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la nature et nous
"les primevères et les paysages ont un défaut grave: ils sont gratuits. l'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine."aldous huxley
"le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous." gandhi
"dans notre monde contemporain régi par une extrême interdépendance, les individus et les nations ne peuvent plus résoudre seuls la plupart de leurs problèmes. nous avons besoin les uns les autres. il nous faut, par conséquent, acquérir un sens universel de notre responsabilité... c'est notre responsabilité, collective autant qu'individuelle, de protéger et de nourrir la famille planétaire, de soutenir ses membres les plus faibles et de protéger et prendre soin de l'environnement dans lequel nous vivons tous." "change only takes place through action." tenzin gyatso, xivème dalaï-lama
31/05/2006 dans citations | lien permanent
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blogs solidaires?
230 personnes ont visité ce blog hier et je vous remercie tous de votre intérêt. c'est à peu près le nombre quotidien de visites que je reçois, d'après le compteur typepad.
dans le cas particuliers des posts écrits hier "pot de terre contre pot de fer" et "charte de l'environnemment, il s'agit d'un sujet particulier qui demande la mobilisation du plus grand nombre. la petite association de protection de l'environnement dont il s'agissait a besoin du soutien de plus grand nombre, non seulement pour eux-mêmes, mais pour l'environnement et la biodiversité en général car ce qui se passe dans ce petit coin de mayenne se déroule aussi, ou/et peut aussi se dérouler ailleurs.
l'intérêt que nous pouvons leur montrer est le même que celui que nous pouvons marquer à la protection des forêts de tous les coins du monde. c'est juste une question d'échelle, et ce qui se passe à côté de nous n'a pas moins d'importance que ce qui se passe à l'autre bout de la terre.
le blog n'est-il pas fait aussi pour ça? ne sommes-nous pas une communauté? l'intérêt suscité par les initiatives formidables d'un mry ("ouvrons-nous" "ta face des années 80, etc.) ou d'un autre, sont l'expression de notre capacité de mobilisation, de solidarité, de responsabilité.
soyez nombreux à laisser des commentaires. pour vous c'est peu, pour eux c'est énorme, et ça ne coûte pas grand chose.
merci d'avance!
30/05/2006 dans presque rien | lien permanent
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de la charte de l'environnement
ceci est le logo de la charte de l'environnement, adoptée par le parlement en février 2005, et dont voici les deux premiers articles:
« art. 1er. - chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
« art. 2. - toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement.
une intention sans détermination et non suivie d'action a-t-elle un sens? cette charte, ces mots, sont-ils lettre morte? une expression démagogique? le ministère de l'ecologie et du développement durable agit-il vraiment?
29/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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pot de terre contre pot de fer (2)
seulement voilà : bientôt, si rien ni personne ne protège ce site, la route sera défoncée, les chevaux envolés, les arbres de la seule forêt domaniale du département seront souillés et survivront avec peine, les touristes ne s'arêteront plus, le gîte rural et les chambres d'hôtes désertées. ils seront remplacés par ceci:
une plaie béante viendra étouffer l'environnement, humain, animal et végétal. le groupe lafarge, ayant acquis 100 hectares à quelques dizaines de mètres des habitations, compte y ouvrir une carrière de granulats. un ancienne abbaye, une forêt, un gîte rural, une château dans lequel le propriétaire a fait d'importants travaux pour y créer des chambres d'hôtes, des exploitations agricoles, tout cela va mourir asphyxié par les nuisances sonores et poussiéreuses. finies les ballades, la cueillette des champignons, les randonnées à pied,à cheval ou en calèche, les pique-nique; fini le développement touristique d'une région qui a beaucoup offrir; finies les nappes phréatiques, asséchées par l'exploitation en profondeur; fini la sécurité des enfants sortant de l'école d'un village voisin sur une route fréquentée par quelques 200 camions quotidiens.
la mairie s'est opposée au projet, une association de défense du site s'est organisée, les élus départementaux et régionaux ont été alertés, y compris du département voisin, la sarthe, car les habitants de sablé profitent beaucoup de la forêt. les associations de défense de l'environnement se taisent, hormis une association locale, mne (mayenne nature environnement), qui a déjà assuré les habitants de leur soutien.j'ai même appris que le wwf, financé par lafarge, ne bougerait pas le petit doigt.
alors, que faire? qui aura le courage de protéger le pot de terre contre le pot de fer? qui permettra d'éviter la ruine de ceux qui se sont engagés à promouvoir leur région en créant gîte et chambres d'hôtes? qui osera se mouiller pour que l'ancienne abbaye du 12ème siècle ne devienne pas un champ de poussière? qui osera se prononcer pour que les arbres, les chevreuils, les oiseaux, les sangliers, ne disparaissent pas asphyxiés? qui comprendra que le développement économique d'une région ne passe pas forcément par sa destruction environnementale?
alors... ça
ça
ou ça?
plus d'informations ici (association de protection du site)
je sais que nous pouvons faire mieux. je dis nous car nous sommes tous responsables de la qualité de notre environnement, de l'air que nous respirons, de la faune qui nous entoure. chaque petit coin de terre préservé est une part du poumon qui nous fait respirer.
j'en appelle à tous ceux qui croisent l'aventure de ce blog: une idée, un soutien, un lien, un contact...
qui?
avec le concours de
google earth (cliquez pour agrandir)
29/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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pot de terre contre pot de fer (1)
imaginez une petit coin de verdure, encore vierge, entre route de campagne, forêt domaniale, chevaux, et étangs. là , quelques maisons encore protégées de l'urbanisme à tout crin vivent paisiblement au gré des visites de chevreuils, des faisans, et des touristes qui aiment à s'arrêter en chemin vers la bretagne, les châteaux ou les vins de loire: c'est l'un des rares havres de paix encore préservé à 1h15 de train de paris.
le village voisin s'appelle saint brice, c'est en mayenne sud, dite angevine, douce et bucolique.
ceci est un feuilleton, réel et dramatique, qui témoigne de la société dans laquelle nous vivons, où le profit et la destruction prévalent sur l'environnement et les hommes; où les multinationales écrasent les particuliers et les politiques se taisent, plus préoccupés par les prochaines élections.
mais arrêtons-nous d'abord sur cette petite route, fin lacet qui traverse la forêt de bellebranche, le long des champs où galopent tranquilles les chevaux du haras voisin, entre coquelicots et marguerites. il fait doux en ce dimanche de mai, les chiens gambadent devant nous, une buse plane au-dessus de nos têtes à la recherche de quelque mulot distrait, la brise fait danser les fleurs des champs.
nous croisons quelques promeneurs venus de sablé, la ville la plus proche, des enfants rient autour d'une table de pique-nique, des joggeurs courent sans forcer, et nos enfants s'amusent dans les jeux de lumière des arbres et des champs.
29/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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fêtes des mères
28/05/2006 dans humour | lien permanent
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ciné
voilà un film dont on parle peu et c'est dommage. la distribution est brillante, la musique et les décors sont splendides. croisements d'histoires tragiques dans le londres tourbillonnant d'aujourd'hui. mais ce n'est pas seulement -même si certains traits sont assez britanniques- une histoire anglaise: il s'agit des perversités de la société moderne, les ors malhonnêtement gagnés, la misère cotoyée aveuglément, le zen du west-end qui cache les frustrations, la souffrance, l'abandon. et en plus c'est parfois drôle. ralph fiennes, kirstin scott-thomas, sont magnfiques; penelope cruz en fait peutête un peu trop, comme le disent certaines critiques, mais ce n'est que pour en remettre une couche sur une certaine turpitude. film familial: fait par une fiennes, joué par un fiennes, musique composé par un autre fiennes. j'ai beaucoup, beaucoup aimé ce film. a voir.
au début, c'est jubilatoire, décalé, les costumes sont magnifiques, l'interprétation impeccable, marie-antoinette à croquer. le mélange des genres est délicieux et j'ai particulièrement aimé une scène de bal masqué qui fait tournoyer les robes sur des rythmes rocks. evidemment, on se demande de qui parle vraiment sofia coppola: marie-antoinette ou... débarquant dans un palais guindé, au côtés d'un futur roi dit falot, devant renoncer à sa fantaisie, sa légèreté, belle à se damner. non, non, pas sissi...pas une autrichienne... oui, bien sûr, diana! je n'ai rien trouvé de désagréable sur notre reine autrichienne, contrairement à ce que certains histoiriens ont pu remarquer: bien au contraire, elle est touchante et l'on comprend mieux ses caprices quand on voit combien elle a besoin de s'évader de l'ennui d'une cour rigide et ennuyeuse. j'ai passé un bon moment jusqu'à ce que je regarde ma montre: mauvais signe! un peu lassée de tourner autour des gâteaux, des petits fours et des coupes de champagnes . bref, c'est drôle, très esthétique, et ça aurait pu durer une demi-heure de moins. a vous de voir.
27/05/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent
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au-revoir mr piéplu
ecoutez, soyez émus, il lit un extrait du livre de daniel pennac: merci.
http://www.gallimard.fr/catalog/audios/a77257.mp3
26/05/2006 dans actualité | lien permanent
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de l'apprentissage constant
c'est l'un des nouveaux paradigmes de notre société en même temps que l'un des piliers du coaching: l'apprentissage constant.
qu'est-ce que cela signifie? en effet, on a facilement tendance à confondre apprendre et faire des apprentissages. apprendre consiste principalement à ingurgiter, acquérir une connaissance, l'emmagasiner dans sa mémoire. faire des apprentissages, c'est apprendre par l'action, mettre en pratique ses connaissances, intégrer.
faire des apprentissages revient donc à expérimenter soit par conséquence soit pour en tirer des conséquences. quelle que soit l'ordre dans lequel on le prend, il s'agit toujours d'une action dont on tirera, ou pas, une confirmation et/ou une leçon.
constant, signifie non seulement sans interruption mais aussi avec détermination, courage, fermeté.
il s'agit donc du choix de regarder, comprendre, tirer des leçons, non seulement de ce que l'on va chercher mais ce qui se présente à nous. c'est regarder tout comme une opportunité de développement, que ce soit dans le cadre professionnel ou personnel. tout est opportunité, c'est juste une question de regard...
l'enfant n'apprend pas à marcher dans les livres, mais en marchant. il apprend à parler en imitant, certes, puis en répétant les mots. il apprend à lire en lisant. etc... soyons des enfants...
26/05/2006 dans coaching | lien permanent
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entraînons!
il faut se battre... voilà une expression courante et qui me fait frémir. se battre pour l'emploi, se battre contre le racisme, se battre pour ou contre, c'est toujours se battre, batailler. elle dérive de l'une de nos plus anciennes croyances: la vie est dure, c'est un combat, il faut se battre pour vivre, etc...
a mon sens, tant que demeurera en nous une once de bataille, nous engendrerons des batailles. contre l'autre et contre soi-même. parce que nous faisons tout en force, nous créons le rapport de force. dans notre propre envie d'avancer, nous nous battons contre certaines de pulsions, contre notre ombre, notre volonté rentre en conflit avec nos compulsions. et nous pouvons constater que ça ne fonctionne pas. ou seulement à court terme, ce qui revient au même.
plutôt que se battre, mon expérience m'a montré que c'est en acceptant et en aimant ce qui parait adverse que j'ai fait le plus de progrès. absurde? lorsque je me surprends dans un comportement qui ne me convient pas, j'ai appris à le constater, sans le juger, à regarder d'où il peut venir, de quoi il cherche à me protéger, et à le remercier. si, si... ces petites prises de conscience successives m'amènent progressivement à changer, naturellement, sans batailler.
il en est de même vis-à -vis de l'extérieur. nous pouvons considérer que certains comportements sont inacceptables, que des lois sont iniques, que certaines prises de position méritent qu'on s'y oppose. mais s'opposer ne signifie pas nécessairement combattre; ce peut-être aussi proposer autre chose. nous pouvons être porteurs d'idées, être l'exemple d'un comportement cohérent avec ses idées, montrer que la vie fonctionne mieux ainsi. en d'autres termes, nous pouvons seulement être et montrer qui nous sommes. pas convaincre, juste montrer.
lorsque je vois des politiques prôner certaines idées, et agir à l'inverse, je ne les crois pas crédibles. jusqu'à arlette laguillier que j'ai vue un jour se garer sur une place handicapé devant le restaurant dans lequel elle se rendait. pourtant, je l'aime bien, cette femme, elle m'est sympathique avec sa fidélité, sa constance. mais ce jour là , j'ai été dérangée par une certaine incohérence. et ça n'en est qu'une petite, je ne parle même pas des grands ténors du pouvoir d'aujourd'hui ou de demain.
au point d'évolution où en est l'humanité, il est bien sûr des circonstances où il est encore nécessaire de répondre à l'agression collective, nous le savons bien. mais je ne crois pas que ce soit en répondant par une agression plus forte encore (sic...). nous pouvons arrêter ces conflits parce qu'ils ne fonctionnent pas dans le sens de la vie et il est parfois nécessaire de prendre les grands moyens, en conscience. c'est-à -dire en ayant conscience que c'est là où nous en sommes collectivement aujourd'hui. et en continuant le travail intérieur individuel qui, ajouté à celui des autres, est un petit ruisseau qui devient à l'heure actuelle de plus en plus grand. j'en veux pour preuve non seulement les livres que je lis, certains films que je vois, les rencontres que je fais, mais la planète blog elle-même, joli reflet d'une société en pleine mutation.
soyons, tout simplement. et ainsi entraînons, soyons les premiers dominos d'un monde meilleur. entraînons, plutôt que bataillons!
25/05/2006 dans ce que je crois, coaching | lien permanent
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de la mission de vie (fin) ou comment changer les mentalités
s'il paraît juste de pointer les faiblesses d'un système, il me semble équitable, en regard des critiques, et au vu de vos différents commentaires, d'apporter des suggestions.
au delà de l'efficacité d'un accompagnement, le coaching est une vision de la vie, dont les premiers préceptes qui m'ont été enseignés, appelés "process motivation", sont les suivants:
acceptation inconditionnelle
responsabilisation
stimulation positive
objectif centré sur un idéal
haut niveau d'exigence
donner des challenges
cadrer les limites
assistance technique et affective
apprentissage constant
environnement positif
écouter l'opportunité
de ces règles de base du coach découlent un accompagnement juste. s'il est plus que souhaitable que ces règles soient appliquées aux jeunes- écoliers, collégiens, lycéens, étudiants-, il me semble qu'elles s'adressent en priorité au corps éducatif, parents et enseignants. car comment appliquer à l'autre ce que l'on n'a pas expérimenté soi-même?
c'est un véritable changement de comportement et de mentalité, qui consiste à allier exigence et compréhension, une autre manière de tenir la main pour accompagner l'escalade vers soi: nous sommes tous des sherpas!
je laisse ces préceptes à votre réflexion... et me tient à votre disposition pour les développer!
24/05/2006 dans coaching | lien permanent
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de la mission de vie (2)
suite de le note du 25 mai:
le monde dans lequel nous sommes a tendance, à mon sens, à prendre la question de l'emploi à l'envers en cherchant à adapter l'individu au marché plutôt que l'inverse. j'ai pu lire ici ou là que si tout le monde voulait être architecte, pour prendre cet exemple, des secteurs entiers de l'économie resteraient vides. c'est compter sans la diversité humaine, qui fait que chaque individu est unique, avec des envies et des capacités qui lui sont propres. il me semble que l'un des principaux objectifs du métier que j'exerce est d'aider justement les personnes à prendre conscience de qui elles sont et ce pour quoi elles sont faites: il s'agit d'une combinaison de talents, de valeurs, de besoins, de personnalité, de facteurs sociaux, financiers, historiques, psychologiques qui rend infini l'éventail des possibilités.
j'ai il y a quelques mois été confrontée moi-même à cette habitude de faire rentrer les hommes dans des cases. j'accompagnais ma fille,16 ans, cherchant son orientation difficilement, au cio (centre d'information et d'orientation) de boulogne; après un entretien et quelques vagues (oui, vagues) tests, l'orientatrice lui propose la chose suivante: "vous semblez avoir besoin de sécurité; pourquoi ne pas tenter les concours de fonctionnaires?" je n'ai bien entendu rien contre les fonctionnaires. mais j'ai été estomaquée par le manque d'ambition et de rêve de la proposition qui a laissé ma fille de marbre. après des mois de recherches et d'accompagnement par un coach (initiative privée dont on ne voit pas pourquoi elle ne pourrait pas exister au sein de l'education nationale), ma fille s'oriente vers l'environnement et la faune et nous nous rendons au cidj (centre d'information et de documentation jeunesse), au demeurant très très bien organisé et détenteur d'une foule d'informations. une représentante sur place du ministère se trouve dans l'incapacité de trouver un lycée répondant à notre demande, et suggère l'horticulture. elle n'avait dans son listing que les établissements publics! a l'inverse, la directrice d'un établissement privé sous contrat nous a donné toutes informations, publiques et privées. j'ai appris un peu plus tard que les ci0 et le ministère avaient pour instruction de remplir des classes!!!!on ne cherche donc pas la meilleure solution pour l'élève mais à remplir des cases vides! ahurissant!
après moultes recherches, écoute, patience, ma fille a trouvé sa voie: elle est métamorphosée, heureuse, portée par un projet, déterminée à l'atteindre. elle pense être vraiment faite pour ce à quoi elle se destine. il se trouve en outre que c'est une orientation en plein développement, dont les débouchés sont multiples et vont en s'accroissant. a terme, elle ambitionne de s'orienter vers la protection de l'environnement, l'humanitaire, les ong.
ma fille a été déscolarisée depuis octobre dernier, totalement démotivée par tout ce qui lui était proposée. et contrairement aux apparences, ce ne fut pas une année perdue, loin s'en faut. elle s'est construite, a pris conscience d'elle-même et aujourd'hui, à l'approche de ses 17 ans, j'avoue qu'elle me stupéfie par sa maturité et la profondeur de sa réflexion.
bien sûr, on ne peut faire d'un cas une généralité mais je raconte son histoire parce qu'elle me parait bien illustrer un système qui n'écoute ni n'est porteur de vision. il en va de notre responsabilité à tous, parents, éducateurs, ministères, d'accompagner nos enfants vers leur véritable épanouissement. ils n'ont pas besoin, comme nombre d'entre nous à ma génération, d'attendre 40 ou 50 ans pour réaliser leurs rêves. il existe une voie pour chacun, parfois indirecte, difficile à trouver, mais elle existe.
23/05/2006 dans coaching | lien permanent
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semaine du développement durable
vu sur frequence terre (en bandeau sur ma colonne de droite), le web radio nature, environnement et musique du monde, un site à visite:
23/05/2006 dans évènements | lien permanent
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rêves encore...
22/05/2006 dans humour | lien permanent
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jung: du rêve
" les rêves ne sont pas des inventions conventionnelles et volontaires, mais au contraire des phénomènes naturels et qui ne diffèrent pas de ce qu'ils représentent. ils n'illusionnent pas, ne mentent pas, ne déforment ni ne maquillent; au contraire, ils annoncent naïvement ce qu'ils sont et ce qu'ils pensent. ils ne sont agaçants et trompeurs que parce que nous ne les comprenons pas. ils n'utilisent aucun artifice pour dissiumuler quelque chose; ils disent ce qui constitue leur contenu à leur façon et aussi nettement que possible. nous sommes à même de reconnaître pourquoi ils sont si originaux et si difficiles: l'expérience montre, en effet, qu'ils s'efforcent toujours d'exprimer quelque chose que le moi ne sait et ne comprend pas."
carl g. jung
22/05/2006 dans citations | lien permanent
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vigilante jour et nuit
4h du mat, un rêve m'a tirée du sommeil. pas un cauchemar, juste un rêve très prégnant. récemment, beaucoup de mes rêves le sont, prégnants. j'ai demandé à mon inconscient de lever des voiles, il s'active, même si ce n'est pas toujours très clair d'emblée.
j'ai appris à regarder ce qui s'y passe, sans jugement, même quand c'est inconfortable. juste accepter ces parties de moi qui me parlent et divulguent ce qu'elles gardaientt pour elles jusque là pour me protéger. ce qui émerge n'est plus perdu et me libère de son influence incontrôlable.
vigilante, jour et nuit...mais quand je pense à la succession de consultations qui m'attendent toute la journée à venir...wouf! va falloir assurer...!!!
22/05/2006 dans presque rien | lien permanent
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du book crossing
le book crossing, vous connaissez? il s'agit de transformer la planète en bibliothèque géante et gratuite. vous lisez un livre, vous l'aimez, vous voulez le faire partager, vous le laissez sur un banc, une table, n'importe où quelqu'un le récupérera, le lira, l'aimera, voudra le faire partager, le laissera sur un banc, etc...
pour en savoir plus, allez sur le site français de bookcrossing.com .
bon, moi, je l'avoue, les livre que j'aime, j'aime bien les garder! cela dit, je les prête souvent sans jamais les revoir. alors, plutôt que pester contre les emprunteurs,peut-être un comportement à changer pour m'ouvrir un peu plus...
21/05/2006 dans actualité | lien permanent
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tu seras un homme, mon fils
si tu peux être amant sans être fou d'amour,si tu peux être fort sans cesser d'être tendre,et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,pourtant lutter et te défendre.
si tu peux supporter d'entendre tes parolestravesties par des gueux pour exciter les sots,et d'entendre mentir sur toi leurs bouches follessans mentir toi-même d'un mot.
si tu peux rester digne en étant populaire,si tu peux rester peuple en conseillant les roiset si tu peux aimer tous tes amis en frèressans qu'aucun d'eux soit tout pour toi.
si tu sais méditer, observer et connaître,sans jamais devenir sceptique ou destructeur,rêver, sans laisser ton rêve être ton maîtrepenser, sans n'être qu'un penseur.
si tu peux être dur sans jamais être en rage,si tu peux être brave et jamais imprudent,si tu peux être bon, si tu sais être sage,sans être moral ni pédant.
si tu peux rencontrer triomphe après défaiteet recevoir ces deux menteurs d'un même front.si tu peux conserver ton courage et ta tête,quand tous les autres la perdront.
alors, les rois, les dieux, la chance et la victoireseront à tout jamais tes esclaves soumis,et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire,
tu seras un homme, mon fils.
rudyard kipling
parce que c'est beau et que je ne m'en lasse pas!
20/05/2006 dans citations, poésie | lien permanent
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ciné
celui-là , il m'a pas pris la tête et j'ai bien rigolé. un film de femmes, pour elles et pour les hommes. contrairement aux apparences ce n'est pas un film sur les feuj et les goys, ni un remake au féminin de "la varité si je mens". c'est plus drôle, plus fin, et ça concerne toutes les femmes de notre temps, empêtrées entre boulot, enfants, famille, amants, etc...
sur ce film, je m'incris en faux de l'opinion générale et surtout de la critique: je n'ai pas vu les 2h30 passer. la trame du livre est bien suivie et si les conclusions peuvent faire sourire, je continue de dire que cette histoire pose de vraies questions: si jésus-christ est dieu et homme, alors pourquoi n'aurait-il pas vécu sa pleine humanité et aimé une femme? la réhabilitation de marie-madeleine, calomniée par l'histoire chrétienne, concerne le féminin sacré niée depuis des millénaires. en quoi, l'amour entre cet homme, fût-il aussi dieu, et cette femme dessert-il la foi? au-delà du bon polar, ne refusons aucune question...
encore un film sur l'éternel féminin, tendre, drôle, cruel, remarquablement interprété. humour noir, drames enfouis qui se répétent parce qu'ils ont été tus, l'amour d'une mère qui revient pour demander pardon, deux soeurs qui se battent pour vivre, une adolescente comme un bouton de rose qui éclot au soleil de la vérité. j'ai ri et n'ai pas boudé non plus mon émotion. la recherche de la mère, de son amour, de sa tendresse, de son étreinte, est partout: penelope/raimunda, paula sa fille, agustina la voisine, et sans nulle doute pedro almodovar. penelope cruz crève l'écran, tom cruise et hollywood sont loin... merci monsieur almodovar!
20/05/2006 dans vu, lu, entendu | lien permanent
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de la mission de vie (1)
deux posts, sur les blogs de bettina et dominique, me donnent envie aujourd'hui de parler de la mission de vie.
j'ai rencontré tant de quinquas mis sur le carreau par le système et déplorant 25 ou 30 années à s'ennuyer dans un travail qu'ils n'aimaient pas vraiment. je me rappelle aussi les propos de ce directeur de prépas racontant l'important taux d'échec dû, à son avis, au fait que beaucoup d'étudiants étaient là parce qu'ils avaient été mis depuis tout jeunes sur des rails et des aiguillages automatiques: allemand première langue en 6ème, latin ensuite, puis s, puis prépa et concours en tous genres.
il faut temps, écoute et patience pour permettre à un jeune de trouver la voie qui sera vraiment la sienne, et pas celle que ses parents ou la société lui auront mis dans la tête pour répondre à des critères de réussite fallacieux, basés sur la réussite pécuniaire plus que la réussite d'une vie passionnante. sans compter la projection inconsciente de réussite des parents eux-mêmes.
mon hypothèse est que nous arrivons tous ici avec une mission de vie, c'est-à -dire quelque chose à accomplir pour s'accomplir soi, et que nous sommes tous dotés de talents naturels le plus souvent ignorés. c'est ainsi que nous trouvons et prenons notre place dans le monde. et pourtant... combien de fois ai-je entendu en consultation: je n'ai pas ma place, je ne trouve pas ma place, je ne suis pas à ma place...
découvrir sa mission de vie, permettre à un jeune de la découvrir, permet de donner plus de sens à sa vie et d'être en harmonie avec soi-même, tout en apportant la contribution la plus juste au monde.
la mission de vie, c'est ce pour quoi nous sommes faits, notre vocation, et il n'est pas nécessaire d'attendre la quarantaine pour réaliser qu'on est passé à côté. le mot "mission" vient du latin missio", qui signifie envoyé et évoque un élan intérieur, une poussée. c'est un appel de et à la vie.
nous savons presque toujours, au fond de notre Être, ce qui est bon pour nous. nous croyons l'ignorer parce que nous n'avons pas appris à nous écouter, ni enseigné à nos enfants à faire de même, ni ne les écoutons suffisamment ou leur faisons confiance. il n'est jamais trop tard...
(la suite demain...)
19/05/2006 dans coaching | lien permanent
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tout a-t-il un sens?
tout est-il symbole? tout a-t-il un sens?
parfois, lorsque j'affirme ma croyance que tout a un sens, mes interlocuteurs me regardent d'un air amusé, ou lourd et dubitatif, l'air de dire: "la pauvre..."dans leur esprit, cela signifie que je ne peux plus bouger le petit doigt, regarder un enfant jouer, déplacer un objet, sans creuser, décortiquer ce qui se passe.
mon hypothèse est effectivement que tout, absolument tout, a un sens, tant vis-à -vis de l'individu que du collectif. bien sûr, je ne peux avoir de regard que subjectif sur les évènements, dont le sens peut-être différent pour un autre ou pour moi parce que nous regardons tout à l'aune de notre ego, notre personnalité.
est-ce à dire que je passe chaque minute de mes journées à analyser les choses? certes non.je ne suis pas en état de vigilance permanente. engluée dans mes émotions et le temps, j'agis souvent sans recul, compulsivement. j'ignore mon observateur intérieur qui me permet de regarder avec justesse. cet observateur n'est pas ce qui réfléchit, mais ce qui sait en moi ce qui est juste ou pas. il n'est pas intellectuel et procède uniquement par l'intuition et la sensation. quelque chose en moi, lorsque je l'écoute, me dit spontanément ce qui est juste. mais je suis sourde!
lorsque mes actes sont justes, il est inutile de les analyser, hormis pour constater ce que j'ai mis en place pour que ça fonctionne au mieux.
je crois que nous créons devant nos yeux tout ce qui est nécessaire à notre évolution et c'est dans cette optique que tout a un sens. je peux ne pas comprendre immédiatement, mais savoir qu'il existe une raison à ce qui arrive m'est d'un grand secours. je me rappelle un jour où, me rendant à un rendez-vous avec une personne avec laquelle je devais collaborer, j'ai pris deux fois, à cinq minutes d'intervalle, un sens interdit, sans m'en rendre compte tout de suite. immédiatement, je me suis demandé ce qui m'arrivait et quel était la mauvaise route que j'étais en train de prendre dans ma vie. ce n'est que plus tard que j'ai compris que la collaboration avec cette personne était vraiment un mauvais chemin pour moi! ce genre de choses m'a rendue depuis un peu plus vigilante.
il est souvent plus facile de ne pas être en vigilance. c'est une sorte de paresse. et j'ai pu constater combien cette paresse pouvait m'éconduire.
c'est à mon sens une question de pure logique: soit tout a un sens, soit tout est absurde, mais nous ne pouvons opérer de sélection selon nos seuls désirs. nous préférons donner du sens aux évènements les plus "grossiers", apparemment évidents, simplement parce que nous n'avons pas envie de l'inconfort que suscite la confrontation à notre propre nébuleuse. oui, c'est parfois inconfortable. et en même temps, c'est extrêmement rassurant de voir que tout est si parfait.
mon hypothèse est justement que c'est parce que nous ne savons ou ne voulons pas regarder et entendre les indices qui nous sont donnés qu'ils deviennent de plus en plus forts, de plus en plus grossiers, de plus en plus violents: conflits, guerres, maladies, etc...
c'est cela être 100% responsable: c'est juste admettre que je suis celui ou celle qui crée en permanence ma vie et le monde dans lequel je suis. c'est regarder ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. et s'ajuster en fonction de ce que nous constatons. cela demande une grande exigence et c'est pour la plupart d'entre nous le chemin d'une vie.
18/05/2006 dans coaching | lien permanent
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elie wiesel : racisme
"le racisme, c'est haïr quelqu'un avant sa naissance"
elie wiesel (hier soir dans l'émission de f.o giesbert)
18/05/2006 dans citations | lien permanent
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intégration ou assimilation?
le célèbre lycée henri iv s'apprête à la rentrée 2006 à ouvrir une classe prépa réservée aux boursiers, en d'autres termes clairement exprimés dans la presse, aux jeunes de banlieues méritants.
si ouvrir les portes du succès à tous et tendre vers une vraie égalité des chances, paraît à première vue une bonne idée, que penser de cette initiative qui revient à créer une sorte de ghetto dans l'un des deux lycées les plus prestigieux de france. sciences-po a déjà ouvert ses portes aux jeunes issus de milieux défavorisés, mais en les incluant dans les classes existantes.
il aurait semblé plus intelligents de les intégrer vraiment dans la communauté des élèves dits brillants plutôt que les maintenir en groupe forcément ostracisé.
de la même façon, on a parlé en novembre dernier, alors que les banlieues brûlaient, d'insérer des habitations à loyer modéré au coeur des quartiers bourgeois, et même d'y mélanger les populations, ce qui paraît une bonne idée, mais dont on n'a plus rien entendu dire depuis. courte mémoire...
l'immigration choisie? et l'intégration choisie, alors....? pour ma part, je préfère d'ailleurs le terme d'assimilation, qui signifie convertir en semblable plutôt qu'intégration, qui signifie inclure une différentielle. dans le premier cas, il s'agit de rendre semblables devant la nation des populations d'origine différentes afin qu'à terme on ne différencie plus claire, mohammed ou trinh, comme cela s'est fait avec taddeus, carlo ou maria dans les décennies passées. l'intégration, telle qu'elle a été pratiqué jusqu'à nos jours, a conduit, au nom d'un soi-disant respect de la différence, à créer un vide identitaire dans les populations devenues récemment françaises.
de mon point de vue, le vrai respect de la différence consisterait à regarder chacun de nos voisins comme un semblable. la différence de peau et de culture n'est rien au fond au regard de l'histoire de l'humanité. tous à la fois uniques et interdépendants, encore une fois... tous à la fois semblables et différents, quels que soient notre hérédité. plutôt que la respecter, nous pouvons aimer la différence, qui est partout présente. elle est, point. brun, blond, roux, grand, petit, gros, mince, riche ou pauvre, noir ou blanc, nous sommes porteurs d'un même sang, d'une même structure osseuse, des mêmes organes vitaux. nous sommes tous corps, âme, esprit. simple, non?
17/05/2006 dans actualité | lien permanent
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7
a votre avis, c'est quoi?
sept nains, six frères + un petit poucet, sept chiffre sacré, mémoire de l'âme; les 7 jours de la création, les 7 promesses de la genèse, le 7 de l'apocalypse, 7 de septentrion, 7 de septième ciel, 7 vertus et 7 péchés capitaux, les 7 bouddhas, 7 symbole du chemin spirituel.
septième est l'enfant dont j'apprends ce soir la venue sous le signe du sagittaire, dans 7 mois! chair de ma chair....
j'ai eu ma fille à 17 ans et elle attend son septième enfant,
bienvenue petite âme en migration!
c'est drôle, ma fille, quand elle avait une douzaine d'années, elle avait le teint si blanc et les cheveux si noirs, que des amis l'appelait blanche-neige...allez savoir...
16/05/2006 dans évènements | lien permanent
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des attentes
que signifie avoir des attentes?
d'abord, c'est attendre un résultat. or, quoi que je fasse, je n'ai jamais d'assurance sur le résultat. je peux donner le meilleur de moi-même, mais le résultat ne m'appartient pas, car il ne dépend pas que de mon action, mais d'un ensemble de paramètres intérieurs et extérieurs, qui m'offriront le meilleur pour mon évolution.
ensuite, avoir des attentes, c'est se projeter dans un avenir hypothétique, fruit de ma seule pensée. la seule réalité est le présent, tout le reste, passé et futur, ne sont que des productions du mental.
avoir des attentes, c'est tenter d'exercer un pouvoir sur ce qui me dépasse, croire que la vie répond toujours selon mes désirs conscients et le lui intimer. a mon sens, c'est un manque de confiance en la vie.
Être pleinement responsable, c'est exercer mon choix permament, maintenant. choisir qui je suis, ce que je pense et fais. maintenant. demain est un autre jour...
bien sûr la vie nous amène à construire des projets, à avoir des objectifs, et nous faisons tout notre possible pour les atteindre. et en même temps, si nous pouvons tout attendre de nous-mêmes, en construisant ce qui est nécessaire à la réussite de ces projets, nous n'avons pas le contrôle entier des évènements. je peux agir maintenant et poser l'acte qui me semble le plus juste; seule la vie acquiescera, ou pas. je peux pétrir mon pain pendant des heures, et lui donner tout l'amour de mon métier, je peux surveiller la cuisson, veiller à ce qu'il ne soit ni trop ni pas assez cuit; mais je n'ai pas de contrôle sur le transformateur électrique du quartier...
avoir des attentes, c'est en quelque sorte supposer que l'extérieur peut répondre à ma demande et qu'il a le pouvoir de me satisfaire. ainsi, c'est accorder à l'autre le pouvoir de m'accorder ses faveurs, et c'est exercer mon pouvoir sur lui. je peux préférer qu'il ou elle agisse d'une façon ou d'une autre, mais attendre, c'est avoir une exigence qui lui ôte sa liberté. comment alors prétendre l'aimer, si aimer c'est enfermer?
la vie m'a appris -et j'en fais encore souvent l'apprentissage- qu'amour et confiance vont de paire et me conduisent à vivre dans l'instant présent; sans attentes....
16/05/2006 dans coaching | lien permanent
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de l'envie de se lever
seulement 24% des salariés ont très envie d'aller à leur travail le matin. ce n'est pas la rémunération qui motive le plus les salariés, mais la reconnaissance: conditions de travail et possibilités d'évolution. ce qui illustre bien l'évolution de notre société, de plus en plus attachée à sa qualité de vie plutôt qu'à son pouvoir d'achat.
pour quoi vous levez-vous le matin? est sûrement la question la plus importante qui puisse être posée. qu'est-ce qui vous donne envie de vous réveiller, de sortir de votre sommeil, de vous lever et mettre un pied en avant?
qu'est-ce qui pourrait vous donner plus envie de vous lever le matin? ainsi démarre le processus de coaching...
15/05/2006 dans coaching | lien permanent
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lettre ouverte à marine
vu chez"tout le monde en parle", ardisson, samedi 13 mai:
elle est plutôt jolie et sympathique, en fait; son sourire, large et franc, témoigne de sa sincérité; son verbe, éloquent et sûr, illustre son talent d'avocate.
mais quand vous dîtes que le défaut de votre père est seulement de relativiser les choses, qu'il a parlé du détail de l'histoire parce qu'il avait lui-même perdu son père qui avait sauté sur une mine, alors là , marine, vous exprimez tout l'intolérable de vos convictions.
certes, perdre son père à l'adolescence, quelles qu'en soient les conditions, est un traumatisme difficile à dépasser. la douleur personnelle peut-elle justifier le mépris de l'horreur subie par les autres? et d'ailleurs, peut-on relativiser l'horreur des chambres à gaz? je ne parle même pas de la seule shoah, qui a assassiné 6 millions de juifs, mais des 14 millions au total de personnes que le régime nazi a supprimées sans état d'âme.
nous avons vu des comédiens célèbres tenir en scène alors qu'il venait de subir une perte immense: sardou perdant sa mère, giraud le jour de l'assasinat de sa fille, et d'autres. comment votre père peut-il prétendre mener la france quand il ne peut dépasser sa propre douleur, des années après, pour assumer sa responsabilité à l'égard de tous. a vous entendre, marine, c'est un grand émotif, incapable de maîtriser ses émotions, qui mêle le personnel avec l'universel.
dans mon métier de coach, j'ai appris la différence entre une difficulté et un problème. vous perdez votre grand-père, c'est une difficulté; deux ans après vous n'en êtes pas remise, c'est un problème. dans le premier cas, un coach peut vous aider; dans le deuxième, une psychothérapie s'impose.
un telle personne, marine, au-delà de ses opinions, ne peut avoir l'ambition de conduire la nation. votre père semble, d'après vos propos, souffrir d'une pathologie lourde, qui explique bon nombre de ses positions.
j'ai appris aussi que, pour sortir du jugement, il est nécessaire de remonter à la cause. je comprends donc sa souffrance. hitler, staline, ceaucescu ont tous souffert d'enfances difficiles et subi des traumatismes, dont l'histoire témoigne des atroces conséquences. je vous conseille à cet égard l'excellent ouvrage d'alice miller, c'est pour ton bien. leurs systèmes n'ont pas fonctionné parce qu'ils faisaient payer au monde le prix de leur douleur. et ça ne fonctionne pas! et lorsque quelque chose ne fonctionne pas, il est nécessaire de l'écarter.
a bon entendeur, salut!
14/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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épidémie de sourire
traduction:
le sourire est contagieux; on l'attrape comme la grippe. lorsque quelqu'un m'a souri aujourd'hui, j'ai souri aussi. j'ai tourné au coin de la rue et quelqu'un a aperçu mon sourire. quand je l'ai vu sourire, j'ai réalisé que je le lui avais passé. j'ai réfléchi à ce sourire et je me suis dit que ça valait le coût.
un seul sourire, comme le mien, peut faire le tour de la terre. donc, si vous sentez poindre un sourire, laissez-le se voir, et provoquer une épidémie rapide de sourires dans le monde entier.
laissez courir le sourire, envoyez-le à un ami. tout le monde a besoin d'un sourire.
13/05/2006 dans humour | lien permanent
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fiasco? vous avez dit fiasco?
l'intéressé, lisant hier mon post, n'apprécie pas que je qualifie de fiasco l'histoire que nous avons vécue ensemble.
il a raison. une histoire d'amour peut-elle jamais être un échec? la relation a tenu le temps qu'elle avait besoin de tenir pour la meilleure évolution de chacun. en aucun cas elle ne peut être un échec: elle est (et a été dans ce cas particulier) l'opportunité d'expériences et d'apprentissages, sur soi, la relation à l'autre, la vie.
sa remarque me renvoie à moi-même. que me reste-t-il de rancoeur, de regrets? je croyais aucun, mais force est de constater que ce mot, fiasco, n'est pas venu par hasard sous mes doigts. des regrets, je n'en ai pas, même pas un brin de nostalgie. alors quoi? je me creuse, je me creuse... une relent de victimite! m...., je croyais en être sortie!!!! la vie est belle joueuse!!!! elle me renvoie toujours ce qui est nécessaire à ma prise conscience. comme quoi...y'a toujours du boulot...!!!!!
merci la vie! merci môsieur!
12/05/2006 dans apprentissage du jour, coaching | lien permanent
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de l'eglise et da vinci code
l'eglise catholique appelle au boycott du film da vinci code... de quoi a-t-elle peur? et comment une religion peut-elle être crédible lorsqu'elle prône la paix et l'union et pratique l'exclusion et pousse à la querelle?
je me rappelle à l'époque la sortie du film de scorsese "la dernière tentation du christ", critiqué, boycotté, vilipendé, par la même eglise. et des jeunes de faire sauter un cinéma qui projetait ce film.
soit cette histoire est pure fantaisie, soit s'y cache une vérité. dans un sens comme dans l'autre, elle ne représente de danger que pour ceux qui ont peur. l'eglise, par son boycott, ne prouvera qu'une chose: son pouvoir. et je me plais à me rappeller cette phrase: "si jésus revenait aujourd'hui, il ne reconnaîtrait pas son eglise et son eglise ne le reconnaitrait pas."
il y a peu cette position m'aurait mise en colère. aujourd'hui, elle me conforte seulement dans ma détermination à garder l'esprit et le coeur ouvert, loin de toute appartenance...
12/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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derrière la toile...
12/05/2006 dans humour | lien permanent
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des rencontres virtuelles
peut-on faire de vraies rencontres virtuelles? cette question me paraît importante à l'ère du mail, du blog, de la communication tous azimuts sur le réseau/network. réseau! voilà bien le mot clé, en d'autres termes, la toile, qui nous rend singulièrement reliés les uns aux autres.
je passerai presque sous silence les rencontres amoureuses grâce aux multiples sites qui y sont dédiés. je m'y collée, plus par curiosité que par véritable envie de rencontre. j'ai été d'emblée dérangée par la façon dont le processus nous ramenait facilement à l'état d'objet et n'ai pu y adhérer.
par ailleurs, je sais, pour l'avoir vécu, combien il est difficile de passer du virtuel au réel. il y a déjà longtemps, j'étais tombée en amour simplement par l'échange d'e-mails pendant des mois. nous habitions à des milliers de kilomètres l'un de l'autre et cette relation devenait presque palpable tant nos échanges étaient profonds, vrais, intenses. puis vint le jour de la confrontation à la réalité, véritable fiasco amoureux. quelle image avions-nous donné de nous? nous étions sincères, mais étions-nous vraiment authentiques avec nous-mêmes? avions-nous rêvé qui nous étions, qui était l'autre, et même la vie?
cependant, il m'arrive encore aujourd'hui de ressentir un lien particulier avec des personnes que je ne connais que par les lignes que nous nous donnons à lire. il ne s'agit pas de relations rêvées, mais plutôt de partages de vision, de vécus, de ressentis, sans enjeu . comme si la relation se créait à un niveau d'abord intellectuel puis vibratoire. les inconscients communiquent, ils nous arrivent de traiter des mêmes sujets, ou de ressentir les mêmes choses, témoignant ainsi de la connexion entre tous les êtres, au-delà de l'espace et du temps.
il s'agit bien, me semble-t-il, d'amitié, à l'image de ces amitiés épistolaires d'antan, qui s'enrichissent du meilleur de chacun dévoilé sur la toile. il m'arrive de penser à l'un ou l'autre pendant la journée, lorsque je suis occupée à autre chose qu'à l'écriture, et je me sens alors profondément reliée. il ne me semble pas alors qu'il s'agisse d'une illusion mais juste du choix conscient d'élargir nos possibilités d'altérité. et c'est magnifique!
mon hypothèse est qu'internet, au-delà de sa mission d'information, est une formidable opportunité de prise de conscience de notre inter-connexion à tous et à l'universel.
11/05/2006 dans ce que je crois | lien permanent
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contenu et contenant
"il n'y a rien de mal à entreprendre une psychanalyse ou à découvrir des choses sur votre passé, pour autant que vous ne confondiez pas "en connaître sur vous" avec "vous connaître".
le dossier de 5000 pages est "sur vous", sur le contenu de votre mental tel que conditionné par le passé. tout ce que pouvez apprendre avec la psychanalyse ou l'observation est "sur vous". ce n'est pas vous. il s'agit du contenu, pas d'essence. quand on dépasse l'ego, on sort du contenu. vous connaître, c'est être vous-même. et être vous même, c'est arrêter de vous identifier au contenu.
la plupart des gens se définissent par le contenu de leur vie. tout ce que vous percevez, expérimentez, pensez ou sentez appartient au contenu. le contenu est ce qui occupe l'attention totale de la plupart des gens et c'est ce à quoi ils si'dentifient. quand vous dîtes ou pensez "ma vie", vous ne faîtes pas référence à la vie que vous êtes, mais à la vie que vous avez, ou semblez avoir. vous faîtes référence au contenu -votre âge, votre santé, vos relations, vos finances, votre travail, votre lieu de vie, ainsi que votre état mental et émotionnel. les circonstances intérieures et extérieures de votre vie, votre passé et votre futur, tout cela appartient au domaine du contenu, tout comme les évènements et tout ce qui se produit.
qu'y-a-t-il d'autre que le contenu? ce qui permet au contenu d'être, l'espace intérieur de la conscience.
eckhart tolle - nouvelle terre (ed.ariane)
10/05/2006 dans citations | lien permanent
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des actes et de l'identité
sommes-nous ce que nous faisons? sommes-nous les fonctions que nous assumons, les casquettes que nous portons?
a mon sens, nous sommes beaucoup plus que cela. et si nos actes témoignent de là où nous en sommes, ils ne sont pas qui nous sommes. n'en déplaise à monsieur sartre et ses amis existentialistes.
cette identification à nos actes nous mène souvent à la course folle vers la réussite que connait notre civilisation. il va sans dire que le succès n'est pas à proscrire, loin de là . mais il est devenu trop souvent l'identité d'une personne et divise notre société entre ceux qui réussissent et les soi-disant perdants.
il n'y a, je crois, ni gagnant ni perdant, mais des personnes en cours d'évolution. lorsque je dis que la vie veut le meilleur pour moi, cela signifie qu'elle s'organise au mieux pour mon évolution, et pas forcément selon mes désirs conscients. nous posons parfois des actes qui vont à l'encontre de ce que nous croyons vouloir, nous bataillons pour un objectif que nous n'atteignons pas, nous briguons des fonctions qui ne nous conviennent pas. et notre image nous tient lieu d'identité.
or, il me paraît clair aujourd'hui que ce ne sont pas ces actes qui me disent qui je suis, mais qui je suis pose des actes, plus ou moins justes dans le sens de la vie. ce qui est juste est simple, dit le dicton. j'ai pu le vérfier: lorsque les actes que je pose sont dans le juste, leurs conséquences répondent à mes attentes.
la citation de dominique de villepin que j'ai récemment mise en ligne en est une bonne illustration. j'avais à l'époque apprécié son livre "le requin et la mouette", dont l'humanisme et la sincérité m'avait surprise. par ailleurs, je sais d'expérience combien l'écriture nous permet de nous connecter à la vérité de notre être. or, les évènements récents nous ont montré combien il est difficile d'être cohérent, congruent.
une amie juge me disait encore récemment combien de progrès sont à faire dans son domaine pour juger les actes et non les personnes. combien de fois avons-nous entendu des parents traiter leurs enfants d'idiots, d'imbéciles, de menteurs, etc... or, si nos enfants posent parfois des actes idiots, s'ils disent des mensonges, cela n'en fait pas leur identité profonde.
nos actes sont la plupart du temps le fruit de notre personnalité, construction complexe et limitée de la personne. cette habitude que nous avons de nous identifier à notre personnalité, à notre corps, est absurde car elle nous enferme dans la limitation. et je crois que nous sommes des Êtres illimités....
09/05/2006 dans coaching | lien permanent
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petite pensée du matin
depuis mon arrivée en terre basque il y a trois jours, l'amie qui me reçoit me fait remarquer le nombre de fois où, arrêtant ma voiture, je laisse tourner le moteur une ou deux minutes, sans m'en rendre compte, avant de couper le contact. sans m'en rendre compte... vrombissement d'habitudes bruyantes auxquelles je ne prête même plus attention.
c'est décidé, je fais le choix du calme et du silence, des oiseaux, des embruns quand le vent pousse le sel jusqu'à moi, des pottioks galopant, libres, sur les flancs de la rûne, du temps qui se déploie.
c'est le choix de mon écologie. comment puis-je aimer mieux ma petite planète qu'en sachant recevoir ce qu'elle me donne si abondamment: ses sommets, ses plages, ses champs, ses forêts, ses rivières, et en coulant ma vie au gré de sa respiration devenue mienne?
07/05/2006 dans presque rien | lien permanent
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solution
dans quelques minutes, je prends la route vers...ma destinée!
pour ceux qui n'auraient pas deviné: l'auteur des citations n'est autre que notre auguste premier ministre! oui, oui, auguste... le livre dont elle était tiré: le requin et la mouette
la suite au vent salé de l'atlantique!
04/05/2006 dans presque rien | lien permanent
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trébucher n'est pas tomber
hier soir à la télévision, chez mireille dumas: richard virenque, eric blanc, pierre péchin, bernard montiel, etc... tous ont commis un jour une erreur qui a entraîné une traversée du désert dans leur carrière. tous ont reconnu leur responsabilité, dit que ce n'était pas le fruit du hasard, ont témoigné de ce que ces années difficiles leur ont permis de remettre en question et leur ont finalement apporté. tous ont remercié la vie. leurs erreurs sont devenus des opportunités d'évolution. quand la télévision nous montre ça, je dis oui!
trébucher n'est pas tomber! l'enfant n'apprend pas à marcher en un jour, on ne devient pas bilingue en une nuit... l'homme a besoin de temps pour développer son humanité. erreurs, échecs et maladies ne sont que des opportunités. la vie veut le meilleur pour moi, c'est cela que cela signifie: pas le meilleur selon mes désirs, mais le meilleur dans le sens de la vie, qui n'est qu'évolution et transformation.
04/05/2006 dans coaching, vu, lu, entendu | lien permanent
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visionnaire et/ou leader
la citation de mon post précédent ne semble pas vous inspirer...
l'auteur a en commun avec lamartine et chateaubriand, la poésie, la diplomatie, les ministères, et les jésuites...
ses deux illustres prédécesseurs ont fait de piètres politiques et de bons diplomates. et lui?
oui, oui, nous sommes bien d'accord...
les poètes sont à leur façon, peu ou prou, des visionnaires; les politiques des leaders. certes un leader a besoin de porter une vision, mais un poète est rarement un chef... est-il possible d'être les deux???
03/05/2006 dans presque rien | lien permanent
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de la renaissance à aujourd'hui
"tout se met en place pour que s'accomplisse le miracle d'une nouvelle conscience. les humanistes recueillent l'héritage des alchimistes, dépositaires des correspondances secrètes qui tissent un réseau complexe entre l'homme et l'univers, entre le microcosme et le macrocosme. l'humanité, qui vient d'achever la découverte du monde, se pressent confusément une. les plus éclairés des philosophes ont déjà coutume de se considérer comme des "citoyens du monde": le mot "cosmopolite" se répand des les milieux humanistes. il élargit aux dimensions de la planète le cercle grec de l'appartenance, la cité, dont le périmètre marquait la séparation entre le dehors et le dedans, entre citoyens et métèques. il laisse espérer, pour la première fois depuis l'avènement du christ, la perspective d'un genre humain enfin réconcilié."
l'auteur évoque dans ce passage la renaissance... puis un peu plus loin, parle d'aujourd'hui:
"ce qui se joue, c'est d'abord la réconciliation de l'homme avec lui même....ce qui se joue aussi, c'est la réconciliation de l'homme avec l'autre....ce qui se joue enfin c'est la réconciliation de l'homme avec son environnement...."
alors, qui est l'auteur de ces lignes?
03/05/2006 dans citations | lien permanent
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du lynchage politique
lynchage politique et médiatique, très peu pour moi. peu importe finalement le personnage. qui veut se débarrasser de qui? villepin de sarkozy? sarkozy de villepin? la droite de la gauche et la gauche de la droite?
comment oublier les scandales passés, auxquels les uns et les autres ont pu être mêlés? comment oublier la réflexion récente d'un élu sarkoziste rêvant, à l'issue d'un meeting de son leader, d'élections anticipées pour le porter le pouvoir? comment ignorer que le scandale ne naît que de ce qui se sait, arbre qui cache la forêt des procédés sous-marins dont tous, de droite ou de gauche, usent et abusent.
aux dernières élections, j'ai voté blanc: sortie de clivage et aucun enthousiasme pour les candidats. les jeux du cirque actuels ne me feront pas changer d'avis, bien au contraire!
le pouvoir mène toujours à l'exil...parce que sont confondus pouvoir pour et avec, avec pouvoir sur!
02/05/2006 dans mots d'humeur | lien permanent
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jean-françois revel
"l'idéologie, c'est ce qui pense à votre place."
"les intellectuels, plus ils sont intelligents, plus ils élaborent subtilement leur erreur."
"un système philosophique n'est pas fait pour être compris; il est fait pour faire comprendre."
"seuls les bons professeurs forment les bons autodidactes."
"s'il suffisait de conquérir et de piller pour être développé, l'humanité baignerait dans l'opulence depuis deux bons millénaires."
"mais la fausseté n'a jamais empêché une vue de l'esprit de prospérer quand elle est soutenue par l'idéologie et protégée par l'ignorance. l'erreur fuit les faits quand elle satisfait un besoin."
paix à son âme!
01/05/2006 dans citations | lien permanent
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petit bout de rivière
petit bout de rivière apparu sur la toile
venu de nulle part avant d’y retourner
fin trait bleu zigzaguant sans jamais renoncer
aux clins d’yeux espiègles d’une ronde d’étoiles
qui dansent tendrement, reflets aléatoires,
entre vague et rocher, et l’ombre des cyprès ;
l’artiste joue souvent, entre hier et après,
au fil des méandres noueux de son histoire
et son poignet ondule au gré de sa mémoire
tel un champ d’épis blonds au début de l’été
quand le souffle du ciel épouse ses grimoires
qui dormaient sur les bords nonchalants du léthé.
apparaissent alors les courbes harmonieuses
d’un ruisseau argenté incrusté de grains d’or
qui, d’un bord à l’autre du dessin, sans effort,
traverse les vallées d’une vie mélodieuse.
01/05/2006 dans poésie | lien permanent
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