aux marchés financiers. en cas de déficit excessif, ce sont des thérapies de choc qui s'imposeront, les états subissant sanctions et amendes. le commerce libre, l'accroissement des dépenses militaires dans le giron de l'otan sont proclamés valeurs suprêmes au détriment de la politique industrielle et des coopérations. cette europe supranationale sera corsetée par des institutions technocratiques, le conseil, la commission et la bce, au détriment du parlement européen. si la constitution est ratifiée, elle ne pourra être modifiée qu'au prix de procédures longues, voire impossibles, en raison de la règle de l'unanimité. il convient donc de travailler à rassembler pour le " non ", en faisant monter des - alternatives précises pour une autre construction - européenne. article paru dans l'édition du 4 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 34) l'hebdo du non n°3 du comite girondin pour le non au traite constitutionnel l'hebdomadaire du non n° 3 vient d'être communiqué - extraits - infos ( le referendum sur le traite constitutionnel européen aura lieu le 29 mai ( pour débattre de la constitution européenne des réunions se sont tenues le vendredi 25 fevrier - st-andre de cubzac, 20h30, salle rue de la dauge samedi 26 février - st-léger de balson, 15h00, salle des fêtes - mardi 1er mars - pessac, 20h30, salle municipale de saige, rue de l'horloge - jeudi 3 mars - mérignac à 18h au ciné bar le mérignac. réunion d'information organisé par le collectif pour le " non " ( ou aurons lieu à - ambarès, à 20 h 30, salle charles de gaulle, réunion à l'initiative d'un collectif de militants politiques, syndi-caux, d'associations, d'élus. - jeudi 10 mars - bordeaux au café le " p'tit rouge " réunion sur le thème " le féminisme et l'europe ". --- ce document n'est pas parfait loin de là, vos critiques et vos suggestions sont bienvenues. mamadou et agnes. bonne lecture. - si vous souhaitez recevoir ce blog de campagne écrire à mamadou niang - from: niangsamba@aol.com 35) politique régionale : l'union en danger en languedoc-roussillon le président du conseil a retiré sa délégation à une conseillère pcf qui s'était abstenue lors du vote du budget. le groupe pcf suspend sa participation à l'exécutif régional. montpellier, correspondant régional. quelques jours après l'adoption du premier budget plein et entier de sa magistrature, la majorité de gauche au conseil régional de languedoc-roussillon affronte sa première crise interne. tout commence justement avec le vote du budget 2005, lundi dernier. trois élus de la majorité (deux communistes et un vert) décident de s'abstenir. colette tignères, conseillère régionale pcf, originaire des pyrénées-orientales, la seule à détenir une délégation, - explique son choix. en séance plénière, elle se dit favorable à la partie dépenses du budget mais exprime ses réserves quant à la partie recettes. elle aurait préféré un étalement sur trois ans de la hausse de 52 % de la fiscalité régionale (concentrée sur la taxe professionnelle et le foncier bâti). dès le lendemain, le président du conseil régional, georges frêche, lui retire sa délégation aux droits de la femme et nomme à sa place chantal vinot, élue socialiste d'alès. mercredi soir, jean-claude gayssot, chef de file des communistes lors du scrutin régional de 2004, et jean-louis bousquet, président du groupe communiste à la région, tiennent une conférence de presse à l'hôtel imperator de béziers. ils veulent répliquer à la campagne d'affichage (2004, a voté ; 2005, va payer) lancée le matin même par raymond couderc, maire ump de béziers et ancien vice-président délégué aux finances de jacques blanc. mais la question du retrait de délégation ne manque pas de leur être posée. " cette décision n'est pas acceptable. colette tignères peut mettre en oeuvre le programme régional ", affirme jean-louis bousquet. il rappelle que les élus - communistes de la région rhône-alpes et les verts d'île-de-france se sont abstenus lors du vote du budget, sans que cela ne provoque de mesures de représailles. " je vais réunir le groupe communiste pour poser la question de notre participation à l'exécutif ", annonce-t-il. " une telle décision serait - injuste pour colette qui a - commencé un travail important pour les droits des femmes, et injuste vis-à-vis du groupe communiste. elle serait contraire à l'esprit de l'union ", ajoute jean-claude gayssot. l'ancien ministre des transports utilise le conditionnel car il veut encore croire que " la sagesse l'emportera ". jeudi matin, l'emploi du conditionnel n'est plus de mise. le quotidien régional midi libre donne la parole à georges frêche. celui-ci confirme officiellement le retrait de délégation. le président de la région languedoc-roussillon manie ensuite le chaud et le froid. " mme tignères ne quitte pas la majorité, elle quitte l'exécutif, c'est pas la même chose. mais on ne peut pas avoir une délégation de l'exécutif si l'on vote contre le budget [en fait, elle s'est abstenue - ndlr]. c'est contraire à tous les principes de la démocratie ", estime-t-il, ajoutant : " je conçois que la position des communistes ne soit pas facile à tenir : le "non" au référendum, les diverses tendances au sein de l'appareil... mais moi, je ne peux vivre au rythme du pc, contre qui je n'ai aucun grief. " puis définitif et tranchant, il assène : " je ne reviendrai pas sur ma décision. j'ai eu ce problème à mon premier mandat à la mairie de montpellier. j'ai appris à gérer. on ne peut pas vivre au jour le jour avec des gens qui font des caprices. les règles républicaines sont simples : l'exécutif est uni. imaginez qu'un ministre de raffarin vote contre la constitution, vous croyez que chirac le garderait ? " " le problème c'est que georges frêche considère moins les communistes et les verts comme des partenaires que comme des supplétifs ", note un observateur de la vie politique régionale. quant à la droite, elle moque le - retour des méthodes autocratiques du président de - région, absent plusieurs - semaines à la suite d'une grave maladie. en attendant de rencontrer georges frêche, le groupe des élus communistes a annoncé qu'il suspendait sa participation à l'exécutif régional. christophe deroubaix. article paru dans l'édition du 4 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 36) « vertement non ! » de jean-pierre ghesquière, pour iguski lore, le journal des verts du pays basque article de jean-pierre ghesquière, pour iguski lore, le journal des verts du pays basque.vertement non ! =====> un beau paysage… vu d’une prison aux parois de verre blindé assurément, en sélectionnant soigneusement certains articles ou alinéa d’articles du traité, l’avenir européen qui nous est promis à tout d’un projet enthousiasmant, d’une promesse d’avenir radieux. a lire par exemple l’article i-2 (les valeurs de l’union), on y fait référence au respect de la dignité humaine, à la liberté, la démocratie, l’égalité, l’etat de droit, les droits de l’homme, le respect des minorités, la tolérance, la justice, la solidarité, l’égalité entre les femmes et les hommes. en poursuivant la lecture à l’article suivant i-3 (les objectifs de l’union), on y parle de la promotion de la paix, du bien-être des peuples, du développement durable, d’un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement, du combat contre l’exclusion sociale et les discriminations, de la protection sociale, de la solidarité entre les générations. on y trouve aussi, concernant les relations de l’europe avec le monde, le commerce équitable, l’élimination de la pauvreté, la protection des droits de l’enfant, la promotion du droit international dans le cadre de la charte des nations-unies. apparemment nous sommes bien dans la continuité avec ce modèle historique européen, original et unique, de structurations des rapports humains alliant l’exigence des droits individuels créateurs de liberté et en même temps la revendication des droits collectifs organisant la solidarité. comment ne pas souscrire à un tel projet ? comment ne pas rêver devant un tel paysage ? il faut cependant garder les yeux ouverts et lire le traité de près, ce que ne font sans doute pas nombre de partisans du oui. chacun peut alors faire le constat suivant: dans l’europe qui nous est proposée, prime la raison suprême et le diktat de la finance libérale, du commercial, du marché, s’impose par-dessus toute autre considération la liberté de circulation et d’établissement des personnes, des marchandises, des services, des capitaux. la mise en œuvre d’un programme de solidarité, d’égalité, de démocratie sociale, économique et politique lui est implacablement subordonnée. si ce traité est adopté, les peuples européens auront certes l’image d’un beau paysage, mais de derrière les vitres blindées de la prison néolibérale. la loi suprême de la finance globale deviendra un mode impératif d’existence, de fonctionnement politique, elle ne sera plus un choix à soumettre aux citoyens. =====> un tsunami néolibéral réactionnaire dans ces conditions ce projet de traité apparaît avant tout comme la mise en œuvre d’un projet politique réactionnaire: sous couvert de l’idéal européen, derrière ce masque et ce leurre, il s’agit en fait de reconquérir par le haut ce que les élites politiques et économiques ont été obligées de concéder dans chaque pays depuis des décennies. ce texte prend le contre-pied de ce qui fait le modèle européen de société, il renie des conquêtes politiques et sociales obtenues au prix de luttes opiniâtres et d’immenses souffrances de la part notamment des plus opprimés. c’est bien pour cela que la droite ultra-libérale appelle à voter oui : en france les chirac, raffarin et sarkozy ; en europe les blair, berlusconi et barroso ; dans le monde, les bush, les dirigeants du fmi, de l’ocde, de l’omc, de la banque mondiale et des firmes transnationales ; pour résumer : le gratin de ceux qui se réunissent chaque année à davos. c’est également pour cela que le mouvement altermondialiste s’est prononcé en faveur du non. quant aux socialistes qui appellent à voter oui, c’est tout simplement, et malheureusement, la preuve de leur basculement conformiste dans le camp libéral, le signe de leur blairisation. cette qualification du texte comme « tsunami néolibéral réactionnaire » demande évidemment à être étayée. il s’agit maintenant à le montrer sur deux points essentiels : celui de la démocratie politique et celui de la démocratie sociale. =====> un texte réactionnaire sur le plan de la démocratie politique le régime de chacun des etats européens membre de l’union se fonde sur le principe de la souveraineté populaire : il y existe des instances élues à différents niveaux qui gèrent les affaires publiques et qui, à l’échelle nationale, votent la loi et contrôlent le gouvernement. rien de tel ne se retrouve dans cette soi-disant proposition de « constitution » : outre le fait qu’elle n’a pas été rédigée par une assemblée constituante élue à cette fin, elle se garde bien d’affirmer le principe de la souveraineté populaire, de définir un « peuple européen » ou un territoire européen. il y a bien un parlement européen élu au suffrage universel, mais ses pouvoirs réels restent très limités, il n’a pas l’initiative en matière légale ou budgétaire, il n’est pas habilité à contrôler l’action politique de la commission ni du conseil des ministres, il ne peut pas les censurer. on aboutit ainsi à ce renversement réactionnaire : il existe un fonctionnement démocratique à l’intérieur de chacun des etats, mais au niveau européen, ce fondement de la vie en commun est supprimé, c’est le règne d’autorités irresponsables, incontrôlées, dont les décisions « priment le droit des etats membres » (l’article i-6 le dit sans ambages), ont le pas sur les parlements nationaux. le texte renforce considérablement les pouvoirs de la commission, qui n’a guère de comptes à rendre. il lui attribue des compétences exclusives, notamment en matière de politique commerciale : ainsi pourront être poussées davantage encore les négociations à l’omc dans le sens de la libéralisation des investissements (bienvenue à la directive bolkenstein !), du renforcement des droits de propriété intellectuelle sur les espèces vivantes et les médicaments (bienvenue aux ogm !) ou de la privatisation des services (bienvenue à la suppressions des services publics !). un règlement décidé par un commissaire européen aura plus de poids qu’une loi votée par des parlements nationaux élus au suffrage universel. c’est le triomphe de la bureaucratie bruxelloise, dont on sait la propension à suivre les recommandations des groupes de pression les plus puissants : pour s’en convaincre, il suffit de comparer ses décisions avec les propositions des milieux d’affaires, il suffit de relever les propos des commissaires lorsqu’ils s’expriment devant eux ou dans les enceintes de l’omc, du fmi, de l’ocde, de la banque mondiale ou du forum de davos. =====> un texte réactionnaire sur le plan de la démocratie économique et sociale les conquêtes collectives des luttes politiques et sociales sont enregistrées dans divers grands textes de niveau international comme la déclaration universelle des droits de l’homme, le pacte international relatif aux droits civils et politiques, le pacte international relatif aux droits économiques sociaux et culturels, ou encore les textes adoptés dans le cadre de l’oit. on les trouve également dans les dispositions constitutionnelles et légales de nombreux etats européens. rien de tout cela ne se retrouve dans la proposition de traité. conformément à la pensée néolibérale, il tend à réduire strictement l’etat à ses fonctions régaliennes, « celles qui ont pour objet d’assurer son intégrité territoriale, de maintenir l’ordre public et de sauvegarder la sécurité nationale », dit l’article i-5. il n’indique nulle part que l’union adhère à aucun de ces grands textes internationaux (sauf celui de la convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, qui justement ne parle pas de droits économiques et sociaux). la seconde partie du traité, la « charte des droits fondamentaux », est en très net retrait par rapport à eux comme par rapport au droit de nombre d’etats européens : elle ignore le droit au travail, à un revenu minimum, à une pension de retraite, à des allocations de chômage, au logement, à la formation. d’autres droits sont simplement cités (droit à la sécurité et à l’aide sociale, droit aux soins de santé par exemple), mais dans des formulations qui n’engagent à rien. il est quasiment exclu que la situation puisse, si le traité est adopté, évoluer favorablement car toute décision en matière sociale, fiscale, d’emploi ou de droit du travail doit recueillir l’unanimité du conseil des ministres. de surcroît, comme de bien entendu, toute disposition de droit social doit se plier aux exigences de l’économie de marché. quant aux services publics, qui garantissent un certain niveau d’égalité dans la mise en œuvre des droits à l’éducation, à la santé, à la culture, au travail, au logement, à l’accès à certains biens fondamentaux, le texte du traité n’en parle pas. il évoque bien des « services d’intérêt économique général », mais sans les définir : on sait cependant, par d’autres documents de la commission, qu’il ne s’agit en aucun cas de services publics car ils doivent respecter les règles de la concurrence. il y aurait sans doute bien d’autres choses à dire sur ce soit-disant projet de « constitution », l’intégration de l’europe dans l’espace atlantique sous égide des etats-unis, des articles ambigus concernant les relations avec les eglises, son silence sur les instances locales de pouvoir (fort peu est dit des régions, rien des communes). alors bien sur, on peut trouver ici ou là, en cherchant à la loupe, quelques aspects positifs, mais ils pèsent un poids de plume face à ce tsunami néoliberal et réactionnaire dont il vient d’être question. ce traité ne peut être révisé qu’à l’unanimité, il entend ainsi vitrifier l’avenir pour une durée indéterminée, le nôtre, celui de nos enfants et petits enfants. ce texte ne peut qu’aggraver la crédibilité de la construction européenne (aux élections de 2004 par exemple, 200 millions d’électeurs sur 350 n’ont pas voté), il est inamendable, il doit être rejeté. le sera-t-il ? qui peut le dire à ce jour ? cette hypothèse suscite cependant une certaine panique chez les partisans du oui : ce sera le chaos, disent-ils ! non ce ne sera pas le chaos : en fait il ne se passera aucun cataclysme, l’ensemble des traités précédents restera en vigueur, de celui de rome à celui de nice, sous lesquels nous sommes actuellement. par contre ce sera une défaite politique majeure de l’armada néolibérale et de ses grandes orgues médiatiques, avec l’effet d’une boule bien ajustée dans un jeu de quilles. un tel renversement est absolument nécessaire pour rouvrir l’avenir et réorienter la construction européenne dans le sens de la démocratie, de la solidarité, de l’égalité, de la justice, de la paix, du droit. - from: michel cahen <m.cahen@sciencespobordeaux.fr> 37) " avis de gros temps " - chronique d'hervé le corre incontestablement, ça se couvre pour le gouvernement. des nuages maousses s'amassent à l'horizon, noirs comme des centaines de milliers de manifestants. après les gros grains du 20 janvier, puis du 5 février, passent les fraîches averses des cortèges lycéens, redoutées par les météorologues au pouvoir pour les débordements toujours possibles et dont d'éventuelles et fâcheuses conséquences seraient d'une effet désastreux sur l'opinion publique. oh, c'est pas ce que di-sent les lycéens dans leurs manifs qui porte un coup fatal à l'argumentaire du ministre sur la réforme de l'école. " fillon enculé ", " fillon tête de fion ", pouvait-on entendre mardi 15 février dans les rues où cavalaient 15 000 furieux, bon, et puis " c'est la c'est la c'est la révolution ", là encore on attend des preuves avant de se prononcer. ce qui leur fout les jetons, c'est que derrière les " djeuns " en train d'accéder même confusément à la citoyenneté, il y a des parents qui se font vite du mauvais sang. ils en veulent aux profs quand les résultats sont pas à la hauteur de leurs attentes consuméristes, ils finissent par haïr le pouvoir aveugle et sourd qui jette la chair de leur chair dans la rue, sous la pluie, au risque des flics, au lieu de les garder au chaud à attendre en somnolant que sonne la fin du cours. d'où un effet boule de neige assez redoutable. et l'obsession de la bavure, comme on disait plus haut. raffarin et sa bande ne savent pas si le pétard est mouillé ou si la poudre a fini par sécher. suspense... on a lorie en concert pour la première solution (humm...), ou belmondo dans pierrot le fou de godard, la figure peinte en bleu, caparaçonné de dynamite, qui trouve plus comment éteindre la mèche. d'autant que, côté pyrotechnie, les semaines qui viennent vont sentir le roussi : le 10 mars, on sera tous, enfin presque, en grève. on ne parle pas de grève générale, comme si le mot fâchait, mais on n'en est pas loin : fonction publique, entreprises privées, enseignants, cheminots, ça va faire du beau monde dans la rue ça madame, et l'on se prend à rêver d'une sorte d'an 01, avec tous les grévistes qui disent d'un coup ben non, on y revient pas dans vos bureaux, vos entreprises, vos bahuts de merde, on veut plus voir la cravate du directeur, la gueule du petit chef ou du collègue qui sort jamais mais qui crache pas sur les augmentations ou les petites victoires remportées, non, merde à tout, stoppez les machines, hissez le drapeau rouge, ou noir pour ceux qui aiment, et maintenant, sans nous, comment elle fonctionne, leur société libérale à deux vitesses ? c'est la panne, pas vrai ? l'embrayage qu'est mort ? hein ? montrez-nous la gueule à seillières à la télé, une dernière fois, qui pleurniche parce qu'il a attrapé une dépression tropicale. on décrète la grève active. le forum social permanent. on peut rêver, non ? c'est pas encore interdit ! vous vous dites il est fou, ça y est, le voilà parti dans l'utopie bébête, il s'rend pas compte, le scribouillard ! mais si, mais si. retour au réel, celui qui plombe lourd : le dimanche 20 février, vers 8h20 sur france inter, roland mihail recevait françois hollande, chef des socialistes de droite. bon, on se dit, normal, la propagande pour le oui démarre vraiment avec le scrutin espagnol. et puis voilà-ti mon françois, pourtant bien lancé, qui dit : " nous, ce qu'on veut, c'est une vraie campagne, un accès aux médias pour les tenants du oui, mais aussi pour les tenants du oui ". vous avez bien lu, j'ai bien entendu, comme me l'a prouvé une nouvelle écoute de l'émission sur internet. la démocratie à portée de lapsus... pas vrai, docteur maboul ? quand l'inconscient parle, c'est du tranché vif ! et l'inconscient de hollande il est comme qui dirait collectif avec celui des propagandistes des médias qui sont en train de lancer le rouleau compresseur. c'est oui ou oui, comme en espagne, d'ailleurs, à propos de laquelle la tentation a été grande, toute la semaine précédant le scrutin, d'en proclamer les résultats avant le vote, puisque les sondages avaient parlé. sauf que le non, en même temps qu'une saine colère, est en train de progresser en france dans les esprits. comme si on relevait la tête. pour l'avoir dans les nuages, tiens, rien qu'un peu, pour la fraîcheur, ces mêmes nuages que le pouvoir doit trouver menaçants et qui viennent simplement, pour nous, conjurer la terreur livide du ciel bleu auquel ils veulent nous faire croire. ces merveilleux nuages, comme l'écrivait baudelaire. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 3 mars 2005 - no 1584 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 38) « 840 euros par mois » par jacqueline sellem il faut écouter ce que racontent les femmes salariées du commerce. en france, 76,8 % des travailleurs à bas salaires sont des femmes, et 80 % des travailleurs à très bas salaires sont encore des femmes. ces statistiques de l’insee sont fournis par le ministère de la parité et de l’égalité professionnelle. comment vit-on avec 840 euros par mois ? c’est ce que gagne malika, salariée chez auchan, qui témoigne dans ces pages. car sous le smic il y a le smic partiel, correspondant à des contrats de 15 heures, de 20 heures ou de 30 heures imposés à des milliers de femmes employées dans la grande distribution. « vous faites du misérabilisme », répondait récemment, à l’énoncé de ces chiffres, un éminent sénateur de l’ump pas gêné par ailleurs de reprendre, pour vanter l’ouverture des magasins le dimanche, le slogan ressassé par le medef et le gouvernement : « le droit de travailler plus pour gagner plus. » le mépris encore et toujours. celui que subissent quotidiennement celles qui sont aujourd’hui baptisées hôtesses de caisse ou hôtesses de rayon. il faut écouter ce qu’elles racontent : les caméras de surveillance dans les toilettes, la sanction pour un bonjour comme ceci et pas comme cela, la station debout obligatoire des heures durant, le camion à décharger avant de faire le ménage du magasin puis de se mettre à la caisse... et par-dessus le marché, traitées comme des voleuses, licenciées pour avoir utilisé de bons de réduction abandonnés ou offerts par des clients. on s’en souvient, c’était il y a quelques semaines à bordeaux, à tonnerre, dans plusieurs villes et sous des enseignes différentes. ces humiliations, ces salaires qui ne permettent pas de vivre sont des réalités vécues non pas à l’autre bout de la planète, mais tout près de nous, au coin de notre rue, dans notre quartier, dans notre ville. le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, a ce mérite d’être un moment où, tournant les projecteurs sur la situation faite aux femmes, on dresse des bilans. oui, des choses avancent. en france, les batailles féministes ont réussi à ébranler la domination masculine. le droit à la contraception, à l’avortement, la reconnaissance du viol comme un crime sont de grandes victoires. elles n’ont rien pourtant de garanties éternelles. en témoigne le projet de constitution européenne qui n’en fait pas un bien commun de l’europe et ouvre la porte à des remises en question venant de plusieurs pays où ces droits ne sont pas reconnus. oui, des choses avancent. en france, les combats féministes ont marqué des points contre les inégalités de sexe. avec la loi sur la parité, davantage de femmes apparaissent dans la sphère politique et les assemblées régionales comptent autant de femmes que d’hommes. mais le résultat n’est pas au niveau des espoirs suscités et le parlement reste un bastion masculin. oui, des choses avancent dans les têtes et dans la société. les inégalités professionnelles, les disparités de salaires sont aujourd’hui majoritairement condamnées, au point que gouvernement et medef y ont prêté une oreille d’autant plus attentive que ne leur a pas échappé l’intérêt qui pouvait être tiré dans certains secteurs d’une véritable promotion des femmes salariées. ne sont-elles pas souvent plus diplômées ? n’ont-elles pas fait la preuve de leurs compétences et de leurs qualités au travail ? l’accord sur l’égalité professionnelle signé il y a un an entre les partenaires sociaux est une étape importante à mettre encore une fois au crédit du combat féministe. des choses avancent mais d’autres reculent. la surexploitation des femmes dans le commerce ne fait que s’accentuer avec la course au profit dans laquelle sont engagées les grandes enseignes. rejetées dans la pauvreté, elles sont contraintes à une flexibilité des horaires de travail destructrice de leur vie personnelle. avec leurs témoignages, elles rappellent que le combat féministe est voué à occuper sans relâche tous les terrains. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 39) tribune libre : « bolkestein : la direction du ps trompe les français » par raoul marc jennar, chercheur et animateur de l’urfig. la direction du ps affirme que « la directive bolkestein contredit, notamment, l’article i-3 qui prévoit que : " l’union oeuvre pour... une économie sociale de marché qui tend au plein-emploi et au progrès social, un niveau élevé de protection et d’amélioration de la qualité de l’environnement." elle promeut la justice et la protection sociales. » ce que la direction passe sous silence c’est ce que dit l’article 177 : « aux fins de l’article i-3, l’action des états membres et de l’union comporte l’instauration d’une politique économique (...) conduite conformément au respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. » à 68 reprises dans le traité constitutionnel, le plein-emploi, le progrès social, la justice et la protection sociales sont soumis au « respect d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée ». c’est-à-dire non pas à une économie de marché comme nous l’avons connue depuis la libération, limitée, encadrée, conditionnée, mais une économie de marché néolibérale. une économie de marché sur le modèle des accords de l’omc. à l’opposé du modèle européen. la direction du ps cite l’article iii-209 de la manière suivante : « l’union et ses états, conscients des droits sociaux fondamentaux (...) ont pour objectifs la promotion de l’emploi, l’amélioration des conditions de vie et de travail, permettant leur égalisation dans le progrès, une protection sociale adéquate, le dialogue social, le développement des ressources humaines permettant un niveau d’emploi élevé et durable (...). » complétons d’abord le texte. les mots qui manquent (là où il y a trois points) sont les suivants : « tels que ceux énoncés dans la charte sociale européenne signée à turin le 18 octobre 1961 et dans la charte communautaire des droits sociaux fondamentaux des travailleurs de 1989. » une fois qu’on dispose de la totalité du texte, on peut en déduire : - a) que l’union et les états sont « conscients des droits sociaux », c’est-à-dire qu’ils savent que ces droits existent ; on est bien heureux de l’apprendre ; mais cela ne signifie pas que ces droits sociaux sont désormais des droits consacrés, comme ils le sont dans la déclaration universelle des droits de l’homme (à laquelle l’union n’adhère pas) ou comme ils le sont dans certaines constitutions et législations nationales ; - b) que l’union n’adhère ni à la charte sociale européenne de turin, ni à la charte communautaire des droits sociaux fondamentaux ; le texte y fait référence, il n’annonce pas l’adhésion qui créerait des obligations ; - c) que l’évolution (c’est-à-dire la réalisation des objectifs énumérés) se fera par une harmonisation désormais soumise aux fluctuations du marché. cette information capitale nous ramène à la proposition bolkestein qui abandonne l’harmonisation au profit de la loi du marché. évoquant les services publics, une fois de plus, la direction du ps confond « service d’intérêt économique général » (sieg) et « service public » alors que le livre blanc de la commission européenne, approuvé par le conseil des ministres, précise que ces deux expressions « ne doivent pas être confondues ». la direction du ps indique que la constitution prévoit qu’une loi cadre européenne peut être votée pour permettre que « ces services fonctionnent sur la base de principes et dans des conditions qui leur permettent d’accomplir leurs missions », mais il s’agit des sieg. évidemment, enfin, la direction du ps passe totalement sous silence les articles essentiels du traité constitutionnel en ce qui concerne les services. rappelons que la proposition bolkestein se donne pour objectif de « renforcer la position de négociation » de l’union européenne dans le cadre de la mise en oeuvre de l’agcs. or, on sait avec quelle agressivité l’union européenne tente d’imposer la privatisation des services partout dans le monde. on sait les positions que le socialiste pascal lamy a défendues dans ce sens à l’organisation mondiale du commerce, proposant à la table des négociations de l’omc un texte qui annonce que la mise en oeuvre de l’agcs doit se faire, « aucun secteur de service n’étant exclu a priori », tout en écrivant, au même moment, dans le journal le monde « qu’on ne touchera pas à l’enseignement, à la santé et à la culture » (5 septembre 2003). la duplicité des libéraux de gauche sur l’agcs conduit tout naturellement à leur duplicité sur le traité constitutionnel européen. puisqu’ils défendent la même soumission des peuples aux lois du marché. rappelons que la direction du ps, qui justifie son soutien à la constitution européenne, notamment par l’appui de tous les autres partis socialistes et par la nécessité de « ne pas être socialiste tout seul » (il est bien loin le temps où le socialiste jaurès n’avait pas peur d’affronter la social-démocratie), passe sous silence l’appui, beaucoup plus cohérent, des amis « socialistes » allemands et des amis « socialistes » britanniques à la fois à la constitution et à la proposition bolkestein. ainsi, le gouvernement allemand dont les politiques néolibérales vont jusqu’à provoquer l’éclatement du principal parti gouvernemental, le spd, vient de déclarer par la voix de son ministre de l’économie, wolfgang clement, que l’allemagne soutient la proposition de directive sur les services, et il a ajouté : « la position actuelle du gouvernement est que nous devons garder le principe du pays d’origine et c’est ce qui va se passer », selon le centre for a social europe, londres, 23 02 20 05. et de son côté, le commissaire européen au commerce, peter mandelson, un travailliste britannique, qui déclarait « face au besoin urgent de supprimer les rigidités et d’inclure de la flexibilité dans les marchés des capitaux, du travail et des marchandises, nous sommes tous des thatchériens » (the times, 10 juin 2002), vient d’affirmer : « les adversaires de la directive sur les services veulent protéger des règles protectionnistes nationales qui continuent d’imposer des prix élevés aux consommateurs (...). la commission ne devrait pas reculer devant ces pressions illégitimes » (the guardian, 15 février 2005). les précisions qui précèdent, on ne les retrouve pas dans les textes de la direction du ps. on ne les trouvera pas davantage dans la plupart des médias français qui semblent, sur l’europe, avoir renoncé au pluralisme des opinions et se livrent à de la désinformation systématique. article paru dans l'édition du 9 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 40) attac dit non, « traité en main » : « au nom de l’europe », association altermondialiste d’éducation populaire, s’engage dans une campagne pour faire gagner le « non ». c’est visiblement l’esprit serein que les dirigeants d’attac ont présenté leur campagne pour le « non » au référendum sur la constitution européenne. sûrs du bien-fondé d’une démarche qui ne signifie en rien, pour leur président d’honneur bernard cassen, « l’abandon de leur vocation d’éducation populaire ». d’autant plus assurés de cet engagement qu’il a été validé par un vote de leurs adhérents à la mi-décembre. lors d’un scrutin auquel ont participé 44 % des 29 500 adhérents d’attac à jour de leur cotisation, 84 % se déclaraient opposés à l’adoption de traité constitutionnel (10,8 % pour et 5,2 % d’abstention) et 72 % se déclaraient favorables à ce que l’association donne une consigne de vote (19,6 % contre et 8,4 % d’abstentions). attac en effet « ne débarque pas sur le terrain de l’europe », affirme bernard cassen. et le président d’attac france, jacques nikonoff précise que « toutes les campagnes d’attac sont directement affectées, voire contrecarrées par les politiques européennes actuelles ». dès la publication, en juillet 2003, du projet constitutionnel élaboré par la convention pour l’avenir de l’europe présidée par valéry giscard d’estaing, attac avait analysé ce document comme « visant à rendre irréversible les politiques néolibérales de l’union en leur donnant un statut constitutionnel », rappelle jacques nikonoff. pour le responsable de l’association, « ce verrouillage rendrait plus difficile encore la possibilité de mettre en oeuvre des politiques alternatives, quand bien même elles seraient exigées par le suffrage universel » en 2007. =====> une chance pour reconstruire l’europe à « la campagne de peur, de dramatisation », orchestrée par certains partisans du « oui » et relayée « par tous les grands médias qui font ouvertement campagne pour le oui », attac veut opposer « un combat traité en main », affirme bernard cassen. certains annoncent « que la victoire du "non" serait la certitude de la crise et même du chaos, ce serait la fin de l’europe », dénonce jacques nikonoff. « en vérité, rétorque-t-il, aucun chaos n’est à redouter, que le "oui" ou le "non" l’emporte. » si le "oui" l’emporte, explique-t-il, « il devrait s’ensuivre une accentuation des politiques néolibérales », provoquant de nouvelles difficultés pour les salariés, les chômeurs et les précaires. « les luttes sociales n’en seraient que plus difficiles » et « les perspectives d’une réelle alternative en france seraient remises en question ». en revanche, si le « non » l’emporte, « sur le plan juridique il ne se passera rien », affirme attac. « c’est le traité de nice actuellement en vigueur qui restera le système légal régissant l’ue », un traité qu’on présente comme une catastrophe mais « qui a été signé par jospin et chirac », précise bernard cassen. par contre, la victoire du « non » signifierait un « rapport de forces favorable à ceux qui contestent le néolibéralisme », « stimulerait les luttes sociales et syndicales », « accentuerait la pression sur le gouvernement raffarin » et « favoriserait une véritable alternative en 2007 ». pour attac, la victoire du « non » serait « une immense chance, à ne pas laisser échapper, pour reconstruire l’europe sur de nouvelles bases ». ====> « oui » ou « non » au néolibéralisme michelle dessenne, secrétaire générale d’attac, présente le matériel et les initiatives de la campagne placée sous le mot d’ordre « au nom de l’europe, je vote non ». « il est de plus en plus difficile de ringardiser le "non", explique-t-elle, de faire croire que quand on dit "non", on est contre l’europe. » lucie, professeur d’anglais, témoigne : « la réforme fillon ne fait qu’appliquer les politiques européennes. je veux une école de la citoyenneté, pas celle du business que nous promet la constitution. » comme elle, 10 hommes et 10 femmes témoignent du lien entre la réalité et les enjeux du référendum. ces témoignages seront diffusés sous la forme de 40 000 affiches et autant de cartes postales. s’y ajoutent 50 000 autocollants détournant des slogans, tels que « la constitution nuit gravement à l’europe ». plus d’une centaine de réunions d’attac sont d’ores et déjà programmées avec « des temps forts structurants ». ainsi le week-end prochain, les meetings de nantes et de saint-denis. rendez-vous également à la manif du 19 mars à bruxelles, « une manif européenne pour le "non" » aux yeux de l’association, qui prépare également une rencontre internationale le 30 avril à paris. la campagne vise particulièrement les femmes, les jeunes, les ouvriers, les chômeurs et les précaires car, selon attac, « la véritable question posée lors de ce référendum sera en réalité "oui" ou "non" au néolibéralisme ». olivier mayer. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 41) sncf. -- le secrétaire d'etat aux transports a annoncé la mise en service du tgv paris-toulouse en 2015 un tgv paris-toulouse à l'horizon 2015 - le tgv reliant paris à toulouse via bordeaux, en trois heures sera effectif en 2015. la gare de matabiau doit d'abord subir de nombreux aménagements - alexandre sioc'han de kersabiec - la liaison ferroviaire tgv reliant paris à toulouse via bordeaux, en trois heures, entrera en service en 2015, a déclaré la semaine dernière à toulouse le secrétaire d'etat aux transports, françois goulard. " c'est possible, c'est faisable et ce sera fait ", a-t-il dit au cours d'une conférence de presse en indiquant que les procédures concernant le projet avaient commencé. ===> mise aux normes. pour l'arrivée du tgv à toulouse, un budget de 7,7 millions d'euros a été affecté au réaménagement et la mise aux normes de la gare matabiau, a précisé le ministre de la santé et ex-maire de toulouse, philippe douste-blazy, au cours de cette conférence de presse. le comité interministériel d'aménagement du territoire (ciadt) de décembre 2003 avait choisi le tracé toulouse-bordeaux-paris aux dépens de l'axe paris-limoges-toulouse en fixant à 2012 le début des travaux mais sans fournir de date de mise en service. ===> malvy en colère. la décision avait provoqué une vive réaction du président du conseil régional martin malvy. " le tgv on nous le promet à l'horizon 2025, et on abandonne le projet de tgv pendulaire sur l'axe paris-orléans-limoges-toulouse. je suis atterré, révolté ", avait-il dit. philippe douste-blazy a par ailleurs évoqué la nécessité de créer une deuxième rocade autour de toulouse. " ce projet est pour nous fondamental et nous sommes prêts à foncer ", a-t-il dit en déplorant que le conseil général et le conseil régional, dominés par le ps, s'opposent radicalement à la construction d'un deuxième périphérique. http://www.sudouest.com/140205/reg_gers.asp?article=140205a68664.xml - le lundi 14 février 2005 - journal sud ouest edition de la gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax : 05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux cedex - hubert barat (rédaction internet) <h.barat@sudouest.com> frédéric sallet (rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci d'adresser vos communiqués à l'adresse : contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. - standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site : http://www.sudouest.com/ 42) tribune libre : parce qu’écologiste, c’est « non » par martine billard, députée de paris. notre planète va mal. les dérèglements écologiques (effets de serre, changement climatique, diminution de la biodiversité...), sociaux (misère généralisée de régions entières, famines, aggravation des inégalités...) et démocratiques (montée des intégrismes, essor de l’économie mafieuse, multiplication des zones de violence...) sont les conséquences de notre modèle économique et de consommation. si une partie du constat sur la situation provoquée par l’effet de serre commence à être partagée au niveau mondial, nous sommes loin d’une vraie volonté pour modifier fondamentalement les choix économiques. l’expression « développement durable » devient un refrain sans contenu qui renvoie plus souvent à une croissance qui dure plutôt qu’à un développement soutenable qui préserve notre planète et les conditions de vie de tous ses habitants pour les générations futures. l’europe pourrait et devrait donc être moteur dans une réorientation vers un système économique plus respectueux de l’environnement, plus soucieux de l’épuisement des matières premières, plus solidaire envers tous les peuples, et notamment entre le nord et le sud. pour cela, nous avons besoin d’une constitution européenne qui affirme comme objectif de l’union le fait de construire un espace de solidarité et de développement soutenable en lien avec l’ensemble des peuples de la planète. or le traité de constitution européenne affirme exactement le contraire : un espace fermé constituant une europe forteresse, mais avec « un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée ». c’est au nom de ce principe que les services publics, nationaux et territoriaux, sont mis en concurrence les uns après les autres, connaissent des hausses de tarifs et se détériorent pour le plus grand nombre. l’écologie politique s’est bâtie en reprenant les idées mutualistes du xixe siècle et entend promouvoir les alternatives économiques, alors que le dogme européen de la « libre concurrence » tue l’économie sociale et solidaire. nous l’avons vu amèrement avec la réforme de l’assurance maladie qui nie la spécificité de la philosophie mutualiste face aux assurances privées. pour changer, il faut oser s’opposer aux lobbies industriels puissants (comme celui de la chimie par exemple) dont le principal objectif est de produire, produire sans entraves, ni environnementales, ni sanitaires, ni sociales. de même, il faut refuser l’inscription dans la constitution du choix de l’agriculture productiviste condamnée par les écologistes depuis des années. et dans la relation de l’europe au reste de la planète, aucune référence n’est faite aux conventions internationales relatives à l’environnement, aux droits sociaux fondamentaux et à la santé par rapport aux règles de l’omc. au contraire, « l’union encourage l’intégration de tous les pays dans l’économie mondiale, y compris par la suppression progressive des obstacles au commerce mondial ». dans ces conditions, la primauté de la concurrence sur tout autre valeur ne peut que justifier un refus écologiste de ce texte qui n’est pas à la hauteur des enjeux de notre - planète. les partisans du « oui » développent souvent comme motif de satisfaction les avancées contenues dans la seconde partie (intégration de la charte des droits fondamentaux). en tant que féministe, on ne peut que - regretter qu’une constitution élaborée au xxie siècle ne permette pas aux femmes des pays concernés de s’appuyer sur ce texte pour obtenir le droit à disposer de leur corps par l’accès à la contraception et à l’ivg (cas du portugal, de la pologne, de l’irlande), et avec les hommes, d’obtenir le droit au divorce (malte). quant à la laïcité, qui n’est pas partagée par la majorité des pays européens, elle est fragilisée car, faute d’être reconnue en tant que telle (par une formule type « reconnaît et respecte », comme dans certains articles, afin de ne pas l’imposer aux pays qui n’en veulent pas), elle dépend de la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme. la défense et la sécurité commune restent encore très majoritairement soumise à l’otan, et l’engagement d’améliorer les capacités militaires est beaucoup plus développé que la conception de la prévention, qui n’est que citée. reste l’amélioration du rôle du parlement européen par l’extension des domaines soumis à la co-décision avec la commission. malheureusement, cela ne concerne pas la coopération judiciaire et la politique fiscale, ce qui condamne toute action commune contre les paradis fiscaux et contre le dumping fiscal. les impositions sur les bénéfices des entreprises ou les taxations pour protéger l’environnement et la santé publique sont donc tirées vers le bas, et ce, au nom de la protection de la concurrence et de la compétitivité des entreprises. impossible donc d’utiliser ce levier indispensable pour donner corps à une politique de développement soutenable avec des objectifs de cohésion économique, sociale et territoriale. de plus, cette amélioration du rôle du parlement ne signifie pas augmentation des pouvoirs puisque la commission garde le monopole de l’initiative législative. alors, aujourd’hui, les quelques avancées démocratiques peuvent-elles justifier d’accepter cette constitution ? je ne le pense pas. les citoyens européens attendent de l’europe qu’elle leur permette de construire une société plus démocratique, plus solidaire, qui lutte contre toutes les discriminations, qui prenne plus en compte les impératifs de santé, de protection de l’environnement, d’avenir pour la jeunesse. ce n’est pas le cas de ce texte, c’est pourquoi il faut se battre pour une autre constitution. article paru dans l'édition du 7 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 43) andrée tamisé résistante, morte à auschwitz le 15 janvier 2005, une rue de caudéran recevait le nom d'andrée tamisé, morte à 20 ans en déportation. en présence du maire, hugues martin, et de nombreux représentants des associations de résistants et d'anciens combattants. c'est germaine bonnafon, elle-même déportée à ravensbruck, qui a lu l'hommage. " cette cérémonie est un devoir de mémoire important 60 ans après la libération des camps alors que des individus révisionnistes falsifient l'histoire. nous, rescapés des camps, nous ne faillirons jamais à la promesse faite à nos compagnes et compagnons qui ne sont pas revenus. jusqu'à la fin de notre vie nous témoignerons, nous crierons la vérité historique. andrée est née dans une maison située dans cette rue. elle n'a pas connu sa mère décédée alors qu'elle avait 6 mois. c'est sa grand soeur, gilberte, âgée aujourd'hui de 93 ans et qui n'a pu se déplacer pour cette cérémonie, qui assuma le rôle de la maman. son père ayant été mobilisé durant les 4 ans de la guerre 14-18, andrée a beaucoup entendu des propos s'élevant contre la guerre. en 1940, les mesures répressives s'abattent sur la france. son père est arrêté et interné au camp de pichey-mérignac. andrée s'engage dans les auberges de jeunesse puis dans la résistance en transportant des journaux clandestins, en assurant l'impression de tracts. les deux sœurs refusent de quitter le département par peur de représailles sur leur père. au mois d'avril 1942, elles sont arrêtées et emprisonnées au fort du hâ. elles subissent de mauvais traitements. le 14 octobre elles sont embarquées avec d'autres vers le fort de romainville. le 24 janvier 1943, elles sont déportées à auschwitz-birkenau dans un convoi de 230 françaises résistantes. tête rasée, vêtements, bague, montre confisqués. le matricule 31 714 est tatoué sur le bras gauche d'andrée. matricule 31715 pour gilberte. trois mois après il ne reste que 76 survivants. au mois de mars, andrée, jeune résistante française mourut de froid, de faim, de coups. le matin, elle dit à sa sœur qu'elle ne pourrait pas suivre la colonne se rendant au marais pour travailler et qu'elle resterait près du bloc en espérant y pénétrer. le soir, au retour de la corvée, ses camarades la trouvèrent à la même place, dans la neige. durant plusieurs jours sa sœur eut la douleur de voir son cadavre jeté sur un tas d'autres corps sans pouvoir s'approcher. un jour le tas disparut car il avait été brûlé dans un four crématoire. voilà la jeune résistance que nous honorons. nous associons à son souvenir les jeunes de son groupe qui ont donné la vie pour la liberté. " =====> " auschwitz ! auschwitz ! ô syllabes sanglantes ! ici l'on vit, ici l'on meurt à petit feu. on appelle cela l'exécution lente. une part de nos cœur y périt peu à peu ". aragon, le musée grévin. le27 janvier 1945, l'armée rouge entrait dans le camp d'auschwitz et libérait les sept mille détenus qui s'y trouvaient encore. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 27 janvier 2005 - no 1579 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 44) association african solidarité france l'association african solidarité france, branche française de l'association du même nom au burkina faso a été créée, à bordeaux, le 18 novembre 2004.: association african solidarité france 4, impasse rateau 33800 bordeaux aasfrance@yahoo.fr - qu'est ce que aas ?. l'association african solidarité (aas) a été fondée au burkina faso en 1991 à l'initiative de jeunes burkinabé désirant œuvrer dans la lutte contre le sida. il y aurait au burkina faso 400 000 personnes touchées par le vih/sida pour une population d'environ 12 millions habitants ; 60 000 personnes auraient besoin d'un traitement par anti rétro-viraux (arv) ; on estime à 30 000 le nombre de décès du sida en 2003 ; il y a 270 000 orphelins et enfants vulnérable (oev). la tuberculose est souvent associée à cette pandémie. un grand nombre d'actions ont vu le jour à aas dans les domaines de la prévention, de la prise en charge des personnes atteintes et de leurs familles et dans les activités génératrices de revenus. actuellement aas construit un nouveau bâtiment pour une meilleure installation de ses services d'accueil et du centre médical et de conseils " oasis ". ont été également créés à ouagadougou un deuxième centre médical et de conseils (centre +), un centre de jour pour les oev, une maison de l'observance, un cybercafé, un atelier de couture, des kiosques cafés/santé ainsi que des activités génératrices de revenus. l'association a aussi installé à zorgho, à 100 kms à l'est de ouagadougou, un centre médical et de conseils, une radio-santé fm, et mis en service deux unités mobiles de dépistage pour le sida et la tuberculose. avec une file active de plus de 1 300 personnes suivies par les centres médicaux dont 200 personnes sous anti rétro-viraux et 650 oev, aas constitue la plus importante association communautaire de lutte contre le sida au burkina faso. ====> le jumelage : en septembre 2001, une convention de jumelage a été signée entre aas et aides aquitaine dans le cadre du réseau afrique 2000, ce qui a permis la réalisation d'un certain nombre d'actions : information réciproque et organisation d'un stage sur l'observance, collecte et envoi de médicaments, de matériel médical, de mobilier et de matériaux de construction. de plus, et en partenariat avec d'autres organismes ou associations (conseil régional, saint vincent de paul, mamou solidarité partage, solidarité nantes afrique), les deux unités mobiles de dépistage et un autobus pour les oev ont pu être expédiés à ouagadougou. ====> pourquoi une nouvelle association ? au delà de ce jumelage, la poursuite des actions et de leur financement rend nécessaire la recherche de nouvelles ressources en initiant et gérant des appels de fonds, en répondant aux appels à projets nationaux, en assurant les collectes matérielles, en aidant les membres de aas venant en formation en france et d'une manière générale, en cherchant à soutenir aas de toutes les façons possibles. un problème important est soulevé par le nombre toujours croissant des orphelins et enfants vulnérables qui demandent une prise en charge psychologique, médicale, nutritionnelle, scolaire, vestimentaire, récréative, ainsi qu'une réinsertion dans la vie familiale et sociale. un projet d'appui aux oev a été élaboré, avec la création d'un centre de jour. c'est pour une solidarité plus directe, plus proche de l'association africaine, que l'association african solidarité france a été créée à bordeaux l'appui à la section oev est une des priorités de aas france, nous comptons sur votre soutien ! alain babillot, président - issoufou tiendrébéogo, vice président - jacques pigneux, vice président - fanny piriou, secrétaire générale - marie france bocquée, trésorière - association african solidarité france 4, impasse rateau 33800 bordeaux - 05 57 95 89 47 - aasfrance@yahoo.fr - from: "alain babillot" <alain.babillot@wanadoo.fr> 45) de la colère de guéret au « non » à la constitution européenne par patrick le hyaric il y a bien un lien entre la situation faite à la creuse, l’euro-capitalisme et les politiques gouvernementales. coïncidence intéressante ! la campagne électorale préparatoire au référendum du 29 mai commence au moment même où se développe un mouvement social multiforme. les puissants cris de colère s’élevant ce week-end de guéret et de vitry-le-françois contre la liquidation des services publics et les délocalisations vont être relayés toute la semaine. aujourd’hui, les cheminots européens contestent l’ouverture des chemins de fer à la concurrence. les électriciens et gaziers, les postiers, les enseignants, les lycéens prendront le relais pour se retrouver tous ensemble lors de la grande journée nationale de mobilisation de jeudi. tous ces mouvements défendent un modèle de société républicain et social, à l’opposé de l’ultralibéralisme. ils réclament avec force que les profits qui explosent aujourd’hui soient redistribués pour améliorer la vie de ceux qui n’ont que leur travail, leur retraite ou leurs prestations sociales pour vivre. l’augmentation du pouvoir d’achat et la réduction du temps de travail sont les conditions d’un développement économique durable, créateur d’emploi. l’accès aux droits fondamentaux, de la santé à l’éducation, du travail au logement, à l’énergie, aux transports et aux moyens de communication, implique des services publics modernisés et démocratisés. il n’y a pas de justice et de progrès social ni, au fond, de liberté sans une certaine appropriation sociale des moyens de production et d’échange. or le modèle actuel de construction européenne, basée sur la concurrence et la liberté de circulation des capitaux, prévoit le sabotage en règle du concept même de service public, sur tout le territoire européen. ceux qui prétendent qu’il n’y aurait aucun rapport entre la constitution européenne qui prône l’ouverture des services publics à la concurrence, leur privatisation et le démantèlement des systèmes de protection sociale et des retraites trompent sciemment les gens. la preuve ! le livre blanc de la commission européenne adopté par le conseil des ministres européens insiste sur l’idée que « les termes "services d’intérêt général" et "services d’intérêt économique général" ne doivent pas être confondus avec l’expression service public ». ce que confirme d’ailleurs l’article iii-166 de la constitution européenne : « les entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général ou présentant le caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux dispositions de la constitution, notamment aux règles de la concurrence. » et l’article iii-148 demande expressément que « les états membres s’efforcent de procéder à la libéralisation des services en vertu de la loi-cadre européenne ». voter oui à cela reviendrait donc à démolir nos services publics, ce qui aurait de redoutables conséquences : nouvelles hausses de tarifs, inégalité d’accès aux services, aggravation du chômage, désertification rurale amplifiée, mal vie généralisée dans les quartiers populaires. la constitution prépare une europe où régnerait la loi de la jungle. une europe de l’insécurité sociale généralisée. refusons cela ! face à la puissante protestation qu’engendre la sinistre directive bolkestein, une opération de sauvetage du « oui » est tentée, en mettant ce texte sous le boisseau d’ici le référendum. or cette directive qui légalise les délocalisations, démolit les droits sociaux, s’attaque à tous les services publics et à l’existence même des communes est partie intégrante de la constitution et découle de l’accord général sur le commerce des services discuté à l’omc. ce qui se prépare est donc grave pour la vie quotidienne. voilà pourquoi nous appelons nos concitoyens à lire la constitution. nous appelons les pouvoirs publics à organiser des débats contradictoires sur le contenu du texte. il ne faudrait pas que le « oui » puisse l’emporter en s’appuyant sur l’ignorance ou l’abstention. chacun doit pouvoir voter en conscience le 29 mai. article paru dans l'édition du 7 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 46) référendum : ce sera le 29 mai réaction de michel dubertrand, secrétaire de la fédération de la gironde du pcf çà commence ! tous les partisans du oui, ump et udf, malheureusement soutenu par une partie du ps, se félicitent de la date du 29 mai pour le référendum : les mêmes se lamenteront sans doute, le cas échéant, sur l'abstention... chirac, conscient des 58 % d'abstention en espagne, le 20 février dernier, mais aussi de la méconnaissance, en france, du contenu du traité, a délibérément choisi une campagne courte, affichant un certain mépris de l'expression populaire du suffrage universel. rien ne justifiait cette précipitation (5 pays d'europe vont décider entre fin 2005 et début 2006) sinon une abstention voulue pour faire gagner le oui. les communistes relèvent le défi : pour combattre cette abstention organisée, nous allons poursuivre une campagne de proximité pour montrer le contenu destructeur du traité. nous allons inviter à voter non pour sanctionner les politiques libérales déjà menées en europe mais aussi menées de concert en france par raffarin et le medef, ce dernier appelant de ses vœux une europe à son seul service. le choix de cette date, par j. chirac, est une raison supplémentaire pour les électeurs de dire non : non au mépris, non à la poursuite du mépris qui fait que malgré les luttes, malgré les sanctions électorales, cette droite arrogante a poursuivi sa politique de casse. la victoire du non est possible, elle est souhaitable pour construire une europe de progrès : les communistes vont contribuer à faire s'exprimer un non de gauche porteur d'avenir ! - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 10 mars 2005 - no 1585 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 47) groupe communiste au conseil général : des priorités suite de l'interview de jean-jacques paris, conseiller général de bègles ====> le logement social. la situation est catastrophique (71 000 demandes non satisfaites). le département devrait engager un plan d'action foncière pour trouver et acheter des terrains en lien avec les communes, la cub, avec des contreparties si nécessaire. cette politique visant à développer l'offre et stopper la spéculation foncière pourrait être financée par la taxe sur le foncier bâti que paient les organismes hlm. le préfet devrait réquisitionner les logements vacants sur bordeaux et les mettre sur le marché. le fonds de solidarité logement ne cesse de diminuer : - 60 % en 2003 et - 44,7 % cette année par rapport à 2002. de plus, désormais les aides au logement ne sont attribuées que si elles s'élèvent à 24 euros par mois contre 15 euros auparavent. en deça de ce montant, la prestation n'est pas accordée. ====> viticulture la situation est là aussi alarmante pour un certains nombre d'exploitants. le département soutiendra les propriétaires de plus de 55 ans en difficultés financières et sociales très graves qui pratiqueront un arrachage que l'on souhaite temporaire. ====> aides aux entreprise elles ne peuvent se concevoir sans engagements au niveau de l'emploi ou dans l'investissement. ====> réforme de la fiscalité la charge de l'impôt local ne cesse d'augmenter. il faut le rendre plus juste socialement en réussissant à faire payer les actifs financiers, en modernisant la taxe professionnelle qui ne correspond plus à l'évolution du monde économique. son calcul ne favorise pas l'emploi. la part du capital qui s'évade de l'entreprise n'est pas imposée. l'impôt sur l'entreprise doit pouvoir être solidaire du territoire où elle est installée. les élus communistes et républicains travaillent à un projet de loi. il faut intéresser tous les élus locaux à sa rédaction. enfin il faut revoir les critères de dotation de l'etat en prenant en compte le développement social, éducatif, humain des territoires et faisant de la péréquation une réalité. ====> le rmi/rma en imposant aux conseils généraux la gestion de l'allocation rmi et le développement du rma le gouvernement poursuit dans sa logique ultra libérale, afin de soumettre le marché du travail à toujours plus de précarité, de flexibilité, à peser sur les rémunérations, à réduire les droits sociaux. ainsi les allocataires du rmi seront soumis aux inégalités territoriales, aucun dispositif de péréquation n'étant prévu. les dispositifs d'insertion seront prisonniers des règles du marché et de ses critères de rentabilité, éloignant considérablement les actions engagées des réels besoins d'accompagnement des personnes, et de la singularité des contrats d'insertion, mission qu'accomplissaient avec ténacité les équipes affectées dans les commissions locales d'insertion. le nouveau dispositif alourdit également les charges de la collectivité, réduisant ses marges de manœuvre et pesant sur la fiscalité locale. pour l'année 2004 le transfert de charges concernant le rmi s'élève à près de 10 millions d'euros, il vient aggraver celui constaté sur les fonds sociaux qui avoisine le million d'euros. autant de charges nouvelles qui viennent s'ajouter au désengagement du service public pour l'emploi, conséquence de la fin du monopole du placement dont bénéficiait l'anpe et de la possibilité offerte à l'ensemble des acteurs de placement de se faire rétribuer pour leurs services et donc d'entrer dans une logique de marché concurrentiel. les conseillers généraux communistes en appellent à la mobilisation pour obtenir de l'etat les moyens nécessaires au développement d'un service public d'insertion et de l'emploi efficace sur tout le territoire. ======> lu dans " gironde magazine "... ==> santé : l'etat refuse de créer des places en maisons d'accueil spécialisées pour les personnes lourdement handicapées. l'année du handicap a fait long feu ! pour les personnes âgées, aucune lisibilité des crédits alloués n'est possible. sur les 578 places à créer, seulement 70 places sont aujourd'hui assurées d'un financement ! ==> economie : l'etat remet en cause sa participation aux opérations de restructuration de l'artisanat et du commerce. il se désengage du contrat de plan et se cache derrière les fonds euro-péens pour ne plus financer le volet économique de ce contrat. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 3 février 2005 - no 1580 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 48) " le 29 mai, disons stop ! " par cathy polo " ceux qui me conspuent aujourd'hui trompent les citoyens français en leur faisant croire qu'il y aurait un lien entre la constitution européenne et la dégradation des services publics " : c'est ce qu'a affirmé grosso modo françois hollande en quittant (sous les huées) la manifestation organisée par le collectif creusois pour la défense et le développement des services publics samedi dernier. il n'y aurait donc aucun rapport entre les deux ! ainsi, le service public à la française, porteur de nos valeurs républicaines, déjà bien mis à mal par les politiques successives, mais aussi défendu becs et ongles par les syndicats, les élus, les associations... ne craindrait rien de la constitution européenne ? s'il est vrai que sa définition n'est pas aisée, on peut dire de lui que c'est un concept qui n'entre dans aucun cadre, une partie intrinsèque de la société française. c'est un outil qui permet aux citoyens d'exercer leurs droits, d'en acquérir de nouveaux, de répondre aux besoins fondamentaux, de manière équitable, dans les villes, dans les campagne... c'est l'expression même de la solidarité... il apparaît donc évident que nos services publics sont contraires à la constitution giscard qui les rebaptise " services d'intérêt économique général " pour mieux les définir, les réduire et les soumettre à la seule règle qui prévale aujourd'hui en europe, celle de la concurrence généralisée. monsieur hollande est donc un menteur ! jusqu'où va-t-il entraîner les électeurs socialistes ? ces femmes et ces hommes étaient pourtant dans la rue, avec nous, contre la guerre, contre les discriminations, contre la casse des systèmes de protection sociale, de retraite... ils ont pourtant lourdement sanctionné le gouvernement lors des scrutins de l'année dernière... et ils se prépareraient donc à voter comme un seul homme, avec le medef et raffarin pour le oui a la constitution de giscard ? bonjour les dégâts en 2007 !... si je devais m'adresser à eux voilà ce que je leur dirais : " camarades socialistes, (j'aimerais pouvoir encore vous appeler ainsi après le " 29 mai), on ne peut dire " oui " lorsque l'on est de gauche. le " non " ne signifie pas le rejet de l'europe, mais celui de sa construction opérée en dehors des peuples depuis cinquante ans, celui de sa conception même, d'essence libérale, celui de ses institutions opaques dotées de pouvoirs faramineux... le non est une chance pour l'europe, pour ses citoyennes et citoyens de s'approprier les véritables enjeux économiques, sociaux et sociétaux européens, mondiaux. c'est l'opportunité de dire stop à tous les " bolkenstein " de la terre. c'est aux peuples de décider de leurs héros, de l'avenir de leur continent, du contenu de leur projet de vie au sein de celui-ci, à lui seul ! " cette semaine est marquée du sceau de l'action, les lycéens, les chercheurs, le privé, le public... quand on voit cette vigueur s'exprimer, on n'a pas peur du chaos dont les tenants du oui nous bassine depuis des mois, car quand on voit cette vigueur, on comprend bien que la lutte pour un monde nouveau n'est pas synonyme de chaos, mais de construction, de propositions, d'espoir. dès aujourd'hui, inscrivons-nous dans la lutte contre la désinformation, l'obscurantisme. ensemble, organisons la lutte contre l'abstention le 29 mai, car " chacun est concerné et chacun ne le sait pas ". - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 10 mars 2005 - no 1585 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 49) politique. -- le président du conseil régional, entouré des élus socialistes périgordins, est venu donner hier sa version de la hausse des impôts la région contre-attaque : hervé chassain - président. alain rousset a porté la bonne parole de la région en dordogne - photo arnaud loth - parce que c'est l'occasion de faire le point près d'un an après sa réélection à la présidence de la région, mais aussi pour apporter dans les départements une réponse à la polémique lancée par la droite, alain rousset a entamé un tour d'aquitaine. hier, le président socialiste de la région était ainsi en dordogne pour expliquer ses choix. pour ces explications, il était entouré par la plupart des conseillers régionaux de gauche (1) et par bernard cazeau, le président du conseil général. il a pu répété ce qu'il avait déjà dit à sa tribune régionale, c'est-à-dire que l'augmentation de 15 % de la part régionale des impôts ne représentera qu'en moyenne que 14 centimes par feuille de contribuable pour le foncier non bâti, environ 10 e pour le foncier bâti et 93 e pour la taxe professionnelle. " cette augmentation fiscale va nous rapporter 30 millions d'euros, mais les désengagements de l'etat prévus cette année devraient nous coûter 50 millions d'euros ". car, même avant la mise en place de la décentralisation, dont les transferts de charges sont encore sujets à discussion, alain rousset dénonçait " l'etat qui ne tient plus ses engagements ". ===> soutien à imberty. ce leitmotiv de l'etat qui n'a plus les moyens de payer revenait sur tous les dossiers évoqués. d'autant qu'il s'accompagne d'une baisse annoncée de fonds européens. dans tous les domaines, que ce soient pour les aides aux entreprises, les infrastructures routières ou l'éducation, la région accuse l'etat de ne plus payer ce qu'il doit. " le plus souvent, si nous voulons que les dossiers avancent, c'est nous qui avançons l'argent et on craint de ne jamais être remboursés ", assuraient alain rousset et bernard cazeau. sur un autre registre, les deux présidents se sont penchés sur le cas de l'entreprise imberty. bernard cazeau, en utilisant la parabole de l'entonnoir expliquait que de fortes pressions s'exerçaient sur cette entreprise, alors qu'à l'autre bout (le petit) les choses étaient plus longues à passer car il fallait trouver 17 m e de financements et toutes les autorisations pour le nouveau site de la douze. ils ont assuré le chef d'entreprise de leursoutien, en reconnaissant son importance pour toute la filière bois de dordogne. " il faut dédramatiser ", assurait alain rousset, qui doit le rencontrer dans les prochains jours. (1) pour mémoire, les conseillers régionaux de la liste de gauche sont : gatienne doat (dvg), michel moyrand (ps), nathalie manet-carbonnière (ps), bernard vauriac (ps), bérénice vincent (verts), emmanuel español (ps), béatrice gendreau (ps), dominique rousseau (ps), françois reny (prg) http://www.sudouest.com/110205/reg_dordogne.asp?article=110205a44477.xml - le vendredi 11 février 2005 - journal sud ouest edition de la gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax : 05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux cedex - hubert barat (rédaction internet) <h.barat@sudouest.com> frédéric sallet (rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci d'adresser vos communiqués à l'adresse : contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. - standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site : http://www.sudouest.com/ 50) “ oui, j’ai osé! ” par colette tignères, conseillère régionale de languedoc-roussillon, membre du conseil national du pcf malgré les pressions multiples, j'ai osé dire mon refus d'une hausse de la fiscalité régionale sur le foncier bâti et la tp de 79,9 %. dans le languedoc-roussillon où plus de 60 % des foyers fiscaux vivent avec moins de 1000 €/mois, où chômage et précarité nous placent en première ligne des « pauvres », j'ai cru de mon devoir d'élue communiste de refuser cette nouvelle ponction sur des pouvoirs d'achat à la dérive. en dénonçant la fuite en avant dans la hausse de la fiscalité locale imposée par un gouvernement qui ne cesse de se « défausser », j'ai eu le souci d'alerter nos concitoyens sur les vraies responsabilités. je me suis donc abstenue. g. frêche a aussitôt réagi en me retirant, à la veille du 8 mars, la délégation aux droits des femmes. cette sanction autoritaire d'un président socialiste pose question. quel crédit donner à la volonté exprimée pendant la campagne de développer la démocratie participative si une « majorité de gestion » exige le silence dans les rangs ? ce n'est pas « en coupant des têtes » que nos concitoyens se réconcilieront avec la politique. quel avenir pour un parti communiste qui accepterait l'alignement inconditionnel derrière un ps dominant et hégémonique ? est-ce parce que nous avons fait 3 % que nous serions devenus « inutiles » ? n'est-ce pas plutôt parce que nous sommes trop longtemps apparus « inutiles » que nous avons fait 3 % ? au moment où nos concitoyens, de plus en plus nombreux, manifestent un esprit de résistance, une voie s'ouvre pour que notre parti apparaisse comme incontournable dans la construction de l'alternative et non comme force d'appoint. c'est la leçon que je retiens du soutien de milliers de mes concitoyens et camarades et des 10000 manifestants du 10 mars à perpignan. retrouver une utilité aux élus et au parti, c'est en faire des outils de rassemblement contre les mauvais coups, contre un capitalisme cohérent et prédateur. si le courage est nécessaire pour refuser les compromissions, l'écoute de l'autre pour construire du commun est encore plus indispensable. cette période de forums autour du traité giscard y est propice. tout est possible « camarades »! • colette tignères, conseillère régionale de languedoc-roussillon, membre du conseil national du pcf – communistes no 171 - parti communiste français 2, place du colonel fabien 75019 paris téléphone: 01.40.40.12.12 fax: 01.40.40.13.56 - http://www.pcf.fr/ - pcf@pcf.fr 51) éco-social : le management vise l’hôpital alès (gard) envoyée spéciale. dans leurs bureaux du sous-sol du centre hospitalier d’alès, les syndicalistes de la cgt ne boudent pas leur plaisir. ils fêtent une victoire importante. le 28 février dernier, après un combat mené avec la cfdt et fo, ils ont obtenu de leur direction la rupture définitive du contrat avec star consulting, cabinet irlandais de conseil en management, embauché en décembre 2004 pour dégager des marges d’économies. un rien moqueurs, les syndicats ont titré leur dernier tract adressé aux personnels : « les stars, c’est bien vous. » dans un coin du local traînent encore les vestiges de la lutte, les valises en carton préparées à l’intention des employés de la star consulting. =====> une méconnaissance du monde de la santé la première apparition des « men in black » de star consulting dans les murs de l’hôpital remonte à mi-novembre 2004. « la direction était en difficulté pour mettre en oeuvre la tarification à l’activité (1), qui va amputer le budget 2005 de 400 000 euros, et leur avait commandé un audit d’un mois », se souvient bruno rivier, secrétaire de la cgt. cette démarche, financée par le ministère de la santé, s’inspire d’un conseil de la mission d’expertise et d’audit hospitaliers (meah) chargée par le gouvernement d’aider à la mise en oeuvre du plan hôpital 2007. l’intervention de la « star », comme elle se surnomme elle-même, est présentée comme une étude en vue d’une meilleure organisation, afin de limiter les « mutations », ces transferts de patients vers d’autres hôpitaux par manque de place. la méfiance n’est pas encore de mise : « pourquoi ne pas travailler plus rationnellement ? quand les choses vont mal, on coopère », note le dr albert lagier, chef du service de médecine interne, ancien président de la commission médicale d’établissement (cme). mais le vernis craque vite : les manières de star consulting choquent les personnels hospitaliers. « les consultants cherchaient le moindre temps mort et montraient une méconnaissance totale du monde de la santé, tant au niveau médical que paramédical », explique michel gévaudan, infirmier en psychiatrie, lui aussi secrétaire de la cgt. « ils demandaient aux infirmières pourquoi elles se lavaient si souvent les mains. ils suivaient la journée d’un agent de la maison de retraite, mais aux horaires de bureau. ils ne voyaient donc ni le lever ni les repas. » « ils nous mettaient au même niveau que l’industrie, il leur fallait à tout prix trouver des plages de rentabilité », complète bruno rivier. sans compter qu’avec l’aval de la direction, ils se sont invités dans des endroits où ils n’avaient rien à faire : dans une consultation de psychiatrie, par exemple. « les psychiatres ont pensé porter l’affaire devant le conseil de l’ordre, en raison de la violation du secret professionnel », souligne le dr lagier. =====> 8,7 millions d’euros d’économies le résultat de l’audit est stupéfiant. d’après star consulting, en se surveillant un peu, l’hôpital d’alès pourrait dépenser 8,7 millions d’euros de moins. soit 13 % à 15 % de son budget. « je veux bien qu’il y ait des marges, mais jamais de cet ordre », assure bruno rivier. le cabinet propose alors ses services pour couper court à la supposée gabegie. pour des honoraires sans complexes, s’élevant à 4,2 millions d’euros sur un an, soit la moitié des économies pressenties. le centre hospitalier signe le contrat en décembre (une première en france) et verse une avance de 300 000 euros. les chasseurs de primes de la « star » se mettent immédiatement au travail. passant, avec la bénédiction de la direction, par-dessus l’autorité des cadres de santé pour lancer des mesures aberrantes : « en contradiction avec les règles sanitaires, ils suggéraient de gagner du temps en faisant circuler les chariots des repas par le service de pédiatrie, plutôt que de le contourner. pour ajuster les portions des repas, ils voulaient peser les restes sur la même balance que les rations "propres". or, pour des raisons d’hygiène évidentes, les déchets et les aliments ne doivent jamais se croiser », précise michel gévaudan. au niveau des soins, ils préconisent la suppression d’une des permanences de gastro-entérologie, au risque de provoquer carrément le départ du praticien assurant les six vacations. ils demandent aux médecins de réaliser moins d’examens et de bilans complets. le but : faire sortir les patients plus tôt de l’hôpital. face à l’offensive, les syndicats bondissent. ils font signer une pétition en février, avec le soutien du comité de défense de l’hôpital. ils craignent que les objectifs affichés par la « star » ne cachent des manoeuvres sournoises contre l’emploi et, par conséquent, contre l’offre de soins - alors même que les besoins sanitaires de la population ne sont pas tous couverts. 73 % du budget sont consacrés aux salaires, et « une restriction de 8,7 millions d’euros se répercuterait forcément sur le personnel », détaille bruno rivier. star consulting se contente de rétorquer qu’il n’y aura pas de licenciements secs. une façon de reconnaître que le non-remplacement des départs et les redéploiements sont des pistes d’économies envisagées. une folie : comme dans la plupart des établissements, « il n’y a pas pléthore de personnels à alès », déclare monique sabran, infirmière, déléguée de la cgt. en trois ans, 60 départs d’agents n’ont pas été remplacés. « nous devons faire appel à l’intérim pour assurer le service », ajoute monique sabran. la situation est telle que « le personnel nécessaire en cas de réquisition, c’est seulement une personne de moins qu’en temps normal », indique le dr lagier. pour ce dernier, la direction de l’hôpital, en faisant appel à star consulting, s’est trompée de combat : « elle met les dysfonctionnements et les 600 mutations annuelles sur le compte d’une gestion déficiente. en réalité, elles sont tout bonnement le fait du manque de lits. » quant à la t2a, « nous y sommes mal engagés parce que la durée de séjour à l’hôpital d’alès est supérieure à la moyenne. mais c’est une réalité qui nous échappe : 20 % à 25 % des gens restent hospitalisés ici simplement parce qu’ils sont en attente d’un lit de soins de suite à l’extérieur. nous payons là le déficit de places hors de l’hôpital. il faut ajouter à cela que, parfois, le délai pour des examens est trop long, en raison du manque de personnel médical, et oblige à prolonger l’hospitalisation au-delà du temps normalement nécessaire. » pour l’heure, la mobilisation des personnels a, de justesse, sauvé l’hôpital des agissements de star consulting. et l’intervention grossière de ce cabinet a rendu concrètes aux yeux du personnel les incidences du plan hôpital 2007. « si la manoeuvre avait réussi, ces méthodes de rentabilité inspirées du privé auraient été appliquées ailleurs pour imposer des économies drastiques », pronostique jean-louis fiole, président du comité de défense de l’hôpital. les syndicats redoutent cependant de voir les conclusions de l’audit reprises par la direction. en outre, comme ailleurs, des attaques plus insidieuses sont à l’oeuvre : pénalisées par le non-remplacement des départs à la retraite, certaines spécialités, comme l’orl ou l’ophtalmologie, sont délibérément déplumées, avant d’être abandonnées au privé. dans ce contexte, les partisans de l’hôpital sont inquiets pour l’établissement neuf qui doit remplacer l’actuel bâtiment. si, sur le papier, le projet prévoit 255 lits, les moyens alloués par les autorités sont insuffisants pour les garantir. anne-sophie stamane (1) mode de financement des hôpitaux en fonction de leur activité, instauré par le plan hôpital 2007, et progressivement mis en oeuvre depuis janvier 2004. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 52) tribune libre : « ces faux nantis qu’on ne cesse d’anéantir » par jean-marc durand, fonctionnaire, membre du conseil national du pcf. le samedi 5 mars, à l’appel du collectif creusois pour la défense et le développement des services publics, s’est déroulée à guéret une initiative d’envergure nationale (1). sorte de tribune, cette journée d’action et d’information aura permis de mettre en débat, avec une représentation de l’ensemble des citoyens et personnels concernés, la problématique du devenir des services publics en milieu rural. plus largement, elle aura apporté un réel encouragement aux salariés des services, entreprises et fonctions publics qui ont, par leurs luttes, régulièrement irrigué la scène sociale au cours des vingt dernières années. la défense d’une conception progressiste du fonctionnement de l’ensemble de la sphère publique est en effet au coeur d’un affrontement de classes dont l’issue modèlera pour longtemps l’organisation administrative de notre pays, son mode de développement et le fonctionnement de ses institutions. oeuvrer à une véritable régénération démocratique des services publics suppose nécessairement, à partir d’une analyse lucide des causes de l’état de dégradation actuelle, de formuler des propositions alternatives donnant à ces services la capacité de répondre aux enjeux d’efficacité sociale de notre temps. un peu d’histoire. la fonction publique de l’état trouve son origine dans le processus même qui a conduit à la construction de notre pays. elle porte en effet la marque originale de la révolution française et de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. la conception du service public s’est développée aux xixe et xxe siècles, répondant à la fois à des préoccupations sociales et aux besoins du capital pour assurer son expansion. c’est à partir de 1945 que le service public a connu un réel essor. et c’est la conception d’un développement sous contrôle de la nation qui a prévalu. ce fut alors l’arrivée de réformes démocratiques comme le statut général des fonctionnaires, la sécurité sociale, et la mise en chantier de grands services publics comme ceux de l’éducation, des transports (sncf, air france), de la santé, de la recherche... incontestablement, ces mesures ont été un facteur de progrès économique et social. au cours de toute la seconde moitié du xxe siècle, les services publics ont joué un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins de nos concitoyens. péréquation tarifaire et maillage du territoire ont permis d’assurer une égalité d’accès, et cela malgré les remises en causes successives. une des raisons importantes avancées par les investisseurs étrangers pour s’implanter en france n’est-elle pas encore aujourd’hui la qualité de ses services publics ? une longue et persévérante campagne idéologique. ils sont des nantis. ils sont mieux rémunérés que dans le privé, ils ont la sécurité de l’emploi, ils sont payés les jours de grève (2), ils perçoivent une meilleure retraite, ils sont lents et mous, ils affichent un mépris du public. depuis plus de vingt ans, une campagne soigneusement orchestrée par la quasi-totalité des médias tente d’accréditer l’idée que les fonctionnaires sont d’affreux privilégiés. dès 1982, françois de closets lançait les hostilités avec son livre toujours plus stigmatisant systématiquement tout ce qui pouvait relever d’une action de l’état et des agents publics pour louer l’entreprise capitaliste. dans un passage d’anthologie, on peut ainsi lire : « nous pouvons nous passer de journalistes, de médecins, de professeurs, de fonctionnaires, de cadres et d’ingénieurs, pas de créateurs d’entreprises. aussi longtemps que la france misera sur l’économie de marché, elle devra tout faire pour favoriser les candidats à la fortune capitaliste. » par la suite, d’autres campagnes ont été menées. du mythe du gagneur, porté par tapie, au discours culpabilisant sur le coût des services et fonctions publics, jusqu’au credo de la « performance », chaque étape de ce discours a correspondu à des phases de déstructuration des services publics (france télécom, la poste, l’hôpital, les administrations financières, l’armement, edf et gdf, l’aéronaval, etc.). malheureusement les gouvernements successifs de la france ont tous, peu ou prou, suivi cette logique. la campagne pour « la modernisation de la fonction publique » lancée par m. rocard en 1989 aura été un de ses temps forts. tout en ressemblant à la critique de la bourgeoisie courtelinesque du xixe siècle, le discours actuel s’en distingue par des propos qui ne laissent guère de place à la plaisanterie, n’hésitant pas à afficher des objectifs clairs de destruction. cette tendance est aggravée par le fait que ce sont des hauts fonctionnaires, des grands patrons, des journalistes, bref des personnages « sérieux » qui gouvernent le propos. est menée au service d’une politique orientée, une propagande des plus agressives marquée par le mensonge, la pratique des amalgames simplistes et l’interprétation tendancieuse d’éléments statistiques. une telle entreprise vise à faire des fonctionnaires et agents publics des boucs émissaires au service des visées du capitalisme ultralibéral et de ses objectifs de réductions des budgets publics, de privatisations, de précarisation de l’emploi, de remise en cause des retraites. le but est de faire fonctionner au coût le plus bas, donc dans les plus mauvaises conditions, le service public pour en préparer la privatisation. les chiffres sont de ce point de vue parlant. alors qu’on assistait à une désertification du milieu rural, alors que des missions publiques étaient rognées ou supprimées, en vingt ans de 1980 à 2000 la part des dépenses induites par la fonction publique d’état est passée de 10,5 % à 8,5 % du pib (3). soit une baisse de son coût de 20 %. cette tendance n’a fait que se confirmer au cours des années suivantes, prenant la forme d’une quasi-asphyxie avec l’arrivée de la droite. si les réductions ont touché les moyens matériels, elles se sont surtout traduites par des suppressions d’emplois. le discours sur la pléthore des effectifs publics a tellement été ressassé que la situation sur le terrain est devenue ingérable. tous les secteurs sont frappés par le sous-effectif (justice, police, finances, santé, éducation, transport, préventions des risques technologiques, inspection du travail, caisses de sécurité sociale et d’allocations familiales). même si aujourd’hui de nouvelles voix semblent s’élever pour dénoncer une telle évolution, il ne faudrait pas croire que cette politique sera aussi simplement mise sur la voie de garage. des ultra-libéraux aux sociaux-libéraux, les bons élèves de la contrainte des marchés financiers, toujours prêts à envisager des suppressions d’emplois publics, sont nombreux. leurs différences ne reposent au fond que sur une question de calendrier. tous misent en tout cas sur l’accélération des départs à la retraite pour poursuivre le dégraissage et s’en prendre dans la foulée aux droits et garanties des fonctionnaires, invariablement présentés comme des privilégiés. si les fonctionnaires sont les premiers touchés par cette entreprise, c’est aussi l’ensemble des salariés qui sont visés. =====> loi du marché et services publics : une profonde incompatibilité. une raison de plus pour dire non à la constitution européenne ! que ce soit au sein de l’oms avec le projet d’agcs (4) ou dans le cadre de l’union européenne qu’organisent les traités de maastricht, de barcelone ou de nice, c’est le dogme de la mondialisation financière et la notion de rentabilité immédiate qui prévalent. ces objectifs ne peuvent être qu’en contradiction profonde avec le développement de services publics assurant l’égalité de traitement des citoyens et la mise en oeuvre d’une solidarité active et efficace. cette dernière suppose en effet une action résolue sur le long terme, donc une utilisation de l’argent qui implique un processus d’investissements à long terme avec des seuils de rentabilité pas forcément très élevés. le projet de traité constitutionnel qui sera soumis à référendum a pour objectif principal de pérenniser la logique financière et d’en faire la règle de fonctionnement de tous les états de l’union. le corset libéral dans lequel on veut enserrer les peuples serait d’autant plus insupportable qu’il n’y aurait plus de possibilité de changer de politique. ce serait la régression sociale généralisée, avec en première ligne la mort des services et fonctions publics. le référendum offre la possibilité d’opposer une fin de non-recevoir à une telle perspective. mais si le vote « non » est la forme qui permettra de matérialiser ce refus, il doit être largement étayé de propositions, notamment à propos des services et fonctions publics. sans entrer pour l’heure dans un trop grand détail, ces propositions doivent porter à mon sens sur la définition d’un cadre global d’exercice de la solidarité nationale à partir du critère d’efficacité sociale ; une évaluation sérieuse et objective des besoins des populations ; le statut et la rémunération des personnels. car outre ses objectifs sociaux, un des points forts qui permet d’identifier le service public est le mode de gestion de ses personnels. par le type de réponses apporté à ces trois questions est en jeu un véritable choix de société. (1) à l’appel de : attac 23, association de défense des services publics de saint-vaury, comité pour le maintien de la gare de saint-sébastien, fcpe, ldh limousin, unpra, cfdt, cgt, confédération paysanne, fsu, g 10 solidaires, unsa éducation, lcr, les verts, prs, pcf, ps. (2) se rappeler les propos du ministre de la fonction publique avant la grève du 20 janvier dernier. (3) en fait les fonctionnaires coûtent à la nation, proportionnellement à sa richesse, 20 % moins cher en 2000 qu’en 1980. (4) omc : organisation mondiale du commerce. agcs : accord général sur le commerce des services. article paru dans l'édition du 8 mars 2005. - voir le site : http://www.humanite.fr et le site des amis de l'humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue jean jaures 93528 saint denis cedex tél. 01 49 22 74 17 fax: 01 49 22 74 00 53) « pour une mondialisation de nouveaux rapports sociaux et humains » par dominique belougne retour enrichi sur une intervention faite au forum social local de libourne en 2004 dans le cadre d'une table ronde sur : " mondialisation...,anti-mondialisation..., alter-mondialisation...,et si on en parlait! " dominique belougne, secrétaire d'espaces marx aquitaine, bordeaux, gironde. décembre 2004 comme l'évoque patrice cohen-seat(1) " une exigence essentielle pour construire une issue à la crise de la politique aujourd'hui porte sur un dépassement du décalage croissant entre un monde ouvert où les enjeux et les forces économiques dépassent et parfois surpassent les cadres nationaux et les formes jusqu'à présent presque exclusivement nationales de la démocratie. au sentiment d'impuissance succède aujourd'hui la demande croissante des citoyens " d'avoir prise " sur les décisions qui se prennent au delà des frontières mais dont dépendent de plus en plus souvent leur travail, leur vie et leur avenir. le développement dynamique d'un mouvement citoyen mondial, la multiplication de mouvements sociaux européens, la revendication multiple de moyens de peser sur les choix d'une finance mondialisée témoignent d'une aspiration forte à une démocratisation de l'espace international. la question est désormais posée d'une démocratie à l'échelle de la planète. " deux tentations sont à éviter : le repliement sur la forme étatique nationale, ou la projection mondiale de cette forme étatique nationale au nom d'un universalisme décrété de la république et d'une laïcité versus 3éme république restaurée. au contraire il nous faut dépasser ces formes historiquement datées et critiquées et de quelle manière dans les pays de l'est de l'europe pour inventer une nouvelle république démocratique et citoyenne sans bien entendu rejeter le bébé avec l'eau du bain ou faire table rase selon la formule bien connue et discutable de l'internationale. comme l'évoque roger martelli (2) dans son livre " le communisme est un bon parti " : " de nos jours , il ne suffit plus de corriger le marché par l'inflexion d'un etat régulateur. c'est l'ensemble des stimulants économiques et sociaux qu'il convient de repenser, ce qui suppose à la fois de toucher au marché et à l'etat, de contester - jusqu'à la dépasser - l'hégémonie des marchés et de casser les tutelles bureaucratiques ou technocratiques de l'etat. il est donc désormais vital de réarticuler l'action immédiate et la prospective, la transformation de la base et des sommets, des superstructures et des infrastructures. si la projection communiste manquait une de ces dimensions, ou si elle se polarisait sur une seule, elle ne contribuerait qu'imparfaitement à l'ébauche d'une alternative concrète à la mondialisation en cours. " penser une autre mondialisation, c'est penser une alternative à la domination des rapports capitalistes sur le monde et c'est tenter par de nouveaux rapports sociaux et humains d'apporter des réponses concrètes aux problèmes concrets qui se posent à l'humanité dans son développement, en réfléchissant l'unité de l'humanité dans la diversité de ses voies et modes de développement. plusieurs démarches nous sont proposées dont une mérite une lecture critique : celle du modèle occidental de développement fortement marqué par le capitalisme et ses valeurs " libérales ", et une certaine conception de la république et de la laïcité propre en particulier à la france. penser l'universel est souvent réduit à l'idée d'unique, d'uniforme et de semblable, d'un espèce de prêt à penser, à vivre, à faire humanité avec l'idée souvent émise, qui a fait les belles heures de la période coloniale où les pays européens ont justifié leur appropriation des richesses et des territoire à partir d'une représentation et d'une conception de supériorité du système économique, idéologique, religieux et politique considéré après les lumières et la révolution française comme le nec plus ultra des formes de développement de l'humanité. n'a-t-on pas durant toute une période considéré toutes les autres formes d'humanité existant sur les territoires découverts au cours du 14éme, 15éme, 16éme siècle comme des animaux dont on pouvait faire ce que l'on voulait, justifiant la restauration de l'esclavage (l'afrique), l'extermination de peuples occupant les territoires à occuper et à exploiter (les amériques) et n'a-t-il pas fallu attendre la célèbre controverse de vaïlladolid pour que soit posée la question de l'éventuelle humanité de ces êtres que l'on avait jusqu'alors éliminé, au travers de la question : les indiens d'amérique et les noirs d'afrique ont-ils une âme ? il fut répondu oui pour les indiens, et non pour la africains, permettant ainsi la poursuite de l'exploitation esclavagiste de l'afrique. nous étions bien là encore dans un processus de mondialisation des échanges économiques, de l'exploitation des ressources naturelles et de l'appropriation de territoires par des européens conquérants n'hésitant pas à éliminer les occupants antérieurs des territoires ainsi annexés aux pays capitalistes émergeant de la vieille europe. " n'étaient-ils pas des sauvages ? les forces coloniales ne représentaient-elles pas la civilisation, la culture, l'humanité développée ? " après avoir unifié la france, la jeune république naissante, avait imposé un modèle centralisé et unifié de langue, de culture, d'un etat de droit censé représenter et faire respecter la souveraineté populaire, œuvre affirmé et développé par napoléon ier avec la naissance des règles codifiées de vie en commun avec la naissance du premier code civil et de bien d'autres procédures administratives. cette période napoléonienne est aussi la naissance d'une certaine conception de l'extension du modèle républicain par les guerres à toutes les monarchies européennes. les hussards de la république étaient censés répandre dans toute l'europe les idées de liberté, d'égalité et de fraternité et émanciper les peuples d'europe des dominations monarchiques. penser global sans penser uniforme n'est pas dans nos habitudes et pourtant c'est une des pistes à explorer pour être en mesure de penser le monde, qui est un et qui est aussi pluriel. c'est aussi un des enjeux comme de faire évoluer nos représentations du tout ou rien, du blanc ou noir, vers une représentation de la " vérité " plus complexe, où le un est en fait pluriel, où le " vrai " est en fait complexe, composé d'un ensemble de " vérités " toutes utiles à connaître pour penser le vrai. c'est ainsi que jean-louis sagot-duvauroux (3) nous interpelle dans une contribution sur les inventions politiques du féminisme : " le féminisme non raccordé, le féminisme souvent qualifié de " bourgeois ", a contribué sans demander la permission à l'une des plus grandes avancées de l'émancipation humaine. c'est qu'il n'y avait pas une, mais au moins deux histoires, et en vérité bien davantage. plusieurs histoires autonomes et singulières dans l'émancipation humaine. histoires se croisant et se déchirant, constituant le tissu, la toile, le réseau, le " net " de la société planétaire. non pas la flèche ou la locomotive lancées vers l'horizon, mais le tissage multicolore dont il nous reste la responsabilité de faire une serpillière ou bien un tapis volant. ainsi, l'ouverture par le féminisme d'une autre histoire d'émancipation nous aide à lire quelque chose qui travaille le mouvement alter-mondialiste où, pour la première fois peut-être depuis que l'europe a engagé sa modernité, des militants venus de toutes les régions de la planète se trouvent réunis sans uniformisation dans l'action émancipatrice. ecoutons par exemple la parole si originale des indiens du chiapas. ecoutons sa singularité, mais aussi l'écho qu'elle produit partout sans vouloir jamais faire la synthèse de tout. ecoutons comment elle nous appelle à nous reconnaître sans nous subordonner ni nous confondre. ecoutons non pas " la " mais " les " taupes à l'œuvre sous la croûte des dominations. " un peu avant, dans le même texte, il nous invite à réfléchir pour " penser toujours les objectifs émancipateurs sur leur deux pieds : action contre la domination et travail contre la soumission. déterminer les objectifs émancipateurs selon qu'ils sont propices ou non à ce double travail. solliciter la mise en mouvement des esprits, plutôt que la discipline ou l'adhésion. créer les conditions de l'autonomie. apprendre à être libre en même temps qu'on détruit la prison. " ce sont des questions qui nous préoccupent tous dans tous les champs de la vie. nous vivons ensemble, et nous sommes tous différents quelque part, ce qui fait notre richesse. nous avons toutes et tous une vision différente de la réalité, de la vie, de l'humanité. nous nous représentons ces questions, ces choses de manière semblables et en même temps différente. c'est pourquoi la phase délibérative est toujours utile et nécessaire partout, dans le champ scientifique, dans le champ professionnel, dans le champ social, dans le champ politique, dans tous les domaines de la vie. c'est en débattant que nous découvrons tout à la fois nos identités, nos similitudes d'expériences et de représentations mais aussi nos différences qui nous conduise à la nécessaire confrontation pour construire du commun sans pour autant demander à quiconque de devenir semblable à l'autre et donc de disparaître. en fait, c'est ce que nous faisons en permanence et pourtant c'est ce que nous avons le plus de mal à nous représenter. pour exister à nos yeux, souvent l'autre doit soit s'aligner et devenir semblable à nous, soit être tellement différent que sa reconnaissance conduit au rejet de l'autre. ainsi il n'est pas inutile de rappeler comme le fait henri atlan(4), philosophe dans un discours prononcé à l'académie universelle des cultures en novembre 2004 : " en fait, tout individu humain ne devient humain, n'acquiert son humanité, ses systèmes de valeurs et ses critères de jugement, non pas directement par exposition instantanée au tout de l'espèce, mais à travers un groupe, une société avec sa langue, sa culture, son histoire, ses traditions. c'est à partir de cette réalité intermédiaire du groupe que l'on peut concevoir une autre sorte d'universalité et en fait commencer à la construire. non pas abstraitement et théoriquement à partir d'un système unique de principes, mais dans une existence commune possible malgré des croyances en des valeurs différentes. " et plus loin dans ce même texte : " devant la diversité des systèmes de normes que différentes sociétés et différentes cultures ont développés, la question se pose : " existe-t-il un critère universel qui nous dirait si un système de valeurs et de normes est moralement meilleur ou pire qu'un autre ? " nous connaissons quelques cas de succès relatif : la déclaration universelle des droits de l'homme en est un exemple. cet accord n'est pas dénué d'ambiguïtés et de malentendus puisque différentes cultures semblent apprécier différemment ce que l'on entend par droits de l'homme. il n'en reste pas moins qu'un accord existe sur l'interdiction de certaines pratiques telles que l'esclavage, la torture, les abus d'enfants, les génocides et crimes contre l'humanité... malgré l'existence de ces ambiguïtés. en fait, c'est probablement grâce à ces ambiguïtés et à ces malentendus qu'un accord a pu être réalisé. " un enjeu fondamental donc pour notre avenir, c'est notre capacité à penser un et diversité, pluralité en même temps. c'est tout à fait contraire à la logique capitaliste qui a besoin pour se perpétuer et se développer, non seulement de tout marchandiser, donc réifier, chosifier, mais surtout de pouvoir vendre, ce qui suppose des consommateurs formatés culturellement et dans leurs modes de vie, uniformisés dans leur pratiques sociales, culturelles, démocratiques, dégagés de leur histoire précédente et " contraints " d'entrer dans la " modernité " capitaliste, celle du temps de la jouissance immédiate. pendant la période coloniale, la domination politique des territoires, les conquête permettant le pillage des matières premières, s'accompagnaient de la soumission culturelle par les conversions religieuses. aujourd'hui les nouvelles formes de domination et d'exploitation s'accompagnent d'une normalisation des modes de production agricole en particulier, de l'imposition de nouveaux modes de vie qui conduisent la plus part du temps à de nouvelles dépendances à l'égard des pays capitalistes dominants. sans négliger les acquis sociaux dans nos propres pays, les avancées souvent formelles concernant les droits de l'homme, les ambiguïtés des formes de démocratie délégataires, comment prendre en compte la nécessaire diversité culturelle, non pas pour enfermer des peuples dans leur histoire, mais pour permettre à chacun d'avancer en toute connaissance de cause et en toute autonomie, dans un enrichissement réciproque librement choisi et ne passant pas par l'élimination de la culture de l'autre. par exemple, en matière de démocratie, seul prévaux le modèle issu de la révolution française, lui-même issu de la grèce antique, et nous portons un regard plein de dédain sur des pratiques comme l'arbre à palabre en afrique considérant sans doute, que nous n'aurions rien à apprendre de pratiques coutumière venant en plus de village africain. autres exemples, quels regards portons-nous sur la forme politique du modèle de résistance à la domination coloniale anglaise initié en inde par gandhi ? quels regards portons-nous sur les formes de luttes non-violentes initiées par le sous-commandant marcos et son mouvement ? comment analysons-nous la force du combat de nelson mandela qui a permis à son pays l'afrique du sud de sortir de l'apartheid sans bain de sang, et surtout sans vengeance immédiate qui aurait pu rendre illusoire et fragile le changement engagé dans son pays ? de ce point de vue, je vous invite à lire l'excellent article de jean paul jouary dans la revue la pensée(5), où il analyse le sens de la pensée mandela et son utilité pour l'humanité à venir face à l'impasse de la pensée bush. changer le monde sans un bain de sang, sans une révolution sanglante suppose de penser que le monde peu évoluer sans éradication de l'autre, sans la disparition absolue de se que nous combattons ou rejetons, c'est aussi penser le changement autrement qu'en imposant de l'extérieur, aux peuples, des valeurs qu'ils ne partageraient pas où qui lui seraient étrangères. nous sommes face à une véritable révolution culturelle : il nous faut rechercher des formes d'actions et des pratiques de résistances et de transformation sociales qui s'orientent de plus en plus vers des résolutions non violente des conflits, vers des formes non-violentes d'émancipation, ce qui suppose qu'en toutes circonstances ce soit les personnes concernées, les groupes de personnes et les peuples concernés qui décident de leur avenir. dans ces processus la délibération est très importante. cette étape de délibération demande des efforts de la par de tous et du temps. et plus le problème à résoudre ou l'avenir à construire est important et complexe, et plus la délibération doit prendre de temps. nous sommes confrontés à une contradiction permanente, la transmission culturelle et l'apprentissage de nouvelles formes de construction de notre humanité. parce que l'humanité n'existe nulle par à l'état " naturel ". c'est une construction historique et culturelle. elle est d'autant mieux partagée qu'elle participe d'un processus de co-élaboration. et c'est justement dans la période de l'adolescence que le jeune, adulte en devenir entre le plus souvent en rapport conflictuel entre ses attentes, ses représentations et la vie réelle. un des enjeux pour le 21éme siècle de la manière de penser le monde, nous concerne en premier chef pour la vie de nos quartiers, de nos cités, car elle conditionne la manière dont nous allons ou non être capable de faire évoluer la laïcité vers une conception plus humaine et plus moderne ou pas. va-t-on être en mesure de construire le nouvel espace commun, les nouvelles façon de vivre ensemble par une nouvelle alchimie des histoires singulières, individuelles, sociales, culturelles, identitaires qui opéreront sans exiger des autres, de l'autre, pour vivre ensemble de faire disparaître à priori les différences culturelles, religieuses, philosophiques, morales, et donc qui nécessite une vision du politique capable d'unir, de mettre en commun, sans demander l'uniformité, la disparition de ce qui fait dans l'autre la différence, la singularité à priori, par référence à des normes de comportements et de pratiques humaines et sociales non délibérées. une formule explicite bien ce à quoi nous sommes confrontés : " nul n'est censé ignorer la loi ". certes, mais la question qui nous est de plus en plus posées avec la montée en puissance de l'individuation, c'est que nous avons besoin en permanence d'inventer de nouvelles procédures sociales et humaines pour reconstruire le commun que le libéralisme et les processus capitalistes font éclater. refaire du commun pour refaire société est une nécessité pour chacune et chacun d'entre nous. mais ces processus de construction du commun peuvent soit être marqué de manière dominante par les formes capitalistes qui alimentent une certaine vision des rapports humains et sociaux, la concurrence ou la coopération entre les êtres humains et les peuples considérés comme le facteur du mouvement et du développement, l'uniformisation ou la diversité des comportements, des pratiques sociales et humaines, des pouvoirs dominés ou des pouvoirs partagés, une conception de l'organisation des entreprises et de l'espace publique, des conditions de la création de nos moyens de vivre hiérarchisée, pyramidale ou la recherche de forme d'organisation d'un type nouveau mettant chacun à la fois en situation de pouvoirs et de responsabilités partagées favorisant un processus d'émancipation permanent, et un recul de toutes les formes de domination vers une égalité non assimilée à l'uniformité, mais une égalité respectant la diversité culturelle, linguistique, sexuelle, comportementale. c'est aussi ce que dit à sa manière michel tubiana (6), président de la ldh, dans l'éditorial du dernier numéro d'hommes & libertés no 128 : " fondée sur le postulat que les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit, l'universalité des droits de l'homme n'est évidente que pour ceux qui partagent ce postulat. d'autres systèmes de pensées s'articulent autrement et produisent, si l'on ose dire, " d'autres universels ". la notion même d'universel a donc besoin d'être abordée d'un autre point de vue que la philosophie des lumières ou des trois religions du livre. la mise en œuvre des droits de l'homme a eu lieu sous l'égide du monde occidental. c'est-à-dire qu'au-delà même des concepts, leur application n'a jamais été que la transcription, parfois caricaturale, du modèle européen. est-ce que la garantie du droit de propriété passe uniquement par la forme de propriété individuelle que nous connaissons ? ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres. nous devons cesser de considérer que les droits de l'homme ne se déclinent qu'au travers du modèle culturel, politique et économique européen. enfin, et ce n'est pas le moins important, affirmer l'universalité des droits de l'homme, ce n'est pas gommer la diversité qui fait la richesse de l'humanité, c'est rechercher ce qui doit être commun, et sans dérogation possible, à l'humanité tout entière. en définitive, la question que nous nous posons n'est pas de s'interroger sur l'universalité et l'indivisibilité des droits de l'homme, mais de redéfinir les chemins qui y mènent. c'est à cette condition que nous pourrons convaincre chacun que les droits de l'homme sont, dans la réalité, le bien de tous. " - (1) " révolution et démocratie " de patrice cohen-seat - la pensée no 329 janvier/mars 2002 - (2) " le communisme est un bon parti " de roger martelli, historien, aux éditions la dispute. - (3) " féministes, féminismes : nouvelle donne, nouveaux défis " - collection espaces marx aux editions syllepse. - (4) universalisme de l'éthique et communautarismes par henri atlan ,philosophe dans une tribune libre du journal l'humanité, le jeudi 18 novembre 2004. - (5) " logique bush ou pensée mandela ? " de jean-paul jouary, la pensée no 337 janvier/mars 2004 - (6) " hommes & libertés " no 128 d'octobre-novembre-décembre 2004, la revue de la ligue des droits de l'homme, " l'universel et les droits de l'homme ". pour poursuivre la réflexion sur ces enjeux, je vous invite aussi à lire : - " mépris social " - ethique et politique de la reconnaissance, d'emmanuel renault, philosophe, aux éditions du passant ordinaire. - " l'etat de guerre " d'alain bertho, sociologue, aux éditions la dispute. - " contre l'etat, la politique ", d'alain bertho, sociologue, aux éditions la dispute. - " vers un nouvel anticapitalisme " - pour une politique d'émancipation, de michel vakaloulis, sociologue, jean-marie vincent, politologue, pierre zarka, dirigeant du pcf, aux éditions du félin. - " eloge de la politique " de jean-paul jouary, philosophe et arnaud spire, journaliste aux éditions sociales - " pour une philosophie émancipatrice " d'yvon quiniou - la pensée no 321 janvier/mars 2000 - " quelle europe pour quel monde ? " - collection espaces marx aux editions syllepse. -from : " dominique belougne " <dominique.belougne@tiscali.fr> 54) appel à rejoindre le 1er forum social de la méditerranée le forum social méditerranée (fsmed) est le premier des grands forums sociaux continentaux à s’inscrire dans un espace à la croisée de trois continents dans lesquels les situations des populations soient aussi contrastées. un espace qui est le théâtre de mise en œuvre de politiques néo-libérales socialement dévastatrices pour tous les peuples de la région et dans lequel les appétits impérialistes renforcent les relations de dépendance et de domination entre le nord et le sud. sous le diktat de la dette et des zones de libre-échange, on assiste en méditerranée à une aggravation des inégalités et des exclusions, à une régression de la démocratie et des libertés et au renforcement des régimes autoritaires déjà en place. sous le règne de la guerre et de l’occupation en irak comme en palestine les peuples sont plongés dans l’horreur et le dénuement faisant de la méditerranée un vaste arsenal d’armes de destruction massive, une zone de conflits et d’insécurité où seul fait référence le droit du plus fort. dans ce contexte, le fsmed se veut un espace pour articuler les résistances au néo-libéralisme, établir des convergences sur les combats qui nous sont communs et construire les alternatives à ces politiques qui nous privent d‘avenir. * pour la réduction des inégalités et la destruction des murs - réels ou symboliques - qui découpent la méditerranée en zones d’apartheid et d’exclusion. * pour réouvrir des perspectives de paix et de respect des droits des peuples et des personnes. * pour construire une région qui soit un lieu de vie et d’échanges entre tous ceux qui y vivent et dans lequel la seule liberté de circulation ne soit pas celle des marchandises et des capitaux. * pour bâtir une mer de droits, nous construisons le premier forum social méditerranéen. initié en mai 2003, le processus de préparation du fsmed est un processus ouvert dont les moments forts sont les assemblées préparatoires internationales. ces assemblées ont pour objectif premier l’intégration la plus large de toutes les forces de résistance à l’impérialisme et au néolibéralisme existantes en méditerranée (mouvements, syndicats, associations, réseaux...). elles déterminent la structure, le contenu (*) et les modalités d’organisation du forum qui ouvrira sa première édition à barcelone le 16 juin 2005. (*) sept axes thématiques ont été définis après les assemblées préparatoires internationales de rabat (maroc), naples (italie), pervolia (chypre), et malaga (espagne) : * démocratie, citoyenneté et droits humains des hommes et des femmes la question de la démocratie et de la définition de la démocratie que nous voulons est déterminante dans une région qui connaît plusieurs dictatures, où les libertés publiques sont parfois inexistantes et presque partout, à des degrés divers, remises en cause. cet axe englobe les droits politiques, économiques et sociaux, les droits collectifs des peuples et le droit à l’autodétermination, la défense des libertés, la lutte contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion, et la construction des conditions d’une démocratie participative. * conflits, occupations militaires, militarisme et paix l’existence de conflits non résolus depuis des lustres conduit à la formation de foyers permanents d’instabilité attisés par des intérêts géostratégiques souvent étrangers à la région et une militarisation intense de la zone. une attention particulière sera portée sur les conflits actuels au moyen orient, et tout particulièrement sur les droits du peuple palestinien, sur la situation complexe du maghreb, sur la mèche jamais éteinte de la poudrière des balkans, ainsi que sur la question latente des nombreux peuples dont les droits ne sont pas reconnus. il ne faudra pas oublier dans ce volet deux thématiques : la question de la place particulière que prend l’impérialisme américain dans la région et de la course à l’armement de certains pays riverains, en essayant de dépasser cette politique belliciste pour avancer vers une résolution dialoguée des conflits : nous voulons une méditerranée de paix, sans armes, sans domination, sans guerres. * droits économiques, sociaux et culturels, et modèles de développement, travail et conflits la mondialisation néo-libérale se manifeste aussi bien au nord qu’au sud de la méditerranée par l’application de politiques économiques et sociales basées sur les phénomènes : libéralisation, privatisation, déréglementation et austérité. elle s’articule autour de deux axes principaux : la création d’une zone de libre échange commerciale et les bénéfices obtenus de la dette qui opèrent comme vecteurs des politiques préconisées dans le cadre du fmi, de la banque mondiale et de l’omc. ces politiques ont un impact social dévastateur sur les peuples du pourtour méditerranéen sous des formes souvent communes : paupérisation et exclusion sociales, atteintes aux droits des travailleurs et précarisation du travail, chômage, démantèlement et libéralisation des services publics… dans ce contexte la revendication de l’annulation de la dette et la remise en cause du processus de barcelone apparaissent comme prioritaires. * migrations la méditerranée est de par sa nature une mer d’échanges et de migrations qui a permis la création et l’évolution des différentes cultures présentes. elle est en passe aujourd’hui de se transformer en espace infranchissable où viennent périr les laissés pour compte de la mondialisation libérale dans les pays du sud. la question des migrations doit s’appréhender en termes de liberté de circulation, de lutte contre les causes qui la provoquent, de lutte contre l’exclusion et pour la reconnaissance totale de l’égalité des droits des migrants en tant que citoyens, tant dans les pays d’origine que dans les pays d’accueil, de respect du droit d’asile et des droits des réfugiés. * diversité culturelle et dialogues transculturels la méditerranée est une mer de diversité tant à l’intérieur de chaque pays qu’entre les régions qui la bordent et il est nécessaire de construire un processus de dialogue interculturel, inter-religieux, inter-linguistique et identitaire dans le respect de la richesse de la diversité qui doit être valorisée et appréhendée en termes de non hégémonie, en particulier dans le domaine de l’accès à l’information et à la communication . * modèle de développement et environnement (il faut définir le titre) le modèle néo-libéral n’affecte par seulement les personnes, mais il a aussi un impact écologique négatif qui affecte gravement le milieu naturel, les écosystèmes et les richesses naturelles de la région, par le gaspillage effréné de ses ressources. dans le contexte de la méditerranée, il faut aborder les question de la pollution, des ressources énergétiques, de l’eau et de la désertification, de la sécurité alimentaire qui posent le problème de la recherche d’alternatives au pétrole par des énergies renouvelables (à commencer par le soleil de la méditerranée…) et plus largement du type de développement que nous voulons. * femmes et méditerranée a la croisée des traditions machistes et patriarcales, les femmes subissent en première ligne l’impact des politiques néo-libérales anti-sociales. la contribution des femmes à la construction du forum social méditerranéen pourra être l’occasion de tisser des liens entre le nord et le sud de la méditerranée. **** la cinquième assemblée préparatoire internationale du fsmed s’est tenue du 14 au 16 janvier à marseille. la sixième aura lieu à istambul (turquie) du 15 au 17 avril 2005. toutes les organisations (associations, syndicats, réseaux) qui veulent concourir à la construction de ce forum y sont les bienvenues. contacts et renseignements : attac 33 « groupe méditerranée » 2 place saint pierre -bp 142 – 33008 bordeaux cedex véronique vilmont veronique.vilmont@wanadoo.fr - maurice vilmont mauricevilmont@yahoo.fr , tel : 06.14.66.67.29 ===è la construction du forum social méditerranéen : un processus ouvert dans le temps par le secrétariat technique de barcelone du fsmed, le 10 mars 2005 nombreuses sont les mobilisations qui se sont élevées durant ces dernières années contre la mondialisation capitaliste. un des mouvements qui a déjà marqué l’agenda international est le forum social mondial. un espace créé pour réunir les mouvements sociaux provenant de toutes les parties du monde, dans le but de discuter, d’élaborer des alternatives et de coordonner des actions pour s’opposer à la politique des institutions comme le g8, l’omc, la bm ou le fmi et les gouvernements qui les soutiennent, lesquels sont les principaux responsables des effets que cette mondialisation entraîne dans beaucoup de pays. entre les années 2001 et 2002, le conseil international du fsm a considéré opportun de lancer un groupe de forums régionaux et thématiques, ayant pour objectif de transporter les luttes et les alternatives altermondialistes jusque dans les territoires où l’action des mouvements sociaux n’était peut-être pas très forte. c’est alors que nous autres, diverses personnes et collectifs de barcelone, avons proposé de nous mettre au travail pour amorcer une dynamique permettant la tenue du forum social de la méditerranée. ce forum s’inspire des méthodes de travail du fsm de porto alegre et de sa déclaration de principes, dont les axes essentiels sont la participation de la société civile, la pluralité de ses composantes, le travail transversal et l’ouverture aux diverses sensibilités, capacités, cultures, confessions et peuples, ainsi que l’articulation et le renforcement d’un processus d’ouverture dans le temps, au niveau national et international, qui permette de créer une force de résistance au néolibéralisme capitaliste et patriarcal. cependant, le forum social de la méditerranée ne prétend pas être l’instance représentative des mouvements sociaux, mais un point de rencontre pour stimuler les discussions et les propositions de ses participants. quelle est l’importance de ce processus ? la méditerranée est devenue ces dernières années, un des points les plus “chauds” de la planète, celui où se rencontrent les réalités les plus variées, réparties entre trois continents (est, sud et nord). diversité de peuples, diversité de cultures, diversité de religions et de modèles sociaux. mais aussi des conflits ouverts qui commandent la paix dans la région, modèles peu clairs par rapport aux mouvements migratoires, persistance de modèles patriarcaux, modèles qui affectent l’environnement et gaspillent les ressources naturelles en portant atteinte à l’écosystème... en définitive, une région où les effets de la mondialisation néolibérale se font sentir avec force et génèrent des inégalités importantes entre les citoyens et les peuples de la région. nous avons proposé la tenue de ce forum pour pouvoir réfléchir sur la réalité méditerranéenne, sur ses potentiels, ses conflits et ses problèmes, dans la conviction que l’on peut leur apporter une solution en réduisant les inégalités profondes entre les personnes et les peuples qui la composent. en impliquant au maximum la société civile, pour tenter de remédier à l’inertie des choses, en agissant sur les politiques des etats et des organismes internationaux, pour parvenir à un développement économique social et politique durable qui respecte l’environnement et tous les droits de la personne, avec un véritable dialogue entre les cultures. quel a été le chemin parcouru jusqu’à présent ? bien que le processus ait été proposé par un groupe personnes et un collectif de barcelone, très rapidement l’idée a été reprise dans le cadre du conseil international du forum social mondial pour pouvoir inscrire le forum social de la méditerranée dans le calendrier du fsm et obtenir la collaboration de ce conseil dans le processus. jusqu’à présent, quatre assemblées internationales ont eu lieu. dès le début, les mouvements sociaux concernés se sont trouvés d’accord : il fallait chercher une ville au sud pour la première assemblée du fsmed. et c’est ce qui fut fait. en mai 2003, cette première réunion internationale a pu avoir lieu à rabat (maroc). il faut souligner quelques uns des conclusions importantesde cette réunion : organisation du ier fsmed à barcelone, les 7 axes thématiques, le structure organisatrice du forum (assemblée et commissions de travail) et la décision d’organiser le iième fsmed au sud. peu de temps après, au début du mois de juillet 2003, une seconde assemblée internationale a été organisée à naples (italie). cette assemblée a connu une participation plus forte de différentes régions de la méditerranée. elle a montré à tous les participants que le processus prévu était probablement plus compliqué que nous ne l’avions imaginé. il a fallu beaucoup de temps pour que puisse se tenir la troisième assemblée internationale. entre juillet 2003 et mars 2004, seule une réunion de travail de la commission d’élargissement et du secrétariat technique de barcelone a pu avoir lieu pour redonner un élan au processus et préparer la troisième réunion internationale qui a finalement eu lieu à pervolia (chypre) à la fin du mois de mars 2004. chypre signifiait une nouvelle avancée dans l’extension du processus, un accord pour la création du groupe de coordination international et une nouvelle étape dans le travail des différentes commissions. il y a quelques jours, nous avons organisé la quatrième assemblée internationale à malaga. malaga a montré clairement qu’il fallait redonner une impulsion au travail du groupe de coordination international et continuer à travailler très sérieusement à l’extension du processus aux régions et collectifs qui ne sont toujours pas impliqués dans le forum. c’est l’un des grands défis que nous devons relever. cela nous a également permis de progresser dans l’élaboration du programme et dans l’organisation pratique du forum. nous avons décidé que la prochaine assemblée internationale aurait lieu à marseille entre le 14 et le 16 janvier et qu’auparavant, le groupe de coordination internationale se réunirait dans cette même ville les 18 et 19 décembre 2004. entre marseille et barcelone, une vième assemblée internationale devra encore avoir lieu. il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour arriver au 16 juin 2005, jour de l’ouverture du 1er fsmed à barcelone. et nous savons pertinemment que la construction de ce processus ne pourra se faire qu’avec la participation de la base sociale qui n’est pas compromise dans l’ordre mondial établi et qui a la volonté réelle de rassembler ses efforts et ses capacités pour bouleverser et transformer l’ordre actuel. nous savons également que la construction de la confiance et de la complicité nécessaires prendra du temps, mais nous sommes conscients que le forum social de la méditerranée est nécessaire pour ouvrir un espace aux mouvements sociaux et aux collectifs de la région engagés dans la lutte contre la mondialisation néolibérale. c’est seulement par la confiance, le travail en commun, l’idéal, l’engagement et la conviction de l’importance du processus que nous rendrons possible l’existence d’une autre méditerranée. http://www.fsmed.info/colabora-fr.htm http://www.cadtm.org/article.php3?id_article=1216 - from: vilmont maurice <mauricevilmont@yahoo.fr> 55) chronique des idées reçues... par gérard loustalet-sens =====> des journalistes précaires... la partie immergée de l'iceberg journalistique est constituée d'une armée de journalistes de base aux statuts variés et parfois incertains. parmi ces " soutiers " de l'information, il y a certes des salariés en cdi, mais on assiste aussi à une généralisation de cdd indéfiniment renouvelables (quand ils sont renouvelés) au mépris de toute réglementation. a quoi il faut ajouter nombre de " pigistes " plus ou moins occasionnels aux revenus aussi minces qu'aléatoires. le monde des journalistes, quelle que soit la vision enchantée qu'on puisse en avoir, est de plus en plus soumis à une précarisation plus ou moins dissimulée. on ne s'y attarde généralement pas, y compris les intéressés. pour les caciques de la profession, " la précarité n'existe pas. ils ne la voient pas étant assis dessus. ou alors ils la nomment liberté " (1). il a fallu une des enquêtes dirigées par alain accardo, publiée dans un ouvrage qui fait autorité, pour que la réalité de ce phénomène commence à émerger (2). ces bataillons de précaires constituent un " gisement de main-d'oeuvre beaucoup plus souple à gérer et plus docile (...) moins exigeants parce que trop heureux d'être embauchés, mal rémunérés (...) dont il est possible d'user et abuser à volonté " (3). il y a ici une forme de prolétarisation ou la personne est réduite à sa force de travail (intellectuelle en l'occurence) et soumise à une exploitation maximale. ici aussi joue la loi du profit : abaisser le " coût du travail " en faisant travailler les gens le plus possible, en diminuant le nombre de postes et en les payant le moins possible. =====> ... pleins d'illusions... les patrons des médias ont tout à gagner avec cette " armée de supplétifs et d'auxiliaires ", ignorants de leurs droits, isolés et mal vus par ceux qui sont en place, vivant dans la crainte de perdre leur maigre " job ". l'exploitation de la force de travail de ce personnel précaire est facilitée par le fait que le travail de production symbolique qu'il assure est perçu comme un accomplissement personnel, une contribution à la noble mission d'informer. la docilité aux demandes, la contrainte de la tâche imposée sont vécues comme des choix libres et gratifiants jusqu'à ainsi " transfigurer la nécessité objective en vertu distinctive " (4). c'est cet immanquable aveuglement, socialement construit, qui conduit tout jeune journaliste à croire qu'il transporte dans son ordinateur son bâton de maréchal médiatique et à se bercer de l'illusion qu'il fait vraiment le même métier que serge july ou christine ockrent. le sentiment d'apparte-nance à une telle élite sociale va lui procurer des gratifications symboliques l'amenant à accepter les situations les plus difficiles et les pratiques parfois les plus douteuses. nul besoin ainsi de pressions pour faire intérioriser par les journalistes, précaires ou non, le conformisme et la pensée dominante dans la corporation, en particulier le mythe de la réussite individuelle qui les fera un jour ou l'autre " arriver ", croient-ils, aux premiers rangs de la caste. ======>... et formatés pour être rentables. ajoutons que, dans la formation des journalistes, il y a bien aussi un véritable formatage. françois ruffin, ancien étudiant au centre de formation des journalistes (cfj) de paris, en donne un témoignage accablant. le cfj, école privée, se targue d'une liste impressionnante de grands anciens : pivot, gildas, joffrin, ppda, gisberg, pujadas, etc. mais propose en fait un " idéal de gratte-papier obéissant " (5) et inculque une " vulgate qui maquille le conformisme en professionnalisme " (p.17). la pratique enseignée ? " copier des dépêches, fournir vite, suivre le troupeau ". l'objectif ? " comment plaire au public ? qu'attend-il ? avec quoi l'accrocher? " (p.86). presque tout est dit dans la citation suivante qu'il faut reprendre entièrement: " comment définir le bon journaliste ? c'est un technicien routinier qui bouche des colonnes avec ses articles, recopie les dépêches de l'afp, enchaîne les micro-trottoirs, critique les livres sans les lire, conseille les films sans les voir; remplit de vide, mais vite et sur commande ". (p.22). le tout, bien sûr, en affectant le pseudo-stress et la fausse urgence. puisqu'il s'agit de " produire du vide " (p.32), " loin de nous handicaper une absolue méconnaissance des sujets est un véritable atout " (p.51). de toute façon " entre creuser et faire creux, nous avons déjà choisi " (p.43). il faut faire des sujets " moins intello... plus vendeurs... plus courts " (p.78); tel papier doit être " plus anecdotique... moins sérieux... plus léger " (p..82), avec " un côté rigolo... un peu fun... un peu sexe " (p.82-83). voilà ce qui s'appelle avoir de grandes ambitions intellectuelles ! (1) françois ruffin, les petits soldats du journalisme, p. 200. (2) alain accardo et coll., journalistes précaires, le mascaret, 1998. (3) journalistes précaires, p. 8 et suiv. (4) journalistes précaires, p. 21. (5) françois ruffin, ouvr. cité, p. 15 (toute les citations suivantes sont extraites de cet ouvrage). - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 6 janvier 2005 - no 1576 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux 56) association reperes. --elle a invité des tenants du " oui " et du " non " à s'expliquer sur leurs position par rapport au traité constitutionnel européen deux " oui " et deux " non " :jean-pierre tamisier - a l'initiative de repères, tenant du oui et du non ont expliqué leurs positions face au traité constitutionnel européen - photo stephane klein - le débat sur le traité constitutionnel européen fait rage. vendredi soir l'association repères que préside omar n'fati a invité des représentants des deux camps a expliquer au public les raisons de leurs prises de position. en voici, par ordre d'intervention lors de cette soirée, quelques morceaux choisis. ====> patrick aubisse. (animateur du forum libournais pour le non et membre du pcf). " jusqu'à présent, l'europe économique l'a emporté sur l'europe sociale et l'europe politique. ce qui a entraîné une montée des nationalismes et de l'extrême droite. aujourd'hui 80 % des lois sont d'origine communautaire. mais il est vrai que le pcf a tardé à prendre l'europe en compte (...) pour moi, un "non" majoritaire lors du referendum sur le traité constitutionnel européen serait salutaire, car comment construire l'avenir en donnant un blanc-seing à l'europe libérale. je pense d'ailleurs que les pays entrant de l'union européenne vont très vite avoir des désillusions. " ====> christophe-luc robin (conseiller municipal d'opposition à libourne, membre de l'ump). " j'ai répondu à l'invitation de repères à titre personnel. ce que je dis n'engage que moi, pas l'ump (...). j'ai lu dans ce traité des avancées positives comme une présidence pour le conseil de l'europe, la désignation d'un ministre des affaires étrangères européens, le droit d'initiative citoyen pour soumettre un projet de loi si un million de personnes le signe, etc. je crois qu'il faut éviter l'écueil du mélange des problèmes internes et des questions européennes. et pour moi le jeu en vaut la chandelle (...). il faut être logique, soit on est nationaliste, donc opposé au traité, soit on est européen et on veut que le débat s'élargisse. mais aller plus loin passera nécessairement par un partage avec les autres. " ====> gilbert mitterrand (membre du ps, maire de libourne et vice-président du conseil général). " au départ, la construction européenne n'était pas économique, mais répondait au besoin de reconstruire nos nation (...) mais ensuite l'europe est devenue économique par défaut. après des échecs comme la communauté européenne de défense, l'économie était le plus petit dénominateur commun. (...) je me prononce par rapport aux évolutions que propose ou non ce traité. s'il interdisait de faire des progrès politiques ou sociaux, je dirais non. mais ce n'est pas le cas (...). ce traité n'est pas plus libéral que socialiste. c'est lorsque les gens iront voter pour élire leurs représentants qu'ils diront s'ils veulent des politiques plutôt de gauche ou plutôt de droite." ====> françois poul (responsable d'attac en libournais). " avec 448 articles, trente-six protocoles et cinquante déclarations, ce texte est un mastodonte. sa troisième partie consacre la concurrence comme mode de fonctionnement de l'union européenne (...). contrairement aux traités passé, celui là, en se drapant dans un voile constitutionnel va se pérenniser. mais il s'agit d'une constitution "canada dry", qui en a la couleur et l'odeur, mais qui est en fait d'inspiration néo-libérale (...). attac s'inscrit en faux face à la théorie du chaos si le non l'emporte. ratifié, ce texte n'entrerait en vigueur qu'en 2009. si le non l'emporte, on aura le temps de revenir à la table des négocia tions. " http://www.sudouest.com/210205/vil_gir_libourne.asp?article=210205a36283.xml - le lundi 21 février 2005 - journal sud ouest edition de la gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax : 05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux cedex - hubert barat (rédaction internet) <h.barat@sudouest.com> frédéric sallet (rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci d'adresser vos communiqués à l'adresse : contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. - standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site : http://www.sudouest.com/ 57) groupe communiste & apparenté de la cub : conférence de presse sur le logement jeudi 24 février 2005, conférence de presse sur le logement nous avons convoqué cette conférence de presse car la cub est confrontée à des décisions politiques des plus importantes : le logement et les transports. ces deux questions sont vitales pour nos concitoyens, la grave crise que nous rencontrons appelle une mobilisation de l'ensemble de la population. le traitement de ces deux questions ne relève pas de la simple gestion, mais est au cœur d'enjeux considérables de société. elles sont pour nous au cœur d'une politique progressiste, pour le bien de la personne, de l'environnement, et donc de la collectivité. ces deux questions sont indissociables, si l'on veut vraiment structurer nos villes dans un sens social, en développant un cadre de vie de qualité, rapprochant lieu de travail, loisir, et habitat. c'est le sens des politiques adoptées par la cub à travers le plh (plan local d'habitat) le pdu (plan de déplacement urbain), et le plu (plan local d'urbanisme) nous ne pouvions que les approuver, vu que depuis nombre d'années nous portions ces exigences au sein de l'assemblée. nous pouvons que nous féliciter des grandes orientations prises par notre institution, sous l'impulsion de la loi sru. celle-ci a donné les bases d'un nouvel urbanisme qui est en adéquation avec les grands enjeux sociaux et environnementaux de notre époque. c'est bien cette visée progressiste et humaniste qui est la victime des attaques du gouvernement libéral, au travers notamment, d'un insupportable désengagement au détriment des collectivités locales. ainsi pendant que chirac et borloo discourent, ce n'est pas moins de 130 millions d'euros d'engagements financiers des autorités européennes et du gouvernement qui risquent de ne pas être alloués à la cub. et nous invitons nos concitoyens à ne pas se faire abuser par la nouvelle proposition de borloo qui ne vise qu'à permettre aux maires récalcitrants de ne pas construire de logements sociaux, et dédouane le gouvernement de ses vraies responsabilités. ce n'est que de la poudre aux yeux. le non respect de ces engagements nous amènerait à faire le deuil de grands projets urbains de première importance pour notre agglomération et sa population. permettez-moi de vous en citer quelques uns : 1. le pont bacalan-bastide ainsi que les deux pôles intermodaux de ravesie et cenon, permettant de développer les transports collectifs dans notre agglomération. ces non réalisations accéléreraient " le tout " voiture et mettraient en péril un des maillons essentiels de notre restructuration urbaine. c'est en ce sens que nous demandons que ce pont, comme aurait pu le porter le tunnel, soit aménagé pour recevoir un tcsp (transport en commun en site propre) et assurer avec ces deux pôles intermodaux le bouclage de la ligne de ceinture que tout le monde reconnaît aujourd'hui comme un axe central de cette intermodalité. 2. vous le savez comme nous, vous en faites échos tous les jours, notre pays vit une grave crise du logement, du logement social en particulier et notre agglomération n'est pas épargnée. aujourd'hui ce sont des milliers de nos concitoyens qui subissent cette crise. elle se traduit au quotidien par : * le manque de logements, * la non adaptation des logements aux besoins, * l'éloignement du logement de son lieu de travail, * l'insalubrité d'appartements mis sur le marché par des bailleurs sans scrupule, * des logement sociaux devenus parfois vétustes, * la flambée des loyers comme du foncier. cette situation mine la vie de nos concitoyens notamment des plus modestes. la non obtention des crédits nécessaires pour faire face à cette crise, laisse le marché et les spéculateurs être maîtres d'œuvre de la politique du logement dans notre agglomération. la loi de robien ayant permis d'accélérer cette spéculation. cette situation est inacceptable. il y a urgence à agir pour que l'on nous donne les moyens pour répondre aux besoins de la population. nous lançons à cette occasion deux appels. i. des elus à l'offensive. les élus de notre agglomération, communautaires, municipaux, généraux, doivent refuser cette situation, s'engager dans l'action pour mettre en échec la politique du gouvernement et des autorités européennes et montrer toute leur détermination à répondre aux urgences de la population. c'est cette détermination unanime du conseil qui a permis l'obtention de 20 millions d'euros sur les 110 dus par l'etat pour la seconde phase du tramway. d'autre part notre agglomération a fait des efforts conséquents ces dernières années tant en matière de transport avec le tramway, que pour le logement avec le plh (plan local d'habitat) et une réalisation à hauteur de 80% des objectifs, soit près de 11 000 logements réalisé ces 3 dernières années. voilà bien pourquoi, il est absurde et contraire à toutes les valeurs de gauche, d'hésiter dans la mise en œuvre du " grand projet de ville " (gpv) sur les 4 communes des hauts de garonne (floirac libération, cenon 8 mai, lormont-carriert, lormont génicard, bassens-bousquet). contraire à toutes les valeurs de gauche, car le gpv dans sa conception sociale, démocratique est un acquis progressiste défini entre 1997 et 2002 dans le cadre de la loi sru. nous ne lâcherons en rien sur cette orientation progressiste, d'autant que le coup est parti, son financement assuré. nous avons de grandes inquiétudes concernant les loyers et ainsi l'utilisation d'une mixité sociale dévoyée. cependant si nous ne répondons pas de suite aux besoins immédiats et à venir, les efforts engagés seront annihilés, tant pour les questions du transport que pour le logement. en effet, au vue de la crise du logement tous les retards accumulés prennent une tournure dramatique pour les habitants de notre agglomération. pour répondre aux besoins il y a nécessité de construire au minimum 4 600 logements sur 5 ans, dont 2 600 conventionnés, soit une capacité correspondante à 13 200 personnes. ce qui représente prés de 20 millions d'euros supplémentaires par an, à la cub. cette somme reste importante dans un contexte financier difficile, mais atteignable, si la volonté politique s'affirme. en ce sens, nous sommes porteurs de propositions, mais qui restent à construire. 1°- en constituant des réserves foncières et en faisant pleinement jouer le droit cub et communal de préemptions des terrains disponibles - particulièrement des espaces publics disponibles de l'etat et des grandes entreprises, comme sncf et edf, par exemple- ; 2°- en créant une taxe sur les logements vacants (près de 40 000) permettant à la cub de pouvoir apporter une aide logistique (travaux, ou démarches administratives....) aux propriétaires modestes ou âgés, taxe de 150 euros par logement rapportant 6 millions d'euros à la cub ; 3°- en augmentant la tpu (taxe professionnelle unique) qui n'a pas bougé depuis 1995, alors que les dégrèvements et exonérations, dont ont bénéficiés les entreprises depuis cette date, représentent la moitié des sommes de taxe professionnelle ; 4°- en revisitant les restes à réaliser, considérables, presque une année d'investissements hors tramway. 5°- en augmentant l'emprunt au sein d'une collectivité qui vient d'avoir un satisfecit par la cour des comptes, notamment en matière de désendettement ; 6°- en stoppant tous les financements qui sont en dehors de la compétence communautaire ; 7°- en revisitant les projets zac afin de mesurer toutes les potentialités, les possibilités de logements sociaux supplémentaires pouvant et devant s'y réaliser. voilà pourquoi, concernant, les zac nous ne pouvons les appréhender au travers de la seul notion d'équilibre financier. ces propositions sont faites pour répondre aux urgences de notre agglomération, et pour palier aux désengagements scandaleux de l'etat. cependant nous n'abdiquons pas sur le fait que le gouvernement est pleinement responsable de cette situation, en rupture du respect républicain des engagements pris. nous faisons donc la proposition d'inscrire les 130 millions d'euros manquant dans notre budget cub, y compris ci celui-ci doit être mis en déséquilibre, afin de mettre l'etat devant ses responsabilités. nous relaierons dans notre institution le projet de loi déposé par le groupe communiste à l'assemblée nationale, portant notamment la création d'un service public du logement, relevant de la responsabilité publique nationale et d'un établissement public foncier national, permettant ainsi à ces propositions de s'inscrire dans une véritable construction durable pour une politique progressiste du logement, avec un financement, par exemple : en regagnant le1% patronal, et avec l'utilisation du livret a. ii- des assises du logement. la gravité de la situation et l'acuité des questions nous amènent à penser que plus que jamais cette question ne peut rester l'affaire des seuls élus. c'est pour cette raison que nous prenons l'initiative d'organiser durant le mois d'avril des assises départementales pour le logement, afin que les citoyens ne soient plus des victimes mais bien des acteurs à part entière, pour transformer cette réalité. cette décision fait suite aux engagements que nous avions pris lors de la discussion du plu de faire vivre la démocratie participative. nous voulons aider l'ensemble des acteurs concernés par les questions du logement : les militants et les élus, les organisations syndicales, les associations de locataires, les associations caritatives, celles du cadre de vie, les parents d'élèves, les offices hlm, diverses personnalités, à se rencontrer, débattre, échanger, construire ensemble des réponses et actions pour faire face à cette grave crise. ces assises, qui auront lieu courant avril, se prépareront par des rencontres communales, qui permettront au maximum de personnes de donner leur avis. vous mesurez qu'un tel enjeu, qui va en particulier se dessiner à la cub, ne peut faire l'impasse d'une information et action publique dépassant largement le cadre institutionnel. nous voulons être en capacité de créer rapidement une dynamique de réflexions, d'échanges et d'actions la plus large et la plus citoyenne possible. cette dynamique est d'autant plus essentielle à créer que cette question du logement est devenue une priorité dans les attentes et les exigences des gens. voilà les réflexions et propositions que nous souhaitions vous communiquer, avec la volonté réaffirmée que nous trouvions une issue positive à cette crise. max guichard , président du groupe =====> propositions sur le logement nous sommes porteurs de propositions, mais qui restent à co-construire. 1°- en constituant des réserves foncières et en faisant pleinement jouer le droit cub et communal de préemptions des terrains disponibles - particulièrement des espaces publics disponibles de l'etat et des grandes entreprises, comme sncf et edf, par exemple- ; (baux emphytéotiques) 2°- en créant une taxe sur les logements vacants (près de 40 000) permettant à la cub de pouvoir apporter une aide logistique (travaux, ou démarches administratives....) aux propriétaires modestes ou âgés, taxe de 150 euros par logement rapportant 6 millions d'euros à la cub ; 3°- en augmentant la tpu (taxe professionnelle unique) qui n'a pas bougé depuis 1995, alors que les dégrèvements et exonérations, dont ont bénéficiés les entreprises depuis cette date, représentent la moitié des sommes de taxe professionnelle ; 4°- en revisitant les restes à réaliser, considérables, presque une année d'investissements hors tramway. 5°- en augmentant l'emprunt au sein d'une collectivité qui vient d'avoir un satisfecit par la cour des comptes, notamment en matière de désendettement ; 6°- en stoppant tous les financements qui sont en dehors de la compétence communautaire ; 7°- en revisitant les projets zac afin de mesurer toutes les potentialités, les possibilités de logements sociaux supplémentaires pouvant et devant s'y réaliser. voilà pourquoi, concernant, les zac nous ne pouvons les appréhender au travers de la seul notion d'équilibre financier. ces propositions sont faites pour répondre aux urgences de notre agglomération, et pour palier aux désengagements scandaleux de l'etat. cependant nous n'abdiquons pas sur le fait que le gouvernement est pleinement responsable de cette situation, en rupture du respect républicain des engagements pris. nous faisons donc la proposition d'inscrire les 130 millions d'euros manquant dans notre budget cub, y compris ci celui-ci doit être mis en déséquilibre, afin de mettre l'etat devant ses responsabilités. nous relaierons dans notre institution le projet de loi déposé par le groupe communiste à l'assemblée nationale, portant notamment la création d'un service public du logement, relevant de la responsabilité publique nationale et d'un établissement public foncier national, permettant ainsi à ces propositions de s'inscrire dans une véritable construction durable pour une politique progressiste du logement, avec un financement, par exemple : en regagnant le1% patronal, et avec l'utilisation du livret a. - from: "mellier frederic" <fmellier@cu-bordeaux.fr> 58) politique. -- un débat animé s'est déroulé lors de la soirée organisée par le ps autour de la directive bolkenstein l'europe, l'europe... : jean-pierre tamisier gilles savary venu évoquer la directive bolkenstein a également du défendre le " oui " au traité constitutionnel - photo stephane klein - de la directive bolkenstein au traité constitutionnel européen, il n'y a qu'un pas que le vice-président du conseil général mais aussi député européen gilles savary aurait sans doute préféré que l'on ne franchisse pas, jeudi soir, salle du verdet. mais beaucoup, parmi les intervenants de cette soirée, en ont voulu autrement. philippe buisson, secrétaire de la section de libourne du ps, avait pourtant essayé de bien situer le débat en ouverture de soirée, en le plaçant sous le signe de la volonté de vulgariser une directive quelque peu technique, mais qui, aux yeux de beaucoup, constituerait une avancée supplémentaire de l'ultralibéralisme en europe. de bolkenstein, il fut donc question pendant la première partie de la soirée, face à un public composé de militants et sympathisants ps, mais aussi de membres du pcf, des verts, du mrc et des représentants d'associations telles qu'attac ou la ligue des droits de l'homme. clairement, gilles savary, mais également gilbert mitterrand, autre intervenant de la soirée, se sont élevées contre cette directive, avec l'assentiment de la salle. mais le débat a changé de nature au moment des questions. la plupart des intervenants de la salle ont en effet établi un lien direct entre cette directive et leur détermination à voter " non " au référendum sur le traité constitutionnel européen. en face, tant gilles savary que gilbert mitterrand se sont attachés à les convaincre qu'il ne fallait pas lier les deux et que le " non " au référendum était en fait un refus des avancées contenues dans le traité constitutionnel qui, " s'il est rejeté, fait que l'on restera dans la situation actuelle où seul le marché et la monnaie ont leur place ", estimait gilles savary. " pour lutter contre bolkenstein et ses petits frères ", ajoutait gilbert mitterrand, " ce n'est pas au niveau du traité constitutionnel qu'il faut dire non, mais aux élections présidentielles et législatives françaises ". un débat intense s'est ainsi noué entre tenants du " oui " et tenants du " non ". visiblement, à l'issue de plus de deux heures de discussion, personne n'avait changé de camp. http://www.sudouest.com/210205/vil_gir_libourne.asp?article=190205a49942.xml - le lundi 21 février 2005 - journal sud ouest edition de la gironde - rédaction - tel : 05.56.00.33.33. - fax : 05.56.00.35.55. 1 place jacques lemoîne 33 094 bordeaux cedex - hubert barat (rédaction internet) <h.barat@sudouest.com> frédéric sallet (rédaction internet) <f.sallet@sudouest.com> - merci d'adresser vos communiqués à l'adresse : contact@sudouest.com - petites annonces : tel : 0810.33.44.55. - standard : tel : 05.56.00.33.33. - publicité sur sudouest.com : marion fitte tel : 05 56 00 34 04 - le site : http://www.sudouest.com/ 59) « la victoire du non » une chance pour la france et pour l’europe – extrait de l’intervention de jean-françois gau au conseil national du pcf du 11 mars 2005 […] ainsi, face aux arguments caricaturaux et aux chantages de toutes natures pour le oui, le vote non va être un choix de lucidité, de combativité, de dignité. c'est à ces qualités que nous nous adressons. =====> nous menons une campagne de vérité et d'espoir vérité sur les enjeux véritables de ce référendum, sur le contenu de ce projet de constitution et sur les conséquences qu'entraînerait son adoption. il y a ceux qui cachent ce texte parce qu'ils ont conscience qu'il est indéfendable: il n'est toujours pas entre les mains des électrices et des électeurs et il ne leur sera adressé que quelques jours avant le vote. il y a ceux qui l'amputent, à la manière de cet opuscule intitulé « la constitution européenne » qui n'en publie pas la 3e partie… il y a ceux qui le déforment, comme on le fait avec cette lecture radiodiffusée d'un article tronqué du traité, ce qui en modifie le sens. et il y a ceux qui, comme nous, en appelons à l'intelligence de nos concitoyens en mettant en évidence, texte en main, le sens et la portée réelle de ce projet de constitution. comme nous l'avons fait et continuons de le faire, avec le numéro spécial de l'humanité hebdo et à l'occasion de milliers de réunions ou de contacts personnels. je m'épargne bien sûr cette démonstration dans le cadre de cette introduction. ce travail de révélation est absolument décisif et devra être effectué jusqu'au dernier moment. décisif, mais, bien sûr, pas suffisant. se limiter à mettre en évidence les conséquences prévisibles du oui, alors que les partisans de celui-ci concentrent leurs efforts à mettre en garde contre le « chaos » qu'entraînerait le non, à quoi cela conduirait-il? la victoire du non ne se bâtira pas sur le sentiment d'avoir à choisir entre la peste et le choléra, mais sur l'espoir en cette victoire. la mobilisation pour le non grandira à la condition que sa victoire apparaisse pour nos concitoyens non pas comme un risque mais comme une chance à ne pas manquer. il est donc indispensable de mener ce débat sur l'avenir que le non majoritaire pourrait rendre possible. de le faire de manière précise, crédible, en « scénarisant » en quelque sorte ses conséquences. c'est ce que nous faisons depuis plusieurs semaines autour de trois grands thèmes, que nous proposons d'utiliser jusqu'au bout dans cette campagne, tout simplement parce qu'ils correspondent à la réalité. qu'apporterait la victoire du non? =====> premièrement, elle serait un échec cuisant pour ceux dont ce traité porte la politique et qui la défendent avec acharnement: la droite et le patronat. tous les arguments sont utilisés, bien sûr, pour tenter d'éviter cette sanction populaire en brodant à l'infini sur l'affirmation du président de la république pour qui ce référendum n'est « pas une élection politique ». on explique ainsi que le non ne serait pas un échec pour chirac. franchement, qui peut le croire? et encore, que ce problème ne se posera qu'en 2007. mais celle et ceux qui, ces jours-ci, manifestent, le font-ils pour préparer 2007 ou pour qu'on les entende, ici et maintenant? ces arguments ne tiennent pas, parce qu'ils nient l'évidence. la victoire du non porterait un coup très dur, très sérieux au pouvoir et au patronat. elle serait un encouragement extraordinaire aux mobilisations sociales, dont les refus et les exigences auraient ainsi été approuvés par la majorité du peuple. des millions d'hommes et de femmes ont un besoin vital de cette victoire, avec ces conséquences. nous sommes entrés dans une période où les conséquences concrètes des réformes décidées, les unes après les autres, par la droite se font sentir de manière cruelle, dramatique sur la vie des couches populaires. la colère, l'exaspération que suscitent la politique et l'arrogance du gouvernement et du patronat sont très vives. elles peuvent s'exprimer avec la certitude d'être entendues et de peser, par un message clair de condamnation de cette politique et de ses responsables au moyen du non le 29 mai. il nous faut tout faire pour le démontrer. ancrer le non dans les préoccupations populaires, renforcer le lien entre le rejet de ce projet de constitution et les exigences des mobilisations sociales, féministes, alter-mondialistes, demeurera jusqu'au bout la question essentielle. rien ne doit nous détourner de notre combat aux côtés de celles et ceux qui souffrent et qui résistent, pour exprimer et promouvoir leurs aspirations. permettez-moi à ce propos de citer les deux propositions de loi que le groupe communiste à l'assemblée nationale va défendre dans le cadre de ses « niches » parlementaires, la première portant sur le droit à vivre dans la dignité et visant notamment à interdire les expulsions, qui vont reprendre à partir du 15 mars; l'autre proposant la création d'une commission d'enquête sur les conséquences de l'ouverture à la concurrence des services publics. je souhaiterais citer également la décision prise par le comité exécutif national de lancer une grande campagne sur le droit de vote des étrangers, la citoyenneté de résidence. il est impossible, en effet, de continuer à tolérer ce déni de citoyenneté vis-à-vis de femmes et d'hommes dont beaucoup vivent et travaillent en france depuis plusieurs dizaines d'années. la décision de raffarin interdisant aux artisans étrangers de voter aux chambres consulaires, alors qu'ils en avaient acquis le droit est honteuse. le rapport remis à de villepin par jacques-alain bénisti, député du val-de-marne, témoigne aussi de ce mépris pour les immigrés. cette question touche à la conception même de la démocratie, de notre société. elle doit devenir identitaire pour la gauche, qui a beaucoup promis en la matière mais n'a jamais tenu. nous concevons donc cette campagne comme une action soutenue, de longue haleine, pour unir luttes contre les discriminations et luttes sociales, pour mener le combat contre toutes les dominations et l'histoire de ces dominations. le travail s'est engagé. de premiers débats publics, rencontres dans des quartiers, forums thématiques ont eu lieu. un groupe de travail élabore une proposition de loi. nous proposons d'en faire une campagne de tout le parti, et de la faire vivre dans la bataille actuelle pour le non et pour une autre europe. =====> cette transition me conduit à la deuxième motivation de contribuer à la victoire du non: celle-ci mettrait concrètement à l'ordre du jour la question d'autres fondements de l'union européenne que ceux proposés par le traité constitutionnel; elle ouvrirait la possibilité d'un autre traité qui permette à l'union de rompre avec ses institutions et ses politiques libérales. on nous oppose: « mais avec qui, avec quelles forces négocierez- vous ce traité? ». cet argument porte si on ne considère que celles et ceux qui ont façonné le traité proposé: les forces dirigeantes de l'union européenne. mais qui, si la france dit non, aura construit cette décision? assurément ni la droite ni le patronat, mais une majorité de notre peuple rassemblée pour refuser l'ultra-libéralisme et exiger une autre europe. la victoire du non exprimerait l'irruption de cette volonté sur le devant de la scène européenne. or, cette exigence n'est pas partagée seulement par notre peuple: elle est vivante au sein de tous les peuples européens, de leurs grands rendez-vous que sont les forums sociaux ou les euro-manifestations, telle celle du 19 mars, et des luttes qu'ils mènent dans leur propre pays. la victoire du non en france serait leur victoire, parce qu'elle ouvrirait un débat nouveau dans toute l'union européenne sur les priorités et les finalités de celle-ci. un débat qui ne pourrait plus leur être interdit comme actuellement, qui ne pourrait plus ignorer leurs aspirations, en quelque sorte légitimées par le choix de la france. cette solidarité avec tous les peuples européens et avec les peuples du monde est une dimension essentielle de notre campagne. la france n'est pas seule en europe, ses forces de progrès n'y sont pas isolées. la participation d'invités du parti de la gauche européenne à nos initiatives doit notamment faire percevoir cette réalité, qui constitue une des conditions de la victoire du non. et pour faire grandir cet espoir de changements radicaux de l'union européenne, il nous faut bien sûr spécifier en quoi, précisément, ces changements pourraient consister, en quoi ils seraient possibles. nous disposons pour cela de propositions qui résultent de beaucoup de travail. celles que soutient le groupe guengl au parlement européen. les deux documents que nous avons présentés lors des élections européennes de 2004: le programme de nos listes l'europe, oui! mais pas celle-là et une charte citoyenne pour une autre europe. plusieurs contributions se sont ajoutées depuis lors; récemment, pour une europe sociale et écologique. des camarades ont publié une note « pour une alternative progressiste au projet de traité constitutionnel européen ». et un espace de travail s'est mis en place avec d'autres forces, dont sont issues de premières « propositions pour une relance européenne ». toutes ces propositions visent à inverser la logique actuelle des institutions et des politiques libérales de l'union européenne, qui conduit à sacrifier les capacités humaines. ainsi, à l'inverse de la mise en concurrence des salariés et des peuples européens, nous affirmons le projet d'un système de sécurité d'emploi ou de formation à l'échelle de l'union élargie - un projet que nous ne nous contentons pas d'énoncer ou de décrire mais que nous voulons faire vivre au travers des luttes des chômeurs et des érémistes, des salariés précaires, de toutes celles et tous ceux qui luttent contre les licenciements et les délocalisations. à l'inverse de la dictature des marchés financiers, nous proposons une relance des dépenses publiques, sociales, salariales et une transformation profonde du statut et des missions de la banque centrale européenne, placée sous le contrôle des institutions élues et mise au service de politiques économiques et financières favorisant le progrès social et l'emploi. à l'inverse de la soumission des services publics à la loi de la concurrence, nous affirmons que les besoins essentiels des êtres humains doivent échapper à la logique marchande et que les services publics doivent être les piliers de l'union européenne. à l'inverse d'institutions hors de portée des citoyens et de droits rabougris, nous défendons l'exigence d'une europe de la démocratie participative, de possibilités d'interventions et d'initiatives élargies pour les salariés et les citoyens, de l'égalité des droits. à l'inverse de la course aux armements et de l'enfermement dans l'otan, nous portons l'ambition d'une union européenne émancipée de l'hégémonie des etats-unis, mettant tout son poids dans une politique de prévention des conflits, de démilitarisation et de démocratisation des relations internationales, d'un monde de solidarité et de codéveloppement. =====> enfin, la troisième raison que nous devons avancer est que la victoire du non serait une victoire pour la gauche. je ne vais pas répéter ce que j'ai déjà dit à ce propos, mais simplement ajouter un élément. repousser ce « carcan libéral » permettrait de maintenir pour demain la possibilité d'une politique de gauche répondant aux attentes du pays: c'est bien sûr un point essentiel. mais, de plus, cette victoire sur le libéralisme, sur la droite et le patronat, remportée dans de telles conditions, donnerait beaucoup plus de force à l'exigence d'une telle politique. la question primordiale posée à la gauche, qui touche à son rapport au libéralisme - faut-il s'en accommoder ou travailler à des choix permettant de rompre avec lui? - cette question trouverait à l'évidence sa réponse dans des conditions différentes avec un non majoritaire à gauche. et, pour être majoritaire à gauche, celui-ci a besoin que soient rendus plus clairs les conditions et le contenu d'une alternative politique réelle. d'où la nécessité, dans cette période, de faire vivre notre campagne de « forums-programme ». marie-george buffet l'a lancée le 12 janvier à marseille. avec nos 27 propositions pour un programme politique vraiment de gauche, nous disposons maintenant des moyens de mettre en débat, dans tout le pays, le contenu d'une politique alternative. quelques mots d'abord, pour mémoire, sur la raison d'être et les objectifs de cette campagne. il s'agit de permettre au mouvement populaire de s'emparer de cette question d'une politique alternative; de réussir, ensemble, à passer de luttes et de propositions ponctuelles à la cohérence d'un projet de transformation sociale inscrit dans le temps, articulant objectifs et moyens. et, pour cela, de construire et d'occuper avec tous ceux qui le souhaitent un espace politique de type nouveau, participatif, pour impulser une dynamique sociale et politique de transformation sociale. nos forums-programme répondent à la nécessité d'une appropriation populaire des questions et des initiatives politiques. ils doivent permettre aujourd'hui de créer les conditions du plus large rassemblement possible sur un programme politique alternatif au libéralisme, soutenant au jour le jour les luttes et les résistances. ils permettront demain d'affronter les échéances cruciales de 2007 et de 2008. =====> face au rouleau compresseur de la droite, il serait irresponsable d'attendre 2007. faire sortir la politique des négociations ou consultations de sommet et permettre l'élaboration populaire d'un projet politique demande du temps. nous serions pris de court, et ainsi contraints à notre corps défendant de continuer comme avant, si nous ne réussissions pas, dans les mois qui viennent, à engager en profondeur cette démarche et amorcer la dynamique nécessaire. nous avons d'ailleurs souligné, lors de notre conseil national de janvier, que les questions des luttes, du non et de l'alternative politique étaient indissociables: c'est ce que nous constatons dans toutes nos initiatives. concrètement, les forums qui se sont déjà tenus confirment l'existence d'une très forte attente. la limite principale à notre démarche, en l'état, est dans notre propre capacité à multiplier ces forums, au plus près des entreprises et des quartiers. nos propositions pour un programme politique vraiment à gauche devraient donc être l'occasion de prendre contact avec toutes les personnes et organisations intéressées, afin de les informer de la nature de notre démarche et de leur proposer de s'y inscrire avec leurs propres motivations, idées et propositions. au plan national, nous avons adressé ces propositions à toutes les organisations syndicales, associatives et citoyennes de progrès. des rencontres auront lieu prochainement. de tels rendez-vous pourraient être également pris aux plans départemental et local: l'information sur ce que nous entreprenons est, à ce stade, une des conditions essentielles du succès. enfin, il est nécessaire d'attacher la plus grande importance au caractère national de notre initiative. ces forums citoyens ont un but précis qui est l'élaboration populaire d'un programme politique. il est donc de notre responsabilité d'organiser concrètement la convergence de tous les forums qui se tiennent dans le pays dans cet objectif. cela implique que nous puissions informer chaque participant de l'évolution du débat. et aussi que chacun des forums soit saisi de la proposition que nous faisons d'une grande initiative nationale de rassemblement, le 19 novembre prochain. […] – communistes no 171 - parti communiste français 2, place du colonel fabien 75019 paris téléphone: 01.40.40.12.12 fax: 01.40.40.13.56 - http://www.pcf.fr/ - pcf@pcf.fr 60) la cuisine au fil du temps : comme un cheveu sur la soupe par jean zellner. la garbure pour 6 à 8 personnes. tremper les haricots en grain au moins 6 heures. dans un grand pot mettre trois litres d'eau à bouillir, saler et poivrer. quand l'eau bout, préci-piter 600 gr de pommes de terre coupées en gros cubes, 6 gousses d'ail, un bouquet garni, 5 carottes, 3 navets, une poignée de haricots en grain et un cuillère à soupe de graisse de ca-nard. laisser cuire dou-cement 3/4 d'heure. puis ajouter un chou coupé en lanières (blanchi 5 minu-tes préalablement), un petit piment. et le confit (un peu dégraissé). lais-ser cuire à nouveau 20 minutes et servir avec des tranches de pain de campagne rassis. pour l'accompagnement, choi-sir un vin adapté pour le... chabrot. après les agapes de fin d'année, je ne voulais pas vous infliger un article qui vous resterait sur l'estomac, j'ai donc pensé qu'un sujet sur la soupe serait réparateur ! " slurp, 2 fois déjà que je te demande de fermer ta bouche quand tu manges ta soupe, c'est pourtant pas difficile ! ". alors je m'applique et ferme bien ma bouche pour éviter ce slurp qui dérange mes parents. mais au bout de 2 cuillerées, le relâchement est fatal et je slurp de nouveau... qui dans sa jeunesse n'y a pas été confronté et que cela exaspère aujourd'hui ? ! slurp ou pas, la soupe universelle est le premier plat du pauvre. il y a 12 000 ans cro-magnon faisait déjà bouillir sa marmite (sa pierre creuse à l'époque !) et y plongeait tous les légumes ramassés. la soupe populaire est servie aux victimes ouvrières de la crise de 1929. l'expression " un bol de soupe et au lit " résume à la fois la frugalité du repas ouvrier ou paysan dans les périodes de vaches maigres et l'indispensable plat de survie qu'il représente. du sanscrit (langue indo européenne) soupe signifie d'ailleurs bien nourri. le petit jeu ci- après vous permettra de vérifier l'universalité de la soupe. je vous propose 7 soupes, 7 pays et 7 contenus. a vous de les assembler : 1. russie, 2. provence, 3. les flandres, 4. l'italie, 5. l'espagne, 6. la gascogne, 7. le maroc 1. minestrone, 2. gaspacho, 3. borchtch, 4. pistou, 5. harira, 6. hochepot, 7. tourin 1. lentilles et pois chiche, 2. ail et tomate, 3. chipolata et choux; 4. basilic et ail, 5. concombres et tomates, 6. betteraves et crème fraîche, 7. pâtes et toma-tes. aujourd'hui la soupe revient très fort alors que petits nous la mangions pour " grandir " en faisant la grimace. mais la soupe n'est pas que de légumes, elle se décline aussi en bouillon (celui du pot-au-feu), en consommé pour les menus de réception (bouillon éclairci, garni d'asperges ou de morilles), en velouté (lié au beurre, œuf et crème fraîche) ou en crème raffinée (purée de légume liée à la crème), et pour finir élégant, en bisque qui est un velouté aux crustacés. les soupes ou potages servent souvent de nos jours d'entrée, mais certains se consomment tard en soirée. je veux parler du traditionnel tourin des mariages gascons, blanchi à l'œuf que les mariés buvaient dans un pot de chambre (!) avant d'aller " consommer ". je pense aussi à la très parisienne soupe à l'oignon et au fromage réservée aux derniers fêtards. j'entends déjà les reproches... " comment ! tu n'en parle pas... la soupe la plus complète... celle qui symbolise si bien notre région... notre préférée... ". attendez, avant de vous emballer, attendez la fin de l'article. bon, allez... même si çà tombe comme un cheveu sur la soupe (!) voilà la recette d'une garbure. - article paru dans l'hebdomadaire "les nouvelles de bordeaux et du sud-ouest " le jeudi 13 janvier 2005 - no 1577 - abonnement 19,90 euros pour l'année - contact : nouvelles.so@wanadoo.fr - tél : 05.56.91.45.06 - adresse : 15, rue furtado 33800 bordeaux

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