l’oeil sur l’ecran » films des années 1990-1999

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: acteurs : daniel auteuil, stuart townsend, liza walker, noah taylor voir la fiche du film et la filmographie de michel blanc sur le site imdb.com. voir les autres films de michel blanc chroniqués sur ce blog… 07 novembre 2007 daddy nostalgie (1990) de bertrand tavernier elle : film bouleversant sur une jeune femme qui redécouvre ses parents au travers de la maladie du père. dick bogarde et jane birkin sont émouvants de vérité et de sensibilité. les tensions et l’agressivité qui surgissent dans la relation des trois personnages témoignent de leur douleur intérieure et de leur difficulté à communiquer. tavernier manie sa caméra avec beaucoup de pudeur et délicatesse. note : lui : (pas vu) acteurs : dirk bogarde, jane birkin, odette laure, emmanuelle bataille voir la fiche du film et la filmographie de bertrand tavernier sur le site imdb.com. voir les autres films de bertrand tavernier chroniqués sur ce blog… 06 novembre 2007 phoenix arizona (1998) de chris eyre titre original : smoke signals elle : beau film au scénario original. un jeune indien part rechercher l’urne funéraire de son père en compagnie d’un ami parfois encombrant. il éprouve de la haine envers son père alcoolique qui a abandonné sa famille. il fait un véritable parcours initiatique qui lui permet de retrouver une certaine sérénité et de pardonner. note : lui : on est touché par l’histoire des ces deux garçons indiens, presque frères, mais de caractères si opposés : si l’un est taciturne, réaliste, viril et réfléchi, l’autre est un moulin à paroles, mystique, efféminé et inconséquent. mais tous deux ont une candeur d’âme, une innonence qui les rend très attachants. la force de ce film tient dans la puissance des deux personnages principaux. les poncifs (hélas) habituels (misère, alcool et racisme) ne sont ici que sous-jacents, en toile de fond. note : acteurs : adam beach, evan adams voir la fiche du film et la filmographie de chris eyre sur le site imdb.com. 03 novembre 2007 tina (1993) de brian gibson titre original : what’s love got to do with it elle : film musical touchant sur la vie tumultueuse et tragique de tina turner qui fit carrière en tandem avec le talentueux mais brutal ike turner. il lui en a fait baver à la pauvre tina. ce n’est qu’au bout de 18 ans qu’elle parvient à échapper à ses griffes de cocaïnomane violent et possessif. quelle énergie et charisme elle dégageait sur scène! les acteurs qui interprètent le couple turner sont très crédibles et parviennent à nous insufler l’ambiance soul de l’époque. note : lui : tina est un film vraiment très bien fait. bien sûr, une grande partie de son attrait réside dans la mise en scène des prestations d’ike & tina turner (toute une époque, snif…), mais en plus on est happé par l’histoire, le trajet mouvementé et tragique de tina turner. c’est sa version des faits, certes, mais une version que personne n’a contredite. le couple fishburne/bassett est merveilleux, cette dernière parvenant parfaitement à transcrire la prodigieuse énergie de la chanteuse. a noter que les morceaux (même les plus anciens) sont chantés par tina turner, ceux originellement avec ike ayant été ré-enregistrés. note : acteurs : angela bassett, laurence fishburne, khandi alexander voir la fiche du film et la filmographie de brian gibson sur le site imdb.com. 01 novembre 2007 limbo (1999) de john sayles elle : beau film au scénario original dans les paysages d’alaska. une femme, sa fille et son compagnon se retrouvent malgré eux entraînés dans une aventure haletante sur fond de trafic de drogue, d’île déserte et de survie dans un environnement hostile. les personnages sont attachants et leur parcours de rescapés riche en enseignements. note : lui : le film s’articule en deux volets. la première moitié correspond à une approche sociologique, mettant en scène quelques habitants d’un village du sud de l’alaska. ce début est presque déroutant sur le plan de la construction : on saute brutalement d’un personnage à l’autre, sans qu’il n’y ait de lien visible. il faut se laisser bercer. on finit par s’attarder plus longuement sur trois personnages et la seconde partie,  plus psychologique, les place en huis clos sur une île. au final, le film est très intéressant et attachant. note : acteurs : mary elizabeth mastrantonio, david strathairn, vanessa martinez, kris kristofferson voir la fiche du film et la filmographie de john sayles sur le site imdb.com. 30 octobre 2007 la bûche (1999) de danièle thompson elle : je m’attendais à une comédie drôle et légère et je n’ai vu qu’un film caricatural, triste et méchant. il est facile de se moquer du malheur des autres.  le talent des acteurs n’y change rien. les confidences intimes de ces bourgeois parisiens ne m’attendrissent pas mais me consternent plutôt. seuls bons gags, le téléphone portable qui sonne dans le cercueil et l’achat d’une lampe guépard. c’est bien peu. note : lui : la bûche réussit parfaitement à faire du comique avec du tragique. les parcours des membres de cette famille s’entrechoquent anarchiquement, dans un gigantesque fatras créé par les tromperies et les séparations successives. ils ont la panoplie complète. leurs relations sont devenues si fausses et embrouillées qu’au final on ne sait plus qui est qui. faire un bon divertissement avec des ingrédients dramatiques est un exercice périlleux, mais brillamment réussi dans ce film. excellent jeu d’acteurs. note : acteurs : sabine azéma, emmanuelle béart, charlotte gainsbourg, claude rich, françoise fabian, jean-pierre darroussin, isabelle carré voir la fiche du film et la filmographie de danièle thompson sur le site imdb.com. voir les autres films de danièle thompson chroniqués sur ce blog… 28 octobre 2007 buena vista social club (1999) de wim wenders elle : pour apprécier ce film, il faut (beaucoup) aimer la musique cubaine ce qui n’est pas exactement mon cas, je le crains. ce que filme wenders à la havane, c’est le délabrement d’une ville dont la seule joie de vivre est de faire de la musique. ces grands-pères oubliés sont émouvants et le mérite de ry cooder est de les avoir fait découvrir hors de cuba. note : lui : wenders aurait pu nous raconter le chemin suivi par ry cooder pour retrouver ces musiciens, comment il les a convaincus, etc… non, il a choisi de mettre bout à bout des mini-interviews pas très intéressantes, des scènes de concert où le son est d’une qualité déplorable et des scènes d’enregistrement. ajoutez une bonne dose de caméra à l’épaule, des images surexposées ou floues et vous avez un film assez complaisant, plutôt indigne de wenders. note : acteurs : voir la fiche du film et la filmographie de wim wenders sur le site imdb.com. voir les autres films de wim wenders chroniqués sur ce blog… 24 octobre 2007 max et jérémie (1992) de claire devers elle : un petit truand sans plomb dans la cervelle incarné par christophe lambert et philippe noiret à contre-emploi dans le rôle d’un tueur à gages à la retraite qui reprend du service. deux personnages seuls dans la vie et qui peu à peu apprennent à s’apprécier pour ne plus se quitter. cet aspect du film est intéressant. cependant, ce petit polar a des manques et quelques incohérences ; au final, il n’est pas suffisamment captivant. note : lui : max et jérémie est un film assez surprenant qui s’attarde sur les rapports entre deux personnalités totalement opposées. on a un peu de mal au début à croire au personnage de noiret en tueur professionnel, mais l’ensemble est filmé avec une certaine délicatesse, malgré le sujet, ce qui rend les personnages attachants. bien-sûr, si l’on prend un peu de recul, on s’aperçoit que les clichés sont nombreux, mais le film se laisse regarder avec plaisir. note : acteurs : philippe noiret, christopher lambert, jean-pierre marielle voir la fiche du film et la filmographie de claire devers sur le site imdb.com. voir les autres films de claire devers chroniqués sur ce blog… 17 octobre 2007 le mystère von bulow (1990) de barbet schroeder titre original : « reversal of fortune » elle : barbet shroeder nous plonge avec élégance et froideur dans les envers du décor de la détérioration d’un couple richissime interprété par jeremy irons et glenn close. claus von bulow est un mari volage, glacial et cynique ; il est condamné à 30 ans de prison pour tentative d’assassinat sur sa femme qui tombe dans un coma profond. l’enquête vue sous plusieurs angles pénètre dans l’intimité des personnages et laisse à penser que sunny von bulow est une femme excessive, en proie à des névroses violentes. où est la vérité ? faut-il se fier aux apparences ? le réalisateur a choisi de ne pas prendre partie ; il maintient constamment l’ambiguïté sur les motivations des personnages et la vérité sur le coma de sunny. j’ai pris moins de plaisir à revoir ce film sinistre et étouffant. l’enquête fuse dans tous les sens et prend beaucoup de place par rapport à la terrible relation qui existe dans ce couple. note : lui : un dandy est accusé d’avoir tué sa richissime femme et condamné. il engage un avocat pour prouver son innocence et casser ce jugement. le mystère von bulow fait partie de ces films judiciaires qui détaille précisément le travail des avocats pour défendre une affaire qui semble perdue d’avance. il s’inscrit ainsi dans une longue tradition du cinéma américain. barbet schroeder joue sur les contrastes : d’un côté, nous avons l’équipe des avocats, jeunes, plutôt épanouis et libérés ; en face, nous avons le couple formé par un jeremy irons, strict et digne, très retenu et même austère, et une glenn close désillusionnée qui n’attend plus rien de la vie. si l’histoire en elle-même n’est pas des plus passionnante, le mystère von bulow reste intéressant à regarder pour sa mise en scène très précise, son climat et la belle prestation de jeremy irons. note : acteurs : jeremy irons, ron silver, glenn close, annabella sciorra, felicity huffman voir la fiche du film et la filmographie de barbet schroeder sur le site imdb.com. le mystère von bulow est inspiré d’une affaire réelle qui défraya la chronique aux etats-unis entre 1982 et 1985. aujourd’hui, sunny von bulow serait toujours dans le coma dans un hôpital de new-york. claus von bulow a abandonné toute prétention sur la fortune de sa femme en échange de la garantie que leur fille cosima ne serait pas déshéritée par sa grand-mère pour avoir témoigné en sa faveur au procès. il vit à londres et écrit des critiques d’art. il a en outre pris l’engagement de ne jamais reparler de l’affaire : barbet schroeder n’a donc pu le rencontrer lors de la préparation du tournage. 14 octobre 2007 magnolia (1999) de paul thomas anderson elle : film trop long (3h), déroutant, pesant et déprimant. que de qualificatifs pour cette histoire aux scénarios multiples, aux personnages détraqués et désirant visiblement s’inscrire dans la lignée de shortcuts d’altman. en y projetant son propre vécu douloureux (plusieurs personnages meurent du cancer), le réalisateur  en fait un film morbide qui se termine par une grotesque pluie de grenouilles. anderson semble chercher son style en usant de fonds sonores cacophoniques, d’effets visuels gratuits, de plans instables caméra à l’épaule. note : lui : que ce soit sur le fond ou sur la forme, magnolia semble forcer la caricature pour retenir l’attention : personnages hystériques, musiques permanentes et tonitruantes, effets visuels ou scénaristes inutiles. il me semble que le réalisateur désirait donner au film une certaine dimension métaphysique mais le propos manque de profondeur. globalement magnolia me paraît assez complaisant et j’avoue n’avoir pas su trouver quel peut être l’intérêt d’un tel film… note : acteurs : julianne moore, william h. macy, john c. reilly, tom cruise, philip baker hall, philip seymour hoffman voir la fiche du film et la filmographie de paul thomas anderson sur le site imdb.com. voir les autres films de paul thomas anderson chroniqués sur ce blog… 08 octobre 2007 retour à howards end (1992) de james ivory titre original : howards ends elle : cette adaptation du roman de edward morgan forster est assez fidèle. james ivory parvient à décrire cette société pleine de conventions, ainsi que les sentiments pudibonds ou rebelles qui effleurent les personnages, avec beaucoup de délicatesse et de justesse. emma thompson est prodigieuse en soeur et épouse aimante ; antony hopkins incarne à merveille le mari puritain et l’amant volage. les barrières entre les riches et les pauvres, les matérialistes et les idéalistes, les hommes et les femmes s’entrechoquent et finissent par s’effondrer. un nouveau monde est en train de naître. note : lui : howards ends nous plonge dans les pesanteurs de la société anglaise post-victorienne et le film se laisse regarder avec plaisir. emma thompson est bien entendu parfaite dans son rôle de riche intellectuelle et anthony hopkins tout aussi bon dans celui de riche un peu borné. après chambre avec vue (1985) et maurice (1987), c’est la troisième adaptation d’un roman d’e.m. forster par james ivory. on peut trouver que l’ensemble manque un peu de caractère, les enjeux étant très faibles, mais james ivory parvient parfaitement à retranscrire l’univers de la société anglaise de cette époque. note : acteurs : emma thompson, anthony hopkins, vanessa redgrave, helena bonham carter voir la fiche du film et la filmographie de james ivory sur le site imdb.com. voir les autres films de james ivory chroniqués sur ce blog… 04 octobre 2007 kanzo sensei (1998) de shohei imamura elle : ce film japonais met en scène avec humour et aussi cruauté un médecin qui ne détecte que des maladies de foie en plein conflit de la seconde guerre mondiale. la proche défaite et déchéance du japon est comme annoncée par la barbarie des soldats japonais, la folie et la cruauté des hommes envers les femmes, la mort et la maladie qui rôdent. malgré ses qualités, le film pêche un peu par manque d’homogénéité, ses sautes scénaristiques et aussi, il faut bien l’avouer, sa longueur. note : lui : cette histoire de docteur obnubilé par les crises de foie est une vaste allégorie de la civilisation japonaise en 1945. a moins d’être parfaitement familier avec celle-ci, il paraît assez difficile de saisir toutes les subtilités et les idées sous-jacentes de ce film mais nous pouvons le voir comme une ode humaniste à la liberté. imamura met parfaitement en place tous les éléments mais semble avoir un peu de mal à terminer, un peu à l’image de toutes ces questions sans réponses. note : acteurs : akira emoto, kumiko aso, juro kara, masanori sera, jacques gamblin voir la fiche du film et la filmographie de shohei imamura sur le site imdb.com. voir les autres films de shohei imamura chroniqués sur ce blog… 02 octobre 2007 une pour toutes (1999) de claude lelouch elle : on dit lelouch narcissique. ce film semble en témoigner. il se met lui-même en scène avec une histoire abracadabrante de soeurs sans le sou qui cherchent à escroquer des milliardaires dans le concorde. ce n’est pas intéressant et on ne voit pas l’utilité d’un tel film. note : lui : lelouch en fait beaucoup, sans doute un peu trop. on sent qu’il a des comptes à régler avec le cinéma français et il n’hésite à parsemer son film de piques et allusions diverses, dont le spectateur lambda n’a que faire. il dit vouloir raconter des histoires simples avec beaucoup de moyens ; l’histoire est simple, c’est certain, tellement simple que l’on n’en voit guère la finalité. clichés et lieux communs se bousculent pour composer un film qui s’oublie bien vite. note : acteurs : jean-pierre marielle, anne parillaud, alessandra martines, marianne denicourt, alice evans, samy naceri voir la fiche du film et la filmographie de claude lelouch sur le site imdb.com. 30 septembre 2007 accords et désaccords (1999) de woody allen titre original : sweet & lowdown elle : portrait fictif d’un talentueux guitariste de jazz qui admire django reinhart. woody allen dépeint ses faiblesses (alcool, prostitution entre autres) avec justesse et tendresse. ce n’est sans doute pas l’un des films les plus notables de woody allen mais on se laisse volontiers entraîner dans l’univers enfumé des joint-houses. note : lui : le portrait de ce guitariste assez égocentrique et imbu de lui-même, mais néanmoins attachant, se revèle particulièrement réussi. sean penn incarne à merveille ce musicien qui souffre de ne pouvoir atteindre le niveau qu’il souhaiterait. l’histoire est inspirée de la vie de d’emmet ray, le “deuxième meilleur guitariste de jazz des années 30″. woody allen montre avec accords et désaccords qu’il sait mieux que quiconque raconter une histoire, il le fait de façon simple et bien entendu avec beaucoup d’humour. excellente musique, ce qui n’est pas étonnant de la part de woody allen quand on connait son amour du jazz. note : acteurs : sean penn, samantha morton, uma thurman, brian markinson voir la fiche du film et la filmographie de woody allen sur le site imdb.com. voir les autres films de woody allen chroniqués sur ce blog… 29 septembre 2007 celebrity (1998) de woody allen elle : woody allen  nous livre une satire acerbe du milieu artificiel du monde du cinéma et des stars en général. c’est assez cocasse et révélateur de ce mileu hypnotisé par l’argent et la célébrité mais qui n’y trouve finalement pas son bonheur. il y a néanmoins beaucoup d’humour dans celebrity et certaines scènes sont vraiment hilarantes. note : lui : woody allen nous dépeint le milieu du cinéma, vu de l’intérieur et sans complaisances, un monde où tout est plus ou moins faux, où l’authentique n’est plus crédible. il est même assez dur avec lui-même puisqu’on le reconnaît dans le personnage joué par kenneth branagh, un écrivain raté qui “foire” sa vie amoureuse. tourné tout en noir et blanc, celebrity se laisse regarder avec grand plaisir. note : acteurs : melanie griffith, kenneth branagh, winona ryder, leonardo dicaprio voir la fiche du film et la filmographie de woody allen sur le site imdb.com. voir les autres films de woody allen chroniqués sur ce blog… 20 septembre 2007 cotton mary (1999) de ismail merchant elle : (en bref) abandon. début profondément ennuyeux à mes yeux. note : lui : (en bref) abandon rapide par manque d’intérêt. note : acteurs : greta scacchi, madhur jaffrey voir la fiche du film et la filmographie de ismail merchant sur le site imdb.com. 14 septembre 2007 butcher boy (1997) de neil jordan titre original : the butcher boy elle : neil jordan se livre à un exercice de style qui tourne en rond, à mi-chemin entre humour noir et comédie. où veut-il en venir? ce garçon insupportable de père alcoolique et de mère dépressive devient un petit caïd antipathique et violent. il a des antécédents qui pourraient permettre de comprendre mais là neil jordan en fait vraiment trop et ses acteurs aussi. note : lui : relatant la lente glissade d’un jeune garçon de douze ans dans l’irlande du nord des années 60, butcher boy est vraiment peu convaincant dans sa forme : neil jordan adopte un style trop maniéré, franchement en décalage avec l’histoire. note : acteurs : eamonn owens, stephen rea, fiona shaw voir la fiche du film et la filmographie de neil jordan sur le site imdb.com. voir les autres films de neil jordan chroniqués sur ce blog… 12 septembre 2007 sexe intentions (1999) de roger kumble titre original : cruel intentions elle : (abandon rapide) note : lui : un remake américain des liaisons dangereuses avec des acteurs à la mode chez les teenagers, il y avait de quoi s’attendre au pire. et bien, non seulement ce n’est pas mauvais mais c’est même assez bon. le réalisateur a su conserver le côté quasi-irréel de ce monde d’intrigues et de traîtrises, la transposition dans le monde actuel des collèges américains étant bien réussie. du côté des ratages, je dirais que sarah michelle gellar ne me semble pas être une grande actrice et que la fin (les méchants sont punis) est… hollywoodienne. malgré ces défauts, ce film prouve que, même au sein de la vague de collège movies, si insupportable soit-elle, il peut y avoir des films assez intéressants. admirons au passage la délicatesse des distributeurs français qui ont choisi une traduction tout en finesse du titre…! note : acteurs : sarah michelle gellar, ryan phillippe, reese witherspoon, selma blair voir la fiche du film et la filmographie de roger kumble sur le site imdb.com. le roman de choderlos de laclos (xviiie siècle) a été plusieurs fois porté à l’écran (grand et petit) : les liaisons dangereuses de roger vadim (1959) avec jeanne moreau et gérard philippe (et même boris vian dans un rôle secondaire), qui était aussi une transposition dans le monde moderne, les liaisons dangereuses de stephen frears (1988) avec glenn close, michelle pfeiffer et john malkovitch, certainement l’adaptation la plus remarquable, valmont de milos forman (1989) avec colin firth, annette bening et meg tilly, les liaisons dangereuses de josée dayan (2003) (tv) avec catherine deneuve, rupert everett et nastassja kinski, scandal de lee je-yong (2003, corée), et plusieurs autres fois à la télévision. 09 septembre 2007 la coupe (1999) de khyentse norbu titre original : phörpa elle : une façon originale de nous faire découvrir les tibétains et leurs traditions au travers de deux jeunes moines qui sont fascinés par la coupe du monde de football et qui cherchent à tout prix à faire partager leur enthousiasme à leurs collègues. ce film plein d’humour et de drôlerie témoigne également de leur souffrance lors de leur long exil en inde. note : lui : les moines tibétains gagnés par la fièvre de la coupe du monde de football. c’est amusant mais, à mes yeux, cela reste assez superficiel tout de même. note : acteurs : orgyen tobgyal, neten chokling voir la fiche du film et la filmographie de khyentse norbu sur le site imdb.com. 07 septembre 2007 le treizième guerrier (1999) de john mctiernan titre original : the 13th warrior elle : (pas vu) lui : cette adaptation d’un roman de michael crichton ne fait pas vraiment honneur à son genre, l’heroic fantasy. le film est même parfaitement inintéressant, une maigre histoire de vikings qui se battent contre des hommes-ours. crichton s’est bagarré avec le réalisateur et le montage aurait massacré le film. le livre serait, dit-on,  beaucoup plus intéressant… soit, mais on ne peut pas dire que c’est le film qui donnera envie de le lire! note : acteurs : antonio banderas, vladimir kulich voir la fiche du film et la filmographie de john mctiernan sur le site imdb.com. 06 septembre 2007 les virtuoses (1996) de mark herman titre original : brassed off elle : beau film émouvant sur la fermeture des mines en grande-bretagne. cette transition est douloureuse pour les mineurs qui défendent leur outil de travail malgré sa dangerosité pour leur santé. la fanfare est le lien social et solidaire entre ces familles éprouvées qui sans elle ne parviendraient pas à surmonter leur désespoir. note : lui : les virtuoses apparaît comme étant une réussite dans le cinéma social anglais : on sent bien que le propos réel du réalisateur est de transcrire la détresse d’une ville minière condamnée à mourir, mais il utilise une histoire parallèle, cette fanfare qui semble être hors du temps mais qui se fera rattraper par le réel. le tour de force de mark herman est de parvenir à traiter un sujet terriblement sombre et grave de manière presque joyeuse et pleine de vie. pour ce faire, il est épaulé par une équipe d’acteurs qui apportent une authenticité, une chaleur, une humanité que l’on ne rencontre que rarement dans le cinéma. l’histoire est touchante, originale et le message est fort et clair. les virtuoses est un film enthousiasmant. note : acteurs : pete postlethwaite, tara fitzgerald, ewan mcgregor, stephen tompkinson, jim carter, philip jackson voir la fiche du film et la filmographie de mark herman sur le site imdb.com. voir les autres films de mark herman chroniqués sur ce blog… 05 septembre 2007 le goût des autres (1999) de agnès jaoui elle : grosse déception pour ce film si souvent porté aux nues. on ne comprend pas très bien le propos du film. malgré les quelques réparties amusantes de bacri, on s’ennuie ferme. a quoi sert le duo chabat et lanvin? note : lui : film décevant. on a bien du mal à cerner les intentions des scénaristes tant les scènes et les situations sont inachevées. le film semble partir dans plusieurs directions sans que l’on aboutisse quelque part. si c’est une “tranche de vie”, il aurait fallu que les situations soient plus crédibles et ne baignent pas dans les stéréotypes. sans doute jaoui et bacri ont voulu partir en guerre contre les préjugés mais, même sur ce plan, le film n’est guère convaincant à mes yeux. note : acteurs : anne alvaro, jean-pierre bacri, alain chabat, agnès jaoui, gérard lanvin voir la fiche du film et la filmographie de agnès jaoui sur le site imdb.com. voir les autres films de agnès jaoui chroniqués sur ce blog… 01 septembre 2007 l’odyssée (1997) d’ andrei konchalovsky (tv) titre original : the odyssey elle : film plaisant à regarder sans prise de tête. la bravoure et la patience d’ulysse qui retourne chez lui au bout de vingt ans d’obstacles et de souffrances sont le point fort du film. les décors sont particulièrement travaillés et le scénario riche et haut en couleurs. note : lui : bonne surprise : cette longue (3 heures) transcription pour le petit écran de l’odyssée d’homère est fort bien réalisée. l’accent est mis sur le côté aventures, sur les rencontres d’ulysse lors de son retour, avec même une petite pointe d’humour. aucune dimension philosophique donc, mais le résultat est un bon divertissement. note : acteurs : armand assante, greta scacchi, isabella rossellini, bernadette peters, christopher lee voir la fiche du film et la filmographie de andrei konchalovsky sur le site imdb.com. 27 août 2007 le vent nous emportera (1999) de abbas kiarostami titre original : bad ma ra khahad bord elle : dépaysement, mystère et humour sont au rendez-vous dans ce magnifique village immaculé d’iran. dans la première partie, le réalisateur se plaît à nous faire languir sur les raisons qui ont amené ce photographe armé d’un téléphone portable dans cette contrée d’un autre monde accroché à ces traditions. on se laisse bercer par ces paysages magnifiques. dommage que dans la seconde partie, le scénario commence à tourner en rond et devienne répétitif et toujours aussi obscur. on est plus spectateur qu’acteur et on aurait aimé en apprendre un peu plus sur les réelles motivations de ce photographe qui venait faire un reportage sur une cérémonie funèbre. note : lui : le film s’essouffle et la seconde heure paraît bien longue. pourtant, le début est original et charmeur, les lieux sont magnifiques (kurdistan iranien) et la mise en place est remarquable. le personnage principal est à la fois étranger et familier du village, on ne connaît pas ses buts, ses collègues restent hors-champ. tout ceci crée un climat unique, tout en laissant de la place à l’humour : le téléphone portable, l’invisible creuseur de tranchées, la vache souterraine. malgré les longueurs de la seconde moitié, le film reste agréable à regarder et dépaysant. note : acteurs : behzad dorani voir la fiche du film et la filmographie de abbas kiarostami sur le site imdb.com. voir les autres films d’abbas kiarostami chroniqués sur ce blog… 12 août 2007 la leçon de piano (1993) de jane campion titre original : the piano elle : très beau mélodrame sur des terres lointaines au milieu des maoris. magnifiques paysages de mer désolés avec le piano et les bagages d’holly hunter et de sa petite fille qui sont toutes les deux bouleversantes de vérité. le piano devient un objet de convoitise entre les deux rivaux masculins car il représente le seul lien qui retient holly hunter à la vie. elle est muette et ne communique au monde que par la musique. harvey keitel, l’amant représente la bouée de sauvetage. le mari jaloux et brutal, ne comprend pas ces subtilités psychologiques et échoue à conquérir le coeur de sa femme. note : lui : une seconde vision de ce film n’a rien changé de mon impression première : je n’accroche pas à cette histoire qui met en relief les non-dits, j’avoue même m’être quelque peu ennuyé. note : acteurs : holly hunter, harvey keitel, sam neill, anna paquin voir la fiche du film et la filmographie de jane campion sur le site imdb.com. voir les autres films de jane campion chroniqués sur ce blog… 11 août 2007 le volcan (1999) de ottokar runze titre original : der vulkan elle : film basé sur un roman de klaus mann : de jeunes étudiants allemands organisent à paris un mouvement d’opposition au nazisme. cette face peu connue de l’histoire allemande est assez intéressante. cependant, le film manque d’envergure et de rigueur historique. note : lui : ce film est surtout intéressant pour ses qualités de témoignage : hors de leur pays, des allemands hostiles au nazisme se retrouvent et tentent de jouer un rôle. hélas, le film est entièrement centré sur ce petit groupe, ce qui limite un peu son attrait. de plus, une part trop grande est accordée aux chansons (ce n’est pas une comédie musicale mais le personnage principal est une chanteuse). note : acteurs : nina hoss, christian nickel, meret becker voir la fiche du film et la filmographie de ottokar runze sur le site imdb.com. 04 août 2007 cube (1997) de vincenzo natali elle : (abandon rapide du fait de l’atmosphère oppressante). note : lui : angoissant, oppressant : après la vision de cube, c’est ce genre de qualificatifs qui viennent en premier à l’esprit. sur ce plan, le film est réussi et assez efficace : on se sent rapidement très mal à l’aise et, signe du temps, le réalisateur ne se prive pas d’insister sur certaines scènes “frappantes”. il faut certes souligner l’originalité du scénario de ce huis clos, mais cube souffre de plusieurs défauts majeurs : la psychologie de bazar, la faiblesse des “énigmes” et surtout l’absence totale d’explication. c’est un peu facile de nous mener ainsi en barque pendant 90 mn sans nous donner ne serait-ce que l’esquisse d’une explication. (n’est pas kubrick qui veut !) note : acteurs : nicole de boer, nicky guadagni, david hewlett voir la fiche du film et la filmographie de vincenzo natali sur le site imdb.com. lire nos commentaires sur la suite : cube 2 : hypercube (2002) qui m’a semblé bien plus réussi. 02 août 2007 mickey les yeux bleus (1999) de kelly makin titre original : mickey blue eyes elle : une comédie sans prétention mais amusante. hugh grant se trouve compromis malgré lui dans les activités illicites d’une famille de mafieux. on aurait pu s’attendre à un énième clone de quatre mariages et un enterrement. mais non. l’humour est assez fin et sans vulgarité. les situations sont cocasses. dans l’ensemble, le tout fonctionne plutôt bien. note : lui : bonne surprise. cette comédie anglaise entièrement basée sur le flegme de hugh grant parachuté au milieu d’une bande de mafiosi est vraiment très drôle. le scénario est intelligemment tourné, les personnages sont typés mais sans excès et on a droit à quelques dialogues savoureux. gentil mais très agréable. note : acteurs : hugh grant, james caan, jeanne tripplehorn, burt young, james fox voir la fiche du film et la filmographie de kelly makin sur le site imdb.com. 25 juillet 2007 une affaire de goût (1999) de bernard rapp elle : cette histoire originale nous entraîne dans des situations ambigües et mytérieuses., giraudeau incarne un chef d’entreprise qui embauche un goûteur. son charisme fascine le jeune homme qui ne parvient plus à se sortir du piège. bernard rapp nous intrigue et nous mène sur de fausses pistes. le film est raffiné, délicat mais aussi cruel. note : lui : belle réussite de bernard rapp que ce film, à l’atmosphère à la fois douce et ambigüe. a l’instar du personnage joué par jean-pierre lorit, le spectateur se laisse envoûter par giraudeau sans savoir où cela le mènera. filmée avec délicatesse, cette histoire étrange repose sur un scénario simple, mais complexe dans son développement et fertile en rebondissements, qui nous intrigue continuellement. note : acteurs : bernard giraudeau, jean-pierre lorit, florence thomassin, charles berling, jean-pierre léaud voir la fiche du film et la filmographie de bernard rapp sur le site imdb.com. voir les autres films de bernard rapp chroniqués sur ce blog… 16 juillet 2007 l’allée du roi (1995) de nina companéez elle : j’ai vraiment bien aimé ce film sur le parcours de mme de maintenon qui accèdera au trône de france. didier sandre en louis xiv est convaincant. les maîtresses du roi ont mme de montespan se jalousent et conspirent. les enfants illégitimes du roi sont élevés par mme de maintenon incarnée par dominique blanc. une intéressante reconstition historique. note : lui : les intrigues amoureuses de louis xiv sont bien mises en scène dans ce film historique de 4 heures qui suit le trajet de mme de maintenon. etonnant destin que celui de cette femme, qui finira par épouser le roi et donc devenir reine. les acteurs sont crédibles, les dialogues remarquables de classicisme et les rebondissements sont suffisammment nombreux pour maintenir l’intérêt du spectateur. le style est frais, léger, bien loin de la lourdeur de certaines reconstitutions historiques. note : acteurs : dominique blanc, mauricio buraglia, didier sandre, valentine varela, michel duchaussoy voir la fiche du film et la filmographie de nina companéez sur le site imdb.com. note : cette production de france télévision a été diffusée en plusieurs parties sur la chaîne de télévision française france 2. 15 juillet 2007 8 femmes 1/2 (1999) de peter greenaway titre original : 8½ women elle : (abandon). note : lui : le fils d’un riche veuf présente huit femmes à son père, chacune étant représentative d’un stéréotype féminin. on a bien du mal à trouver de l’intérêt dans ce fatras de divaguations. on est loin de fellini (le film fait bien entendu référence au huit et demi de fellini). l’ensemble est bien terne. note : acteurs : john standing, matthew delamere, toni collette, amanda plummer, polly walker voir la fiche du film et la filmographie de peter greenaway sur le site imdb.com. 01 juillet 2007 la cerisaie (1999) de michael cacoyannis titre original : o vyssinokipos titre anglais : the cherry orchard elle : cette adaptation de la cerisaie se laisse regarder mais sans parvenir à vraiment créer l’émotion. les décors et costumes sont beaux et charlotte rampling joue très bien les princesses russes évaporées. le jeu des acteurs semble parfois un peu forcé ou théâtral, notamment dans certaines scènes à l’intérieur du château. il s’agit de la fin de l’époque, où les nobles régissaient la russie et pratiquaient l’esclavage, et des prémices d’un monde nouveau où les hommes seraient plus égaux. ces grandes familles menaient grand train de vie, ne travaillaient pas et vivaient dans un monde loin des dures réalités de l’existence. note : lui : cette pièce de tchekhov, très souvent adaptée à la télévision mais moins souvent au cinéma, nous dresse le portrait de la fin d’une époque :  la fin d’une aristocratie russe, auparavant riche et oisive qui se retrouve, en ce tout début de xxe siècle, ruinée et perdant son âme. le film est assez lent, même figé, et surtout ne parvient pas à provoquer notre compassion, restant loin de son sujet et un peu confus :  dans le film, la quantité de personnages noie quelque peu le récit. au final, on reste hélas un peu insensible face à cette lente décomposition. note : acteurs : charlotte rampling, alan bates, katrin cartlidge, owen teale , tushka bergen voir la fiche du film et la filmographie de mihalis kakogiannis sur le site imdb.com. 29 juin 2007 l’été de kikujiro (1999) de takeshi kitano titre original : kikujiro no natsu elle : l’humour et la patte du réalisateur font mouche avec des plans insolites et des images incongrues. kitano est lent et se fait plaisir ce qui peut lasser par moments mais sa sensibilité et son humanité rendent ce petit garçon abandonné par sa famille très attachant. note : lui : ce road-movie à la mode kitano se révèle attachant malgré quelques longueurs. il y a beaucoup d’humour, des plans audacieux. il revêt en plus un petit côté exotique, puisque le japon est un pays que l’on connaît plutôt mal. un film très personnel. note : acteurs : takeshi kitano, yusuke sekiguchi, kayoko kishimoto voir la fiche du film et la filmographie de takeshi kitano sur le site imdb.com. voir les autres films de takeshi kitano chroniqués sur ce blog… 23 juin 2007 jugé coupable (1999) de clint eastwood titre original : true crime elle : ce film a le mérite de soulever le problème de l’exécution capitale aux etats-unis et de ses erreurs judiciaires. néanmoins, le scénario et le rôle du valeureux journaliste manquent de crédibilité. en une demi-journée, clint eastwood résout une enquête de plusieurs années. de plus, son rôle à la fois de papa d’une fillette de 5 ans et d’un gros coureur de jupons frise un peu le ridicule… note : lui : clint eastwood a souvent ce défaut de se mettre en scène dans des personnages qui tiennent beaucoup du justicier super-héros. il interprète ici un journaliste… malgré son grand âge, toutes les femmes tombent dans son lit (et les maris sont presque contents) et, tout en s’occupant de sa petite fille, il mène en 12h une enquête qui va sauver un innocent de la peine capitale. ceci dit, jugé coupable a le mérite de mettre en valeur une certaine recherche obstinée de la vérité et clint eastwood parvient à faire un film non conventionnel et se garde bien de trop typer ses personnages secondaires. note : acteurs : clint eastwood , isaiah washington, lisa gay hamilton, james woods voir la fiche du film et la filmographie de clint eastwood sur le site imdb.com. voir les autres films de clint eastwood chroniqués sur ce blog… 22 juin 2007 un monde parfait (1993) de clint eastwood titre original : a perfect world elle : en bref (*) : assez bon film mais certainement pas le meilleur de clint eastwood. quelques longueurs et incohérences notamment la présence mal exploitée de la psychologue, l’exagération de la scène de menaces avec la famille noire. note : lui : en bref (*) : on est assez loin des grands eastwood. le film pêche surtout par un manque de réalisme trop évident, ce qui a pour effet de nous éloigner du film et du propos qui, en outre, apparaît un peu lourd et pontifiant. kevin kostner a beau être excellent, le scénario ne suit guère. note : acteurs : kevin costner, clint eastwood, laura dern voir la fiche du film et la filmographie de clint eastwood sur le site imdb.com. voir les autres films de clint eastwood chroniqués sur ce blog… (*) les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs. impitoyable (1992) de clint eastwood titre original : unforgiven elle : décidément, je n’aime pas les westerns même faits par clint eastwood. un univers trop masculin… ennuyeux. note : lui : impitoyable est un très beau western, axé sur la psychologie des personnages et qui prend souvent à revers l’imagerie et les thèmes classiques de l’ouest. loin du manichéisme assez simple des westerns habituels et de son corollaire chevaleresque, clint eastwood dépeint avec sobriété une réalité plus complexe et aussi un peu moins noble, traitant de la vengeance et de l’auto-justice. il interprète lui-même le personnage principal avec beaucoup de retenue. l’image est splendide. note : acteurs : clint eastwood, gene hackman, morgan freeman, richard harris voir la fiche du film et la filmographie de clint eastwood sur le site imdb.com. voir les autres films de clint eastwood chroniqués sur ce blog… lire une analyse plus complète de ce film sur le blog sur le chemin il est trop loin… pleins pouvoirs (1997) de clint eastwood titre original : absolute power elle : pleins pouvoirs est un excellent thriller politique sans violence. clint eastwood maintient le spectateur en haleine et fait doucement monter la pression en en disant le moins possible et en créant une atmosphère mystérieuse et angoissante. eastwood joue sur l’ambiguïté avec son personnage de voleur vieillissant et expérimenté qui ne se fait jamais prendre et de mauvais père au coeur tendre. cette mise en scène parfaitement huilée fonctionne merveilleusement bien. note : lui : le film fonctionne bien… pourtant, on ne peut que noter quelques aspects négatifs. d’une part, le scénario de pleins pouvoirs est bourré d’incohérences et, d’autre part, clint eastwood a toujours ce vieux défaut de se mettre en scène dans des super-héros. ici, c’est un super-cambrioleur : les policiers l’admirent, il fait même des apparitions dans leurs salles de bains quand ils se lavent les dents pour leur donner de bons conseils… il va mettre à terre le président des etats-unis et ses services secrets (ici, heureusement réduits à deux benêts maniaques de la gâchette et d’une agitée du bocal). tout cela ne devrait donner qu’un mauvais film de série b, mais c’est compter sans les talents de réalisateur d’eastwood : là où d’autres auraient enchaîné courses-poursuites et violences diverses, clint eastwood filme tout cela avec grande délicatesse, en se concentrant sur les personnages et réussit parfaitement à jouer avec la tension, le suspense. dommage toutefois que la fin semble un peu bâclée. note : acteurs : clint eastwood , gene hackman, ed harris, laura linney, scott glenn voir la fiche du film et la filmographie de clint eastwood sur le site imdb.com. voir les autres films de clint eastwood chroniqués sur ce blog… 19 juin 2007 wild wild west (1999) de barry sonnenfeld elle : (pas vu). lui : cette adaptation cinématographique de la célèbre série tv les mystères de l’ouest se révèle assez catastrophique. le scénario est pauvre, l’esprit de la série est massacré, les “inventions” sont idiotes, l’humour est absent ou tombe à plat, les effets spéciaux sont mal mis en valeur. les acteurs (kevin kline et kenneth branagh en tête) ne peuvent rien faire pour sauver ce désastre. on est très loin de la réussite de men in black. note : acteurs : will smith, kevin kline, kenneth branagh, salma hayek voir la fiche du film et la filmographie de barry sonnenfeld sur le site imdb.com. voir les autres films de barry sonnenfeld chroniqués sur ce blog… men in black (1997) de barry sonnenfeld elle : en bref (*) : je n’accroche pas du tout… ni au scénario qui ne m’intéresse pas, ni à l’humour qui me laisse froide. (abandon) note : lui : en bref (*) : men in black est essentiellement un excellent divertissement, un véritable concentré d’humour et des effets spéciaux au service de l’inventivité plutôt que du spectaculaire. le dvd contient beaucoup de suppléments intéressants. note : acteurs : tommy lee jones, will smith, linda fiorentino, vincent d’onofrio, rip torn voir la fiche du film et la filmographie de barry sonnenfeld sur le site imdb.com. voir les autres films de barry sonnenfeld chroniqués sur ce blog… (*) les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs. 16 juin 2007 mary à tout prix (1998) de bobby farrelly et peter farrelly titre original : there’s something about mary elle : en bref (*) :  ce genre d’humour “unpolitically correct” est de bon ton de nos jours. personnellement, je ne vois qu’un film très vulgaire avec des gags gras et lourds. note : lui : en bref (*) : humour soit-disant décalé : en fait c’est un humour très lourd, il faut compter un bon quart d’heure par gag, et ne volant pas très haut. pour les amateurs d’humour potache à base de pipi caca. seul le passage avec le chien (que j’avais hélas déjà vu dans la bande annonce) n’est pas trop mal. note : acteurs : cameron diaz, matt dillon, ben stiller voir la fiche du film et la filmographie des frères farrelly sur le site imdb.com. (*) les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs. 15 juin 2007 lulu on the bridge (1998) de paul auster elle : en bref (*) : un saxophoniste de jazz voit sa vie bouleversée après un accident. j’ai été agréablement surprise par ce film, surtout après les mauvaises critiques que j’avais lues. belle interprétation d’harvey keitel. note : lui : en bref (*) : paul auster (qui co-réalisa smoke avec wayne wang) nous conte là une bien belle histoire, surprenante et attachante. note : acteurs : harvey keitel, richard edson, mira sorvino, vanessa redgrave voir la fiche du film et la filmographie de paul auster sur le site imdb.com. (*) les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs. 10 juin 2007 night on earth (1991) de jim jarmusch autre titre français : “une nuit sur terre” elle : film-voyage dans cinq taxis américains et européens. l’ambiance nocturne est très belle et bien restituée. nos chauffeurs de taxi relativement bien dans leur peau rencontrent des personnages excentriques, solitaires ou malheureux qui vont leur confier leurs problèmes existentiels. le sketch avec gena rowland et la gamine aux allures de garçon manqué est mon préféré. le deuxième sketch avec ce chauffeur tchèque qui rencontre un client noir est aussi délicieux de loufoquerie. benigni qui confesse sa luxure à son client curé moribond est hilarant. la scène avec béatrice dalle en aveugle est assez dérangeante. c’est toujours un plaisir de revoir ce film. note : lui : jarmush nous propose cinq étranges rencontres, passant avec brio de la description sociologique à la comédie puis au drame. le ton général a beau être léger, le propos n’en est pas moins fort. les personnages sont hauts en couleurs mais sans tomber dans la caricature. un des meilleurs films de jim jarmush. note : acteurs : gena rowlands, winona ryder, armin mueller-stahl, isaach de bankolé, béatrice dalle, roberto benigni, giancarlo esposito voir la fiche du film et la filmographie de jim jarmusch sur le site imdb.com. voir les autres films de jim jarmusch chroniqués sur ce blog… ghost dog, la voie du samouraï (1999) de jim jarmusch titre original : “ghost dog: the way of the samurai” elle : je n’ai pas du tout accroché à cette histoire ambiguë de samouraï et ai abandonné au bout d’1 heure. où est donc le jarmush qui nous enchantait? ici, il cède à la tentation du film mode où il est de bon ton pour faire branché de faire des scènes de rue esthétisantes avec un fond musical rap. le film est lent à mourir. ce ghost dog apathique qui n’a aucun d’état d’âme pour tirer sur tout ce qui bouge n’est pas du tout sympathique, un fanatique de la violence gratuite. note : lui : le film me paraît complaisant : prendre un marginal vivant dangereusement, arroser de pas mal de musique (rap de préférence, mais le jazz très moderne peut convenir), enrober d’une photographie assez sombre (filmer dans les bas-quartiers), pimenter de quelques effets visuels (ralenti, ellipse dans le champ) effets qui ne sont pas nouveaux, certes, mais qui permettront de parler “d’approche personnelle” ; enfin étaler un scénario bien conventionnel sans craindre les clichés. jarmusch suit la recette avec application et semble ainsi avoir choisi la facilité. note : acteurs : forest whitaker voir la fiche du film et la filmographie de jim jarmusch sur le site imdb.com. voir les autres films de jim jarmusch chroniqués sur ce blog… 07 juin 2007 tout sur ma mère (1999) de pedro almodóvar titre original : todo sobre mi madre elle : en bref (*) : almodovar ne peut s’empêcher de dépeindre des milieux en marge de la société, ici les travestis, mais cette fois-ci il ne se complait pas  à grossir le trait. le scénario est riche en surprises. le parcours de manuela qui a perdu son fils est intéressant et touchant. note : lui : en bref (*) : j’avoue être resté insensible à ce film et l’avoir regardé avec une certaine distance. le film porte les thèmes habituels du cinéaste avec son lot de personnages un peu déjantés. note : acteurs : cecilia roth, marisa paredes, candela peña, penélope cruz voir la fiche du film et la filmographie de pedro almodovar sur le site imdb.com. voir les autres films de pedro almodovar chroniqués sur ce blog… (*) les commentaires de la rubrique “en bref” datent des tout premiers mois où nous avons commencé à noter nos impressions sur les films que nous regardions : ils étaient effectivement très brefs. 05 juin 2007 un mari idéal (1999) de oliver parker titre original : an ideal husband elle : film révélateur de l’hypocrisie et du conservatisme de la société victorienne. cette fresque est soutenue par un vaudeville rocambolesque et plein d’humour. les personnages sont bien campés dans leur rôle de grands bourgeois menteurs ou volages. on passe un bon moment. note : lui : c’est un film fort divertissant, avec son lot de dialogues très victoriens. note : acteurs : cate blanchett, minnie driver, rupert everett, julianne moore, jeremy northam voir la fiche du film et la filmographie de oliver parker sur le site imdb.com. voir les autres films de oliver parker chroniqués sur ce blog… « « articles précédents l’oeil sur l’ecran est édité grâce au concours de wordpress rss des notes and rss des commentaires.

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