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calvi on the rocks 2006
introduction
présenté dans une certaine presse intello-hype comme le micro festival de musique le plus branché de france, calvi on the rocks fête en juillet 2006 ses quatre années d’existence. ca fait foutrement jeune, mais juste assez pour témoigner d’une certaine stabilité et de vagues notions de comptabilité générale. avec une fréquentation avoisinant les 5.000 festivaliers sur quatre jours, on est vraiment loin des armées de chiottes chimiques de belfort ou de carhaix. jeune, minuscule, le festival à la programmation plutôt électro pointue fait surtout jaser par son cadre prétendu exceptionnel, en parfaite symbiose avec la citadelle corse. le tout est assez énigmatique : un site internet hors service, une communication inexistante, et pourtant une aura palpable. c’est attirant, vu de l’extérieur, avouez.
point plus inquiétant : les organisateurs de calvi on the rocks sont les éminents représentants d’une espèce d’élite branchouille parisienne dont les lieux phares sont le baron, le paris-paris ou encore la favela chic. ca fait réfléchir. la perspective de se retrouver – sur une île – entouré par une horde de clubbeurs hédonistes arborant fièrement jeans diesel, lunettes vintage, chapeaux en feutre et ipod nano à la ceinture a de quoi faire frémir même le plus endurci des anthropologues. pour le bien de tous, je ne suis ni anthropologue, ni armé. autre chose m’intrigue : les corses ne sont pas non plus réputés pour savourer les clowneries des parigots qui se la pètent. comment vont se mêler deux populations aussi antinomiques qu’un saucisson de sanglier accompagné d’un yaourt taillefine à la fraise ?
après une lecture attentive de la plaquette de présentation (une page et demie, verdana 12, interligne double), ma curiosité est à son apex. « véritable lieu d’art de vivre plein de surprises, de rencontres, d’échanges et de plaisirs », le festival « entend tisser les liens entre le passé et le futur », en proposant « un passage éphémère où tradition et modernité s’interpellent, se répondent et se confondent ». aurions-nous affaire à une orgie totalitaire et postmoderne ? a une partouze cosmique organisée par des elohims ? plus vraisemblablement à un auteur en mal d’inspiration (« allez ! plus que 10 lignes et ça dégage ! »). mais qu’importe : le festival semble décidément impossible à décrire. il ne me reste plus qu’une solution : y aller moi-même et constater les dégâts sur place.
accrédité par miracle (merci elena!), j’ai vu la lumière : il fallait être fou pour ne pas y aller. les, hum, coutumes syndicales des transporteurs maritimes corses et les tarifs très v.i.p. (vraiment impossible à payer) de la sncf m’ont fait préférer l’avion. accompagné mon avocat olivier et armé d’un emploi du temps flexible, je disposais seulement de quelques jours pour apprendre le corse. a la librairie du coin, pourtant, c’est la panade : impossible de trouver une méthode convenable. je décide donc de gifler le vendeur, créant un mini-scandale autour de moi. quelques instants plus tard, je réalise qu’on parle français en corse. je lave tant bien que mal l’affront en leur achetant un petit livre du sudoku…
carnet de route
aéroport d’orly, le vendredi 14 juillet en fin de matinée. ils ont du bon vin dans l’avion, mais contrairement à votre serviteur, celui-ci met un temps fou à décoller. ca me rappelle ce sketch de seinfeld où le commandant de bord a oublié les clés de l’avion sur sa table de chevet. bref, on s’en fout, sauf qu’on rate notre correspondance à marseille à 14h et que le prochain vol disponible décolle à 21h pour bastia (très bon, n’est-ce pas ?). c’est là que ça devient intéressant. nous ne sommes pas les seuls « festivaliers » à être dans cette merde, et c’est l’occasion rêvée de se faire une idée sur le public calvais grâce à un échantillon chauffé à blanc (ou au rouge, dans certains cas). déjà , il n’y a que des mecs, et y’en a même un qui pousse le vice jusqu’à arborer un polo ralph lauren rose. je suis pris de démangeaisons.
quand tout à coup déboule avec fracas un petit homme à moustache portant un costume de lin gris clair et un gilet crème. appelons-le « moustache ». remonté comme big ben, il glapit de sa voix stridente sur une pauvre hôtesse air france, qui en plus n’a sans doute jamais aimé les hommes à moustache. il décide d’aller foutre le souk au guichet et obtenir réparation. la diplomatie, grande tradition française, reprend finalement le dessus : « mais bordel, vous nous faites rater un rendez-vous pro-fes-sion-nel !!! on a l’air de touristes, putain ? vous Êtes completement cons ou quoi ?! ». les quolibets moustachus n’engendreront que des refus agacés. sauf un repas et une boisson offerts à partir de 18h à l’ olive bleue , restaurant très réputé de l’aéroport phocéen (bien énervante cette périphrase, non ?). a peine le temps de sympathiser avec tariq, un de nos compagnons d‘infortune, qu’un vol direct pour calvi se libère comme par magie. on ne ratera presque rien du festival grâce à la clémence des dieux du contrôle aérien. ah au fait, détail amusant : pendant ce temps-là , moustache a pris en feuj un vol pour bastia et se destine à deux heures solitaires de taxi bien méritées.
notre tupolev vintage affrété par corsica airlines (« si on s’écrase, c’est pas si grave, on aura eu une belle vie ») se pose miraculeusement sur le tarmac de calvi, dans un paysage littéralement paradisiaque. l’aéroport est une sorte d’aire de jeu coincée entre les montagnes et la mer. nous arrivons au coucher de soleil, par une température étouffante et une odeur exquise (pour un aéroport) : j’expérience ma première demie-molle du week-end… super nouvelle : nos bagages aussi ont fait le déplacement ! vite, à peine le temps de sauter dans un taxi, c’est bientôt l’heure du premier concert du festival le plus hype / branché / sympa du moment, mais d’un autre côté y’a un thalassa spécial eric tabarly sur france 3… difficile de faire des choix en 2006 !
découverte du cadre
un conseil pour tous les voyageurs : ne regardez jamais de photos de votre lieu de destination. si vous allez dans un trou sordide, l’ignorance sera votre meilleur copilote et vous passerez au moins un agréable voyage. dans le cas contraire, vous en prendrez plein la gueule une fois débarqué de votre astronef. calvi est une ville vraiment magnifique, et pourtant dieu sait que je suis difficilement impressionnable. on dirait une carte postale sans les messages à la con du genre « a fond les ballons dans le lubéron ! » ou « tourcoing : ça ira mieux demain ! ». on peut décomposer la ville en quatre endroits stratégiques : la citadelle, le port, la plage et l’arrière-pays (là où les terroristes du coin jouent à la dînette en collants de lycra). les concerts ont lieu au théâtre de verdure, un espace en plein air aménagé entre les rochers peuplés de cactus et la mer peuplée de poissons indépendantistes, à deux pas de la citadelle.
vite, pas le temps de traîner. une fois posée les affaires à l’hôtel (tant qu’à prendre l’avion, autant de pas ergoter sur le logement), c’est la ruée vers le port pour notre unique resto du séjour et un feu d’artifices qui ravira petits et glands. la sole était super bonne, mais on aurait pu manger des chips, au final, qu’est-ce que ça change ? ca finit en étron de toutes façons. une bouteille de vin blanc nous permet de prolonger le feu d’artifices, et de passer à ce qui d’habitude est le plus anecdotique dans un festival de musique : les concerts.
chronique des concerts
le premier soir, nous arrivons au théâtre de verdure juste à temps pour le début du show de para one, un des artistes électro les plus en vue du moment. et ben nom de dieu, ça masse. sans stupéfiant, on entre très facilement dans le jeu du producteur parisien. le son est parfaitement bien réglé, les tubes sont jouissifs ( « clubhoppn » et le transcendant « dudun-dun », invitation à la liche, à l’amour et à la course à pied), para one ressemble à un mec calme et sympa derrière son ordinateur. c’est presque dommage d’avoir assisté, dès notre arrivée, au meilleur concert des cinq jours. j’exagère à peine. pas grand-chose de transcendant en cette belle fin de journée. le paysage côtier se suffit à lui-même. pas la peine de s’attarder sur la prestation de voltair accompagné de mc papo reto (j’ai une vanne merdique avec ce genre de trucs mais je vais la garder pour moi), un jam de 2h30 de funk brésilien à base de popotins trémoussés. sympa, mais en bande-son. l’after show a lieu chez tao, un cabaret-dancing-lounge-poudrière avec une magnifique vue sur l’ensemble de la ville. allez, un rail et au lit, demain y’a du taf, plein de taf, bordel, vite, passe-moi les dossiers oh la la la mais on est à la bourre ! vite, envoie les b.a.t. (ndlr : bons à tirer) ! ha !
samedi, il fait ridiculement beau. après les traditionnelles courses l’après-midi, c’est le début de la sieste musicale sur la plage, spot idéal pour calancher, bronzer et reluquer des fondements. constat assez tragique : la mode 2006 est à l’œuf au plat chez les filles. après un cours d’aérobic rigolo de michel vedette, la plage accueille un set de blonde platine qui fait monter la pression jusqu’au coucher de soleil. après avoir raté le concert de patrizia gattaceca, nous rejoignons enfin le théâtre pour voir medi et son medicine show pop plutôt agréable et très esthétique, mais qui ne décolle finalement pas des masses. ensuite, on est rejoint par rachid et olive pour voir jouer la moitié des troublemakers, dj oil, une petite heure et demie. bah, ça passe comme papa dans maman, mais rien de bien transcendant… il faut dire, il y a moyen d’être distrait par la faune qui peuple l’assistance : émissaires de la hype parisienne, gendarmes calvais en goguette, groupe de top-models en vacances, grand-père avec ses trois petites filles… un étrange mélange qui fascine, surtout les top-models à vrai dire. naturellement poussés par nos instincts, nous avons fait la connaissance de raquel (porto rico), stina (suède) et anika (finlande), trois petits boudins qui passent leur vie à voyager en avion de shoots photos en défilés. ah, tiens, en rentrant je me suis aperçu qu’anika avait un book-photo en ligne très sympa... sociologiquement, c’était énorme. en dépit de nos physiques d’apollons et nos grandes gueules caustiques, nous avons finalement passé la nuit sur la béquille, de la musique et des étoiles plein la tête.
dimanche, même programme déprimant au possible : énorme cagnard, 30°c à l’ombre, une eau de mer à peine moins chaude et la perspective alléchante de profiter de l’oisiveté (en dehors d’un milieu carcéral). un conseil pratique, en passant : évitez au possible le cocktail rosé premier prix et casse-dalle au lonzu (saucisson corse) si vous tenez à votre slip. c’est dit. oublions ce petit incident pour aborder les faits saillants de la journée dans un style télégraphique, cette chronique étant déjà bien trop longue : apéro panaché sur plage stop 2midi dj’s oreilles fondues stop lesser panda aucun souvenir (rosé corse) stop hot chip bien mais shoegazing stop james murphy très gros ventre stop. vous l’avez compris, c’était pas de la folie ce soir là … jusqu’à ce qu’on retombe sur nos camarades de classe mannequin ! allez ! folie : raquel et moi on part ensemble à l’after au club 24, ce genre de boîte de nuit qui serait merdique à guéret mais qui passe très bien à calvi. le videur, un gorille du cru, se passe les nerfs sur un parigot en petite chemise ben sharman : « ecoute connard, t’es corse ? – euh, non monsieur, je, mais j’ai des amis qui… – bon, alors tu vas m’ecouter, parisien : ici t’es pas chez toi, tu decides pas. si dans 5 secondes t’es encore devant moi je t’arrache la tÊte, okay ? – euh, bon d’accord ». au bras de raquel, en revanche, je passe sans problème malgré ce que j’imagine être un teint pas très frais. a l’intérieur, les drinks sont à 10 euros, soit l’équivalent de 5 bouteilles de rosé. tiens, je surprends le gros tékilatex et le maigre para one en train de faire n’importe quoi sur la piste pleine à craquer… on dirait laurel et hardy sous ecsta. c’est vicarious bliss aux platines, mais c’est surtout le moment où j’ai perdu raquel alors qu’elle venait de me dire « i like you, please stay with me ! ». la gagne sur toute la ligne. tabassé par la musique, dégoûté par les gens, je décide de sauter dans le port rejoindre mon vieux paddock.
lundi, la fatigue, le soleil de plomb et diverses carences en oligo-éléments produisent des effets psychédéliques intéressants. un dragon commence à pousser dans le dos d’olivier, mais je préfère ne rien lui dire, il doit être au courant. la routine est un mot qui n’existe pas à calvi : la répétition des mêmes gestes, des mêmes chemins, des mêmes endroits est envoûtante. aucun souvenir de ce qui a bien pu se passer jusqu’au troisième concert de la soirée, les sympathiques barbus d’ herman düne. entre tous ces bip boom bips, le folk-rock en tongues de neman et david-ivar est un délice pour les oreilles. si j’étais chroniqueur à télérama, j‘écrirais un truc débile du genre « les arpèges subtils et bancals des düne respirent l’urgence et évoquent un univers intimiste et poétique, marqué par le dénuement matériel et le voyage spirituel perpétuel, un peu comme si jack kerouac rencontrait bob dylan sous acide dans une auberge de jeunesse à stockholm ». après ce concert apaisant, nos tympans sont mis au supplice par izia, 15 ans, nouveau prodige annoncé du rock. en s’éloignant de la scène, on redécouvre à quel point le paysage alentour est paradisiaque, même la nuit… il a fallu qu’un copain me tire de mon sommeil – je rappelle que le site est jonché de chaises longues et autres canapés confortables – pour ne pas rater phoenix, la tête d’affiche de cette édition. aucune déception à l’arrivée : un son archi carré, des tubes pop-rock gentils mais pas niais, une présence scénique à la fois tranquille et forte. les nouvelles chansons sont majoritaires, mais « too young » semble l’hymne parfait pour l’édition 2006 de calvi on the rocks. apparat jouera les videurs en faisant fuir une bonne partie du public malgré un set original qui a la lourde tâche de conclure les hostilités.
conclusion
il faut se rendre à l’évidence, c’est déjà fini. on prend l’avion dans quelques heures, complètement claqués par quatre nuits de destruction minutieuse de capital-santé, mais résolus à revenir l’année prochaine. même si la programmation ne cassait pas trois pattes à un canard, l’essentiel était ailleurs, vous l’aurez bien compris… ce qui est forcément encourageant pour les prochaines éditions. deux sentiments opposés s’entrechoquent : le souhait que le festival soit justement récompensé par une fréquentation plus forte chaque année ; mais aussi l’envie de ne pas voir dénaturé un rendez-vous intime et paradisiaque avec une capacité restreinte. voilà mon conseil : si vous voulez y aller en 2007, réfléchissez-y mûrement, vous pourriez contribuer à détruire ce qui rend cet événement unique, espèce d’enfoirés.
verdict :
a consulter aussi
par arthur | posté le 15 octobre 2006, 19:27 dans musique
commentaires
pad, 393 jours plus tôt.
les photos d’anika donnent quand même très envie d’y aller. sinon excellent article, certaines phrases ont un lourd potentiel (je ne vais pas toutes les citer).
pacanus, 391 jours plus tôt.
putain voilà 2 jours que l’article a été posté et toujours aucun commentaire sur l’album photo abondemment illustré qui est en lien en bas de texte? on vous a coupé les couilles ou quoi?!par contre arthur avoue que t’es une belle coquine de nous balancer “ouai n’y allez pas vous allez dénaturer le truc” et puis juste derrière nous mettre un bon gigabyte de photos dans l’oeil… salaud
arthur, 391 jours plus tôt.
d’ailleurs, si vous êtes vraiment en plein désoeuvrement, vous pouvez jouer à un “trouvez charlie” parmi lesdites photos. enfin, ceux qui me connaissent…
sticky, 391 jours plus tôt.
plaisir des yeux,calvi, si!... la 5068.jpg, ma préférée…fantastique instantané!
mesrine, 390 jours plus tôt.
as- tu ramené un saucisson?
arthur, 390 jours plus tôt.
euh… non, ce que j’ai pu consommer sur place en charcuterie du terroir m’a suffi pour au moins une année solaire de plus.
mouton, 390 jours plus tôt.
interessant tout ca!
cavalcade, 389 jours plus tôt.
après calvi on the rocks…”nevers à vif”... à ne pas manquer…. moins de soleil, moins de saucisson, un déplacement sans la sncm mais avec la sncf à moins de 30 euros… bref, la nièvre on the rocks, ça se déguste chaud… les 27 et 28 octobre.
arthur, 389 jours plus tôt.
hey! je connaissais pas ce festival, la programmation est bien sympa. y’a même mes chéris de powersolo! plus d’info ici (la pub de ouf-malade).
neb, 379 jours plus tôt.
je ne vais pas en faire un article parce que bon, mais quelques mots sur nevers à vif :chouette festival pour une région qui entame à peine sa révolution industrielle, avec l’ouverture prochaine d’une mine de charbon (sans déconner). pas cher, bon son, mais le public est peut-être un rien jeune (je connais des profs qui ont passé la soirée à fuir leurs élèves). les temps forts (sachant que jeudi, ben j’y étais pas) :
mansfield tya : deux filles, une au piano/violon et l’autre au chant/guitare/piano/batterie/instrument-bizarre-avec-un-soufflet-mais-qu’est-pas-un-accordéon. hé ben c’était peut-être le meilleur concert. une sorte de folk inspiré, avec des côtés leonard cohen et d’autres plus électriques et braillards, le tout simple à pleurer, beau à hurler, avec poils qui se dressent sur les avant-bras et tout et tout. vous voyez que c’est pas compliqué, la musique, bordel.
dominique a : traditionnellement, quand on sort d’un concert de dominique a, on dit : “c’était vachement plus musclé que ce que je pensais”, hé ben c’est vrai. on a même vu un embryon de tentative de début de pogo. sinon, ben, c’est chouette. il a plus un physique à péter de l’arcade sourcilière dans les mêlées de rugby qu’à faire de belles chansons mélancoliques et planantes, mais pourtant.
les wampas : bon, alors je n’apprends rien à personne si je dis que c’est du sous-toy dolls un peu mou et moyennement marrant… a peu près toujours le même tempo, la même tonalité, le même son, bouarf, ” si vous me cherchez, je suis au bar ”. et ” les bottes rouges ”, ça nous rajeunit pas, mais c’était quand même mieux y a 15 ans. mais bon, ” kids love it ”, et le didier est charismatique, il mouille le maillot, et c’est très marrant de regarder le malabar de la sécurité qui s’énerve quand il fait des conneries. voilà .
joseph d’anvers : hou là là . mon dieu. un ” chanteur à texte ”, c’est à dire qu’il chante ” depuis que tu es partie, c’est plus comme quand t’étais là ” sur de la musique de merde. j’aime pas très.
blankass : [spécial dédicace à cavalcade] absolument aucun intérêt. c’est pas nul, mais j’aurais encore préféré : au moins, joseph d’anvers, on peut se foutre de sa gueule, ça passe le temps.
les tambours du bronx : alors là , abandonnez vos préjugés, les enfants, parce que ça encule ! ils ont évolué, rajouté des bouts de samples, des synthés et des brailleurs… ça donne une espèce de sepultura surpuissant, avec même du chant rauque, limite death metal, comme on l’aime, par moments… c’est martial, viril, velu… 2 heures de coups de poings dans la gueule, et, avouons-le, on adore ça.
voilà , bon, d’accord j’ai aimé 15% des groupes, mais c’est juste que je suis pénible et aigri (et cavalcade ne me contredira pas sur ce point), sinon c’était un très bon festival.
cavalcade, 378 jours plus tôt.
bô non monsieur neb n’est ni vieux ni aigri et il a même le droit de pas aimer blankass, groupe qui aurait pu éviter le passage ” sauvons la planète, les petits oiseaux, sarko est un con, à vot’ bon coeur m’sieur dames pensez à tous ces petits malheureux qui crèvent de faim”... mais qui délivre un rock efficace tout de même, ni même joseph d’anvers…qui, entre nous soit dit, était pas terrible il faut bien l’avouer et a beaucoup déçu la midinette que je suis… je n’ai ni l’oreille musicale ni l’oreille avertie… mais j’ai passé un moment fabuleux avec mansfield tya et les tambours du bronx et dans cette petite bourgade en plein coeur de la france du vide, c’est déjà pas si mal.et en plus, le bar est sympa et pas cher… et sur ce point, monsieur neb l’aigri et madame cavalcade la midinette qui adore ses élèves… mais voilà ... pas pendant les vacances, seront enfin d’accord.
arthur, 294 jours plus tôt.
j’en profite pour signaler la création de la version hiver de calvi on the rocks ! ca sent quand même beaucoup plus le fromage et les pieds, cette histoire…
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