blogosapiens?: vu, lu, entendu

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hong kong l'ange mexique pays basque pays bigouden saigon tags de sarah powered by typepad ma présence en ligne skype: isdepenf ram dass/tich nhat hahn 10/11/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) une histoire simple... hier, dans la rue, à saint jean de luz... . 08/11/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) mémoires à venir j'ai lu quelque lignes hier qui m'ont bien plu et m'ont fait réfléchir. c'était dans "the mandala of being" de richard moss vous qui lisez ce blog régulièrement, vous êtes, comme moi, concernés, impliqués dans votre évolution personnelle et celle de l'humanité. souvent, je parle de nos mémoires et de nos croyances héritées. elles ont participé en grande partie à la contruction de notre personnalité. nous passons des heures, voire des années, à chercher, comprendre, démonter ce qui a rendu la construction bancale et à tenter de la reconstruire de façon plus solide. avez-vous jamais pensé à ces mémoires et ces croyances que vous alliez léguer à vos descendants? avez-vous jamais pensé que vou serez bientôt l'ancêtre de vos descendants et qu'ils porteront une part de ce que vous avez vécu, senti, pensé? n'est-ce pas une raison supplémentaire de s'affranchir de ce qui peut l'être? nous sommes la mémoire de ceux qui viendront après nous. qu'aurons-nous vécu que nos descendants pourront regarder avec gratitude ou leur aura permis de se construire (traduction)? nous ne nous construisons pas seulement pour nous-mêmes, mais pour l'humanité et les générations à venir. il me semble que c'est à méditer... 27/10/2007 dans ce que je crois, coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) conduites à risque hier soir, france 2 proposait un téléfilm relatant l'histoire de 5 élèves du lycée buffon dans les années 40. ils descendent des allemands, pillent la boutique d'un b.o.f pour distribuer les vivres à la population, résistent...et finalement se font arrêter, torturer, exécuter. ils ont 17 ans, l'âge de guy môquet. ce film illustre parfaitement le propos de ma note de lundi. leur ardeur, que je qualifiais de sacrificielle, l'exaltation héroïque propre à leur âge, en ont fait des martyrs. je n'enlève rien à leur courage, ils en ont eu. beaucoup. et en même temps...l'adolescence est l'âge de tous les dangers. dans la fureur de vivre, james dean joue sa vie au volant d'une voiture et perd un ami. c'est à travers les conduites à risque, le besoin de sensation que certains d'entre eux se sentent en vie et occultent leur mal être identitaire. la peur face à un danger précis est moins étouffante que l'angoisse diffuse et indicible d'un jeune qui ne sait pas bien qui il est ni où il va. ceux du film, guy môquet, et d'autres,  sont des héros en puissance. a moins que ce ne soit le contraire, comme ce jeune épinglé par le film de louis malle, lacombe lucien. exister à tout prix, au risque que ce soit aux dépens des autres. vu à l'aune de l'histoire, celui-là est un traitre mais il aurait tout aussi bien pu devenir un héros. existere = sortir de, se manifester, se montrer. sortir de la gangue de l'enfance, manifester son autonomie, se montrer homme ou femme. encore une fois, est-il bien intelligent d'exalter ces conduites à risque? si notre société est effectivement malade de ses peurs, c'est à nous, adultes, qu'elle le doit. car nous ne prenons pas le risque de vivre et nous enfermons dans une léthargie d'habitudes, de droits acquis, de connaissances figées. en défiant la mort, ces jeunes cherchent la vie. il est de notre responsabilité de leur montrer que vivre est autre chose qu'une partie de poker avec la mort. vivre est le risque. oser vivre. vivre à 100%. ce film le montrait bien, comme en témoignait le cercle des poètes disparus: un professeur aimé et créatif, ou, comme dans ce cas précis, résistant,  entraîne plus que tous les discours. et nous sommes  tous des enseignants. 24/10/2007 dans ce que je crois, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) marianne williamson: "our deepest fear..." 20/10/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) vu dans psychologie - c'est votre psy à l'appareil. je viens de consulter votre blog et le message est le suivant : il faut qu'on se voie le plus vite possible. je répète : le plus vite possible. psychologies voutch 17/10/2007 dans humour, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) raymond devos: où courent-ils? 13/10/2007 dans humour, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) alborada 30/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) oriah mountain dreamer: the invitation je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie. je veux seulement connaître vos désirs, savoir si vous avez assez d'audace pour imaginer la réalisation de vos rêves les plus chers. je ne veux pas savoir quel âge vous avez. je veux savoir si vous oserez vous rendre ridicule au nom de l'amour, d'un rêve, ou de l'aventure de la vie. je ne veux pas savoir quelles planètes vous influencent. je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si les trahisons de la vie vous ont permis de vous ouvrir, ou si la peur de souffrir encore vous a fait vous refermer sur vous-mêmes. je veux savoir si vous pouvez regarder la souffrance en face, la mienne ou la vôtre, sans essayer de la cacher, de l'atténuer ou de la nier. je veux savoir si vous pouvez laisser la joie vous habiter, la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser de bonheur et vous laisser remplir d'extase jusqu'au bout des doigts et des orteils, sans faire appel à la prudence, au réalisme, sans rappeler les limites de la condition humaine. je ne veux pas savoir si l'histoire que vous racontez est vraie. je veux savoir si vous seriez capable de décevoir une personne pour rester fidèle à vous-mêmes; de faire face à des accusations de trahison sans vous trahir vous-mêmes; d'être déloyal, mais digne de confiance. je veux savoir si vous êtes capable de saisir la beauté du quotidien, même quand tout n'est pas joli, et si vous pouvez nourrir votre vie de sa présence. je veux savoir si vous pouvez vivre malgré l'échec, le mien ou le vôtre,, et tout de même vous tenir sur le rivage du lac et crier aux reflets argentés de la pleine lune: "oui!" je ne veux pas savoir où vous vivez, ni combien d'argent vous avez. je veux savoir si vous pouvez vous lever le matin, après une nuit de souffrance et de désespoir, malgré votre fatigue et votre douleur profondes, et faire ce qu'il faut pour nourrir les enfants. je ne veux pas savoir qui vous connaissez, ni comment vous avez fait pour arriver ici. je veux savoir si vous resterez au centre du feu avec moi, sans reculer. je ne veux pas savoir ce que vous avez étudié, ni où ni avec qui. je veux savoir ce qui vous nourrit de l'intérieur, quand tout le reste s'évanouit. je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez vraiment la personne qui vous tient compagnie dans vos moments de solitude. 22/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (6) | trackback (0) programme okinawa nous mangeons trop, ce n'est pas un scoop. le dr jean-paul curtay, auteur du livre okinawa, détaille et explique les raisons de la longévité exceptionnelle des habitants de l'île japonaise. il en a conçu un blog, le programme okinawa . ses 11 axes sont les suivants: "1. une consommation calorique faible (environ 300 calories de moins que dans nos régions) d’une très grande variété d’aliments (206 aliments différents recensés), dégustés avec art et plaisir.   2. 78 % de ce qui est consommé est d’origine végétale.   3. la consommation de soja et de produits dérivés est la plus élevée au monde (amenant une quantité très importante de phyto-Å“strogènes).   4. le riz (sans gluten) occupe la place du pain et des autres céréales.   5. dans les 22 % d’aliments d’origine animale, beaucoup de poissons, un peu de viande, quasiment pas de produits laitiers.   6. les apports en antioxydants (thé, légumes, fruits, soja, épices…), en acides gras oméga 3 (huile de colza, poissons, soja…) et en magnésium (soja et encore plus tofu, haricots, graines de sésame, légumes verts, patates douces…), les trois types de nutriments les plus importants dans la lutte contre le vieillissement, l’inflammation et la majorité des maladies, sont exceptionnellement élevés.   7. les activités physiques restent abondantes et régulières à tout âge.   8. de multiples outils de gestion du stress et d’autotraitement sont quotidiennement utilisés, issus en particulier du shiatsu (les outils toxiques comme le tabac, l’excès d’alcool ou de calories, les « narcotisants », comme l’hypnose télévisuelle, ne sont pas employés).   9. une appréciation de l’inestimable valeur de l’existence de l’univers, de toutes ses richesses matérielles et culturelles, de la vie, la conscience d’une connexion au-delà de soi à la nature et aux ancêtres, un sentiment d’appartenance, d’enracinement dans le « grand tout » sont cultivés chaque jour, entretenant l’envie et le plaisir de « durer ».   10. un caractère « coriace-cool » (gujuh taygay en dialecte d’okinawa) : à la fois positif (vision positive du monde, de l’existence, de soi, de ses choix, de sa santé…), autonome, solide, centré, nourri de convictions suivies avec une cohérence rigoureuse, dominant, parfois autoritaire, à l’écoute de la réalité (souvent curieux de tout) et de ses propres besoins, authentique, résilient (faculté de rebondir), généreux, non conformiste, se sentant investi d’une « mission » (du moins celle de cultiver la santé et le bien-vivre, d’être aussi heureux que possible, et souvent celle de contribuer, de transmettre). ils sont presque tous très actifs (on compte beaucoup de créatifs parmi les centenaires) et par ailleurs paisibles au jour le jour, calmes, patients, disciplinés, flexibles, capables de reconnaître leurs erreurs, de relativiser, d’« amortir les émotions » (selon l’expression du pr vellas), de bonne humeur, vivant des moments de vraie joie, aimant les approches ludiques et, assez souvent, rieurs et facétieux.   11. les anciens ont toujours une place, de leur vivant comme après leur mort. ils sont considérés, fêtés comme des porte-bonheur, et objets de l’attention de leur famille, de leurs voisins, tous traditionnellement solidaires. après sa mort, un ancêtre reste dans sa maison sur un petit autel et on lui rend visite plusieurs fois par an. la mort, qui n’est pas crainte, n’est pas synonyme de disparition ni d’anéantissement ; la conviction d’avoir bien vécu, d’avoir été utile, la connexion au « grand tout », aux ancêtres, à la famille, aux descendants, tout cela contribue à ce sentiment."vivre le plus longtemps possible, c'est bien, mais vivre en pleine santé, dynamique et joyeux, c'est mieux!     17/09/2007 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) les choix (p.palmade) les choixvidéo envoyée par gamisator 15/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) des quanta dans nos vies la physique quantique dit que le regard de l'observateur fige une réalité; en d'autres termes, ce que nous choisissons de regarder crée la réalité que nous vivons. a partir de cet axiome, nous pouvons prendre la mesure de l'importance de nos choix et la valeur de l'intention. d'eux découlent la multiplicité des conséquences, elles même génératrices d'une multitude de choix. nos choix sont donc de tous les instants et découlent de notre façon de regarder. ceci me ramène à cette phrase que j'aime tant du dr bach: "avant de vous occuper des symptômes de vos clients, occupez-vous de leur vision de la vie." il est intéressant au passage de noter que la réalité que nous choisissons de vivre n'exclut pas les réalités parallèlles de nos moi parallèlles. je viens de lire un petit roman très explicite à ce sujet: un, de richard bach,l'auteur de jonathan livingstone, le goéland. l'auteur et sa femme sont leurs propres personnages et visitent leurs réalités parallèlles où ils rencontrent ceux -eux- alors qu'ils ont fait d'autres choix que les leurs. ce livre, s'il n'est pas un chef d'oeuvre de littérature, explique de façon très plaisante la place des quanta dans notre vie. si nous ne pouvons pas revenir en arrière, chaque instant de notre vie est le résultat du choix que nous faisons à l'instant même. ainsi, nous avons toujours la possibilité de corriger une trajectoire... il est essentiel de prendre concience de l'éventail presque infini des options qui s'offrent à nous. en effet, nous nous croyons la plupart du temps coincés dans une alternative, au mieux devant trois ou quatre possibilités. or, nous pouvons aller beaucoup plus loin et il suffit pour cela d'élargir notre champ d'investigation, de compréhension, notre imagination et notre intuition. ne négligeons pas cette ouverture, ne restons pas limités à ce que nous croyons voir, car il y a bien plus. 15/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) au-revoir mr martin... j.yanne & j.martin-da doo ronron twistvidéo envoyée par ecran-total en pleine époque "yé-yé", avec le twist en ligne de mire, jacques martin et jean yanne parodient le genre en détournant le "langage jeune" de l'époque et en le mélangeant à j-sébastien bach ! avec un orchestre de chambre qui "balance terrib'" sur les paroles bien ringardes de la version française de "da doo ron ron"... ! "da doo ron ron twistus domine" = un classique du n'importe quoi.. ;-) 14/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ray lynch/brokeback mountain 08/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) bill clinton: giving la version française du livre de bill clinton est sur le point de paraître. je l'achèterai! qu'un ancien président des etats-unis parle de l'importance des initiatives individuelles pour la transformation de notre société, c'est quand même énooorme, non? j'ai juste un bémol, à voir dans mon post suivant...pour le reste, chapeau bas, mr president! bon, et comme ma note précédente s'est mélangée à celle-ci (et ce n'est sûrement pas par hazard) laissons faire l'informatique en disant adieu à luciano! 06/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) corrida: âmes sensibles, s'abstenir...5. l'hallali ces images sont difficilement supportables. il est important cependant de ne pas nous voiler la face, d'oser regarder, sans mièvrerie, sans orgueil, juste dans l'observation attentive de notre ressenti profond. voyez bien l'épée plantée dans le dos du taureau... le taureau est rapidement achevé d'un coup de poignard... puis traîné autour de l'arène... a part le premier taureau, mis à terre au premier coup d'épée, les autres ont dû subir plusieurs assauts, les matadors "loupant leur coup" à plusieurs reprises. le dernier fut une véritable boucherie, et je vous passe les photos: l'épée ayant été plantée dans son poumon, l'animal crachait son sang comme un blessé sur un champ de bataille, et dieu sait que les films ne nous épargnent pas de ce genre d'images, sauf que là, il n'y avait pas de ketchup!oui, les torreros ne manquent pas de courage. oui, les taureaux sont braves. oui, les uns et les autres sont admirables. si, si! mais restent les questions ultimes: qu'est-ce qui nous donne le droit, à nous, humains, de vie et de mort sur qui que ce soit? qu'est-ce qui nous meut pour nous réjouir de cee petit spectacle?qu'est-ce qui fait venir et revenir les aficionados? qu'est-ce qui nous fait croire que nous sommes des hommes parce que nous avons le pouvoir? est-ce que nous sommes plus humains parce que nous jouons avec une cape et une épée? est-ce que nous sommes plus courageux parce que nous assistons et admirons ce spectacle? alors, pour terminer, une petite anecdote toute douce: en rentrant à la maison, thomas, mon fils, tout juste 12 ans, aperçoit une grosse araignée sur le sol de mon bureau. il saisit une feuille de papier, un verre, attrape l'araignée, et la remet délicatement en liberté dans le jardin. sous l'oeil médusé de deux de mes petits-fils, 10 et 7 ans. tous les trois avaient assisté à la corrida, thomas pour la première fois, mes petits-fils, quant eux, y sont habitués depuis leurs plus tendres années; le jeune oncle, hors de tout blog et de tout commentaire, a su montrer ce qui était vraiment important, simplement, en s'amusant: la vie! 01/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (5) | trackback (0) corrida: âmes sensibles, s'abstenir...4. 01/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) corrida: âmes sensibles, s'abstenir...3. je n'accuse pas, je pleure. la mort du premier taureau a tiré mes premières larmes et j'ai voulu partir. je suis restée. ambivalence? sans doute. désir aussi d'aller au bout de l'expérience que je m'étais proposée. les images parlent d'elles-mêmes, il n'y a pas grand chose à ajouter. les "hou" "olé" "ohhh"  et autres interjections, les commentaires criés d'un bout à l'autre de l'arène, les demandes de musique, les applaudissements et les sifflets, m'ont rappelé mon enfance et les séances au guignol du luxembourg. beaucoup d'enfants dans l'assemblée. les mêmes dont les parents censurent la violence au cinéma et à la télévision... six vies se sont achevées dans la barbarie, ce que je crois être la bestialité humaine. je ne regrette pas d'y être allé. c'est une chose de voir les photos, de regarder à la télévision, de lire les articles dans les journaux, ç'en est une autre de voir, entendre, sentir en live. je ne regrette pas d'y être allé, je ne regretterai pas de ne pas y retourner. je n'accuse pas, je pleure... à suivre... 01/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) corrida: âmes sensibles, s'abstenir...2. la foule aux abords des arènes est compacte, garer ma voiture une gageure, atteindre le bar pour acheter une bouteille d'eau un parcours du combattant, déambuler entre les stands de foire qui vendent, qui des t-shirts, qui de la faïence, qui des affiches, qui encore toutes sortes de colifichets, une promenade déambulatoire dans une foire comme une autre. d'ailleurs, on dit que l'on va à la feria...sauf que, dans cette foire là, on fait commerce de la confrontation, du sang, et de la mise à mort. j'ai beaucoup de respect pour les aficionados, et l'un des plus célèbres d'entre eux, ernest hemingway. ils ne sont ni meilleurs ni pires que chacun. je tente de ne pas juger, et le peux d'ailleurs d'autant moins que je ne peux que reconnaître mon propre trouble. si nous sommes tous reliés, si ce qui est à l'extérieur est aussi à l'intérieur, alors leur fascination fait aussi partie de moi; mais je n'oublie pas non plus que si la vie est une, l'agonie du taureau est aussi la mienne...ambivalence de l'humain. je suis une apprentie des pratiques chamaniques; dans mes voyages, les animaux viennent à ma rencontre et je me sens indéféctiblement liée à leur esprit. hier, je me suis sentie taureau et jamais toréador, encore moins matador. peut-être parce que je suis plus à l'aise du côté de celui que je crois être la victime; plus sûrement parce que je continue de penser que le combat est inégal. enfin, parce que j'ai ressenti avec force que l'animal sait, sent, saisit ce qui est en train de lui arriver. en tant que spectateur j'ai ressenti la même honte que celle qui pourrait m'étreindre en assistant à l'exécution capitale d'un condamné quelque part aux etats-unis. de quelle ombre, de quelles peurs, de quels instincts nous préservons-nous en jouant les vainqueurs, les guerriers invincibles? on me taxera peut-être d'antropomorphisme. pas plus que ceux qui évoquent la bravoure ou la lâcheté du taureau. je ne m'étendrai pas sur les codes très précis de la corrida, ni sur tous les poncifs qui accompagnent le discours habituel de ses pourfendeurs et des défenseurs. j'ai entendu les uns et les autres, et ne parle ici que de mon propre ressenti. illustré par mes photos. pour le reste à vous de voir... pour ceux qui ne connaissent pas, j'ai entendu quelques précisions sur le picador: il sectionnerait un nerf qui obligerait ensuite le taureau à baisser la tête; le cheval ne souffre pas car il est très protégé; ses yeux sont bandés afin qu'il n'ait pas peur. je n'ai pu, pour ma part, qu'admirer le travail des peones qui conduisait le taureau, au rythme de leurs pas de danse avec la cape, à affronter le cheval puis à s'en éloigner; et j'ai souffert devant l'absurdité cruelle de cette pique enfoncée dans le corps de l'animal. à suivre... 01/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) corrida: âmes sensibles, s'abstenir...1. depuis hier soir, j'ai mal au crâne, signe de conflit dans mon esprit. je suis une émotive, et ce matin je ne suis pas remise de ce que j'ai vu, troublée et surprise de mon admiration devant une certaine beauté, écoeurée devant l'horreur de l'agonie, triste. car il y aussi du beau dans la corrida. le taureau tout d'abord, fier, puissant, vivant de toutes les forces spontanées de la vie, lumineux sous les rayons du soleil couchant; les couleurs de la fin d'après-midi, l'ambiance chaleureuse et festive, les costumes bien sûr, et la grâce des mouvements des toreadors, le tango harmonieux entre l'homme et la bête. pour ce premier post, quelques photos pour illustrer mon propos. regardez cette dernière photo, la cape ensanglantée, elle présage de la suite... 01/09/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) francis cabrel - la corrida francis cabrel - la corridavidéo envoyée par quarouble voilà, j'y suis allée. demain, mon feed-back, et en attendant...mr cabrel 31/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) beurk! presque sans commentaires...les responsables de campagnes anti-tabac promettent des photos dissuasives sur les paquets de cigarettes, comme s'apprête déjà à le faire la grande-bretagne. l'effet des messages écrits s'émousse, parait-il. on ne les voit plus...sans doute parce que la peur n'a jamais motivé personne à long terme. j'ai arrêté de fumer (pour le xième fois) il y a 4 mois, pas par peur de me faire du mal mais pour me faire du bien...nuance... la photo ci-dessus est en tous cas pour moi plus parlante que des mâchoires noircies et atrophiées, des poumons carbonisés ou une langue ulcérée...d'accord, il est écrit "danger de mort", et on pourrait se passer de ce message, mais l'explication me parait plus constructive que des photos rebutantes. quand on sait en outre que le pendant de ces messages et photos est une taxation outrancière qui fait les choux gras de l'état, on se demande bien où se cache la cohérence... 31/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) de l'origine généalogique de nos prénoms l'un des derniers livres que j'ai acheté est "le dictionnaire généalogique des prénoms" de gérard athias. si tout a un sens, le prénom que nous portons, celui que nous donnons à nos enfants, trouvent leur origine dans nos mémoires, le plus souvent inconscientes. lorsque je me vivais à saigon et étais responsable d'une oeuvre d'adoption, je me souviens avoir encouragé les parents adoptifs à donner un prénom de leur choix à leur enfant en plus du prénom de naissance. c'est le choix que j'avais fait pour mes propres enfants: christopher-carlos, sarah-maria, thomas-santiago. je ne m'étais pas penchée sur les travaux de gérard athias, mais je savais l'importance vibratoire de se projeter au travers du prénom choisi. adopter, c'est accomplir une greffe entre deux histoires, deux vies, deux âmes, deux coeurs. quelques parents préféraient laisser leur seul prénom d'origine à leurs enfants, cela m'a toujours paru dommage, même si je respectais leur choix. bien sûr certains prénoms évoquent clairement une vieille tante, un grand-père, un lointain aïeul ou un certain héros familial.certains se transmettent de génération en génération, de père en fils et de mère en fille, affublant les enfants d'un poids impossible et parfois ce qui était courant ou joli il y a quelques décennies ou siècles parait aujourd'hui ridicule. l'histoire ne se limite pas à ces choix conscients et il est intéressant, pour comprendre notre identité et d'où l'on vient, ou encore l'origine de certains de nos maux, de se pencher sur la question. gérard athias dit ceci: "le nom se traduit littéralement par "là-bas", c'est-à-dire qu'il donne la direction, le sens. avoir un nom, c'est avoir un sens. nos parents nous donnent surtout des informations sur notre histoire familiale".  quelques exemples, résumés bien sûr: cécile: étymologie: aveugle, privée de lumière. "ce prénom vient raconter l'histoire d'un orphelin dans la généalogie ou d'un enfant qu'on avait dissimulé....ce prénom raconte également une colère qui pourrait bien empêcher cécile d'avancer....etc...tiphaine: idem théophane = théodore = cadeau de dieu. "...raconte que l'un des parents n'a pas eu voix au chapitre; quel est celui qui n'a pu pu se faire entendre et qui e vit dans un sentiment d'injustice profonde?...il aura tendance à commencer à commencer énormément de choses sans les achever, montrant ainsi sa programmation de ne pas aller au but...etc...isabelle: = elisabeth = dieu est mon serment, le repos divin. "...implique une difficulté à vivre la vie courante des hommes...mémoires de couteaux et d'agressions...mémoires de stérilité et de grossesses non-naturelles...à la recherche de la sérénité, elle sera en quête de développement personnel....etc...michel: qui est semblable à dieu. "...on cherchera dans la généalogie l'enfant élevé par deux mères...implique une incertitude, une indétermination...difficulté à choisir...dans sa généalogie douleur d'une séparation inconsciente...culpabilité...auto-critique de lui-même...jardin secret...etcchristophe: = christian = chrétien, partisan du christ. "raconte une profession de foi familiale...trajectoire de sacrifice...mémoires d'accident, de rancoeur vis-à-vis des femmes de sa lignée...se sentira souvent humilié...on cherchera la manipulation familiale et la trahison de la parole donnée...sera porteur du verbe, mais s'épuisera dans la communication et se réfugiera dans l'exil...mémoires de regrets amoureux, de couple mal assorti, de manque de loyauté, de recherche du père...etc... bon... ça vous intéresse? la suite dans le bouquin...   30/08/2007 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (4) | trackback (0) kezako? quelqu'un sait-il comment s'appelle cet insecte trouvé dans mon jardin? est-ce un grillon? 29/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) retour de vacances...florence foresti 26/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) une autre découverte...geoffrey oryema attention deux chansons, toutes deux superbes! 24/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) une découverte...vous aimez le didgeridoo? 24/08/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) y'a dl'électricité dans l'air.... 29/07/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) dialogue avec mon jardinier n'en déplaise à télérama, qui qualifie le film de jean becker de "pépère", j'ai été touchée par la simplicité et le naturel de la relation entre ce peintre bobo, tendance, parisien en diable et son jardinier, ami de la communale oublié. daniel auteuil, désigné comme acteur principal, est mis au tapis par le jeu époustouflant de jean-pierre darroussin, magnifique de sobriété. a voir pour lui, pour le bon sens et les bons sentiments qui ne font de mal à personne, et les dialogues souvent savoureux. 23/07/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) le dalaï lama au sujet de la compassion le dalaï lama au sujet de la compassionvidéo envoyée par inspirationproductions extrait du documentaire de 52 minutes "espoir et compassion" disponible sur http://www.inspiration-productions.com/documentaires/tibet/dvd-documentaire-espoir.html d'autres extraits sur daily motion 20/07/2007 dans ce que je crois, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) calogero - aussi libre que moi calogero - aussi libre que moividéo envoyée par blade2409 calogero - aussi libre que moi 15/07/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) maxime le forestier - né quelque part maxime le forestier - né quelque partvidéo envoyée par quarouble bonjour ou bonsoir , "né quelque part" dernier titre de la petite série d'extraits de l'exceptionnel récital de maxime en compagnie d'autres grands guitaristes au nombre desquels jean félix lalanne , manu galvin et michel haumont . ce concert , baptisé "plutot guitare" a été enregistré le 30 mars 2002 et fait partie d'un dvd plein de bonus interressants ....:-)) 18 titres , plusieurs en multi-angles , des partitions , bref , un "must" que tout guitariste se devrait de posséder ......:-)) sérieux , sacré coup de coeur pour ces moments magiques que m'ont donné les quatres guitaristes et surtout maxime au mieux de sa forme . je suis allé le voir l'année dernière pour un "récital brassens" ...fantastique mais concert bien trop court , à mon goût !!!! on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille on choisit pas non plus les trottoirs de manille de paris ou d'alger pour apprendre à marcher etre né quelque part etre né quelque part pour celui qui est né c'est toujours un hasard nom'inqwando yes qxag iqwahasa {2x} y a des oiseaux de basse cour et des oiseaux de passage ils savent où sont leur nids, quand ils rentrent de voyage ou qu'ils restent chez eux ils savent où sont leurs Å“ufs etre né quelque part etre né quelque part c'est partir quand on veut, revenir quand on part est-ce que les gens naissent egaux en droits a l'endroit où ils naissent nom'inqwando yes qxag iqwahasa est-ce que les gens naissent egaux en droits a l'endroit où ils naissent que les gens naissent pareils ou pas on choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille on choisit pas non plus les trottoirs de manille de paris ou d'alger pour apprendre à marcher je suis né quelque part je suis né quelque part laissez moi ce repère ou je perds la mémoire nom'inqwando yes qxag iqwaha.sa est-ce que les gens naissent... 04/07/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) jungle book 29/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) luis ansa 23/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) alerte à babylone - extrait alerte babylonevidéo envoyée par peterock merci à jean (davinciblog) de m'avoir permis de découvrir cette video; à diffuser très largement après la télé-poubelle, l'homme a inventé la nourriture-poubelle. cette vidéo est un extrait d'un film documentaire nommé "alerte à babylone". 15/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) distributeurs respectueux des forêts     lu dans l'express cette semaine: le wwf vient de "publier son palmarès des distributeurs de mobiler de jardin: sur 13 enseignes, seule 4 btiennent la moyenne, avec des meubles issus d'exploitations porestières certifiées. seules 4 enseignes sur 13 obtiennent plus de la moyenne. casa, carrefour, castorama et leclerc proposent une majorité de produits respectueux des forêts tropicales. derniers: pier import, le cèdre rouge et jardiland. pour en savoir plus, c'est là . 15/06/2007 dans actualité, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) de la compassion sagesse et compassionvidéo envoyée par hugues2 "la compassion chasse et détruit la peur. laisser la compassion authentique et la bonté croître en nous, c'est leur offrir l'espace occupé auparavant par la peur. et si la peur disparaît, la confiance et la paix intérieure peuvent alors surgir. documentaire de 52 minutes disponible sur http://www.inspiration-productions.com 13/06/2007 dans ce que je crois, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) alexandra david-néel alexandra david-néelvidéo envoyée par peace4all http://www.alexandra-david-neel.org 06/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) lettre de satprem à ses lecteurs cette lettre fut écrite en 1978, lors de la publication de l'agenda de mère. vous pouvez la retrouver ici (elle ne passe pas correctement dans le cadre typepad): satprem évoque l'homme nouveau, l'être supramental, la transformation nécessaire . 05/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) satprem c'était au début des années 80. un soir je regardais distraitement à la télévision la célèbre émission de jacques chancel, "le grand echiquier". l'invité était michel jonasz. soudain, le chanteur parle de son chemin spirituel, sa découverte de sri aurobindo et mère. il évoque celui qui a pris leur suite et a publié les carnets de mère: satprem. marin, breton et résistant, il est arrêté par la gestapo et passe un an et demi en camp de concentration. il en ressort terrassé, voyage en egypte et se retrouve finalement dans le sud de l'inde, à pondichéry, où il rencontre sri aurobindo et mère, dont le message le bouleverse. sa route le mène ensuite en guyane, au brésil et en afrique, puis il revient en inde pour ne plus la quitter. il devient le confident de mère et son héritier spirituel. il a publié de nombreux ouvrages: mère, ou la mutation de la mort sri aurobindo ou l'aventure de la conscience sept jours en inde avec satprem la genèse du surhomme mémoires d'un patagonien la légende de l'avenir etc. son parcours m'a émue, ses écrits m'ont retournée. j'ai appris hier sa mort, passée inaperçue, le 9 avril dernier. dans la note suivante, une lettre de satprem à ses lecteurs. 05/06/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) lu sur yahoo! un poussin adopté par deux flamants roses... homosexuels londres (ap) - carlos et fernando rêvaient d'avoir des petits. ces deux flamants roses homosexuels ont vu leurs voeux enfin exaucés en devenant les heureux parents d'un poussin abandonné par sa mère. ces deux palmipèdes nichent dans le parc naturel wildfowl et wetlands (wwt) à slimbridge dans le gloucestershire, dans la grande banlieue nord de londres. carlos et fernando qui vivent ensemble depuis environ six ans étaient si désespérés de fonder une famille qu'ils n'hésitaient pas à voler les oeufs de leurs congénères pour tenter de les couver. en vain. mais la volonté de carlos et fernando et leur "savoir-couver" étaient tels qu'ils en ont ému les gardiens du parc. si bien que lorsqu'un des nids des grands flamants roses a été abandonné la semaine dernière, les gardiens ont mis carlos et fernando en tête de la liste des parents susceptibles d'adopter. quelques heures plus tard, un poussin en parfaite santé est né mais les gardiens s'inquiétaient du fait que les deux flamants roses ne puissent pas s'attacher avec le poussin parce que chez les flamants roses, le processus d'éclosion commence normalement avec "l'appel" des poussins depuis leur coquille. les gardiens ont donc soigneusement placé le poussin dans une vieille coquille rafistolée à coups de bandes adhésives puis remis dans le nid du couple. et le miracle s'est produit quand les gardiens ont vu les deux flamants roses "communiquer" à coups de bec avec le poussin et quelques instants, il brisait sa coquille une seconde fois, accueillis par ses nouveaux parents affectueux. "fernando et carlos forment un couple homosexuel connu pour 'voler' les oeufs des autres flamants roses en les chassant de leur nid parce qu'ils voulaient les élever eux-mêmes", a dit jane waghorn, la porte-parole de wwt interrogée par l'agence press association. carlos et fernando peuvent parfaitement nourrir le poussin sans le recours à une femelle en produisant du lait avec leur gorge. quant au poussin, il a été mis en "crèche" avec 15 autres nouveau-nés où il a été accueilli avec bienveillance par les autres petits, sous la surveillance attentionnée de ses nouveaux parents. l'homosexualité chez les flamants roses n'est pas rare et s'il n'y a pas suffisamment de femelles, ils s'accouplent avec d'autres mâles, a expliqué jane waghorn. les grands flamants roses sont l'espèce la plus largement répandue des six espèces de flamants, et on les trouve en europe, en asie, en afrique et dans les deux amériques. ils ont une durée de vie moyenne de 30 ans. ap ma/pa 22/05/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) christiane singer 20/05/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) jean gabin - je sais jean gabin - je sais vidéo envoyée par bisonravi1987 jean gabin chanson poèsie 20/05/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) parce que c'est important recommandé par des influenceurs 17/05/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) azouz begag azouz begag soutient françois bayrouvidéo envoyée par hark29 déclaration du 16 mars 2007, avant la démission officielle de sa fonction de ministre délégué à la promotion de l’egalité des chances, le 5 avril 2007. courageux. merci fiso . 09/04/2007 dans actualité, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) joan baez - we shall overcome joan baez - we shall overcomevidéo envoyée par joebassin rien d'autre à dire en ce moment... 04/04/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) la lettre de monsieur hervé un vrai sujet de campagne, en outre bien écrit, comme à son habitude. vite, rendez-lui visite, c'est là,  la lettre de hervé resse aux candidats...et faîtes la chaîne, pour une fois, c'est pas de la daube, c'est un vrai sujet, ça coûte rien et ça rapportera sans doute pas grand chose, mais ce sera dit, et écrit! 02/04/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) où étais-je? où les vitrines peuvent-elles présenter des ménines, des éventails et des bonnes-soeurs?  il est loin le temps du caudillo,  de guernica, et des bikinis interdits! l'espagne vit, fait la fête et, hormis une vieille rancoeur envers napoléon que continuent de témoigner quelques plaques comémoratives,  accueille ses visiteurs avec gentillesse et patience pour leur baraguoin de vaches françaises. 02/04/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) un peu de printemps, bigre! d'abord, il n'arrête pas de pleuvoir depuis 8 jours et j'en ai marre. après être passés par 27° à l'ombre il y a deux semaines, cette grisaille persistante m'embrume le coeur et les neurones... enfin, ce matin, malgré les averses promises par météo france, le soleil fait des apparitions rapides. et moi, j'ai envie que ce soit le printemps, na! alors, je manie le balai, la serpillère, l'aspirateur et le chiffon. j'ai envie que ça sente le propre, le rangé, le bourgeon, le projet quoi! je déteste les travaux ménagers. mais devant la pagaille, les toiles d'araignées et la poussière envahissante, mes valeurs bien-être, ordre (relatif...) et propretés prennent le dessus. car c'est bien de cela dont il s'agit: qu'est-ce qui est le plus important pour moi? l'alanguissement, la torpeur, le fondu enchaîné de mon écran au canapé en passant par le bouquin, ou me sentir bien chez moi? en visualisant le résultat, le nettoyage ne m'ennuie presque plus. je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est le soleil et la chaleur qui me donnent des ailes. un peu trop de nuages ou de vaches qui pissent, ça m'endort. je  traîne mes pieds et ma langueur, et moins j'en fais moins j'ai envie d'en faire. bon, à part ça, hier pour fuir les vaches du ciel qui inondaient le pays, je me suis réfugiée dans une salle obscure: déli-ci-eux! j'ai bien ri, en particulier devant la caricature de philibert de machindur de machinchouette et d'autres lieux découverts à marée basse... j'ai adoré audrey tautou face à sa mère, odieuse, castratrice, posant calmement ses limites sans rompre le lien; je l'ai adoré quand elle a peur d'aimer et d'être aimé. j'ai adoré guillaume canet en petit-fils débordé et attentif, tête de lard, et finalement amoureux. je n'avais pas lu le livre car je m'étais délectée des deux premiers ouvrages d'anna gavalda et quand je vois tout le monde, du métro à la plage, se gaver des mêmes pages, ça me donne pas envie...maintenant, je vais peut-être le faire... quand j'aurais fini des 365 bouquins qui m'attendent sur mes étagères...a voir donc, parce que c'est bien fait, parce que c'est romantique à souhait et plein d'humour, parce que c'est remarquablement joué, et enfin parce que dans ce mois de mars qui tire un peu vers février, ça fait bourgeonner le coeur... 26/03/2007 dans presque rien, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (5) | trackback (0) antivol antivol italienvidéo envoyée par freddajo j'adore! 17/03/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) mercedes sosa mercedes sosa, sns doute la plus grande chanteuse argentine; j'en suis fan depuis des années! 11/03/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) boris vian - je suis snob - boris vian - je suis snob -vidéo envoyée par chantalounette boris vian "je suis snob"  (j. walter - b. vian) désolé y'a que la fin...pris en cours de route clin d'oeil n°2: un peu de dérision....sourions.... 07/03/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) alain souchon alain souchonvidéo envoyée par alainsouchon1 remix de "putain ça penche"... clin d'oeil..... et un autre à suivre.... 07/03/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) terre et humanisme/pierre rabhi terre et humanismevidéo envoyée par alteranti en collaboration avec archive pour tous de l'ina. (e) 2006 né en 1938 à kenadsa près de béchar en algérie , pierre rabhi est, comme il se définit lui-même, une personne de "double-culture". ayant perdu sa mère très jeune, pierre rabhi est confié à un couple de français, amis de son père, au côté desquels il acquiert une éducation "à la française" sans pour autant se couper de ses racines. très tôt, il ressent fortement cette scission et ce fossé culturel, dans l'éducation délivrée par l'institution scolaire, et qui lui fournira une base de la fine compréhension qu'il développera plus tard de l'idéologie et du modèle occidental encore en vigueur actuellement. emigré en 1953 à paris, pierre rabhi devient ouvrier spécialisé (o. s.) et développe à travers son expérience du monde de l'industrie une intuition très forte de la déshumanisation des rapports sociaux, corrélée à un système reposant uniquement sur des valeurs productivistes. il décide, alors, avec sa femme michèle, de quitter le monde urbain pour opérer un "retour à la terre" et à ses valeurs ancestrales et vivantes. apprenant le métier de paysan en tant qu'ouvrier agricole dans une exploitation conventionnelle, pierre rabhi retrouve dans les campagnes, à travers notamment l'utilisation des engrais et des pesticides chimiques, l'idéologie d'une production sans limite, coupée des cycles naturels et de la dimension "sacrée" de la nature : ce lien étroit et fragile qui unit l'humanité à son substrat : la terre. après trois années en tant qu'ouvrier agricole, pierre rabhi s'installe à son compte dans une ferme des cévennes ardéchoises pour pratiquer l'agro-écologie et l'élevage caprin, puis la formation de stagiaires. a partir de 1981, il se rend au burkina-faso en tant que "paysan sans frontières" avec le soutien du criad (centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement), ce qui déboucha en 1985, sur la création du centre de formation à l'agro-écologie de gorom gorom, avec l'appui de l'association " le point-mulhouse " (compagnie aérienne développant le tourisme équitable) et en 1988, sur la fondation du ciepad (carrefour international d'échanges de pratiques appliquées au développement) avec l'appui du conseil général de l'hérault, destiné à promouvoir des actions pédagogiques en faveur de l'agro-écologie à l'échelle internationale. expert désigné par l'onu en 1997-1998, pour la lutte contre la désertification , pierre rabhi est l'auteur de nombreux livres (voir bibliographie) et créateur de l'association terre et humanisme, qui, depuis quelques années, tente à travers des actions de pédagogie internationale à éveiller le plus grand nombre aux valeurs écologiques et de solidarité internationale. ecarté des présidentielles de 2002, pour manque de signatures, pierre rabhi a exprimé dans un récent courrier sa décision de ne pas se présenter aux élections présidentielles de 2007, ne souhaitant pas réduire la portée des valeurs qu'il entend défendre à des considérations politiques et budgétaires innapropriées, et a donné naissance à un mouvement international pour la terre et l'humanisme. liens audios : montage audio d'une conférence à bruxelles en novembre 2004 http://www.gsara.be/bxl/radio%20wma/montage%20rabhi%20pcm.wma conférence ecofestival2004 27 mo http://www.ecodomaine.org/fichiers/pierrerabhiecofestival2004.mp3 sites internet : mouvement international pour la terre et l'humanisme http://www.mouvement-th.org/ association terre et humanisme http://terrehumanisme.free.fr/ bibliographie : du sahara aux cévennes ou la reconquête du songe éd. de candide, lavilledieu, 1984, rééd. albin michel, paris, 1995 - le gardien du feu (roman) éd. de candide, lavilledieu, 1986, éd. albin michel, paris, 2003 l'offrande au crépuscule (prix des sciences sociales agricoles du ministère de l'agriculture) éd. de candide, lavilledieu, 1989, rééd. aux éditions l'harmattan 2001 - le recours à la terre (recueil d'articles) éd. terre du ciel, lyon, 1995, nouvelle éd. augm. 1999 (épuisé) parole de terre (récit didactique) éd. albin michel, paris, 1996 (préface de yehudi menuhin) manifeste pour des oasis en tous lieux ouvrage collectif sous la direction de pierre rabhi, 1997 le chant de la terre , biographie de rachel et jean pierre cartier éd. la table ronde, paris, 2002 graines de possibles : regards croisés sur l'écologie éd. calmann levy, avec nicolas hulot, 2005. 02/03/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) la môme la mômevidéo envoyée par bruno-lucas bande-promo avant-première du film la mÔme je suis allée hier soir voir ce monument. car c'est un monument! et j'en suis sortie bouleversée: la performance de marion cotillard est hallucinante, la caméra danse à nous donner le vertige, et la fin...un destin exceptionnel entre drames et amour. je n'ai pas pu m'empêcher de faire un parallèlle avec frida kahlo: l'une, malgré les pires souffrances, respire la vie; l'autre plonge progressivement dans l'auto-destruction. deux destins d'artiste, deux femmes d'exception, balancement entre pulsion de vie et pulsion de mort; 28/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) barbara marx hubbard video 15/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) philippine roches je viens de lire en à peine une journée les 354 pages du livre de philippine roches, "le diable se cache dans les détails." des textes courts pour parler de la souffrance de l'enfant nié, abusé, violé. mais ce livre ne s'adresse pas qu'à ceux qui ont connu l'horreur de l'inceste. il s'agit de toutes les blessures d'enfants qu'on n'a pas désirés, entendus, écoutés, regardés. il s'agit d'aveuglement et de surdité. et c'est le chemin de la pacification, de l'harmonie, du don. philippine roches écrit dans un style imagé et percutant. elle vous prend les tripes autant qu'elle montre l'espoir et l'harmonie au bout de la route. thérapeute, son langage est celui de la compréhension. 4ème de couverture: "son fils lui demande de choisir un mot de passe à entrer dans l'ordinateur. elle s'écrie "urgo!". il lui demande "qu'est-ce que c'est urgo?" elle répond "c'était une marque de pansements qui existait lorsque j'étais petite et dont le nom vient de me revenir". elle la revoit, la boîte d'urgo et sent confusément qu'il faut de l'urgo dans sa vie, de la réparation..." a lire par tous ceux que l'enfance brisée interpelle, qui croient que la résilience n'est pas un vain mot. 04/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ogm danger ogmvidéo envoyée par dede_maduze extrait d'un documentaire de canal +. edifiant! merci maxence comment cacher que les ogms déteriorent nos organes...urgent !! (pour le bien de la planète et de ses habitants) 03/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) evolution consciente je viens de terminer l'excellent ouvrage de barbara marx hubbard "evolution consciente". il ne s'agit pas de l'un de ces nombreux livres de développement de soi, qu'au demeurant je lis à longueur d'années, mais d'un constat et d'une invitation. barbara explique très clairement ce qui fait aujourd'hui la différence avec hier. depuis l'émergence de la première cellule vivante jusqu' à homo sapiens, l'évolution , y compris humaine, s'est faite sans que, piur la grande majorité d'entre nous, nous en ayons conscience. l'univers, et l'homme bien sûr, est co-créatif depuis toujours, sans vraiment le savoir.  mais les choses changent et l'humanité vit aujourd'hui une période de transition majeure, elle aborde une seconde naissance. de plus en plus nombreux sont ceux qui ont conscience des enjeux, de notre puissance, nos capacités, nos potentialités. de plus en plus nombreux sont ceux qui ont envie d'accompagner cette naissance. il s'agit donc d'être consciemment co-créatifs pour aider à l'émergence d'une humanité plus harmonieuse. elle appelle cela: "s"éveiller au pouvoir de notre potentiel social." barbara en parle savamment, certes, et propose des schémas de grande envergure. elle même est allée jusqu'à se présenter à la vice présidence des etats-unis. bien que sachant pertinnement qu'elle n'atteindrait pas cet objectif, elle en a obtenu l'opportunité d'intervenir publiquement lors d'une convention du parti démocrate. a la fin de son livre, elle établit une liste importante de fondations et associations qui concourent à cette émergence. bien sûr, elles sont nord-américaines, ou en tous cas anglo-saxonnes. a nous de découvrir ce qui se passe plus près de nous. c'est la lecture de son livre qui m'a donné envie de créer ce nouveau blog participatif, "the good news". pour en savoir plus à son sujet, c'est là. 03/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) une vérité qui ne dérange pas... hier soir, je suis allée voir le film d'al gore, "une vérité qui dérange." est-ce vraiment très dérangeant? a mon sens, non! a ceux qui pensent que les cycles réchauffement/glaciation sont naturels et reviennent régulièrement, al gore réplique oui, mais...jamais le réchauffement n'a été si rapide et d'une telle ampleur, jamais il n'a été causé par l'homme lui-même. mais il n'est pas trop tard: les états peuvent agir et nous sentons bien qu'ils commencent de ne plus faire semblant de ne rien voir. chacun à notre échelle pouvons aussi faire de petites choses. une photo, à la fin du documentaire, m'a franchement émue: ce petit point à peine visible sur un rayon solaire, c'est nous! vus ainsi, nos conflits semblent tellement dérisoires! comment ne pas voir que nous sommes un tout? al gore par ailleurs montre comment la terre respire: elle inspire les rayons solaires puis expire le co2. comment ne pas voir qu'elle et nous ne faisons qu'un? si vous n'avez pas encore vu ce film, précipitez-vous! ou attendez sa sortie en dvd et procurez-le vous. j'y étais avec mes enfants, 17 et 11 ans. thomas était le seul enfant dans la salle, école oblige. et pourtant, cette cause là ne concerne-t-elle pas nos enfants encore plus que nous-mêmes? il n'est pas question de leur faire peur, mais de leur faire comprendre le sens de nos demandes: "ne laisse pas couler le robinet quand tu te laves les dents" "éteins tes lumières" etc...cela m'a paru autrement prioritaire... 02/02/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (4) | trackback (0) "le sang se lave dans les larmes" "le sang se lave dans les larmes et pas dans le sang" a dit l'avocat, citant victor-hugo. le film diffusé hier soir sur l'affaire ranucci ravivait douloureusement l'indignation face à la barbarie d'etat. coupable, pas coupable, bien sûr c'est important, et le film nous poussait à croire que ranucci était plutôt victime d'un système, de la police, de la justice. le coeur de la question demeure quel que soit le verdict: 4 pays aujourd'hui exécute 94% des condamnés dans le monde: la chine, l'arabie saoudite, les etats-unis et l'iran. et 22 pays continue de s'accorder le droit de vie et de mort sur ses citoyens. aussi dérangeant que cela puisse paraître, mon hypothèse est que christian ranucci a choisi, au niveau inconscient, la mort. il a refusé de plaider les circonstances atténuantes, en apparence parce que c'eût été reconnaître sa culpabilité. il vivait visiblement une relation très fusionnelle avec sa mère qui l'a élevée seule, déménageant tous les 6 mois pour le dissimuler à son père. l'absence paternelle ne lui a pas permis de défusionner. il est intéressant de noter que toute l'affaire démarre alors qu'il a cherché à reprendre contact avec son père et qu'il se sent coupable vis-à-vis de sa mère de cette initiative qu'il n'avoue qu'en dernière extrémité. sa mère ne cesse de répéter qu'elle a vécu dans la peur de le perdre. et elle va le perdre, dans les circonstances les plus atroces que nous puissions imaginer. il n'avait plus d'autre issue pour se séparer d'elle que a mort. je ne dirai pas, bien sûr, que sa mère est coupable. elle a fait comme elle a pu, elle a cru protéger son enfant, elle l'a tant aimé qu'elle ne pouvait le lâcher. son courage pour le défendre fait notre admiration. et en même temps, de cette fusion naît l'incapacité à vivre et la folie: plutôt mourir. nous ne saurons jamais si ranucci était coupable. la question à laquelle le film n'a pas répondu est la présence de son couteau caché à proximité du lieu du meurtre. il y a des années, j'ai lu "le pull-over rouge" et j'en ai gardé le sentiment de son innocence et de la capacité du système à bâcler une enquête pour avoir un coupable. pour moi, ranucci fut d'abord un enfant ballotté entre les seins de sa mère. 30/01/2007 dans ce que je crois, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) parce que j'aime parce que j'aime et parce que l'artiste est une amie: sandrine est autodidacte et a quitté paris pour vivre ses amours: un homme et la peinture. un magnifique challenge! 25/01/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) la théorie des cordes - 2 ce qu'einstein ne savait pas encore 3/3vidéo envoyée par larabe-strait ce qu'einstein ne savait pas encore 3/3 la suite, tout aussi intéressante! 21/01/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) la théorie des cordes - 1 ce qu'einstein ne savait pas encore 2/3vidéo envoyée par t3rpr0 ou comment tout est vibration 2 - la théorie des cordes pour ceux qui ne connaissent pas la série scientifique américaine "the elegant universe" ("l'univers elegant"), arte diffuse successivement les 3 épisodes en vf. si vous êtes interessé de loin par la relativité, la mécanique quantique et la théorie des cordes, mais que vous ne comprenez rien aux maths, cette émission est pour vous! c'est super bien fait, avec des tas d'effets spéciaux pour expliquer les bizarerries de la science moderne aux novices. 20/01/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) carl gustav jung fr partie 2 carl gustav jung fr partie 2vidéo envoyée par melmoth passionnant...prenez le temps. rêves, inconscient collectif, individuation, types psychologiques... 06/01/2007 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) nombrilistes? lu sous la plume de bhl, à propos de 2006: " c'est l'année des blogs justement, c'est-à-dire du nombrilisme planétaire. c'est l'année, cependant, où le nombre des ex-bloggers a rejoint celui des bloggers - preuve que le nombrilisme n'est peut-être pas, tout compte fait, du journalisme." sommes-nous, bloggers de tous horizons, uniquement préoccupés de notre petit nombril, en d'autres termes de cette petite cicatrice qui témoigne de notre lien indéfectible aux mémoires, à la vie? à la sécurité du ventre de notre mère? le nombril n'est pas seulement équidistant des pieds et de la tête, ce qui, en soi, est intéressant, puisqu'il représente le point d'équilibre entre notre esprit et notre ancrage dans la terre. par ailleurs, c'est le à peu de chose près le point du troisième chakra, celui de la connaissance, de l'affirmation de soi, de la créativité. ses blocages, selon certains sites spécialisés, sont "dus à une éducation trop rigide. tendance à la timidité, manque d'assurance, manque de naturel, froideur, peur de l'autre, l'ampleur du phénomène blog témoigne donc de la société dans laquelle nous vivons qui, sous certains dehors permissifs, demeure coincée dans sa rigidité. ce qui sort de la norme dérange, et la norme n'est rien d'autre que l'expression de la masse. le blog répond sans doute au besoin émergent - et inconscient- de s'individualiser. son expression est sans doute maladroite, et nombre de bloggers émérites - et des plus réputés- se limitent souvent à valoriser leur ego pour exister. tentative désespérée, et refoulée, de se connecter au soi. et c'est comme si nous tendions un fil de fer rouillé et coupant entre deux vallées: impossible de faire la traversée sans se déchirer les mains, ou les pieds. néanmoins, remercions tous ceux qui parlent d'eux, de leur histoire, de leurs blessures, de leur fous rires, et crient au monde, grâce à ce qui ressemble à un journal intime, leur existence. leurs expériences nous renvoient toujours à nous-mêmes, raisonnent de nos propres questionnements, et en cela, passent du "nombrilisme" à l'universel. enfin, restent les innombrables blogs qui ne s'intéressent pas qu'à eux-mêmes, mais au monde, à l'actualité, à la philosophie, à la planète, qui partagent, donnent à réfléchir, offrent quelques sourires. j'en connais beaucoup, et pas des moindres. nous en sommes là, avec notre envie de dire, de communiquer, d'être en relation. et la relation ne commence-t-elle pas avec nous-mêmes? le blog ne permet-il pas cette double expression, avec soi et l'humanité? le chakra suivant est celui du coeur, celui qui exprime notre ouverture à la coopération plutôt qu'à la compétition, à l'amour, au monde. et nous sommes en train de commencer à l'ouvrir. chacun de notre côté et ensemble, nous avons trouvé une solution. pas la seule, mais elle a le mérite d'exister et d'être co-créative.  ne nous reprochons rien, accueillons là où nous en sommes pour pouvoir passer au pallier suivant.ensemble, continuons d'avancer. n'en déplaise à monsieur bernard-henri levy. 05/01/2007 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (15) | trackback (0) evelyne pisier: "une question d'âge" l'année dernière, pour mieux comprendre mes enfants, j'avais lu "dis merci" de barbara monestier, récit bouleversant d'une jeune française adoptée au chili. je continue de recommander ce livre pour, comme le disait ma fille, "comprendre ce que nous n'arrivons pas à exprimer et qui nous bouffe." aujourd'hui, je suis en train de terminer la lecture du livre d'evelyne pisier, "une question d'âge", qui fait pendant au précédent en racontant la même aventure vue du côté de la mère. et j'ai envie de le faire lire à ma fille pour qu'elle comprenne tout ce que je n'arrive pas à exprimer et qui me fait avancer à tâtons dans le noir, me bouleverse, m'angoisse, me fait mal parfois. c'est un récit dur et s'il n'est pas purement autobiographique, l'auteur a précisé dans une interview qu'elle s'est inspiré de son vécu, et d'autres proches d'elle. j'ai entendu, vu et vécu tout et son contraire au sujet de l'adoption. depuis quelques années maintenant, la traversée de l'adolescence de mes enfants est une tempête longue, violente, comme un cyclone dont l'oeil apporterait quelques accalmies et reviendrait encore et encore. comme le dit evelyne pisier, pour eux, ça commence plus tôt et ça dure plus longtemps. d'abord je me suis sentie coupable, me demandant ce que j'avais fait et pas fait, écoutant les conseils d'amis bienveillants qui ne comprenaient pas que les enfants adoptés sont à la fois comme tous les autres et différents, parce que leur crise identitaire, le sens qu'il peuvent donner à leur chemin de vie, l'amour d'eux-mêmes impossible à trouver, est décuplé par l'histoire de leur abandon et de leur adoption. puis j'ai compris que tout n'est pas une question d'éducation. j'ai compris que, en tant que mère, je suis en première ligne et la première visée par la haine de leur histoire, parce que je les renvoie à "elle", l'absente toujours présente. fantasmées, refoulées, niées, détestées, nous formons elle et moi, mère de naissance et mère adoptive, le couple impossible de l'amour bi-polaire. abandon/adoption, ombre et lumière, les progrès les plus importants que nous avons faits ensemble ont eu lieu lorsque j'ai "adopté" mon ombre. combien de fois n'ai-je pas entendu parler d'"adoptions râtées", juste parce que nous, parents, sommes déboussolés et impuissants. le métier de parent s'apprend sur le tas, le métier de parent adoptif aussi. parents à 100% et parents supplétifs. je ne cherche plus à "comprendre". j'accompagne les vagues, donne le meilleur de moi-même, n'attend plus de résultat. c'est leur chemin, pas le mien. et je les remercie de m'avoir appris ça. j'ai appris qu'il n'y a pas de schémas, que la réussite, ça ne veut rien dire; qu'une seule chose compte: l'instant présent. Être là au jour le jour, ne rien prévoir car demain le ciel peut-être bleu ou noir, l'imprévisible est au lever de chaque jour. j'ai appris à aimer l'orage autant que les rayons brûlants du soleil. j'ai même entendu, à propos de mon fils "chasse-le" ou de ma fille "si elle veut partir, dis-lui que si  elle franchit la porte ce n'est pas la peine de revenir." j'ai entendu que mes enfants allaient ruiner ma santé. j'ai entendu que faire appel à une mère porteuse de la même famille était quand même plus simple si l'on voulait un enfant. ben voyons! restons entre nous, la filiation biologique, y' qu'ça d'vrai! je sais que la violence de ces réflexions est due à l'ignorance. alors, je crie bien fort que l'adoption râtée ça n'existe pas. nous avons adopté de petits enfants adorables, et nous nous trouvons confrontés à l'adolescence, à leur propre acceptation du chemin d'incarnation qu'ils ont choisi, qui n'est pas le plus facile. ce n'est pas que la greffe ait prise ou pas, c'est leur chemin avec eux-mêmes, la greffe avec eux-mêmes. et nous sommes impuissants parce ce que tout l'amour que nous pouvons leur donner ne répond pas à cette question. je ne suis pas encore complètement en paix, et ne le serai sans doute pas tant qu'ils ne tiendront pas solidement la barre. aujourd'hui, je les laisse tenir le gouvernail, je suis juste à côté pour prendre des ris, border ou choquer, regarder le ciel, les balises, et le rivage qui, même encore invisible à l'horizon, est là, partout, parce que la terre est ronde. c'est une aventure merveilleuse. difficile, douloureuse parfois, délicieuse d'autres fois, ponctuée d'écueils, de tourbillons, et d'ilôts paradisiaques. c'est la vie, tout simplement. alors, pour terminer, encore une réflexion de thomas, hier matin dans la voiture alors que je l'accompagnais à l'école et que mon esprit était seulement focalisé sur la longueur des feux rouges et la lenteur de la circulation: "maman, l'univers, il a été créé par le choix. parce qu'il y a oui et non." .... 21/12/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (9) | trackback (0) philon d'alexandrie et les thérapeutes le livre de jean-yves leloup "prendre soin de l'Être" s'intéresse aux origines des thérapeutes. philon d'alexandrie est à la fois égyptien, juif et de culture hélléniste. il est donc naturellement porté à l'universalité dans une alexandrie, bouillon de culture de l'époque. il se fait le chantre des thérapeutes, communauté juive qui vit repliée sur elle-même dans l'étude et la prière, parce que cette dernière est à leurs yeux le meilleur moyen de prendre soin de l'autre. il est intéressant de noter que la traduction habituelle de therapeuien en soigner est en fait une déformation puisqu'il s'agisait de prendre soin. nuance...et ce prendre soin est indissociable de l'idée de dieu, de la reliance. car s'il est essentiel de prendre soin du corps, il l'est encore plus de prendre soin de l'âme car c'est à ce niveau que se résolvent tous les problèmes. il s'agit pour les thérapeutes de "désencombrer" l'homme de ses sources d'anxiété. car sa liberté est le sens ultime. pour les thérapeutes, il s'agit de "relativiser un certain nombre de maux dont la cause est liée à un attachement démesuré à tel ou tel mode d'être, ou la gestion angoissée de biens transitoires." "les thérapeutes" vivent l'"âme unifiée"....c'est vivre dans ce monde, dans ce corps, comme dans un temple, comme dans un lieu de passage, sans nier l'esprit qui habite ce que dieu lui-même a créé, "et il vit que cela était bon."; c'est être philosophe juif. la thérapie c'est alors prendre soin du corps, du moi et du monde en les ouvrant à "celui qui est" leur paix, leur santé et leur vie éternelle...ce qui est "occasion" de souffrance et de maladie peut être aussi "occasion" de conscience et de sagesse." bref, jung n'a fait que se rapprocher des thérapeutes originels. et nous voyons aujourd'hui poindre un mouvement de plus en plus ample de thérapies qui ne se limitent pas au moi mais incluent l'homme dans sa relation avec l'Être et l'univers. en enfermant l'homme dans les limites de son ego, la psychanalyse a sans doute oublié -pourne pas dire nié- une case essentielle. comme le disait une amie: "en psychothérapie, on fait l'expérience de qui nous ne sommes pas." en oubliant cette dimension de l'homme, toute thérapie limite l'infini de ses possibilités et passe à côté de son sens. travailler uniquement sur l'ego,chercher et comprendre ses blessures, y trouver les solutions, est certes louable, mais définit l'homme dans une limite qu'il n'a pas à mon sens. on ne résoud pas un problème au niveau auquel il se trouve. traiter un problème de personnalité, d'ego par une solution d'ego ne peut fonctionner qu'à court ou moyen terme. car l'homme est corps, esprit et âme et le restreindre aux seuls champs que nous croyons pouvoir à peu près contrôler, c'est empêcher. là réside peut-être la raison pour laquelle nous nous en tenons à deux dimensions sur trois de l'homme: le contrôle. inclure l'âme suppose d'accepter le non contrôle, la confiance. si nous nous cantonnons à nous occuper du corps et de l'esprit, même inconscient, nous nous donnons l'illusion de garder le contrôle. bien sûr l'inconscient nous dépasse...et en même temps, il demeure quelque chose que l'on soigne, donc sur lequel nous pouvons agir. approcher l'homme dans sa globalité, n'est-ce pas lui reconnaître ce que le christ lui-même lui a reconnu: je suis...permettre de restaurer notre relation à ce "je suis" me semble être le but ultime d'un thérapeute. 18/12/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) la france, une névrose? entendu hier soir dans la bouche de sartre, au cours du téléfilm -remarquable et brillamment interprété (la suite ce soir)- diffusé sur fr2: "la france n'est plus un pays, c'est une névrose." d'après freud, la névrose est un trouble psychique généré par un conflit intrapsychique refoulé. alfred adler en dit: "détourné en grande partie de la réalité, le névrosé mène une vie dans l'imagination. il se sert d'un bon nombre d'astuces lui permettant de fuir des exigences réelles et de briguer une situation idéale qui lui permet de se soustraire à la responsabilité et à la performance sociale. ces libertés et le privilège de la souffrance composent le substitut pour le but originaire (mais risqué) de la supériorité." 12/12/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (4) | trackback (0) un sourire et/ou un cri silencieux regardez bien cette photo: il s'agit de samuel, bébé de 21 semaines, opéré avec succès in utero d'une spina bifida par le dr joseph bruner. l'opération a consisté à sortir l'uterus de l'abdomen maternel et d'y pratiquer une incision pour opérer. pendant que le médecin opérait, le bébé a sorti sa main minuscule et entièrement développée et a saisi fermement le doigt du chirurgien. le médecin dit être resté immobile quelques instants, abasourdi et ému par ce message de vie. la découverte de cette photo m'a conduite à un autre témoignage, très décrié par les uns, récupéré par les autres. un film très dérangeant, atroce, insupportable même -je n'ai pas pu le regarder jusqu'au bout- montre un avortement filmé sous échographie. le médecin qui l'a réalisé a été tellement bouleversé qu'il n'a plus jamais pratiqué d'avortement et s'est transformé en meneur acharné de ces cliques dangereuses qui sévissent à coups de matraque dans les cliniques américaines. evidemment, je ne suis pas en train de prendre partie, encore moins de poser un jugement moral. la dépénalisation de l'avortement est une énorme avancée sociale. et en même temps, lorsque j'entends qu'il remplace de plus en plus les moyens contraceptifs chez les jeunes filles, je me sens alertée. les raisons médicales, ou sociales, qui poussent des jeunes femmes à avoir recours à l'avortement sont toujours des drames et personne, je crois, n'en sort indemne. personne ne peut dire "jamais": nul ne sait ce que la vie lui réserve, à soi, nos enfants ou nos proches. gardons-nous de toute prise de position radicale.il n'est donc pas question ici de poser un jugement. mais la banalisation de l'acte pose la question du prix que nous attachons à la vie. je ne mets cette video en ligne sur ce poste, sa vision relève de l'initiative personnelle. vous pouvez si vous le voulez la trouver ici. il s'appelle "the silent scream" le cri silencieux. 06/12/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (12) | trackback (0) alexandre jollien: viva la vida en allumant la télé cet après-midi, je tombe sur l'émission de drucker et son invité, didier bourdon. surtout, apparaît à un moment, un personnage étonnant, d'une grâce intérieure infinie malgré son lourd handicap. alexandre jollien, philosophe de la joie, parle de schopenhauer et de spizona, des années dans une insitution spécialisée, du bonheur qui ne réside pas dans un demain hypothétique mais dans l'acceptation -qui n'est pas résignation précise-t-il- de ce que je suis maintenant. la difficulté à articuler cache phrasologie et pensée déliées. pas question de pitié avec cet homme, seulement d'admiration pour ce que son expérience de vie -au demeurant difficile- lui a enseigné: il n'est pas question d'un fatalisme gris mais, encore et toujours de la joie, et sa compagne, l'humour. c'est de l'or pur, comme dit de lui michel onfray.  pour en savoir plus à son sujet et le lire, c'est sur son site. 26/11/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (5) | trackback (0) virginie hocq virginie hocqvidéo envoyée par azety93 comique spectacle virgini hocq . je l'ai vue hier soir chez ruquier. vraiment drôle, à la limite de la vulgarité sans jamais y tomber. et le plus rigolo ne fut pas la retransmission de son sketch, mais son interview au pied levé et à la place de ruqiuer de tomer sisley. alors là, le petit tomer, c'était fichu pour l'interview préparée! les questions fusent, il ne sait plus quoi répondre, il est surpris, déstabilisé, embarrassé, estomaqué, il perd ses moyens, et il a fallu l'intervention de son attachée de presse dans l'oreillette de ruquier pour que ce dernier reprenne sa place et que l'artiste retombe sur ses pattes. belle démonstration de ce que n'est pas l'esprit d'à propos! si elle passe près de chez vous, courez-y, c'est vraiment un numéro! 12/11/2006 dans humour, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) derrière l'oeuvre 2. " la peinture est un pont jeté entre les âmes" disait delacroix. pour faire suite à mon post précédent, c'est bien l'âme qui s'exprime dans la création artistique. lorsque l'homme, enfermé dans ses blessures et ses mécanismes, ne peut trouver l'accès à son âme, celle-ci vient à lui pour dire qui il est vraiment. voilà aussi pourquoi la parole, en libérant la personne de son enfermement, rend l'expression artistique éventuellement moins nécessaire. mon hypothèse vient de ma propre expérience: plus j'avance vers moi-même, plus j'ouvre les vannes de mon inconscient, plus je me libère, et moins j'écris de poésie. evacué le trop plein de silence. alors, se révèle parfois autre chose, qui est aussi l'expression de l'âme: le désir plutôt que le besoin. désir d'exprimer la vie, le beau, l'amour, désir de donner plutôt que de déverser. l'art n'est plus exutoire, il est une célébration. voilà pourquoi je ne suis plus poète, et plutôt thérapeute. c'est juste une autre façon de danser avec les mots et les maux, c'est une autre sorte de pont. 07/11/2006 dans presque rien, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) derrière l'oeuvre un article dans l'express révèle la face caché du couple idyllique et libre sartre - beauvoir. derrière le masque, se cache une liaison dangereuse. leur relation sexuelle s'étant étiolée, elle séduit de très jeunes filles qu'elle "fournit" ensuite à castor. de son côté, il entretient des relations avec plusieurs femmes, y compris de jeunes soeurs, qui ignorent chacune les liens qui unissent l'autre à l'écrivain: il recopie pour l'une des pans entiers de ce qu'il a écrit pour l'autre. derrière nos grands artistes se cachent souvent des personnalités complexes, des terpitudes et des blessures, qui créent un gouffre entre l"homme et son oeuvre. faut-il être de guinguois pour être un grand créateur? l'art est-il le meilleur exutoire des blessures de l'âme? et cela pose la question du sens que nous donnons à nos vies. devons-nous chercher des exutoires ou bien soigner nos blessures? et bien, il n'y a pas de il faut ni on doit, mais un choix. celui de vivre nous-mêmes ou de vivre aux travers au-travers de nos oeuvres. ceci montre également, contrairement à la philosophie existentialiste de jean-paul sartre, que nous ne sommes pas ce que nous faisons, et que nos créations sont souvent des projections idéales. 06/11/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) un gars une fille - le psy un gars une fille - le psyvidéo envoyée par segado et ça pour sourire... 03/11/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) john lennon imagine john lennon imaginevidéo envoyée par astre juste pour se faire plaisir et ne pas oublier l'essentiel! 03/11/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) sexe animal: l'échangisme encore un documentaire: belles images, et sujet de réflexion. la chaîne national geographic proposait hier un reportage au titre prometteur: "sexe animal: echangisme"! les animaux, lorsqu'il ne peuvent satisfaire leurs besoins, vont voir chez le voisin. pas un scoop! l'homme est bien un animal, même s'il se dit pensant... l'intéressant de l'histoire est le point de vue de l'auteur sur la multiplicité des partenaires. en effet, on a pu voir combien mâles et femelles ne rechignaient à aucune découverte en la matière. rares sont les espèces monogames.la plupart des oiseaux sont monogames, mais le temps d'une saison! et il y a une raison à ça! en multipliant les possibilités génétiques, l'échangisme et la polygamie favorisent la survie de l'espèce! voilà qui remet en question certaines de nos théories. la procréation semble être la finalité du couple.or, ce documentaire bouleverse cette idée. en effet, si l'accouplement vise à la procréation, la fidélité serait quant à elle un concept purement humain qui servirait la transmission d'idées purement humaines: un nom, un pouvoir, une possession. et assurerait le pouvoir masculin. notre moralité ne serait donc qu'un déguisement du pouvoir. mais il y a autre chose. si homo sapiens s'est progressivement tourné par le couple monogame, ce pourrait-il aussi que soit intervenu quelque chose d'autre? quelque chose qui n'interviendrait pas chez l'animal? si c'était l'amour? le besoin de trouver un sens à son existence porte l'homme a découvrir qu'il est bien plus que ses pulsions. depuis des millénaires, il tatônne, cherche, trouve des réponses. la pulsion du mâle vers la femelle, et vice versa, le pousse à procréer. mais l'élan qui le porte à pérenniser une relation est d'une autre nature: c'est l'aventure de l'évolution personnelle, qui passe nécessairement par la relation à l'autre. et la relation privilégiée que nous entretenons avec une personne est l'un des chemins les plus évolutifs simplement parce que ce microcosme concentre toutes les opportunités. alors? polygame ou monogame? monogamie singulière ou plurielle, sérielle? animaux ou humains? animaux et humains? 27/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (5) | trackback (0) réalité quantique 2. quantique 2/2vidéo envoyée par michel_g un autre extrait...un troisième va suivre... 22/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) réalité quantique réalité quantiquevidéo envoyée par michel_g j'en avais parlé il y a quelques temps... ce film de vulgarisation en physique quantique et dont vous avez vu ici quelques petits extraits, s'intitule"what the bleep do we know ?". il a une durée totale d' 1h45.... et beaucoup de choses troublantes sont dites.... 22/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) le droit de savoir frederick hudson, célèbre coach et théoricien du coaching, a mis en lumière l'évolution récente de notre société en expliquant les nouveaux paradigmes qui la gouvernent. si vous souhaitez en savoir plus, c'est dans la catégorie coaching, mars 2006. l'un de ces paradigmes est l'apprentissage constant. autrefois, on apprenait tout ce que l'on croyait dans l'enfance et la jeunesse et on s'en contentait. de nos jours, la formation continue tout au long de notre vie: séminaires et stages sont proposés dans l'entreprise tout au long de la carrière, une loi a même entériné cette nécesité. a titre particulier, les médias, les stages divers, sont à notre portée de 7 à 77 ans. j'ai découvert hier une statistique intéressante dans le nouvel obs, intitulée le droit de savoir. elle montre qu'en europe ce sont les pays du nord qui donnent le "la".  je vous la livre: population adulte ayant participé à une formation en 2005 (en pourcentage des 25-64 ans): suède :             34,7 royaume-uni:   29,1 danemark :      27,6 finlande :        24,8 pays-bas:       16,6 espagne:        12,1 belgique:        10 allemagne:     8,2 france:         7,6 nous sommes la lanterne rouge en matière de formation! c'est à mon avis assez symptomatique de notre pays: la connaissance et l'apprentissage favorisent l'autonomie; à qui profite l'ignorance? quelle relation maintenons-nous avec le pouvoir? quelle relation le pouvoir entretient-il avec nous? j'ai souvent évoqué ce que je crois être les peurs de notre pays. individuellement et collectivement, nos croyances dans ce pays nous portent à nous limiter, à avoir des certitudes que nous ne voulons pas remettre en question, à nous méfier de tout ce qui est nouveau. nous voulons des réformes mais surtout pas changer! or, les formations ne sont pas que techniques; de plus en plus elles concernent le développement personnel et nous poussent à mieux nous comprendre, et à évoluer. la formation a un coût: pour l'entreprise ou pour l'individu lorsque nous participons à un stage à titre individuel. quel est notre relation à l'argent? et enfin, quelle valeur -ceci étant en relation avec le point précédent- donnons-nous à notre propre développement? qu'en pensez-vous? 18/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) une vérité qui dérange: la bande annonce une vérité qui dérangevidéo envoyée par yom_ ia terre nous trahit-elle ou trahissons-nous la terre? 12/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ça vous dit quelque chose?moi oui! renaud et delerm (les bobos)vidéo envoyée par sawacs un spot de renaud et vincent delerm, pour la sortie de leur nouvel album respectif... 09/10/2006 dans humour, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) le kybalion le kybalion, vous connaissez? il s'agit d'un traité de philosophie hermétique (de hermès trismégiste) qui remonte, dit-on, à la nuit des temps, et certainement au moins jusqu'aux egyptiens. ses 7 principes sont les suivants: le principe de mentalisme: ce principe dit que tout est esprit. il explique que le monde "phénoménal" n'est qu'une création de l'esprit, que le tout est la réalité substantielle. le principe de correspondance: "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas; ce qui est en bas est comme ce qui est en haut" le principe de vibration: "rien ne repose; tout remue; tout vibre" le principe de polarité: "tout est double;toute chose possède deux pôles;tout a deux etrêmes; semblable et dissemblable ont la même signification; les pôles opposés ont une nature identique mais des degrés différents; les exrêmes se touchent; toutes les vérités ne sont que des demi-vérités; tous les paradoxes peuvent être conciliés." le principe du rythme: "tout s'écoule, au-dedans comme au-dehors;toute chose a sa durée;tout évolue puis dégénère;le balancement du pendule se manifeste dans tout;la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche; le rythme est contant." le principe de cause et d'effet: "toute cause a son effet;tout effet a sa cause; la chance n'est qu'un nom donné à la loi méconnue;il y a de nombreux plans de causalité, mais rien n'échappe à la loi. le principe de genre: "il y a un genre en toutes choses; tout a ses principes masculin et féminin;le genre se manifeste sur tous les plans. alors...qu'avons-nous inventé? nous parlons souvent de nouveaux paradigmes...l'humilité nous commande de reconnaître leur intemporalité. qu'est-ce qui a changé, alors? peut-être est-ce notre ré-appropriation de ces principes, qui deviennent de moins ne moins "hermétiques" dans le sens où ils ne sont pas réservés à quelques uns car leur compréhension est à la portée de tous. c'est ça le changement...le nombre croissant de personnes qui prennent conscience de ces principes. jusqu'au centième homme...cf ma note précédente: "le centième singe" 09/10/2006 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) à lire allez vite lire la note de marc traverson, troisième voie, sur la valse de écrans... c'est ici 07/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) manuel pour une conscience supérieure je suis en train de lire un bouquin formidable. non pas que l'auteur dise des choses franchement nouvelles pour moi, mais il propose un chemin de conscience avec des mots simples, une méthode à la portée de tous. rien de mystico brumeux, que du pratique. l'idée n'est pas de mettre notre ego au pilori, de l'effacer, de le tuer, mais de le remercier pour ce qu'il nous a construit, protégé; il s'agit, à l'âge adulte, de vivre notre mental consciemment, qu'il soit à notre service plutôt qu'être dominé par lui. véritable manuel d'acceptation de son ombre, d'amour de soi, des autres, de la vie. florilège: "l'état de conscience supérieur n'est pas un état mystique, métaphysique, bizarre. c'est un merveilleux état d'esprit, en contact avec la réalité pratique, et qui revient à chacun naturellement, comme droit de naissance en tant qu'être humain." "la plupart d'entre nous, dit l'humoriste cosmique, vivons notre vie en ne sachant pas ce que nous voulons, mais en étant bien convaincus que nous ne l'avons pas." "vous êtes prêt à réaliser le bonheur d'une conscience supérieure quand vous réalisez qu'il est totalement futile d'essayer de générer une vie satisfaisante en faisant des efforts pour réorganiser ou changer le monde et les choses autour de vous, de façon à ce que tout cela satisfasse vos aliénations et vos désirs. vous verrez qu'il vous suffira simpelment de modifier vos propres réponses aux situations de la vie, réponses qui sont généralement automatiques et programmées d'avance depuis votre petite enfance." préface d'annie marquier, auteure de la liberté d¨'être et la liberté de choisir. manuel pour une consience supérieure - ken keyes,jr - editions du gondor 07/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) à visiter... envie de vous faire du bien? allez visiter zen coach... 03/10/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) bientôt sur les écrans http://playlist.yahoo.com/makeplaylist.dll?sid=28348037 à voir, non pas pour avoir peur, mais pour penser à prendre chaque jour les petits moyens à notre portée qui améliorerons la situation. ci-dessus la bande annonce. 16/09/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) de l'infini des possibilités depuis plusieurs mois, et bien que totalement béotienne en physique, les avancées dans ce domaine m'ont beaucoup interpellée, en particulier la physique quantique. je n'y comprends pas grand chose, mais certains ouvrages de vulgarisation m'ont bien aidée, ainsi qu'une fiction/documentaire, what the bleep do we know: interprété par marlee matlin, ce film, tout d'abord rejeté par les majors, a fait son petit bout de chemin parallèlle jusqu'à ce que son succès interpelle la fox and samuel goldwyn films, se sont finalement intéressés à la distribution. la fiction est régulièrement entrecoupée de commentaires de scientifiques expliquant très clairement combien notre réalité est illusoire et est notre création. et si nous la créons, alors nous pouvons aussi la changer... individuellement et collectivement. le livre , l'univers informé de lynne mctaggart, que j'ai évoqué il y a plusieurs mois, ainsi que celui de irvin laszlo, science et champ akashique, sont également simples d'accès et très éclairants:        j'ai toujours pensé que le coaching, et sa grande soeur, la pnl, se situaient dans l'évolution naturelle de la conscience humaine, puisqu'ils proposent d'être créateurs de nos vies. l'axiome de la pnl, "la carte n'est pas le territoire" illustre déjà que ce que nous voyons n'est pas l'unique réalité. le coaching, devenu surtout un outil d'efficacité et de performance dans l'entreprise, montre en premier lieu que nos capacités sont bien plus importantes que nous ne le croyons de prime abord. il est d'abord, à mon sens, un outil d'ouverture de conscience. curieusement, il ne s'autorise pas -ou pas encore- à aller un peu plus loin dans ce domaine et se cantonne la plupart du temps à la réussite professionnelle. mais l'expansion de soi concerne la globalité de notre être et de notre vie. l'infini des possibilités que nous offre la vie est véritablement son champ d'investigation et mise en oeuvre. c'est une vision de la vie, une attitude face à elle. je suis beaucoup plus que je ne le crois, la réalité est beaucoup plus grande que je ne la vois, et je choisis de m'ouvrir à cette dimension. il s'agit évidemment alors de prendre conscience que je me regarde et regarde le monde par un trou de serrure et que je peux choisir d'élargir mon champ de vision. alors, je commence à pressentir les possibilités énormes qui sont là, de tous temps. elles sont là, et je peux m'inclure dans ces possibilités. pas pour réussir, pas pour avoir un peu plus, un peu plus vite, mais pour me sentir heureux, fluide, en paix. et au fond, n'est-ce pas l'ultime objectif de chacun? 16/09/2006 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) retour à dieu dans la série conversations avec dieu, neale donald walsh a livré cet ultime ouvrage. comme d'habitude, son texte nous livre nombre de possibilités d'ouvrir notre regard, de changer notre angle de vision et de quitter nos peurs. florilège: "on ne peut vivre ni mourir sans dieu, mais on peut croire le contraire. si vous croyez vivre ou mourir sans dieu, telle sera votre expérience." "tu n'as rien à apprendre, tu n'as qu'à te rappeler...prends l'arbre qui est derrière. a ce jour, alors qu'il mesure 5m de hauteur et te couvre de sa gigantesque ombrelle, il ne sait rien de plus que lorsqu'il était une minuscule semence. toute l'information dont il avait besoin pour devenir ce qu'il est aujourd'hui était contenue dans cette semence. il n'a rien eu à apprendre. il n'a eu qu'à grandir. pour grandir, il a puisé à même l'information de sa mémoire cellulaire. tu n'es pas différent de cet arbre." "ne crois rien de ce que je dis. ecoute ce que je dis et crois à ce que ton coeur te dit." "la vie est un processus par lequel l'aême change la connaissance en expérience." "le point de vue crée la perception." "la vague arrive sur la plage, mais elle ne cesse pas d'exister. elle ne fait que changer de forme en se retirant de nouveau dans l'océan.l'océan ne devient pas plus petit chaque fois qu'une vague s'écrase sur le sable. en effet, la vague qui vient démontre la majesté de l'océan et, par conséquent, le révèle. en se retirant dans l'océan, elle en restaure la gloire. la présence de la vague est une preuve de l'existence de l'océan. votre présence est une preuve de l'existence de dieu." "la perspective crée la perception, et la perception crée l'expérience. l'expérience que la perception crée pour toi constitue ce que tu appelles la "vérité". ta vérité, c'est exprience réelle." "en définitive, tous les problèmes essentiels ont quelque chose à voir avec un seul poit: ton identité. en outre, ils peuvent prendre plusieurs formes, mais celles-ci reviennent à la seule question qui soit:"qui suis-je?" etc, etc... 04/09/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (8) | trackback (0) des fleurs de bach le dr bach, médecin et chirurgien de renom dans les années 20, a consacré les 10 dernières années de sa vie à metre au point 38 essences de fleurs permettant de rééquilibrer ses émotions et de se sentir plus en accord avec sa vie. il expliqua clairement sa philosophie: "tant que l'âme, le crops et l'esprit sont en harmonie, rien ne peut nous affecter." j'ai découvert pour ma part les fleurs de bach il y a quelques années, lorsque j'étais à hong kong. une amie anglaise m'avait fortement conseillé le fameux "rescue", à utiliser dans les moments de stress et déprime. puis, dans les moments de grande fatigue, voire d'épuisement, j'ai testé l' "olive". et enfin, en ce moment, je prends 4 fois par jour quelques gouttes de "walnut" pour accompagner cette période de grand changement. je le fais depuis 3 jours et, comme d'habitude, je suis stupéfaite de son efficacité. les fleurs de bach peuvent vous accompagner dans toutes sortes d'émotions, de la peur au sentiment de solitude, en passant par l'hypersensiblité face aux autres, l'incertitude, la rumination mentale, le découragement et le désespoir. pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur les sites suivants: bach centre fleurs de bach en français 02/08/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (6) | trackback (0) rappel "une autre façon d'aimer" n'oubliez pas: 20/21/22 octobre, festival "une autre façon d'aimer" à cabourg. pour en savoir plus, pour vous inscrire, pour trouver un hôtel, c'est là. des rencontres exceptionnelles, une atmosphère chaleureuse, et l'occasion de se trouver ou se retrouver. j'y serai, les 1000 kms qui me sépareront désormais de cabourg ne me feront pas reculer car chaque édition de ce festival a été pour moi un grand moment. alors, si ça vous dit...richard moss, marie-lise labonté, guy corneau, michel cazenave, claude imbert, daphné-rose kingma, michel boujenah, et d'autres encore, seront là pour vous parler, vous écouter, vous rencontrer. vous me rejoindrez? 02/08/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (4) | trackback (0) bénabar: le zoo de vincennes j'ai entendu cette chanson hier à la radio, elle m'a émue. supprimons les zoos, qui ne servent à rien qu'à nourrir dans l'imaginaire de nos enfants la possibilité d'enfermer, de mater la misère sans se sentir concerné, et qu'une partie de ce qui vit sur cette planète ne mérite pas plus que les barreaux d'une cage. ils n'en apprennent rien d'autre. en 1931,lors de l'exposition coloniale, c'était des humains que l'on mettait en cage. mais est-ce plus acceptable parce que ce sont des animaux? n'en déplaise à monsieur bougrain-dubourg, ardent défenseur des animaux, à propos de la rénovation du zoo de vincennes: ""les animaux présentés seront les ambassadeurs des programmes de protection." a mon sens, un animal enfermé est d'abord l'ambassadeur de l'enfermement. supprimons les zoos... le rhinocéros du zoo de vincennessa peau est une écorce qui craquelle, il traînelicorne monstrueuse aux paupières de terre glaisemastodonte de peine sans espoir de remisevieillard, un enclos de béton vieuxvieille gloire, un hospice de banlieuea l'étroit piégé dans le zoo de vincennesune baleine noyée dans les eaux de la seinequel chagrin, quel triste mondeoù la savane se fane à l'ombrede la fausse montagne du zoo de vincennesdans ce minable safari domestiqueoù même le roi de la jungle abdiqueloin de la savane et des vastes plainesle lion est un vieux beau à bedainecrinière en calvitie, derrière son grillageil ne tourne même plus comme un lion en cagea quoi bon encore jouer les bêtes férocesquand on ne fait même plus peur aux gossessous la volière des rapaces résignésregardent en l'air sans plus rien espérera côté les simagrées des singes sans gèneet un petit train que les enfants dédaignentun couple d'éléphants piétine d'ennuiaux défenses d'ivoire inutiles et terniespour essayer d'atténuer la déprime qui les gagnefaudrait un lexomil gros comme un pain de campagneest-ce que chez eux, les enfants d'afriquevont visiter des parcs zoologiquespour voir enfermées des bêtes qui viennent de loindes chats, des pigeons, des horodateurs ou des chiensle zoo de vincennesarche de noé de banlieue parisiennecurieuse ménagerie triste et funèbreoù les animaux s'emmerdent. bénabar 28/07/2006 dans citations, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (6) | trackback (0) le jeu du tao hier soir, j'ai animé une partie de tao. ce jeu, créé par les fondateurs de taovillage, consiste à choisir une quête, un projet personnel, un souhait et à cheminer vers lui par la connaissance de soi. basé sur une synthèse des grandes sagesses universelles, les différentes approches et recherches en psychologie, la partie de tao est une véritable expérience, conviviale et amusante, de cheminement vers soi. la partie se déroule à 4, supervisée par l'animateur, et les participants ne jouent pas l'un contre l'autre, mais s'accompagnent mutuellement, par un jeu de questionnement, d'écoute et de feed-back. c'est une école de respect, d'échange et de coopération. bref, il est l'illustration d'une nouvelle ère, où l'objectif de chacun n'est pas d'acquérir des avenues, des maisons, des hôtels, mais l'accomplissement de soi. j'avais découvert ce jeu en 2003, et, enthousiaste, m'étais formée pour être "taomaster"auprès de taovillage. aujourd'hui, certaines formulations du jeu me paraissent obsolètes dans ma vision du monde: prix à payer, se battre, etc... mais peu importe, cela reste une magnifique occasion de passer une bonne soirée en famille, avec les enfants, avec des amis, et professionnellement c'est un outil très efficace. pour en savoir plus, pour vous amuser ou pour vous initier, c'est ici. 28/07/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) sapho et l'orchestre oriental de nazareth http://mondomix.com/event/fes2004/ram/sapho_vid.ram j'avais été l'écouter en 2003: une merveille. cette femme est une citoyenne du monde, et sa collaboration avec  de l'orchestre de nazareth, composé de musiciens juifs, musulmans et chrétiens plus forte que n'importe quelle bannière. cliquez, écoutez... 22/07/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) luc ferry "la vrai malheur, c'est la pensée étroite" luc ferry dans nouvelles clés (excellent entretien à lire) merci au blog du coach 22/07/2006 dans citations, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) vol 93 rarement un film m'a autant secouée. je suis sortie du cinéma avec une boule dans la gorge et les jambes flageolantes. tourné comme un documentaire, sans acteur connu, sans mélo, mais dur, cru, incroyablement réaliste. grâce au courage des passagers du vol 93, cet avion est le seul qui n'ait pas atteint sa cible le 11 septembre 2001; et grâce aux téléphones, cellullaires et de bord, ils ont raconté à leurs proches, dit adieu. pendant que l'armée du pays le plus puissant du monde cafouillait, traînait, paniquait dans le vide, et que le président était injoignable pour donner les ordres adéquats. ahurissant. non seulement ce film est bouleversant, mais il prend un relief particulier à l'heure où le moyen-orient s'embrase. terrifiant. je suis étonnée ces jours-ci de voir si peu de blogs s'exprimer sur les évènements tragiques du liban. depuis 3000 ans, les frères ennemis, ismaël et isaac, se battent pour un bout de terre. et comme dans toutes les familles qui se déchirent pour une succession, se cache derrière le conflit la rivalité pour l'amour parental. on se bat pour un meuble, une maison, une terre, qui ne sont rien de plus que les projections de ce que chacun croit avoir reçu, ou pas,  d'amour de ses parents. en l'occurrence, le père, c'est dieu. encore une fois, les religions ont cristallisé le mythe et poussent à cette lutte fratricide qui n'en finit pas tout en prétendant prêcher la paix. hier j'ai reçu un mailing m'invitant à envoyer de l'argent pour les enfants catholiques du liban, "victimes une fois encore". catholique, juif, musulman un enfant est un enfant, point. et ils sont tous victimes. voilà comment on nourrit la division. il n'y a pas de chrétiens, de juifs, de musulmans, mais des centaines de civils innocents, victimes de cette guerre dont le liban fait les frais. 19/07/2006 dans mots d'humeur, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) musée du quai branly visite hier du tout nouveau musée du quai branly dédié aux arts premiers. on est d'abord frappé par l'architecture, tant extérieure qu'intérieure. la façade, les jardins voulus, même si c'est très étudié, naturels, le parcours intérieur vers les collections initiatique  encore plus que didactique. les collections sont prodigieuses et une seule visite n'y suffit pas. un petit bémol, à part les premières collections portant sur l'amérique, j'ai trouvé le sens de la visite un peu brouillon. il en ressort en tous cas qu'effectivement les peuples présentés ici sont loin d'être primitifs et ont tous en commun une relation avec l'univers que nous, occidentaux, avons oublié. cette visite est une plongée dans la matrice du monde, où tout est relié, minéral, végétal, animal, et humain. puissions-nous retrouver la spontanéïté et l'unité présentées ici. 16/07/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) ushuaïa nature je n'avais pas regardé depuis longtemps l'émission ushuaïa nature, sur tf1. hier soir, nicolas hulot nous a proposé un reportage grandiose sur les grands singes africains, gorilles et chimpanzés. au-delà des paysages magnifiques et de l'observation de nos cousins primates, il ne s'agissait pas d'un documentaire animalier comme tant d'autres. les commentaires de nicolas hulot interpellent et vont droit au coeur, ils mettent le doigt sur l'essentiel et nous responsabilisent: le problème de la survie de ces animaux vient de ce que nous nous croyons dissociés d'eux, alors que nous sommes intimement liés. leur disparition de la planète serait une catastrophe à l'échelle planétaire et provoquerait un déséquilibre profond qui toucherait les humains. enfin, elle marquerait notre trahison non seulement vis-à-vis de ces cousins pas si lointains, et même très proches, mais envers toute la planète, et donc nous-mêmes. en même temps, son ton n'est ni reproche ni moralisateur. il montre, explique, c'est tout. j'étais émue qu'un tel message, si proche de ce que je crois, passe à une heure de grande écoute sur une chaîne nationale. l'important me semble effectivement de prendre vraiment conscience de l'interdépendance de tout ce qui vit. il n'y a pas les animaux d'un côté, et nous de l'autre; ni la personne en face d'un côté et moi; ni l'océan, les forêts, les arbres, les rivières, les montagnes, et nous. nous sommes ensemble face à notre destinée commune. tâchons de ne pas l'oublier. n'oublions pas non plus qu'en nous vivent les règnes minéraux, végétaux, animaux, et que ce qui arrive à l'un d'entre eux à l'extérieur a des répercussions sur nous à l'intérieur. 29/06/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) le début d'une carrière soirée théâtre hier, peu banale. j'avais la chance d'assister à la soirée de présentation des élèves d'une ecole de théâtre, le cours viriot. emouvant de voir tous ces élèves, portés par leur passion, présenter aux professionnels les scènes qu'ils ont travaillées pendant des semaines. imaginer le dépassement du stress, du challenge. sans doute bien plus que le trac. c'est une vie qui se décide, une vocation que la vie approuve -ou pas. tous, sans exception, ont choisi le théâtre pour en vivre. ils passent des heures chaque semaine à apprendre leurs textes, à creuser jusqu'au fond de leur être pour y trouver cette part d'eux-mêmes qui s'exprimera derrière le masque du rôle, à se faire secouer par un professeur exigeant. ils savent la galère qui les attend pour prendre leur place - à moins que non. c'est vrai sans doute de beaucoup de métiers qui répondent à une véritable vocation, cette envie qui vous tenaille depuis que l'évidence s'est imposée. l'effort et le temps ne sont pas du travail forcé, ils sont un choix, et qui dit choix dit plaisir, quoi qu'il arrive, malgré les flops, les larmes, les trépignements, les remises en question. c'est beau le début d'une carrière! 20/06/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) courrier international:destins d'émigrés à lire: le dernier numéro de courrier international sur l'émi/immigration et les flux migratoires depuis la naissance de l'humanité. 09/06/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ciné voilà un film dont on parle peu et c'est dommage. la distribution est brillante, la musique et les décors sont splendides. croisements d'histoires tragiques dans le londres tourbillonnant d'aujourd'hui. mais ce n'est pas seulement -même si certains traits sont assez britanniques- une histoire anglaise: il s'agit des perversités de la société moderne, les ors malhonnêtement gagnés, la misère cotoyée aveuglément, le zen du west-end qui cache les frustrations, la souffrance, l'abandon. et en plus c'est parfois drôle. ralph fiennes, kirstin scott-thomas, sont magnfiques; penelope cruz en fait peutête un peu trop, comme le disent certaines critiques, mais ce n'est que pour en remettre une couche sur une certaine turpitude. film familial: fait par une fiennes, joué par un fiennes, musique composé par un autre fiennes. j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce film. a voir. au début, c'est jubilatoire, décalé, les costumes sont magnifiques, l'interprétation impeccable, marie-antoinette à croquer. le mélange des genres est délicieux et j'ai particulièrement aimé une scène de bal masqué qui fait tournoyer les robes sur des rythmes rocks. evidemment, on se demande de qui parle vraiment sofia coppola: marie-antoinette ou... débarquant dans un palais guindé, au côtés d'un futur roi dit falot, devant renoncer à sa fantaisie, sa légèreté, belle à se damner. non, non, pas sissi...pas une autrichienne... oui, bien sûr, diana! je n'ai rien trouvé de désagréable sur notre reine autrichienne, contrairement à ce que certains histoiriens ont pu remarquer: bien au contraire, elle est touchante et l'on comprend mieux ses caprices quand on voit combien elle a besoin de s'évader de l'ennui d'une cour rigide et ennuyeuse. j'ai passé un bon moment jusqu'à ce que je regarde ma montre: mauvais signe! un peu lassée de tourner autour des gâteaux, des petits fours et des coupes de champagnes . bref, c'est drôle, très esthétique, et ça aurait pu durer une demi-heure de moins. a vous de voir. 27/05/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) ciné celui-là, il m'a pas pris la tête et j'ai bien rigolé. un film de femmes, pour elles et pour les hommes. contrairement aux apparences ce n'est pas un film sur les feuj et les goys, ni un remake au féminin de "la varité si je mens". c'est plus drôle, plus fin, et ça concerne toutes les femmes de notre temps, empêtrées entre boulot, enfants, famille, amants, etc... sur ce film, je m'incris en faux de l'opinion générale et surtout de la critique: je n'ai pas vu les 2h30 passer. la trame du livre est bien suivie et si les conclusions peuvent faire sourire, je continue de dire que cette histoire pose de vraies questions: si jésus-christ est dieu et homme, alors pourquoi n'aurait-il pas vécu sa pleine humanité et aimé une femme? la réhabilitation de marie-madeleine, calomniée par l'histoire chrétienne, concerne le féminin sacré niée depuis des millénaires. en quoi, l'amour entre cet homme, fût-il aussi dieu, et cette femme dessert-il la foi? au-delà du bon polar, ne refusons aucune question... encore un film sur l'éternel féminin, tendre, drôle, cruel, remarquablement interprété. humour noir, drames enfouis qui se répétent parce qu'ils ont été tus, l'amour d'une mère qui revient pour demander pardon, deux soeurs qui se battent pour vivre, une adolescente comme un bouton de rose qui éclot au soleil de la vérité. j'ai ri et n'ai pas boudé non plus mon émotion. la recherche de la mère, de son amour, de sa tendresse, de son étreinte, est partout: penelope/raimunda, paula sa fille, agustina la voisine, et sans nulle doute pedro almodovar. penelope cruz crève l'écran, tom cruise et hollywood sont loin... merci monsieur almodovar! 20/05/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) trébucher n'est pas tomber hier soir à la télévision, chez mireille dumas: richard virenque, eric blanc, pierre péchin, bernard montiel, etc... tous ont commis un jour une erreur qui a entraîné une traversée du désert dans leur carrière.  tous ont reconnu leur responsabilité, dit que ce n'était pas le fruit du hasard, ont témoigné de ce que ces années difficiles leur ont permis de remettre en question et leur ont finalement apporté. tous ont remercié la vie. leurs erreurs sont devenus des opportunités d'évolution. quand la télévision nous montre ça, je dis oui! trébucher n'est pas tomber! l'enfant n'apprend pas à marcher en un jour, on ne devient pas bilingue en une nuit... l'homme a besoin de temps pour développer son humanité. erreurs, échecs et maladies ne sont que des opportunités. la vie veut le meilleur pour moi, c'est cela que cela signifie: pas le meilleur selon mes désirs, mais le meilleur dans le sens de la vie, qui n'est qu'évolution et transformation. 04/05/2006 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) théâtre drôle et jamais méchante, la pièce de laurent baffie m'a fait bien rire. pas de prise de tête... et une morale de l'histoire qui ne pouvait que me plaire: c'est en se tournant vers les autres que l'on se soigne le mieux. 30/04/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) vu et à voir les enfants du pays, ou la ballade des tirailleurs, prochain film avec michel serrault, sort mercredi 19 avril. ou comment, en 40, gustave, un vieux paysan qui a refusé de fuir son village à l'approche des allemands, voit débarquer 5 tirailleurs sénégalais. je viens de voir la présentation de ce film chez drucker: parler de différence et de fraenrité avec humour, quoi de mieux? comme le dit william nadilam, "traiter les problèmes graves avec le sourire, quelle élégance!". j'irai le voir. je ne suis pas vraiment une fan de johnny, mais de lucchini, oui! alors, je m'y suis risquée. samedi de pâques, deux pelés et trois tondus dans la salle, enfin, 10 personnes, dont 6 femmes seules! bon, ce n'est pas le sujet!!!! ce film est jubilatoire, au premier degré comme au quatrième. formidablement interprété bien sûr, il traite délicieusement du délire du fan en particulier, et du gouroutisé en général. a voir, pour sourire, rire, et peut-être réfléchir... 16/04/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) le bourgeois gentilhomme ok, les puristes ne s'y retrouveront pas! moi, j'ai passé un bon moment, et les nombreux jeunes présents, ordinairement allergiques à la langue du xviième du bon jean-baptiste, aussi! rappels, bravos, debout, ils criaient, sifflaient, riaient, un vrai bonheur! c'est du bigard, dont on aurait baissé un peu le son: mesuré, surprenant, gesticulant et grimaçant juste ce qu'il faut, cousinant de temps en temps avec funès. la musique de lully, remixée en rap et street dancing, pas mal du tout. honnêtement, ça vaut le déplacement, surtout avec des jeunes! 13/04/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) au petit palais vu au petit palais, l'expo "pérou, l'art de chavin aux incas". magnifique et très instrictive pour tous ceux, comme moi, qui pensait que le pérou pré-colombien se limitait à la civilisation inca, alors qu'elle n'est que tardive, vers le 16ème siècle de notre ère, et ne dura qu'une centaine d'années. avant, plusieurs civilisations et cultures se sont succédées, juxtaposées, colonisées: viru, nasca, moche, wari, chancay, pour n'en citer que quelques unes. 09/04/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) concert download 03_piste_3.wma download 11_piste_11.wma download 02_piste_2.wma evidemment, j'aurais dû vous prévenir avant... dominique est une amie, j'avais déjà parlé d'elle en octobre, écrit un poème. c'est une artiste acccomplie, auteur, compositeur, interprète, une femme magnifique, dedans et dehors... elle cherche encore son agent... à bon entendeur salut! l'enregistrement ci-joint n'est pas top... elle vaut tellement plus que ça! vous désirez en savoir plus, contactez-moi... 25/03/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) un peintre et son oeuvre hier, j'ai découvert un peintre, et son oeuvre... j'ai adoré. malheureusement, le site sur lequel il se trouve ne permet pas d'enregistrer ou de copier. précipitez-vous, regardez, contactez-le pour voir ce qu'il fait. son expo est terminée, mais ce qu'il fait est au-delà des mots: juste une émotion. jean-marc vachter récupère des volets, des portes, du bois de toutes origines, et peint, et dore, puisqu'il est aussi doreur. il a exposé un peu partout dans le monde. vous pouvez le voir ici download book-j-m-vachter.pdf 18/03/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) on n'est pas foutu quand on a 50 ans de belles histoires de réussite, d'accomplissement, de quinqua et au-dessus, de stradivarius à mère teresa, en passant par mcdo. 50 histoires exceptionnelles racontées par eric dudan. comme quoi, à 50 ans, on a la vie devant soi...! un joli cadeau à faire, à d'autres ou à soi! 13/03/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) irvin d.yalom plongeant l'autre jour dans l'antre parisienne de la psychologie et des sciences humaines en général, lipsy, 15 rue monge, 75005, j'y découvris, grâce à une amie formée à l'accompagnement à hong kong, un auteur américain, célèbre chez les anglo-saxons: irvin d. yalom. un bonheur à ne manquer sous aucun prétexte. pour les coachs et les psychothérapeutes. yalom, pychiatre à palo alto, est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont certains ne sont pas encore traduits. je me délecte du premier dans lequel je me suis plongée: le bourreau de l'amour (histoires de psychothérapie) il y raconte, avec beaucoup d'humour et d'humilité, quelques unes de ses psychothérapies, ses errances, ses échecs, ses doutes, ses succès. j'ai aussi acheté et m'y précipiterai dès que j'aurai terminé le premier: apprendre à mourir (la méthode schopenhauer) yalom est un des plus éminents spécialistes de la thérapie de groupe, et nous fait voyager au plus profond de l'âme humaine. a ne pas manquer.  04/03/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) lectures krishnamurti, l'un des grands penseurs du 20ème siècle, a participé à de nombreux colloques, discussions de scientifiques, religieux, philosophes. ce livre relate un ensemble d'entretiens, tous passionnants, qui témoignent de l'acuité de sa pensée."le futur est inclus dans le présent. si j'apprends une langue étrangère, par exemple, j'ai besoin du futur, j'ai besoin de temps, j'ai besoin de discipline, etc; dans ce domaine-là, c'est légitime; mais d'un point de vue psychologique, intérieur, usbjectif, le passé, autrement dit "moi", mes souvenirs, mes expériences, bref tout le pssé, est modifié dans le présent et se perpétue dans le futur - n'est-ce pas? tel est le mouvement global denotre évolution, de notre bien-être psychologique, ou de notre mal être, et ainsi de suite. n'est-il donc pas vrai que le présent est au coeur du futur, puisque ce que je suis aujourdhui est ce que je serai demain, à moins que je ne change maintenant? e présent contient donc le passé, et le futur, c'est maintenant. le présent, c'est ce que je suis."on m'a demandé un jour de prendre la parole aux nations-unies. notons déjà la contradiction dans les termes "nations unies"... leur idéal, c'est le rassemblement, l'amitié entre les peuples, bref tout ce blablabla, or rien de tout cela ne se réalise jamis. parce que le principe - mon pays et le vôtre, mon dieu et le vôtre - est faux! les uns ont leur idéal, les autres le leur." ... aniela jaffé, proche collaboratrice jung, fait une enquête très sérieuse et fouillée sur les phénomènes dits extra-sensoriels. c'est passionnant. elle en donne une explication spirite - extérieure et animiste -intérieure, en tant que projections de notre inconscient. en fait, elle pose la question plus qu'elle n'y répond vraiment, mais nous donne plusieurs clés pour y répondre nous-mêmes, sans d'ailleurs, que l'un soit exclusif de l'autre. c'est un ouvrage sérieux, documenté, très, très intéressant. et ça se lit comme un roman! non, je ne l'ai pas encore lu!!!! on en parle, on en parle... j'y file! 02/03/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) une lecture intéressante bruai-en-artois, gregory, ilan... et la justice... à lire: http://fr.news.yahoo.com/23022006/326/justice-catalyseur-des-passions-du-monde.html 23/02/2006 dans actualité, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ciné c'est beau, un peu lent, un peu long. les images sont de toute beauté et pocahontas/rebecca/q'orianka kilcher délicieuse de fraîcheur et de naturel. romantisme un peu exagéré sans doute, mais lorsqe je lis dans les critiques que la nation indienne est idéalisée, je ne suis pas d'accord. mes deux ados ont beauoup apprécié, mon dernier de 10 ans a trouvé ça plutôt bien malgré quelques baillements, et les trentenaires qui m'entouraient dans la salle gloussaient en raillant péniblement le joli conte écrit sur une vraie histoire. c'est à voir, je pense, pour l'esthétique, et la naissance de cette amérique, qui n'a jamais cessé de conquérir terres et peuples. c'est gentil, rien de plus, et j'aurais pu attendre la sortie dvd. oui, on l'a beaucoup dit, les paysages sont magnifiques, mais bon, bali est tellement beau que ce n'est pas très difficile. j'ai beaucoup apprécié le jeu de zoé felix, très juste en jeune veuve noyée dans le chagrin du deuil. marc lavoine, en revanche, est peu crédible: il joue faux, mal, il joue trop et, lorsqu'il est face à jean-pierre darroussin, phénoménal de naturel, ça ne passe pas vraiment. dommage! 19/02/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) ciné rupture en direct. si remarquablement joué que cela semble improvisé, si réaliste que ç'en est insupportable. c'est supposé être un très bon film pour amateurs de cinéma d'art. moi, j'ai regardé ma montre plusieurs fois, baillé, tendu l'oreille pour discerner les conversations inaudibles et les jeux d'ombre et de lumière trop flous. on assiste au combat lent d'un couple dans une chambre hôtel, une corrida entre silences pesants et sans fin et tentatives d'estoquades. trop intello pour moi... ou simplement ennuyeux. ang lee n'en est pas à son coup d'essai et sa capacité de diversification n'est pas sa dernière qualité. après tigre et dragon et hulk, il nous offre là une magnifique histoire d'amour, déchirante et déchirée. qu'il s'agisse d'une histoire homo a finalement peu d'importance, c'est une aventure humaine universelle. paysages magnifiques, réalisme du métier de cow boy, dur et fastidieux, passage de l'amitié à l'amour, et l'amour impossible.... une seule question: notre société a-t-elle vraiment évolué depuis les années 60? cet amour entre deux hommes serait-il plus acceptable au fin fond du texas ou du wyoming en 2006? ou à palerme, ou à paris dans les milieux fermés de la grande bourgeoisie? en surface, oui, mais au fond, bien peu... combien d'hommes gardent-ils encore le scret de leurs amours? 09/02/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) les bronzés bis je me suis trompée. hier, j'ai compris le pourquoi de l'énorme battage autour des bronzés: 1/ turn-over ultra rapide des films qui défilent dans nos salles à toute allure 2/ qualité médiocre du film 3/ nécessité d'attirer très vite beaucoup de monde avant que le bouche à oreille fonctionne et écarte les spectateurs des salles obscures. assurer les entrées au départ parce qu'ensuite, ça ne tiendra pas aussi longtemps que les choristes.... résultat: 4 millions de spectateurs en 4 jours, le film est sauvé quoi qu'il arrive! bravo, belle stratégie! 07/02/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) les bronzés les médias, et surtout les producteurs, ont un grand tort: faire trop de battage avant la sortie d'un film; cela fait gonfler nos attentes et nous sommes toujours déçus. a moins que... à moins que l'on décide de prendre le film au niveau auquel il se trouve: simple, pas subtil pour une seconde, rigolard, du 1er degré sans ambition d'atteindre le 2nd. les compères se retrouvent 20 ans après et tout ce temps ne les a pas arrangés... mais nier que j'ai ri serait un gros mensonge inutile . si j'ai eu du mal en rentrer dedans au début, une fois lâchée, je me suis amusée. mes enfants, eux, beaucoup. alors, bonne question: il y a 20 ans, nos enfants n'étaient pas de ce monde et aujourd'hui les deux premiers bronzés sont cultes pour eux. quid de ce dernier dans 20 ans? ce qui parait évident, et que je partage avec plaisir, c'est justement le bonheur qu'ils ont eu à se retrouver et à jouer à nouveau les potaches. 06/02/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) ciné + petite lecture ben oui, j'lai vu! du spielberg tout craché quand il nous entraîne dans une vision humaniste de la vie. un moment de lassitude de ma part quand les explosions et les tirs à vue se succèdent. globalement j'ai beaucoup aimé: comment ne pas être sensible à la descente aux enfers de ce père de famille presque comme tout le monde que la vengeance rend fou. comment ne pas voir que la haine engendre la haine et ne résout rien, car comme le dit le héros, chaque individu assassiné est remplacé par un autre, plus dur encore. plongée dans l'absurde. et comment ne pas remarquer les deux tours, au fond du dernier plan, encore debout. a lire l'excellente critique de telerama pour 1€, aider l'association ni putes ni soumises, en offrant à nos enfants ce petit guide du respect. en vente chez carrefour et à la fnac. en espérant que l'education nationale le distribuera dans les collèges et les lycées. 31/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) nouvelle terre (eckhart tolle) pour ceux qui ont aimé le pouvoir du moment présent, et aussi pour tous les autres. ce livre est le premier que j'ai envie de reconsulter immédiatement après l'avoir achevé. eckhart tolle explique en détail le fonctionnement de notre conscience, comment nous nous identifions à l'ego et comment s'en sortir. il nous amène de façon simple, pratique, didactique, à faire l'expérience de qui nous sommes vraiment. un ouvrage de référence. editions ariane 26/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (5) | trackback (0) arts et cinéma je qualifierais le film de stephen frears d'exquis. j'adore le cinéma anglais, son charme, son brio, son humour. il s'agit ici d'une femme de 70 ans qui, venant de perdre son mari, entrevoit avec horreur la vie de veuve entre cup of tea et bonnes oeuvres. elle rachète plutôt un théâtre, décidée à créer à londres une sorte de moulin rouge. judi dench inteprète merveilleusement cette femme excentrique et snob, et bob hoskins est parfait en directeur artistique. leurs relations sont difficiles, les piques fusent, et derrière les coeurs s'attendrissent. stephen frears prend le parti de la légèreté: quoi qu'il arrive, la mort, la guerre, le blitz de londres, the show must go on. c'est réjouissant. une petite exposition à la maison culturelle de neuilly sur seine: marie-christine tallone peint paris dans la transparence et le reflet. elle scuplte de beaux taureaux de son magnifique pays, l'argentine, et des bustes pleins de charme. j'aime (pas seulement parce que c'est ma belle-soeur!) je suis allée plusieurs fois au musée d'orsay, toujours pour des expositions, me cantonant au rez-de-chaussée. j'ai découvert aujourd'hui le 2ème niveau, où sont rassemblées des oeuvres des arts décoratifs de la moitié du xixème et du début du vingtième. l'art nouveau, peinture, sculptures, objets d'art et décoration intérieure! splendide: des meubles hallucinants de majorelle, gallé, des tableaux de bonnard, redon, vuillard, etc... un tableau m'a particulièrement frappé: eugène burnand: les disciples pierre et jean courant au sépulcre le matin de la résurrection. les visages anxieux, impatients, les regards, les mains, tout dans cette oeuvre est émotion. 15/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) françois xavier demaison j'ai assisté hier soir à un one man show hilarant!le parcours de françois xavier demaison jusqu'au bout de son rêve est un exemple du genre: malgré son goût pour a scène, il fait sciences-po et part mener une brillante carrière de fiscaliste international à new york. tout roule, jusqu'à ce qu'li voit de sa fenêtre, le 11/09/2001, les deux tours s'écrouler et qu'il prenne brutalement conscience de la fragilité de la vie. il décide alors de tout plaquer, rentre en france, et le voici désormais qui virevolte, danse, chante, nous fait hurler de rire en campant tous ses personnages, de l'animateur de séminaire de ré-orientation à sa babouchka, du beau-père de bonne famille à l'entraîneur de boxe. allez-y, courez-y, non seulement c'est drôle mais c'est la preuve qu'un rêve peut devenir réalité. le titre: "a story pour des gens qui believe in dreams" contrairement à l'affiche si-dessus, c'est au au theâtre de la gaité-montparnasse, 26 rue de la gaîté, 75014 paris. 07/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (2) the constant gardener en sous titre, on pourrait dire "et si c'était vrai?". malheureusement, c'est en partie vrai. l'exploitaton post-coloniale du continent africain est ici montrée courageusement. c'est magnifiquement filmé, souvent caméra à l'épaule. pour qui connait l'afrique, les bruits, les couleurs, et même les odeurs reviennent nous imprégner. comme le dit télérama, on est loin du tourisme social.ce film est magnifique, sans conteste. ralph fiennes, beau bien sûr, et surtout bouleversant de réalisme. côté thriller, j'ai été un peu déçue, car on comprend très vite l'intrigue, la puissance des labos pharmaceutiques, le jeu des gouvernements. comme disait nelson mandela: "pour qu'il y ait des corrompus, il faut qu'il y ait des corrupteurs." mais on ne peut pas ne pas être bouleversé par l'engagement jusqu'au-boutitste de l'héroïne, suivi après sa mort par celui de son mari, décrit au départ comme un diplomate un peu pleutre et uniquement passionnée par ses plantes. a signaler: une très belle b.o. a voir. 04/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) narnia on m'a dit il y a deux jours: "dans tes critiques, tu sembles aimer tous les films!". ben oui...presque. a part, olé, j'ai aimé chacun des films que j'ai vus récemment. parce que je suis bon public, sans doute mais qu'est-ce que ça veut dire, bon public? il s'agit seulement, dans la plupart des cas, comme il y a peu pour et si c'était vrai? de prendre le film au niveau auquel il se trouve);parce que je ne vais pas tout voir, mais seulement ceux qui m'attirent et en ce moment il y en a pas mal! narnia! c'est du merveilleux, même si l'on dit que c'est le premier chapitre alors qu'il s'agit du second dans le bouquin! enfin... terminer l'année, le 31,juste avant le réveillon avec les copains, avec ça, ça fait du bien! oui, beaucoup d'effets spéciaux, de bons sentiments. oui, je l'ai lu, il y a du harry potter et surtout du seigneur des anneaux, et alors? cette fois, ça s'adresse vraiment à tous les âges, et ça les fait tous rêver. et puis, évidemment, j'aime les petits clins d'oeil philosophiques: la résurrection du juste, le palais en forme de pothala... allez-y, c'est magnifique, à 7 ou 77 ans! oui, derrière toutes les armoires, derrière les manteaux -et les casseroles- il y a un monde merveilleux dont nous sommes tous les héros... 02/01/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) un nouveau site merci à tsewa pour la découverte du nouveau site du dalaï lama: enseignements, programmes, photos, messages et discours, etc... 29/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) deux coups de coeur "de l'amour qui souffre à l'amour qui s'offre" dit le sous-titre. je ne me trompe jamais quand je choisis jean-yves leloup. je lis ce dernier ouvrage, co-écrit avec catherine bensaid (aime-toi, la vie t'aimera, albin michel) avec délectation . ou comment sortir du manque, de la demande, de l'attente pour aller vers l'amour, plénitude du don. thème cher à jean-yves leloup, l'échelle de l'amour, de la pornéîa à l'agapè est cette fois développé plus profondément, avec le regard complémentaire, et psychanalytique, de catherine bensaid. comment, sur cette échelle, unifier en nous le ciel et la terre, le plus divin et le plus humain. la rencontre d'âme à âme et de chair à chair est-elle possible? "la seule chose que la mort ne peut nous enlever, c'est ce que nous aurons donné"  parfois "celui qui dirige et domine ma vie, c'est l'enfant en moi" "ce que l'autre met dans la relation peut-être bien diffrent de ce que j'attends.si j'ai trop faim, je ne prends pas le temps de chpisir les fruits à l'étalage, je prends ce qui vient""quand tu dis que tu m'aimes, quand je dis que je t'aime, nous ne disons pas la même chose""je ne me contente pas d'avoir une relation avec toi, je suis en relation avec toi.ce n'est pas toi, ni la relation qui me fait vivre; c'est la vie en moi, en toi, qui fait vivre la relation." etc, etc, etc... a lire absolument. je n'avais pas besoin de lire les critiques pour avoir envie de voir ce film, après avoir vu la bande annonce plusieurs fois au cinéma. en rentrant chez moi, j'ai regardé: les critiques ne savent pas bien se positionner: faut-il taxer luc besson de naïveté, démagogie, popularisme? on y parle beaucoup d'argent. et alors? la phrase centrale du film, à mon sens, est celle que prononce angel-a: "je suis ton miroir, ton reflet intérieur". cet ange magnifique, grande, toute en jambe, blonde, cool, est l'antithèse physique de djamel/andré ou l'autre côté de son miroir? djamel debbouze est émouvant, juste, sensible dans son contre-emploi en algéro-américano-paumé, paris est beau en noir et blanc, et luc besson apporte l'éclairage que j'attendais: le beau, le vrai, l'essentiel, ne sont pas à l'extérieur mais en chacun de nous et, aimer la vie commence par s'aimer soi-même. j'ai aimé. vraiment. cela vaut le déplacement. 28/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) king kong du très grand spectacle, efficace, ébouriffant. le cinéaste néo-zélandais, après le seigneur des anneaux, ne déçoit pas. et l'énorme primate poilu, conquérant, fier et tendre, a des airs de déjà vu humains...;-) les 3 heures passent agréablement, même si la première partie est un peu longue. 17/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) le tigre et la neige depuis deux semaines et 6 films, j'ai passé mon meilleur moment cinématographique. les avis lus et entendus étant partagés, et même souvent contradictoires -les uns trouvant la première partie excellente et la seconde mauvaise, et vice versa!- j'y suis allée sans préjugé. benigni, comme d'habitude, débordant de bouffonnerie. mais c'est beaucoup plus que ça: hommage à l'amour fou et à la poésie, on bascule souvent dans l'émotion. attilio-orphée va chercher sa vittoria-euridice au fond de son enfer. onirique, utopique et absurde. pour moi, jubilatoire. quelque chose de chaplin et fellini. quand le burlesque nous dit que seul 'amour peut sauver le monde. 16/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) à voir, à faire, à suivre concours photo professionnel et non-professionnel sur le thème: la vie aujourd'hui 15/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) vu et lu je suis venue, j'ai vu, j'ai pas été convaincue...malgré quelques sourires. et, apparemment, dans la salle, personne ne s'éclatait. a noter, quand même, l'excellente bande originale de thierry "titi" robin, flamenca, gitane, à écouter avec bonheur. je suis plongée dedans. j'aime depuis longtemps didier van cauwelaert. ses romans ne sont jamais anodins, malgré une apprente légèreté. son enquête, cette fois, est intéressante et se lit facilement. homme de foi, iconoclaste,avant tout chercheur de sens et, comme il le dit lui-même: "transmetteur de rêves". peu importe la conclusion, en fin de compte, l'important étant de se rappeler" la métamorphose programmée en nous, mais qu'il nous appartient de valider." 11/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) adoption (suite) le commentaire/témoignage de lamy à mon premier papier me touche beaucoup et m'amène à partager à nouveau quelque réflexions et sentiments face à l'adoption: lamy (yvann) a raison en indiquant que l'adoption n'est pas un acte de charité mais un désir de fonder une famille, un désir d'enfant naturel, en particulier chez la femme. le cas des parents qui adoptent des enfants handicapés ou malades est un peu différent, encore que... j'y reviendrai. dans la plupart des cas, les parents adoptants passent d'abord par les fourches caudines de la stérilité, le parcours long et désespéré du désir d'enfant qui devient, au fur et à mesure des échecs, un besoin irrépréssible. je peux témoigner à la fois de mon propre parcours et de celui de tous ces parents que j'ai accompagnés pour certains ou simplement rencontrés pour d'autres lorsque j'étais responsable d'une oeuvre d'adoption au vietnam. ce chemin douloureux passe aussi par le deuil difficile de l'enfant issu de nos tripes, la continuité d'une lignée, l'enfant qui nous ressemble, et par la résolution de la culpabilité de n'être pas capable d'enfanter et de donner un enfant à son partenaire. j'ai eu la chance pour ma part que le transfert de l'un à l'autre se fasse aisément, naturellement, rapidement. la lignée biologique n'avait pas d'impotance pour moi. mais soyons clairs: je n'allais pas adopter pour faire preuve de charité mais pour répondre à mon propre désir d'enfant, de fonder une famille, de materner. lamy et barbara ont raison d'insister sur la nécessité pour les parents adoptifs de partager leur propre souffrance face à la stérilité et leur désir profond d'enfants. mon hypothèse est que dans la plupart des cas, les parents ne le font pas car ils ont peur que leur enfant se considère comme un pis aller. ce qui, évidemment, ne ferait qu'ajouter à leur mésestime d'eux-mêmes suite à l'abandon. nos enfants ne sont ni des pis aller ni des justifications de bonne conscience. ils sont des petits d'homme, à qui nous transmettons une part de notre vie: l'amour. avec toutes ses maladresses. car, encore une fois, l'amour ne suffit pas, ou plutôt il a besoin de se transformer: nous devons passer par la transformation nécessaire de cet amour, du désir quasiment pulsionnel en amour véritablement parental, responsable.  un psychiatre m'a dit un jour: "le véritable couple, ce ne sont pas les parents, c'est le couple que nous formons avec chacun de nos enfants". le couple amoureux passe au cours de sa vie d'une relation fusionnelle à la maturité de la défusion et de l'individualité partagée. il en est de même avec nos enfants. sauf que... cette fusion que nous, mères, réclamons à grand cris et ressentons spontanément, n'est pas forcément partagée par nos enfants adoptifs, en particulier lorsqu'ils ne sont pas adoptés dans leur première année de vie. ce qui nous semble naturel est quelque chose que nous leur imposons. le passage du "prophète" de khalil gibran ne s'applique jamais mieux qu'ici: "vos enfants ne sont pas vos enfants...": la nécessaire prise de conscience que nous avons en face de nous de petits êtres qui ne nous appartiennent pas, qui ont déjà leur propre vie,  qui ont leur propre histoire, leurs propres mémoires est une étape essentielle sur ce chemin d'amour. quand, en psychologie, nous parlons de transgénérationnel, il s'agit des mémoires que nous portons en héritage des lignées de nos deux parents. dans le cas des enfants adoptés, ce transgénérationnel est multiplié par deux: les gènes et mémoires inconscientes qu'il porte à sa naissance, et la greffe de nos mémoires par l'éducation que nous leur donnons. j'aimerais revenir sur un point particulier du témoignage de lamy: le prénom. les enfants adoptés sont tous porteurs d'un prénom, pour la plupart donné par leur mère de naissance, et témoignage de ces mémoires dont je parle plus haut. garder leur prénom me parait l'illustration du respect que nous avons de qui ils sont et de leur histoire. et en même temps, il me parait tout aussi important de leur donner un prénom que nous avons choisi, nous, et qui est une prolongation vibratoire de qui nous sommes et de notre histoire. c'est en tous cas ainsi que j'ai agi avec mes enfants, porteurs de doubles prénoms. c'est aussi ce que j'ai suggéré à nombre de parents adoptant des enfants vietnamiens, pour lesquels le risque d'"exotisme" était une différence supplémentaire. le cas des enfants grands est bien sûr différent, mais n'empêche pas ce double prénom, dans le sens inverse dirais-je, par simple respect de leur vie antérieur et de qui ils sont. bien sûr, ces considérations sont restrictives et sont le fruit de ma propre expérience. en outre, quelques lignes sur un blog ne me permettent pas d'expliciter plus longuement ma pensée. comme le dit lamy, chaque individu et chaque expérience est différente. et c'est de leur partage que apprenons, comprenons, avançons. 09/12/2005 dans ce que je crois, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) adolescence et adoption le témoignage hier soir de barbara monestier et sa mère était bouleversant. en tous cas, il l'était pour moi, qui aie adopté trois enfants colombiens, dont deux aujourd'hui sont adolescents. je n'ai pas lu son livre, je l'ai juste entendue dans l'émission de mireille dumas "vie privée vie publique". et pour accompagner moi-même ma fille de 16 ans dans une adolescence très douloureuse, je crois avoir entendu son cri et ressenti dans mes tripes l'expérience de sa mère. barbara monestier a été adoptée au chili à l'âge de 4 ans. elle dit remarquablement combien l'amour des parents adoptifs ne suffit pas à construire une personnalité épanouie de leurs enfants adoptés. nous, parents, pensons, disons, combien cette relation est naturelle pour nous. mais elle n'est naturelle que pour nous. pour eux, elle est une greffe difficile, inattendue, presque impossible. le témoignage de barbara a un peu soulagé ma propre douleur de voir ma fille souffrir, en confirmant ce que j'intuitais: l'agressivité, pour ne pas dire la haine, exprimée à l'égard de leur mère adoptive n'est qu'un cri d'amour désespérée et de colère qui ne s'adresse en fait pas à elle, mais à celle, au bout du monde, qui l'a abandonnée et à la vie, qui lui a joué un sale tour. le sentiment d'être nulle, rien, de ne pouvoir répondre à cet amour débordant de celle qui est là, confine l'adolescent dans un sentiment d'infériorité insupportable. Être coach et thérapeute m'est de peu de secours: ni pour moi ni pour ma fille, hormis celui de comprendre peut-être un peu, ce qui n'est pas rien. je ne peux qu'être là, encore et toujours, être le punching ball dont elle a besoin pour extirper ce qui lui fait si mal, aimer, aimer, aimer, quoi qu'il arrive, et surtout quand elle voudrait me pousser dans mes derniers retranchements, jusqu'à la rejeter, pour se confirmer que l'amour fait mal et qu'elle ne vaut pas la peine d'être aimée. en tant que mère, je peux seulement dire combien il est difficile de traverser ces tempêtes.  et garder espoir en constatant qu'il y a une sortie de ce tunnel. barbara, si elle est marquée à vie, est sur le chemin de la guérison: voyage dans son pays d'origine, rencontre avec sa mère de naissance, écriture de son livre, petit à petit elle comprend mieux son histoire. et aujourd'hui, elle peut dire enfin qu'elle adopte de son plein gré ses parents et surtout qu'elle s'adopte elle-même. c'est une très belle jeune femme, en chemin vers elle-même et la vie. 08/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (9) | trackback (0) cure de ciné le film de danis tanovic, écorché par la critique, est bouleversant et vaut, à mon sens, le déplacement. très esthétique, merveilleusement joué: emmanuelle béart peut-être un peu trop théâtrale, carole bouquet terrfiante sous son maquillage de vieille dame méchante, marie gillain émouvante en étudiante amoureuse, et karine viard, douce et belle. plus jacques perrin, jean rochefort, guillaume canet. histoire de trois soeurs traumatisées enfants par la découverte d'une aventure de leur père, et le suicide de ce dernier à la suite d'une très violente scène de méange. ou comment ce que nous avons vu de nos parents façonne nos relations avec les hommes: l'une est humiliée par son mari, l'autre est humiliée par son amant marié, la trosième fuit les hommes. plus une fin surprenante. vous avez lu médée? incoutournable avec mon fiston. rien de spécial à en dire: c'est enlevé, on ne s'ennuie pas, c'est du harry potter! beaux effets spéciaux. j'ai lu que c'était le meilleur, je ne sais pas. l'effet de surprise du premier avait sa part d'enchantement. assassiné par la critique, moi, j'ai passé un bon moment. c'est le seul livre de marc lévy que j'ai lu, globalement j'ai bien retrouvé l'histoire. pour ceux qui avaient aimé serendipity/un amour à new york: ça ne vous prend pas la tête, c'est romantique, c'est plein d'amour, bref y'a pas d'mal à s'faire du bien! alors là, il vaut mieux avoir le moral avant d'y aller. le film de françois ozon est d'un réalisme bouleversant et melvil poupaud éblouissant de vérité. la présence de jeanne moreau est presque anecdoctique. l'histoire d'un homosexuel qui apprend qu'il reste quelques semaines à vivre. il s'isole du monde, rompt avec son amant, garde son secret jusqu'au bout,  sauf...une incroyable pulsion de vie qui va se manifester de façon surprenante. c'est beau, dur, très dur. 04/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) du web/benjamin barber lu dans nouvelles clés (http://www.nouvellescles.com) une interview de benjamin barber (http://benjaminbarber.com). quote: nc: la modernité déchire tous les tissus traditionnels. comment faire pour trouver de nouvelles manières de tisser du lien social dense? web veut dire toile. internet est sans doute une réponse... bb: potentiellement,oui. mon ami kath sunsteen a écrit un livre intitulé republic.com où il montre qu'en dépit du fait que le www permet à énormément de gens d'entrer en contact, il se fait en segmentant les populations en petits groupes qui pensent et aiment les mêmes choses. si vous êtes un nazi, vous n'aurez aucun problème à trouver des réseaux d'amis sur le web. si vous êtes un sioniste favorable à l'extension des colonies dans les territoires occupés, vous trouverez les vôtres. si vous êtes un américain pro-bush, même chose.etc. le web fonctionne par affinités électives. or, comme dit kath, le but de la démocratie est de nous faire discuter et agir avec des gens différents, même si nous ne les aimons pas. dans ce sens, le web nous dépolitise! il ne nous pousse pas à entrer en contact avec l'étranger, le différent, l'inconnu. a méditer.... 02/12/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) chapeau à fr3:l'après tsunami après tf1 et m6, qui nous ont présenté des reconstitutions, certes émouvantes mais un peu tapageuses, de l'horreur vécue le 26 décembre dernier en asie, fr3 (des racines et des ailes) nous a montré ce soir un reportage magnifique et émouvant sur la façon dont certains ont pu transcander leur douleur, l'alchimiser pour la rendre créatrice d'amour. j'avoue mon émotion: ils ont perdu, qui une femme, qui un enfant, qui son outil de travail, et ont mis leur moyens financiers, leurs bras et leur coeur aux services des plus démunis. je dis souvent que nous sommes créateurs à 100% de nos vies, qu'elle est, la vie, une succession de choix, dont le premier est sans doute le regard que nous portons sur elle et les circonstances qui la jalonnent. les protagonistes du reportage de ce soir ont en sont un magnifique exemple. en donnant un sens à l'insensé, ils ont montré combien une tragédie peut être transformée en opportunité. aux lecteurs du blog d'emery (http://mry.blogs.com) qui ne sauraient quelle association soutenir, rendez-vous sur le site de fr3 (http://desracinesetdesailes.fr3.fr). bravo à cette émission d'avoir dépassé le spectaculaire et le seul voyeurisme! 30/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) remboursement des alicaments? les mutuelles s'apprêtent à rembourser les "alicaments": les aliments qui nous protègent, en l'occurence les produits laitiers et margarines végétales faisant baisser le taux de cholestérol. je dis bravo et je dis foutaise! bravo et regrets que la ss n'ait jamais compris qu'une bonne prévention coûterait moins cher à rembourser que les maladies. nombre de vaccins n'ont jamais été remboursés, mais peut-être est-ce parce qu'au fond la sécurité sociale connaît certains méfaits de la vaccination, même si c'est un sujet tabou dont personne ne parle. oui, la ss fait bien d'économiser sur les médicaments dit de confort. et en même temps, que fait-elle pour la prévention? rien! en revanche, une alimentation saine, tout le monde le sait, prévient mieux que n'importe quel complément nutritionnel ou médicament. peut-être  les mutuelles devraient-elles nous rembourser tous nos paniers de la ménagère prouvés sains: produits ménagers bio et non cancrigènes, fruits et légumes, etc... alors, foutaise, car on se demande ce qui se cache vraiment derrière ce coup médiatique, quel accord financier avec le groupe unilever? 28/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) peter drucker le 11 novembre dernier s'éteignait peter drucker, à lâge de 95 ans. le "père du management moderne", prolifique auteur de 35 ouvrages, laisse un héritage énorme qui, à mon avis, dépasse de loin la seule entreprise. il a montré que l'actif principal de l'entreprise  est le talent et l'intelligence de ceux qui la composent. rien de révolutionnaire, et pourtant n'a-t-on pas tendance à l'oublier dans la course folle aux bénéfices et le sempiternel souci del'actionnaire? pourtant le profit n'est pas, comme il le dit, l'objectif de l'entreprise mais le moyen de sa pérennité. c'est juste un autre regard . enfin, la citation ci-dessous, à méditer: « un leadership puissant commence par la conscience de soi : savoir qui vous êtes et quelles sont vos valeurs. il met en avant l’importance de la communication, de l’authenticité et de la capacité à écouter sans être défensif. il n’a rien à voir avec des connaissances en matière de budget ou de planification stratégique. il a tout à voir avec l’intelligence émotionnelle » dans  ‘ management changes for the 21st century' peter drucker : devenez manager ed.village mondial                          au delà du capitalisme ed. dunod                          témoin du 20ème siècle ed. village mondial 16/11/2005 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) relais de koztoujours: sur un texte intelligent http://koztoujours.free.fr je suggère une visite sur le blog ci-dessus, et en particulier son texte fort intelligent sur les évènements récents: "candide "appel" à l'unité. commentant récemment certains textes politiques, je me suis fait taxer d'angélisme, de démagogie, et quasiment d'huluberlu, parce que je préconisais un peu plus que le tout répression. j'ai donc choisi de cesser la polémique: j'étais tombée dans le piège de vouloir convaincre, et il n'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre. j'ai été heureuse de constater finalement que le premier ministre et le président de la république avaient conscience que, s'il était nécessaire de faire cesser au plus vite les violences et les atteintes aux tiers, il est tout aussi essentiel d'éduquer, et pas seulement ces jeunes, mais chacun de nous, afin de changer notre angle de vision, notre regard sur eux, leurs familles, leur vie, leur histoire. maintenant, pour que les mots de nos élus, ne soient pas paroles en l'air et voeux pieux, en d'autres termes purement démagogiques (justement!), que sont-ils prêts à faire, à mettre en place? et plus généralement, que sommes-nous chacun prêts à faire, un peu plus conscients de la nécessité d'inclure plutôt que d'exclure. car ce débat ne touche pas seulement les évènements actuels, mais notre vie quotidienne, notre façon de regarder l'autre et soi-même. 15/11/2005 dans ce que je crois, mots d'humeur, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) le petit lieutenant toutes les chaînes de télévision faisaient ces jours-ci la promo du film de xavier beauvois et j'ai vraiment eu envie d'y aller, d'autant plus qu'il était projeté en avant-première à boulogne et donc encore vierge de l'avis du public. c'est toujours la même chose, lorsqu'une oeuvre est trop encensée, on risque la déception. je n'ai franchement pas été déçue et considère ce soir que ce film devrait être vu par tous les jeunes! je ne vais pas répéter ce qu'en ont dit tous les chroniqueurs et acteurs sur les plateaux tv. oui, ça relève du documentaire en même temps qu'y est racontée l'histoire d'un jeune policier, flic, keuf, frais émoulu de l'école de police, plein d'enthousiasme et de zèle. oui, les truands de l'est ont remplacé les mafiosi, beurs et blacks. et en plus, c'est bien ficelé, bien tourné, bien joué. nathalie baye est bouleversante de vérité, de sensibilité et ses émotions sont magnifiquement tournées: elle crève l'écran. bref, n'hésitez pas, ça vaut le détour! 14/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) marjolaine il vous reste demain pour aller au parc floral de vincennes visiter le salon marjolaine, le plus grand salon bio. moi, comme tous les ans, j'y ai fait le plein de savons délicieusement parfumés et sans soude, de terrines et de rillettes de canard à tomber par terre, de cookies au chocolat (laura todd) qui fondent dans la bouche, de vin fait par des religieuses dans le gard (je les avais découvertes au marché de nyons) qui sont bons et dont les noms, au demeurant, sont attendrissants: saint ambroise, saint porphyre, etc... et, bien sûr, les huiles essentielles, l'encens, les magnifiques plaids en mohair, les confitures à se rouler dedans. et j'ai même trouvé le cadeau de noël de mon bonhomme: il est tombé en arrêt devant un jeu formidable: le billard indien. c'était cher, mais tellement plus réjouissant à offrir qu'une x-box ou une game cube. précipitez-vous, ça vaut vraiment le déplacement, et ça fait du bien à tout le monde, soi et l'environnement. 12/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) les chevaliers du ciel malgré mon goût prononcé pour le cinéma, j'ai trop peu le loisir d'y aller, et quand je m'y rends, c'est la plupart du temps avec mon fiston de 10 ans pour voir un film tout public. alors, nous sommes allés voir les chevaliers du ciel. ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais j'ai passé un bon moment: les figures aériennes sont belles et impressionnantes, et le scénario, tout compte fait, terrifiant! un mirage est volé lors du salon aérien de farnoborough par des terroristes, et, un peu plus tard, on comprend que les mêmes terroristes ont l'intention de faire exploser au dessus de paris, pendant le défilé sur les champs elysées, un avion ravitailleur! plausible... et effrayant! 12/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) emaho en mai dernier, j'avais participé à ma première danse du feu avec emaho: expérience unique, incroyablement forte, où tout le mental lâche pour s'imprégner seulement de ce qui se vit, se voit, se sent, dans le mouvement continu de la danse. emaho, indien d'amérique du nord, enseigne en amérique et en europe depuis de nombreuses années, et vient en france deux fois par an. depuis jeudi, je passe à nouveau des heures riches et bouleversantes à la cité universitaire de paris, à danser d'abord, puis à l'écouter parler de la vie, de nous, et nous enseigner comment voir avec les yeux de la vie et être responsables de nos pas. deux heures de danse non stop jeudi, depuis j'ai les mollets en béton armé, dur dur...mais dans cet épuisement du corps, le rythme soutenu de la musique, il se passe quelque chose que je n'ai expérimenté nulle part ailleurs. hier, je l'ai écouté pendant 4 heures (avec les pauses!!!), et la simplicité de ses mots, son ancrage dans la vie, ici et maintenant, ne fait décoller personne vers des sphères éthérées... non, c'est autre chose... il parle et ça vous pénètre directement, sans passer par l'intellect. ce qui me concernant, croyez-moi, est une gageure!!! sur le chemin de ma vie, j'ai recontré bien des voies: religieuses, philosophiques, new age, laïques et spirituelles, asiatiques,européennes, indiennes. je n'adhère à aucune en particulier, et j'adhère à toutes. car elles disent presque toutes la même chose. alors, jésus, bouddha, mahomet, lao-tseu, qu'importe, trouvons chacun la piste qui nous convient, aucune n'est meilleure ou plus vraie. comme disait teilhard de chardin, escaladant le mont blanc: "qu'importe le chemin, pourvu qu'on arrive au sommet". je dis plutôt "qu'importe le chemin, pourvu qu'on soit en route vers le sommet" parce que l'atteindre... http://www.emaho.ws 12/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) reggiani et l'actualité a l'occasion de la sortie du best of de serge reggiani, ré-écoutons avec ferveur ses chansons et sa voix inoubliables. et, en ces temps d'agitation violente, méditions sur ces mots: les hommes avaient perdu le goûtde vivre, et se foutaient de toutleurs mères, leurs frangins, leurs nanaspour eux c'était qu'du cinémale ciel redevenait sauvage,le béton bouffait l'paysage... alorsles loups, ououh! ououououh!les loups étaient loin de parisen croatie, en germanieles loups étaient loin de parisj'aimais ton rire, charmante elvireles loups étaient loin de paris.mais ça fait cinquante lieuesdans une nuit à queue leu leudès que ça flaire une ripaillede morts sur un champ de batailledès que la peur hante les ruesles loups s'en viennent la nuit venue... alorsles loups, ououh! ououououh!les loups ont regardé vers parisde croatie, de germanieles loups ont regardé vers paristu peux sourire, charmante elvireles loups regardent vers paris.et v'là qu'il fit un rude hivercent congestions en fait diversvolets clos, on claquait des dentsmême dans les beaux arrondissementset personne n'osait plus le soiraffronter la neige des boulevards... alorsdes loups ououh! ououououh!des loups sont entrés dans parisl'un par issy, l'autre par ivrydeux loups sont entrés dans parisah tu peux rire, charmante elviredeux loups sont entrés dans paris.le premier n'avait plus qu'un Å“ilc'était un vieux mâle de krivoïil installa ses dix femellesdans le maigre square de grenelleet nourrit ses deux cents petitsavec les enfants de passy... alorscent loups, ououh! ououououh!cent loups sont entrés dans parissoit par issy, soit par ivrycent loups sont entrés dans pariscessez de rire, charmante elvirecent loups sont entrés dans paris.le deuxième n'avait que trois pattesc'était un loup gris des carpatesqu'on appelait carêm'-prenantil fit faire gras à ses enfantset leur offrit six ministèreset tous les gardiens des fourrières... alorsles loups ououh! ououououh!les loups ont envahi parissoit par issy, soit par ivryles loups ont envahi pariscessez de rire, charmante elvireles loups ont envahi paris.attirés par l'odeur du sangil en vint des mille et des centsfaire carouss', liesse et bombancedans ce foutu pays de francejusqu'à c'que les hommes aient retrouvél'amour et la fraternité.... alorsles loups ououh! ououououh!les loups sont sortis de parissoit par issy, soit par ivryles loups sont sortis de paristu peux sourire, charmante elvireles loups sont sortis de parisj'aime ton rire, charmante elvireles loups sont sortis de paris. sur tous ces feux qui enflamment nos banlieues et ont commencé hier soir d'envahir paris, interrogeons-nous? oui, ne laissons pas faire n'importe quoi! et en mÊme temps, avant d'envoyer les fauteurs de troubles au bûcher (sic), posons-nous vraiment la question de notre responsabilité. chacun. a ivry, grigny, ou ailleurs. les réponses de monsieur sarkosy sont maladroites pour certaines, mais est-il le seul responsable? combien de gouvernements ont contribué à faire de ces cités des ghettos où même la police n'osait plus se rendre; de ces jeunes des français uniquement sur le papier? quel feu dévastateur propageons-nous, dans nos vies, dans nos paroles, nos pensées, nos actes? oui, c'est injuste d'incendier les outils de travail, les écoles, les commerces. a quelle injustice cette violence répond-elle? honnêtement, qui n'a pratiqué la loi du talion? le triangle infernal, rappelez-vous. quand nous nous sentons victimes, nous nous transformons facilement en persécuteurs. les grands tyrans, les monstres de l'histoire ont tous vécu une enfance massacrée, brutalisée, abusée. ce qui n'excuse en rien leurs exactions, mais permet un peu mieux de comprendre l'enchaînement des évènements.car il y a toujours un premier domino. nous avons tous brûlé les enthousiasmes de ces jeunes. ils sont tous nos enfants à qui nous n'offrons de limites que notre propre exemple d'individus perdus dans la masse, oublieux de l'immense créativité dont nous sommes capables, suradaptés, ou rebelles, militants toujours contre quelque chose, donnant des coups de pieds dans tout ce qui est. il existe une troisième voie... qui d'entre nous peut se targuer de n'avoir jamais été "racaille"??? oui, ne laissons pas faire les voyous, et en même temps, regardons d'abord en nous pour transformer ce qui fonctionne de travers avant de vouloir changer l'autre, les autres, tous les autres. transformons-nous pour transformer la relation ave nos enfants. ne nous sentons pas coupables, mais soyons conscients de notre responsabilité. ces enfants, nos enfants, ne sont que le reflet des étincelles que nous allumons chaque jour. . 06/11/2005 dans coaching, mots d'humeur, vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) christine orban je n'ai pas encore lu son livre, mais je l'ai entendue à la radio ce matin, et ça m'a donné envie de me le procurer. elle parle de son héroïne et, comme tous les romanciers: "au début, je la crée, puis c'est elle qui m'entraîne dans son histoire" elle parle d'analyse etde thérapie: "on ne guérit, on comprend. ça change beacoup de comprendre". et oui, comme disait jung, "on ne peut pas changer ce dont on n'a pas conscience". et elle a dit cette phrase qui m'a beaucoup touchée: "partager l'expérience de quelqu'un, c'est gagner du temps". en effet, l'autre, partie de moi-même, est toujours un miroir. et je l'expérimente à chaque groupe auquel je participe ou ceux que j'anime. il n'est pas une fois où l'expérience de l'un ou de l'autre ne vienne pas vibrer sur la corde de la mienne. on peut avancer seul, c'est seulement plus ardu et plus long. l'expérience de l'autre, qu'il soit un ami, un partenaire ou un thérapeute, me pose question, m'amène à plus de compréhension de lui, de moi, de la vie. nos relations sont le terrain de notre évolution, et l'autre peut être toujours remercié d'avoir contribué à mon chemin. 04/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) droits et usages du blog le fdi, forum des droits sur intenret, vient de publier un dossier sur les usages et règles du blog: a lire. http//www.foruminternet.org 03/11/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) à l'institut du monde arabe a ne pas manquer! 27/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) une autre façon d'aimer (suite et fin) ce festival était bien trop riche d'enseignemetns et d'émotions pour en donner une représentation exhaustive. j'ai donc choisi de relater les moments qui m'ont touchée. suite et fin: nathalie arnould et vishnuda degrandi sont des amis et je m'en félicite. ils dirigent l'ecole de biodanza et nous ont permis de partager leur passion de la vie. la biodanza est une danse de la vie, une façon de l'exprimer, stimulé par la musique, par le mouvement, l'expression saine des émotions et l'interaction dans le groupe. la biodanza, c'est la rencontre avec soi et avec l'autre. du vrai bonheur, qui se passe de la parole pour aller directement à l'essentiel: d'âme à âme, yeux dans les yeux, main dans la main. http://www.biodanza-france.com docteur claude imbert (auteur de faîtes vous-même votre psychothérapie, l'avenir se joue avant la naissance, guérir les secrets de vos mémoires d'embryon, un seul être vous manque...).claude imbert parle avec tant de justesse de ces mémoires inscrites dans nos cellules, de cette fidélité à nos ancêtres qui nous paralyse, et de l'élan d'amour qu'est toute vie, même quand on croit le contraire. christiane singer (auteur de du bon usage des crises, eloge du mariage, de l'engagement et autres folies, où cours-tu?ne sais-tu pas que le ciel est en toi?, les sept nuits de la reine, n'oublie pas les chevaux écumants du passé). christiane est bouleversante de beauté, extérieure et intérieure. c'est un ange qui souffle l'amour de chaque instant sur l'assemblée, avec une suggestive gourmandise des mots qui entraîne chacun ans son sillage. "l'eros du vieillissement: c'est une forme d'abandon, une dilatation de tout l'Être. c'est quand la beauté de l'exérieur cède la place à la beauté de l'intérieur. lorsque l'homme extérieur s'incline devant l'homme intérieur". c'est l'amour sans objet qui envahit tout. c'est un acquiescement à la vie, au vieillissement, une autre façon d'aimer." nicole aknin et jacques schekroun, créateurs du festival, ont illustré avec l'enthousiasme et l'amour qui les anime cette phrase du talmud: si ce n'est pas moi, qui? si ce n'est pas maintenant, quand? si ce n'est pas ici, où? merci à eux de l'excellence de ces deux jours. et merci à eux pour cette maxime que je garde précieusement: je donne le meilleur de moi, le résultat ne m'appartient pas, car la vie veut le meilleur pour moi. 25/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) une autre façon d'aimer (2) avoir l'opportunité d'écouter de grands professionnels, de partager leur expérience, de les approcher, de converser avec eux, presque comme de vieux amis retrouvés la veille, dans une atmosphère où la volonté des organisateurs est de gommer une pseudo préséance de la connaissance, est un rare privilège. le festival "une autre façon d'aimer" a réuni ce week-end plus de 400 personnes autour d'éminents psychothérapeutes, écrivains, cinéastes et comédiens. sans parler bien sûr des musiciens évoqués dans "une autre façon d'aimer" (1). en parlant d'eux-mêmes, ils nous ont parlé de nous, ils m'ont parlé de moi. ce sont des voix/voies offertes à ceux qui ont envie de vivre et de respirer une autre façon d'aimer: en s'aimant soi-même et l'autre, en aimant cette terre qui nous porte et l'univers dont elle est issue. en étant chacun des premiers dominos qui mettent l'univers en mouvement: l'univers du soi, l'univers de notre environnement, qu'il soit humain, animal, végétal, minéral, chimique, physique, éthérique. je propose juste à la méditation e chacun quelques paroles captées, happées par ma mémoire: thomas d'ansembourg (auteur de "cessez d'être gentil, soyez vrai" et "etre heureux, ce n'est pas nécessairement confortable" editions de l'homme). humour, fraîcheur, un peu de légèreté dans la lourdeur rencontrée trop souvent dans l'accompagnement. spécialiste de la communication non-violente. "l'inconfort n'est pas un accident de la vie, c'est un ingrédient" "si je ne suis pas heureux de ce qui m'arrive, ça ne veut pas dire que ce qui m'arive n'est pas heureux" "le sens de l'oeuf est de devenir poussin, omelette ou gâteau. ce n'est pas de rester dans sa coquille. s'il y reste, il finit par pourrir et ça pue!" guy corneau (auteur de "victime des autres, bourreau de soi-même" "père manquant, fils manqué" "n'y-a-t-il pas d'amour heureux" "la guérison du coeur" et créateur de l'association coeur.com "le passé, notre enfance, ont existé, mais ne nous définissent plus. cela dépend d'une autorisation à se donner: c'est un choix" "la maîtrise, c'est s'autoriser à veiller: au bien être, à ce que notre environnemetn soit riche, à ce qu'il y ait du souffle dans le voiles." "vivre: je rêve, je décide, je marche vers quelque chose de sublime pour moi." "la créativité, c'est pouvoir se dire: quand je fais ça, j'existe" (à suivre...) 25/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) une autre façon d'aimer (1) la 2ème édition du festival "une autre façon d'aimer" vient de s'achever à cabourg. depuis deux jours, j'ai envie de partager ces heures vibrantes avec vous, et quelque chose m'en empêche. les intervenants, tous de grande qualité, nous ont transmis leur connaissance et leur compréhension du monde, et ce n'est pas cela qui m'a freiné. ce matin, j'ai compris: je parlerai, bien sûr, de thomas d'ansembourg, de guy corneau, de christiane singer, et des autres. mais j'ai d'abord envie d'exprimer mes coups de coeur, mon émotion, ces moments intenses où les larmes ont jailli de mon coeur, juste comme ça, sans raison apparente, sans souffrance ni chagrin. juste des instants de joie intense que le corps ne retient plus. cela ne fait pas mal, ni ne caresse; ça vous prend aux tripes sans besoin d'y comprendre quoi que ce soit, ça émerge du tréfonds de l'être en vagues successives et déferlantes; c'est le zambèze qui vous inonde, vibrant de vie jusqu'au bout du coeur. ce ne sont pas les conférences qui génèrent cet état. c'est l'art. l'art qu'ils ont de faire l'amour avec les notes et les mots, l'élan créateur qui se donne, la respiration du monde qui passe par leur talent. pour la première, je n'ai ni photo ni référence de disque à indiquer car, malgré les 4 cd déjà enregistrés, elle n'a pas encore d'agent. (et je ne sais pas encore mettre un morceau en ligne. s.o.s) dominique sylvain, chante avec son coeur et avec son corps, offre ses mots qui ne parle que d'amour de la vie, avec un souffle et une puissance. elle est souffle et puissance. sa musique et ses mots ont le rythme de son île,haïti,et de blues, métissage sensible d'ici et d'ailleurs, et sa voix passe avec souplesse du grave à l'aigu. un phénomène à découvrir très vite. un geiser d'amour et de vie. marc vella, le pianiste des sables, ne joue sur son piano que son amour du monde. lui aussi compose et joue une musique métisse. il trimbale son piano à queue d'un bout à l'autre du monde, crée la caravane amoureuse, embrasse tous et chacun de son regard qui pétille. lui aussi m'a mis le coeur et le corps à l'unisson. en disant, par exemple: " l'humanité, pour la faire grandir, il faut la rendre amoureuse d'elle-même" ou: "l'artiste, c'est quelqu'un qui a l'art de l'émergence de l'autre."      http://www.marcvella.com atma, jeune groupe plein d'expériences. les musiques de laurent aknin ont des senteurs de michel berger, et sont aussi bien différentes. laurent a composé la musique de film "irène". les voix des deux audreys sont justes, et les paroles vivantes de l'amour qui se dit. la suite un peu plus tard... 25/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) ingrid betancourt www.betancourt.info parce que nous pouvons agir pour ça cesse! 17/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) 365 gestes pour sauver la planète parce que c'est beau, parce que c'est utile 17/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) anna moï parce qu'elle est belle, parce que c'est une amie, même si je ne l'ai pas vue depuis longtemps, parce qu'elle écrit bien, et que son dernier livre allie avec un art précis poésie et réalisme, parce qu'elle a bien d'autres talents, précipitez-vous, lisez rapaces (gallimard).anna moï est un ecrivain, riche d'une vie aux multiples expériences, d'ici et d'ailleurs, entre france et viet nam, où elle est retournée vivre en 92 avec sa famille, parce que l'exil étouffait ses talents. du même auteur: l'écho des rizières, parfum de pagodes, riz noir 16/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) un petit déjeuner instructif j'ai eu le plaisir ce matin de prendre un petit déjeuner avec l'un de nos élus boulonnais, thierry solère. comme je l'ai écrit à de nombreuses reprises, je n'appartiens à aucune formation politique. plutôt tendance humaniste, et nous n'avons pas encore de parti! droite ou gauche, peu m'importe: je suis plutôt attentive aux personnes, qui elles sont, ce qu'elles proposent et ce qu'elles font. ce matin, je n'ai pas rencontré un partisan, mais un homme, qui a envie d'agir, de bouger et de faire bouger, et ça me va. un homme de terrain, ancré dans la réalité, qui ne sort pas des grandes écoles de l'administration (sic), mais de l'une de nos meilleurs écoles de commerce, et qui s'est confronté à l'entreprise. bref, pas un fonctionnaire, pas un hussard de la république, mais un manager, dans le meilleur sens du terme! malgré le apparences, je ne suis pas en train de militer pour sa future campagne électorale, encore moins pour son groupe politique. je pense, en revanche, que notre pays a terriblement besoin d'hommes et de femmes de sa trempe. dans un monde qui change si vite, nous avons besoin d'autre chose que des dogmes. quelle que soit leur appartenance politique, nos élus sont d'abord des individus, comme nous. les communes rurales le savent bien, qui votent plus pour des hommes que pour des partis. pourquoi cela devrait-il être différent dans une commune de plus grande taille? pourquoi, dans notre pays, les "sans étiquettes" sont-ils si mal perçus? parce que nous confondons l'appartenance et l'identité. encore une fois, les idées peuvent être excellentes, ou désastreuses, dans tous les partis. au-delà de l'opinion de masse, qu'est-ce qui fait la différence? l'homme. 14/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (7) | trackback (0) dayle haddon ambassadrice de l'oréal, l'ex-top model et égérie de la mode, affiche, à 55 ans, le visage épanouie d'une grand mère de notre temps, belle et en pleine forme. quel place a pris le bistouri, je l'ignore. mais ses 5 principes pour la beauté des quinqua sont à coup sûr les clés de la sérénité: look your best (faîtes-vous belle) nurture your spirit (nourrissez votre esprit) honor your body (honorez/cultivez votre corps) discover your wisdom (découvrez votre sagesse) stay connected (restez connecté - famille, amis, communauté-) ces 5 clés, malgré les apparences, ne s'adressent pas qu'aux femmes... http://www.dayle.com 09/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) un regard regardez, regardez longtemps, 10, 20, 30mns. dans ma famille, depuis des décennies, nous possédons cette photo et la légende en a fait une apparition véridique, vincent leenhardt, dans son ouvrage, les responsables porteurs de sens" rapporte que c'est une vue aérienne. peu importe. l'important n'est-il pas ce que j'y trouve? ma vision des choses est-elle la réalité ou ma réalité? l'émotion que j'en retire éventuellement est-elle mon vécu ou la vérité? mon regard sur le monde est-il le monde? 02/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) kartoo je ne sais pas si c'est nouveau, mais ça m'a bien plus: un moteur de recherche logique, graphique, très visuel, entré direct dans mes favoris, juste pour le plaisir: http://wwww.kartoo.com/fr index.htm (si on vous indique que l'url n'existe pas, c'est que je me suis prise comme un manche: cliquez seulement sur français) 01/10/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) zao wou-ki vu, l'exposition des peintures et encres de chine de l'académicien français. un bonheur. du figuratif à l'abstrait, mon émotion est grande: je n'y connais rien, et pourtant je suis émue, transportée par le mouvement ("le vent pousse la mer", les idéogrammes et la peinture chinoise parfois à peine suggérés(("nuages" "sans titre ou funérailles", les couleurs ("le champ jaune" "il ne fait jamais nuit"). et, en exergue de l'expo, me voici bouleversée par le mot de son ami henri michaux: " l’homme modeste ne dit pas je suis malheureux l’homme modeste ne dit pasnous souffronsles nôtres meurentle peuple est sans abri il dit nos arbres souffrent" 23/09/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (1) | trackback (0) actualité regardé hier soir "on ne peut pas plaire à tout le monde" . marc-olivier fogiel et guy carlier recevaient, entre autres: alexandre jardin: je suis saoûlée d'entendre chaque jour la promotion de son livre: mêmes questions, mêmes réponses, au mot près. a force d'être matraquée, je n'ai plus du tout envie de lire son livre. en outre, il prend un plaisir a son déballage familial qui ne me parait pas beaucoup plus sain que l'histoire elle-même. le père de la morandais: le tout récent dernier catéchisme affiche clairement les orientations du nouveau pape, ou plutôt sa volonté d'immobilisme. j'ai appris qu'il s'était rapproché du chef des intégristes catholiques: soit parce qu'il préfère réintégrer les exclus, ce qui en soit ne peut êtr que louable; soit que l'eglise, sous son impulsion, se radicalise un peu plus. a voir...le mariage des prêtres, le divorce, l'homosexualité, la masturbation, et autres péchés capitaux sont pointés du doigt plus que jamais. on apprend au passage que le père de la morandais a été le seul à accepter de venir expliquer ce texte sur un plateau: ni l'evêque de paris, nu aucun autre représentant du vatican n'a accepté l'invitation de m.o.f. bien sûr, l'eglise s'est construite sur un certains nombres de règles et dogmes (dont certains franchement insensés, mais c'est un autre sujet), auxquelles de multiples dérogation sont données à titre particulier. mais où se trouve la tolérance, le non-jugement, l'amour dans tout ça? le mariage de mimi mathy: ok, la joie de cette femme est un bonheur à voir. ok, son histoire est un conte de fées. encore que: en en faisant autant, en médiatisant à outrance son mariage, n'est-on pas, une fois de plus, en train de mettre son handicap en exergue, n'est-on pas, de façon subtile et assez perverse, en train de marginaliser? cette femme me touche, par sa gaieté, son appétit de vivre. et elle nous montre à tous ce qu'est l'intégration. cependant, on clame presque au miracle, là où deux personnes se sont rencontrées et se sont aimés, tout simplement. quoi de plus extraordinaire et de plus banal à la fois? 12/09/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (3) | trackback (0) une belle initiative! une belle découverte: des coachs professionnels, prêts à intervenir bénévolement dans le monde entier: coachs sans frontieres http://www.csfcoach.org 08/09/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) lectures un ouvrage enhousiasmant, réconfortant, en ces troubles temps d'insécurité tous azimuts. politique, diplomatie, économie, à la lumière de la spiritualité, vécue, non pas hors du monde, mais ancrée dans la vie. quote: "contrairement à ce qu'imaginent gens de nos jours, la spiritualité n'est pas séparée du monde et de l'action. elle inspire l'art, mais ausi l'art de vivre, c'et-à-dire les choses les plus concrètes....la spiritualité n'est pas déconnectée du monde, elle imprègne tout". présentation en 4ème de couverture: "partout où l'ignorance et la guerre déchirent le tissu humain, jaillisent des hommes et des femmes qui renouent les liens et raccommodent les trous". ainsi en est-il des rencontres de fès, dont il est ici question, et du festival de musique sacrée qui se déroule au même moment, chaque année. a lire absolument. jean-yves leloup, après "l'evangile de marie" et le remarquable "la femme innombrable" revient, pour cause de davinci code, sur les relations entre jésus et marie-madeleine, la sexualité du christ, la sexualité dans le couple en général. il lève 2000 ans de culpabilité et de rejet de qui peut être la plus belle union entre un homme et une femme, le sacré de l'amour physique, l'émergence de dieu quand les souffles se mélangent et les corps s'unissent (1+1=3) quote: "pourquoi le christianisme a-t-il trop souvent présenté la sexualité comme avilissante, dégradante, "mère de tous les péchés" et trop rarement comme divinisante, source de vie et de créativité, participation à l'image et ressemblance du dieu vivant et créateur?""bien sûr que jésus a une sexualité! il la vit ceertainement de manière plus intelligente, plus aimante et plus sacrée que nous. en lui, ce n'est pas la divinité qui est sexualisée, c'est la sexualité qui est divinisée; elle peut être alors un lieu d'épiphanie, de rencontre avec dieu". n'oublions pas que j.y. leloup, dominicain pendant 15 ans, est désormais moine orthodoxe, profondément ancré dans la tradition chrétienne. "son propos, précis et sans tabou n'entend pas scandaliser, mais stimuler notre étonnement face au "réalisme de l'incarnation" dit la présentation.   une exquise gourmandise littéraire. pour ceux qui ont aimé les belles endormies de kawabata. l'histoire d'un vieil homme de 90 ans qui tombe éperdument amoureux d'une jeune vierge de 14 ans, prête à se prostituer. il ne se passe rien, il se passe l'essentiel. c'est drôle, émouvant, évocateur, écrit d'une plume sûre et précise. je l'avais ouvert une première fois, puis refermé devant ce qui me praissait trop long: 500 pages écrites tout petit petit... quelle erreur! je ne l'ai pas encore terminé, mais c'est un formidable feuilleton que je ne lâche plus. pour ceux qui sont intéressés par le chemin d'un des grands génies du siècle dernier, pour ceux que l'âme humaine intéresse, qui se destinent à la relation d'aide, pour sa lente découverte de sa vocation, ses relations avec freud, sa façon innovante de creuser profond à la fois dans son ame et celle de l'humanité tout entière. il ne s'agit pas d'un ouvrage uniquement destiné aux spécialistes, c'est un fabuleux roman: celui d'une vie. 19/08/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) expos visité le musée message biblique de marc chagall à nice, et son exposition saltimbanques. lu dans la foulée le délicieux petit ouvrage de son fils, david mcneil, "quelques pas dans les pas d'un ange". ce petit musée est une petite merveille architecturale, construit pour l'eouvre du peintre, de son vivant et avec son concours. les toiles monumentales du message biblique sont un incontournable de cette région de france, et de notre histoire. a voir absolument, parce que c'est beau, parce que c'est émouvant, parce qu'entre ciel et terre, l'homme est peint dans sa plus belle dimension. vu, l'exposition "un automne, un hiver", au musée picasso d'antibes, retrospective des dernières toiles de nicolas de staël dans les derniers mois de sa vie passés à antibes. pour la beauté et l'intimité des oeuvres, pour ses mouettes, son fort carré, ses instruments de musique et la vue, du musée, incomparable sur la grande bleue. c'est aussi ça, la côte d'azur: ces artistes, picasso, matisse, chagall, léger, qui ont choisi les lumières et la douceur de ce coin de terre avant de partir vers l'insondable. comme ceux de pont aven ou de barbizon. 14/08/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (0) | trackback (0) vu et lu emouvant, poétique, j'ai plané pendant 90 mn... belle fable sur le deuil mal vécu d'un enfant. fusion/défusion, dépassement de l'espace/temps, on sort de là en se disant que l'on a voulu nous dire quelque chose mais on ne sait pas quoi: j'aime! aimé, pour vincent lindon, magistral, le charme du star ferry de hong kong, et l'invraisemblable qui opère malgré soi ou la quête de la science pour comprendre le champ de cohérence universelle. un livre passionnant sur la compréhension de l'univers, qui montre comment la science commence à prouver qu'l existe bel et bien un champ d'énergie reliant toutes choses, ce que les maîtres et les sages de tous horizons ont toujours prétendu. 27/07/2005 dans vu, lu, entendu | lien permanent | commentaires (2) | trackback (0) archives novembre 2007 octobre 2007 septembre 2007 août 2007 juillet 2007 juin 2007 mai 2007 avril 2007 mars 2007 février 2007 plus... les notes récentes ram dass/tich nhat hahn atelier en région parisienne boucs émissaires une histoire simple... fabrication de mon tambour(suite et fin) sous-développement autoroutier fabrication de tambour au milieu de nulle part...l'essentiel tambour reconversion pour nos poumons catégories actualité apprentissage du jour ce que je crois citations coaching gastronomie good news humour mots d'humeur petites histoires poésie presque rien voyages vu, lu, entendu vu,entendu weblogs évènements catégories actualité apprentissage du jour ce que je crois citations coaching gastronomie good news humour mots d'humeur petites histoires poésie presque rien voyages vu, lu, entendu vu,entendu weblogs évènements les commentaires récents maxence de camaret sur atelier en région parisienne isabelle à ludivine sur atelier en région parisienne ludivine sur atelier en région parisienne ardalia sur fabrication de mon tambour(suite et fin) tippie sur boucs émissaires maxence de camaret sur fabrication de mon tambour(suite et fin) zench sur va, vis et deviens titophe sur une histoire simple... titophe sur boucs émissaires adeline sur sous-développement autoroutier blogbar pour mémoire adoptez cette banner bloglog() amazon

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