[ king ju / mc salo / cadillac ]

[ king ju / mc salo / cadillac ] alors voilà, je me suis décidé à découvrir stupeflip, pour voir la tête que ça avait. et j’ai été un tantinet déçu, voir même un peu beaucoup, finalement. pourquoi ? parce que le 1er morceau que j’ai découvert d’eux (« a bas la hiérarchie ») est tout simplement la meilleur chose qu’ils ont faite, et que stupeflip, c’est 99% de connerie (mais de la connerie rigolote, j’entends) et 1% de bons textes (car je pensais que les textes du style « a bas la hiérarchie » étaient représentatifs de toute leur production). bref, je me suis gouré, je pensais que stupeflip c’était achement achement bien, alors qu’en fait c’est rigolo, mais ça s’arrête là. cela dit, pourquoi ne pas apprécier stupfelip juste pour leur coté rigolo ? pourquoi pas. mais bon, quand on voit les textes de « a bas la hiérarchie », on se dit « merde ! mais pourquoi tout l’alboume n’est pas comme ça ? » commençons par le premier album, l’eponyme « stupeflip ». le morceau numéro 1 « le (stupeflip) crou ne mourra jamais » commence par une voix qui sera bien présente par la suite : la voix du chanteur, mais en « grave ». bon, là-dessus, je suis bon client, moi ça me fait marrer les voix déformées, graves ou aigues, et stupeflip joue bien avec ça. le fond musical de cette introduction sans paroles est à base de guitare saturée, le rythme est assez lourd, avec des chœurs, et c’est pas trop trop trop mal, même si ça ne casse rien. le meilleur est la fin de cette introduction : la voix du chanteur (flip / king ju / rascar kapac / pop-hip ?) nous présente une petite démonstration, qui est en fait le morceau numéro 2 : « stupeflip ». la chanson-titre me pose problème, mais c’est sûrement parce que j’aborde le problème avec un peu trop de sérieux : en quoi stupeflip est-il stupéfiant ? la musique ne l’est pas, le phrasé ne l’est pas, les textes, un peu quand même, enfin surtout l'ambiance. alors qu’est-ce qui est stupéfiant ? ben, pour moi, rien. c’est amusant, mais ce n’est certainement pas stupéfiant dans le sens « ah tiens c’est fort dis donc, stupeflip, je n’avais jamais entendu ça ailleurs ». j’expliquerais au fil des autres morceaux pourquoi stupeflip n'est en fait pas stupéfiant pour moi. par contre, stupeflip est drôle, et me fait marrer, ça oui. pourquoi ? parce que dans ce morceau-titre, je trouve quelque chose qui me plait : le fait de ne pas trop se soucier des rimes. les rimes, ca fait bien, mais ça formate un peu les paroles, on est obligé de trouver quelque chose qui rime, alors que je trouve cent fois plus drôle d’entendre ce genre de paroles qui ne riment pas : « beaucoup d’travail / comme pour un album d’asterix » et « stupeflip stupeflip, ça fait cracracracracrac / et la trompette à stef, elle fait pouaaaah » puis « stupeflip truc stupide qui tape dans le bide / trop d’vin trop d’joints et voilà l’résultat » et enfin « tard le soir, ça agace les voisins, on entend plus qu’les basses, ça fait vibrer l’parquet » ou encore la répétition concernant la voisine du dessus et celle du dessous, qui n’aiment pas les basses. finalement, malgré ces paroles qui m’amusent, je ne peux m’empêcher de penser que les stupeflip hurlent « qu’est-ce que c’est qu’ce truc ?! » alors que ce n’est pas si dingue que ça, en fait. le troisième titre « présentation du crou » est sympa. on découvre le « crou (crew) stupeflip » et voilà le texte lu par un type : formé en 1972, le crou se compose de 3 membres. flip, l'âme damnée du crou, sans arrêt sous pression, d'où son pseudonyme ; pop hip, véritable tête de turc du crou, qui veut absolument faire du rock n' roll ; ainsi que king ju. king ju, ayant subit de sérieux traumatismes pendant son enfance, utilisera le crou stupeflip pour régler ses comptes avec la société. le crou stupeflip est là , entre autre, pour terroriser la population, et par là même instaurer une nouvelle ère : l'ere du stup. (voix grave : « l’eèèèère du stup ! » (avec le « p » bien appuyé !) » marrant, on verra par la suite. les titres quatre et cinq, je ne sais vraiment pas quoi en penser. d’un coté, « je fume pu d'shit », sorte de ska rigolo, et de l’autre, « j'refume du shit », la même chanson, mais avec tout inversé. que dire sur ces 2 morceaux ? l’idée est sympa. on en est à 5 titres, et je ne retrouve pas l’ambiance de « a bas la hiérarchie », je me dis « ca va venir, ça va venir… » morceau six : explication n°1. c’est un discours sur le crou, où on apprend qu’il y a trois région, que le crou n’aime pas toute forme de pouvoir et ne demande pas la guerre, en gros. le passage avec la voix qui dit « qu’est-ce qu’exactement que le crou ? » fait sûrement référence aux questions (futures) que les médias pourraient poser à stupeflip : on entre là dans un domaine très très chiant de stupeflip : ils ne parlent pas d’eux, mais des autres (voir plus loin le morceau 15). quel intérêt ? bref, c’est juste un morceau basé sur le triturage de voix, avec évocation de la deuxième ere du stup, dont on ne saura rien pour le moment. morceau sept : « l'epouvantable epouvantail » nous présente king ju, le leader du groupe. attendre le morceau numéro 7 pour découvrir un personnage, voilà déjà un truc chiant, surtout que les paroles ne sont pas très intéressantes, elles sont juste là pour le plaisir de la rime, mais pourquoi pas après tout ? par contre, en une minute, on se tape déjà deux fois le refrain. on se le tape en tout plus de 5 fois je crois (de tête) : soulant. morceau huit : « naissance de la région sud ». quinze secondes marrantes avec une voix déformée. j’aime bien ! morceau neuf : « les monstres » un morceau assez lent, au rythme lourd, avec derrière des cris pour meubler. ce morceau est une description pas mal des monstres qu’on aimait étant enfant. morceau dix : « crou nostalgie » avec la voix déformée au début, et une ambiance synthé années 80, assez triste. ca cause de la deuxième ere du stup, dont on ne connaît toujours rien. en creusant un peu, on pourrait penser que le titre « crou nostalgie » nous dit que tout ce qui s’est passé durant les 9 premiers morceaux représente la première ere du stup, et que tout ce qui se passera après le dixième morceau fait partie de la deuxième ere. mais bon, rien n'est sur, hein. morceau onze : « avertissement » où king ju avertit pop-hip de lacher cette guitare, mais pop-hip dit « nan », et le douzième titre est donc logiquement une chanson de pop-hip, une chanson très très très blink 182 (punk de supermarché) que l’on zappe très vite vu les paroles (en anglais, cette fois). la treizième chanson « commes les zot' » est sympa pour l’idée, qui consiste à coter plein de paroles de chansons. comme pour les morceaux d’avant, l’idée est originale, mais je ne retrouve toujours pas le stupeflip que j’aime dans « a bas la hiérarchie ». plus que 9 morceaux… quatorzième morceau « média terror (feat mélanie bauer) » nous montre une animatrice de radio qui présente le crou, nous parle de la bagarre des maisons de disques : stupeflip nous parle de ce qui se passe autour de lui, mais pas de lui. ah si, on sait qu’ils sont 894. j’aime bien le son de rembobinage de cassette ! passons au quinzième morceau : « l.e.c.r.o.u. (feat mangu) » ! enfin ! le morceau emblématique de stupeflip qui parle de ce qui se passe autour d’eux. apparemment ils sont plus doués pour ça que pour le reste, malheureusement pour moi qui pensait que tout l’album était un pamphlet à la « a bas la hiérarchie ». ca commence sec « alors paraît qu’y’a un buzz sur le stupeflip crou ? » puis les paroles décrivent comment king ju a commencé par faire des trucs dans sa chambre avant de sortir le cd. a un moment, une ligne de texte bien belle : « maintenant j’ai signé, et y’en a plein qu’ça a excédé, mais c’était ça ou décder sans cdd sans avoir fait d’cd » bien ! ce qui est bizarre dans ce titre, c’est le refrain où on nous dit que stupeflip est un « truc qui te fracasse la tête à base de caisse claire qui claque » mais où sont-elles ? pas sur ce titre, plutôt sur le morceau-titre ! un rappeur nommé mangu déboule en chantant en anglais pour un couplet qui parle de johnny hallyday, de starac et de popstars, bref, de choses extérieures qui ne concernent pas stupeflip. taper sur eux, c’est trop facile, ils sont innofensifs : un mauvais point pour le crou. heureusement, juste après, un couplet bof-bof avec mc salo qui parle de son entrée dans le show-biz. je retiens cette phrase : « on dit que pétrir, c’est modeler, moi j’dis que péter, c’est démolir » j'adore ! un autre membre du crou (cadillac) arrive alors et hurle un couplet que j’aime bien, bien déjanté, avec un passage qui me fait marrer : « t’es tombé de ton chariot en entendant le notre-père » ! arrive alors un autre couplet intéressant, ou king ju s’en prend aux gens qui veulent savoir le pourquoi du comment de stupeflip (comme moi ?) en se moquant d’eux en disant « faut bien garder un peu de mystère, exactement comme le mystère au chocolat » j’adore ces phrases sans rimes ! quel bol d’air ! la fin du couplet laisse entendre clairement que stupeflip sont là pour se faire de l’argent (ou alors c’est pour de rire ?). une phrase sympa : « et si y en a qui disent du mal de l’album, et ben… et ben… c’est pas bien ! » mangu revient pour la fin du morceau (que musicalement j’adore) et le titre se termine avec des cris pour meubler, pour faire punk. morceau 16 : « création de la deuxième ere du stup » on y apprend la mort du porte-parole du crou, et le changement de nom rascar kapac qui devient king ju. rien d’intéressant, on passe au 17 : « a bas la hiérarchie » !!! enfin ! un titre merveilleux qui commence par king ju ( à l’epoque où il était stagiaire) rembarrant profond son supérieur avec classe. les paroles de ce morceau me parlent beaucoup, et en plus y a un refrain terrible : «a bas la hiérarchie, pour tout ceux qui sont dans les boites, et pour tout ceux qu’on les mains moites ! » tout est bien dans cette chanson, le désespoir se mélange avec un humour corrosif ; si seulement tout l’album était comme ça… je vous laisse l’écouter, vous pouvez le télécharger ici. morceau 18 : « la bavure de pop hip » nul à chier. on dirait du air : z z z z z z z z z ! heureusement, le morceau 19 « the cadillac theory » nous réveille avec une chanson sur le caca de cadillac, avec un fond musical presque cypress hill ! ce titre est vraiment bien, le seul problème avec cette chanson « sale », c’est qu’elle paraît diablement propre quand on a déjà entendu des chansons de jean-louis costes. heureusement, des choses comme « merdillac » me font sourire, mais globalement, ça reste propre. je ne pense pas que stupeflip iront jusqu’à couvrir cadillac de nesquick mélangé à des epinards sur scène pour aller au bout de leur trip. morceau 20 : « passe mon truc » rigolo, la voix à la fin me rappelle alain chabat. morceau 21 : « stupeflip ( home version ) » là je me suis dit « qu’est-ce que c’est qu’ce truc ?! un morceau inoffensif, plat et calme, mais qu’est-ce que ça fout là ? c’est la chanson-titre de l’album, mais avec un fond musical plat ! l’album se termine par « annexion de la région sud (feat mangu) » ou king ju fait une grande dédicace à plein de gens. j’aime beaucoup le « pour les gens qui écoutent les trucs en mono, respect ! » bizarrement, il y a un bip à certains endroits, comme une censure. le texte est pas mal du tout, avec une ambiance clairement pessimiste. mangurevient avec deux « yaw » pour dire quelque chose d’inintéressant. le morceau (et l’album) se finit ainsi, en fade out. sans explosion de caca, sans cris de désespoir, comme ça, en fade out. déception. en résumé, voilà stupeflip : de la musique schizophrénique. des morceaux rigolos, d’autres plus sérieux, une histoire de crou dont on ne sait pas grand chose, des textes souvent très drôles, mais au final, une sorte d’impression que tout à été fait à la va comme j’te pousse, parce que de toute façon « stupeflip c’est un truc stupide, qui tape dans l’bide ». attaquons le deuxième album, qui commence par une intro où on entend des gens parler de stupeflip. il semble que stupeflip passe beaucoup de temps à se défendre, à cracher sur les médias (trop facile, il suffit d’ouvrir un magazine), alors que ça ne sert à rien. et si stupeflip parlait de lui dans ce deuxième album ? l’intro nous dit « bande de punaises, les légions du stupeflip sont de retour ». mais qui sont les punaises ? les auditeurs qui veulent s’en prendre plein la tête, où les médias qui ont dit du mal de stupeflip, et qui sont tout bonnement inoffensives ? pourquoi stupeflip passe-t-il autant de temps à se défendre, à se justifier ? durant ce titre, on nous évoque un monastère, et le fait qu’il est impossible de voir les visages de stupeflip - qui ne sont qu’à quelques dizaines de mètres. ah oui c’est vrai, j’avais oublié de dire que stupeflip a eu une certaine couverture médiatique en apparaissant à visage masqué, d’où le truc sur leur visages un peu avant. ceci dit, leur visage, je m’en fiche un peu, ce qui m’importe c’est leur musique et leurs textes. le deuxième morceau est une tuerie au niveau de la musique. dès que je l’ai entendu, j’ai eu très peur que ce soit le seul bon titre de l’album. les paroles sont une fois de plus assez inintéressantes, axées sur le fait que stupeflip revient (c’est leur deuxième album, qui est censé prouver que stupeflip n’est pas qu’un coup) et donc c’est encore plus fort, encore plus fort que du roquefort. encore de la justification avec cadillac qui s’énerve car beaucoup de gens ont pensé que stupeflip était juste un groupe rigolo. cadillac parle des gens, mais pas de lui. paroles amusantes avec « ca fait rire les animaux, les chenilles et les chevaux ». gimmicks rigolos (coin-coin, « on est allé voir un spectacle », « stup crou ») et toujours le même objectif que le premier album : instaurer la terreur. cris, sons bizarres, rien de nouveau, mais musicalement je n’attends pas de la nouveauté avec stupeflip, j’attends les textes… et on passe au troisième morceau qui est censé instaurer une ambiance lugubre, façon gothique, mais sur un rythme hip-hop. l’effet est plutot rigolo, peut-être est-il censé être effrayant ? les paroles sont une fois de plus très très évasives, on ne sait rien de la religion du stup (ah si, les annexions laissent des traces - que sont ces annexions ? on n’en sait rien) si ce n’est qu’elle ressemble à n’importe quelle secte au vu de sa description. les interventions parlées de hélène et louise n’ajoutent rien si ce n’est que ça fait « témoignage » de fidèles. ca se prend pas mal au sérieux, et finalement ça me rappelle un niveau du jeu vidéo « banjo kazooie » qui se passait dans un manoir hanté, et qui était 100 fois plus drôle : il y avait un wc qui parle à l’intérieur ! titre quatre : encore de la mythologie stupeflip qui se défend d’être un coup selon les médias, blablabla. cinquième titre : « mon style en crrr » qui débute sympa avec ce son de klaxon. problème : ce titre est juste une déclinaison du gimmick « on est stupeflip, devant nous tu flippe ». a force, ça devient limite énervant que stupeflip se prenne autant au sérieux, et quel intérêt de cracher sur hélène ségara, pricilla, alizée ou madonna ? c’est trop facile ! pourquoi ne pas cracher sur des cibles un peu plus difficiles, comme les fans qui n’aimeront probablement pas ce nouvel album, déconcertés par la tournure « religieuse » ou le fait que ça reste à peu près la même chose, mais en plus sérieux ? morceau six : inutile, mais ça installe un peu le décor pour poser le monastère. morceau sept : stup danse (feat helene) encore du stupeflip qui dit « stupeflip, c’est trop fort » le texte « c’est l’truc qui claque » semble déjà usé. l’intérêt réside dans les sonorités en « clop » ou « frappe », et ça marche plutôt bien. dommage que ça sonne faux, j’entends les paroles « le son est glauque comme un marécage » et je me dis « non, c’est pas glauque, c’est rigolo ». morceau huit : « une bonne correction » où on entend pop-hip proposer un morceau sur les voitures tandis qu’il se fait taper par quelqu’un. très marrant, mais encore une fois, stupeflip parle des autres qui pourraient ne pas aimer ce qu’ils font. stupeflip parle des autres. pourquoi stupeflip ne parle pas de lui ? morceau neuf « les cages en métal », pas mal, musique rigolote, une chanson qui parle des voitures, des hérissons écrasés, des poumons pollués, des gens écrabouillés. de la part de stupeflip, c’est étonnant, je pensais qu’ils diraient « les cages en métal c’est un truc trop fatal, on vous écrase les amygdales et par terre c’est tout sale !!! » (improvisé à l’instant) la fin du morceau est sympa avec les petits cris d’animaux écrasés, ce qui permet d’introduire le morceau suivant « 35 animaux morts » qui est un clone de la chanson « les monstres », sauf qu’au lieu de dire « j’aime les monstres » il dit « j’aime les animaux ». lourd. morceau onze : « pop hip's revenge », du blink 182 sans intérêt. morceau douze : « région nord (soulèvement de la) » deux minutes d’ennui, ambiance moyenâgeuse avec les chœurs à la era (la teuhon). heureusement, la fin est très bonne, avec la voix déformée ! morceau treize : « l'enfant fou » avec une musique pas mal. cette chanson est une longue complainte ou stupeflip se lamente sur la nature humaine. un titre étonnant de la part du stup, j’aurais pensé que ce serait un rock (vraiment) rageur contre cette nature humaine, au lieu de pleurer. stupéfiant ! stupeflip se ramollirait-il ? morceau quatorze : le fameux monastère. ambiance de guerre avec des squelettes qui sortent de terre. mis à part quelques descriptions, on n’apprend rien. description des légions du stup : elles sont nombreuses, en transe, et c’est le bordel. c’est tout. l’ambiance est étrangement très très calme, ça me rappelle le « coté obscur » d’iam, sauf que de la part d’iam, on comprend que ça sonne plat. de la part de stupeflip, c’est carrément surprenant de voir quelque chose d’aussi « normal » ! cette chanson devrait s’appelle « les légions du stup », et non « stup monastère », il y a tromperie sur la marchandise. morceau quinze : « salo therapy » inutile. morceau seize (« ce que tu dois savoir ») idem. morceau dix sept, c’est carrément du n’importe quoi, on dirait une chanson d’ab productions. « le cartable (feat helene) » dans laquelle hélène déclame son amour à king ju qui lui, refuse son amour, prétextant ne pas avoir de sentiments. le refrain est vraiment insupportable. cartable, insupportable, tiens, ça rime. ca dure 4 minutes, bon courage. morceau 18 « argent (feat helene) » du même tonneau que les cages en métal. chiant au possible. morceau dix-neuf : « une victoire bien méritée (feat salo) » où on entend stupeflip traiter le public des victoires de la musiques de « bande de bip » en venant chercher sa récompense. plat. il faut attendre le dernier morceau de l’album pour trouver quelque chose de bien : « west region's inquisitors (feat cadillac et salo) » est un titre long, qui prend le temps de devenir bien , et qui surtout parle de choses intéressantes avec cadillac qui raconte une histoire : il a été voir un spectacle de casimir étant enfant, et au moment d’aller voir casimir dans les loges, il se rend compte que casimir n’existe pas en voyant le costume accroché au mur. cadillac fait alors un parallèle avec stupeflip, qui avancent eux aussi masqués : « les mecs de stupeflip, papa, ils sont vides aussi ? » remise en question, enfin quelque chose de frais ! juste après, il y a un texte que j’aime beaucoup, qui me parle, qui me fait réagir, bref, que j’aime, je vous le retranscrit ici (on retrouve l’ambiance d’a bas la hiérarchie, youpi !!!!) : « y’a des humains qui m’ont dit « t’as des problèmes pour trouver ta place dans la société ? alors prends ça comme un jeu… » l’hypocrisie au travail ? prends ça comme un jeu… marcher sur la tronche des autres ? prends ça comme un jeu… s’faire traiter comme une sous-merde ? prends ça comme un jeu… paraît qu’dans les ecoles de commerce on apprend à enculer les autres… c’est pas bien. quant à toi qu’a dit qu’stupeflip c’était qu’un coup, un coup dans ta gueule ouais ! » en écoutant ça je me dis « oui, si ça se trouve, stupeflip va durer. je l’espère. j’espère que ça va devenir de mieux en mieux. juste après ce couplet sur le monde du travail, il y a un texte sur le fait de parler sur un disque qui est très sympa : « ah ! trop marrant d’faire un disque ! j’peux dire n’importe quel truc, et y a plein de gens qui vont l’entendre ! et par exemple euh, si j’dis euh… « poivron », par exemple, et ben si plein plein de gens achètent le disque, et ben c’est plein plein de gens qui vont entendre le mot « poivron » ! hé hé, et direct je l’dis : « poivron » ! ahahahaha, trop marrant ! et en plus c’est que des gens que j’connais même pas, et que j’verrais jamais ! bonjour les gens ! c’est moi qui parle à travers le disque ! » on revient au monde du travail avec « les gens au boulot ne sont jamais vraiment eux-mêmes ! » puis le morceau s’enfonce dans un délire sonore pas trop mal, en fade out, comme pour le premier album. voilà. que sera le troisième album de stupeflip ? est-ce qu’on saura vraiment un jour ce qu’est le crou, la menuiserie ou le mystère du mystère au chocolat ? est-ce qu’il y aura encore des morceaux intéressants comme « a bas la hiérarchie » ou « west region's inquisitors (feat cadillac et salo) » ? est-ce que stupeflip va arrêter de choisir des cibles faciles pour enfin attaquer le monde ? prions le stup monastère ! [ 8 avril 2006 - e-mail ]

Acceuil

suivante

[ king ju / mc salo / cadillac ]  JL Lahaye condamné pour "relation sexuelle avec mineure"  MiniFizz - Blog et Forum girls only!  LADY GODIVA  Blog de muchachosland - Skyrock.com  Tournez Manège!!! - Miss Julie vous dit Tout!!  Mon Blog  AlloCiné Blogs - CINÉMA IS NOT DEAD  World Intellectual Property Organization  T.I - I'm Serious - You Ain't Hard Lyrics - Rebirth Community  Jamendo : ECLECTEK - BRIQUES A BARRAQUE  Kouaa Blog - Créer un blog gratuit / Weblog gratuit en quelques ...  EXAMEN CLINIQUE DE LA HANCHE  TALIA ASBL - NOUVEAU CD ! MUSICA DAL VIVO "ISSIMO"  M E D V I L L E  FRED WESLEY FONKADELICA Interview et report photos  Page d'accueil du site web de la tribu Kno Buss  M E D V I L L E  FRED WESLEY FONKADELICA Interview et report photos  Page d'accueil du site web de la tribu Kno Buss  Faire part... - Flâneries  D-clubs : Best of Clubbing Le 1er réseau social des clubbers ...  TagTélé - Recherche  Abcdr du Son / Wu-Tang Clan "8 Diagrams" Octobre 07  Dionysos revient en disque, en livre et en live - ConcertLive.fr  juju11bmx  MusiquePlus.com - Musique - Artiste - Les Rita Mitsouko - Marc et ...  Interview FatBoySlim  Festival des Cultures Urbaines : C'est le grand BAZAart  Se non è vero…  LIRA GANDJ' Seven Eight Yvelines feat Kaÿz Poison Moms Gue-D'1 ...  Nothing But Trash: juin 2007  PETE ROCK - Biographie, Albums, Clips, News, Concerts sur EUROPE 2 TV  Alterswil II-Neuchâtel Xamax féminin : 3-1 (1-1) - Neuch Foot Résumés  Espace Thématique - Philosophie - Que pensez-vous du "non-vouloir"?  Africahit - Le Hip hop du K-mer, si amer  Rythm is love - Musique Video live, Radio blog, Blues,Jazz,Rock ...  PS : Royal, le coup de fil de trop ? - France  RageX-World Biographie de K na selon Armageddon ( UNDERNET)  Musique Antillaise, Clip Zouk Antillais, Dance Hall, HipHop, Kompas  Surprise et GT3 - Jeux Video - FORUM HardWare.fr  Intipa Wawan "Les Enfants du Soleil"  galsen rek galsen.musicblog.fr  Les forums de Consoles-Hacks.com > CD instalation  1 00:00:25900 --> 00:00:29304 J'prends la route de South Park ...  Forum Snow-FR -> [FS] Unity Origin 159cm '07  JAKPRO - LE Site De Référence Sur Jak And Daxter - Lieux de Jak II  SUD CITY NEWS A MARSEILLE - INFORMATIONS - INFOS ET CULTURE - LOISIRS  sortir paris - Videos - Hamburg1video  PHPBoost CMS :: News  Abject  Beyoncé Knowles : Biographie et photos  Blog de mtv-cribs - mtv-cribs - Skyrock.com  Gulli, OGGY ET LES CAFARDS - Maman tu piques  Discours du trône : encore du changement ? - Opinions de Pascal ...  Mon Marathon du Médoc 2007 by Anne-Emmanuelle - Pokanel  opteron 170 ou 64 x2 4400+?? - Page 3 - Forum Matériel - Hardware  Youssoupha - A chaque frère  OU SE RÊVENT LES ETOILES...  www.bondamanjak.com - Monde  Comme un poisson sans bicyclette