terrorisme - carnets du diplo
terrorisme - carnets du diplo
le monde diplomatique | accueil des blogs
nouvelles d’orient
carnets du diplo
nouvelles d’orient
| visions cartographiques
| lettres de...
| carnets d’eau
| en débat
31 août 2006
terrorisme
par alain gresh
aux lecteurs. ce blog est dans une phase expérimentale. pour l’instant, il n’est pas modéré, c’est-à-dire qu’aucune sélection ou censure n’est opérée sur les messages envoyés. je pense toutefois qu’il faut faire deux remarques sur les discussions. d’abord, qu’à partir d’un certain niveau d’échange, il ne sert à rien d’essayer de convaincre l’autre ou de l’invectiver : il y a des points de vue divergents qui s’expriment et chacun a droit à son point de vue. d’autre part, les points de vue racistes, antisémites, négationnistes, n’ont pas de place sur ce blog (pour prendre un exemple serge thion est un négationniste, et, pour ma part, je ne discute pas avec les négationnistes). enfin, je souhaite que ce blog soit un lieu d’échange d’informations et que les internautes cherchent à l’enrichir avec des points de vue, des documents, etc. je remercie vivement l’internaute qui a pris la peine de traduire le résumé du documentaire d’al-jazira sur nasrallah et que je publierai demain. le proche-orient soulève bien des passions, je voudrais que nous essayions de "raison garder".
qui viole le cessez-le-feu au liban ? selon les nations unies, depuis le 14 août, date de la cessaition des hostilités au liban, israël a commis 68 violations de la résolution des nations unies, alors que le hezbollah en a commis 4.
projet d’attentats au royaume-uni. la question de la définition du terrorisme est évidemment capitale et vous trouverez plus bas un texte que nous avons écrit, dominique vidal et moi, dans notre livre les cents clés du proche-orient (hachette, paris, 2006). ce qui est évident c’est la manière dont les etats-unis et leurs alliés utilisent le terrorisme pour instiller la peur dans nos sociétés. le dernier exemple est celui du projet d’attentat qui aurait été prévu par de jeunes britanniques musulmans et qui a abouti à l’arrestation d’une vingtaine de suspects le 21 août et à un chaos dans le transport aérien à la suite des mesures exceptionnelles prises à londres et washington, notamment à des fouilles systématiques dans les aéroports, à l’interdiction de la plupart des bagages à main, etc. paul stepehenson, le chef adjoint de la police métropolitaine de londres annonça que le but des terroristes était « un massacre de masse sur une échelle inimaginable ». le secrétaire d’etat john reid affirma que ces attaques étaient sur le point d’être commises. les médias prétendirent que dix avions devaient exploser en vol. en fait, comme le révèle une enquête menée par le international herald tribune, « plot to bomb airliners : how close was it ? », du 28 août 2006, les suspects étaient déjà sous surveillance depuis de longs mois et rien ne prouve qu’ils étaient prêts à passer à l’action. rien ne prouve non plus qu’ils disposaient des capacités d’utiliser ces fameuses bombes liquides dont la préparation est d’une complexité très grande et qui sont d’une grande instabilité. cela ne veut pas dire, bien évidemment, qu’il n’y avait aucune « menace ». les groupes qui utilisent des bombes contre des populations civiles au royaume-uni ou en espagne existent ; ils ont déjà frappé et fait des victimes. mais tenter de présenter le terrorisme comme une menace stratégique (ou tenter de dire que le terrorisme est le nouvel adversaire d’une guerre mondiale) est de la propagande : la menace relève du travail policier, comme il en a existé à d’autres périodes contre des groupes qui, dans des pays démocratiques, utilisaient la violence contre des populations civiles. mais certains ont intérêt à attiser la peur et les résultats sont là : dans un article du daily telegraph, intulé « britons will still fly after terror alert - but are wary of muslims » (les britanniques continueront à prendre l’avion mais se méfient des musulmans) et publié le 25 août, on apprend que 53% des britanniques estiment que l’islam, indépendamment des organisations fondamentalistes, menace la démocratie libérale occidentale (ils n’étaient que 32% après le 11-septembre).
définition du terrorisme. tiré de alain gresh et dominique vidal, les cent clés du proche-orient, hachette, paris, 2006.
terrorisme
sur un des moteurs de recherche les plus courants d’internet, le mot « terrorisme » renvoie, à la fin 2005, à 5 500 000 documents et l’adjectif « terroriste » à 2 050 000. ce record le confirme : depuis les attentats du 11 septembre 2001 à new york et washington, le phénomène occupe une place absolument centrale dans la vie internationale. les opérations attribuées à oussama ben laden et à son groupe al-qaida marquent même la naissance d’un « hyperterrorisme » transnational, étape qualitativement nouvelle dans la montée en puissance de formes d’action répandues de longue date, mais qui ont connu une recrudescence spectaculaire depuis la fin de la gestion bipolaire des relations internationales par washington et moscou, qui s’efforçaient alors de maintenir l’ordre, chacun dans son camp. le fait que les actions d’al-qaida ne soient plus directement liées à un conflit précis – palestine, cachemire, etc -, constitue un trait nouveau de ce mouvement, par rapport aux mouvements qui ont utilisé le terrorisme comme forme d’action, de la palestine à l’irlande du nord en passant par le pays basque espagnol.
comme l’écrit ignacio ramonet dans le monde diplomatique (décembre 2001), les attentats du world trade center ont inventé un terrorisme de type nouveau. chacun comprend qu’on a désormais affaire à un terrorisme global. global dans son organisation, mais aussi dans sa portée et ses objectifs. et qui ne revendique rien de très précis. ni l’indépendance d’un territoire, ni des concessions politiques concrètes, ni l’instauration d’un type particulier de régime. même l’agression du 11 septembre n’a toujours pas été officiellement revendiquée. cette nouvelle forme de terreur se manifeste comme une sorte de châtiment ou de punition contre un « comportement général », sans plus de précision, des États-unis et plus largement des pays occidentaux. aussi bien le président george w. bush, parlant - avant de se rétracter - de « croisade », que m. ben laden ont décrit cet affrontement en termes de choc de civilisations, voire de guerre de religion : "le monde s’est scindé en deux camps, a affirmé m. ben laden, un sous la bannière de la croix, comme l’a dit le chef des mécréants bush, et l’autre sous la bannière de l’islam."
cette volonté de réduire les conflits de la planète au choc violent des civilisations correspond bien à la volonté délibérée de l’administration de george w. bush de justifier le nouveau cours de la politique extérieure des États-unis. pourtant, le parallèle dressé entre le combat contre le nazisme dans les années 1930, celui contre le communisme dans les années 1950-1980 et le terrorisme aujourd’hui ne tient pas : le terrorisme n’est, si on peut le définir, qu’une “ forme ” de lutte, sûrement pas une idéologie capable de mobiliser les peuples du monde. et, alors que les premiers s’appuyaient sur des etats aussi puissants que l’allemagne, l’union soviétique ou la chine, sur quel gouvernement menaçant s’adossent les terroristes ?
a la simple question : « qu’est-ce que le terrorisme ? », il est bien difficile de trouver, dans les déclarations des responsables politiques ou dans la littérature spécialisée, une réponse univoque. le terrorisme ne peut être confondu avec l’utilisation de la violence. un des premiers droits « naturels et imprescriptibles » proclamés par la révolution française et la déclaration des droits de l’homme ne fut-il pas « la résistance à l’oppression » ? de ce point de vue, qui oserait - sans une considérable mauvaise foi - qualifier par exemple de terroriste, comme le faisaient l’occupant allemand et ses complices français, le combat armé de la résistance française pendant la seconde guerre mondiale ?
le droit international n’a jamais réussi à définir le terrorisme, il se contente de dénoncer des crimes précis comme le détournement ou l’attaque d’avions. plus récemment, des conventions internationales répriment les attentats à l’explosif (1997) et le financement du terrorisme (1999). cette dernière vise « tout (…) acte destiné à causer la mort ou des dommages corporels graves à toute personne civile, ou à toute autre personne qui ne participe pas directement aux hostilités dans une situation de conflit armé, lorsque, par sa nature ou son contexte, cet acte est destiné à intimider une population ou à contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque ». par ailleurs, les actes qualifiés de terroristes relèvent souvent du crime de guerre et, à ce titre, des principes élaborés par le tribunal de nuremberg qui concernent l« es violations des lois et coutumes de la guerre, qui comprennent, sans y être limitées, les assassinats, les mauvais traitements ou la déportation pour les travaux forcés, ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l’assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l’exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction perverse des villes ou villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires ».
les tentatives de définition juridiques du terrorisme, notamment depuis le 11 septembre 2001, comportent des risques d’atteinte aux libertés civiles, en europe comme aux etats-unis, comme elles servent à justifier des politiques répressives de l’algérie à l’indonésie, en passant par la russie. c’est ce que soulignait, en avril 2002, l’irlandais john fish, le président du conseil des barreaux de l’union européenne, à la suite de la décision-cadre adoptée par le conseil européen du 6 décembre 2001. « la liste des délits terroristes, » expliquait-il, « est établie de manière trop large, et comprend des actes qui ne devraient pas du tout être considérés comme terroristes. » d’autant, précisait-il, que « la décision-cadre prévoit des responsabilités et impose des sanctions pour des “personnes morales” ». par ailleurs, il n’est nulle part fait référence « au droit à un procès équitable pour un terroriste accusé ». or l’expérience a montré que « l’introduction d’une législation sur le terrorisme dans les États membres avait conduit à une diminution substantielle des droits des accusés ». bref,« la lutte contre la criminalité ne devrait pas être menée à n’importe quel prix. » l’expérience américaine offre, de ce point de vue, un exemple inquiétant…
revenons à la définition du terrorisme. on pourrait qualifier ainsi les actes de violence qui touchent des populations civiles innocentes dans le but de créer un climat d’insécurité et d’atteindre certains objectifs politiques. mais comment ranger dans la même catégorie analytique l’empoisonnement au gaz perpétré par la secte aum dans le métro de tokyo, les voitures piégées des dissidents de l’armée républicaine irlandaise ? les milices d’extrême droite américaines responsables de la tuerie d’oklahoma relèvent-elles de la même logique que les bombes de l’eta basque ? et qu’ont ces actions en commun avec l’attaque contre le world trade center et le pentagone ? À force d’être appliqué à des types bien différents de violence, dont certains, notamment sur le plan intérieur, n’ont pas de but politique « le concept de terrorisme a perdu de sa signification », note adrian guelke, un expert sud-africain (the age of terrorism) - il affirme même qu’il s’est « désintégré ». enfin, il ne faut pas oublier que le terme même est né pour qualifier une politique d’etat, celle de la révolution française. or ce terrorisme d’État, fréquemment utilisé au proche-orient, est largement ignoré : bombardements indiscriminés, déportations de population, voitures piégées ont été utilisés par les pouvoirs israélien, syrien, irakien, iranien, etc.
« un gouvernement sincère doit admettre, » notait un éditorialiste de l’hebdomadaire the economist, « que le terrorisme met au jour souvent un grief légitime. » l’histoire l’a amplement prouvé, les anciens « terroristes » sont devenus des dirigeants respectés. menahem begin et itzhak shamir furent impliqués dans les années 1940, dans des attentats meurtriers contre des civils arabes (et juifs, comme lors de l’attentat contre l’hôtel king david), avant d’accéder aux plus hautes charges en israël. les « tueurs du fln » dénoncés, jour après jour, par les autorités françaises et par la majorité des journaux, ont contribué à conduire l’algérie à l’indépendance – quelle qu’ait été l’horreur de certaines de leur méthodes. plus récemment, d’autres exemples le confirment : ceux-là même qui agitèrent longtemps l’épouvantail de la violence pour refuser tout compromis durent renoncer à leur intransigeance. le pouvoir sud-africain blanc a finalement traité avec l’anc. itzhak rabi a serré la main à yasser arafat,« un homme aux mains couvertes de sang juif, » et négocié avec l’olp pour tenter d’arracher le proche-orient à l’engrenage des haines.
historiquement, c’est le caractère spectaculaire de ses méthodes qui marque l’action terroriste. le détournement d’avion est l’une d’elles. inaugurée par le gouvernement guy mollet le 22 octobre 1956 - avec l’atterrissage forcé de l’avion qui transportait, entre rabat et tunis, ben bella et plusieurs dirigeants du fln -, cette pratique fut relancée après la guerre israélo-arabe de 1967*. le 23 juillet 1968, le fplp détourne le vol el al entre rome et tel aviv. le fath ne se ralliera à ce type d’action qu’après le septembre noir* jordanien. en 1973, l’olp et ses principales composantes y renoncent ; seuls des petits groupes dissidents, dont celui d’abou nidal*, continuent à y avoir recours. les mesures de sécurité prises dans les aéroports et la condamnation par l’olp de ce type d’activité ont réduit considérablement les détournements d’avion, désormais traités comme des affaires locales.
l’enlèvement d’otages constitue sans doute une pratique aussi vieille que la guerre. il est fréquent dans les zones de conflits ou d’affrontements. ainsi, au kurdistan d’irak où les groupes de peshmerga ont kidnappé à plusieurs reprises dans les années 1980 des techniciens étrangers. pays de toutes les discordes, le liban a représenté dans les années 1980, le terrain d’élection de cette catégorie d’actes, facilités par la disparition de l’État. d’abord utilisés dans la guerre civile, les enlèvements se sont étendus - surtout après 1982 - aux communautés étrangères, impulsés notamment par le hezbollah. sans avoir disparu, la prise d’otages s’est raréfiée au proche-orient dans les années 1990.
on ne peut manquer de constater que les trois grandes vagues de terrorisme non étatiques dans la région ont correspondu aux périodes de frustration maximale pour les peuples arabes et d’impasse politique : après 1970, après 1982 et en 2000. il est bien évident que la suppression des « causes objectives » du terrorisme ne supprimeront jamais le risque d’action d’individus fanatisés ; en revanche, elles supprimeront le terreau sur lequel il peuvent se développer, trouver des soutiens et des complicités.
une partie de la jeunesse palestinienne et libanaise a vu alors dans n’importe quelle action le moyen d’exprimer sa frustration. l’oublier, c’est se condamner à ne jamais pouvoir combattre réellement le phénomène terroriste. en vidant les accords d’oslo de toute substance et en sabotant tout espoir de paix juste, les gouvernements israéliens qui ont succédé à celui d’itzhak rabin ont préparé le terrain aux attentats-suicide. on peut remarquer, avec olivier roy, que l’action du kamikaze « est complètement absente de la tradition islamique orthodoxe (…). elle est apparue au cours des années 1980, dans les mouvements chi’ites comme le hezbollah, avant de s’étendre tout récemment aux mouvements sunnites. » les attentats suicide ont même dépassé ce cadre dans les territoires occupés, puisque toutes les factions palestiniennes y ont recouru et que les “ volontaires ” au suicide se sont multipliés, signe non d’un fanatisme religieux mais d’un désespoir infini, accentué par le manque de directives données par la direction palestinienne.
mais expliquer n’est pas justifier. autant le combat en cisjordanie et dans la bande de gaza conserve toute sa légitimité, autant, désormais, la majorité de l’opinion palestinienne conteste désormais le recours aux attentats aveugles contre des civils israéliens – qu’ils soient commis par des combattants islamistes du hamas et du jihad, ou les brigades des martyrs d’al-aqsa, proches du fath. ce faisant, les palestiniens dressent évidemment le bilan de ces opérations : loin de « casser » la société israélienne, les kamikazes l’ont ressoudée autour d’ariel sharo et de sa politique de force, la peur et la colère l’emportant sur la conscience toujours présente de la nécessité d’une solution politique. mais les dirigeants et les militants palestiniens les plus lucides vont bien au-delà d’une analyse de la contre-productivité de ces actes : ils condamnent le terrorisme parce qu’il entache leur cause elle-même, l’idéal qui est le leur, l’avenir de la société qu’ils entendent construire.
de nombreuses organisations internationales ne disent pas autre chose, lorsqu’elle s’en prennent d’un même mouvement aux actions de l’État israélien et à celle des kamikazes palestiniens. human rights watch, à qui l’ont doit – entre autres - le rapport le plus complet sur les « crimes de guerre » commis en avril 2002 par l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de jénine, a également dénoncé, le 1er novembre 2002, les attentats en israël : « l’échelle et la nature systématique de ces attaques les différencient d’autres abus commis en période de conflit. elles relèvent clairement de la catégorie des crimes contre l’humanité. » de même, amnesty international, dans son rapport du 11 juillet 2002, rappelle qu’elle a « condamné depuis de longues années les violations des droits humains et de la loi humanitaire » commis par israël contre les palestiniens des territoires occupés, dont « la plupart » constituent des « crimes de guerre ». amnesty ajoute toutefois : « aucune violation commise par le gouvernement israélien, quelles qu’en soient l’échelle et la gravité, ne justifie [l’assassinat de] civils. l’obligation de protéger les civils est absolue. » c’est pourquoi les attaques suicides « constituent des crimes contre l’humanité au regard du droit international », et « des crimes de guerre, selon la caractérisation légale des hostilités et l’interprétation du statut des groupes armés et combattants palestiniens. » et de conclure : « l’assemblée générale des nations unies a reconnu la légitimité de la lutte des peuples contre l’occupation étrangère, qui découle de l’exercice de leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance. néanmoins, le droit international exige que l’usage de la force aille de pair avec certains principes de base qui s’applique à toutes les situations. en particulier, les parties à un conflit doivent toujours établir une distinction entre les civils et les personnes qui prennent part aux hostilités et faire tous les efforts possibles pour protéger les civils de tout danger. »
pourtant, la simple condamnation morale des crimes commis par les deux parties ne suffit pas. on ne peut simplement renvoyer dos à dos les deux protagonistes parce que tous deux violent le droit humanitaire. pour deux raisons. d’abord parce que les violations commises par un État – un État qui se réclame des principes démocratiques – sont toujours plus graves que celles commises par des groupes non étatiques, d’autant que certains d’entre eux agissent contre la l’orientation explicite de l’autorité palestinienne. ensuite pour des raisons politiques : la bataille que mènent les palestiniens est une résistance légitime à une occupation illégitime, alors que le gouvernement israélien développe une stratégie de maintien d’une occupation et d’une colonisation illégales. comparaison n’est certes pas raison, et israël n’est évidemment ni le iiie reich, ni la france coloniale. mais, pour prendre un exemple, durant la seconde guerre mondiale, les alliés ont sûrement commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité – notamment lors des bombardements de dresde ou a fortiori d’hiroshima et de nagasaki. la lutte contre le nazisme n’en était pas moins une guerre juste, et nul ne peut renvoyer les alliés et l’axe dos à dos. de même, durant la guerre de libération algérienne, le fln a commis – comme l’armée française – des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité. pourtant, sa revendication d’indépendance était tout à fait légitime. et là aussi la symétrie n’est pas acceptable.
ajouter un commentaire
45
commentaires
terrorisme
31 août 2006 18:04, par ahmad
salam,le système économique mondial(le libéralisme)est le plus meutrier terrorisme qui sent prend à des innocents ,subtilement mais réellement,salam
répondre à ce message
terrorisme
31 août 2006 18:39
amusez-vous a remplacer le terme terroriste par résistant à chaque fois que vous le lisez ou que vous l’entendez et vous verrez le résultat...
répondre à ce message
terrorisme
31 août 2006 18:41, par pierre
cette fois encore, les terroristes néocons rabâchent leurs litanies hystériques :
le 12 septembre 2001, les limes à ongles étaient interdites dans les cabines d’avions.
aujourd’hui l’interdiction a été étendue jusqu’aux explosifs... même sous forme liquide.
j’ai la désagréable impression d’être pris pour une bille.
ce qui me console, c’est que je ne sens pas seul.
répondre à ce message
terrorisme
31 août 2006 19:24, par ragnvald
une interview impromptue d’hassan nasrallah sur net tv (voir aussi ’just world news’ où j’ai pris l’info) : a ce propos, si jamais une transcription-traduction de cette interview paraissait en anglais, et si comme je le suppose, le texte en était très long, je suis prêt à participer à une trado collective (si ma trado précédente vous a réellement fait gagner du temps, bien sûr).
a propos des violations du cessez-le-feu :
"a daily report from unifil that mr. annan gave to israel’s defense minister, amir peretz, tuesday evening showed that hezbollah had violated the cease-fire four times, while israel had done so nearly 70 times. “hezbollah is showing incredible discipline,” mr. annan said. (source et new york times, 30/08/06).
m’est avis que m. kofi annan est pour le moins... impressionné.
sur les attentats (?) de londres, un article de james petras.
répondre à ce message
terrorisme
31 août 2006 22:02, par ahmad
salam,je voudrait savoir pourquoi dans certaines mentalité en occident la notion de complot,ne s’applique jamais au politique occidental ou israelienne(malgré les preuves,par les propos direct de ceux qui complotent)mais que lorsque’il s’ait de ceux que l’on appelle islamiste pour mieux les disqualifier alors le complot est possible,de plus si le complot n’est pas à l’origine de tout évenement,est-il sage de dire que le complot n’existe pas ?j’aimerais aussi rebondir sur la question de négationnisme,il est vrai que cette attitude est injuste et absolument condamnable,encore faut-il dénoncer tout les négationnismes et pas seulement ceux concernant les juifs et les arméniens(et ceux qui permettent à certains en occident de se poser comme donneur de bonne leçon),il y en a assez du double standart,merci,salam
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 00:24, par orangerouge
les etats puissants font des actes terroristes : il me semble que ce que vient de faire israël en bombardant des immeubles d’habitation rentre dans cette catégorie.
mais souvent c’est l’arme de ceux qui n’en n’ont pas d’autres plus efficaces.
parce que le terrorisme est, il me semble, stratégiquement une très mauvaise, pour ne pas dire catastrophique défense.
parce que le terrorisme tue globalement peu, mais il tue de manière indiscriminée. donc tout le monde est visé par le terrorisme, tout le monde a peur... et tout le monde a la haine contre la communauté dont se réclame ces terroristes (même si des membres de la communauté en question sont fréquemment parmi les victimes).
donc le terrorisme créé la peur chez son adversaire, ce qui est le but recherché. mais il créé aussi la peur chez ceux qui pourraient être des alliés (dans le pays adversaire et ailleurs sur la planète).
orangerouge
répondre à ce message
terrorisme suite et fin
1er septembre 2006 00:33, par orangerouge
j’ai dit plus haut que le terrorisme tuait globalement peu. je compare avec le nombre de victimes des armées constituées, comme celles d’israël ou des etats-unis (actions du type "carpet bombing", tapis de bombes).
orangerouge
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 08:15
en fait vous définissez - avec brio - le terrorisme en partant du principe que les gouvernements médiatico-étatiques utilisent le mot à bon escient ; ce qui n’est pas le cas.
si on se contente de dire "le terrorisme c’est le fait de ’faire terreur’ ", la diffusion de la peur, alors
ça inclus l’utilisation d’armes de guerre pour répandre la peur
et ça inclut l’usage d’armes psychologiques tel que c’est le cas
ainsi on peut classéifier parmi les terroristes les usa, israël, sarkozy... puisqu’ils font peur aux gens.
le terrorisme physique utilise le matériel pour faire peur,
tandis qu’on peut dire que le terrorisme psychologique provoque et ensuite utilise la peur comme un instrument pour faire des lois néolibérales par exemple.
quant à savoir si on peut qualifier de terrorisme les actes de résistance contre un oppresseur quitte à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, non car dans ce cas, la peur est le moteur.
8119
voir en ligne : http://w4lk.info/
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 09:31, par jugurta
le plus important n’est pas de définir le terrorisme. je dirais pour ma part que c’est juste un moyen pour imposer ses points de vue. le plus important est de savoir qui est l’ennemi. aujourd’hui il est clairement identifié. c’est l’islam radical. certes tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans, c’est malheureusement un fait. on peut gloser à loisir dessus, mais comme le disait carl schmitt : "ce n’est pas toi qui décide qui est ton ennemi, c’est lui. tu auras beau le déclarer ton ami, si lui décide qu’il est ton ennemi, tu n’y pourras rien".
je vous conseille de regarder ce remarquable film si vous n’êtes pas encore convaincu par ce qui nous attend si nous ne faisons rien ( n’oublions pas les centaines de milliers d’algériens égorgés, les iranniens et iranniennes lapidés, les somaliens, les soudanais, et tous ces musulmans qui ont osé l’ouvrir et puis mourir)
voir en ligne : islam radical ’s war against the west
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 10:18, par frank
jugurta
il ne sert a rien de définir quoi que se soit il faut se laisser intoxiquer et rester passif devant sa télé, écouté religieusement ce qu’on veut bien nous dire...
qui finance et réalise les films ? je dirais en gros la production audiovisuelle dominante...
aucun film, ni série tv, ni documentaire, ni info n’échappe a la manipulation la désinformation et le décervelage.
(même le prix eurovision de la chanson européenne, et le foot...)
combien de films sur la shoah, les nazis, autant de récompense d’oscars de césars etc..
combien de films sur la souffrance des palestiniens ? des irakiens ?
combien d’émissions débats sur les horreurs du liban ?
zéro
ou sont nos voyageurs donneurs de leçons ?
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 10:43
la politique israélienne agressive et expansionniste au liban comme en palestine occupée est souvent présentée par les médias européens et états-uniens comme imposée par les arabes qui menacent en permanence de destruction un etat et une population qui ne demandent qu’à de vivre en paix avec leurs voisins « dans des frontières sures et reconnues ». une fois de plus les médias tentent de nous faire croire que le hezbollah cette « organisation terroriste » est à l’origine de l’attaque israélienne et de l’entreprise de destruction systématique d’un pays qui commençait à peine à se reconstruire. parallèlement le mouvement hamas, qui a gagné les élections démocratiques en palestine occupée est présenté aussi comme une « organisation terroriste » qui veut la destruction d’israël et le massacre de ses habitants. ce qui bien entendu justifie les assassinats de civils, l’enlèvement d’élus, et la destruction des maigres infrastructures du camp de concentration à ciel ouvert qu’est devenu gaza.
dans les deux cas l’enlèvement de soldats israéliens sert de prétexte à l’agression. remarquons tout d’abord que s’attaquer aux soldats d’une armée d’occupation s’apparente à un acte de résistance et non au terrorisme, tandis que le fait de bombarder massivement des objectifs civils, et de massacrer sans distinction des femmes et des enfants est sans contestation possible du terrorisme. remarquons ensuite que l’armée israélienne ne peut en aucun cas se présenter comme victime de l’agression inqualifiable de groupes terroristes fanatisés. depuis des années elle massacre impunément les populations civiles palestiniennes et les maintient dans un état de dénuement et de misère extrême, et qu’en ce qui concerne le liban elle viole régulièrement l’espace aérien et maritime de ce pays sans provocation ni riposte d’aucune sorte de la part du hezbollah.
mais à quoi bon rappeler ce que tous ceux qui veulent bien regarder les réalités au lieu de fantasmer leurs peurs savent depuis longtemps : la « guerre des civilisations » est une invention des neo-conservateurs états-uniens et de leurs alliés sionistes pour justifier une domination de moins en moins supportée par le reste du monde (arabe en particulier). s’inventer un ennemi « terroriste » et lui attribuer tous les crimes est la meilleure façon de justifier l’injustifiable : gaza, bagdad, guantanamo, abu-graïb, cana et hier jénine ou ramallah sans oublier sabra et chatila.
la guerre qui dure depuis la création de l’etat d’israël n’est pas prête de se terminer et les morts arabes vont encore longtemps ensanglanter cette terre. l’indignation des âmes sensibles (indispensable mais ô combien insuffisante) ne fera pas changer d’un iota la politique israélienne aussi longtemps que le parrain états-unien délivrera à son vassal des permis de tuer. pour que les choses changent il faudrait analyser les raisons de cette guerre sans fin que les israéliens imposent à leurs voisins arabes, et que les gouvernements états-uniens républicains ou démocrates soutiennent sans faiblir.
pour tenter de comprendre, faisons donc un raisonnement « par l’absurde ». supposons qu’israël obtienne ce qu’il réclame : c’est à dire la paix et les territoires. un accord est passé, les frontières d’israël sont fixées sur celles de la palestine historique, les pays voisins entérinent le fait accompli, le liban abandonne les fermes de chebaa, la syrie renonce au golan, et pour faire bonne mesure les palestiniens de « l’extérieur » renoncent à leur droit au retour. les relations normales s’établissent entre tous les pays d’une région enfin pacifiée. une première conséquence saute aux yeux, les arabes sont majoritaires en israël ! qui perd ainsi sa caractéristique revendiquée d’etat juif. inacceptable pour les israéliens. poussons un peu plus loin le raisonnement et élargissons l’hypothèse : de guerre lasse (c’est le cas de le dire) les palestiniens renoncent massivement à leurs droits et se retirent de palestine. la menace que fait peser l’expansion démographique arabe s’éloigne. mais il reste la nécessité pour les israéliens qui sont comme chacun le sait essentiellement des colons européens et états-uniens de conserver un niveau de vie comparable à celui des pays d’où ils viennent. or les ressources du territoire ne sont pas suffisantes pour justifier à elles seules un tel écart entre un niveau de vie « européen » et un niveau de vie de pays du tiers monde. une seule solution, suggérée par le libéralisme lui-même : utiliser la main d’œuvre bon marché des pays environnants pour capitaliser au profit d’israël les bénéfices attendus d’un coût de fabrication très faible des produits que l’on exporte. mais pour cela on ne peut maintenir les usines en israël en important la main d’œuvre sinon la menace démographique brandie précédemment retrouve de son actualité. il faut donc délocaliser, avec les conséquences que cela comporte et que nous connaissons bien : chômage de masse, appauvrissement d’un nombre croissant d’israéliens pour le plus grand bénéfice d’une minorité. la conséquence directe est le retour massif d’un grand nombre de citoyens israéliens déçus, vers leurs pays d’origine dont ils ont d’ailleurs par précaution conservé la nationalité. et revoilà le menace démographique, les derniers à partir seraient en effet les « arabes israéliens » qui se sont accrochés à leurs terres contre vents et marées depuis plus de 60 ans, et qui avec les quelques palestiniens de cisjordanie et de gaza autorisés à rester pour éviter l’accusation de « purification ethnique » qui sans cela pèserait sur israël, ne tarderaient pas à se retrouver majoritaires.
l’impasse est totale. pour compléter il faut rappeler que la suprématie israélienne tient aussi à la confiscation des ressources en eau de la région (d’où l’annexion du golan syrien) et qu’une telle confiscation ne serait pas acceptée dans le cadre d’un accord global avec les voisins. enfin la paix tarirait (ou du moins diminuerait) la manne financière que déversent sur l’etat sioniste les différentes communautés juives du monde sous le fallacieux prétexte de lui permettre de survivre face aux attaques arabes. privé d’une partie de ses ressources, en paix avec ses voisins l’etat sioniste verrait très vite se dissoudre sa spécificité « juive » et s’effondrer son hégémonie. ainsi de quelque côté que l’on se tourne, la paix mène à terme à la disparition de l’etat juif voulu par les sionistes.
force est donc de constater que le sionisme pour survivre a besoin d’une guerre permanente. economiquement israël a besoin d’un réservoir de main d’œuvre bon marché que les palestiniens peuvent fournir avantageusement à condition qu’on les maintienne en quasi-esclavage dans des « bantoustans » que seraient les confettis de gaza et de cisjordanie « généreusement » rendus aux palestiniens s’ils acceptaient de se contenter d’une autonomie sans souveraineté et d’un etat sans territoire ni frontières. parallèlement l’affaiblissement des etats voisins comme le liban, la jordanie et la syrie permettrait à israël de perpétuer son hégémonie et de continuer de confisquer à son profit toutes les ressources régionales. une telle situation bien sûr n’est pas la paix et ne peut déboucher sur la paix. elle signifie un état de guerre larvée permanent, qui est ce que nous connaissons depuis la création de l’etat d’israël, une « guerre de cent ans » en quelque sorte. pour cela il est indispensable aux sionistes de renforcer les mouvements « islamistes » et « terroristes » afin de transformer en guerre de religion ou guerre de civilisation la juste revendication d’un droit élémentaire. voilà pourquoi yasser arafat était l’homme à abattre, par son obstination à se battre pour les droits de son peuple, il gênait la stratégie sioniste que travaillistes et likoud suivent avec constance depuis la création de leur etat.
arrivés à ce stade du raisonnement il devient indispensable d’étudier l’idéologie sioniste elle-même puisque c’est elle qui génère le guerre permanente. le sionisme se fonde sur le « droit » du peuple juif à « retourner » en palestine territoire que dieu lui-même lui a concédé. le fait que la palestine ne soit pas un désert inhabité ne dérange nullement nos sionistes, les habitants devront partir ou mourir. c’est donc la bible à la main et la mitraillette dans l’autre que les sionistes ont sans état d’âme pratiqué avec constance la « purification ethnique » destinée à leur permettre d’implanter un etat fondé sur la « race ». une remarque s’impose, les sionistes fondent donc l’appartenance à leur nation exclusivement sur le droit du sang, niant totalement le droit du sol. autrement dit un juif russe est citoyen de plein droit de l’etat d’israël alors qu’un arabe (musulman ou chrétien) né sur le sol de palestine et implanté là depuis des générations se voit nier tout droit. par dérogation (et surtout par obligation devant leur obstination) quelques arabes ont réussi à rester malgré les menaces et à obtenir la citoyenneté israélienne. ils restent cependant des sous-citoyens qui n’ont ni les mêmes droits ni les mêmes devoirs que leurs compatriotes juifs. le sort des bédouins du neguev le démontre largement. cette conception de la nation israélienne est strictement la même que celle de la nation allemande qui a prévalu jusqu’à une date récente et prévaut encore dans les faits malgré les changements apportés il y a peu dans les textes. ainsi le descendant d’un « allemand » émigré en russie au temps de la grande catherine peut revendiquer de plein droit la nationalité allemande, alors qu’un fils d’immigré turc, né, élevé et travaillant en allemagne aura beaucoup de mal à se voir reconnaître ce droit. rappelons simplement que ces deux notions : peuple élu, et droit du sang, ont donné naissance à la théorie de la race supérieure et justifié l’horreur des camps d’extermination, après avoir servi de prétexte au déclenchement d’une guerre mondiale particulièrement meurtrière.
le « ghetto » de gaza a-t-il quelque chose à envier à celui de varsovie ? les geôliers y pénètrent régulièrement pour emmener des prisonniers qui seront incarcérés en israël, ou pour massacrer en représailles tous ceux qui ont le malheur de se trouver sur leur chemin. en dépit de ces similitudes, certes, les sionistes ne peuvent en aucun cas être assimilés aux nazis dont ils ont pourtant emprunté une partie de l’idéologie et des comportements, car ils conservent encore (mais jusqu’à quand ?) pour la plupart d’entre eux ( ?) le sentiment que leurs victimes restent des êtres humains. c’est en effet cette négation de l’humain en l’homme qui rend odieux le nazisme et rendrait le sionisme odieux aux yeux du monde si les israéliens se laissaient aller à écouter certains de leurs rabbins.
nous nous trouvons donc devant ce qui semble être une terrible impasse : il ne reste qu’une alternative à la guerre permanente, l’apocalypse ! en effet, pour le malheur de l’humanité toute entière, l’etat d’israël possède la bombe atomique et peut donc à la fois déclencher une guerre mondiale et faire sauter la planète. faisons une nouvelle hypothèse, l’empire états-unien s’effondre, ou réalise l’impasse dans laquelle l’enferme son allié, le parrain n’est plus en mesure ou n’accepte plus de couvrir les agressions répétées de son poulain qui se trouve alors dans une situation critique. est-il impensable que des gens qui considèrent détenir de dieu lui-même le droit de « punir » sans pitié leurs ennemis simplement parce qu’ils ont eu l’audace de les braver en faisant prisonniers deux de leurs soldats, utilisent, dans le cas d’une menace cette fois bien réelle, la puissance de destruction qu’ils détiennent ? hélas non, c’est même tellement envisageable que la menace permanente, que fait peser sur la région toute entière la puissance nucléaire israélienne, est une incitation directe aux autres etats à se doter à leur tour de l’arme atomique. avec bien sûr tous les risques qu’une telle prolifération entraîne. mais alors, y a-t-il une solution ? si nous ne pouvons espérer qu’au mieux une guerre interminable au pire une destruction de la planète, c’est à désespérer de l’humanité.(...)
par elias
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 10:56, par mounira
suite à la demande du président iranien d’un débat télévisé avec le président des eu concernant le droit à l’enrichissement de l’uranium et de l’industrie nucléaire, ce dernier a décliné l’invitation...
pourquoi ? a cause du fond ou de la forme ?
pourquoi l’iran n’aurait il pas le droit de détenir la bombe nucléaire alors que d’autres pays oui ?
sur quoi se base le droit international, la clause de la non prolifération nucléaire, pour autoriser certains pays et interdire à d’autres ?
leur responsabilité, la confiance qu’on leur accorde, leur politique... ?
soit on interdit à tout le monde soit on accorde le droit à tous les etats ?
et qu’est ce qu’un etat voyou ? quelqu’un pourrait m’expliquer ? sans utiliser le terme de terroriste svp !!!
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 11:43, par pierre
mounir a écrit :"pourquoi l’iran n’aurait il pas le droit de détenir la bombe nucléaire".
parce qu’il a signé le traité de non prolifération. ce n’est pas une question de droit mais de volonté.
l’iran ne veut pas la bombe atomique.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 11:49
terrorisme ?
le commerce mondial des armes - ventes d’armes israéliennes : un marché en plein boom très peu contrôlé
entre 2001 et 2004, c’est la russie qui s’est hissée au premier rang des exportateurs d’armes (26,9 milliards de dollars) suivie par les etats-unis (25,9 milliards de dollars), la france (6,3), l’allemagne (4,8) et la grande-bretagne (4,4). ces cinq pays assurent à eux seuls 81% du commerce mondial des armes. le précédent quinquennat les américains avaient vendu pour 53,4 milliards de dollars d’armes contre 16,4 milliards pour la russie (principaux destinataires de ces ventes d’armes russes : la chine et l’inde suivi du yémen et du vietnam qui se partagent la troisième place).
israël occupe la 6ème place sur la liste des pays exportateurs d’armes.
les ventes d’armes sont un secteur très peu régulé en israël. des marchands d’armes israéliens parcourent le monde à la recherche d’acheteurs. il n’y a pratiquement pas un seul conflit militaire, une seule confrontation ethnique ou guerre civile, où on ne trouve pas de trafiquants d’armes israéliens, mais aussi de consultants en sécurité, d’instructeurs, et d’unités de protection. presque tous les jours il y a des délégations étrangères en visite en israël pour acheter des armes et /ou des savoir-faire. la plupart sont invités par des trafiquants d’armes ou des sociétés exportant des services de sécurité, qui font en sorte de leur présenter les nouveautés en matière de systèmes d’armement et d’armes, et en guise de dessert, ils leur offrent un rendez vous avec le ministre de la défense ou des fonctionnaires de haut niveau et des officiers, en service ou de réserve.
un rapport d’amnesty international publié début mai concernant l’industrie de l’armement mentionne israël comme l’un des principaux fabricants et vendeurs d’armes dans le monde. ce rapport a été publié pour attirer l’attention du public sur le fait que les ventes d’armes contribuent largement à perpétuer les conflits armés, provoquent des guerres, et ce sont les civils qui en sont les premières victimes et aussi les plus nombreuses, dont un nombre important d’enfants. ces ventes d’armes servent aussi à de nombreux chefs d’état despotes qui violent les droits de l’homme, et leur permettent de se maintenir au pouvoir.
cette activité lucrative des trafiquants d’armes israéliens a lieu au grand jour, et même si elle n’est pas complètement transparente pour le public, elle est bien connue des services du ministère de la défense israélienne, des officiers de l’armée israélienne et de toute personne familière avec l’industrie de l’armement du pays. pire que tout, elle est menée avec les encouragements et le soutien du ministère de la défense israélienne. ce ministère devrait en fait contrôler les ventes d’armes, ce qui n’est pas le cas. dans les premières décennies de l’existence de l’état sioniste, confrontée parfois à des embargos, l’armée a du produire et développer ses propres armes. l’industrie de l’armement s’est donc développée en conséquence, et fournit des dizaines de milliers d’emplois. ces dernières années, les exportateurs d’armes – inclus des centaines de fabricants, à la fois privés et publics, ont ramassé environ 2 billions de dollars par an, ce qui fait d’israël l’un des six premiers exportateurs d’armes du monde.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 12:38, par mounira
pierre,
raison de plus ! si vous dites que l’iran ne veut pas la bombe pourquoi lui interdir d’enrichir son iranium et son industrie nucléaire ?
je sais qu’il l’a signé, cela ne veut pas dire qu’il l’utilisera à mauvais escient !!
le traité de non prolifération est il signé par tout le monde ? ou du moins par ceux qui se dressent contre la volonté de l’iran aujourd’hui ?
il y a qq chose qui m’échappe ! le traité ne concerne t il pas les armes à destruction massive ?
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 12:54, par pierre
à mounira, nous sommes parfaitement d’accord, mais il vaut mieux préciser les choses, car ce sont qui veulent entraver l’iran qui ne respectent pas les traités.
le fil est le terrorisme et exclure un concurrent commercial (ici production d’énergie), en invocant le prétexte qu’il n’est pas évangéliste, est aussi du terrorisme.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 12:58, par frank
le terrorisme c’est le combat classique dans une guerre asymétrique (du faible au fort), qui fut appliquée dans quantité de guerres inégales dans toute l’histoire de l’humanité, car il émane d’une manifestation violente de résistance et de révolte à l’oppresseur.
ceux qui combattent le “terrorisme“ combattent militairement toutes les manifestations violentes de révolte contre l’oppression c’est-à-dire de les combattre toutes par une violence plus grandes sans même envisager de s’attaquer aux causes.
ce concept est extrêmement réducteur est pauvre, ce qui oblige ceux qui l’utilisent à l’époque d’une hypermédiatisation de l’opinion à motiver leurs actions par des mensonges accréditant l’idée que toutes hostilité contre leurs projets cache une attaque terroriste en préparation, les exemples ne manque pas : l’irak, l’afghanistant, la syrie, le hisbollah, les 10 avions de londre ! , cuba, le venezuela, aujourd’hui l’iran et demain la chine…etc.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 13:57, par alpz
le très intéressant raisonnement d’elias aboutit à la conclusion logique que l’etat d’israël tel qu’il est pensé aujourd’hui et depuis plus d’un siècle doit disparaître. est-ce être antisémite que de penser cela ? absolument pas ! et il ne faut pas avoir peur de le dire haut et fort. la disparition de l’etat d’israël actuel ne signifie pas génocide mais bien suppression d’un état fondé sur l’apartheid et l’épuration ethnique. il n’y a de solution au problème du moyen-orient -qui est de plus en plus un problème du monde- que dans une société multi-ethnique et multi-culturelle. les objectifs actuels de l’etat d’israël n’aboutissent, comme le montre très bien elias, qu’à une impasse. pour apporter une pierre de plus à la réflexion d’elias, je me permets de renvoyer à une contribution de danielle bleitrach dont je reproduis ici de larges extraits. cette contribution s’intitule "il faut en finir avec l’etat d’israël et le sionisme" et vous le trouverez à l’adresse suivante :
http://www.legrandsoir.info/article...
« j’affirme qu’il n’y aura de solution qu’à travers la suppression de l’etat d’israël, de l’entité étatique qui aujourd’hui fait la démonstration de sa nocivité pour tout le monde, pour les palestiniens, pour tout le moyen orient, pour les juifs de la région et ceux du monde entier. cet etat, pure création coloniale, à travers lequel depuis les origines jusqu’à nos jours, les européens, les occidentaux font payer le génocide nazi à des peuples du moyen-orient qui n’y sont strictement pour rien, est de ce fait une monstruosité morale et politique.
que ceux que l’on a dupé avec le sionisme aient le droit de rester sur la terre, qui est devenue la leur, ne dépend que de leur capacité à la coexistence et, pendant un certain temps d’une surveillance internationale, mais le sionisme et l’etat d’israël n’ont pas le droit à la survie politique. mais il faut dire du sionisme ce qu’il est en réalité, une entreprise coloniale par laquelle les puissances occidentales ont prétendu se débarrasser des juifs qu’ils n’avaient cessé de martyriser pendant des siècles, une manière de considérer les juifs comme étrangers dans leurs pays, une sinistre duperie. le sionisme n’est que le prolongement de la haine contre le capitaine dreyfus, l’impossibilité de considérer un juif comme un citoyen.
pour tous ceux qui, comme moi, sont conscients de l’horreur de ce qui se passe en palestine et de l’ignominie d’un etat raciste, théocratique, nous pouvons et devons affirmer notre refus de cette création artificielle. les rapports de forces internationaux sont tels que les impérialistes vont continuer à porter à bout de bras leur rejeton sanglant, mais le monde change, les résistances se développent. il faut tabler là-dessus et non sur les fanatismes. et dès aujourd’hui il faut en finir avec les ambiguïtés et dire qu’israël en tant qu’etat théocratique, basé sur le droit du sang, création coloniale, doit disparaître pour voir naître un etat de tous les citoyens.
en afrique du sud, un etat raciste basé sur l’apartheid devait disparaître, et cela n’a pu se faire que par le fait que les premiers occupants, ceux qui étaient humiliés non seulement ont été réinvestis dans leurs droits, mais des élections leur ont donné le pouvoir. c’est cette démarche là à laquelle j’adhère et qui devrait donc se traduire par le retour des palestiniens sur leur terre.
a partir de là, grâce à un nelson mandala il y a eu constitution d’une autre nation, ce qui signifie pas qu’il n’y a plus de problème, en particulier économiques et il faudra bien les vaincre, mais un processus a été mis en marche et il est passé par la dénonciation de l’etat de l’apartheid. si les racistes d’afrique du sud ne veulent pas de cette réalité, ils peuvent partir effectivement, mais le but n’est pas là bien sûr, simplement les israéliens doivent comprendre que comme les racistes d’afrique du sud qu’ils n’ont plus aucune complaisance à attendre.
de surcroît, israël est une puissance nucléaire, la france porte une lourde responsabilité dans ce domaine, et fait donc peser sur cette région une menace beaucoup plus grave que celle hypothétique de l’iran. un tel etat qui agit comme il le fait en ce moment dans la bande de gaza, contre le liban est une menace terrible à partir du moment où il a l’arme nucléaire.
donc pour ces deux raisons politiques il faut orienter notre action contre la fin de l’etat d’israël et du sionisme comme droit au retour mythique et mystificateur.
et je souhaite que cet objectif soit posé dans la clarté et que nous nous donnions comme objectif de combattre cet etat comme celui de l’apartheid, ainsi que la dénonciation au conseil de sécurité de cet etat nucléaire.
(...) je revendique le droit pour tous les être humains à jouir de la paix, de l’absence de discrimination. ce combat de toujours contre le racisme et l’antisémitisme me pousse désormais à lutter contre l’etat d’israël comme j’ai lutté en son temps contre l’afrique du sud, etat de l’apartheid. il n’y a eu de solution que par la restitution d’une nation à nelson mandala. souhaitons que surgisse de la terre de palestine, comme de tout le moyen-orient de nombreux nelson mandala. »
alpz
voir en ligne : il faut en finir avec l’etat d’israël et le sionisme
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 15:32
témoignage de la journaliste argentine empêchée d’entrer en palestine
l’auteure est correspondante au liban de la radio argentine am530, des mères de la place de mai.
le mardi 22 août, j’ai entrepris un voyage dont je rêvais depuis longtemps, visiter la palestine.
impossible de dormir, la veille au soir, trop d’attente intense ; je me suis levée très tôt. j’ai pris une petite valise et à 8 heures je prenais un taxi à amman, la capitale de la jordanie, en direction du célèbre pont allenby, qui mène en cisjordanie, en palestine.
nous sommes d’abord passés par le bureau jordanien, où des visas ont immédiatement été délivrés aux étrangers. puis il me suffisait de prendre un bus pour me retrouver au pays de mes rêves. si tout était normal et si la loi internationale était en vigueur, la frontière palestinienne devrait être juste là. mais pas du tout, c’était juste le premier check point israélien dans les territoires occupés. au bout d’un court trajet, nous sommes arrivés aux bureaux israéliens, il était 9h 30, il faisait beau, et j’étais émue, devant moi s’étendait la palestine.
ils m’ont dit de laisser là mes bagages, ce que j’ai fait. puis on nous a mis en rang pour une fouille. d’abord le détecteur de métaux, puis un souffle d’air chaud pour voir ce que nous portions sous nos vêtements.
c’était le début d’un chemin vers nulle part. j’ai remis mon formulaire avec mon passeport argentin à l’un des nombreux guichets tenu par de très jeunes femmes de l’armée. aux guichets réservés aux palestiniens, la brutalité était à l’ordre du jour. les employées, autrement dit les soldats, leur criaient dessus dans un arabe rudimentaire, presque incompréhensible. aux guichets pour étrangers, c’était différent, un peu plus courtois, disons. en quelques minutes, un groupe d’espagnols qui était devant moi a obtenu son visa, ils sont passés dans le couloir suivant. mais mon tour venu, elles découvrent des visas syrien et libanais ; au questionnaire sur les raisons de mes séjours là-bas, j’ai répondu la vérité : je faisais un travail de journaliste, et maintenant je me proposais de découvrir quelques villes palestiniennes. palestine ? c’était le mot à ne pas dire !
aussitôt elles m’ont repris mon passeport et le formulaire, et j’ai attendu deux heures qu’on me les rapporte d’un bureau hermétiquement clos, évidemment sans pouvoir obtenir de renseignement sur ce qui se passait. a mes questions, on répondait simplement : « wait », attendez. j’ai donc eu largement le temps de constater la souffrance des palestiniens à ces points de contrôle. beaucoup de femmes avec leurs enfants, des queues interminables, des insultes, des gens bousculés, comme si c’était une vieille coutume bien implantée.
a midi, un soldat vient me chercher pour m’amener aimablement jusqu’à un petit bureau où l’on me fait asseoir. ensuite, arrivent trois autres types et un quatrième avec une mitraillette, qu’il va pointer sur mon visage pendant toute la durée de l’interrogatoire. d’abord, face à un ordinateur, j’ai dû répondre aux questions élémentaires, nom, date et lieu de naissance, profession, nom de mes parents… mais au bout d’un quart d’heure, voilà qu’ils me demandent en espagnol si j’ai un rapport quelconque avec les radios ou autres médias en argentine. les questions deviennent plus précises, plus personnelles, même, et j’étais toujours dans la ligne de mire de la mitraillette.
tout ce que je disais était enregistré dans l’ordinateur et transmis par téléphone et par portable (en hébreu) à une autre personne. les heures s’écoulaient… à 16 heures, ;une soldate m’a emmenée dans une petite pièce, m’a demandé mes vêtements et mes chaussures, puis est ressortie. j’étais presque nue. entre un homme armé, et il reste à côté de moi ; au bout d’un quart d’heure, on me rend mes vêtements et on m’ordonne de retourner au bureau des interrogatoires.
là, ils me disent qu’ils ont pris contact avec ma famille en argentine, ce qui me met très mal à l’aise ; je demande pourquoi, un hispanophone me répond : « ici ce sont les services de renseignement israéliens, pas le paraguay ou un autre pays sud-américain ». a 18 heures, après six heures de torture psychologique, le même individu me dit que sur ordre de ses supérieurs, je ne mettrais pas les pieds en israël, ni maintenant ni plus tard. je n’ai pas osé préciser que je n’avais pas eu l’intention d’aller en israël mais en cisjordanie….
ils m’ont emmenée dans un autre bureau, toujours sous bonne garde, puis dans un bus, sans mes bagages et sans mon passeport, pour me déporter à amman : c’est là qu’ils m’ont finalement rendu mon passeport argentin avec un double coup de tampon et l’inscription en rouge : « visa refusé ».
j’enrageais, j’étais impuissante. mais je n’étais qu’un oiseau de passage, une argentine qui voulait porter témoignage sur des réalités décrites par d’autres, vues par d’autres. et j’allais bientôt rentrer chez moi. eux, les palestiniens, ils restent là, à souffrir, constamment humiliés, et craignant le pire face à l’occupant à chaque check point. ils restent là, et moi je ne pourrai jamais mettre les pieds au pays de mes rêves, de leurs rêves. ils restent là, ils ne s’en vont pas ailleurs, et c’est ce qui compte.
original
traduit par maria poumier
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 15:37
armements utilisés par israel au cours de bombardements sur le liban de zones civiles densément peuplées :
le 31 aout 2006
globalresearch.ca (original en anglais)
armements utilisés par israel au cours de bombardements sur le liban de zones civiles densément peuplées :
bombes à fragmentation : israël a largué environ 150 000 bombes sur le liban pendant les 34 jours de son offensive. une grande partie n’a pas explosé. on estime que l’armée israélienne a largué environ 15 000 bombes à fragmentation dont certaines portant de 80 à 600 mini bombes. cela prendra probablement 12 à 18 mois pour nettoyer les villes et villages de ces bombelettes sans compter les fermes et les champs qui en sont aussi remplis.
bombes à l’uranium appauvri – incluses les bombes commandées par israel pendant la guerre et livrées par les etats-unis : 100 bombes -gbu -28 5000lb
des obus de tanks 105mm et 120mm à l’ua (un examen attentif des deux photos ci dessus montrent le dard à l’ua de ces obus)
missiles probablement à l’uranium appauvri
armes au phosphore blanc
baccilus globogii : arme biologique qui provoque des vomissements chez les personnes mais n’est pas létal ( remarquée par une source militaire ayant vu la couleur du code sur les armes) . cette arme a été utilisée dans le sud liban rendant de nombreuses personnes malades.
des rapports de médecins soignant des blessés font état de nouvelles formes de blessures jamais vues auparavant qui pourraient avoir été provoquées par des armes au laser. les etats-unis en possédent ( tenu secret) sur les tanks abrams. les israeliens ont certainement utilisé des armes à energie directe suivant les descriptifs donnés par les médecins libanais des blessures et des corps rabougris des victimes.
des armes toxiques chimiques. des médecins libanais ayant soignés des blessés et vus des cadavres ont fait état d’horribles blessures de nouveaux types et de nouvelles causes de mort.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 15:46
un diplomate israélien arrêté à l’aéroport de buenos aires avec une valise bourrée d’explosifs
le 23 aout 2006
c’était la semaine dernière à l’aéroport international d’ezeiza ; la presse locale n’en a rien fait savoir ; le réseau kalki s’est renseigné à des sources directes et fiables.
le mercredi 9 août dans l’après-midi, un important diplomate israélien a été arrêté par la police de sécurité aéroportuaire (psa) en possession d’une quantité considérable d’explosifs dans une mallette. il était en partance pour le chili, et il a été arrêté quelques minutes avant de monter dans l’avion.
malgré ses protestations courroucées, le commando de la psa a procédé à son arrestation et communiqué les faits au ministère de l’intérieur, qui ordonnait alors la plus grande discrétion.
la psa, ex police aéronautique militaire, dépendait autrefois du ministère de la défense ; après le scandale de southern winds, elle est actuellement dirigée par des fonctionnaires à la solde du président kirchner. il existe un malaise profond dans cette force de sécurité, à cause du statut précaire du personnel, et des dysfonctionnements provoqués par le changement du ministère de tutelle et de dirigeants. d’après des personnes interrogées à l’aéroport même par le réseau kalki, les membres du commando de la psa ont eu un vif débat avec des représentants haut-placés du gouvernement qui prétendaient laisser en liberté le diplomate sans qu’il reste le moindre procès-verbal de la saisie, ce qui permettrait d’imputer aux agents la responsabilité de tout ce qui pourrait se passer ensuite.
vers l’invention d’un « troisième attentat »
depuis des années, des journalistes et des personnalités indépendantes proclament leur conviction sur la manipulation des attentats contre l’ambassade d’israël et contre le centre communautaire amia [qui eurent lieu à buenos aires en 1992 et 1994 respectivement, faisant une centaine de morts]. en juin 1997, la revue électronique libertad de opinión diffusait les résultats de son enquête exclusive : selon les rapports présentés par les ingénieurs chargés de l’expertise, il n’y eut aucune voiture piégée dans l’attentat contre l’ambassade, dont le bâtiment a été le siège d’une implosion, survenue à l’intérieur des locaux ; on y aurait même fabriqué a posteriori un cratère pour justifier la théorie d’un véhicule chargé d’explosifs, version soutenue par les dirigeants sionistes locaux.
en mai 1999, la version papier de la revue libertad de opinión diffusait un autre article expliquant pourquoi de nombreux enquêteurs renonçaient à l’hypothèse islamique et envisageaient la probabilité que dans le second attentat aussi, il s’agisse d’une implosion, produite par l’explosion d’une caisse chargée d’explosifs, envoyée par la communauté israélite de córdoba (argentine).
nous mettons en ligne ces deux informations :
1) on constate que malgré les intérêts puissants qui ont tenté d’étouffer ces conclusions, aujourd’hui les faits confirment l’analyse de libertad de opinión : les personnes poursuivies au départ ont toutes été relâchées, faute de preuves, et l’ex-juge galeano [responsable de l’instruction] est mis en accusation ; l’ex-président de la daia (délégation amitié israël argentine) rubén beraja, escroc reconnu coupable de plusieurs faillites bancaires, fait également l’objet de poursuites, ainsi que le journaliste de página 12 raul kollman, fabriquant de mensonges soutenu par le sionisme local.
2) quelques semaines avant qu’israël déclenche sa nouvelle agression contre la palestine et le liban, la daia et le centre wiesenthal ont émis des communiqués de presse alertant sur la préparation d’un « troisième attentat » en argentine. parallèlement, depuis les États-unis, le pentagone et la maison blanche, partaient des rumeurs d’enquêtes présumées concluant aux “dangers latents” localisés dans la région de la triple frontière [argentine, paraguay, brésil] du fait de la présence d’une importante communauté arabe « islamique », évoquant même l’arrivée de combattants d’al qaida sur les lieux.
une fois enclenchée la guerre au proche orient, comme le réseau kalki en a immédiatement fait l’analyse, se produisait un phénomène contraire aux projets israélien : le rejet unanime des menées sionistes, exprimé par la gauche européenne et latino-américaine. au même moment, les gouvernements sud américains ont refusé de soutenir la politique terroriste israélienne, les uns par conviction et les autres pour ne pas apparaître comme les alliés du colonialisme.
dans le cas particulier de l’argentine, il y a eu des manifestations considérables de la communauté arabe, provoquant la colère des représentants sionistes locaux, les fonctionnaires du premier ministre olmert réprimandant les dirigeants de daia et amia, qui s’étaient rendus en israël pour protester de leur loyauté absolue envers l’israël, et de leur soutien personnel au génocide déclenché par ce pays.
il est désormais clair pour les israéliens que leur image n’est plus celle de victimes, mais de bourreaux. aussi cherchent-ils désespérément le moyen de retrouver le piédestal de la « faiblesse » présumée, qui leur a toujours servi d’écran pour justifier le parrainage maffieux des États-unis et l’invasion de territoires étrangers.
d’après nos informations, c’est en amérique latine qu’israël prépare un coup d’éclat en ce moment, pour parer à l’indignation croissante des gouvernements locaux contre la barbarie sioniste. pas un gouvernement latino-américain n’a soutenu israël, ni n’a critiqué ouvertement le hezbollah dailleurs. l’argentine serait une cible privilégiée pour une grande opération médiatique, avec le précédent des attentats de 1992-1994, et le réveil de sa communauté musulmane. le chili s’y prêterait aussi, parce qu’une importante communauté palestinienne y réside. tout ceci correspond parfaitement à la saisie opérée à l’aéroport d’ezeiza.
l’arrestation du diplomate israélien a gravement alarmé la maison rose [siège du gouvernement argentin]. mais celle-ci, au lieu d’exiger des explications de tel aviv, a gardé le silence et a choisi le laisser passer des semaines. raphaël eldad, ambassadeur israélien en argentine, fanatique sioniste avoué, dont les fils sont dans l’armée israélienne, serait intervenu avec une rare insolence, en conformité avec les instructions reçues de la chancellerie hébreue.
ce à quoi il faut s’attendre
les forces de sécurité argentine se posent la question : après l’échec du diplomate israélien, va-ton assister à une nouvelle tentative organisée à tel aviv ?
on perçoit actuellement un certain désarroi dans les instances sionistes dirigeantes, parce que la réalité n’obéit plus à leurs projets. comme dans un accès de folie furieuse provoqué par l’impuissance à atteindre la victoire militaire au liban, les avions israéliens ont jeté des tonnes de bombes sur les logements, les hôpitaux, les écoles et les bâtiments religieux au liban, tandis que les dirigeants sionistes en argentine se soumettent totalement aux directives du gouvernement israélien. cela rend difficile un pronostic sur les prochaines initiatives envisagées dans notre région.
nous espérons que le gouvernement agira maintenant selon l’intérêt national, et fera savoir ce qui s’est passé à ezeiza ; qu’il donne l’identité complète du diplomate israélien, ouvre une enquête judiciaire, et exige des explications de la part du régime hébreu ; au cas où il continuerait à cacher les faits, les risques pour l’argentine et pour la sécurité des habitants sont imprévisibles. le réseau kalki estime avoir fait son devoir d’information des citoyens.
traduit de l’espagnol par maria poumier, membre de tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique (www.tlaxcala.es). cette traduction est en copyleft.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 16:19
guerre israélienne à l’uranium appauvri contre les civils libanais
le 31 aout 2006
prisonplanet.com, planète non-violence (version française)
de jour en jour, et ce malgré les multiples tentatives israéliennes de dissimulation, les preuves s’accumulent sur le fait que l’armée israélienne a utilisé des armements à l’uranium appauvri contre les civils libanais et leur environnement. l’utilisation de telles armes est illégale et peut être légalement considérée comme crime de guerre et crime contre l’humanité, et passible de poursuites. israël doit payer des dédommagements à toutes les victimes et financer le nettoyage de l’environnement, ses dirigeants doivent être poursuivis pour violations graves des conventions de genève et autres conventions définissant le droit humanitaire.
un expert américain renommé dénonce l’utilisation de munitions à l’uranium appauvri par israël.
le dc doug rokke expert renommé en ua montre du doigt israël pour son utilisation de munitions illégales et létales à l’ua contre le peuple libanais - munitions vendues par le gouvernement des etats-unis – et demande une cessation immédiate de ces pratiques.
le dc doug rokke a fait carrière dans l’armée us pendant 40 ans avant d’être nommé à la tête de l’équipe d’investigation de l’armée us portant sur l’évaluation et l’enseignement des dangers de l’uranium appauvri. il a été conseiller auprés de : centers of disease control, department of defense, national academy of sciences, institute of medicine, u.s senate, u.s. house of representatives, u.s. department of transportation, faa, u.s. department of defense. u.s. general accounting office, department of veterans affairs, british royal society, british house of lords and house of commons, united nations, and presidential special oversight board.
l’uranium appauvri, qui est un poison radioactif toxique, touche tout le monde sans discrimination. interviewé lors d’une émission tv d’alex jones, le dc rokke a décrit certains des effets de l’ua – une arme utilisée sur les champs de bataille qui, une fois utilisée, ne peut être nettoyée et reste dans l’atmosphère pour l’éternité.
« voilà ce que nous connaissons par des expérience directes notamment par ce qui est arrivé à certains d’entre nous pendant la 1ère guerre du golfe, et ce que nous avons appris lorsque nous avons mener nos recherches pour l’armée us - la première chose qui vous touche c’est les problèmes respiratoires, puis vous avez des rougeurs, puis vous commencez à avoir des atteintes pulmonaires définitives au bout de quelques mois à cause des radiations et de la toxicité chimique, puis vous avez des problèmes neurologiques, puis vous avez des problèmes gastro intestinaux. »
« vous avez une décalcification des os et des dents – puis vous avez tous les problèmes ophtalmiques causés par les rayons alpha et gama – et puis les cancers, la leucémie et tout le reste « a dit rokke.
« c’est catastrophique. une présentation faite par l’armée us aux dirigeants du pentagon avant la 2ème guerre du golfe expliquait tous les problèmes liés à l’utilisation des armes à l’ua, mais ces responsables n’en ont pas tenu compte et, en public, ils ont dit qu’ils n’y en avaient pas »
suite aux bombardements de l’afghanistan, une étude scientifique conduite par des scientifiques britanniques chris busby et saoirse morgan a conclu qu’une quantité élevée d’ua avaient contaminé l’europe, s’étant propagée par voie aérienne du moyen orient et de l’asie centrale.
rokko a dit que les israéliens ont commencé à utiliser des munitions à l’ua contre les égyptiens pendant la guerre arabo israélienne de 1973-74.
il a brièvement exposé la manière dont les israéliens utilisent des munitions à l’ua, ces « sales bombes » du monde civilisé, au liban ces deux dernières semaines.
« l’armée américaine a explicitement confirmé avoir utilisé 500 tonnes d’uranium de munitions à l’ua dans les deux premiers mois de la guerre en irak – dans l’opération « shock and awe » – et l’armée a confirmé que la bombe gbu 28, une bombe guidée au laser – qui comporte 5000lb d’explosifs contient une tête à l’ua – ces bunkers busters.
les etats-unis ont fourni 100 gbu 28 à israël pendant son offensive pour qu’ils les utilisent contre des cibles au liban ».
« l’armée a explicitement confirmé que c’est une bombe radioactive et que les fragments qui restent après sont utilisation le sont aussi et c’est un véritable problème. »
« ainsi maintenant nous avons une confirmation sous forme de photos – et je veux le répéter, nous avons confirmation sous forme de photos que les canonniers israéliens ont chargé des obus à l’ua dans les tanks israéliens et les ont utilisé au liban » a dit rokke à jones.
« ce que nous avons là c’est une utilisation délibérée de munitions radioactives, des munitions à l’ua, qui sont illégales selon les nations unies. »
« nous avons tous les libanais qui en subissent les effets, toutes les femmes et les enfants qui en subissent les effets, tous les israéliens aussi, et les zones touchées là bas sont si petites que toute la région en subit les effets et est contaminée. »
« nous avions connaissance de la livraison des gbu 28, nous savions que c’était une certitude – maintenant nous recherchions les dommages causés au liban, et tous les dommages indiquent l’ua, mais jusqu’à ce que nous ayions ces photos des bombes à l’ua chargées par un canonnier tankiste israélien nous n’avions pas vraiment de preuve et celle-ci est arrivée hier. (27/07.06) »
« les photos de soldats israéliens chargeant des munitions à l’ua ont étrangement disparu de nombreux sites d’informations sur internet peu de temps après qu’elles aient été publiées, mais on a pu en sauver des petits formats des archives de getti (voir ci-dessous). »
1ère photo - frontière libanaise, israël – 14 juillet :: un soldat israélien porte un obus capable de transpercer un blindage alors qu’il charge son tank en vue d’une action possible contre le hezbollah le 14 juillet 2006 sur la frontière nord d’israël avec le liban. israël a renforcé son action contre des cibles du hezbollah dans un effort pour chasser ses militants de la frontière et de les obliger à libérer les deux soldats fait prisonniers au cours d’une attaque frontalière deux jours auparavant le 12 juillet. (photo david silverman/getty images).
2ème photo – frontière libanaise, israël – 14 juillet : une équipe d’un tank de l’armée israélienne charge leurs tanks merkava avec des obus capable de transpercer un blindage alors qu’ils se préparent pour une action possible contre les militants du hezbollah le 14 juillet 2006 sur la frontière nord d’israël avec le liban. israël a renforcé son action contre le hezbollah dans un effort pour chasser les militants de la frontière et pour les obliger à libérer les deux soldats capturés pur un group dans une attaque frontalière il y a deux jours le 12 juillet. (photo david silverman/getty images).
note
en observant attentivement les deux photos on peut discerner le dard à l’ua sur chaque obus
rokke s’est exprimé sur les opérations israéliennes utilisant des munitions à l’ua dans un article dans lequel il affirme que « l’utilisation d’armes à l’ua est totalement inacceptable, et un crime contre l’humanité. par conséquent les citoyens du monde et tous les gouvernements doivent agir pour que cesse l’utilisation d’armes à l’ua. je dois demander maintenant qu’israël fournisse une aide médicale à toutes les personnes victimes de l’ua au liban et qu’il nettoie la contamination à l’ua. »
en lien avec tout cela, un ancien agent des renseignements américain wayne madsen a révélé que certaines sources lui avaient dit que les israéliens ont délibérément ciblé et tué les 4 observateurs de l’onu parce qu’ils avaient obtenu des preuves des atrocités commises par les israéliens contre la population libanaise.
source : www.prisonplanet.com
des scientifiques libanais soupçonnent israël d’avoir utilisé des armes radioactives au sud liban.
suivant une dépêche du daily star (journal libanais) du 21 août 2006, deux scientifiques libanais mohammad ali qobeissi, un membre du conseil national de recherche scientifique, et ibrahim rashidi de la faculté des sciences de l’université du liban ont inspecté un cratère de 3 m de profondeur sur 10 m de diamètre fait par une bombe larguée par l’aviation israélienne dans khiam, dans le quartier jlahiyyeh. ils y ont constaté un « haut degré de matériaux radioactifs non identifiés » en utilisant un compteur geiger – muller et un détecteur de radioactivité. une équipe du conseil testera un échantillon du cratère pour trouver de quels matériaux radioactifs il s’agit. qobeissi a ajouté que les armes israéliennes utilisées contre khiam et des zones voisines du sud liban « contiennent probablement une haute teneur en uranium ».
pourquoi les armements à l’ua sont illégaux
une arme est illégale de deux façons :
1 – par l’adoption d’un traité spécifique l’interdisant
2 – parce qu’elle ne peut pas être utilisée sans violer les lois et coutumes existantes régissant la guerre.
une arme rendue illégale parce qu’il existe un traité spécifique en interdisant l’utilisation n’est seulement illégale que pour les pays qui ont ratifié ce traité. une arme qui est illégale en lien avec une loi existante est illégale pour tous les pays. ceci est vrai même si il existe déjà un traité concernant cette arme, et qu’un pays n’a pas ratifié ce traité. comme il n’existe pas de traité spécifique interdisant les armes à l’ua, l’illégalité de l’utilisation de celles-ci doit être établie de la deuxième manière.
les lois et coutumes de guerre (droit humanitaire) comprennent tous les traités régissant les opérations militaires, l’utilisation des armes et la protection des victimes de guerre de même que le droit international coutumier (comprend notamment la convention de la hayes réglementant les opérations militaires et la convention de genève réglementant la protection des parties en tant de guerre) sur ces sujets. en d’autres termes, pour évaluer si une arme spécifique est légale ou illégale quand il n’y a pas de traité spécifique la concernant, tout le droit humanitaire doit être consulté.
il existe 4 règles découlant du droit international en ce qui concerne les armes :
1 – les armes ne peuvent être utilisées que dans le champ légal de bataille, défini comme des cibles militaires légales de l’ennemi en guerre. les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif au-delà du champ légal de bataille (le test « territorial »).
2 – les armes ne peuvent être utilisées que seulement pendant la durée du conflit. une arme qui est utilisée ou continue d’agir après la fin de la guerre viole ce critère. (le test « temporel »)
3 – les armes ne peuvent pas être excessivement inhumaines (le test « d’humanité ») la convention de la hayes de 1899 et de 1907 utilise les termes « souffrance inutiles » et « blessure superflue » pour ce concept.
4 – les armes ne peuvent pas avoir un effet négatif excessif sur l’environnement naturel (le test « environnemental »).
l’armement à l’ua échoue à ces 4 tests.
1 – il ne peut pas être « limité » aux champs de bataille légaux et échoue au test territorial. a l’opposé, l’ua est transporté par voie aérienne loin du champ des cibles légales vers des cibles illégales (civiles) : hôpitaux, écoles, abris civils et même des pays voisins avec lesquels l’utilisateur n’est pas en guerre.
2 – il ne peut être « arrêté » quand la guerre est finie. a l’opposé, l’armement à ua continue d’agir après la fin des hostilités et par conséquent échoue au test de temporalité. même avec des nettoyages rigoureux des zones de combat, les particules aériennes ont une vie de ½ billion d’années et ont le potentiel de tuer et blesser d’anciens combattants et non combattants bien après que la guerre soit terminée.
3 – il est inhumain et par conséquent échoue au test d’humanité. cet armement est inhumain à cause de la façon dont il tue – cancer, maladie des reins… et bien après la fin des hostilités alors que la tuerie doit cesser. l’ua est inhumain parce qu’il peut provoquer des malformations génétiques telles que des anomalies crâniennes et faciales, l’absence de membres, des bébés déformés et non viables, par conséquent touchant des enfants qui n’ont jamais été des cibles militaires et qui sont nés après la fin de la guerre. la nature tetragénique des armes à l’ua et l’atteinte possible du patrimoine génétique des générations futures font qu’il est possible de considérer l’utilisation des armes à l’ua comme un génocide.
4 - ces armes à l’ua ne peuvent être utilisées sans causer des dommages excessifs à l’environnement naturel et donc échoue au test sur l’environnement. les dommages à l’environnement naturel comprennent la contamination de l’eau et des terres agricoles dont l’exploitation sert à la subsistance des populations civiles bien au-delà de la durée de vie de ces populations. le nettoyage est une science inexacte de toute façon, qui coûte très cher – bien au-delà des capacités de financement d’un pays pauvre.
l’une des clauses les plus utiles du traité sur le droit humanitaire c’est la « clause martens » de la convention de la hayes de 1907 qui est reprise dans les traités suivants concernant le droit humanitaire. la clause martens stipule que dans des situations ou il n’existe pas de clause spécifique dans un traité (ce qui est le cas pour l’ua) la communauté internationale est néanmoins liée par « les règles de principes de la loi des nations, issues des usages établis parmi les peuples civilisés, par les lois humanitaires et ce que dicte la conscience publique. »
il existe un effort international immense de la part d’une grande variété de groupes représentant de multiples facettes de la société civile. l’existence d’un réseau anti ua est légalement pertinent concernant l’affirmation que l’ua est illégal, et pour soutenir comme argumentaire que l’utilisation d’armements à l’ua est un crime de guerre ou crime contre l’humanité, et ce réseau peut jouer un rôle décisif pour arrêter la prolifération de ces armes.
conséquences de l’utilisation d’armements à l’ua dans des opérations militaires
selon le droit international, il existe un certains nombres d’exigences pour remédier aux violations des conventions de genève et autres règles formant les lois et coutumes de la guerre. une exigence minimum du devoir de réparer l’utilisation d’armements illégaux c’est la compensation des victimes. cela peut comprendre, par exemple, les victimes civiles et militaires de guerres et les armements à l’ua utilisés sur des zones militaires de tirs. pour remédier au minimum à l’utilisation de l’ua, c’est le devoir de fournir tous les renseignements sur les armes leur développement et leur déploiement. en ce qui concerne les dommages environnementaux, les utilisateurs de ces armes sont obligés d’effectuer un nettoyage effectif des zones contaminées. quand des terres et des ressources en eau ne peuvent être effectivement nettoyées, l’état qui a causé les dommages doit payer en dommages un montant égal à la perte d’exploitation des terres et des ressources en eau du patrimoine national. en dollars us, le coût des poursuites juridiques et du nettoyage environnemental pour les seules guerres du golfe pourraient atteindre des chiffres prodigieux.
en plus de la responsabilité pour les dommages causés aux victimes et à leur environnement, les utilisateurs d’armements à l’ua devraient être sanctionnés légalement selon les clauses des lois humanitaires existantes. par exemple, la convention de genève exige des états membres signataires (israël en fait partie ndt) qu’ils aient des mécanismes légaux internes pour juger les personnes qui sont soupçonnés d’avoir commis des violations sérieuses du droit humanitaire. de plus, l’article 146 stipule que tous les états signataires ont le devoir de rechercher les violateurs mis en cause et de les juger devant leurs propres tribunaux quelque soit leur nationalité. l’article 148 interdit à tout état de s’absoudre lui-même ou d’absoudre un autre état de la responsabilité de violations sérieuses.
a cause des ces clauses de la convention de genève, les « accords » recherchés et obtenus par les etats-unis comme quoi d’autres états se sont engagés à n’entreprendre aucune action contre le personnel militaire us pendant un certain nombre d’années doivent être considérés comme nuls et non avenus puisqu’ils violent les conventions de genève. alors que les etats-unis peuvent obtenir des accords anticipés pour que son personnel militaire ne soit pas traduit devant la cour internationale de justice, dont les us ne sont pas parti, les etats-unis ne peuvent abroger ces règles des conventions de genève ou exiger d’autres états de le faire.
bases pour considérer comme crime de guerre et crime contre l’humanité l’utilisation d’armements à l’ua
certaines avancent que les armements à l’ua bien que violant les normes existantes, ne pourraient constituer un crime de guerre ou un crime contre l’humanité. crimes de guerre et crimes contre l’humanité sont définis par la charte de nuremberg, dans les articles des conventions de genève portant sur la « violation grave » et les protocoles additionnels de ces conventions, et dans d’autres sources contenues dans des traités internationaux sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité. dans la 4ème convention de genève portant sur la protection des civils par exemple, des violations graves inclues « tuer volontairement… ou traitement inhumain… causer volontairement de grandes souffrances ou des blessures sérieuses au corps ou à la santé » des civils – c’est exactement ce que fait l’ua. l’article 85 du protocole additionnel i ajoute les attaques indiscriminées touchant les civils et d’autre actes qui arrivent nécessairement en utilisant des armements à l’ua à l’énumération des « violations graves ». les effets génocidaires sur les peuples bien après la fin des hostilités constituent une autre base pour considérer l’utilisation des armements à l’ua comme un crime contre l’humanité.
source : extraits d’un rapport de karen parker, jd intitulé « the illégality of du weaponry » publié sur http://www.traprockpeace.org . le rapport en anglais est en pièce jointe.
karen parker a été déléguée non gouvernementale auprès de la commission des droit de l’homme de l’onu et sa sous commission à partir de 2002. ce rapport a été préparé et présenté lors de la conférence internationale sur les armements à l’ua qui s’est tenue en 2003 en allemagne à hambourg. toutes les références se trouvent dans le rapport en anglais en pièce jointe.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 18:19, par pierre bleue
alain gresh,
j’ai consulté avec un grand intéret vos réflections sur la classification "terroriste", vos conclusions multiples pointent du doigts (à juste titre il me semble) les forces dites "anti-terroristes" américaines et israéliennes comme forces "terroristes". des centaines de millions de gens à travers le monde en sont sans doute déja convaincus depuis bien longtemps ... mais ce genre d’évidences restent marginales dans nos médias de masse.
pourquoi selon vous ?
nos journalistes seraient-ils plus corrompus ou soummis à des pressions particulières ? pourquoi aucun de vos confrères n’ose-t-il demandé publiquement à nicolas sarkosy sa définition ? il y a-t-il des consignes données aux rédactions pour éviter à tout prix les questions qui fachent sur cette fameuse définition fantôme ?
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 19:02, par pierre
dans "la définition du terrorisme", celui-ci apparait comme un acte spectaculaire visant à frapper l’opinion dans le but de faire peur.
il est synonime de meurtre assasinat, génocide, et toutes actions entrainant mort d’êtres innocents (?). ce qui est qualifié de lutte de libération, d’action légitime dans une relation asymétrique, est qualifié de terrorisme, par les... terrorisés.
mais alors comment qualifier des actes comme le précarisassions des travailleurs, la manipulation de l’opinion publique contre un un concurrent gênant, et toutes ces actions de sape à long terme, visant à se procurer des richesses à vil prix ?
ce qui est intéressant dans ce blog, c’est la "dérive" qui pose la question de la légitimité d’israel.
le sentiment qui domine c’est que chacun souhaite en fait, la création d’un véritable état d’israel indépendant, et la destruction de cette "abstraction cheval de troie " de washington au po.
mais ce n’est qu’un sentiment.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 21:58, par pierre bleue
pierre vous dites :"le sentiment qui domine c’est que chacun souhaite en fait, la création d’un véritable état d’israel indépendant, et la destruction de cette "abstraction cheval de troie " de washington au po."
je ne pense pas que le sentiment qui domine soit la naissance ou la renaissance d’un nouvel etat d’israel... la version actuelle devrait dissuader quiconque de vouloir créer ou refonder une nouvelle entité sioniste dans la région. la betise humaine a ses limites.
pour le moment c’est plus les sionistes qui assiègent le les sphèeres de pouvoir us que l’inverse... faudrait pas tout confondre. et de plus l’interêts des américains n’est certainement pas de soutenir un pays suicidaire dont la vocation mystique est l’apocalypse !
pour ce qui est du terrorisme économique, c’est sans aucun doute une réalité cinglante tout aussi dévastatrice, mais à trop vouloir en mettre dans la meme boite... mieux vaut alors créer une nouvelle classification de crime.
répondre à ce message
terrorisme
1er septembre 2006 22:58, par pierre
à pierre bleue :
le sionisme assiège surtout l’état d’israel, et il n’était présent au vietnam, dans la baie des cochons ou en argentine (et dans tous les coups tordu de la cia), encore moins entre 1941 et 1944 quand les affairistes étasuniens (kennedy en tête) commerçaient avec l’allemagne et courtisaient pétain.
quant au terrorisme il reste pour mois l’acte de créer la terreur quelque soit le moyen employé et la cible visée, comme le meurtre l’acte de tuer.
répondre à ce message
terrorisme
2 septembre 2006 10:42, par pierre bleue
pierre,
le sionisme a été virulent tout au long du 20e siècle tant sur le terrain du lobbying que du terrorisme en tous genres.
aux etats unis, en allemagne, en argentine, en grande-bretagne, en palestine, en france ... et ce n’est sans doute pas alain gresh qui a écrit de très nombreux ouvrage sur le sujet qui me contradira.
mais il est vrai que les livres d’histoires français sont trés très discrets sur le sujet, voir font carrément l’impasse.
aucun écolier n’apprendra par exemple à l’école que fritz haber, juif allemand, prix nobel de chimie en 1918 a inventé la gaz moutarde (plus de 800.000 morts ) puis quelques années plus tard le zyclon b (6 millions de morts dans les chambres à gaz).fritz haber, ami d’einstein et proche du leader sioniste haïm weizmann (premier président d’israël). il y a comme ça des "détails" de l’histoire qui méritent d’etre connus ... d’autant que ce monstre a quitté le parti nazi pour rallier le sionisme... autre mouvement raciste ultra-nationaliste pronant la purification ethnique.
la toute premiere biographie de ce sinistre personnage est parru seulement en 2005 ("fritz haber, l’esprit du temps", dispo à la fnac)
répondre à ce message
terrorisme
2 septembre 2006 12:07
barbe bleu,
je comprend votre déception de ne pas voir une population juive au-dessus de tout reproche, mais se fait qu’en tant qu’êtres humains ils ont leur travers parfois eux aussi. je peux même sans craindre de me tromper affirmer que certains d’entre eux ont voté pour les nazis... comme tout le monde.
le sionismes est une de ces idéologies nées d’un 19ième turbulant et dont la corée du nord, cuba et israel sont les derniers représentants.
si le lobby sioniste moribond a pu se redéployer aussi efficacement, c’est parce qu’il a surfé sur la vague de culpabilité que la révélation de "la solution finale" a suscité dans le monde des certitudes bien-pensantes en s’accaparant la douleur des supliciés.
il n’en reste pas moins que le lobbyisme même s’il peut sembler immorale (en détournant la démocratie par exemple) est légal aux États-unis (en europe aussi d’ailleurs).
dans ce contexte, s’il est une chose à déplorer, c’est que le lobby antisioniste ne soit pas assez efficient.
répondre à ce message
terrorisme et lobbying
2 septembre 2006 12:35, par pierre bleue
le lobbying est autorisé, pas le traffic d’influences...
et les mouvements criminels comme le sionisme utilisent plus souvent la seconde option + radicale + efficace à court terme. bien sure pour lutter contre ce type de phénomènes mafieux il faut une logistique digne d’interpole et une réelle volonté politique... nous autres simples humanistes pouvons juste enqueter, dénoncer sans relache et relancer nos politiques qui eux même, pour les plus courageux et intègres donneront des instructions aux "bras armés" de la république, pour affaiblir ou détruire les réseaux de corruption.
plus concrètement faire campagne pour ségolène royale (dont même ses adversaire reconnaissent son intégrité) et faire barrage à des néo-conservateurs comme sarkosy, dsk ou fabius, peut etre décisif sur le long terme dans la lutte contre le sionisme.
répondre à ce message
terrorisme commis par israël et impunité
2 septembre 2006 12:44, par orangerouge
je trouve que ce texte de georges corm apporte beaucoup à la compréhension de la position des occidentaux vis à vis d’israël : "le "transfert d’hostilité" occidental sur les palestiniens et les libanais"
israël peut tranquillement violer le droit international, sans craindre de rétorsions de la communauté internationale.
ce sont les causes idéologiques de ce phénomène que corn dénonce.
il y a d’autres raisons à ce comportement des occidentaux, que celles que corn dénonce ici, des causes géostratégiques en particulier. mais sans ce "transfert d’hostilité", il serait certainement plus difficile de vendre "la guerre des civilisations".
je n’ose pas mettre le texte entier (une page word), alors je mets le lien sur le quel je l’ai lu et le lien de la publication de l’article dans le figaro.
http://www.protection-palestine.org...
http://www.lefigaro.fr/debats/20060...
voir en ligne : le "transfert d’hostilité" occidental sur les palestiniens et les libanais
répondre à ce message
terrorisme d’israël, impunité et guerre des civilisations
2 septembre 2006 13:42, par orangerouge
pour poursuivre la réflexion sur le "transfert" dénoncé par georges corm (dans l’article cité dans mon message ci-dessus) :
ce sont les européens qui sont coupables de la shoah.
mais grâce à la création d’israêl, même si elle s’est faîte par une lutte contre les britanniques, dans une zone peuplée d’arabes ... ce sont les arabes et les musulmans qui apparaissent antisémites !
même si elle n’a pas été cyniquement voulue par l’europe, la création de l’état d’israël a été finalement "une opération de communication très réussie" pour faire passer à la trappe la culpabilité de l’europe.
je veux revenir sur le terme "antisémite", employé tellement souvent par tout le monde que cela devient une accusation presque "banale".
je trouve justement que cette expression est employée parfois de manière erronée... d’une manière finalement qui banalise ce que l’on prétend dénoncer.
car être antisémitisme, pour moi, c’est partager l’idéologie nazie, l’idée qu’il exite une race supérieure et le fait de ne pas accorder aux juifs un statut d’être humain, au point de vouloir leur extinction totale.
quand un gamin beur d’un collège traite son voisin de "sale feuj", pour moi c’est du racisme (anti-juif), parce que c’est s’attaquer à un individu, en lui reprochant tout ce qu’on reproche (à tort et à raison) à sa communauté supposée. mais est-ce qu’on peut parler là d’antisémitisme ? les deux idéologies, celle du jeune arabe anti-israélien qui glisse au racisme, et celle des nazis, peuvent-elles vraiment sérieusement être prises l’une pour l’autre ? alors que leurs origines, et leurs moteurs n’ont rien à voir ?
je pense profondément que le racisme est une catastrophe qui doit être combattu. mais confondre racisme anti-juif et antisémitisme nazi.. est-ce qu’il n’y a pas là l’introduction d’une confusion... bienvenue pour qui veut prôner une guerre des civilisations ?
merci de me lire posément.
vos arguments, même si vous êtes outrés et choqués, m’intéressent. soyez certains que je vous lirai en essayant de comprendre votre point de vue.
je prétends réfléchir, je ne prétends pas détenir la vérité.
bien à vous
orangerouge
répondre à ce message
terrorisme
2 septembre 2006 13:55
le -rapport mondial sur le développement humain 2001- du pnud souligne que, selon une enquête de milanovic, portant sur 84 % de la population humaine, en 1993 : « le revenu des 10 % d’êtres humains les plus pauvres ne représentait que 1,6 % de celui des 10 % les plus riches ; à l’échelle planétaire, les 1 % les plus riches disposaient d’un revenu cumulé égal à celui des 57 % les plus pauvres ; (…) 25 % des habitants de la planète se partagent 75 % du revenu mondial » .
l’hégémonie de la force…sans le droit.
sans justifier si peu que ce soit le terrorisme, si on doit constater que de l’inégalité, de la misère de la prédation, de l’injustice et de l’humiliation jaillissent la révolte…et la répression.
répondre à ce message
terrorisme
2 septembre 2006 14:31, par pierre
le transfert c’est sûrement le mot clé de toutes cette affaire.
les nazis pour faire un transfert de l’idée d’anti-sionisme (qui la critique légitime d’une idéologie) vers la shoah, se sont appropriés le barbarisme pseudo scientifique d’antisémitisme qui pour eux était un moyen pratique de définir tout ce qui pouvait se mettre dans un four crématoire.
l’antisémitisme est diabolique, car il permet de transferrer la notion raciste d’anti-juif vers quelque chose de beaucoup plus vague et qui désigne des personnes parlant une de langues du po (essentiellement hébreux et arabe).
ce qui aurait par la suite permit d’effectuer un transfert de la shoah vers la solution finale en justifiant a terme l’extermination des trois quart de la population mondiale.
l’idée du transfert a été reprise par les sionistes eux-même en qualifiant d’antisémites les critiques anti-sionistes.
on entend d’autre part des dirigeants politiques effectuer un autre transfert et appelant antisémitisme toute critique anti-israélienne en politique .
bref qui dit transfert, dit psychanalyse, et là, il y a du travail !
répondre à ce message
terrorisme
4 septembre 2006 01:21, par vvolodia
"sans justifier si peu que ce soit le terrorisme, si on doit constater que de l’inégalité, de la misère de la prédation, de l’injustice et de l’humiliation jaillissent la révolte…et la répression."
les terroristes, que ce soit ceux du 11 septembre, ceux d’espagne, ceux d’angleterre, avaient tous un travail régulier, certains étaient issus de la bourgeoisie, beaucoup avaient fait des études supérieures.
vous n’avez jamais eu faim, sinon vous sauriez que lorsqu’on est occupé à chercher à se nourrir, on ne pense pas à faire ce genre de révolution, qui demande des connaissances intellectuelles ; il ne suffit pas de se mettre une ceinture de bombes autour de la taille, il faut aussi savoir la confectionner.
excusez moi si j’appelle "terroriste" ceux qui pour vous sont des "résistants".
répondre à ce message
terrorisme
4 septembre 2006 16:56, par frank
bien sûr que cette sioniste vvolodia ne peut q’être insensible à l’injustice, puisque l’essence de son existence est basée sur le vole des autres, la prédation de la planète, même de leurs amis les américains.
nous avons beaucoup appris sur le sionnisme grâce à elle. il faut au moins lui reconnaître ça, nous ne pourrons plus dire que nous ne savions pas.
répondre à ce message
terrorisme
4 septembre 2006 17:05
jugurta a écrit à propos du terrorisme :
aujourd’hui il est clairement identifié. c’est l’islam radical. certes tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais tous les terroristes sont musulmans, c’est malheureusement un fait.
hé l’ami tu t’es fait contaminer par la propagande américano sioniste ?
le fameux terroriste carlos n’était pas musulman
les terroristes tamouls ne se revendiquent pas de l’islam n’ont plus
est ce que l’agression de l’irak par un état en violation des règlements de l’onu
n’est pas un acte terroriste ? surtout avec toute la " daube" qu’on déversés les médias aux ordres ?
les combattants kurdes ( et musulmans) luttent pour l’indépandance de leur état
attention avec tous ces amalgames faciles et pourris sinon tu va bientôt aboyer
avec tous les néoncons de la terre !...
picvert
répondre à ce message
l’hyper terrorisme israélien
5 septembre 2006 09:21, par pierre bleue
de source israéliennes (haaretz, 3 septembre 2006) : 62 enfants palestiniens ont été assassiné en l’espace de 60 jours par les forces d’occupation israéliennes ... en représaille à la capture d’un seul soldat israélien.
les derniers sondages indiquent que l’opinion israélienne majoritaire trouve la politique sécuritaire israélienne trop timorée !!!
sachant qu’actuellement au vu du blocus, les destructions et les rafles imposés aux palestiniens de gaza, les prises d’otages d’homme politique, les privations, et les conditions sanitaires effroyables, le terme de camps de concentration est totalement approprié. si l’actuel gouvernement cherche à donner satifaction à l’opinion dominante alors il faudra très bientot parler de camps d’extermination...
sans le soutien politique, financier ou médiatique de la diaspora sioniste cette abomination ne serait pas possible :
le crif orchestre cette complicité, une partie de l’ump proche de sarkosy, certains membres du ps comme dsk ou delanoe sont co-responsables de cette abomination, des producteurs de tv comme arthur ou ardisson tentent sous divers moyens de redorer le blason de cette organisation criminelle ultra violente et raciste au dernier degré.
la presse de masse est à la botte, au mieux elle l’a boucle, au pire elle cherche a victimiser cette bande de nazis sionistes responsables et coupables de crime contre l’humanité.
c’est scandaleux
répondre à ce message
terrorisme
5 septembre 2006 19:26, par jean
on peut ajouté yve calvi dont l’émission sur la 5 est scandaleuse(intox, manipulation, dramatisation, propagande etc), la haine a visage découvert. avec quelques "experts" toujours les mêmes.
c’est d’ailleurs pour ça qu’il monte en grade sur la 2.
le culot de proposer les enregistrements de l’émission a regarder en classe "vivement recommander".
oû va t’on ?
répondre à ce message
terrorisme
9 septembre 2006 21:21, par dan
un groupe de professeurs d’université américains : ``les événements du 11 septembre sont l’œuvre des néo-conservateurs.``
un groupe de professeurs d’université américains, cité, par le quotidien, "daily mail", a estimé que les événements du 11 septembre 2001, aux etats-unis, avaient été imaginés, par les néo-conservateurs et les bellicistes de la maison blanche, pour pouvoir justifier l’agression militaire contre l’irak et faire main basse sur les richesses pétrolières des pays arabes, y compris, l’irak.
le professeur steven jones de l’université d’utah a qualifié les événements du 11 septembre 2001 de la plus grande et de la plus sale escroquerie et supercherie de l’histoire, ajoutant que l’intention des pirates de l’air d’attaquer les deux tours jumelles de new york, annoncée, par la maison blanche, était un mensonge. "la fumée, qui s’élevait de manière horizontale des décombres du "world trade center" montrait, en elle-même, que ce sont des explosifs qui ont détruit les tours jumelles.", a affirmé le professeur jones.
jeudi 07 septembre 2006
répondre à ce message
terrorisme. sans commentaire
13 septembre 2006 01:47, par k
les mots qui suivent sont de michel serres (philosophe et membre de l’academie francaise). in : l’incandescent
« ...comparer les rares habitants d’occident aux anciens dieux des latins et des hellenes. ce que les grecs revaient, la fin du xxieme siecle l’a fait : nous venons d’acceder au pantheon polytheiste. or cette religion fabriquait des dieux par des sacrifices sanglants (....) ; en fabriquant des dieux tous les jours a partir du sang verse, nous revenons au polytheisme le plus archaique ou ces rites abominables suscitaient les divinites (...)
parvenus recemment au sommet de l’olympe, les dieux ont perdu le sens (...). en le meconnaissant (...), ces immortels, sans le savoir, remplissent d’explosifs le trou noir de violence. irrites, ils s’etonnent quand il tonne (...).muni de ses invisibles mains, le marche fait face desormais au trou noir a bras invisibles (...). quel concept nouveau permettra de penser l’opposition, pour le moment de non-droit, de ces deux invisibilites, le poing du terrorisme et la main du marche ?
jusqu’a maintenant le mythe grec a fonctionne (...) mais restait impensable tout conflit, vertical, entre immortels et mortels. aujourd’hui, dechiquetes a ras de terre, ces derniers entendent les dieux voler a 6000 metres d’altitude pour semer la mitraille sans risque. les grecs n’allerent pas au bout de leurs mythes. »
répondre à ce message
terrorisme. sans commentaire bis
13 septembre 2006 02:09, par k
vous m’excuserez de reprendre le meme texte, mais cette fois en essayant de le rendre plus facile a lire.
« ...comparer les rares habitants d’occident aux anciens dieux des latins et des hellenes.
ce que les grecs revaient, la fin du xxieme siecle l’a fait : nous venons d’acceder au pantheon polytheiste.
or cette religion fabriquait des dieux par des sacrifices sanglants (....) ; en fabriquant des dieux tous les jours a partir du sang verse, nous revenons au polytheisme le plus archaique ou ces rites abominables suscitaient les divinites (...)
parvenus recemment au sommet de l’olympe, les dieux ont perdu le sens (...). en le meconnaissant (...), ces immortels, sans le savoir, remplissent d’explosifs le trou noir de violence. irrites, ils s’etonnent quand il tonne (...).
muni de ses invisibles mains, le marche fait face desormais au trou noir a bras invisibles (...).
quel concept nouveau permettra de penser l’opposition, pour le moment de non-droit, de ces deux invisibilites, le poing du terrorisme et la main du marche ?
jusqu’a maintenant le mythe grec a fonctionne (...) mais restait impensable tout conflit, vertical, entre immortels et mortels. aujourd’hui, dechiquetes a ras de terre, ces derniers entendent les dieux voler a 6000 metres d’altitude pour semer la mitraille sans risque.
les grecs n’allerent pas au bout de leurs mythes. »
répondre à ce message
répondre à ce message
terrorisme
15 septembre 2006 23:28, par vvolodia
elias, vous dites des sottises.
vous dites "rappelons simplement que ces deux notions : peuple élu, et droit du sang, ont donné naissance à la théorie de la race supérieure et justifié l’horreur des camps d’extermination, après avoir servi de prétexte au déclenchement d’une guerre mondiale particulièrement meurtrière."
ces deux notions n’ont rien à voir l’une avec l’autre ; vous essayez d’insulter les juifs en les associant aux nazis, vous ne faites que prouver votre ignorance crasse et votre racisme à vomir.
"peuple elu" est la traduction nazie de "am segula", c’est à dire "peuple choisi". une nation de prêtres. (exode 19.6)
de la même manière, il n’y a pas 10 commandements, mais 10 paroles - et les juifs ont 613 mitzvoth (obligations) quand à eux.
veuillez avoir l’extrême obligeance de vous occuper de votre religion si vous en avez une, en tout cas abstenez vous de commentaires idiots et faux sur le judaïsme.
je vous en remercie.
mr gresh, veuillez m’excuser de cette explication biblique incongrue sur ce site, je ne pouvais laisser passer des messages tendancieux.
répondre à ce message
terrorisme
15 septembre 2006 23:33, par vvolodia
picvert
jugurta a oublié un mot, un seul : "presque".
"jugurta a écrit à propos du terrorisme : aujourd’hui il est clairement identifié. c’est l’islam radical. certes tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais presque tous les terroristes sont musulmans, c’est malheureusement un fait."
voila. c’est mieux, comme ça ? fallait pas vous énerver.
quand à carlos....mdr !!
"marxiste, musulman - révolutionnaire toujours
carlos ne regrette rien. idéologiquement, il a évolué, mais sans renier son passé : il semble plutôt avoir intégré par strates successives des apports variés. il se réclame aujourd’hui à la fois des enseignements "de la raison et de la foi" : "l’islam et le marxisme-léninisme sont les deux écoles dans lesquelles j’aii puisé le meilleur de mes analyses" (p. 199)."
voir en ligne : http://www.terrorisme.net/p/article...
répondre à ce message
terrorisme
28 septembre 2006 14:36
le 11 septembre nous a grillé la cervelle
ces jours ci la planète, pensive, se demande de quelle manière le 11 septembre a changé à jamais le monde et notre vie. du rétrécissement de notre intimité à l’insécurité, tout un tas de conséquences ont été fouillées de fond en comble. un changement cependant n’est jamais mentionné. c’est que le 11 septembre nous a tous rendus plus stupides : les avions qui se sont fracassés sur le world trade center ont non seulement dissous l’acier des twin towers mais ils nous ont aussi grillé la cervelle. le dommage collatéral le plus dévastateur est celui qui a broyé notre capacité de raisonner. on ne s’expliquerait pas autrement comment en cinq années aucun homme politique, aucun philosophe, éditorialiste, linguiste n’ait jamais tenté sérieusement d’analyser la notion qui, depuis ce fatidique matin de septembre, tyrannise le champ sémantique de notre débat politique, à savoir le concept de « guerre au terrorisme ». analyser signifie évaluer si cette expression doit être prise à la lettre, ou au sens métaphorique, ou bien connotatif, ou si au contraire ce n’est qu’un pseudo concept.
a coup sûr, elle ne peut pas être prise à la lettre : le terrorisme constitue une sous technique spécifique de l’art de la guerre, comme la guérilla ou le parachutisme. dans cette acception, déclarer la « guerre au terrorisme » a autant de sens que déclarer la « guerre au parachutisme ». ou, pour rester dans le sujet, qu’une « guerre à la guérilla ». mais si ce n’est pas à la lettre, comment ?
peut-être comme métaphore ? de la même manière que le président lyndon johnson déclarait en 1964 la « guerre à la pauvreté » ? certainement pas, étant donné que la guerre au terrorisme n’a rien de métaphorique et le sang qu’elle verse est plus que réel. alors peut-être dans un autre sens, rhétorique, qui remplace le substantif abstrait singulier par la multiplicité concrète des agents : ici, « guerre au terrorisme » remplacerait « guerre aux terroristes », comme « guerre à la drogue » vaut pour « guerre aux narcotrafiquants » (dans le meilleur des cas) ou « aux drogués » (dans le pire). s’il en était ainsi, la comparaison serait décourageante : en 30 ans, la « guerre à la drogue » n’a conduit nulle part.
mais même « guerre aux terroristes » est un terme glissant parce qu’il amalgame des sujets différents, avec des objectifs différents, des idéologies différentes, uniquement du fait qu’ils pratiquent une forme de lutte commune : ainsi déclarer la « guerre aux guérilleros » mettrait ensemble les vietcongs et les contras sandinistes, che guevara et savimbi. en outre : « terroriste » est déjà en soi une définition hétéronome : personne ne se traitera tout seul de terroriste, ce seront toujours ses ennemis qui le définiront comme tel. pour les nazis, étaient terroristen les maquisards français ; pour la puissance coloniale anglaise, le terroriste était le juif menahem begin ; pour les français, les terroristes étaient les militants du front de libération national algérien ; pour les soviétiques, le terroriste était l’afghan ahmad shah massoud ; pour les israéliens, les terroristes sont les hezbollah. mais maintenant, pour les français, les terroristen de 1940-45 sont des héros résistants ; pour l’algérie post-coloniale les moudjahidin sont des martyrs de l’indépendance ; pour les israéliens, begin est un père de la patrie (tandis que la communauté internationale l’a honoré d’un prix nobel de la paix) ; massoud est célébré dans d’innombrables sagas et films hollywoodiens comme « le lion du panchir ». on en déduit que « terroriste » est le terme par lequel on désigne l’ennemi pendant le conflit, et l’ennemi battu après le conflit (aux usa, personne n’ose appeler « terroristes » les vietcongs, uniquement parce que la guerre, c’est eux qui l’ont gagnée). la valeur heuristique du terme est ainsi nulle. terroriste est tout ennemi qu’il nous plaît de définir comme tel.
dans la « guerre au terrorisme » il y a ensuite une dernière aporie : le terrorisme est la forme de combat adoptée par celui qui n’est pas en mesure de mener une véritable guerre. on déclare donc la guerre à celui qui se soustrait à la guerre. on objectera que la spécificité du « terrorisme » se trouve justement dans le fait de terroriser des civils sans armes : mais il n’en va pas ainsi, et on le voit chez les nombreux états qui, pour faire plier l’ennemi, inspirent le maximum de terreur chez les civils ennemis, depuis les bombardements de dresde dans lesquels périrent des centaines de milliers d’allemands, jusqu’aux bombardements plus récents au liban, où sont morts des centaines de femmes et d’enfants : et pourtant l’expression « terrorisme d’état » n’a pas la faveur des politologues et des mass medias. non, on se réfère toujours et seulement au « terrorisme ‘ng’ », pas à celui d’état (en anglais, « ng » ne veut pas dire « non gouvernemental » mais bien « non etatique »). déjà l’aporie de déclarer la guerre à une forme de lutte adoptée par ceux qui ne sont pas en mesure de mener une guerre nous indique l’impasse, non seulement logique, mais politique, matérielle, dans laquelle la « guerre au terrorisme » nous dirige. plus les grandes puissances déploient leur supériorité technologique, plus ceux qui s’y opposent sont réduits à se tourner vers ce que chalmers johnson appelle « les attaques asymétriques ». dans un livre à paraître, mike davis définit les attentats suicides comme « l’aviation des pauvres ». le résultat est que la « guerre au terrorisme » génère des terroristes, les multiplie, les alimente. et on en vient à se demander comment ce résultat n’a pas été pris en considération par ceux qui ont forgé le terme.
il reste une dernière hypothèse : que ce soit un pur slogan, efficace, modulable selon tous les besoins mais qui, comme dans les spots où on utilise une femme en déshabillé pour vendre une voiture puissante, dise autre chose. c’est-à-dire qu’il indique simplement « guerre à l’islam ». le paralogisme logique de samuel huntington selon lequel « la guerre au terrorisme » est en réalité un « choc des civilisations » se dévoilerait alors, par le simple fait que la première serait le nom du second. mais le tragique réside justement dans ce fait que nous subissons de façon soumise ces expressions, que nous acceptons qu’elles dirigent notre vie, qu’elles déterminent des guerres, des invasions, des tueries, au nom, au mieux d’un slogan, au pire d’une supercherie.
ps : la raison continue cependant obstinément à montrer son nez de temps en temps. ainsi la critique au concept de « guerre au terrorisme » ne vient pas seulement d’un journal extrémiste et considéré comme anti-israélien, comme il manifesto : cela fait plaisir qu’un milliardaire célèbre et philanthrope comme le hongrois d’origine juive georges soros, dans le monde de vendredi dernier, attaque ce concept comme fourvoyant et contreproductif.
edition de mercredi 13 septembre 2006
il manifesto
traduit de l’italien par marie-ange patrizio
répondre à ce message
répondre à ce message
terrorisme
19 mars 22:24, par elodie.
chomsy a dit , en parlantdes super puissances occidentales:le meilleur moyen de faire cesser le terrorisme c’est d’arrêter d’y participer.terreur du terrorisme des particuliers contre terrorisme d’etats armés jusqu’aux dents qui essayent des armes sur des populations civiles inocentes du tiers monde.c’est tout le systéme de rapport qu’il faut revoir.nous ne sommes plus au 19ieme siécle cependant les occidentaux ont conservé la mentalité coloniale et la politique qui va avec.d’ou les frustrations des peuples du sud qui ont la sensation horrible que le colonialisme est bien vivace mais avec des armes ultra sophistiqués et prêt aux pires génocides.comptez le nombre de génocide qui indignent et qu’on oublie.
répondre à ce message
navigation
infos
livres
sortie en librairie le 24 octobre 2007
pourquoi ce blog
essayer de faire passer une autre information, offrir une autre manière de voir le proche-orient et ses conflits.
tous les points de vue et commentaires sont bienvenus, à condition qu’ils s’appuient sur des faits et qu’ils restent dans le registre de la discussion rationnelle.
sur le web
* ’just world news’ by helena cobban
* abu aardvark
* al-akhbar, beyrouth
* as-safir, beyrouth
* informed comment
* le monde diplomatique - proche-orient
* syriacomment
archives
octobre 2007
du chaos irakien à l’escalade contre l’iran
tramway à jérusalem, mensonge à paris
pourquoi les accords d’oslo ont-ils échoué ?
la « libération » de l’irak
« mektoub », la fourberie des colonisés
septembre 2007
consensus américain sur l’irak et l’iran
lettre à oussama ben laden
le monde arabe, l’occident et la france
politique étrangère française (suite)
hubert védrine, l’option atlantiste/occidentaliste et la politique arabe de la france
quelle victoire à nahr al-bared ?
nicolas sarkozy critiqué par le new york times
août 2007
nicolas sarkozy, une vision américaine de l’orient
après avoir infiltré al-qaida, sifaoui infiltre arte
bernard kouchner en irak
un accord est-il possible entre abbas et olmert ?
lobby, irak et ventes d’armes
juillet 2007
pause
le pétrole et l’irak
l’arabie saoudite, le terrorisme et... les frères musulmans
la guerre du liban et le hezbollah, un an après
georges frêche, israël, les juifs et l’antisémitisme
sarkozy, fillon, kouchner, le liban et la palestine
un maroc de façade
juin 2007
palestine-israël, un sommet pour rien
gaza, quelques articles contre la « pensée unique »
une défaite israélienne à sderot
abandonner le ghetto sioniste : un livre-bombe d’abraham burg
hassan nasrallah, le hezbollah et al-qaida
afghanistan, irak : quand la mort vient du ciel
mai 2007
antisémitisme, islamophobie et immigration. iran : négocier ou faire la guerre ? (à suivre)
le liban dans la tourmente
gaza, une responsabilité collective
actualités
compte à rebours en iran
le moyen-orient, au milieu de nulle part
avril 2007
une longue guerre contre le terrorisme ?
pour une politique volontariste de la france au moyen-orient et au maghreb : propositions aux deux candidats
histoire : l’europe et les réfugiés palestiniens
les candidats à la présidentielle et le proche-orient
les marocains en 2015
les racines chrétiennes de l’europe
rencontre avec hassan nasrallah
après le sommet arabe de riyad, une dernière chance pour la paix ?
mars 2007
nicolas sarkozy, les musulmans, l’islam et le colonialisme (ii)
300, la bataille des thermopyles, hollywood et le choc des civilisations
nicolas sarkozy, al-qaida, israël et le proche-orient (i)
juifs de france, russie-iran, egypte
mariages forcés (suite)
agitations diplomatiques au proche-orient
guerre civile silencieuse au liban
l’actualité vue de beyrouth
vent d’optimisme prudent au liban
iran : négocier ou faire la guerre ? (suite)
février 2007
quel débat autour de l’islam ?
iran : négocier ou faire la guerre ?
lepénisation des esprits, tunisie, séries télévisées et torture
sommet de jérusalem : à l’ombre des accords de la mecque
vols de la cia, tortures et complicités européennes
le hamas est-il sorti vainqueur du sommet de la mecque ?
philippe val et les conflits du proche-orient
l’honneur d’israël
chirac et l’iran. quand la presse s’emballe
janvier 2007
la france et l’islam
le liban sauvé par l’argent ?
deux etats en palestine, la longue marche de l’olp (1969-1993)
iran, liban, incohérences françaises
quand israël et la syrie étaient au bord de la paix
une nouvelle stratégie de contre-insurrection américaine
discours de george w. bush
pour un désarmement nucléaire intégral
une proposition israélienne oubliée sur les réfugiés palestiniens
décembre 2006
l’armée américaine à la recherche de "volontaires" étrangers
médias, mensonges et islam. l’exposition des caricatures sur la shoah de téhéran
génocide, négationnisme et israël
carter, israël et l’apartheid
un nouveau paysage proche-oriental
liban, iran, syrie... et les risques de guerre ; la situation des femmes dans le monde arabe
la peur de l’islam
novembre 2006
judaïsme, sionisme et fantasmes (iii)
de l’assassinat de gemayel à la crise libanaise
judaïsme, sionisme et fantasmes (ii)
judaïsme, sionisme et fantasmes
initiatives européenne et des nations unies pour la paix au proche-orient
lepénisation des esprits (suite) ; parler avec la syrie
etats-unis : robert gates, un donald rumsfeld bis ?
faut-il parler de l’oppression des femmes palestiniennes ?
ce que la chaîne al jazira a vraiment changé
gaza et les « boucliers humains »
bras de fer entre le hezbollah et le gouvernement au liban
human rights watch sous le feu des critiques pro-israéliennes
octobre 2006
l’étrange concept de "bombe atomique islamique"
les lois de la guerre
lobby juif pour la paix aux etats-unis
la france contre la cour internationale de justice
« bandargate » et tensions confessionnelles
« les douleurs de l’enfantement… »
les risques d’une guerre contre l’iran
quelle est la « bonne » position sur le conflit israélo-palestinien ?
vers une solution globale du conflit israélo-arabe
aux lecteurs de « nouvelles d’orient »
peut-on encore critiquer l’islam ? (ii) - la lepénisation des esprits
peut-on encore critiquer l’islam ?
septembre 2006
vers un coup d’etat en palestine ?
bat ye’or, eurabia et l’axe euro-arabe
"perdre l’afghanistan"
le hezbollah célèbre sa victoire
le discours de nasrallah du 22 septembre (texte intégral, en anglais)
quand s’organise la guerre des civilisations...
« une seule âme arabe, religieuse, fanatique et fataliste »
illustration et apologie de la dictature tunisienne
incertitudes sur la levée du blocus de la palestine
ce que le pape a dit sur l’islam
crimes de guerre (suite) ; nomination au quai d’orsay
ce que propose l’iran
le 11-septembre et la politique de la peur
la méduse, l’otan et l’afghanistan
incertitudes au kurdistan
polémiques
quand l’iran aura-t-il l’arme nucléaire ?
tous unis contre « le fascisme islamique » ?
débat autour des déclarations de nasrallah
août 2006
terrorisme
autocritique du hamas
débat sur le rôle du lobby juif aux etats-unis
quelle menace iranienne ?
crimes de guerre
nasrallah
télévision
libre circulation ?
pourquoi la france hésite…
hassan nasrallah par lui-même
le retour du nucléaire iranien
un hebdomadaire
une déclaration
un blog
un chiffre
qui a gagné (ii) ? du côté du liban et du hezbollah
qui a gagné (i) ? du côté d’israël
la fin du droit international ?
juillet 2006
« pourquoi nous haïssent-ils tant ? »
ce que pense brzezinski
« dix immeubles pour chaque katioucha »
la résolution 1559
al-jazira
droit humanitaire
pourquoi un blog sur le proche-orient ?
la guerre a commencé
s'abonner :
rss
le monde diplomatique | nouvelles d’orient | visions cartographiques | lettres de... | carnets d’eau | en débat espace privé | spip |
rss
Acceuil
suivante
terrorisme - carnets du diplo Fin de mois - patchworkman's blog Le Pilori 2007E Lintrt des lexicographes franais des et sicles pour le monde ... Page 1 Participation globale des jeunes dorigine immigre ... - 2006 ILAN HALIMI achem ykom damo CritiquesLibres.org : critiques de livres : Cat�gorie : Contes ... Le monde des bandes et ses transformations Le projet de loi contre l'immigration est vot (3) - Et si nous ... Kinneret France - Italie : Zizou va s'expliquer INTRODUCTION Real TV France Forums [Propuls par Invision Power Board] MSN Groupes La jeunesse juive Feujcity.com - Le Site Portail Des Feujs : Tout pour les feujs ... FORUM Alliance デスノート面白倉庫 ログイン - TAGGY Rsultats de la recherche pour homme Usage Statistics for nonerd.net - March 2007 - Search String Expired 28-07-2006 2006年12月18日国际域名删除信息列表域名删除域名删除站长信息网:网络 ... 08月17日国际域名删除信息列表域名删除域名删除站长信息网:网络信息 ... BOOBA 92i LE SITE OFFICIEL OUEST SIDE .com Domain Names Dropping 07/15/06 - canada dedicated hosting ... .com Domain Names Dropping 01/30/06 - link popularity site submit tool supdoeno.com --- C'EST PAS GAGNE Rencontres srieuses - Sites de rencontre - Le point de dpart de ... Le point de dpart de vos rencontres sur le net - Les sites de ... Carte de presse: Les tiquettes sataniques Archives Point final 2003 ANNEXES Expulsion des trangers condamns - Sarkozy Blog - Tout sur ... Fentre sur La paralysie du sommeil Mon coin sur le Web La racisme anti-blanc n'existe pas Cheela - La rponse vos questions de judasme PSG-Bordeaux : Ram incertain : psgteam DECOUVERTE D'UN NOUVEAU CAS SUSPECT D'ANTISEMITISME ! Mots cl้ - Keyword Vancouver.BC.CA.Undernet.org Wed Nov 03 22:28:22 1999 #golf3 3 ... Journal de pirouette_07: Un peu de dlation ? Mais si ! mais si ! Untitled Secret Story: tout savoir heure par heure BOOBA vs ROHFF - ...Si le RAP sort des Cits, C'est que les Jeunes ... REGISTER AND REGISTER LABELING IN DICTIONARIES by Tiphaine Crenn ... press-citron: socit Caricatures du prophte Mahomet (mohamed mohammad) journal France-Soir En raison de son poids et afin de faciliter son tlchargement, ASSOCIATIONS ORGANISMES CULTURELS ET SOCIO EDUCATIFS PARIS B2B ... Une preuve de vrit : Patrick Devedjian Zidane soutenu par Fidel Castro et Enrico Macias ! materazzi ... JEUXGRATIS.com - Vos commentaires questions astuces sur le jeu ... POLITIQUE par ERIC JL BRETON Publication de caricatures du Prophte : Condamnation du Conseil ... Caricatures du prophte Mohammed : 'France Soir' perd son directeur Chronique ducation: septembre 2004 les ides Hallucinant ! - Saint-Maur Blog