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k.co land k.co land it's my life... je sais faire tant de choses avec une telle modestie ! les aventures de salomé paroles, paroles... memories... le monde est fou, fou, fou, voyez-vous ! liens en cours de chargement... veuillez attendre quelques instants le chargement complet de la page x humeurs du jour ou de toujours... promobenef : régie publicitairej'ai un coeur, un cerveau et un sexe. parfois ils marchent ensemble, parfois c'est un peu désordonné et c'est ce qui donne un peu de piquant à ma vie et à mes "deep thoughts", que je vous livre ici. je suis aussi comme tout le monde (si, si, je vous assure. enfin, c'est ce que me disait mon neurologue hier encore !) : j'ai mes hauts, mes bas et mes milieux. comprenez : il y a des billets noirs, des billets roses, de l'ironie, de la colère, de la tendresse, de l'amour, de la passion, du dégoût, du découragement, toute la palette des sentiments y passe parce que, je vais vous surprendre, je ne suis qu'un être humain ! et ma plume (virtuelle) est devenue ma meilleure amie et confidente...pour mieux comprendre, je vous présente les personnages : salomé/caroline : c'est moi ! sylvie et vanessa : mes soeurs jean-pierre (oui, je sais...) : mon frère marine : ma nièce chérie adorée de mon coeur de l'amour de ma vie que j'aime desdemone, satine, princesse leïa : mes chattes adorées fred, dit jean-paul mytho, dit jpm : une de mes plus belles déceptions miss morue, la poissonnière, la bouillabaisse et tout ce qui a trait à la marée en général : la nana de fred, aussi raffinée qu'à la criée paul : un vieil amant frank : un "wizz msn" à lui tout seul ashley : un vieil ami, peintre js : fut mon meilleur ami. reste un de mes meilleurs souvenirs... laurent : mon grand amour, qui lit aujourd'hui des san antonio avec les anges et frédéric dard à ses côtés marcelo : mon tres grand amour. brésilen même pas gay, beau, intelligent, drôle, parfait. si parfait qu'il est parti épouser une pouffiasse russe en israël. en général, ce sont des personnages récurrents, les autres, je vous les présenterai au fur et à mesure !n'hésitez pas à m'écrire si vous avez des remarques !humeurs vitriolées !!!mes hommes et moi !blues, réflexions et autres...humeurs vitriolées !!! le rhpssalut à toi, provincial qui ne connaît pas le :" give me a r : rrrrrrgive me an o : ooooogive me a c : ccccccgive me a k : kkkkkkgive me a y : yyyyyyyrocky !!!! rocky !!!! rocky!!!! "depuis une trentaine d'années, toutes les capitales du monde ou presque organisent, en général dans une petite salle improbable, tous les vendredis et samedis soirs, le rocky horror picture show. le film en lui-même est un gros navet où se côtoient deux puceaux perdus un soir d'orage, un travesti scientifique à ses heures, sa création, le fameux rocky, un narrateur bizarre et des extra-terrestres particulièrement portés sur le cul et la multisexualité. tellement énorme que c'est devenu culte. sur scène, des comédiens rejouent le film avec des plaisanteries grivoises mais hilarantes. dans la salle, une horde d'excités qui connaissent la moindre virgule des dialogues par cœur, la moindre note des chansons (c'est aussi une comédie musicale), la moindre action d'une scène. on se jette du riz lors des deux mariages (découvrez vous-même le 2e !), de l'eau sous l'orage et si tout se passe bien la soirée finit en pseudo orgie où les comédiens déshabillent des spectateurs et forniquent amicalement en gardant leurs sous-vêtements.  parfois, c'est du délire absolu, plus personne ne regarde le film, les actrices sont presque à poil, tout le monde essaie de se tripoter ou danse le " time wrap " (" let's do the time bond again !).c'était ça ou presque mercredi dernier à la séance " rocky horror disney show ". il y en a un qui a du faire des bonds dans sa tombe, c'est ce cher walt ! a part les costumes tout droits venus de marne la vallée, non, non, ce n'était pas pour les enfants !bref je vous le conseille en salle, ne vous faites pas avoir par les diffusions télévisées, ce serait comme comparer hamlet avec le spectacle de fin d'année des petitswww.rhps.frvoir photos dans "souvenirs"  " devenir gris "vous vous souvenez de la chanson des années 80 " fade to grey " ? il y avait une femme qui répétait " devenir gris… ", j'avoue que cela me laissait perplexe à l'époque mais je crois que je commence à comprendre. dans la vie, il faut " devenir gris " si vous ne l'êtes pas encore, se fondre dans la masse, se coller ou se laisser coller une étiquette avec une et une seule info dessus pour ne pas sortir du rang.il ne faut pas porter six anneaux aux oreilles, surtout passé un certain âge, il ne faut pas faire " ce que je veux avec mes cheveux ", s'ils sont rebelles et frisés, vive le brushing : la masse a les cheveux lisses. il ne faut pas choisir un style vestimentaire qui sorte des sentiers battus à moins d'avoir 14 ans et de suivre une mode qui n'aura plus cours dans 34h, il ne faut pas être typée dans un pays où les filles sont blondes, il ne faut porter ni grosses bagues, ni ongles longs, ni talons aiguilles, ni cuissardes, ni manteau en cuir.et puis dans la vie, il faut choisir une fois pour toutes un chemin et s'y tenir coûte que coûte. a la fac, il ne faut pas changer de filière même si on a déjà un bac +3 dans une matière où l'on ne se voit pas croupir toute sa vie, il ne faut pas faire des études " de riche ", autrement dit une filière sans débouchés concrets. il ne faut surtout pas diversifier ses intérêts : s'intéresser à l'informatique, à la philosophie, à l'art, au commerce, refuser de trier ses lectures, savoir rédiger dans un français plus que convenable, savoir parler anglais, savoir chanter, se passionner pour la musique, la littérature, les rêves, la psychanalyse, être ouvert à tout, regarder des documentaires quand on est deux en france à regarder cette chaîne, connaître les différentes spiritualités, adorer l'histoire des religions, savoir qu'on dit " rémunérer ", " savoir gré " ou que "des fêtes battent son plein ", qu'on écrit " au temps pour moi " ou " en revanche ", c'est trop pour une seule personne, elle se colore, elle se marginalise de la masse grise…alors faisons semblant, amis multicolores, plions sans rompre, devenons gris pour passer inaperçus, sachant que tapis dans l'ombre des autres " gris ", notre heure ne saurait que venir…imc ou la nouvelle terreur des femmes au régimeon ne parle plus de régimes mais de " rééquilibrage alimentaire ", on ne parle plus de nutella mais de " friandise susceptible de vous faire prendre du poids ",  on ne parle plus des fameux " 10 kgs de moins que sa taille ", on parle d'imc, indice de masse corporelle. méthode de calcul simple : poids / (taille en cm)² . les mannequins sont autour de 17-18, la norme va jusqu'à 25, au-delà on est en surpoids, à 30 on rentre dans l'obésité et à 40 on parle " d'obésité morbide " (brrrrrr !).deux top models sont mortes car elles étaient passées en dessous du 17, ameutant les médias sur les dangers de l'anorexie. ouarf ouarf ouarf, laissez-moi rire. ca va occuper les tabloïds 3 semaines, et avec l'été, ce seront de nouveau des milliers d'ados qui voudront ressembler à des cure-dents, avec la bénédiction des magazines féminins qui vont leur proposer les recettes les plus délirantes pour faire paraître kate moss obèse.j'ai entendu ce matin une mannequin de 40 kgs toute mouillée raconter qu'elle s'était déjà faite virée de castings avec verdict x-filesien : " trop grosse ".a 50 kgs, il y a quelques années, j'étais à 17.5. et verdict des mecs : " trop grosse ".entre temps j'ai vu la mort, nez à nez, tête à tête, et depuis, je trimballe sans complexe mes bourrelets en 2 pièces à bijou plage, cannes. malheur à celui qui me redira un jour " trop grosse ", même si je pèse 150 kgs. cette fois j'en ferais du carpaccio que je distribuerais aux mouettes.les filles, arrêtez les régimes, ne croyez pas ce qu'on vous raconte : les mecs s'en foutent…la secte des " rooo, pfffff "s'il y a bien un défaut que je ne peux plus saquer, c'est le manque d'enthousiasme systématique de certains mecs passé un certain niveau d'expérience de la vie. tout les gonfle, même vous. ils n'aiment pas le théâtre : " mais enfin, toutes les pièces actuelles se ressemblent, pas la peine d'aller payer pour se faire chier 2h mal assis ! "c'est gratuit : " mais enfin, si c'est gratuit, on va être entourés de ploucs, je vois assez de connards au bureau ! "un cinoche ? " mais ma pauvre, tous les bons films sont derrière nous, on nous vend de la soupe et on l'avale comme ces connards d'américains ! "allez, un concert, ça fait longtemps : " quoi ? tu veux aller voir ce mec ? il est riiiinnnnngue ! "bon, un opéra, c'est indémodable un opéra, y'a pas de ploucs ni d'acteurs américains que je sache : " un opéra ? mais tu réalises ? moi au milieu de tous ces bobos qui ne comprennent même pas le livret [et toi tu le comprends, ducon ?], l'hor-reur ! "un p'tit resto ? tout le monde se nourrit, non ? " un resto… tu me consternes. pour bouffer de la merde installé à côté de la porte des chiottes, j'aime encore mieux décongeler une pizza ! "allez, je t'ai fait un cadeau : t'es un mec, t'aimes les jeux vidéos ? voilà la wii !!! " ouais alors franchement, graphismes nuls, histoire inexistante, c'est bon pour les gosses ! "bon et une pipe, tu vas me dire que c'est surfait, aussi ? dis, tu t'entends bien avec ta mère ? oui ? ben rentre chez elle !non mais ! ce soir, soirée sushis/wii/film américain débile entre copines. le pied intégral…these boots are made for walking bon, pas vraiment en fait, il y a quelques années on me demandait même si j'étais fan de francis lalanne, mais aujourd'hui que les cuissardes sont à la mode et que de plus en plus de femmes tentent l'aventure, la question demeure : si un inconnu vous aborde, est-ce pour vos beaux yeux ou pour vos belles bottes ?la cuissarde reste un accessoire érotique, qu'on le veuille ou non, plus elles montent haut sur la jambe plus on a de chance de trouver le même modèle chez andré et chez dédé, le patron du sex shop au coin de la rue. alors une fois encore, quand on sort avec le teint pas super frais mais du cuir un peu partout, doit-on croire qu'on est belle malgré les frisottis-merci-la-pluie ou que le type n'est qu'un sale obsédé fétichiste et vicelard ? et si c'est le cas, a-t-on le droit de l'en blâmer ? d'un autre côté, je soulevais déjà la question dans «  j'veux du cuir », il n'est pas certain que même en chaussures plates voire même sans avoir vu ma tronche ou ma dégaine, je ne persiste pas à attirer ces mecs là. preuve en est de mon (unique ?) fan. il est très gentil, il veut devenir mon esclave. pareil pour quantité de garçons ou d'hommes sur un site communautaire que je ne citerai pas : mon esclave. ai-je donc tant l'air d'une laurence boccolini en herbe (quoi que j'ai vraiment intérêt à faire gaffe à ma balance si je ne veux pas que la ressemblance devienne troublante !) pour qu'on m'imagine au premier regard (ou presque) avec un martinet et du rouge à lèvres noir ?bon, je l'appelle ce laurent ou pas ? je laisse le bénéfice du doute à ses superbes yeux bleus ? prof d'histoire… pourvu qu'il n'ait pas fait une fixette sur le moyen age et ses donjons ! a man for christmas c'est ce que chantaient les weather girls (« it's raining men » : décidément désespérées…), deux sœurs de fort gabarit dans les années 80, et c'est vrai que longtemps, à la question « qu'est-ce que tu veux pour ton anniversaire/noël/hanuka/ton énième diplôme (non moi ça va, et vous ?) », la réponse avait tendance à être à la fois répétitive et parfaitement inutile : « un mec ! ». parfaitement inutile aujourd'hui encore, puisque trouver un mec n'est plus vraiment un problème, c'est trouver le mec la mission impossible (ah ouais, tom cruise. oh pis non, trop petit).mais un mec pour en faire quoi ? je suis pas si mal, toute seule. je décide juste quand je le suis trop et j'y remédie, et l'équilibre des vaches est bien gardé. un mec à la maison… je vois ça d'ici. déjà, lui, il sortirait pour bosser, donc il me réveillerait le matin, donc il commencerait la journée en m'énervant. s'il m'appelle dans la journée et que je suis occupée, je vais l'envoyer paître. s'il ne m'appelle pas, gare à lui. il va rentrer le soir avec ses histoires de boulot et je sais d'avance que même si c'est batman ça va me saouler. il va vouloir manger de la viande. pire, il va sûrement vouloir que je la lui prépare. beurk. il va me bouffer du nutella sous le pif quand j'ingurgiterai ma soupe protéinée. il va bidouiller mon pc, le planter et jurer qu'il n'a touché à rien. il fera la gueule quand je n'aurai pas envie de sortir. et réciproquement. il en aura marre de mes sœurs et moi de ses potes, qu'on n'aura certainement pas réussi à caser ensemble. il sera allergique aux chats. il aura un pitbull. il ne se rendra pas compte que la salle de bains et les toilettes étant séparées de 2 pièces, je vais m'apercevoir qu'il ne s'est pas lavé les mains et pousser des hululements quand il essaiera de me toucher. il va avoir des horaires normaux : une heure pour dormir, une pour se lever, et mes insomnies alors ? il va être un gros fumeur et m'empuantir la maison, on vivra les fenêtres ouvertes, j'attraperai un rhume qui virera bronchite puis pneumonie puis pleurésie et je serai morte à cause de ce connard. il sera non-fumeur acharné et ma petite clope du soir deviendra sujet de guerre permanent, moi, blata, j'en fumerai 3 fois plus pour le faire chier, alors qu'il ne faut pas que je fume du tout, je ferai un autre avc et pouf, encore morte. connard. il pensera qu'une femme, ça doit adorer faire le ménage et la bouffe, et verra s'empiler ses affaires sales au pied du lit, jusqu'à ce qu'il craque et aille mendier une lessive chez ma sœur deux rues derrière. il aura une voiture et se foutra de ma gueule parce que je ne sais pas conduire. il n'aura pas de voiture et je trouverai ça miteux d'être toujours tenus par le dernier métro. il sera jaloux, lira mes mails, mes textos, me réveillera en pleine nuit pour savoir combien il y en a eu avant lui. il ne sera pas jaloux, je pourrai passer 3 soirées dans la semaine avec des copains et il n'y trouvera rien à redire, et moi j'aurai envie de le tuer. il verra ma sale gueule du matin. je verrai la sienne. on finira par péter au lit…non ce n'est pas une bonne idée un mec pour noël. pas cette année en tout cas. non, non, merci, n'insistez pas jeune homme. enfin… si le prince charmant venait à passer sous ma fenêtre avec son cheval blanc (bon, ok, pour ça il lui faut le digicode, mais on ne va pas s'arrêter à des broutilles), disons qu'il y aurait moyen de moyenner…  " tu mets la cam ?? "aujourd'hui, " cam " ne fait plus référence à un quelconque trafic de drogue ou de lots au sentier, il faut comprendre " webcam ". alors qu'au début d'internet, tandis que j'étais une fraîche jeune fille belle au réveil (non, je n'ai jamais été " belle au réveil ", je mens si je veux, c'est moi l'auteur !) qui aurait été fière de se pavaner devant une caméra à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, la " cam " n'étais pas encore incluse dans le package du parfait petit surfeur ou alors avec une résolution digne des images de neil armstrong sur la lune.maintenant, dès qu'on a le malheur de se connecter sur msn (c'était encore " icq ", à la belle époque !) et qu'on a un mec potentiel dans sa liste de contacts, au bout de 45 secondes voire moins, on a droit à un " tu mets la cam ??? " libidineux et impatient.messieurs, je vais peut-être vous décevoir, mais les superbes créatures que nous pouvons être lors d'un rencart peuvent se transformer en boudins à pattes devant leur pc (ou leur mac, je ne suis pas sectaire mais c'est déjà plus ambigu…) parce que justement, on ne " met pas la cam " tout le temps.sachez que, comme la plupart des gens aujourd'hui, je travaille sur mon ordinateur toute la journée ou presque mais que, comme peu d'autres, je travaille de chez moi, ce qui m'autorise :                à me connecter au réveil, cheveux emmêlés et maquillage qui coule                à me présenter à mon hp portable à moitié à poil avec mon soutif des mauvais jours et ma culotte de mémé assortie                à me faire un masque à l'argile qui me fait ressembler à shrek                à entortiller des brosses à dents dans mes cheveux pour les faire tenir (les cheveux, pas les brosses)                à m'envoyer des nouilles chinoises en les slurpant comme il faut                a etre moche comme trois culs de singes collés sur un bâton parce que je bosse, moi, je mets pas la cam !!!alors chers amis, à mon prochain refus de communication visuelle, concluez une des raisons sus citées ou une autre mais arrêtez de me prendre le chou !j'assume, mais je ne vais pas courir chez l'esthéticienne au premier " tu mets la cam ? " pour ne pas vous casser vos rêves. a bon entendeur ! le grand pardon sans " poï poï "les catholiques ont ce petit plus que toutes les religions (allez, ne soyez pas timides !) leur envient un peu : la confession. bien avant les psys qui vous disent maintenant " allez-en paix, la faute est sur vos parents… ", les prêtres vous absolvaient de vos perversions diverses et variées avec un " allez-en paix, la faute a été rachetée un bon prix par jésus… ".pour nous, le peuple élu par dieudonné pour distiller un venin bon marché, il ne faut pas rater le coche : c'est une fois par an que l'on veut bien nous pardonner nos offenses. et encore, ce n'est pas de la tarte (" it is not a piece of cake ", choisissez vous-même le gâteau…). déjà, jeûne complet pendant 25h heures. les 20 premières, plombés par un " midi et soir couscous boulettes à tous les étages ", ça peu aller. après, ça commence à gargouiller. et ce sont les 5 heures les plus longues de l'année…a la syna, on est censés se concentrer sur nos fautes et tâcher de les expier, mais à chaque pause de prières, chacun y va de son " ah, mon café/ma clope/mon poulet rôti/ mon couscous boulettes (non mais là, on croit rêver…) ". les femmes cancanent, les hommes souffrent, les enfants saoulent tout le monde (ils ont la pêche, ils mangent, eux !) et tout le monde regarde sa montre. ca c'est pour le folklore.le plus important, au-delà de la privation (pas non plus d'électricité, de lecture autre que sainte, de téléphone etc. bref on ne doit rien faire sauf se recueillir. essayez et appréciez…), il y a la véritable expiation, qui passe par le pardon que nous-mêmes devons accorder à nos offenseurs. c'est un peu là que ça se gâte. comment oublier, parce c'est un jour saint entre tous et qu'on a la dalle, les affronts que certains nous ont faits ?? comment serrer dans ses bras celui qui a bien visé entre les omoplates pour y planter son couteau ?je prends un exemple que je connais bien : môa ! si je dois pardonner à ceux qui m'ont donné des envies de meurtres ou de suicides, il va falloir faire la queue ! voyons voyons :                 frank qui m'a tellement fait mal en me mentant ?                marcelo qui en a épousé une autre ?                toutes les valérie de ma vie (sauf ma valoulou cousine, elle je l'aime !) qui m'ont, au choix ou pas, trahie, abandonnée, menti… ?                fred et bouillabaisse qui, tout comptes faits, se sont bien payés ma pêche (blague à tiroir. ne cherchez pas si vous êtes fatigués…) ?                paul, feuj, accroché à carol, pas feuj, mais dingue de moi, feuj ? qui persiste à ne pas comprendre mes " tire-toi ! " (" get the f… out of my life ! f… you ! forget my f… number ! ") pourtant clairs, net et bilingues ?                le dr m., qui m'a annoncé ma mort ?                la neuro de nice, qui m'a torturée " juste pour voir, pour une fois qu'on en tient une jeune ! " ?                la copine branque de valou et ses remarques : " ah, tu as un anneau ? et tu penses commencer à maigrir quand ? ", " mais c'est normal que ce soit le bordel dans ta tête, t'as vu ton appart ? ", " non, il est méchant le dr m., t'es pas si obèse que ça en regardant bien ". conne, très conne ou complètement à l'ouest ?                une amie dont je tairai le nom : " tu crois vraiment trouver ton mazal avec six trous aux oreilles et des cuissardes ? arrête de croire que tu peux te le permettre ! " ? re ? car ça veut dire quoi ? vieille ? grosse ? moche ? vulgaire ? le tout ?alors je pense que si je pardonne déjà ça, on me pardonnera peut-être : de porter des cuissardes, d'avoir 6 trous aux oreilles, de ne pas être mariée à 34 ans, de ne pas vouloir d'enfants (de ne pas devoir vouloir d'enfants, mais c'est compliqué…), d'avoir vu plusieurs loups, de n'avoir pas l'intention de m'arrêter là, de manger des bonbons ultra pas cachères…                on se rependra tous lundi, donc. pour mieux recommencer mardi…shana tova à tous, quelle que soit votre confession !longtemps je me suis prise pour alice...... alors que je suis le lapin blanc. cherchez l'erreur ? non, il n'y en a pas. pourquoi le lapin ? parce qu'il court, court et court mais reste en retard quoi qu'il fasse.après avoir été une enfant précoce intellectuellement parlant, voilà que je me découvre blanc rongeur à la montre à gousset, qui retarde, selon le chapelier toqué, de "2 jours et 10 secondes". voilà où j'en suis : toujours en retard de 2 jours et 10 secondes. j'ai commencé les études qui me plaisaient trop tard pour les finir à l'heure, ma vie sentimentale et sexuelle... n'en parlons pas de peur de ne pas arriver à en rire.en retard, surtout, sur les autres filles, celles qui sont arrivées avant moi dans la vie de fred, lionel, frank, paul pour ne citer qu'eux. trop en retard pour ne serait-ce que penser à "m'essayer", pour voir si mon herbe ne serait pas plus verte que celle dont ils ont l'habitude...ce ne sera jamais "moi", l'être "hors normes", le "vrai petit ange", la "future mère de son enfant"...il faut juste que je m'y fasse. et ça ira mieux. comme d'habitude...a mes soeurs mal connues : les autruches ! après avoir relu un nicole de buron, j'avais moi aussi envie de prendre la défense de ces braves bêtes. je la cite "elles ne se sont pas laissées tourner la tête au cri de "allons les filles, voyons les choses en face ! ""ben oui, après des années de féminisme, j'aimerais avoir le droit, de temps en temps, d'être une autruche, de me mettre la tête dans le sable et de ne plus me faire des ulcères à me demander si :"                je lui plais toujours "                ses ex étaient si bien que ça "                c'est si joli que ça, les "rondeurs" "                j'aurais de l'argent demain "                je vais "réussir dans la vie" "                ma balance est justej'arrêterais de me torturer avec les "pourquoi il appelle pas ?", les "malgré les qualiltés de votre candidature, nous sommes au regret de...", les disputes de mes parents.j'aimerais arriver à cannes et, oh miracle, y trouver l'électricité/les peintures/ la cuisine/ le carrelage refaits, les lits, canapés, meuble de télé, table basse, ensemble de balcon etc. miraculeusement installés, bref y poser mon séant et partir à la plage.je voudrais apprendre à dire non et retourner sereinement sous mon sable pour ne pas entendre les reproches.j'aimerais me foutre que l'on m'apprécie ou pas, qu'on me trouve trop ceci ou pas assez cela.oh, j'ai déjà fait quelques incursions autruchiennes : ne pas permettre à marcelo de me contacter, refuser de savoir si ce que j'ai est vraiment si grave, ne plus ouvrir mes relevés de compte (ça, c'est fortement déconseillé, surtout dans mon cas !). mais ce n'est pas encore assez. renzo "toi, je t'aime parce que tu te fous de tout". ah ??????????ca y est le nutella fait grossir !depuis le temps que je milite pour qu'on lâche la grappe aux fumeurs ("fumer tue/provoque la sterilite/nuit gravement a la sante..............") et qu'on prévienne enfin que manger fait grossir, je suis béate de bonheur. devant le jt hier, que voilà-t-y pas que j'apprends ? qu'il y aurait des annotations du même style sur les aliments riches en sucre et/ou en graisse, et qu'en plus un bandeau passerait sous la pub au cas où on n'aurait pas compris en les achetant.wouaaaaaaahhhhhh ! a quand les kinder bueno, les frites, les pizzas 12 fromages vendus en pharmacie, avec pesée et tests sanguins ?a quand les mannequins de monsieur boublil ou madame marina rinaldi engloutissant des big macs en gardant le célèbre "ca s'passe comme ça, chez mc donald" ?j'attends aussi le vieux monsieur qui fait de la pub pour les pommes avec son unique chicot mannequin vedette chez colgate ou signal : qui c'est qui s'est pas brossé les dents comme on avait dit ?? sûrement plus percutant que le partanariat avec l'"association pour la santé bucco-dentaire" !je suis pour foutre un peu les jetons dans les pubs au lieu de se laisser tremper tels les morceaux de pomme dans le miel à rosh hashana (les 22 et 23 septembre cette année. non, ne me remerciez pas.).bouh !!!si j'avais une fille..."je cognerais le jour..."non, non, on se calme. et je ne parle pas non plus d'une fille comme petite amie, on arrête de fantasmer, messieurs. je parle d'une "fille", d'une rejetonne, du sang de mon sang, d'une "daughter". certes, j'ai une nièce que j'adore, mais ce n'est pas pareil : imaginez que sa mère et moi ne soyons pas d'accord (déjà qu'avec son père...) ? bref, si j'avais une fille, il y a des choses que j'aimerrais pouvoir lui transmettre sans passer pour une vieille conne. déjà, ma nièce regarde avec des yeux ronds les photos de ma chambre d'ado, aux murs tapisssés de posters de george mickael et madonna. comment lui faire compendre qu'avant jérémyyyyyyyy! (de la star ac', je crois) ou m pokoraaaaaaaaaa! (orthographe incertaine) nous aussi, à son âge, on fantasmait comme des folles sur des gays en short rose et une chanteuse qui chantait déjà même si elle chante toujours, sans se douter que nos premiers et seules émois lesbiens lui seraient dus ? ah, si j'avais une fille et qu'elle daignait écouter le vieux dinosaure que je serai bientôt (peut-être pas bientôt. mais un jour, ça c'est sûr.), je lui en donnerai, des leçons.déjà, je ne la laisserais jamais prendre un gramme, quitte à la traumatiser et à engraisser son futur psy qui lui expliquera quelle mauvaise mère j'aurais été. le 1er kilo, comme les emmerdes, se balade toujours en troupeau...je lui répéterais en boucle à quel point elle est belle, intelligente, fraîche, émouvante, sympathique tout en essayant de lui apprendre à rester humble malgré sa perfection inévitable... ca lui évitera peut-être de penser un jour "je n'aurais jamais dû lui envoyer ma photo, je suis trop laide / je n'aurais jamais dû lui parler philo, je suis trop conne" après qu'un mec soit mystérieusement devenu muet (et sourd, et on espère, aveugle, bien fait pour ce chien galeux !)je lui expliquerais qu'un homme qui dit "il fait beau" pense "il fait beau" et non "je me rappelle de ce soleil magnifique quand j'ai embrassé mon ex pour la première fois" ni "tu devrais en profiter pour prendre des couleurs, t'as l'air d'une endive". simple, l'homme. dit ce qu'il pense. pense parfois ce qu'il dit, d'où la confusion. je tenterais, par des analogies sémantiques, de lui faire comprendre qu'un homme qui dit "je t'aime/je te veux/tu es la femme de ma vie"(ne rien rayer-aucune mention inutile) le dit au "present perfect", c'est-à-dire "je t'aime là, à cette seconde, au moment où je te le dis, je ne promets rien pour l'heure qui vient". adieu le "i love you", vive le "i am loving you". cette règle s'applique, dans le fond, à tout ce que disent les hommes. c'est sûrement vrai à l'instant "t", personne ne répond plus de rien à "t+1". plus tard, je lui expliquerai qu'un mâle "plein" ne tient jamais le même discours qu'un mâle "vide", même si c'est, je le sais, excessivement vulgaire. on a tous vu "mary à tout prix", on se souvient tous de la nature du gel capillaire de cameron diaz mais qui se souvient encore de ce qui lui avait valut cette "efd" (je donne la clé du sigle pour toute demande rédigée poliment) ? il ne devait pas "avoir envie" pendant le rencart !!! il s'est "déchargé" (d.ieu que c'est laid !) avant de voir la femme qu'il aimait parce qu'il savait qu'il ne serait pas le même ! vous voyez bien que je n'invente rien. je lui apprendrais que ça ne sert à rien de faire des "trucs sexuels" (je ne sait pas imiter l'ado qui glousse, rajoutez-le mentalement svp.) à un mec pour le garder : s'il a décidé de vous garder, ça risque au contraire de le refroidir, s'il veut vous jeter, lui faire la pipe du siècle (pardon, pardon) ne le fera pas changer d'avis. on ne retient pas un mec par le q (mais par quoi alors ? mystère...) sauf pour le q.  je lui montrerais que le poils, ça ne sert pas à faire des dread locks l'hiver ou quand on ne partage momentanément pas sa couette : une fille, ça s'épile, on ne sait jamais. et au passage, ça se masque, s'exfolie, se soigne les cheveux, se coupe les ongles de pied, ne met pas de culotte trouée même en plein ragnagnas, s'hydrate les mains et s'achèche la "zone t"(les filles apprécieront). tout ça, je l'ai bien compris après mon attaque : 3 semaines de toilette de chat, avec les cheveux dégueus, le vernis écaillé et les poils en friche...je lui dirais qu'un homme qui ne veut pas d'elle en est indigne et que c'est lui qui perd. tant pis si c'est elle qui pleure... je tenterais de la calmer en lui disant que lui aussi, un jour, versera des torrents pour une belle indifférente ("allez venez, mylord, vous assoir à ma table !"). et en lui parlant du petit eric, là, dans un coin de sa classe, qui se meure d'amour pour elle pendant qu'elle se moque de lui avec ses copines...je lui dirais d'être fière d'elle, quoi qu'elle fasse.je lui apprendrais que les remords valent mieux que les regrets : au moins, c'est fait !je lui raconterais sans détail ma "première fois", mais en lui disant que non, elle ne "conditionne pas toutes les autres" et c'est tant mieux.je lui expliquerais comment être : une maîtresse, une maîtresse de maison, une amie, une mère, une soeur, une fille pour le même homme, et surtout comment ne pas se planter de moment ("dis, ça te dirait un couscous boulettes vendredi ?" en pleine brouette (et pas boulette) javanaise).je lui affirmerais que tout ce qui arrive était écrit. ce qui n'arrive pas aussi.je jurerais que l'homme de sa vie l'attend quelque part, et que personne ne peut passer à côté de son "mazal" (si cette petite fille existe un jour, ce sera bien la preuve que j'ai trouvé le mien, non ?).je lui transmettrais la tunisie que je n'ai jamais vue, pour que le sang oriental qui coule dans ses veines la rende toujours fière, pour qu'elle n'oublie jamais que nous avons un jour tous vécu ensemble et en paix.je lui inculquerais qu'un mec passe mais que les amis restent. veiller à les préserver.je lui dirai aussi que c'est parfois l'inverse si le mec est "the one", qu'il ne faut pas le laisser fuir parce qu'une copine à un coup de blues le soir de votre premier anniversaire.et j'essaierais très fort de croire à tous mes beaux discours...les hommes préfèrent les grosses... mais sortent avec les minces !a défaut de me faire passer la bague au doigt et en désespoir de cause, je me suis fait poser un anneau gastrique il y a quelques années. après des débuts laborieux et frustrants, la "magie" a fini par opérer et j'ai maigri. beaucoup. forcément, quand on vomit tout ce que l'on mange... pour ne pas s'effondrer quand on est étudiante/prof/employée diverse, on passe aux liquides sucrés, souvent trop sucrés tant le corps réclame du carburant. alors j'ai regrossi, et j'ai fait resserrer mon anneau, pour que même mon café-lait nestlé ne passe plus. dénutrition. 50 kg pour 1m71 et une ossature pas du tout faite pour, j'avais l'air de sortir de ma tombe. desserrage. reprise de poids (même une carotte crue fait désormais grossir, normal quand on passe de rien à un peu). resserrage. re perte. une bonne cinquantaine de fois... et puis j'ai fini par accepter que toutes les filles n'étaient pas condamnées à peser moins de 65 kg, j'ai fait régler mon anneau à une taille raisonnable, j'ai repris un peu de poids, passant du 36 au 40/42, récupérant ma santé, mes cheveux perdus, mes ongles, ma bonne bouille ronde et mon moral.mais le commun des mortels ne l'entend pas de cette oreille. voulant offrir un pull à ma soeur qui, elle, vit parfaitement ses rondeurs, ce qui la rend à la fois belle et sympathique, je demande au vendeur :"vous avez des grandes tailles ? oui, c'est pour vous ? euh... non, c'est pour une femme ronde... plus que vous ???"dans la même journée, discussion existencielle avec un venduer de valises cette fois, avec cette superbe conclusion : "tout le monde est beau quelque part ! regardez, vous, même grosse, vous êtes belle !"je le tue ou je me tue ?mais le pire de tout vient de jean-paul mytho :"tu es belle, tu es très intelligente, mais je ne peux pas être avec une fille comme toi, pas comme ça. il faut que tu perdes tout ça et on ira voir mon cousin chirurgien esthétique".a la limite du supportable. question : cet homme peut-il m'aimer ? on est loin de marcelo qui m'a confié un jour : "je me fous que tu sois grosse, monce, petite, grande, brune, blonde, rousse, c'est toi que j'aime". et la perfection physique de marcelo n'est pas le fruit de mon imagination...et que dire d'ashley, artiste peintre cinquantenaire, qui m'a connue il y a 19 ans et m'a vue traverser toutes mes phases, qui m'a dit récemment : " mince, tu es belle, ronde, tu es belle, à 14 ans tu étais belle, à 33 tu l'es encore plus."jusqu'où dois-je aller ? dois-je tout faire pour cet homme qui me veut avec des cuisses fines, un ventre plat, des seins remontés au silicone et des lèvres gonflées s'il en reste ? est-il dans le vrai en m'affirmant qu'une fille physiquement parfaite et intellectuellement brillante a le monde à ses pieds ?je ne sais plus. est-ce que je veux ce monde à mes pieds en perdant en même temps ma bonne humeur, mes longs cheveux, le plaisir d'un repas sans le spectre de la course aux toilettes entre deux bouchées ? la société veut des femmes minces et belles ? que l'on écrive "manger fait grossir" sur les paquets de sucre, les bouteilles d'huile et les pots de nutella ! que l'on euthanasie les enfants moches ! mais que la torture cesse... prologue : j'ai cédé aux sirènes. mon anneau est de nouveau serré au maximum. je vais donc maigrir. mais je n'ai plus aucune nouvelle de monsieur mytho..."j'veux du cuir"ok, si je portais des cols claudine et des jupes plissées, ce genre de choses ne m'arriveraient sans doute pas... mais ce n'est pas certain. c'est une erreur téléphonique qui m'a fait prendre conscience de l'ampleur du phénomène, même quand je ne suis qu'une voix pas contente d'avoir été emmerdée en plein dvd de "star wars" (vautrée sur mon lit avec un saladier de pistaches : essayez...) et donc pas foncièrement d'humeur lascive. voilà, docteur : je suis un aimant à masochichistes et fétichistes de tous poils (non, il ne s'agit pas de poils, allons...). au début, trouvais ça drôle d'avoir un esclave pour faire le ménage chez moi a poil (nous y revoilà) sous un tablier, m'offrir des chaussures et venir me les cirer (toutes, et je les collectionne) 2 fois par semaine, faire mes courses, dormir sur mon paillasson... mais je pensais être tombée sur un cas, et sans aller jusqu'à le croire unique, je pensais sincèrement qu'il serait le seul de ma vie.non. un autre : marié, futur papa, masochiste, m'a balancé tout ça un beau soir alors que j'étais blottie dans ses bras. "prête à partager mes fantasmes ?" ben, oui, j'étais déjà amoureuse, alors... rebelotte pour les humiliations, les chaussures... il m'a quitté le jour où il s'est aperçu qu'il était tombé amoureux et que, comme avec sa femme, il ne pouvait pas tout mélanger (et tromper simplement son épouse était impensable).un autre encore me l'a révélé lors d'un "blind date" que je voulais écourter (trop laid) : son fantasme était d'entretenir une femme en échange d'un peu de ménage et de cirage de chaussures (original, non ?). j'ai dit "ok" et je l'ai entraîné au "h&m" le plus proche (pas chez cartier ou chanel : h et m !) où j'ai choisi un assortiment d'accessoires pour une cinquantaine d'euros. arrivés en caisse, je lui ai tout mis entre les mains "merci, c'est un bon début". il a bredouillé qu'il n'était pas tout à fait prêt encore, que pour cette fois, il me laissait payer blablabla. je l'ai planté là avec mes bijoux : non, manifestement, un fantasme n'est pas fait pour être réalisé si brutalement...j'en ai éconduit beaucoup d'autres qui avaient exposé leurs attentes très franchement (fessée, piétinement avec des talons aiguilles, pinces à seins, colliers de chiens, menottes, bandeau pour les yeux, tortures physiques et morales...), mais je me suis aperçu de la fragilité de la frontière.j'aime le cuir, le skaï, les bottes, les cuissardes, les talons et j'ai constaté que très peu d'hommes y étaient insensibles.mais revenons au début de ce sujet : une erreur téléphonique. de "vous avez une jolie voix" à "seriez-vous d'accord pour me fouetter ?", il n'y a eu que quelques mots. sans cuir, sans cuissardes. ai-je une voix de maîtresse sm ?y a-t-il un gène pour ça qui traverse la voix, la peau, le regard ? je vais tester les cols claudines, les jupes plissées et les talons plats, et je vous raconte...un plat froid a-t-il le même goût ?"toi, tu t'épanouiras vraiment dans ta trentaine", eric e., 1987."tu ne dis pas à la bande qu'on était ensemble, hein ?", david h., 1987"ce n'est pas que tu es moche mais... si, en fait, tu es moche", céline m., 1989"ca m'arrangerait que personne ne sache qu'il s'est passé quelque chose entre nous", stéphane p., 2002"non, on ne sort pas, on est bien mieux ici, personne ne nous voit au moins", joël c., 1995 à 1999"j'ai reçu ta photo. désolé mais...", marc a., 1985"non, je ne te présente pas ma mère, elle a l'habitude que je sorte avec des belles filles", sacha b., 2000"tu aurais pu me prévenir pour ton physique, je ne me serais pas déplacé", j'ai oublié son nom, 1995 j'ai sans doute refoulé les pires...oui, j'ai eu un physique ingrat pendant des années, non, ce n'est plus le cas et oui, j'ai envie de me venger.de prendre rendez-vous avec le dr e. pour une douleur aux seins, de "gaffer" devant la copine incolore-inodore-elle-est-où ? de s.p., d'aller me faire faire un détartrage chez le dr a, de dîner et dormir avec une bombe atomique (quitte à le louer !) chez la mère de s.b et d'y jouir bryamment en pleine nuit avec le fiston à côté... mais ma plus grosse envie est de manger le plat encore chaud de la vengeance de "tu n'arriveras jamais à rien dans la vie, je ne te crois pas quand tu dis que tu termines un doctorat de philo, arrête d'envoyer des cv, personne ne veut de toi..." du joueur de pipeau. finalement, je me demande si j'ai bien fait de faire mienne la philosophie de lao tseu : j'ai beau me faire des calles aux fesses au bord de la rivière, je n'y ai encore vu passer aucun cadavre ennemi. peut-être qu'en les poussant un peu... mes hommes et moi !quadrilleun pas en avant, deux pas en arrière, et on recommence sur le même air (pas sur la mémère, du calme). " je te veux ", " je te veux plus ", " si si, je te veux ", " non finalement, je te veux plus ". on en est là avec david. shkoun ? un petit jeune homme (de taille et d'âge) qui danse à la perfection. " on prend sa partenaire, on jette sa partenaire ". comme bien d'autres avant lui, il avait omis, dans son cv qui aurait pu être parfait avec 10 ans de plus, la copine. the girlfriend. alors on s'est rencontré, on s'est réchauffé (à peine, même pas un bisou)… puis on s'est séparé. chacun de nous deux est parti dans le tourbillon de la vie (on peut danser là-dessus ?). il revient, il repart, il fait des caprices, il boude, il change d'avis, rechange de chemise. la plus belle ? 4h du mat après des mois de silence : " saloméééééééé…. faut qu'j'te parle !                 ok, tu me rappelles quand t'as dessaoulé !                 chuis pas bourré !!!                ciao ! "bombardement de textos. ok, petit, on va régler ça. on se voit quand ? " a bin non g reflechi vo mieu pas c mieu com sa " : " non très chère j'ai eu l'occasion de revenir sur mes pensées et je pense que les choses sont pour le meilleur telles qu'elles sont " (traduction approximative).nouveau silence radio. re-bombardement, par msn cette fois. " on se voit ?                non…                si…                non sauf en amis                non alors                ben oui, non                oui mais non, si                non                si et on verra… "le temps de répondre " je me change et j'arrive ", le monstre s'est déconnecté. aujourd'hui on en est à " c mieu com ça ". demain ?il est rigolo, ce petit garçon. 26 ans, toutes ses dents et expert en… rien, affectivement parlant. je l'imagine avec sa copine : " ce soir on va au ciné. non au restau. non au théâtre. non on se fait une soirée pizza/dvd. non finalement c'est bien le ciné. ou le resto. " et au lit : " mets-toi sur le dos. non à quatre pattes. non attends c'est moi qui m'allonge. non, j'ai envie d'une pipe d'abord. non finalement, à quatre pattes. mais si je me décide ! "salutations, " copine de david ", et bon courage !la revanche du petit rabbin beau gosseil fallait s'y attendre, le prince charmant a pété un câble, fondu un plomb, paumé son pot d'échappement, que sais-je, en tout cas : " ca va pas ta tête ? ". alors que nous devisions calmement sur des choses et d'autres, môssieur s'est mis à me hurler dessus comme un damné. je dis n'importe quoi sans jamais penser à la portée de mes mots, mes analyses que je croie très fines sont complètement bidons, je suis beaucoup trop curieuse (je lui ai posé 2 questions en 8 mois !), bref je suis bonne à jeter à la poubelle avec les épluchures par dessus. je nous croyais amis, que nenni, ma belle dame ! on est juste " rien ". rien ? rien. il me serinait : " tu n'essaies pas de comprendre ! ". non, en effet, en général quand il n'y a rien à comprendre je ne me lance même pas, bêtement. qu'est-ce que je dois comprendre ? il me dit qu'il arrête les rencontres parce que ça le gave. soit. où est-ce que cela me concerne ? il est amoureux de moi et meshkine il n'ose pas me l'avouer ? je me lance dans une analyse qui sera sans doute aussi bidon que les autres mais je pense que ce grand benêt a juste honte de ses origines, voire qu'il m'en veut de ne pas avoir les mêmes que lui. il a voulu se racheter d'un père non-juif en devenant extrêmiste, je n'ai pas à me justifier car mes deux parents ont une kétouba en bonne et due forme. jamais je n'ai dit un mot de travers sur sa vie ou sa personne, lui ne cesse de me casser : qui est le plus proche de d. ? lui qui pratique comme un fou ou moi qui ne fait de mal à personne ? si quelqu'un me répond que c'est lui, c'est à désespérer de ma religion. selon lui, je ne m'habille pas correctement et les remarques que je prends à l'école sont justifiées. je rappelle que je suis en col ras ou roulé, jupe, veste et collants. j'ai les cheveux attachés et 2 boucles d'oreille " de taille raisonnable ". j'ai laissé au placard tout ce qui me rendait un tant soit peu sexy pour me prendre 10 ans dans la tronche et je finis par entendre ca ??? non mais je rêve !c'est peut-être lié à sa beauté, aussi. il a eu l'habitude que tout (et surtout toutes) lui tombe tout cuit dans le gosier, parce qu'on pourra tous aller au paradis et en revenir, être beau ou belle, ça aide pas mal dans la vie, et voilà-t-y pas que maintenant ça ne suffit plus. les jeunes filles ou leurs parents demandent des comptes, des explications, un extrait de naissance et de casier judiciaire. n'est pas prétendant au mariage arrangé qui veut. certes, les jeunes pucelles se pâment et sont prêtes à tout accepter venant d'un pareil beau gosse, mais tous les parents ne l'entendent pas de cette oreille. il lui faut un pedigree qu'il n'a pas. et ça le rend enragé. du coup, il se sent obligé de rabaisser ceux qui n'ont pas besoin d'en faire autant que lui pour être acceptés à part entière dans n'importe quelle communauté. et franchement, plus je repense à ses mauvais penchants, plus j'ai l'impression d'avoir eu en face de moi un mec avec la terre du bled collée au talon. il s'énerve pour un oui ou un non, rejette les femmes en bloc car il a beau dire, nous sommes toutes des quiches à ses beaux yeux, il n'a aucune tolérance, personne n'a rien compris au film sauf lui. bref, un marcelo puissance 1000. le premier avait réussi à me ramener plus bas que terre, je n'en laisserai pas le loisir à celui-là. il n'est ni plus beau, ni plus intelligent, ni plus aimable que l'ex homme de ma vie, il ne me fera pas subir le dixième de ce que j'ai déjà subi par amour pour un brésilien. donc même si c'est très " vilain " à faire en cette veille de " grand pardon ", tout ce qu'il m'a dit hier, non, je ne pardonne pas. il pourra implorer le ciel et se sentir quitte, mais il ne le sera jamais envers moi. je pense que j'ai eu mon compte de souffrances, sans compter toutes celles qui m'attendent, personne, personne n'a le droit de me dire qui je dois être et ce que je dois faire. c'est à prendre ou à laisser, c'est comme ça. a 35 étés, ce n'est pas aujourd'hui que je vais tout remettre en question pour quelques remarques déplacées d'un abruti. l'histoire du " petit rabbin beau gosse "il ne transportait pas de galette ni de petit pot de beurre dans un panier pour sa grand-mère, mais presque. un conte de fées à lui tout seul… au premier regard, conquête inévitable. grand, insolemment beau, des dents superbes, des yeux magnifiques, un corps de rêve… que l'on ne pouvait que deviner sous le costume noir et blanc et les tsitsits. eh oui, le prince charmant est orthodoxe, l'eusses-tu cru ? moi non plus. et pas seulement beau : intelligent, cultivé, amusant, attentionné… mais orthodoxe ! après une magnifique carrière d'artiste, la révélation, la grâce : la torah.plus de vie en dehors d'elle. il ne touchera plus une fille (même pas sa main), portera l'uniforme sombre des orthos, le chapeau, les tsitsits, plus de ciné, de télé, de théâtre, de concerts, il ne peut plus entendre une femme chanter ni être proche d'une femelle quelconque… et moi dans tout ça ? puis que je ne suis pas " sa princesse " (à lui non plus, ce doit être une manie), je suis son amie. mais vraiment amie, à se téléphoner plusieurs fois par jour, à se voir tout le temps, à accepter les invitations aux fêtes de mon côté quitte à venir à dijon.moi, je l'avoue, j'étais prête à le suivre. depuis le temps que je me cherche, j'aurais pu me trouver dans la religion avec lui. la, la, la. je dois être à son niveau, là, tout de suite, maintenant, sinon, non, et puis il y a " un millier de choses qui ne vont pas ". lesquelles ? silence radio. et lui, pendant ce temps, il rame et il cherche une fille qui n'existe pas, assez mûre pour discuter religion à son niveau, assez belle pour ne pas avoir la nausée, pas trop quand même pour ne pas attirer les regards, assez jeune pour être fraîche émoulue du séminaire et surtout être vierge, pas trop réfléchie pour lui mettre le nez dans ses nombreuses aberrations, discrète mais ayant des airs marqués de catherine zeta-jones. pas clair. les religieux, pas clairs. le prbg, pas clair du tout…  pas d'ami comme toi" nos souvenirs sont-ils communicables ? ", sujet de philo. ne pas nuancer sa réponse, pas de réponse aux pommes, c'est non. comment faire ressentir à quelqu'un d'autre ce que l'on a éprouvé à un moment donné pour une personne donnée ? transmettre son odeur, la douceur de sa peau et de ses cheveux, la mélodie de sa voix, l'adrénaline de nos folies, non, décidément, pas possible. on peut toujours raconter, expliquer, comparer, moduler sa voix pour essayer de transmettre un peu de la magie que l'on a vécue, rien à faire.ce billet me concerne bien moi, caroline, et bien toi, jean-sébastien s. mon ami, mon frère, mon double, mon âme sœur, mon alter ego. " quand tu traverses la pièce en silence, que tu passes devant moi je regarde tes jambes, la lumière tombant sur tes cheveuxquand tu t'approches de moi, ton parfum me fait baisser les yeuxet si tu touches mes mains, je m'arrange pour ne pas y penser… "je pense à lui même s'il ne pense plus à moi. quand on a eu la chance d'avoir compté dans la vie de quelqu'un d'aussi exceptionnel, ça laisse des traces indélébiles. les femmes sont passées dans sa vie, moi je suis restée, jusqu'à la dernière, celle qu'il a voulu protéger à tout prix de notre amitié si exclusive et si fascinante aux yeux des autres, ces autres dont on se foutait royalement." je comprends mieux le monde en t'observant, je crois que j'y vois plus clairje n'ai pas trouvé la clé du mystère mais je m'en suis approché "je n'ai plus jamais eu d'ami comme lui. plus personne pour finir mes phrases, m'écrire des poèmes, boire de la vodka en refaisant le monde, voler pour moi un panneau " sens interdit-propriété privé " dont je n'ai saisi que bien plus tard le double sens…j'aurais aimé pouvoir lui dire :" ne te lasse pas de moi, j'ai encore beaucoup à découvrirmais danse autour de moi, j'abandonne si tu danses autour de moi… "grand ami déguisé en grand amour ? nul ne le saura jamais. je préfère laisser planer l'énigme sur ses baisers d'alcoolique, sur ces nuits où il me serrait contre lui à m'en étouffer, sur ma propre passion pour un ado puis un homme passionnant et passionné.je t'aimerai toujours, js, sache que tu es celui que j'ai réclamé dans mon délire de mourante, et que précisément je ne suis pas morte juste pour t'embêter, revenir un jour vers toi et te reparler d'un certain " macaque à bonnet ", voire se coucher sur les fourmis rouges, " pour voir si l'un de nous deux bouge, couchés sur les fourmis rouges "…"voulez-vous coucher avec moi ce soir ?"grand débat : faut-il ou non coucher le 1er ou le 2e soir, ou laisser poireauter (c'est le cas de le dire) le mâle qui nous dévore avec des yeux lubriques et nous chatouille avec ses 42 paires de mains?premier réflexe des vierges effarouchées que nous fûmes presque toutes un jour : "jamais le 1er soir si tu veux que ça dure !". confirmation énergique du mâle repu (parce que le mâle en rut ne tient pas, mais alors pas du tout le même discours. coucou, david, ça roule ?). problème : et si on en a envie, nous ? on se condamne à foutre en l'air une histoire qui aurait pu être si on avait gardé les jambes serrées deux rendez-vous de plus ? faut croire.le problème du troisième rendez-vous, s'il est proche du premier, c'est qui peut faire perdre la mémoire à l'homme des mois ou des années plus tard : "ah bon, t'es sûre ? on n'a pas couché le premier soir ?" oui, on est sûre, nous, on s'en rappelerait. et quand c'est dit par un mec qui vient de te balancer: "aux etats unis, on dit que si on a couché avec la fille au premier "date" on sait qu'on ne l'épousera pas !", on a des envie d'étouffement avec un oreiller parfumé au "nuit torride". alors, quel est le bon moment pour dire "oui" ? si on n'attend pas assez, on est une grosse truie lubrique "qui n'en veut" et qu'on largue une fois le forfait accompli. si on attend trop, il va voir ailleurs s'il y a des ouvertures (allez, sans jeu de mots !). si le délai est raisonnable mais qu'on se fait quand même jeter au petit matin... là, je sèche. mais avec ces rencontres par internet et autres "speed datings", soirée "solo u" et j'en oublie, où l'on se déballe tout très vite, où l'on se mail, se textote, se téléphone avec un degré de chaleur en plus à chaque rencontre virtuelle, qu'est devenue la règle des 3 rendez-vous ? si on a fini par se chauffer à mort à grand coups de conversations interdites aux mineurs, de sms explicites, voire de mms très très coquins, difficile d'imaginer qu'on va confectionner des colliers de perles à la prochaine (souvent première) rencontre ! est-ce que ce rendez-vous là compte pour le premier, ou considère-t-on qu'on a eu une vie ensemble avant ?j'aurais dû réfléchir à tout ça il y a une dizaine d'années, je ne me prendrais plus la tête à mon âge canonique ! idée : et si je ne me la prenais plus, tout court ? si j'arrêtais le calcul et que je suive mon instinct ? il est de bon conseil, parfois ! j'essaie et je vous raconte...et en plus j'avais raison... sauf peut-être sur un pointj'ai bien perdu la guerre. il est avec quelqu'un d'autre. depuis longtemps. il s'est rapproché de moi quand ça n'a plus été avec elle, mais elle est manifestement de retour.moi ? je suis "attachante", j'ai "de la conversation", de l'"humour". la parfaite amie, quoi.entre mon q et mon qi, les mecs font leur shopping. de là à m'accorder autre chose...allez, je rempile pour une nouvelle année de chasteté...perdue avant d'être commencée !la grande guerre (même pas le jeu) de l'amour et du hasard. avec quelqu'un, hélas, à qui je commençais à tenir. tous les symptômes sont là, je ne peux même pas faire l'autruche. mais tous les torts sont de mon côté : depuis le temps, je devrais savoir qu'on ne dit rien à un mec qu'il ne vous ait déjà dit. la soi-disant question : "qui doit dire je t'aime en premier?" me fait rigoler les genoux. s'il ne le dit pas, on ne devrait jamais le dire, nous. sauf si on l'aime pour soi-même et qu'on se fout de le perdre. donc ne jamais rien dire, et d'une. première de mes erreurs : avoir affirmé dans un grand élan de tendresse "je ne coucherai avec personne avant de te voir... - non, non, dis pas ça, fais ce que tu veux !". bon. pas rassasiée des vestes, je lui dit quelques minutes plus tard : "je vais essayer de ne pas trop penser à toi ! - je ne suis pas un mec à qui penser, laisse tomber blablabla...". re bon. autre erreur : un texto à 2h du mat. insomniaque et envie d'une voix amicale. pas un appel, non, non, pas réveiller le prince au bois dormant, un petit sms. pas de réponse, je me dis, brave, qu'il ne l'as pas eu car il dormait, et je m'en veux de l'avoir sans doute dérangé. pour me faire pardonner, j'envoie au matin, avec des voeux de bonne journée, une photo coquine de moi (qui me prend parfois pour une bombe. manifestement à tort.) toujours pas de nouvelles. je le taquine avec 2 autres textos, rien. je lui dis finalement que je suis honteuse et triste d'avoir envoyé cette photo. toujours rien. un petit ":,(". encore rien. le soir, une connexion/déconnexion éclair sur msn : je suis parano et je me dis que c'est parce que, pour une rare fois, j'apparaît "en ligne", ou je mets ça sur le compte du hasard qui fait décidément mal les choses aujourd'hui ? voilà. toujours rien si ce n'est une étrange tristesse et le sentiment d'avoir encore tout fait de travers, et d'avoir perdu quelqu'un qui commençait à m'être cher et qui, miracle, semblait s'attacher un petit peu. bon... je suis une conne sentimentale. mea culpa, mea maxima culpa...ma lettre au magazine "20ans"oui, je l'avoue, il m'arrive parfois de craquer sur un numéro de ce type de presse pour ados (mais jamais sur "voici" ni "gala", promis juré. même si je me jette dessus chez les nombreux médecins que je consulte depuis ces derniers mois). et ce moi-ci, avec mes 5h45 de train "cannes-dijon", mon "plouf plouf quel sera mon mag de pouffe ?" est tombé sur "20ans", avec un sujet accrocheur sur les mecs "tabous". j'ai crû bon de réagir, et je vous livre ce que je leur ai écrit, même si vous connaissez déjà une grande partie de ces aventures :" comme ma vie sentimentale voire même sexuelle n'est qu'une succession de rendez-vous manqués avec ces mecs dits "impossibles", c'est avec l'enthousiasme d'une hiène affamée que je me suis jetée sur votre article. je me permets de rebondir sur l'homme maqué : vos solutions pour le piéger s'inspirent d'une douce utopie... personnellement, j'ai été victime de l'homo macus il n'y a pas si longtemps et voilà les leçons que j'en ai tirées :"                même s'il fait avec vous des projets sur le long terme, avec des dead lines bien précises, il ne faut pas démériter l'autre qui, si elle est avec lui, a bien dû, elle, réussir à le piéger un jour et peut fort bien récidiver ; "                ne commencer à y croire (et encore : un brouillon d'esquisse de commencement de confiance) que lorsqu'il vous donne son numéro de téléphone fixe : même s'il vous a juré qu'il ne la touchait plus, qu'il restait dans le même appart (le sien. a elle. méfiance) pour des raisons postales ou financières, si c'est fini, f, i, "fi", n, i, "ni", elle doit le savoir et ne pas s'offusquer de recevoir des appels de pouffes (dont vous. si, si). "                enfin, le jour où une voix féminine hystérique vous appelle sur votre portable (à vous) avec son numéro (à lui) en vous demandant qui vous êtes, ne pas le croire quand il s'englue dans une aventure juridico-indianajonesesque où lui (le gentil) est poursuivi pour une vague histoire de copyright par une horde de méchants et où elle, miss barreau, tel zorro ("oh mon baateaauuu". je sors, ok.), doit le défendre au tribunal et que donc, non, non, il ne lui a pas dit pour vous mais si, si, promis, dès que l'affaire est jugée, hop, il s'envole au soleil avec vous. que le procès soit gagné ou pas (vous ne le saurez jamais), c'est avec elle qu'il ira se rôtir sur la croisette. même remarque pour le "people", surtout si c'est un ex-"people" (ne vous avais-je pas dit que ma vie était trépidante ?) : de toute façon, il s'est habitué aux groupies qui s'évanouissent en apercevant le bout de son téton (ce people-là a eu tendance a beaucoup le montrer au cours de sa carrière. mais un seul, d'où l'hystérie collective) et ne comprends pas que vous vous inquiétiez quand il ne répond pas à vos textos pendant 48h ("ben quoi ?" ne pas l'égorger, ne pas l'égorger à se répéter en mantra), quand ses jeux ne vous amusent plus ou que ce n'est pas le moment et que mr aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhh, a poiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil ! se met à bouder.bon, ça fait des aventures feuilletonnesques pour les aficionados de ma page perso, c'est déjà ça, merci messieurs.et merci à 20 ans, que je piquais à ma grande soeur à 14 ans et à ma nièce à 34.salomé"voili voilou. si les gentils gens de 20ans publiaient mon courrier, merci de me tenir au courant, je n'aurai pas 6h de train tous les mois !je persiste et je signe. et vous ?il n'y a plus de mecs. ou alors, ils ont pris au pied de la lettre le livre "les hommes viennent de mars" et sont tous retournés sur leur planète... qu'est-ce que c'est que ces bonshommes qu'un rien fait fuir ? des vierges effarouchées ? eh oui, ça existe encore, m'sieurs-dames, entrez, entrez, le spectacle va commencer !et encore, cette comparaison est erronée : les vierges d'aujourd'hui sont beaucoup plus "couillues" que nos quadra mâles. conclusion, soit il prennent des gamines de 20 ans (pardon à mon lectorat de cet âge, mais j'ai un peu la haine ce soir !), pucelles (pas de comparaison à risquer), avec l'horloge bio bien calme (manquerait plus qu'on veuille des mômes !), le mono neurone au niveau du nombril faussement piercé ("et qu'elle soit pas plus intelligente que moi, la saaaaaaalope !"), soit ils s'encroûtent avec de vieilles amantes qu'ils n'aiment plus "mais c'est tellement confortable". j'ai personnellement, dans ce dernier cas, gentiment rendu paul à carole, un paul qui persiste à m'appeler comme un crétin qu'il est alors que pour une fois, je l'ai clairement jeté. "you're so good in bed...". thank you, duchmock, et mes yeux, ils sont de quelle couleur ??j'ai sans vraiment le vouloir aussi retourné dans son emballage( ben oui, pas essayé, rendu comme neuf) fred à miss "elle est belle ma morue" : il faut chaud chez elle et c'est plus pratique de continuer à recevoir son courrier là-bas.et de là où je suis, j'observe les autres, je fais des essais comme une laborantine de base. j'ai envoyé un texto très sobre à un mec qui m'avait contactée et bien plu il y a quelques mois, il me répond "tu lâches jamais, toi". avec une réponse comme ça, si, et je vais l'effacer de mon répertoire juste après lui avoir lui avoir dit ça. un homme du passé ne veut manifestement plus être présent dans mon futur (ben quoi, vous avez oublié la chanson ?), j'ai été trop entreprenante, que voulez-vous, j'ai mélangé les rôles et ça l'a troublé, le pauvre poussin !un autre homme qui vient de loin (20 ans... wow, les filles, je suis vieille !) me "veut bien comme maîtresse" (lllllllllllllllllooooooooooooooooooooolllllllllllllllllllllll), alors qu'il sort avec une fille de 21 ans. oh, il n'en a jamais que 52 et il n'est que grand-père...je vais jouer, moi aussi. les filles lointaines, mystérieuses, inaccessibles. chiantes, quoi. comment leur dire, à tous et à chacun, que pour une partie de jambes en l'air, une nuit à picoler et à refaire le monde, un théâtre ou un ciné, un amoureux transi, je n'ai qu'un coup de fil à passer ? comment leur faire comprendre que si je m'intéresse à chacun d'eux, ce n'est pas en désespoir de cause genre pauvre vieille fille laissée pour compte, mais un honneur (non, ça va les chevilles !), presque une dernière chance pour certains ? je ne suis pas seule au monde, je ne suis pas hyper disponible, je suis discrète et je me rends disponible, grosse nuance. non, mais, je vais faire ce que j'ai dit : hermétique, intouchable, qui rigole quand elle se brûle. ca leur apprendra !il me manquemême carrie a son mr big, l'homme récurrent, celui vers qui tout revient, souvenirs et envies d'amour. il a réglé son histoire avec moi avec un message vocal, un "tu ne m'intéresses plus", et moi, comme une conne-que-je-suis-jetez-moi-des-tomates pourries, je pense à lui, à lui, à lui...je ne sais plus quoi dire. je me suis vengée et c'est moi qui reste malheureuse. c'est injuste.allez basta... décidément j'adooooore les sushis...... enfin, les mecs, mais le titre aurait été moins "accrocheur" ! cette nuit, j'ai rêvé de dan le fétichiste. pas seulement parce que j'ai parlé de lui hier, je pense, mais aussi parce que décidément, entre ce que je pense dégager, ce que je dégage vraiment, ce que les autres pensent que je dégage, entre ceux qui me connaissent bien, ceux qui me connaissent peu mais ont un doctorat de psychologie comportementale, le malentendu est plus que probable.bien des gens qui me connaissent (un synonyme, m'sieurs-dames !), ma famille et mes amis très proches en particulier, voient en face d'eux une personne excessivement attentive, généreuse, toujours prête à se lever à 4h du mat pour consoler une âme en peine, en retrait dès que quelqu'un l'impressionne, humble et plutôt sympa. dan, pour en venir à lui, et le charmant jeune homme avec qui j'ai passé la journée hier voient, eux, une personne narcissique, toujours prête à se mettre en avant, avec un esprit de revanche exceptionnellement tortueux.bon, on va démêler tout ça. oui, ce que pensent famille et amis est vrai, oui, quelque part, ces deux hommes ont raison, cela fait-il de mÔa un monstre à deux têtes ? il faut croire...j'adooooore le fait que ces deux fins psys tentent de me déstabiliser en me parlant l'un de mes kilos en trop, l'autre de mes études longues, coûteuses et inutiles, le premier me rappelant que je ne lui avait jamais plu, l'autre me remettant en mémoire que je lui avait plu malgre mon obésité et que mince, je pourrais avoir un minimum de reconnaissance blablabla... ont-ils réussi l'exercice ? evidemment ! je sais que 10 kilos en moins m'iraient mieux, je sais que je fais des études de gosse de riche, je sais que je n'ai aucune raison d'être prétentieuse, hautaine ou pétasse et je ne pense sincèrement pas l'être.le problème en psycho, c'est qu'il ne faut pas rater de cours, sinon tout s'embrouille. bien sûr, j'ai une revanche à prendre sur la vie encore plus maintenant que j'ai failli la perdre, bien sûr je suis narcissique car on n'est jamais mieux servi que par soi-même ("j'aime me masturber car au moins là je suis certain de faire l''amour avec quelqu'un qui m'aime", woody allen), bien sûr je serais prête à faire du plat à un arbre pour peu que cela me rassure une fois encore sur mes capacités de séduction. je ne nie pas, j'avoue tout, monsieur le président et chers jurés. mais accordez-moi les circonstances atténuantes : quand j'aime quelqu'un, je m'oublie totalement (première pierre sur celui qui a "reseté"  marcelo, entre autres...), même quand je n'aime pas vraiment, je fais semblant, ce qui flatte tous les egos quoi qu'on en dise, je me lève pour déplacer un cadavre à 4h du mat (oui, j'aime bien cette heure, finalement !), les garçons et les hommes qui m'ont eue pour compagne se sont toujours sentis les rois du monde et de pauvres loques sont devenus "trop bien pour moi" (salut, patrick, quoi de neuf ?). je prends des oisillons tombés du nid, je fais du moindre moineau chétif un aigle majestueux et c'est une autre qui en profite (et qui me fait la gueule au lieu de me remercier !). a hurler...et, mes amies féministes, la lutte n'est pas gagnée. le vieux dicton arabe que ma mère me serine depuis ma plus tendre enfance est toujours d'actualité : "suis-le, il te fuie, fuie-le, il te suis". refusez-vous, vous devenez la chose la plus convoitée sur terre, offrez-vous, pire, faites le voire les premiers pas et vous verrez plus vite qu'il n'en faut pour le dire les poches arrière du levi's dans lequel il court loin de vous. un mec est-il capable de comprendre qu'une femme puisse avoir les mêmes besoins que lui ? interrogez-les, tous mes potes ont répondu la même chose : ils rêvent, soi-disant, d'être des hommes objets, d'avoir des maîtresses sans attache, du q pour le q quand on veut sans remord ni regret. et mon oeil ? and my foot ? (curieux, n'est-ce pas, cette différence sémantique ? j'avais envie de la caser : voili voilou) ils veulent "pour de en vrai" rester des mÂles, garder le contrôle, décider qui-quand-où-comment. en fait, je me souviens d'un épisode de je ne sais plus quelle série débile adorée où une famille protestante reçoit à dîner une famille juive, car leurs enfants sont malencontreusement tombés amoureux. la mère protestante est toute fière d'apporter sur la table un plat de viande typiquement juif, que tout le monde goûte et apprécie, avant qu'elle n'ajoute :"j'ai ajouté un peu de crème fraîche pour que ce soit moins sec" et que tous les feujs autour de la table ne courent à l'unisson vers les toilettes pour cracher ou vomir. euh, je rappelle que le mélange lacté/carné est strictement interdit dans le judaïsme, au cas où. voilà ce que j'étais hier : une pkeïla à la crème, un velouté de lait au bouillon de poule, un yaourt au saucisson (ça, bon, je vous l'accorde...). comprenne qui pourra. surtout ceux qui "ne recherchent pas une relation exclusive", qui vous le disent pour vous refroidir en oubliant qu'ils vivent à plusieurs centaines de kilomètres de chez vous. et qui ne croient pas, toutefois, néanmoins, however, nevertheless, à l'amitié filles/garçons. ??????????bien sûr c'est une femme qui s'est pris une grosse veste rouge (il comprendra) hier qui s'exprime ici. j'ai peur d'avoir perdu un ami potentiel, mais je me souviens qu'il ne veut pas d'amies. je suis triste d'avoir perdu un amant ou un petit ami occasionnel en en faisant trop. mais qui peut comprendre qu'entre la mort de dani et mon avc je crève de chanter tous les jours un hymne à la vie, de célébrer le plaisir, de profiter d'être encore là avec tout ce qu'il faut pour en profiter ?si je t'ai perdu, j'en suis navrée. mais c'est peut-être que tu n'étais pas à la "hauteur" de ma toute nouvelle passion de la vie. je te regretterai...des toutous et des femmesje suis sincèrement admirative du pouvoir de certaines nanas qui, même trompées, même bafouées, à la limite même pas aimées, réussissent à tenir leur mec en laisse comme leur caniche abricot. a la tête de ces amazones, miss morue. je ne sais pas avec quoi elle fait faire le beau à mr mytho, mais elle possède vraiment la technique. j'avais déjà été assez bluffée qu'un mec comme lui (on ne connait décidément personne...) se laisse piquer les portables, lire les textos, écouter les messages et assister la queue basse (c'est vraiment le cas de la dire) aux coups de fils enragés de la pétasse à la rivale. mais qu'elle réussisse à ce qu'il ne répondent plus à aucun type de message alors qu'il avait la fâcheuse habitude d'aboyer comme un possédé dès que l'un d'eux lui déplaisait, vraiment, chapeau bas.moi qui aime les hommes solides, quelle déception ! je me demande si elle porte un sifflet à ultra sons autour du cou ou si elle se contente de lui faire les gros yeux. peut-être même qu'elle lui met une tape sur le museau quand il fait une bêtise, qu'elle le prive de pâtée ou qu'elle le récompense avec un beau nonos après une performance particulièrement réussie. traduction : elle le menace de faire capoter ses affaires, de révéler des trucs pas nets, de le virer de chez elle, de couper les crédits et lui fait un joli cadeau quand elle a eu un bel orgasme, une belle promesse voire un beau mensonge ("je ne te tromperai plus jamais/il n'y a que toi qui compte/tu es la plus belle/je n'aime que toi/ ne rien rayer aucune mention inutile"). respect.je me promets de retenir la leçon quand tous mes moyens me le permettront : garder la tête de l'autre sous l'eau pour qu'ils persistent à penser qu'ils ne seraient absolument rien sans moi, qu'ils ont de la chance de m'avoir et ainsi, m'apportent mes pantoufles entre leurs dents tous les matins. bravo, la bouillabaisse, tu l'as dressé, ton fred. garde-le !"vous les hommeeeuuuus...."je ne veux pas faire de généralités, mais franchement, les mecs sont décevants. l'histoire : ma grande sœur, comme beaucoup et comme moi-même, rencontre des princes charmants potentiels sur le net. de même, comme tout le monde, ça passe, ça casse, ça tilt, ça beurk, ça devient ami, ça devient amant, au gré du vent et de la gueule du prétendant. et de la prétendante… mon aînée chérie n'a pas mis sa photo en ligne, bien qu'elle soit carrément belle. seule " " " " tare " " " : un excès de poids. ca lui va très bien, elle est ravissante, charmante, drôle, spirituelle, fine et tout et tout mais bien des hommes infoutus d'assortir leurs chaussures avec leur ceinture trouvent que les rondeurs ne leur siéent pas… chez la fille qu'ils fréquentent. donc, après avoir chatté et conversé par téléphone avec un certain bruno, la question arrive, avec la réponse qui va avec :" au niveau silhouette, t'es comment ?"                        plus laurence boccolini que kate moss, ça t'embête ?"                        non, mais tu dois savoir que pour moi, les grosses, c'est pour les coups d'un soir… "et vlan, passe-moi l'éponge. elle me raconte ça, je suis dégoûtée mais pas tellement surprise, et une crise de folie la prend : elle lui envoie ma photo. tout à coup, elle s'est retrouvée bombardée de mails, de chat msn, de textos… il veut la voir. a tout prix. pour moi, ce fut l'état de siège : " tu dois y aller, tu dois nous venger, et puis après tout, on ne sais jamais, il peut te plaire ( ???) ". malgré mes protestations plus que véhémentes, elle m'annonce mardi soir : " au fait, tu as rendez-vous au divan à 21h45 ". furibarde mais amusée quand même du petit jeu et du vilain tour que je m'apprêtais à jouer, je vais au " date ". arrive un gnome. c'est lui. ca va être facile… il commence par me dire à quel point nos conversations l'ont touché ( !), à quel point je (re !) suis fine, mature, spirituelle, intelligente (merci pour elle !!!) et qu'en plus maintenant, il découvrait une nana " qui dégage " (quoi ? des émanations toxiques ?), charmante, belle, sexy, attirante blablabla. il commence son grand numéro de séduction, me prend les mains, me dit à quel point j'ai la peau douce, à quel point il me désire, bref, sans vouloir être vulgaire, le magnifique discours du mec en pleine érection. tel un boomerang, plus je le jetais loin, plus fort il revenait, et vraiment, j'ai fini par le jeter vraiment loin. j'ai vengé les grosses, j'ai vengé la grosse que j'étais et qui entendait régulièrement la première moitié du discours mais rarement la 2e. j'avoue que l'envie de lui balancer la vérité à la face quand j'ai commencé à le voir devenir violet, mais je pense que la hauteur du cocotier duquel il va tomber quand ma sœur lui dira par msn que non, finalement, même son amitié, je/elle n'en veux(t) pas sera proportionnelle à la surprise.il y a une morale à cette histoire, messieurs : cet homme pensait avoir rencontré la femme parfaite, mais il a fallut s'y mettre à 2 pour la lui présenter ! alors au lieu d'exclure de vos critères tel ou tel genre de filles, réfléchissez au fait que peu de gens ont tout pour eux, et qu'il faut peut-être gratter un peu avant de jeter. un peu comme un tacotac d'antan : une deuxième chance peut s'avérer nécessaire… et que tout ceux qui pensaient que j'allais ecrire  qu'apres le grattage il y avait une chance au tirage aillent prendre une douche froide sur le champ !!! "a toi..."bien que je sois passablement occupée en ce moment (la méchante reine, jaffar, cruella, scar se bousculent dans ma tête : je ne suis pas folle mais thésarde, je vous le rappelle), il y a un autre "méchant" auquel disney n'avait pas pensé, bien que l'idée soit à soumettre, qui se taille désespérément une place dans mon esprit encombré.j'ai promis (à moi-même, mais je tiendrai parole !) que je ne le contacterai plus par aucun biais, que les clés menant vers moi étaient entièrement entre ses mains. je crois très fort au "mazal" (prédestination amoureuse), et je pense donc que si c'est lui, ce sera lui et pas un autre. s'il doit revenir, il reviendra. mais je crois aussi fort au "libre arbitre". si l'autre est plus forte que moi, si davantage d'arguments le retiennent auprès d'elle, que puis-je faire ? même si j'ai des sentiments pour lui et que je lui reconnais donc de nombreuses qualités, il y en a une qui à mes yeux lui fait défaut : le courage. le connaissant un peu, je dirais qu'il ne lâchera pas le confort pour la bohème, même si ma bohème ne tardera pas à prendre fin et de la manière la plus glorieuse (à la grâce de d.ieu), il est installé chez elle, j'imagine qu'elle doit habiter un grand appart, qu'il ne débourse un centime que pour lui-même ou lui prouver de temps en temps qu'elle compte. toujours avec ce que je sais de lui, j'imagine une fille très bien foutue, et il accorde tellement d'importance au physique... je l'imagine mal avec quelqu'un qui ne lui servirait à rien, ce qui est résolument mon cas. entre son coeur (sa b... ?) et son cerveau calculette, il n'hésitera pas lontemps...toutefois, puisque j'ai intitulé ce billet "a toi", je vais m'adresser directement à lui, même si je ne crois pas que son expérience passée sur ce blog lui ait donné envie de revenir voir ce qui s'y passe. allez :"mes sentiment sont intacts-point-je pense à toi-point-tu me manques-point-je t'attends à cannes-point-ou avant-point"storias di amorsi les histoires d'amour finissent mal en général, le début est parfois pas mal non plus. voici quelques histoires vraies, j'ai parfois changé les noms et les lieux car je n'ai pas demandé leur avis aux intéressés.mes grands-parents maternels : tunisie, début du 20e siècle. esther, 16 ans, fille d'un riche négociant, est son enfant préférée. il décide un jour de lui offrir une paire de chaussures taillé dans le cuir le plus fins, cousues avec les points les plus délicats. moïse, fils du meilleur bottier de la ville, travaille avec son père. attention, bottier et non cordonnier, celui qui fabrique et non qui répare. esther, de lointaine origine hollandaise, a les cheveux d'un blond très pâle, les yeux turquoise et un teint de porcelaine. moïse tombe sous le charme immédiatement, mais il sait qu'ils ne sont pas du même milieu et qu'il ne peut que rêver. il fait néanmoins revenir la jeune fille pour de nombreux essayages parfaitement inutiles. il ne sait pas que, de son côté, la demoiselle est séduite au-delà de tout.finalement raide dingue amoureux, il va, avec son père, demander la main d'esther, qui lui est miraculeusement accordée. moïse devient à son tour un très riche et renommé bottier, et fait onze enfants à son épouse, avant de décéder, à 40 ans, d'une crise cardiaque. emigrée à paris avec ses enfants, esther se rend sur la tombe de son mari en tunisie tous les mois, inconsolable. elle restera malade toute sa vie, puis finit par rejoindre son aimé, à l'âge de 86 ans.mes parents : paris, 1962. gilbert vit à dijon et fréquente une jeune fille non juive, ce qui désespère son père qu'il chérit avec passion, ayant perdu sa mère à l'âge de 5 ans. "omri (mon chéri), trouve une belle jeune fille de chez nous, donne-moi des petits-enfants que j'emmènerai à la synagogue...". et mon père a fondu. avec le jeu des alliances d'un tout petit pays comme la tunisie, ils apprirent d'une cousine éloignée qu'une cousine éloignée avaient de "très belles filles à marier" à paris. il en "restait" 3 sur les 7, evelyne et rosette les plus jeunes, et mireille-mériem-myriam-marianne (personne n'a jamais vraiment su !!), 23 ans. mmmm est une fille de son temps : les cheveux courts teints en roux, elle travaille, part en vacances avec ses soeurs, ne veut surtout pas se marier et rêve de voyages et d'aventures. il était donc convenu que gilbert rencontrerait evelyne, superbe petite poupée blonde aux yeux verts, pressée, elle, de fonder une famille. le destin n'avait pas décidé ça du tout. le jeune homme se rend donc chez esther, mal à l'aise dans son costume et dans sa situation. et en avance. tassé au fond du canapé, il attend evelyne. et mireille arrive, bronzée comme un pain d'épice, une jupe fendue sur le haut des cuisses. ignorant totalement la présence du pauvre garçon, elle rabat un pan de sa jupe et dit "tu as vu, yama (maman), comme mon bronzage est encore éclatant ?". cupidon se précipite et décoche une flèche. une seule. mireille part vaquer à ses occupations et gilbert, s'armant du peu d'aplomb qui lui reste, se lève et déclare "madame de p., c'est elle que je veux épouser, je ne veux même pas rencontrer evelyne, j'épouserai mireille". désespoir d'esther qui connaît le point de vue de sa fille sur la question. de plus, cette fille-ci est grande, la plus grande des 7, et gilbert est petit, elle sait que la beauté aux cheveux roux va lui rire au nez. c'est exactement ce qu'elle a fait. mais un homme amoureux peut se transformer en lion des savanes pour sa bien-aimée, et il l'a couverte d'attentions, de cadeaux et de promesses jusqu'à ce qu'elle daigne lui accorder un regard. puis sa main. sur les photos des mariés, on ne voit pas pieds de papa. pourquoi ? parce que les annuaires ne servent pas qu'à trouver un numéro ! quatre enfants, 43 ans de vie commune, pas de voyages ni d'aventures (papa a peur de l'avion bien qu'il ne l'ait jamais pris !), mais de l'amour à revendre. vous en prendrez combien ?les parents de marcelo : immigrés de pologne aux brésil,les grands-parents de ma sont amis. ils se rencontrent fréquemment, sortent ou jouent aux cartes. c'est pendant l'une de ses parties, chez les "do brasil", que le drame se produit : le petit elias, penché sur le berceau de bébé selma, lui assène un grand coup sur le nez. hurlements de l'enfant et des parents : "s'il arrive quoi que ce soit à ce nez, elias devra épouser selma !". le nez a grandi harmonieusement, mais le petit garçon devenu homme a quand même épousé l'ancien bébé frappé, pas par devoir, mais par amour. surveillez vos enfants !!un couple d'amis éloignés : sophie sort avec david, ils sont ados, ils s'aiment passionnément, tellement passionnément que les parents finissent par s'en mêler et séparent les jeunes gens. les années passent, sophie et david se marient... chacun de son côté, ont des enfants et mènent une vie qu'ils croient heureuse. près de 15 ans plus tard, lors d'une fête, ils se revoient. ils discutent toute la soirée, plus rien ne compte, ni le mari, ni la femme ni les enfants. les heures passent, les invités partent, sophie et david restent indétachables. leurs époux finissent par perdre patience et viennent les chercher : même réponse des deux côtés "ce n'est pas possible, on ne peut plus se quitter". ils sont rentrés chez eux mettre quelques affaires dans un sac, et se sont retrouvés la nuit même. ils ont divorcé de leurs conjoints respectifs, se sont mariés et ont fait un bébé. quelques mois de bonheur absolu. un jour où sophie était partie seule en vacances, david étant censé la rejoindre plus tard, elle reçoit la nouvelle comme un boulet de canon : à 36 ans, david venait de mourir d'une crise cardiaque au volant de sa voiture...j'aimerais raconter l'histoire de mes meilleurs amis, mais je ne sais pas jusqu'où ont été les confidences de ma copine à son mari. mais c'est une belle histoire, la plus belle peut-être. guettez, on ne sait jamais, je posterais peut-être la mienne un jour...pitié : aidez-moi à devenir idiote !ne voyez pas là une quelconque pétasserie : je voudrais être une imbécile heureuse, une vraie, avec des mono-idées, des mono-problèmes, un mono-neurone... j'aimerais dormir à 4h00 du mat au lieu de retourner tout et rien dans mon lave-méninges. il paraît que mon blog est triste, alors que je le trouvais plutôt joyeux. quand on voit certains aspects de ma vie, il devrait être carrément à se flinguer.il paraît aussi qu'il est typiquement séfarade : bruyant, tonitruant, en gros, vulgaire-nord-africain. mais j'écris très bien. ouf, j'étais à deux doigts de mal le prendre !moi, raffinée, racée, distinguée, major mes 4 années de philosophie, présidente de l'association des étudiants pendant ces mêmes 4 ans, écrivant des pamphlets et des articles fleuves dans notre journal, recevant des hôtes de marque, prenant la parole devant parfois plus de 800 personnes, membre très honorable d'une confrérie que je ne peux nommer ici, j'écris vulgaire purée de ta race de bâtard ????c'est bien une remarque d'ashkénaze, ça. mais c'est mon ashkénaze à moi...même s'il n'est plus sûr du tout de vouloir s'engager dans une histoire d'amour, que l'amitié, c'était bien aussi, que de toute façon, il ne commencerait rien avec une fille qui est encore en plein dans ses études. j'ai préféré passer sous silence mon intention de partir en post-doc aux usa... de toute façon, être son amie, hors de question. ca ne va pas recommencer ces conneries. je n'ai plus 15 ans. mais plus j'y pense, plus je pense qu'il ne m'a pas dit toute la vérité : maintenant qu'il a lu ce blog, il sait beaucoup de choses sur moi qu'il ignorait et qui lui déplaisent. mes opinions sur les transformations physiques, entre autres, le fait que j'ai un anneau gastrique qui m'empêche de mener une vie normale etc.c'est sûr que c'est plus facile d'être mon ami que mon amour... jean paul mytho et sa jean paulettetous les fous ne sont pas à l'asile, monsieur le joueur de pipeau en est la preuve. après plusieurs semaines sans nouvelles (voir "il te frappa une fois"), grand come back, big love, "peux pas vivre sans toi" sans même s'être revus. justement, se revoir. moi je n'habite plus paris, et je n'allais pas payer un billet pour me retrouver seule sur le quai de la gare (il en est capable ? oui !). pas de problème : "j'arrive à dijon, je serai là vendredi à telle heure, réserve l'hôtel de la cloche (4*) pour 2 nuits".vendredi après-midi : "j'avais com-plè-te-ment oublié que j'avais un salon super important ce week end. on remet ça, hein ?" grâce à d., je n'avais pas donné mon numéro de cb au palace, 500€, ça aurait fait un trou dans mon budget...samedi matin, 9h30, son numéro s'affiche sur mon portable. un peu surprise quand même (9h30, quand je ne bosse pas, c'est le milieu de la nuit, et tout le monde le sait), mais je décroche quand même. voix féminine hystérique : "vous etes qui ???????? euh, à cette heure je suis pas sûre mais quand on appelle quelqu'un on sait qui c'est, non ? ah, vous voulez rien dire, hein, ben moi je vais vous dire qui je suis : je suis la copine de fred, on vit ensemble depuis un an et demi, alors vous etes qui ?????????????? demandez donc à fred" et je raccroche. une folle de bon matin, ça secoue. les détails de cette semaine épique n'intéresseront personne, même plus moi. il suffit de noter les appels en cascade de cette hystérique, numéros masqués en pleine nuit ou insultes matinales (elle doit se lever du pied gauche tous les jours cette pauvre fille. a moins qu'elle n'en ait 2 ??), les appels désespérés de fred me suppliant de ne pas la compter, m'assurant de son amour, de son attachement irréductible blablabla, m'expliquant qu'il avait besoin d'elle pour un procès en cours (mademoiselle serait avocate), que fin mars, tout serait fini et qu'on serait enfin ensemble.soit. jusqu'à ce matin, elle me faisait plus pitié qu'autre chose, c'est triste de voir son homme tomber amoureux d'une autre, et même d'un autre, je sais de quoi je parle !mais ce matin, elle est allée trop loin. l'avalanche d'insultes, de choses qu'elle ne pouvait pas deviner sans l'aide de fred, trop c'est trop.ce dernier, "meshkin", a essayé de m'appeler toute la journée. mon père a reçu la consigne de décrocher "privé", "fred", "cop fred", mais le jeune homme n'a pas eu le cran d'affronter mon papounet chéri. il a laissé un message embrumé, ivre ou stone, critiquant les séfarades "qui braillent", ce qui a beaucoup déplu à mon père qui a écouté le message. jpm en a pris pour son grade par texto... a propos des "séfarades qui braillent", on observe des phénomènes curieux chez certains humains. alors que paulette avait, au début de ses appels, une voix énervée (!) mais "normale", elle prend de plus en plus un accent du sud et des intonations de vendeuse à la criée. rien que d'entendre sa voix, maintenant, j'ai envie d'une bouillabaisse ! bon, et maintenant ? j'ai rappelé mon ex à la rescousse (non, vous ne savez pas qui c'est !) et, toujours amoureux, il s'est précipité, me demandant de l'épouser histoire de ne plus me laisser m'échapper. j'ai refusé... pour l'instant, je n'ai que du mépris pour fred, et pas une once de respect. en plus, je le trouve très con : carol ne s'est jamais doutée, en cinq ans, que paul la trompait allègrement avec moi. mr mytho a réussi à se fiare choper alors qu'on ne s'est revu qu'une fois depuis son grand "come back and stay for good this time la la la " et qu'on n'a même pas couché ensemble ! c'est moi ou il est un peu crétin sur les bords ??? accordons lui le bénéfice du doute : consciemment ou non, il voulait qu'elle l'attrape. ca fait des mois qu'il n'a pas le cran de la quitter, il préférait sans doute attendre qu'elle le fasse. grand truc de mecs, paraît-il. par pure curiosité malsaine, j'aimerais voir sa tête, à paulette, parce que je suis sûre qu'elle est très belle et qu'à ses yeux je ne mériterais que de faire les protéines dans un thon/tomates/pain complet.déjà qu'elle est persuadée que je suis une moins que rien "qui a tout raté dans sa vie" (c'était le ton général de ce matin), si en plus elle me découvre moche, elle aura une attaque, c'est certain.se faire cocufier par une bombe atomique qui brille dans tous les domaines, c'est déjà dur, mais je pense (hélas, je sais) que c'est cent fois pire quand ta rivale n'a rien pour elle.tout raté... look at my resume, juriste de mes fesses. il a vraiment dû faire ma pub, cet amour... je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue... "fais coooooooommmmmmmeeeeeeeeeeeee l'oiseau !" ok je sors. marre des mecs en général. je vais prendre un poisson rouge et me confier à moi-même la mission d'empêcher desdemone et ses soeurs de le bouffer. ce sera passionnant. tranquille. voilà.il te frappe une fois...... honte à lui, il te frappe deux fois, honte à toi. donc honte à moi. j'ai refait confiance à jean-paul mytho et il m'a de nouveau trahie. il est revenu avec tout ce qui m'avait séduite chez lui, j'ai cru ses promesses, j'ai fondu en écoutant ses compliments, j'ai encore attendu en vain qu'il me rappelle...cette fois je suis pour de bon dégoûtée des hommes et de leur fatuité, je me targue d'être une fille intelligente et il suffit de deux mots gentils pour faire de moi la dernière des connes. je me suis dit qu'il était peut-être tombé sur mon blog et que mon billet le concernant l'avait blessé ou énervé mais franchement, s'il est de bonne foi, il sait que tout ce que j'ai écrit était amplement mérité. et même, qu'il m'engueule, pas qu'il fasse ainsi le mort !ah mais finalement il l'est peut-être, mort ! sait-on jamais... "dans le port d'amsterdam"moi qui, depuis la reprise assidue de mon travail de doctorante sans allocation (rien à voir mais je tenais à le signaler), n'avais pour seule distraction que mes courses au franprix pile en bas de chez moi, me faire trainer en hollande par une foule (de 4, mais ne dit-on pas que 3 c'est déjà la foule ?)en délire, billet de thalis et "hostel-on-est-jeune-on-se-fend-la-gueule" payés, j'ai du renoncer à mon supermarché et faire mes maigres bagages pour 2 jours 1/2.je ne vais ni vous parler de l'auberge (qui était un auberge pour araignées, mais on ne l'a su qu'après), ni des cigarettes qui font rire, ni du "quartier rouge", mais de simon, celui qui m'a remis les pendules de la séduction à l'heure.l'hostel étant pourvu de toutes les commodités (même des toilettes presque propres), elle se devait d'avoir un "night" pour descendre des baccardy aux airelles et des binouzes, et puis se trémousser un peu sur de la musique djeuns.c'est précisément ce que j'étais en train de faire, oubliant mon maquillage pas refait et mes fringues d'ours polaire (comment ça ils sont à poils?), série "rien à foutre j'en ai marre j'ai le droit d'être moche aux pays bas".et simon-1m80-brun-yeux verts-autralien arrive. danse devant moi, contre moi, me serre dans ses bras et commence à m'embrasser. moi, après une journée entière à rire au moindre "ca va ?" (coffe shop "les doors" dès le breakfast : be my guest...) et deux heineken, j'ai oublié ma soeur et ses copains, et je me suis laissée aller à retrouver mes 16 ans. un amour, des copains envieux (merci, merci), que demander de mieux après l'affront parisien que je venais de subir ? rien. a part le fait qu'il ait envie de me revoir... on a passé la soirée ensemble le lendemain, j'ai même accepté de le suivre dans son dortoir pour un trip ado : on se fait des bisous et on commence à s'endormir l'un contre l'autre sous la couette.c'était mimi comme tout. il a promis paris en février, promesse vite faite et vite oubliée mais faite avec le coeur au moment "m". vraiment un bien fou. on verra, peut-être que j'aurais une surprise en février !ps : pour les connaisseurs, non, tous les australiens n'ont pas un goût de vegemite...qui ne tente rien...il y a toujours des histoires romantiques qui commencent dans un train, sur un quai de gare ou dans l'unique café miteux où des visages anxieux guettent les moindres tressautements de l'horloge. ca finit en général à la lellouch (ou plutôt à la max ophüls, veuillez rendre à césar, merci), avec un couple magnifique qui tourne avec une caméra qui leur tourne autour au milieu des badauds extasiés et où pas un (acteur comme badaud)ne semble avoir la ger... le tournis.bon, ben c'est pas toujours comme ça, hein. l'homme, il a bien été repéré sur le quai. etape 1. nos regards se sont vaguement croisés (je refuse que cela ait quoi que ce soit à voir avec le fait que je galopais enchevêtrées dans mes sacs et mes parents qui criaient derrière...). etape 2. miracle : nous sommes assis côte à côte. doute mystique : en face d'un papy et d'une petite rouquine toute mimi. il ressemble à js, mon plus grand ami/amour, et je le regarde, à la dérobée d'abord, puis comme je m'aperçois qu'il ne me prête aucune attention, même quand je faisais ma belle persuadée que mon charme était irrésistible ce jour-là alors que j'avais deux énormes traces d'ysl fushia sur les joues (tu renonces à l'enlever ou tu renonces à ta peau), je décide de le couvrir de mon regard sensuel n°3, ostensiblement.il lit. il est parfait avec ses cheveux un peu longs tirant sur le roux et sa veste en velours cotelée assortie à sa chevelure de prince (forcémént charmant) de conte de fées. mais pourquoi je suis sortie pas maquillée, bordel !!si j'étais un mec, je l'inviterais à boire un café et la femme que j'aurais en face de moi n'oserait pas refuser, flattée (ben oui, si j'étais un mec, je serais une bombe!). or je suis une femme et si je lui propose quoi que ce soit (surtout avec ma gueule du jour) et qu'il refuse, moi, je refuse d'être l'anecdote que nos voisins face et gauche vont raconter en descendant. donc pas de café. ou alors un seul, pour moi et ouuuups. non. la bête peut avoir une réaction violente. une évidence me frappe (la salope, comme si j'avaois besoin de ça) : je suis en train d'écrire avec un casque mp3 sur les oreilles = "ne me parlez surtout pas, ne m'approchez pas, cassez vous" (cerfication fbi). cela dit, même code pour le bouquin qu'il a dégainé avant même le départ du train...bon, je pose le stylo et je vais me le chercher, mon kawa (qui deviendra capuccino en route, chut...). et alors là ! alors là ! je me serais pris une baffe en pleine poire, kif kif. au moins l'humiliation a été discrète... a peine revenue, pas encore assise, il se lève pour aller au bar !!! il avait peur de mourir en croisant ma sale gueule avant d'arriver au perco ou quoi ?? si j'avais un frein sous la main, je le rongerais avec délectation. et ma dernière pile, morte dans l'indifférence générale, fait taire mon mp3. au secours la vie !!! prologue : j'ai mis à profit les 40 minutes de voyage qui restaient pour faire une copie de mon petit topic. je la lui ai donnée (avec mon numéro à la fin, on a la classe ou on l'a pas !)en lui expliquant que j'était rédactrice (amen !)et qu'il m'avait inspiré ça. s'il y a une suite, vous serez les premières au courant, promis..."il venait d'avoirrr 25 ans..."j'avoue sans honte mon inscription sur meetic. enormément d'appelés, peu d'élus (oui, je suis difficile, ça dérange quelqu'un ? non ? merci...) et un beau matin, un "flash de steve. non, pas de steve, de steeeeeeeeeeeeeeevvvvvvvvvvvve !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! une bombe, on ne comprend pas ce qu'il fout sur un site de rencontre, on comprend encore moins pourquoi il flashe sur une "vieille" de 33 ans, c'est trop beau pour être vrai, c'est cendrillon, blanche-neige, la belle au bois dormant, rox et rouky, voulez-vous une tasse de thé, c'est steeeeeeeeve. et steve envie de me rencontrer ! naaaaaaaaaaaaaan! impossible, erreur de casting, traite des (vieilles) blanches, n'importe quoi mais pas ça... déjeuner. encore plus beau qu'en photo. intelligent. cultivé. doux. gentil. l'homme, enfin ! je le raccompagne au métro (manquerait plus que je lui plaise aussi !), me dandine telle une dindonne au moment du "au revoir", il me prend dans ses bras, m'embrasse, et me dit "on se voit quand ?". ma mâchoire décrochée doit encore traîner devant la ligne 1 à nation. "euh, je sais pas, je pars 10 jours en province, je t'appelle demain de toute façon..." ca fait 10 jours. et je continue à appeler. a textoter. a mailer. silence absolu. pas mort car "online" sur meetic aujourd'hui encore. un petit "j'ai rencontré quelqu'un" ou "ça va pas le faire" ou "je suis gay depuis 9 jours" m'aurait convenu. je lui casse sa si belle gueule ??? jean-paul mytho alias fredj'ai adoré "les poupées russes", même si je fais un blocage récent sur les pétasses bolcheviques et que je suivais plus le sourire à se rouler par terre de romain duris (romain, si tu lis ces lignes, je t'aime, épouse-moi) que le film dans sa globalité.pour ceux qui ont vu l'oeuvre (honte sur les autres), "l'homme au pipeau" n'a pas de mystère. j'avais rarement autant ri sur un "gag" aussi simple. peut-être parce que cet homme, je le connais. j'ai même failli le connaître bibliquement, mais quelqu'un qui se dit à la fois capable de commander à ses spermatozoïdes de ne pas aller féconder le bel ovule et miraculeusement immunisé contre toutes les mst (l'institut pasteur et divers gigantesques centres de recherches américains se l'arrachent comme sujet d'étude. et saint anne qui ne fait rien...), qui donc vous regarde avec perplexité quand il aperçoit une boîte de capotes dans la salle de bain, finalement, on pèse le contre. uniquement.mon joueur de pipeau a obtenu sa green card parce qu'il est sympa. il part en septembre pour y devenir le plus grand réalisateur de tous les temps (spielberg, prépare ta retraite, fred arrive).il est quand même embêté parce que de son harem de 3 (ou 4 selon les versions, le temps, la vitesse du vent dans les barreaux de chaise...) femelles, il ne sait pas laquelle emmener. moi-même, j'ai eu droit à mon invitation en règle, alors qu'il avait débarqué à 3h du mat avec un "faut qu'j'te parle d'urgence" qui puait la vinasse jet set et les acides mal dosés. revenu sur terre : "j'ai dit ça moi ? je devais être sacrément bourré !". ok.fred veut une femme. enfin, une mère pour ses enfants. elle devra être conne et accepter (voire en redemander) d'être cocue, faire la popotte et s'allonger sur demande. oui mais non. parce que maintenant qu'il m'a rencontrée, il n'est plus sûr. maintenant, il veut bien qu'elle parle aussi. même qu'elle réfléchisse (tant qu'elle ne le fait pas passer pour un con en public. en privé non plus.).fred est un pygmalion. il est tellement connu et il connait tellement de monde que forcément, ses protégées (moi en tête de liste) vont devenir des stars. mes contes vont être publiés ("je connais quelqu'un qui est très intéressé"), je vais rebosser pour la télé ("je connais quelqu'un qui est très intéressé"), je vais refaire du doublage ("je connais..."), il m'a retrouvé du boulot à 4000€ ("je c...")etc. fred, t'es où ???car fred est un globe trotter. même à paris. un jour il vit à boulogne, le lendemain dans le marais. un jour il a été marié à une mannequin coréenne, le lendemain il a vécu, à la même époque, avec un trans dont j'ai oublié la nationalité. il est toujours par monts et par vaux, sa phrase clé numéro 8 étant "on se rappelle dès que je suis à paris". on se demande pourquoi il y paye un (deux ?) loyers : manifestement il n'y revient jamais.il faut comprendre fred : il est tellement demandé.fred est feuj, mais pas circoncis.fred a un nom de famille, mais c'est un secret.fred viole les filles "qui lui prennent la tête", mais il les console juste après.fred est normal, comme le chat d'alice au pays des merveilles. fred est la preuve qu'on peut cloner des êtres humains, mais que ce n'est pas forcément une réussite... fred, tu l'auras compris, je te hais de toutes mes forces. dommage que tu m'aies expliqué que tu étais immortel (y'en a qu'ont du bol tout de même...).message personnel : carol, take a seatl'intérêt, par exemple, du "da vinci code" est que personne ne saura jamais si c'est vrai et si cela comporte un intérêt quelconque qu'on le sache (pitié, évitez les commentaires "encore eut-il fallut que je le susse" !). on me demande donc de rapporter ici cette histoire, je vous laisse juge : "carol, tu vis avec paul depuis plusieurs années, et soit ton qi a été mesuré à 2 chiffres, soit tu es d'une complaisance qui fait froid dans le dos. tu ne vois parfois pas ton mec pendant des semaines, et tu restes persuadée qu'un obsédé pareil puisse rester chaste et donc fidèle.tu penses dur comme fer qu'il n'est pas très "q", alors tu ne fais aucun effort et il s'ennuie. un homme qui s'ennuie quand il fait l'amour aura tendance à penser à une autre, à celle qui aime "ça" autant que lui et qui est sa maîtresse parisienne officielle depuis le même nombre d'années que celles que comptent ton histoire avec lui.ne t'es-tu jamais posé de question lorsqu'il s'isolait, alors que vous étiez en vacances, pour téléphoner "bizness, honey" ? ne t'en pose plus.si tu lis un jour ce billet (une chance sur un million), sache que mon but n'est pas de te faire mal, mais de t'ouvrir les yeux car si toi tu ne savais pas encore que tu étais cocue, moi je commençais à en avoir marre d'entendre "je te jure, je vais la quitter... un jour".toi, paul, en revanche, grand jouisseur devant l'éternel, tu auras sans doute ces lignes sous les yeux et c'est sans aucun doute moi que tu quitteras en représailles. je m'en fous, je ne t'aime plus.mais sauras-tu redormir tranquille un jour sachant que les hasards de la vie sont parfois si extraordinaires que k.co land peut devenir son blog favori ?"femme à lunettes...tous les moyens sont-ils bons pour que deux yeux de merlan frit se décident "à conclure" ?oui, absolument.aujourd'hui, à part les mecs qui sentent le graillon (curieusement, le merlan frit sent rarement la friture) et parlent en adéquation, les hommes, s'ils ne sont pas sûrs de leur coup (sans jeu de mots), laissent passer les filles en attendant qu'on leur mette le nez dedans.ce qu'ont fait mes copines jeudi après la répèt (pour ceux qui ont zappé la rubrique "profil" honte sur vous, je suis choriste dans un groupe). elles avaient repéré le merlan (moi, que pouic, j'avais précisément oublié mes lunettes a la maison) et en partant, l'une d'elle (merci v !) : "ah mais tu as oublié tes lunettes il y a 15 jours dans la salle de répèt, tu as déjà oublié ?". toutes en choeur "mais oui, mais oui, il faut que tu ailles demander au mec s'il ne les a pas retrouvées, tu ne peux pas partir comme ça, et puis s'il ne les a pas (!), tu lui laisses tes coordonnées au cas où!"elles m'ont fait faire ca ! bon, ok, personne ne m'a forcée à dire genre femme fatale "tu m'appelles, donc... même si tu ne les retrouves pas..." ne manquait que le "rrrrrrrrrrrr" à la fin !quoi qu'il en soit, il m'a appelée 30 minutes plus tard... pour me dire qu'il ne les avait pas retrouvée (sans blague !) et c'est tout !!! enfin, on se tient au courant... un jour quoi... il aurait fallut quoi pour un petit (tout petit) "date" avec simple prise de pot ? une grosse galoche pour le remercier d'avoir cherché des lunettes qu'il avait deviné fantômes (non les filles, tous les mecs ne sont pas des gros bourrins sans sensibilité) ?suite au prochain épisode ?  voir l'album photoblues, réflexions et autres... hannibal lecter est parmi nous… (attention ce texte est dur. Âmes sensibles s'abstenir)vous êtes abonnées aux tarés, trentenaire de notre époque, vous n'êtes pas la seule. mais il y a moult dégénérés de par le vaste monde, et vous croyiez avoir fait le tour. faux. tant que tout saint anne n'a pas défilé dans votre vie, vous n'êtes pas au bout, loin de là.nouveau en date, le sadique. le vrai, pas l'adepte des jeux sm qui s'arrêtent en criant " stop ", non, non, le vrai méchant, qui aime les humiliations physiques comme morales, qui jouit de votre douleur, qui a des accessoires.après des rapports tout à fait normaux, il vous fait miroiter mille délices à le rejoindre dans son délire sm, vous promettant que ce sera soft et bon, inoubliable, que ça restera un jeu etc. vous, prête à essayer des nouveautés pour pouvoir inscrire " maîtrise " dans la case " sexe " le jour de vos 35 ans, vous acceptez. erreur. l'homme est un psychopathe, un vrai.pas de dialogue : il vous bâillonne. pas de contact : il vous lie les mains dans le dos, pas gentiment avec des menottes gadgets qui s'ouvrent d'un clic mais avec une vraie corde, multi-nouée et coupant la circulation. pas de plaisir des yeux : il vous met un bandeau. avant que vous n'ayez compris que vous êtes piégée, vous êtes devenue sa chose. pour de vrai. un " bip " vous fait sursauter : vous comprenez qu'il vous prend en photo, voire qu'il vous filme. vous criez à travers le bâillon, vous vous débattez et là, coup de ceinture. pas " titillant ", pas joueur, pas coquin : sec et douloureux. " ta gueule, chienne, ou je te tue de coups ! ". il vous en assène deux de plus pour vous apprendre qui est le maître…et là, c'est vraiment lui. il vous mord, vous insulte, vous fouette. finalement, vous filme. il vous traîne dans la chambre par les cheveux et vous y viole " tranquillement ", en ponctuant chaque coup de reins d'un coup de ceinture sur les seins, le dos, les fesses. moment de curiosité : il regarde sous le bandeau. " tu ne pleures pas, salope, c'est que tu aimes ça ! je veux pas que t'aimes ça, tu vas voir… ". et vous voyez. enfin, vous sentez, impuissante, votre corps lacéré, vos mains où le sang ne circule plus, votre intimité forcée sans ménagement… votre corps, votre âme ne sont que douleur. vient le moment où vous entendez la bête bramer et où un liquide chaud se déverse sur votre visage. le cauchemar est presque terminé. il vous détache, vous enlevez bâillon et bandeau et, en état de choc, vous attendez qu'il sorte de la salle de bains où il se douche en chantonnant pour laver au moins la souillure du sperme maudit…" je me suis un peu laissé emporter, non ? ". vous bredouillez que vous allez porter plainte. que vous allez envoyer des potes gitans lui casser bras et jambes. il rit : " mais ma salope, on est chez toi, je t'ai filmée : tu étais consentante ! porte plainte qu'on se marre ! ".il a raison. ca ne tient pas. le lendemain, vous constatez l'étendue des dégâts : vous saignez comme si vous aviez vos règles, d'énormes hématomes parcourent vos bras, cuisses, fesses et seins surtout. votre âme vous fait mal. " tu étais consentante… " résonne dans votre tête. c'est bien fait pour vous… non les filles !!! stand up and fight !!! il n'avait pas le droit, vous n'étiez pas consentante, même si c'était votre mec et qu'il était chez vous.les jeux sexuels qui tournent mal sont aussi graves que les coups dans un ménage, et tout aussi inexcusables. les plaintes sont acceptées et suivies. le viol est avéré.allez trouver les assoc', allez voir un médecin, prenez des photos des marques sur votre corps, et vous éviterez peut-être qu'une autre pauvre fille se fasse piéger. merci à celle qui m'a prêté son histoire, je lui souhaite tout le courage du monde, il lui en faudra pour coincer ce salopard….testamentj'écoutais récemment " the show must go on ", de queen. cette chanson est toujours la cause d'une petite douleur au cœur, étant donné que c'était l'une des préférées de laurent, et que je l'ai toujours considérée comme une espèce de testament, à la fois résigné, macabre mais avec un espoir sous-entendu dans le cri du désespoir. je ne l'ai pas revu avant son grand départ, mais je suis sûre qu'il portait les stigmates lumineux de celui qui sait qu'il va partir, pas consciemment mais avec l'âme déjà entre deux mondes. c'est l'effet que m'a fait eli kakou la dernière fois qu'il est apparu à la télé : j'avais toujours vu un petit chauve rigolo pas très beau, je découvrais à l'écran de grands yeux verts presque surnaturels, un calme et une distinction qui n'étaient déjà plus de ce monde. un ange sur le point de prendre son envol… mais " the show must go on " est plus que ça :                whatever happens i'll leave it all to chance                another heartache another failed romance                on and on                does anybody know what we are living for ?                quoiqu'il arrive, je le laisse au hasard                un autre chagrin d'amour, une autre histoire qui foire                encore et encore                est-ce que quiconque sait pourquoi on vit alors ?il faut continuer à vivre malgré les cœurs brisés, les egos en miettes, même si on ne sait pas pourquoi. continuer à vivre après la mort de laurent, après le mariage de marcelo… vraiment ? oui, vraiment. parce que personne ne meurt pour personne, parce que si lui vous est irremplaçable, vous ne l'êtes pour personne…                inside my heart is breaking                my make-up may be flaking                but my smile still stays on                a l'intérieur mon cœur se brise                mon maquillage coule sans doute                mais mon sourire reste gravéfaire bonne figure à tout prix, même quand le vernis est sur le point de craquer… sourire quand les hurlements de douleur vous étouffent. mais : the show must go on…tous mes compliments !vous ne rêvez pas, cette fois j'ai décidé de ne pas être ironique et de vraiment parler de compliments, les vrais. attention, je n'entends pas par là banalités ("oh ! t'as bonne mine, toi !", mon esthéticienne aussi, mes séances d'uv ont payé ses vacances), convenances ("mais tu sais que t'as maigri !", oui, je sais, après 4 ans de régime, il était temps)ni, mais si et mes chevilles vont bien, merci pour elles, vérités dites et redites : "tu as de belles mains", normal, je fous rien à la maison, je porte des grosses bagues et mes longs ongles me valent 90 minutes de manucure par semaine ; "tu as de belles jambes", ça c'est un cadeau de maman, elles m'arrivent sous les bras ou presque, je ne vais pas minauder avec des "tu trouves, vraiment ? allez arrête !" ; ou encore "tu as de beaux cheveux", là non, ils sont désséchés, cassants et cassés, ils sont juste longs.non, je parle de belles phrases, gratuites, souvent fausses et très flatteuses, parfois dans le feu de l'action, d'autres fois un jour, comme ça, pour rien. ne croyez pas que je m'amuse à les répertorier et à les noter sur un calepin spécial, mais il fait bon se remémorer ces merveilles quand on a le teint gris, l'oeil morne et le cheveux plat.je dois donc à un vieil hippie suédois ou hollandais reconverti dans la vente de "macadam" (certains s'en souviennent peut-être) rue du bourg (=rue des magasins de la famille). il me chope un jour où je lui filais ses 10 balles hebdo, me regarde dans les yeux avec un regard coquin à en faire fondre plus d'une et me dit : "toi... toi tu sens l'herbe (pas le gazon, non, non) et le patchouli". en pleine crise 70's revival, je vous dit pas...je rends grâce à jean-paul mytho pour cette remarque délicieuse à propos de cette vilaine cicatrice qui me parcourt le bas du ventre et que je hais : "j'adore cette cicatrice... on dirait la frontière naturelle entre la mère et la maîtresse."js m'as écrit des "short stories", des poèmes, des petits mots dont j'emporterai le souvenir dans ma tombe, mais je retiens depuis notre "froid" ce qu'il ne m'a pas dit en face mais qui a été "caught on tape" quand j'ai fait le fameux (mdr, lol et cie !) "7 minutes pour séduire" : "caro, elle te regarde avec ses grands yeux (moi ???)et tu ne peux plus rien lui refuser..." ah ?il y a aussi les phrases cultes car uniques. laurent : "c'est fou ce que le blanc illumine ton visage". non, c'était de te regarder, mais c'est une autre histoire... et la plus belle de toutes : "tu n'es pas une fille pour moi (un ange passe lentement, tirage de gueule de la non-fille)... non, tu es la fille !" (et vlan, miss orane de mes...)ajoutons ceux qui croient t'envoyer une vacherie mais qui te fait en fait meumeuhment plaisir, genre tsvy ou dan : "tu es trop sûre de toi, c'est insupportable !"on leur dit qu'on pique une crise de larmes tous les matins en croisant sa gueule dans le miroir de la salle de bains ? non. un autre que j'aurai le respect de ne pas citer : "avec 8 kilos de moins (pourquoi 8 ? certains hommes, dirait elton john, sont décidément impénétrables...), tu serais parfaite" donc ma perfection ne tient qu'à 8 kilos ?? venant d'un ex-playboy qui a, lui, une bonne quinzaine de kilos de poignées d'amour à perdre, le crâne qui pousse et les dents jaunes, si, si, c'est très flatteur.et dernièrement, un ancien "people" qui pourtant en a vu d'autres : "j'ai rencontré une très belle personne en toi, garde ça au coeur le jour où tu auras envie de me traiter de salaud..." pas tout à fait un compliment, voire même une promesse de "ça ne marchera jamais entre nous" mais toujours bon à prendre quand on a : 8 kilos de trop, une vilaine cicatrice, des petits yeux ("vicieux", avait cru bon d'ajouter un copain de laurent. devant laurent.) et une confiance en soi au rayon surgelés !ps : "on vous a déjà dit que vous étiez belle ?" : oubliez tout de suite, j'ai horreur de l'imparfait !  "call me salomé"je crois que caroline a succombé à son avc au mois de mai. a sa place est née salomé, elle avait commencé à prendre forme quelques mois avant, comme un avatar, un pseudo, un nom de plume. aujourd'hui, elle chasse les malheurs de caro pour conquérir le monde qui est dû à la salomé qui sommeillait depuis trop longtemps. salomé la fière, vierge d'affronts , quitte de douleurs, indigne de complexes, celle que l'on mérite ou doit mériter, celle qui ne s'abaisserait pas à séduire un parasol pour se sentir exister, celle qui séduit par son être avant son avoir (caroline/salomé : même tour de poitrine !), celle qui choisit et n'attend plus de l'être. salomé qui demandera un jour la tête des tourmenteurs de caroline sur un plateau d'argent...en tout porc sommeille un homme... à moins que...a cannes, malgré la concurrence rude des lolitas nombril à l'air, j'ai mon petit succès. bah oui. mais je ne suis toujours pas dupe (amère, dirait fred), sans gros nibards et jambes longues, point de salut. cela me ravirait si j'étais en quête de plans q ! une fille 95e qui répond à un sourire, salooooope, elle en veut ! si en plus elle glisse à son interlocuteur qu'il ne lui déplaît pas, saloooope, j'vais lui donner ! et si elle demande à être ramenée chez elle sans yadayada, salooooope (tout court) ! ca rassure, mais tout lasse. qui m'a piqué le mec gentil et patient qui me tient la main en me regardant dans les yeux ? cendrillon, blanche-neige, la belle au bois dormant ? salooooopes !!!!!qui se sent thon thon sera (et pas "kiss cent tonton serra")de la confiance en soi...pour certain-taines, c'est inné, acquis, définitivement ancré dans leur être adoré, ils sont immodérément, incroyablement et non-obstant beaux, intelligents, sympathiques, adorables et tombent des nues quand quelqu'un ne les aime pas.que je vous envie, chers narcisses... en ce moment, j'arrive difficilement à me supporter, donc je ne m'inflige pas aux autres, donc je me renferme, donc je suis encore plus moche et je sors encore moins. bouh, qu'il est vicieux (le cercle) !coupables ? en ce moment, ma soeur aînée surtout.extraits : "haaaaaaaaa ! qu'est-ce que t'as fait à tes cheveux (euh, mes mèches ?) !!! c'est hooooooooorible !!!!""quoi, 38, va te chercher du 44 !""c'est quoi ce sac de pouffe ?""tu vas mettre un short ????""tu l'as acheté pour marine (ma nièce, bientôt 10 ans, ndlre (note de la rédactrice excédée)), le pull ?" entre ça et la balance qui ne lui claque pas le beignet... et les mecs non plus !mes dernières expériences ? une grosse galoche à un vieil admirateur et un numéro de "sex over the phone" (village people, si, si) avec une bombe. pas très rhha lovely, tout ça !je vais partir en vacances. en maillot, hors de question. le soir, j'ai l'air d'un boudin créole dans mes tenues sexy. et si je ne partais pas ? et si j'en profitais pour faire le point une bonne fois ? seule avec mes chatonnes ? je vais me faire appeler bernard et me retirer du monde. le monde ne s'en apercevra même pas...et un autre anniversaire pourri, un !je pensais que celui de l'année dernière (voir billet correspondant) avait atteint des sommets, maintenant je sais que tout peut toujours être pire.hier, 12 juillet, avalanche de pertes de dossiers par les administrations, de relances "des sous des sous ou on te prend ta culotte", des appels mais pas les bons, pas les "tant attendus". pas de mails. personne libre pour "me sortir", journée plus soirée. st lexo, st valium, je vous ai fait un bel autel derrière mon lit. après avoir passé la journée en larmes, ma mère a cru me faire plaisir en m'achetant un gateau. aux myrtilles, groseilles, cassis. avant, j'avais horreur de ça. aujourd'hui, ça m'est formellement interdit. mon père et ma mère se sont régalés...j'ai fait un ait (accident ischémique transitoire) aujourd'hui. le stress, il paraît. sans déconner ???et un ait est l'avertissement d'un autre avc."je vais bien tout va bien je suis gaie tout me plaît"et si j'arrêtait l'anticoagulant ? et si j'en prenais 10 d'un coup ? "mourir... ce serait au moins quelque chose", morla, l'histoire sans fin 1er chapitre.si seulement je pouvais lui manquer...faut pas rêver ! curieusement je manque rarement aux gens : quand on se quittent, ils sont persuadés d'avoir fait le tour de ma question...mr mytho a fini par se manifester, bien pourri comme il sait l'être. je n'ai plus vu aucun inconvénient à raconter notre histoire dans son intégralité à sa marchande de poissons (je persiste, je signe et je t'emm..., fred), après tout, qu'elle sache avec quoi elle sort. réponse du berger à la bergère, basse vengeance, certes, mais si douce...js aussi a fini par me gratifier d'un texto dans lequel, selon lui, nos vies sont "très bien séparées". ok. on ne force personne...en revanche, j'ai eu une surprise très émouvante hier. inscrite sur le site "copains d'avant", j'avais déjà eu le plaisir d'être contactée par un charmant jeune homme, compagnon de promo de mes années bizontines, à qui je n'avais jamais adressé la parole sauf peut-être pour lui réclamer une feuille, l'alphabet faisant que nous étions voisins en partiels. mais hier, c'est marianne, ma chère marianne, la douce et tendre amie de nos douces et tendres années, qui m'a demandé, via le site, si je voulais figurer dans sa liste d'amis. y ayant figuré longtemps, je ne vois pas le problème ! mais j'aimerais voir marianne, ça c'est clair. d'autant qu'elle est inscrite sous son nom de jeune fille alors que mes (vieilles) dernières nouvelles la donnaient mariée. je suis curieuse...j'ai hâte de revoir pam après 10 ans, marianne après 12 ou 13. j'aimerais aussi revoir ma matelas, je sais que sa grossesse la crève et je ne peux même pas lui filer un coup de patte. j'espère juste qu'elle pensera à moi quand petit garçon sera né...attention :  le titre n'est un appel à personne en particulier, que valérie b, née b., ne se sente pas concernée, pas plus que marcelo, sacha et consorts. je ne veux pas savoir s'ils sont vivants, s'ils vont bien, s'ils sont mariés ou parents, que ce soit clair : je m'en fous !!!!a bon entendeur...anpe : annonces néfastes pour l'egoje crois que là, il vaut mieux en rire. certes, pour l'instant, ma préoccupation première n'est pas de trouver du boulot mais de finir ma thèse, toutefois, les formations de l'ecole doctorales proposant des stages en rapport avec le potentiel, le projet professionnel et la recherche d'emploi, pourquoi se priver ?innocente, je pensais booster un peu ma confiance en mes capacités que tout le monde sait illimitées et mon potentiel délirant (mais si, mais si). je n'ai pas été déçue. mes compétences, dans un maximum de domaines, sont anormalement nombreuses. mon potentiel de communication, d'innovation, de créativité, de logique, sensoriel etc est inhabituellement élevé. ce qui fait de moi une incasable...après 3 sessions de 8 heures, je découvre que je suis une handicapée du travail. que personne ne me prendra dans une entreprise, car ils ne sauraient pas où me mettre. seule solution proposée par la pourtant charmante et compréhensive formatrice : me mettre à mon compte. puisque je suis psychanalyste, je n'ai qu'à ouvrir mon cabinet (qui a crié : "aux chiottes !" ? dehors...). dans mon tout premier billet sur ce blog, je me demandais si je n'était pas "trop", maintenant j'en ai la preuve, attestation en règle à l'appui. après avoir été un tout petit peu (mais alors vraiment, un pffft, rien du tout) choquée, ça me fait rigoler. quand j'étais ado et qu'on m'a fait subir (c'est vraiment le mot) un test de qi, la psy avait pronostiqué que mon parcours serait difficile. quand je l'ai repassé adulte, une autre psy m'a dit que le résultat allait plus me handicaper que me servir. voili voilou !!j'ai beau m'éclaircir désespérément les cheveux, rien à faire, la blonde tapie au fond de moi ne veut pas sortir. allez, je vais faire risette. pardon : je vais faire un "reset". repartir de rien. préparer un cap de travail manuel quelconque. la plomberie, je suis sûre que ça rapporte. je vais me refaire un cv avec "niveau 3e" comme plus haut diplôme et voir venir, m'inscrire chez educatel, faire un apprentissage, épouser un garçon boucher et pondre des mômes à qui j'interdirai de faire des études au delà du lycée. ah ma bonne dame, j'vous jure !"farenheint 911"1 - allez sur : http://www.google.com 2 - tapez le mot "miserable failure"(en anglais). lorsque cela concerne une personne, cela veut dire "misérable raté", en français3 - au lieu de cliquer sur "recherche google" cliquez  sur "j'ai de la chance" (le bouton à côté).4 - ne ricanez pas trop haut.5 - faites circuler le mot avant que les gars de google ne réagissent et règlent le problèmeje suis psy, il faut que je vous aide.si, si, c'est obligé. vous en avez marre de voir joey starr au féminin dans le miroir ? marre de ne pas avoir d'amis ? marre d'être manutentionnaire chez lidl ? marre de ne pas comprendre tous les mots quand vous regardez la télé ? alors voilà, le truc, le truc, c'est la lamentation. mais pas n'importe laquelle. la méthode coué (non pas cauet ! dehors ! et ferme la porte en sortant !) appliquée aux autres. voilà : vous en avez marre :d'être harcelée, sifflée, draguée par des inconnus dans la rued'être harcelée, téléphonée, écrite par des connus sur portable/mail/palmde recevoir des fleurs, même si elles n'ont pas le temps de se fâner trop vite, ça fait de la peine quand même (pas la mort des marguerites, de voir tous ces hommes se ruiner pour de l'éphémère). emmenez-en au boulot, ça pose. "et elle est super sympa cette fille, elle partage même ses fleurs !"de recevoir des cadeaux sompteux d'un vieux milliardaire fou amoureux : "mais tu comprends, je peux pas coucher avec lui, je ne suis pas anna euh... celle qui a épousé le vieux". nb : on trouve des copies incoyables de tout dans les couloirs du métro dans les stations mal famées.de se coucher tous les matins à 6h pour ce lever à 7 (forcément, votre tête, c'est ça), entre les bôites, les soirées privées, les before et les after... "c'est terrible, on me demande par-tout ! je suis cre-vée ! y veulent pas comprendre ?" vous ne supportez plus :la littérature contemporaine. ne dites pas "y'a trop de mots" mais "rien ne remplacera jamais les classiques que j'ai lus et relus dans mon enfance, pendant les vacances dans notre villa de la beaule". si la conversation arrive dessus, hochez la tête gravement.ces gens trooooop blasés qui crachent sur la télé-réalité alors que c'est la télé du futur. et là, étalez votre science tf1/m6.ces films à messages "non mais c'est bon, quoi, on n'est pas con au point de pas y avoir pensé avant, ils nous prennent pour des buses les réals. tout le monde sait que la guerre c'est pas bien et que l'amour c'est beau".ces filles qui passent des heures dans la salle de bains "tu comprends, t'es belle ou t'es pas belle, te tartiner la gueule va rien y changer, ppppfffffff"justement, qu'on ne vous aime que pour votre physique car, vous, vous êtes trop belle, c'est pour ça que 5 minutes dans la salle bains et hop ! "mais j'ai aussi un cerveau, pas seulement ce visage de rêve et ce corps parfait. ah, j'aimerais être moche parfois, pour voir..." et surtout, faites courir la rumeur dans tous les sens. a bien vous regarder (essayez de fixer longtemps le même point), on commence à vous trouvez belle. vous sortez tout le temps ? "accordez" une soirée à vos collègues de temps en temps, histoire de rentrer dans des boîtes "que avant : même pas en rêve" et de vous faire des copains.votre boss entend parler de vous et ne vous regarde plus de la même façon : vous passez de la manutention à l'assistanat personnel.vous finirez par soigner cet acné, redresser ces dents, porter des vêtements féminins et in the pocket !!! vous avez gagné : vous êtes belle, intelligente, cultivée, cernée d'amis, avec un super job où vous couchez avec le patron.vous n'y croyez pas ? regardez un peu autour de vous... car cette histoire est rigoureusement vraie  (et demandez autour de vous : loin d'être unique)...comment faire pleuvoir des grenouilles ?il paraît que quelque part en amérique du sud (désolée pour mon manque de précisions mais on ne peut pas tout savoir. mais on essaie...), un jour par an, il pleut des sardines. je ne vais pas m'étendre sur le phénomène, je le laisse à paulette (que je n'oublie pas, mais non ma chérie) qui, à défaut de trouver une explication, saura mieux que quiconque les écouler à un bon prix en quelques heures. mais pour faire pleuvoir des grenouilles ? j'ai quelques idées, mais les vôtres sont les bienvenues ! on peut observer la lunette des toilettes quand on vit avec un mec ou quand il passe souvent. si une semaine s'écoule et que vous la trouviez toujours baissée, observez le ciel.ou inventer un nutella à 2 calories les 100g.la chasse est ouverte : dégoter un écran plasma géant à 150€ parce que le fabricant a oublié la marque.manger des pizzas à tous les repas, non seulement ne pas s'en lasser mais maigrir.assister à une manif de mecs qui réclameraient des rondeurs aux femmes.inventer un tube de dentifrice qui se rebouche tout seul et des chaussettes qui sautent d'elles même dans le panier à linge.rencontrer une prof de gym de collège/lycée qui ne cache pas des cornes sous son bonnet.m'apprendre à faire du vélo.m'apprendre à faire cuire un gâteau qui ne décimera pas la population des pigeons de nation.surprendre du bordel chez ma petite soeur.surprendre ma gardienne en flag de courtoisie.comprendre avec raison qu'un mec qui te dit "t'as pas un peu grossi ?" avec un grand sourire croit que vous êtes enceinte.recevoir une augmentation sans la demander.recevoir la clé de l'ascenseur de la fac sans la demander (attention, ça a failli arriver !)voir en direct g.w.bush s'étouffer pour de bon avec un bretzel.observer un phénomène techtonique accéléré dédoubler à l'identique l'etat d'israël pour les palestiniens.entendre dire un magistrat, un juriste, un médecin, un notaire ou jean-paul mytho (mais non, je ne t'oublie pas non plus !) : "j'ai eu tort".apprendre que steeve o' est rentré dans les ordres comme madonna dans la cabale (lol).voir l'empire disney se casser la gueule pour de bon (mais pas encore tout de suite : j'en ai besoin pour ma thèse !)s'apercevoir que le sous-sol français est bourré de pétrole.trouver des petits pains à burger autrement qu'en multiples de 3 sachant que les steaks surgelés cachers sont vendus par 10.s'entendre se faire appeler "docteur" parce qu'on a un doctorat pas seulement en médecine (ross, on les aura !).tomber amoureux de moi sans être le dernier ni l'avant-dernier des connards... je vais réfléchir à d'autres façons de faire tomber les grenouilles. be my guest, donnez vos idées !! engagez vous, rengagez vous qu'y disaient...la plupart des chômeurs qui ont disparu des statistiques ne se sont pas perdus dans le triangle des bermudes et n'ont pas plus trouvé d'emploi. ils ont été radiés, purement et simplement. et hop, chiffres en baisse.j'ai bossé 4 ans en tant que prof, 1 an pour canal +, j'ai travaillé, cotisé et tout et tout, et voilà qu'en juin, plus de taff (ce qui m'arrangeait un peu, rapport à ma thèse). inscription au assedics, indemnités sur 23 mois, normal, quoi.j'ai continué à chercher du boulot et, à ma convoc des 6 mois, je suis arrivée avec 3,5 kg de candidatures, de lettres de refus, de tout un tas de trucs prouvant que j'avais cherché du taff partout en france."insuffisant, vous n'avez cherchez que dans vos domaines de compétences.???????????????????????????il n'y a pas de honte à être vendeuse, caissière ou opératrice de saisie...la honte n'est pas en cause : j'ai 9 diplômes avec mention et un en cours, pour être vendeuse ??la vie est dure mais vous avez le choix : postuler à des postes ne nécessitant que bac ou moins ou vous serez radiée. vous avez jusqu'au 1er mars"je n'ai pas trouvé, même là car pas d'expérience dans le domaine. j'ai reçu ma radiation, après 8 mois d'inscription, avec des conseils pour le rmi... et mes 5 ans de cotisations, elles ont servi à quoi ???ex enseignante, je ne me vois pas dire à mes éventuels futurs élèves de bien travailler à l'école pour avoir un bon job plus tard, je passerais pour une c...imbécile.réminiscencesimpossible de voir la vie de front ces temps-ci, je n'y gagne que des torticolis monstrueux à force de me retourner sur mon passé. il est peut-être temps d'en faire le deuil. mon passé, ce sont des gens, des gens que j'ai aimés plus que ma propre vie parfois. j'espère qu'ils et elles liront un jour ces lignes, et qu'ils sauront, après tant de temps, quelle place ils ont encore dans mon coeur et mon esprit. mes amies : valérie : fille du meilleur ami de mon père en tunisie. première rencontre sur mon terrain, à la synagogue de dijon, où un sien cousin épousait une mienne connaissance. désignées toutes les deux pour la quête incontournable, le premier regard fut assassin : face à moi, un miroir. la même petite fille de 6 ans, longs cheveux noirs et manteau rouge, mêmes yeux, même bouche. nous nous sommes ignorées dignement. et j'ai pleuré dans les bras de mon père "mais c'est qui cette fille qui a ma tête?!". nous nous sommes retrouvées à cannes, j'avais 8 ans et elle 9, et on ne s'est plus quittées pendant près de 20 ans. on se voyait tous les ans à cannes et je profitais de toutes les occasions pour monter la voir à paris. notre histoire s'est achevée comme beaucoup, quand l'homme de sa vie a décidé que je n'y avais plus ma place. j'ai appris qu'elle était mariée et mère de 2 enfants, je suis heureuse pour elle et j'en crève de ne pas connaître ses "petits"... marianne : on avait 15 ans, on a vécu une relation fusionnelle, passionnelle, presque amoureuse (c'est l'âge où l'on se pose tous des questions). caro et marianne, marianne et caro, pas un pas l'une sans l'autre, pas de vacances ni de sorties l'une sans l'autre. mariannne est devenue de plus en plus jolie, et de plus en plus consciente de sa beauté. les hommes sont arrivés, et marianne est partie. elle aussi est mariée et maman... delphine : amie de "convenance" au départ, je me suis attachée à elle, qui vivait déjà seule et passait d'une dépression à une autre, d'un avortement à une fausse couche. elle avait désespérément besoin d'une famille, je l'ai accueillie dans la mienne. elle a séduit mon cousin, et tous les deux m'ont tourné le dos. je m'étais faite avoir sur toute la ligne, mais chapeau bas pour la persévérance. valérie : rencontrée à l'aéroport de tel aviv en pleine crise diplomatique. mes bagages, ainsi que les siens, étaient partis pour une destination inconnue. elle est venue me consoler alors que j'étais en larmes : "ne t'inquiète pas, ça m'arrive tout le temps, il suffit de savoir qu'on ne les revoit jamais". on ne s'est plus quitté. il y a eu un break dans notre relation, du à de faux colportages d'une amie jalouse, pendant lequel elle a trouvé le temps de se marier. quand, trop en manque, je l'ai recontactée et que nous avons repris notre amitié là où nous l'avions laissée, son époux du grand nord m'est devenu presque aussi cher qu'elle. nos chemins viennent à nouveau de se séparer, les aléas de la vie d'adulte ayant eu raison de nos serments d'éternité. sans elle, paris n'a plus de sens. déjà que... mes amis : c'est beaucoup plus compliqué. je crois profondément à l'amitié homme/femme, mais dans la pratique, hormis les copains qui restent des copains, mes vrais amis, au sens où moi je l'entends, sont tôt ou tard devenus autre chose...reste js. l'énigme et le regret de ma vie. l'aimais-je ? m'aimait-il ? sans aucun doute, mais de quelle façon ? je me pose la question depuis 14 ans. je l'ai sans doute aimé d'amour un temps, mais je ne saurai jamais pour lui et je ne veux pas le savoir. je préfère me dire que notre relation était magique, incompréhensible pour les autres, résistantes aux "moitiés" de passage mais hélas pas à celle qui restent. je sais que sur mon lit de mort j'aurai encore une pensée pour le merveilleux, l'incomparable, l'extraordinaire js, jalousé mais aimé de tous. il a préféré mettre un terme définitif à notre amitié pour ne plus jamais mettre en péril ses relations amoureuse. je le comprends et le respecte. mais il me manque. souvent... mes amours : inutile de parler des aventures, je refuse même de m'en souvenir. mais je peux mourir tranquille : j'ai aimé. passionnément, follement... laurent : la beauté et la délicatesse faites homme. il ressemblait à un ange avec ses yeux verts, ses cheveux blonds, sa grande taille et sa finesse proche de la maigreur. je l'ai aimé corps et âme au premier regard échangé. je n'avais jamais eu une telle intimité, une telle complicité avec qui que ce soit, sauf peut-être js (inutile de dire combien ces deux-là s'appréciaient !). pendant 2 ans, il a été ma vie. et la vie me l'a repris. il est remonté au ciel qu'il n'aurait sans doute jamais dû quitté, un 19 avril, à l'âge de 23 ans. il est enterré en terre bretonne, je n'ai jamais eu la force de retourner voir sa tombe. cette année. promis, mon amour. marcelo : l'homme. comment en dire plus ? petite puis grande fille, on se forge l'image de notre prince charmant personnel, que personne ne rencontre jamais, en principe. moi, si. pas un seul de ses cheveux, pas un pore de sa peau, pas un seul de ses neurones qui ne correspondait pas à mon rêve. le rêve a duré 7 ans, mais n'a pas résisté au sombre quotidien, même si sa lumière nous l'illuminait un peu. il est parti soigner les dents des soldats dans un kibboutz, a rencontré un médecin russe et l'a épousée, comme ça, après quelques mois de vie commune. il a su tout de suite que c'était elle, alors qu'il s'est demandé pendant des années si c'était moi. manifestement pas... "there was a boya very strange enchanted boyhe said he wandered very far, very farover lands and seasa little shyand sad of eyesvery wise, very wise was hethen one dayone magic day he passed my wayand as we spoke of many thingsfools and kingshere's what he said to me : "the greatest thing you could ever learnis just to loveand be loved in return" " je ne si pas amère ni aigrie, juste mélancolique parfois, regrettant l'insouciance que charriaient avec eux tous ces gens et d'autres encore. aujourd'hui, plus de nuits à refaire le monde à l'aide de substances prohibées, le monde tel qu'il est s'est imposé à nous.d'un tempérament malgré tout optimiste, je sais que le meilleur est à venir, que mon chemin croisera à nouveau celui de gens irremplaçables et inoubliables, avec qui je vivrai de nouvelles aventures. comme une grande..."quiet party"principe annoncé et promis-juré-craché : "de 19h à 21h : pas un bruit dans la salle... dès 21h : on allume le dance-floor et on fait exploser les watts ! la quiet-party c'est en deux ans, plus d'une centaine d'éditions,plus de 5000 invités et plus de 100 000 feuilles écrites! soirée en deux parties : de 19h à 21h pas un bruit, personne n'a le droit de parler. des feuilles vous sont distribuées à l'entrée ainsi que des stylos pour parler à vos amis ou aux autres invités, et des vigiles veillent à maintenir le silence. a 21h on allume le dance-floor et on fait exploser les watts. la soirée quiet-party continue ensuite jusqu'à 23h. entrée à 10 euros de 19h à 23h avec une conso et un stylo papermate offerts (pour commander au bar il faudra prendre sa fiche et son stylo !). pour participer à cet évènement, inscrivez-vous sur quiet-party.com." me voilà inscrite. la conso : un cocktail de bienvenue "sauve-qui-peut" qui a l'air (et le goût) d'avoir déjà été vomi. 100 garçons, 8 filles, on commence à entrevoir des possibilités. non. les filles qui reçoivent des petits mots sont des nanas s'étant déplacées en troupeau. les filles seules restent seules, c'est la loi de la jungle. vient s'assoir un dépressif "ca-va-pas-du-tout-ma-femme-m'a-quitté-au-secours". et hop, je change discrètement (vraiment ??) de place et repère un sublime éphèbe chevelu, grand et maigre comme je les aime. je lui fait parvenir un "bonsoir", je reçois en retour "ca tombe bien que tu m'écrives, tu peux passer le mot qui suit à la fille à côté de toi ?". ok. j'attends 21h, même seule j'ai payé 10 euros je danserai ! personne ne bouge. du tout. de toute la soirée. ecoeurée, je rentre en métro sur mes talons aiguilles à 22h15. j'ai gagné un stylo à 0,90 cts et des ampoules à chaque orteil. great..."mon incroyable ile du fiancé de la tentation à koh lanta"je vais vous avouer sans honte (non, non) mon petit péché mignon (ou très vilain avec des verrues partout selon l'opinion que vous en avez) : la télé réalité.j'ai une idée sur le concept pour l'année prochaine :8 couples sur deux îles perdues, avec un sac de riz, des noix de coco et du fil de pêche pour se nourrir, histoire de voir si un couple est vraiment solide quand il ne reste qu'une demi figue pour 2.arrivent les tentateurs et tentatrices, très, très empressés, triés sur le volet dans la lignée de "laurent fortin" pour les hommes et de "brigitte fortin", sa mère pour les femmes. but : être le dernier couple à ne pas s'être mis sur la gueule en se roulant dans le sable et en poussant des cris de bêtes malades (oui, je sais), ne pas avoir perdu un os et avoir su résister aux assauts répétés des magnifiques éphèbes et déesses lâchés à leurs trousses.ca vous brancherait ?si oui, quelqu'un a des entrées chez ende(mesdeux)mol ??comment être d.ieu pour quelques dizaines d'eurospas de sommeil cette nuit… insomnie habituelle ? non, sims sur la console portable piquée à ma nièce en l'envoyant se coucher (non, je n'ai pas honte !).fascination absolue face à cette vie en accéléré où l'on doit satisfaire les besoins de son avatar dans les secondes où il les manifeste et où l'on peut choisir sa vie, la réussir ou la foirer. trouver du boulot, un appart, penser à se nourrir, se laver, manger, s'instruire, se faire des amis, se distraire, cocooner, faire pipi tout en supportant les humiliations aléatoires des autres personnages. plus profond qu'il n'y paraît. si je plante l'existence de mon sim, vais-je réussir la mienne ? si je suis infoutue de gérer la vie d'un personnage et un seul, ai-je le droit de blâmer d.ieu quand il m'arrive un pépin ? six milliards de sims sur sa console, et dotés d'une conscience pour ne rien simplifier. je suis perplexe. et j'ai les yeux qui piquent. ca m'apprendra…trou dans le vocabulaireje possède une trentaine de dictionnaires en tous genres, parfois utiles (dico des synonymes), parfois moins (encyclopédie des cuillères en bois) mais aucun (même mon ami google), n'a pu me donner l'antonyme de "félicitations".qu'est-ce qu'on peut bien dire en un ou deux mots pour assurer à quelqu'un que son mariage nous emmerde, que son mioche, on s'en fout, que sa promotion, elle était pas méritée (même si on ne la briguait pas), que son diplôme, il va lui servir à rien etc etc etc... tout en restant dans le même esprit de courtoisie que "félicitations".je cherche et vous tiens au courant.en attendant, je vais choisir arbitrairement un mot de substitution à même consonnance, disons "tartauxchampignons".alors aujourd'hui laissez moi tartauxchampignoner : marcelo et tania pour leur mariage brésilo-russe qui ne peut que se casser la gueule et c'est tout ce qu'on leur souhaite. x et y qui ont renouvellé le fantastique exploit d'avoir un enfant. ils avaient déjà reçu nos plus sincères tartauxchampignons lors de leurs 16 fêtes de mariages et de la naissance de la première rejetonne. tout ça, à quelques malheureux jours près avant 30 ans. vive eux ! tartauxchampignons ! tartauxchampignons ! de la différence des culturesen amérique, pas seulement aux etats unis mais sur tout le continent, un anniversaire est une fête... pour les autres. ce sont les amis, la famille, les voisins qui organisent une fiesta d'enfer pendant qu'on vous éloigne sous un prétexte bidon pour mieux vous ramener et crier "surprise !!!".ce sont ceux qui vous aiment qui célèbrent le jour qui vous a vu naître, qui se réjouissent que soit venu au monde un être tel que vous, un ami, un fils ou une fille, un frère ou une soeur, un(e) amoureux(se), quelqu'un sans qui la vie n'aurait jamais eu le même goût...ici, on se célèbre tout seul : "regardez-moi, aimez-moi (ne serait-ce qu'aujourd'hui), faites-moi les offrandes que je mérite car aujourd'hui, il y a x années, je suis ne".je dois être folle, mais les dates anniversaire des gens que j'aime sont sacrées au-delà de tout. il m'arrive parfois d'appeler leurs parents pour les remercier. ca peut paraître futile mais souhaiter un anniversaire, écrire une carte, faire un cadeau symbolique, c'est remercier le ciel d'avoir bombardé cette personne et pas une autre sur terre ce jour là et remercier encore d'avoir croisé son chemin.je ne suis pas chrétienne, mais il ne me semble pas que ce soit jésus lui-même qui organise sa petite sauterie du 25 décembre. et c'est logique... personne ne comprend mon attachement aux dates. pourtant elles rythment nos vies... se souvenir... se souvenir des belles choses. merci à tous ceux pour qui même un texto a été de trop...  joyeux non-anniversaire12 juillet. voilà 33 ans que je suis née, à 11h30, pile pour l'apéro. avec l'année de chi... que je viens de passer, je me devais de fêter dignement cette journée. on invite des amis, des moins amis pour peupler (à paris, c'est tout juste si des nanas ne distribuent pas des flyers pour être sûres qu'il y ait du monde à leur sauterie), les vraies potesses préparent des montagnes de bouffe, c'est un miracle : tout va bien.jusqu'aux coliques néphrétiques pancréatiques en plein métro voltaire.sachez que même si vous êtes bien habillée, que vous sortez de chez le coiffeur, que vous avez un sac à main et un portable, vous êtes allègrement enjambée par les valeureux travailleurs, les joyeux touristes, les fringantes mamies, les "djeunes" et même un chien qui passait par là.en 20 minutes, personne ne m'a tendue la main ni n'a appelé du secours. j'ai monté les marches à 4 pattes, crapahuté dans un taxi, sos médecins, ambulance, urgences de saint antoine. de 15 à 23h. pour entendre : "on préfère pas vous toucher, vous verrez ça avec votre médecin traitant".je rentre seule à 23h, tous les amis décommandés à la hâte, la soirée foutue, le brushing foutu, le moral foutu. un petit bouillon, au lit, et à l'année prochaine...a propos de "ma vie mon oeuvre"...si vous avez des remarques, des anecdotes, des suggestions, je serais ravie de les publier !mon livre d'orn'oubliez pas !copyright (c)2006. tous droits réservés.contactez l'auteur à salome.m@noos.fr

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