[ king ju / mc salo / cadillac ]
[ king ju / mc salo / cadillac ]
alors voilà, je
me suis décidé à découvrir stupeflip,
pour voir la tête que ça avait. et j’ai été
un tantinet déçu, voir même un peu beaucoup, finalement.
pourquoi ? parce que le 1er morceau que j’ai découvert
d’eux (« a bas la hiérarchie ») est tout
simplement la meilleur chose qu’ils ont faite, et que stupeflip,
c’est 99% de connerie (mais de la connerie rigolote, j’entends)
et 1% de bons textes (car je pensais que les textes du style «
a bas la hiérarchie » étaient représentatifs
de toute leur production). bref, je me suis gouré, je pensais
que stupeflip c’était achement achement bien, alors qu’en
fait c’est rigolo, mais ça s’arrête là.
cela dit, pourquoi ne pas apprécier stupfelip juste pour leur
coté rigolo ? pourquoi pas. mais bon, quand on voit les textes
de « a bas la hiérarchie
», on se dit « merde ! mais pourquoi tout l’alboume
n’est pas comme ça ? »
commençons par le
premier album, l’eponyme « stupeflip ». le morceau
numéro 1 « le (stupeflip) crou ne mourra jamais »
commence par une voix qui sera bien présente par la suite :
la voix du chanteur, mais en « grave ». bon, là-dessus,
je suis bon client, moi ça me fait marrer les voix déformées,
graves ou aigues, et stupeflip joue bien avec ça. le fond musical
de cette introduction sans paroles est à base de guitare saturée,
le rythme est assez lourd, avec des chœurs, et c’est pas
trop trop trop mal, même si ça ne casse rien. le meilleur
est la fin de cette introduction : la voix du chanteur (flip / king
ju / rascar kapac / pop-hip ?) nous présente une petite démonstration,
qui est en fait le morceau numéro 2 : « stupeflip ».
la chanson-titre me pose problème, mais c’est sûrement
parce que j’aborde le problème avec un peu trop de sérieux
: en quoi stupeflip est-il stupéfiant ? la musique
ne l’est pas, le phrasé ne l’est pas, les textes,
un peu quand même, enfin surtout l'ambiance. alors qu’est-ce
qui est stupéfiant ? ben, pour moi, rien. c’est amusant,
mais ce n’est certainement pas stupéfiant dans le sens
« ah tiens c’est fort dis donc, stupeflip, je n’avais
jamais entendu ça ailleurs ».
j’expliquerais
au fil des autres morceaux pourquoi stupeflip n'est en fait pas stupéfiant
pour moi. par contre, stupeflip est drôle, et me fait marrer,
ça oui. pourquoi ? parce que dans ce morceau-titre, je trouve
quelque chose qui me plait : le fait de ne pas trop se soucier des rimes.
les rimes, ca fait bien, mais ça formate un peu les paroles,
on est obligé de trouver quelque chose qui rime, alors que je
trouve cent fois plus drôle
d’entendre ce genre de paroles qui ne riment pas :
« beaucoup d’travail / comme pour un album d’asterix
» et « stupeflip stupeflip, ça fait cracracracracrac
/ et la trompette à stef, elle fait pouaaaah » puis «
stupeflip truc stupide qui tape dans le bide / trop d’vin trop
d’joints et voilà l’résultat » et enfin
« tard le soir, ça agace les voisins, on entend plus qu’les
basses, ça fait vibrer l’parquet » ou encore la répétition
concernant la voisine du dessus et celle du dessous, qui n’aiment
pas les basses. finalement, malgré
ces paroles qui m’amusent, je ne peux m’empêcher de
penser que les stupeflip hurlent « qu’est-ce que c’est
qu’ce truc ?! » alors que ce n’est pas si dingue que
ça, en fait.
le
troisième titre « présentation du crou » est
sympa. on découvre le « crou (crew) stupeflip » et
voilà le texte lu par un type : formé en 1972, le crou
se compose de 3 membres. flip, l'âme damnée du crou, sans
arrêt sous pression, d'où son pseudonyme ; pop hip, véritable
tête de turc du crou, qui veut absolument faire du rock n' roll
; ainsi que king ju. king ju, ayant subit de sérieux traumatismes
pendant son enfance, utilisera le crou stupeflip pour régler
ses comptes avec la société. le crou stupeflip est là
, entre autre, pour terroriser la population, et par là même
instaurer une nouvelle ère : l'ere du stup. (voix grave : «
l’eèèèère du stup ! » (avec
le « p » bien appuyé !) » marrant,
on verra par la suite.
les titres quatre et cinq, je ne sais vraiment pas quoi en penser.
d’un coté, « je fume pu d'shit », sorte de
ska rigolo, et de l’autre, « j'refume du shit »,
la même chanson, mais avec tout inversé. que dire sur
ces 2 morceaux ? l’idée est sympa. on en est à
5 titres, et je ne retrouve pas l’ambiance de « a bas
la hiérarchie », je me dis « ca va venir, ça
va venir… » morceau six : explication
n°1. c’est un discours sur le crou, où on apprend
qu’il y a trois région, que le crou n’aime pas
toute forme de pouvoir et ne demande pas la guerre, en gros. le passage
avec la voix qui dit « qu’est-ce qu’exactement que
le crou ? » fait sûrement référence aux
questions (futures) que les médias pourraient poser à
stupeflip : on entre là dans un domaine très très
chiant de stupeflip : ils ne parlent pas d’eux, mais des autres
(voir plus loin le morceau 15). quel intérêt ? bref,
c’est juste un morceau basé sur le triturage de voix,
avec évocation de la deuxième ere du stup, dont on ne
saura rien pour le moment. morceau sept : « l'epouvantable epouvantail
» nous présente king ju, le leader du groupe. attendre
le morceau numéro 7 pour découvrir un personnage, voilà
déjà un truc chiant, surtout que les paroles ne sont
pas très intéressantes, elles sont juste là pour
le plaisir de la rime, mais pourquoi pas après tout ? par contre,
en une minute, on se tape déjà deux fois le refrain.
on se le tape en tout
plus de 5 fois je crois (de tête) : soulant. morceau huit :
« naissance de la région sud ». quinze secondes
marrantes avec une voix déformée. j’aime bien
! morceau neuf : « les monstres
» un morceau assez lent, au rythme lourd, avec derrière
des cris pour meubler. ce morceau est une description pas mal des
monstres qu’on aimait étant enfant.
morceau dix : « crou nostalgie » avec la voix déformée
au début, et une ambiance synthé années 80, assez
triste. ca cause de la deuxième ere du stup, dont on ne connaît
toujours rien. en creusant un peu, on pourrait penser que le titre
« crou nostalgie » nous dit que tout ce qui s’est
passé durant les 9 premiers morceaux représente la première
ere du stup, et que tout ce qui se passera après le dixième
morceau fait partie de la deuxième
ere. mais bon, rien n'est sur, hein.
morceau onze : « avertissement » où king ju avertit
pop-hip de lacher cette guitare, mais pop-hip dit « nan »,
et le douzième titre est donc logiquement une chanson de pop-hip,
une chanson très très très blink 182 (punk de supermarché)
que l’on zappe très vite vu les paroles (en anglais, cette
fois). la treizième chanson « commes les zot' » est
sympa pour l’idée, qui consiste à coter plein de
paroles de chansons. comme pour les morceaux d’avant, l’idée
est originale, mais je ne retrouve toujours pas le stupeflip que j’aime
dans « a bas la hiérarchie ». plus que 9 morceaux…
quatorzième morceau « média terror (feat mélanie
bauer) » nous montre une animatrice de radio qui présente
le crou, nous parle de la bagarre des maisons de disques
: stupeflip nous parle de ce qui se passe autour de lui, mais pas de
lui. ah si, on sait qu’ils sont 894. j’aime bien le son
de rembobinage de cassette ! passons au quinzième morceau : «
l.e.c.r.o.u. (feat mangu) » ! enfin !
le morceau emblématique de stupeflip qui parle de ce qui se
passe autour d’eux. apparemment ils sont plus doués pour
ça que pour le reste, malheureusement pour moi qui pensait
que tout l’album était un pamphlet à la «
a bas la hiérarchie ». ca commence sec « alors
paraît qu’y’a un buzz sur le stupeflip crou ? »
puis les paroles décrivent comment king ju a commencé
par faire des trucs dans sa chambre avant de sortir le cd. a un moment,
une ligne de texte bien belle : « maintenant j’ai signé,
et y’en a plein qu’ça a excédé, mais
c’était ça ou décder sans cdd sans avoir
fait d’cd » bien ! ce qui est bizarre dans ce titre, c’est
le refrain où on nous dit que stupeflip est un « truc
qui te fracasse la tête à base de caisse claire qui claque
» mais où sont-elles ? pas sur ce titre, plutôt
sur le morceau-titre ! un rappeur nommé mangu déboule
en chantant en anglais pour un couplet qui parle de johnny hallyday,
de starac et de popstars, bref, de choses extérieures qui ne
concernent pas stupeflip. taper sur eux, c’est trop facile,
ils sont innofensifs : un mauvais point pour le crou. heureusement,
juste après, un couplet bof-bof avec mc salo qui parle de son
entrée dans le show-biz. je retiens cette phrase : «
on dit que pétrir, c’est modeler,
moi j’dis que péter, c’est démolir »
j'adore !
un
autre membre du crou (cadillac) arrive alors et hurle un couplet que
j’aime bien, bien déjanté, avec un passage qui me
fait marrer : « t’es tombé de ton chariot en entendant
le notre-père » ! arrive alors un autre couplet intéressant,
ou king ju s’en prend aux gens qui veulent savoir le pourquoi
du comment de stupeflip (comme moi ?) en se moquant d’eux en disant
« faut bien garder un peu de mystère, exactement comme
le mystère au chocolat » j’adore ces phrases sans
rimes ! quel bol d’air !
la fin du couplet laisse entendre clairement que stupeflip sont là
pour se faire de l’argent (ou alors c’est pour de rire ?).
une phrase sympa : « et si y en a qui disent du mal de l’album,
et ben… et ben… c’est pas bien ! » mangu revient
pour la fin du morceau (que musicalement j’adore) et le titre
se termine avec des cris pour meubler, pour faire punk.
morceau 16
: « création de la deuxième ere du stup »
on y apprend la mort du porte-parole du crou, et le changement de nom
rascar kapac qui devient king ju. rien d’intéressant, on
passe au 17 : « a bas la hiérarchie » !!! enfin !
un titre merveilleux qui commence par king ju ( à l’epoque
où il était stagiaire) rembarrant profond son supérieur
avec classe. les paroles de ce morceau me parlent beaucoup, et en plus
y a un refrain terrible : «a bas la hiérarchie, pour tout
ceux qui sont dans les boites, et pour tout ceux qu’on les mains
moites ! » tout est bien dans cette chanson, le désespoir
se mélange avec un humour corrosif ; si seulement tout l’album
était comme ça… je vous laisse l’écouter,
vous pouvez le télécharger ici.
morceau 18 : « la
bavure de pop hip » nul à chier. on dirait du air : z
z z z z z z z z ! heureusement, le morceau 19 « the cadillac
theory » nous réveille avec une chanson sur le caca de
cadillac, avec un fond musical presque cypress hill ! ce titre est
vraiment bien, le seul problème avec cette chanson «
sale », c’est qu’elle paraît diablement propre
quand on a déjà entendu des chansons de jean-louis costes.
heureusement, des choses comme « merdillac » me font sourire,
mais globalement, ça reste propre. je ne pense pas que stupeflip
iront jusqu’à couvrir cadillac de nesquick mélangé
à des epinards sur scène pour aller au bout de leur
trip. morceau 20 : « passe mon truc » rigolo, la voix
à la fin me rappelle alain chabat. morceau 21 : « stupeflip
( home version ) » là je me suis dit « qu’est-ce
que c’est qu’ce truc ?! un morceau inoffensif,
plat et calme, mais qu’est-ce que ça fout là ?
c’est la chanson-titre de l’album, mais avec un fond musical
plat !
l’album se termine par « annexion de la région
sud (feat mangu) » ou king ju fait une grande dédicace
à plein de gens. j’aime beaucoup le « pour les
gens qui écoutent les trucs en mono, respect ! » bizarrement,
il y a un bip à certains endroits, comme une censure. le texte
est pas mal du tout, avec une ambiance clairement pessimiste. mangurevient
avec deux « yaw » pour dire quelque chose d’inintéressant.
le morceau (et l’album) se finit ainsi, en fade out. sans explosion
de caca, sans cris de désespoir, comme ça, en fade out.
déception. en résumé, voilà stupeflip
: de la musique schizophrénique. des morceaux rigolos,
d’autres plus sérieux, une histoire de crou dont on ne
sait pas grand chose, des textes souvent très drôles,
mais au final, une sorte d’impression que tout à été
fait à la va comme j’te pousse, parce que de toute façon
« stupeflip c’est un truc stupide, qui tape dans l’bide
».
attaquons le deuxième
album, qui commence par une intro où on entend des gens parler
de stupeflip. il semble que stupeflip passe beaucoup de temps à
se défendre, à cracher sur les médias (trop facile,
il suffit d’ouvrir un magazine), alors que ça ne sert
à rien. et si stupeflip parlait de lui dans ce deuxième
album ? l’intro nous dit « bande de punaises, les légions
du stupeflip sont de retour ». mais qui sont les punaises ?
les auditeurs qui veulent s’en prendre plein la tête,
où les médias qui ont dit du mal de stupeflip, et qui
sont tout bonnement inoffensives ? pourquoi stupeflip passe-t-il autant
de temps à se défendre,
à se justifier ?
durant ce titre, on nous évoque un monastère, et le
fait qu’il est impossible de voir les visages de stupeflip -
qui ne sont qu’à quelques dizaines de mètres.
ah oui c’est vrai, j’avais oublié de dire que stupeflip
a eu une certaine couverture médiatique en apparaissant à
visage masqué, d’où le truc sur leur visages un
peu avant. ceci dit, leur visage, je m’en
fiche un peu, ce qui m’importe c’est leur musique et leurs
textes.
le deuxième morceau
est une tuerie au niveau de la musique. dès que je l’ai
entendu, j’ai eu très peur que ce soit le seul bon titre
de l’album. les paroles sont une fois de plus assez inintéressantes,
axées sur le fait que stupeflip revient (c’est leur deuxième
album, qui est censé prouver que stupeflip n’est pas
qu’un coup) et donc c’est encore plus fort, encore plus
fort que du roquefort. encore de la justification avec cadillac qui
s’énerve car beaucoup de gens ont pensé que stupeflip
était juste un groupe rigolo. cadillac parle des gens, mais
pas de lui. paroles amusantes avec « ca fait rire les animaux,
les chenilles et les chevaux ». gimmicks rigolos (coin-coin,
« on est allé voir un spectacle », « stup
crou ») et toujours le même objectif que le premier album
: instaurer la terreur. cris, sons bizarres, rien de nouveau, mais
musicalement je n’attends pas de la nouveauté avec stupeflip,
j’attends les textes… et on passe au troisième
morceau qui est censé instaurer une ambiance lugubre, façon
gothique, mais sur un rythme hip-hop. l’effet est plutot rigolo,
peut-être est-il censé être effrayant ? les paroles
sont une fois de plus très très évasives, on
ne sait rien de la religion du stup (ah si, les annexions laissent
des traces - que sont ces annexions ? on n’en sait rien) si
ce n’est qu’elle ressemble à n’importe quelle
secte au vu de sa description. les
interventions parlées de hélène et louise n’ajoutent
rien si ce n’est que ça fait « témoignage
» de fidèles. ca se prend pas mal au sérieux,
et finalement ça me rappelle un niveau du jeu vidéo
« banjo kazooie » qui se passait dans un manoir hanté,
et qui était 100 fois plus drôle : il y avait un wc qui
parle à l’intérieur !
titre quatre : encore de la mythologie stupeflip qui se défend
d’être un coup selon les médias, blablabla. cinquième
titre : « mon style en crrr » qui débute sympa
avec ce son de klaxon. problème : ce titre est juste une déclinaison
du gimmick « on est stupeflip, devant nous tu flippe ».
a force, ça devient limite énervant que stupeflip se
prenne autant au sérieux, et quel intérêt de cracher
sur hélène ségara, pricilla,
alizée ou madonna ? c’est trop facile !
pourquoi ne pas cracher sur des cibles un peu plus difficiles, comme
les fans qui n’aimeront probablement pas ce nouvel album, déconcertés
par la tournure « religieuse » ou le fait que ça
reste à peu près la même chose, mais en plus sérieux
? morceau six : inutile, mais ça installe un peu le décor
pour poser le monastère. morceau sept : stup danse (feat helene)
encore du stupeflip qui dit « stupeflip, c’est trop fort
» le texte « c’est l’truc qui claque »
semble déjà usé. l’intérêt réside
dans les sonorités en « clop » ou « frappe
», et ça marche plutôt bien. dommage que ça
sonne faux, j’entends les paroles « le son est glauque
comme un marécage » et je me dis « non, c’est
pas glauque, c’est rigolo ». morceau huit : « une
bonne correction » où on entend pop-hip proposer un morceau
sur les voitures tandis qu’il se fait taper par quelqu’un.
très marrant, mais encore une fois, stupeflip parle des autres
qui pourraient ne pas aimer ce qu’ils font. stupeflip parle des
autres. pourquoi stupeflip ne parle pas de lui ?
morceau neuf « les cages en métal », pas mal, musique
rigolote, une chanson qui parle des voitures, des hérissons écrasés,
des poumons pollués, des gens écrabouillés. de
la part de stupeflip, c’est étonnant, je pensais qu’ils
diraient « les cages en métal c’est un truc trop
fatal, on vous écrase les amygdales et par terre c’est
tout sale !!! » (improvisé à l’instant) la
fin du morceau est sympa avec les petits cris d’animaux écrasés,
ce qui permet d’introduire
le morceau suivant « 35 animaux morts » qui est un clone
de la chanson « les monstres », sauf qu’au lieu de
dire « j’aime les monstres » il dit « j’aime
les animaux ». lourd. morceau onze : « pop hip's revenge
», du blink 182 sans intérêt.
morceau douze : «
région nord (soulèvement de la) » deux minutes
d’ennui, ambiance moyenâgeuse avec les chœurs à
la era (la teuhon). heureusement, la fin est très bonne, avec
la voix déformée ! morceau treize : « l'enfant
fou » avec une musique pas mal. cette chanson est une longue
complainte ou stupeflip se lamente sur la nature humaine. un titre
étonnant de la part du stup, j’aurais pensé que
ce serait un rock (vraiment) rageur contre cette nature humaine, au
lieu de pleurer. stupéfiant ! stupeflip se ramollirait-il ?
morceau quatorze : le fameux monastère. ambiance de guerre
avec des squelettes qui sortent de terre. mis à part quelques
descriptions, on n’apprend rien. description des légions
du stup : elles sont nombreuses, en transe,
et c’est le bordel. c’est tout. l’ambiance est étrangement
très très calme, ça me rappelle le « coté
obscur » d’iam, sauf que de la part d’iam, on comprend
que ça sonne plat. de la part de stupeflip, c’est carrément
surprenant de voir quelque chose d’aussi « normal »
! cette chanson devrait s’appelle « les légions
du stup », et non « stup monastère », il
y a tromperie sur la marchandise.
morceau quinze : « salo therapy » inutile. morceau seize
(« ce que tu dois savoir ») idem. morceau dix sept, c’est
carrément du n’importe quoi, on dirait une chanson d’ab
productions. « le cartable (feat helene) » dans laquelle
hélène déclame son amour à king ju qui
lui, refuse son amour, prétextant ne pas avoir de sentiments.
le refrain est vraiment insupportable. cartable,
insupportable, tiens, ça rime. ca dure 4 minutes, bon courage.
morceau 18 « argent (feat helene) » du même tonneau
que les cages en métal. chiant au possible. morceau dix-neuf
: « une victoire bien méritée (feat salo) »
où on entend stupeflip traiter le public des victoires de la
musiques de « bande de bip » en venant chercher sa récompense.
plat.
il faut attendre le dernier
morceau de l’album pour trouver quelque chose de bien : «
west region's inquisitors (feat cadillac et salo) » est un titre
long, qui prend le temps de devenir bien , et qui surtout parle de
choses intéressantes avec cadillac qui raconte une histoire
: il a été voir un spectacle de casimir étant
enfant, et au moment d’aller voir casimir dans les loges, il
se rend compte que casimir n’existe pas en voyant le costume
accroché au mur. cadillac fait alors un parallèle
avec stupeflip, qui avancent eux aussi masqués : « les
mecs de stupeflip, papa, ils sont vides aussi ? » remise en
question, enfin quelque chose de frais ! juste après, il y
a un texte que j’aime beaucoup, qui me parle, qui me fait réagir,
bref, que j’aime, je vous le retranscrit ici (on retrouve l’ambiance
d’a bas la hiérarchie, youpi !!!!) :
« y’a
des humains qui m’ont dit « t’as des problèmes
pour trouver ta place dans la société ? alors prends
ça comme un jeu… » l’hypocrisie au travail
? prends ça comme un jeu… marcher sur la tronche des
autres ? prends ça comme un jeu… s’faire traiter
comme une sous-merde ? prends ça comme un jeu… paraît
qu’dans les ecoles de commerce on apprend à enculer les
autres… c’est pas bien. quant à toi qu’a
dit qu’stupeflip c’était qu’un coup, un coup
dans ta gueule ouais ! »
en écoutant ça je me dis « oui, si ça se
trouve, stupeflip va durer. je l’espère. j’espère
que ça va devenir de mieux en mieux. juste après ce
couplet sur le monde du travail,
il y a un texte sur le fait de parler sur un disque qui est très
sympa :
« ah ! trop
marrant d’faire un disque ! j’peux dire n’importe
quel truc, et y a plein de gens qui vont l’entendre ! et par
exemple euh, si j’dis euh… « poivron », par
exemple, et ben si plein plein de gens achètent le disque,
et ben c’est plein plein de gens qui vont entendre le mot «
poivron » ! hé hé, et direct je l’dis :
« poivron » ! ahahahaha, trop marrant ! et en plus c’est
que des gens que j’connais même pas, et que j’verrais
jamais ! bonjour les gens ! c’est moi qui parle à travers
le disque ! »
on revient au monde du travail avec « les gens au boulot ne
sont jamais vraiment eux-mêmes ! » puis le morceau s’enfonce
dans un délire sonore pas trop mal, en fade out, comme pour
le premier album. voilà. que sera le troisième album
de stupeflip ? est-ce qu’on saura vraiment un jour ce qu’est
le crou, la menuiserie ou le mystère du mystère au chocolat
? est-ce qu’il y aura encore des morceaux intéressants
comme « a bas la hiérarchie » ou « west region's
inquisitors (feat cadillac et salo) » ? est-ce que stupeflip
va arrêter de choisir des cibles
faciles pour enfin attaquer le monde ? prions le stup monastère
!
[
8 avril 2006 - e-mail
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