actualités - un programme colombien aide les familles pauvres à sortir de la pauvreté

actualités - un programme colombien aide les familles pauvres à sortir de la pauvreté recherche• index du site• Écrivez-nous• aide À propos pays et régions données et recherche apprentissage actualités projets publications thèmes recherche   actualités / médias tous   accueil > actualités / médias > un programme colombien aide les familles... •english•español•中文•عربي•pусский toute l’actualitécommuniqués de presseles grands titresprêts et créditsdiscourscommentairesaudio, vidéo et multimédiatranscriptionsfiches thématiquesdescription des projetscalendrier des événementsles expertsbulletin d'informationcontacts presse info-presse en ligne ressources pour les journalistes accrédités accès membres / devenir membre broadcast : radio/télé vidéo haute qualité pour journalistes accrédités accès membres / devenir membre ressources qui sommes-nous? contactez-nous données questions fréquentes info-presse en ligne (a) rapport annuel média/sida (a) agenda du conseil d’administration (a) président zoellick (a) un programme colombien aide les familles pauvres à sortir de la pauvreté disponible en: english, русский, العربية, español, 中文 articles:colombie: aider les familles pauvres à sortir de la pauvretémexique: aide aux écoles délabréescolombie: lutte pour la paixil faut plus d'investissement dans le secteur des infrastructuressites officiels ( en anglais)amérique latine & caraïbesinfrastructurecommuniqué de pressefiche technique rapport intégral (654k pdf)autres ressources:développement 360 - description des projetsle programme colombien familias en acción (familles en action) mise sur la famille. mis en œuvre en 2001 grâce à un financement de la banque mondiale de 150 millions de dollars eu, ce projet a touché environ 347.000 familles vivant dans  627 municipalités – soit  quelque 800.000 personnes. familias en acción s'attaque à 2 obstacles majeurs qui empêchent les populations de sortir de la pauvreté - l'éducation et l'alimentation. les histoires ci-après mettent en lumière l'intérêt du projet pour les familles pauvres de colombie.  samacá, colombie — abandonnée par son époux et pratiquement illettrée – maria elisa gil n'a été qu’un an à l’école – elle vit surtout d'espoir.sans aucune possibilité d'emploi autre que le tri de déchets de papier et de verre dans un centre de recyclage, elle gagne 10.000 pesos (soit 4 dollars eu) par jour, un montant inférieur au salaire minimum. gil affirme que son patron voulait lui offrir une promotion en la nommant à un poste de comptable.   malheureusement, elle n'avait pas le niveau scolaire nécessaire pour accomplir les tâches de comptabilité les plus élémentaires.depuis son divorce, il y a trois ans, gil et ses quatre enfants vivent dans une même pièce, dans la maison de son frère située dans la périphérie de la petite ville de samacá, à environ 160 km au nord de bogota. elle se rend compte que l'instruction est pour ses enfants l’unique possibilité d'échapper au cycle de la pauvreté.« mon ambition est que mes enfants fassent ce que je n'ai pas pu faire, » déclare gil. « je voudrais qu'ils puissent aller à l'université. je leur dis 'Étudiez, étudiez, étudiez,' » ajoute-t-elle. « je veux les entendre dire: ‘ma mère s'est battue pour me faire progresser dans la vie.’ »la plupart des familles comme celles de gil n'ont aucune chance d’échapper au cycle de la pauvreté. une bonne moitié des enfants colombiens de leur âge et de leur condition sociale sont obligés de quitter l'école pour rentrer dans la vie active. toutefois, le financement du programme de la banque mondiale familias en acción offre aux enfants de gil une autre possibilité.les programmes de développement dans des pays aussi divers que le mexique, la jamaïque, le brésil et la turquie ont montré que le fait de lier une aide financière à des objectifs fixés pour les familles constitue un moyen efficace de les aider à sortir de la pauvreté. la réussite de ces programmes est basée sur les subventions que reçoivent les familles dont les enfants restent à l'école, et dont les bébés subissent régulièrement des contrôles de santé.six fois dans l’année, la famille reçoit 229.000 pesos (environ 92 dollars eu) répartis comme suit: 56.000 pesos aussi bien pour maria margarita, 15 ans, que pour carlos david, 14 ans; 28.000 pour laddy elizabeth, 11 ans; et 93.000 pour edwin leonardo, âgé de 3 ans. pour les 3 aînés, cette somme couvre le coût des uniformes, des manuels et des fournitures scolaires, et une petite collation qu’ils pourront manger à l’école – autant de dépenses que gil n'aurait pas pu prendre en charge toute seule. le montant destiné à son benjamin l'aide à acheter des aliments sains, ce qui est important pour préparer l’enfant à aller à l'école. cette somme est versée à condition que gil emmène régulièrement son fils dans un centre de santé pour des visites médicales.les fonds du programme familias en acción ne permettent pas de résoudre tous les problèmes de la famille de gil.  toutefois, ces subventions aident effectivement à surmonter le plus gros obstacle à l’amélioration de la vie des familles colombiennes pauvres.de retour en classeana elisa león, qui habite également à la campagne, sait à quel point le manque d'argent peut abréger une scolarité. ses deux filles aînées ont dû quitter l'école pendant deux ans et n'ont pu reprendre leur scolarité que grâce à familias en acción.grâce à ce programme, elle a pu maintenir quatre de ses cinq enfants à l'école (l'aîné, âgé de 22 ans, ne peut bénéficier du programme de subvention) même dans une situation difficile au plan financier.le salaire mensuel de 400.000 pesos de son époux, qui est mineur, a  été réduit de deux-tiers en mai 2004, lorsqu'une blessure au pied l'a empêché d’aller travailler à la mine de charbon pendant environ 4 mois. le travail à temps partiel de león, consistant à préparer des casse-croûte dans une autre école, ne rapporte que 50.000 pesos par mois – une partie du manque à gagner dû à la blessure à la mine. s'il n'y a pas eu d'interruption dans la scolarité des enfants, c'est uniquement grâce à la détermination des parents et à la subvention qui leur est versée.« je m'estime tous les jours heureuse de disposer de cet argent, » déclare león.retour de ceux qui ont abandonné l'écoleoscar alonso betancourt, âgé de 14 ans, a repris l'école un an après l’avoir abandonnée en 2002. il était parti pour bogota où il habitait chez des parents, et où il travaillait dans un magasin de vente de silencieux de voiture. actuellement, il étudie au colegio de educación básica de la libertad, et pendant sa pause déjeuner, il nous a fait part de son ambition de devenir pilote, et a déclaré: « sans la subvention, j’aurais été obligé de travailler. »maria jhohana buitrago sánchez, 16 ans, qui veut devenir médecin, approuve. tout comme d'autres camarades de classe bénéficiant du programme familias en acción, elle a ajouté que la subvention ne permettait pas de satisfaire tous les besoins de sa famille. même avec cette aide financière, sa mère arrivait difficilement à payer les uniformes, les manuels et les fournitures scolaires, les casse-croûte et autres dépenses liées à la scolarisation de ses enfants. néanmoins, elle-même et son frère, omar, âgé de 15 ans, reconnaissent que cet argent était pour eux l'unique moyen de poursuivre leurs études.priorité à l'alimentationun beau matin, concepción pulido, âgée de 38 ans, prépare le déjeuner dans la petite cuisine de sa maison de trois pièces dans le barrio el bato, dans les environs de samacá. elle-même, son époux ainsi que trois de leurs  quatre enfants déjeuneront d’une salade composée de laitue, concombres et tomates, et de bœuf sauté sur un réchaud à charbon, le tout accompagné de jus d'un fruit tropical, le curua. pour les pulidos, ce qui semble être un repas ordinaire et équilibré, est une nouveauté. il y a de cela quelques années, le régime alimentaire de cette famille ne se composait pratiquement que de pommes de terre, de riz et de pâtes.« les enfants avaient souvent des maux de tête, » dit pulido.les ateliers organisés par familias en acción ont initié pulido à l'alimentation saine. ayant été scolarisée jusqu’en 5e année – comme bon nombre de parents participant à ce programme – la notion d'alimentation saine était pour elle quelque chose de nouveau. À l'image d'autres mères de ce programme, pulido a suivi les conseils du formateur de l'atelier, et a fait un potager dans son arrière-cour où elle cultive des oignons, des haricots, ducoriandre   et de la laitue pour la consommation familiale. en fait, elle en produit suffisamment pour en échanger avec d'autres mères qui produisent des épinards et des plantes aromatiques que les colombiens utilisent pour faire le thé.ce programme a permis à pulido de mieux s’ informer sur le contrôle des naissances. elle a également appris comment dépister une tumeur du sein.familias en acción cible les familles colombiennes les plus défavorisées à la fois sur le plan économique et géographique. une famille reçoit 14.000 pesos par mois pour chaque enfant inscrit de la 2e à la 5e année, et 28.000 pesos pour les enfants de la 6e à la 11e année. une subvention pour l’alimentation et la santé d’un montant de 46.500 pesos par mois est accordée aux enfants âgés de sept ans ou moins - à condition qu’on les emmène dans un centre de santé.offrir une vision les colombiens de la classe moyenne savent dès l'adolescence ce que familias en acción enseigne aux adultes sur l'alimentation et la santé. le programme cible les familles les plus pauvres parmi les pauvres des villes colombiennes et des petits centres urbains comme samacá, avec une population de 20.000 habitants, dans la municipalité de la province de boyacá, où vivent gil et pulido.là comme ailleurs, familias en acción va au-delà du versement des subventions en échange de l’engagement des parents à s’assurer que les enfants vont bien à l’école, et visitent régulièrement le centre de santé. en effet,   il faut plus que de l'argent pour les personnes pauvres.« nous leur offrons une vision du monde qui n’existe pas dans leur environnement habituel, » déclare rita combariza, âgée de 52 ans et directrice de familias en acción. « nous travaillons avec eux pour embellir leur maison, pour leur inculquer l'idée que leur cadre de vie devrait être plus attrayant. »historienne de formation, combariza a consacré la plus grande partie de sa carrière à lutter contre la pauvreté. l'expérience lui a prouvé - ainsi qu'à d'autres praticiens du développement - que la solution pour permettre aux enfants d’échapper un jour à la pauvreté consiste à donner plus de moyens aux familles. cela signifie donc qu'il faut travailler avec les femmes.c'est particulièrement vrai pour le programme familias en acción, dont l'argent est la clé de voûte. « partout dans le monde, ce sont les femmes qui dépensent leur argent de la façon la plus judicieuse, » déclare combariza.  permanent url for this page: http://go.worldbank.org/vxordvpdr0 Écrivez-nous | aide/questions et réponses | index du site | recherche | accueil © 2007 le groupe banque mondiale,tous droits réservés. droits

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