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adc-geneve journal de l'adc) n°23, dossier hip-hop danse hip-hop: de la rue à la scène la danse hip-hop relève d’une démarche artistique qui se situe entre l’action socioculturelle et la recherche d’une véritable expression chorégraphique. programmer de la danse hip-hop peut paraître démagogique; c’est pourtant reconnaître le développement d’un véritable mouvement. certains artistes ont ressenti le besoin de sortir des cours d’immeuble pour monter sur la scène, tout en transcendant le cliché de "culture de banlieue": ils valorisent leur démarche artistique, visent des spectacles construits, dotés d'un propos, d'émotions, d'une scénographie. la danse hip-hop articule aujourd'hui un vocabulaire chorégraphique qui possède ses spécificités: elle met en avant une formidable énergie, une gestuelle qui provient en grande partie de figures apprises dans la rue, mais avec le souci de donner un sens au mouvement, de jouer sur les rythmes et d’intégrer l’apport d’autres langages, bref, de dépasser le spectaculaire et la performance physique en soi. dans la danse hip-hop, il y a de la rigueur, de la technicité, de la discipline corporelle et de la dextérité dans l’utilisation des corps démantibulés, morcelés. cette danse est académique dans le sens où elle développe un vocabulaire gestuel, reconnu et répété, permettant l’acquisition d’une virtuosité, donc d’une échelle de valeurs repérable. le spectacle, tout en utilisant les ingrédients d’une danse de rue, propose un discours idéologique en représentation. aujourd’hui, il faut bien admettre que le hip-hop a réussi quelques belles incursions dans la danse contemporaine. parallèlement, il serait faux de le nier, il existe des projets que l’on peut juger totalement opportunistes, lorsqu’ils recherchent le pur effet de mode. or, ne pas s’interroger sur les origines de la danse hip-hop, occulter son histoire de plus de vingt ans et la cantonner dans un ghetto risque aussi d'oblitérer le fait que la danse contemporaine change elle aussi, se diversifie et se nourrit de différents courants, dont celui que nous vous présentons dans le dossier ci-après. claudine moïse a travaillé pendant dix ans pour la programmation de la danse hip-hop à la villette, à paris. depuis trois ans, à l’université d’avignon, elle se penche sur les cultures et les langues minoritaires. elle a réalisé pour notre journal un article qui étudie le rapport de la danse hip-hop avec la danse contemporaine. lui succède un petit lexique qui permet de se familiariser aevc la terminologie propre à la danse hip-hop. enfin, un regard plus régional est porté sur le mouvement hip-hop par l’un de ses porte-parole à genève. dans les pages de ce journal, vous trouverez également la présentation de deux livres sur le hip-hop, ainsi que la programmation de la soirée hip-hop danse connexion du 9 mars au bâtiment des forces motrices. anne davier   hip-hop et danse contemporaine: connexion et si la danse contemporaine devait des égards au hip-hop — comme une grande sœur à son frère cadet? car le jeune mouvement n'occupe-t-il pas aujourd'hui la place qu'elle tenait elle-même, en son temps, devant la danse classique? pistes de réflexion. ces jours-ci à paris, le musée d’orsay rend hommage à nijinsky, à son écriture chorégraphique mêlant génie, innovation et modernité. nijinsky, référence incontournable des chorégraphes contemporains, de karine saporta qui a montré son influence dans la fiancée aux yeux de bois, de farid berki, chorégraphe hip-hop du nord de la france, qui revendique des liens entre sa gestuelle et celle du grand danseur — formes cassées, géométriques, rythmées. rien d’étonnant dès lors que karine saporta se trouve des affinités avec la danse hip-hop elle-même. peut-être parce que cette danse dite de rue se situe du côté du jeu, de la spontanéïté, de la pulsion, et que la chorégraphe veut se départir d'"un corps tranquille en lien avec la bonne morale". comme, sans doute, l’avait voulu aussi nijinsky en son temps. comme si tout, en danse, se était vouée aux rencontres, aux croisements, aux inspirations métissées… il y a bien sûr la danse hip-hop connue de tous: sinon "officiellement" reconnue, du moins stigmatisée, stéréotypée, assignée aux cités, aux caves d’immeubles et aux maisons de quartier. une danse qui nous est venue des etats-unis dans les années 80, née du giron de la ville, du béton; une danse qui dit encore et toujours les valeurs que demeurent la rage de vivre, la générosité, la force individuelle, la nécessité de sortir des espaces de réclusion. "hip", en anglais, signifie "dans le coup", participant à la culture de la rue, à ses codes. "hop" signifie "bondir". "hip" et "hop" témoignent ainsi d’un désir d’explosion, de vie, de bondissement. cette danse, indispensable à ceux qui la défendent, manifeste entre autres, dans la gestuelle au sol que constitue le break, une énergie vitale, une volonté de déjouer un destin qui se voudrait implacable. aujourd’hui, cette danse s’offre dans des joutes entre danseurs, les "battles" — défis et performances organisés au niveau national ou européen qui montrent qu’à côté des chorégraphies plus académiques, le hip-hop tient à rester fidèle à la rébellion qui a inspiré ses premières formes, clairement "underground". récupéré, le hip-hop? mais la danse hip-hop a suivi aussi des chemins de traverse. les premiers danseurs de rue ont maintenant 35 ans. ils n’ont jamais renoncé, même quand ils se sont sentis lâchés par les médias ou les institutions culturelles au milieu des années 80. ils ont continué, malgré tout. ils ont créé, ils ont façonné leur danse, ils sont entrés dans les théâtres. les danseurs hip-hop ont alors porté une attention toute particulière à la mise en espace et à l’écriture chorégraphique. certains programmateurs ont osé donner à voir cette danse sur leurs scènes dans les années 90 et ont, par là-même, encouragé les performateurs à remodeler cette danse initialement conçue pour le cercle en une danse du déplacement et de la représentation. le hip-hop a bougé et changé. récupération? à l’heure actuelle, la question ne se pose pas en ces termes, en tout cas pour ce qui concerne les institutions. les danseurs ont appris à se conformer à des programmes — au moins dans une certaine mesure, et pour certains d'entre eux. ces derniers sont danseurs à part entière, reconnus pour leur pratique artistique, avec tous les enjeux, les désillusions, les exigences propres au milieu culturel. s’il y a récupération, elle serait davantage du côté des médias, des clips, des défilés de mode qui, au-delà de la recherche artistique, cherchent le sensationnel et le clinquant. aujourd’hui, un reél travail, minutieux, exigeant, précis s'accomplit sur les questions chorégraphiques, mais aussi sur la gestuelle elle-même - comme le prouvent maintes compagnies, choréam ou franck ii louise par exemple. au départ, les figures hip-hop sont très codifiées, qu’elles soient au sol, en ondulations, en figures égyptiennes, en figures "hype", qu’elles conjuguent dans une harmonie parfois époustouflante le sol et le saut, la fulgurance et le ralenti. les danseurs français se sont réapproprié ces formes. elles sont portées par les genres fondateurs, originels du hip-hop: danse jazz, claquettes, capoeira, danse africaine, arts martiaux — mais revus, réimaginés dans une pratique rigoureuse, acrobatique. et puis… il y a eu les croisements plus récents, notamment lors de rencontres avec la danse contemporaine. un tango chaloupé avec la danse contemporaine, les choses n’ont pas toujours été simples — souvent lentes, voire houleuses. les danseurs contemporains sont allés les premiers à la rencontre de la danse hip-hop. l’inverse n’était évidemment pas possible. la danse contemporaine était perçue dans son impossible enfermement, dans sa lointaine abstraction. au début surtout, dans les stages de formation, les danseurs hip-hop délaissaient les expressions contemporaines, trop établies et assurées. les premières expériences se voulaient avant tout "sociales": on était au début des années 90. sous forme de paris un peu fous, des compagnies contemporaines se sont lancées, parfois avec une réelle générosité, parfois trop vite, dans la préparation de spectacles auxquels participaient des danseurs hip-hop. ceux-ci, prudents, ont testé et mesuré l’offre qui leur était faite. abordant l'expérience comme un pas vers la reconnaissance, ils ont accepté certains compromis. mais des rencontres plus justes, centrées autour de l’artistique, sont nées par la suite. les danseurs contemporains ont voulu se confronter à la danse de rue dans un intérêt vital, afin de trouver un nouveau souffle, une autre respiration peut-être. le hip-hop peut-il inspirer la danse contemporaine? sans aucun doute. certaines créations, signées karol armitage, josé montalvo, jean-françois duroure ou blanca li, ont connu d’énormes succès. à détrôner même les chorégraphies des danseurs hip-hop. là est la véritable question. serait-il alors plus convenu de programmer ces formes contemporaines avec un piment hip-hop susceptible d'affrioler le beau public sans risques, sans confrontation dérangeante avec la véritable création hip-hop? les danseurs hip-hop ne seraient-ils pas ici même utilisés par le contemporain? quand farid berki chorégraphie kader bélarbi, on encense le danseur étoile pour avoir osé se dévoyer. mais le travail de création, d’invention, de déplacement revient pourtant au danseur-chorégraphe hip-hop. dans les échanges établis par certaines institutions culturelles entre danseurs contemporains et danseurs hip-hop, pourquoi les chorégraphes hip-hop n’auraient-ils pas davantage la part belle, en chorégraphiant les danseurs contemporains? n’auraient-ils pas eux aussi un enseignement à dispenser aux désormais classiques contemporains?… peu à peu, les danseurs hip-hop ont su aller eux-mêmes vers la danse contemporaine, non pour travailler avec les chorégraphes et monter quelque pièce, mais pour se former et acquérir une technique. ils trouvent dans cette danse certains gestes qu’ils pourront réutiliser: ils cherchent des outils nouveaux d’avantage qu’une forme de pensée différente. le sol s’utilise alors dans une plus grande coulée, les mouvements sont plus larges, amples, ouverts, ils découvrent les glissés possibles. comme pour mieux atteindre légèreté et aisance. cette approche du contemporain reste toutefois difficile, sauf dans le cas de rencontres personnelles, d’artiste à artiste. le contemporain jouit actuellement d’un consensus dominant, reconnu et entendu. au-delà des danses, ce sont deux mondes culturels et sociaux qui se télescopent, avec des codes, des modes de vie et des rituels propres. ainsi, si certains danseurs hip-hop assaisonnent occasionnellement leurs créations d'influences contemporaines, peu tentent l’aventure unique du contemporain. et c’est sans doute tant mieux. en quête de métissages les danseurs hip-hop marquent leurs créations d'un sceau reconnaissable. une recherche est constamment menée, en danse hip-hop, en vue d'aboutir à des métissages — notamment avec ses racines musicales et chorégraphiques implantées en afrique, au maghreb, aux antilles, à la réunion, etc. cette recherche est sans doute plus juste quand les danseurs en sentent eux-mêmes la nécessité physique. des croisements pour aller chercher plus loin en soi, dans l’origine sociale ou ethnique, pour se confronter à un ailleurs qui révèle des histoires anciennes et des trajectoires créatives. cette danse véhicule aussi une histoire faite d’émigrations et d’exils. or elle ne rend compte ni de juxtapositions, ni de morceaux collés: plutôt d’un travail intime, dans la continuité. elle s’épanouit dans des chorégraphies uniques, comme celles de fred bendongué, qui allient brésil, afrique et esclavage; ou celles de franck ii louise qui, dans ses dernières pièces, utilise la force primitive de la danse hip-hop: acuité sociale, énergie des corps, précision de la gestuelle, illusions des déplacements, vision d’avenir. naissent alors des chorégraphes hip-hop dotés d'une écriture propre, qui veulent dépasser tout propos purement social et se retourner sur eux-mêmes, sur leur histoire de vie et de danse. ils créent leur compagnie, inventent leur méthode de travail, s’interrogent. ils se dénudent comme l’ont fait en leur temps les danseurs contemporains face à la froideur classsique. forte d'une telle recherche, cette danse s’épanouit aussi dans les solos. a leurs débuts surtout, les danseurs ont passé des heures seuls à seuls avec leur corps, à reproduire une gestuelle codée devant le miroir de leur chambre, jusqu’à la perfection. parce que les gestes hip-hop s’apprennent en solitaire, à force de persévérance, d’entraînement et de volonté. cette solitude du corps se retrouve jusque dans certains spectacles où l’énergie individuelle, la force maîtrisée atteignent le sublime dans le solo — non plus simple performance mais aboutissement d’un travail de création dans l'ombre. le solo hip-hop, tel que peuvent l’offrir des danseurs confirmés tels que sodapop, touche par sa plénitude: il est accomplissement de soi dans la force et l’énergie, dans la précision et la recherche du geste juste. les danseurs sont à l’écoute du silence de leurs mouvements. leur corps tente de nouvelles envolées, non pas vers la stricte performance - tourner sur un genou, faire plus de tours sur la tête - mais dans une rencontre totale avec soi-même. le solo met en évidence l'éloquence du hip-hop en allant à l’essentiel du corps dansant. en relevant ce défi, la danse hip-hop se trouve déjà ailleurs. contemporaine à elle toute seule. claudine moïse auteur du livre danseurs du défi, ed. indigène.     je breake, je rape, je graffe… juicy a la trentaine et mène une double vie. la journée, il s’appelle jules et porte un costard, qu’il troque contre un survêtement le soir: il est alors juicy, président depuis 1995 de da true school. celle-ci essaie avec acharnement de promouvoir le hip-hop à genève. mais cela signifie aussi pour juicy de restituer l’histoire et la philosophie de la culture hip-hop. et pourquoi pas, de voir un jour danser les breakers sur les scènes romandes reconnues. "pour beaucoup de jeunes, explique juicy, le hip-hop se résume à une mode vestimentaire, à des soirées où l’on s’éclate; pour beaucoup de monde, la culture hip-hop véhicule une certaine agressivité, une idée de la zone imbibée de violence et de drogue. pourtant, une attitude constructive sous-tend le mouvement, qui tire son origine d’une énergie positive." né dans les ghettos américains à la fin des années 60, le mouvement hip-hop est lancé par afrika bambaata ("universal zulu nation") pour redonner la foi et l’espérance aux jeunes démunis. il est tout autre chose qu’un langage de révolte facile. transformer l'agressivité en énergie positive, répondre à un besoin de vie, lutter contre la violence des ghettos et la perte de soi: le hip-hop s’inscrit dans le contexte social et urbain particulièrement destructeur de l’époque, et démontre comment la vitalité peut prendre corps ailleurs que dans la violence… comme dans le break, le rap, le graffiti: les trois courants artistiques du mouvement hip-hop. mais pour juicy-jules, les racines du hip-hop remontent peut-être encore plus loin: "bien des choses ont été établies et écrites sur le mouvement et ses racines. on sait quels sont ses fondateurs. mais l’on peut faire remonter la tradition du graffiti aux pyramides égyptiennes; le rap a des origines africaines puisqu’il correspond à la façon de s’exprimer des griots: ceux-ci, en s’adressant aux chefs de village, utilisaient des images poétiques et articulaient leur discours comme des lyrics, c’est-à-dire sur une structure rythmique. quant au break, il remonte à la danse traditionnelle angolaise qui a été importée au brésil lors de la période de l’esclavage (origine de la capoeira), avant de se diffuser au nord, jusqu’aux antilles et aux etats-unis. certaines techniques gestuelles du break traduisent aujourd’hui toutes les phases de cette évolution." juicy et son association ne se laissent pas paralyser par ce regard rétrospectif sur les origines du hip-hop. au contraire, si da true school maintient en éveil les racines et la philosophie du mouvement, ce n'est que pour mieux s’assigner une mission éducative qui s’inscrit dans "l’ici et maintenant": concerts, démonstrations de danse, travail social dans les maisons de quartiers, bref, tout un encadrement et un espace de créativité qui visent en priorité les adolescents. le hip-hop? une culture qui bouillonne et fait partie de notre quotidien; qui a ses lieux, ses nouveaux groupes, son art, ses associations et ses festivals. et à genève? le break est apparu dans notre ville vers les années 83-84, en même temps que l'émission de télévision hip-hop présentée par sydney. le premier groupe de break à genève, les crazy gangs, défia à l’époque les breakers parisien, paris city breakers, emmené par le pionnier franck ii louise. d’année en année, d’autres groupes se sont formés: les jamasters et les breakin’forces, plus récemment born to swing, atomic force, true school, les scrambling feet et les 16th crew. au début des années 80, le rap avait son temple en suisse: la coupole à bienne. à genève, le squat baptisé goulet 25 se trouve être le premier lieu qui invita régulièrement des rappeurs, puis regroupa les fans du mouvement hip-hop dans sa globalité. le mouvement est aujourd’hui mieux organisé. de plus en plus d’associations, de groupes, se retrouvent dans chaque quartier autour de la musique rap, du break et du graffiti. le goulet tient toujours une place active; le rap trouve des scènes souterraines, comme l’undertown de meyrin. pour le break, c’est principalement à l’usine kugler et dans plusieurs maisons de quartier que se rassemblent les formations. par ailleurs, des festivals hip-hop sont régulièrement organisés à thônex ou au grand-lancy. le break ne trouverait-il sa place que dans les lieux socioculturels? "il est vrai, explique juicy, que le mouvement hip-hop se retrouve le plus souvent dans des lieux "underground": bien peu de salles de spectacles programment des manifestations liées au hip-hop. d’où la difficulté de porter cette culture vers un public plus large. car le break ne trouve malheureusement pas sa place dans le milieu de la danse. il est encore considéré comme une sous-catégorie, ou comme une gymnastique, une démonstration de performances… cependant, la danse hip-hop demande un travail intensif sur le corps et dans l’espace, identique à celui auquel se plie tout danseur… et comme tout danseur, le breaker cherche son public. à l’avenir, il est probable que les formations de breakers auront à travailler assidûment leurs chorégraphies s’ils souhaitent accéder aux scènes reconnues. il faudra sans doute qu’ils présentent un travail plus "normé", qui réponde aux attentes du public." anne davier   > petit lexique à l’usage de l’amateur hip-hop

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