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cassandre
par spurinna
@ samedi, 06. oct, 2007 - 00:25:49
opéra coproduit par l'odéon-théâtre de l’europe, l'ensemble intercontemporain,l'ircam-centre pompidou et instant pluriel.
livret de michael jarell à partir du livre de christa wolf, musique de michael jarell.
apollon te crache
dans la bouche, cela
signifie que tu as le don
de prédire l’avenir.
mais personne ne te croira.
scène 1
un ami m'avait donné une bonne échelle pour juger de la qualité d'une production de musique contemporaine. "si tu arrives à somnoler, c'est que c'est bon" m'avait-il dit. et j'ai pu le vérifier avec cassandre du compositeur suisse michael jarell.
l'histoire est connue depuis 2800 ans au moins. cassandre, la prophétesse de troie, fille de priam et d'hécube, cette éternelle incomprise, est retenue prisonnière à mycènes. son don de prophétie n'est plus depuis la chute d'ilion, mais dans un dernier flash, elle sait que sa mort arrive. elle va revivre une partie du passé, comme une dernière (longue) souffrance.
la pièce est un monologue d'une heure, qui contrairement à la tradition de l'opéra, n'est pas chanté mais joué par une comédienne, seule sur scène. l'orchestre de chambre est lui aussi sur scène.
seuls décors, quelques colonnes à la buren et des filins tirés à diverses hauteurs et éclairés en bleu. la scénographie est complétée par un jeu de projections lumineuses sur la récitante/rôle-titre et des projections vidéos sur le mur du fond.
le compositeur avait prévenu, il pouvait être difficile de suivre le texte, parfois dit avec une grande rapidité. cela ne l'a pas été à mon sens. la diction était très claire, avec un très beau texte (les axes féministes n'ont pas été gommés dans l'adaptation de ce texte des années 80, tout comme l'accent mis sur la barbarie des héros achéens).
musicalement, l'oeuvre allie musiques organiques et électroniques. cependant, la partie électronique n'est seule qu'à de rares moments, toujours pour des notes profondes. la composition s'appuie plus sur des pizzicati que sur des dissonances (quasi inexistantes), avec bien sûr une base de percussions.
en fait, c'est une composition sans grandes surprises, avec une exécution bien entendue très carrée. je ne sais pas s'il faut prendre cela comme une mise en avant du texte, sans pour autant vouloir dire que la musique est ici accessoire.
la réception de l'oeuvre a été mitigée, de ce que j'en ai vu et entendu. visiblement, un problème avec l'étiquette "d'opéra" de cette oeuvre, sans parler de la longueur de l'oeuvre, s'ajoutant à distance inhérente que produit la musique classique contemporaine sur un public moyen. un gigantesque soupir de soulagement a même été entendu à la suite d'une longue tirade ...
j'ai déjà vu des applaudissements plus vifs, même si le compositeur, présent ce soir là, était satisfait de l'interprétation, au vu de la série de bises distribuées au chef d'orchestre, au metteur en scène et à la comédienne. mais on pourrait parler de la coterie ircam ...
(je vais mettre un beau 7. oeuvre très intéressante, qui donne envie d'aller voir plus loin)
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boris godounov
par spurinna
@ mardi, 26. jun, 2007 - 00:54:06
musique et livret de modeste moussorgski, d'après alexandre pouchkine.
coproduction opéra national du rhin/théâtre royal de la monnaie de bruxelles/teatro real de madrid.
un sujet russe classique : pouvoir et meurtre. un bon thème pour un opéra de toute façon, avec une petite pincée de folie, pour le goût. et moussorgski s'y colle, en donnant plusieurs versions. c'est la toute première version dont il est ici question (c'est à dire sans "l'acte polonais", un rajout politique, et dans la première orchestration du compositeur, moins brillante).
quelques mots sur l'histoire. c'est celle de la russie sous boris godounov, très peu de temps après ivan iv le terrible, à la toute fin du xvie siècle. il aurait fait assassiner le tsarévitch dimitri pour prendre le pouvoir ... et six ans plus tard, un moine (fou ?)prétend être dimitri, miraculeusement encore vivant, rassemble une armée en lituanie et marche sur moscou, dans une ambiance d'épidémies, de troubles et de conjurations des nobles (une conséquence, bien sûr, des péchés du tsar). le spectre de l'enfant mort vient hanter le tsar boris ... qui finit par mourir, fou, transmettant le sceptre à son fils fédor.
etrange partition, vraiment. l'un des rares opéras de moussorgski (et le seul achevé par lui), il mêle des moments très tragiques, puissants et évocateurs, à des moments totalement burlesques et absurdes (on approche de e. ionesco), exprimés par des mélodies d'inspiration populaire. m. moussorgski, l'un des plus éminents membres du groupe des cinq était un peu marginalisé dans le paysage musical de son époque, très centré sur la musique vocale (proche du lied allemand tout en le refusant avec force). il fait dans cet opéra une lecture très personnelle de a. pouchkine, retranchant et ajoutant à sa guise.
la soirée a été bonne. très bonne distribution, avec un boris qui a eu du mal à la mise en route (des attaques un peu louches au début), mais a fini magnifiquement. l'innocent aussi, a été excellent, dans sa voix du peuple et de l'avenir.
l'orchestre a répondu présent (un accord pas au point a été repéré ...), il était comme il faut.
la mise en scène était classique, dans un décor souvent changeant. a mi-chemin entre le contemporain et le costumé (personnages principaux en costumes, choeurs avec sac-à-dos et sacs en plastique ...)pour ce qui est de l'habillement.
bon, des choses étranges sur scène aussi (la mouche, le zeppelin, l'ange ... toujours pas compris ce que faisait ici ce dirigeable), voir dont on aurait pu se passer (quand le faux dimitri enfourche son cheval de bois). idée intéressante, celle du vieux moine pimen en saint jérôme, avec le manteau rouge, le lion, la chronique, les livres sur l'étagère avec le crâne, comme un mélange entre titien, caravage et ghirlandaio.
mais dans l'ensemble le tout était bien monté, cette scène ayant déjà vu des choses plus improbables !
très bonne production en définitive, avec beaucoup de monde sur scène, et le tout bien exprimé.
(je vais mettre 7,5. intéressante ambiguité, boris est-il vraiment l'assassin ou sa seule prise de pouvoir est à l'origine de son état psychologique ?)
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salomé
par spurinna
@ dimanche, 27. mai, 2007 - 03:19:32
opéra en un acte de richard strauss, version concertante.
tiré du poème d'oscar wilde, livret de hedwig lachmann.
orchestre philharmonique de strasbourg, sous la direction de marc albrecht.
un opéra sans costumes ni décors, c'est toujours étrange. on s'attend à voir surgir un truc des coulisses, le ténor ne se contente plus de chanter mais commence à ajouter des traits de comédie statique, et surtout la scène est occupée par un orchestre que l'on aurait du mal à caser dans une fosse (ils sont 108 sur scène).
dans salomé, l'histoire est connue. enfin on va la rappeller quand même ... nous sommes aux débuts de l'ère chrétienne, puisque jean le baptiste (ici dénommé jochanaan, iokanaan dans le poème d'origine en français) est prisonnier dans le palais d'hérode ou se trouve la princesse salomé, belle-fille du précédent et fille d'hérodiade. autorisée à rencontrer le prophète qui le fascine, elle est repoussée par jochanaan, qui commence à prophétiser. mais hérode a un gros penchant pour salomé, à qui il demande de danser. salomé accepte à à la seule condition de recevoir ce qu'elle veut après la danse. hérode ayant accepté, salomé ayant dansé, il doit respecter la parole donnée. mais salomé, par vengeance, demande la tête du prophète. malgré de fortes réticences, hérode accède à la demande, jochanaan est décapité. une fois sa tête apportée, salomé l'embrace enfin, avant de sombrer dans la passion, puis la folie. elle est tuée sur l'ordre d'hérode, comme tarpéia, sous une montagne de boucliers.
que dire de cette heure et demie de musique ininterrompue ... la soprano soliste (le rôle-titre), il y avait un je-ne-sais-quoi qui me déplaisait. peut être était-ce en raison du remplacement qu'elle a du effectuer, la soprano prévue à l'origine étant souffrante. la robe choisie par la soliste évoquait malheureusement plus des rideaux délavés que le rouge du sang du décapité et de la passion ...
bon ça c'était juste pour ne pas être trop laudateur, car la distribution était excellente, rien à redire. une standing ovation a répondu au salut des artistes, chose très rare pour mes yeux ...
musicalement, le style est plutôt orientalisant tout en étant par moment très viennois (petite saveur très présente dans l'interlude musical). avec ses parties presque récitées et son absence de temps morts, on peut aussi voir une petite filiation avec les passions de j.-s. bach. des passages fabuleux, très descriptifs. l'absence de découpage est un apport wagnérien à l'oeuvre.
les cuivres ont quelques occasions de faire ce qu'ils aiment le plus, c'est à dire beugler à fond les ballons. très belles parties de hautbois, de clarinette et de flûte, le tout dirigé par un chef comme il faut, expressif et mesuré, dans un style de direction que j'avais déjà aimé la première fois que je l'ai vu officier.
(j'ai toujours pas trouvé ce qui me gênait chez le rôle-titre, je mets un 7,5)
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lucia di lammermoor
par spurinna
@ samedi, 19. mai, 2007 - 00:53:12
livret de salvatore cammarano et musique de gaetano donizetti.
opéra national du rhin.
j'ignorais l'influence musicale de walter scott, cet auteur britannique du xixe siècle de la fiancée de lammermoor. j'avais vu certaines de ses oeuvres (des centaines de milliers d'exemplaires vendus à l'époque) adaptées à l'écran, grand ou petit. quentin durward, je l'ai lu il y a a quelques années ... avec lucia di lammermoor, on reste dans cette ambiance écossaise chère à l'auteur du roman-source. quentin durward, c'est vraiment trop gentillet pour faire un opéra correct, alors qu'avec lucia, on a l'assurance très vite que ça va mal se finir !
deux familles fortement antagonistes, voilà une base pour toute tragédie décente. et bien sûr, une histoire d'amour entre deux membres d'icelles, lucia et lord edgardo, qui se jurent fidélité à l'aube ... mais le frère de la promise, lord enrico (poï poï poï), promet sa soeur à lord arturo pour sauver sa tête, ayant pris le mauvais parti lors d'une succession difficile à la tête du royaume d'ecosse. et pour lui faire oublier edgardo en mission diplomatique en france, il va intercepter les lettres et faire courir des bruits d'infidélités. vaincue par la raison familiale, lucia accepte le mariage aucours duquel revient edgardo. la nuit de noce va se finir dans le sang ...
le cadre scénique est minimaliste : fond blanc sur les trois côtés, avec un gros carré sur un axe mobile. ce carré est noir sur une face et réflechissant sur l'autre, permettant un petit jeu de lumières sur le fond blanc quand la face noire est visible du public.
l'orchestre était pas mal, même si un acte lui a été nécessaire pour dépasser le style un peu trop brouillon du début. la flûte a un peu raté quelques montées, mais le joueur d'harmonica de verre (un assemblage de coupes de cristal mis bouts à bouts sans qu'ils se touchent, merci benji) a fait sensation. faut dire que c'est très rare d'entendre cet instrument, qui a produit un très bel accompagnement de "l'air de la folie" de lucia. on est dans la tête même de lucia à ce moment là.
on a vu une très belle performance du rôle-titre (hye-youn lee ce soir là), edgardo manquait un peu de coffre, tandis que enrico (non, il n'était pas le mendiant de l'amour)n'était pas trop sûr de lui dans les notes qui precedaient les résolutions. les différents duos ont été bien maîtrisés.
on peut aussi regretter le manque de folie (qui est pourtant le thème principal de l'opéra) dans l'apparence de lucia, les traces de sang bien trop rationnellement appliquées sur la surface polie et certaines options de mises en scènes (notamment dans les placements), dans cette gigantesque barratte. l'arrivée de lucia trainant le corps sans vie d'arturo sur le drap du lit nuptial était par contre du plus bel effet.
(je donne un 6,5/7 pour cet opéra. d'indéniables qualités vocales, avec des airs vraiment costauds à bien négocier, mais l'orchestre n'était pas dans un bon jour)
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le rossignol/oedipus rex
par spurinna
@ mardi, 27. mar, 2007 - 23:39:37
nouvelles productions de l'opéra du rhin.
deux opéras pour le prix d'un ! commençons donc avec le rossignol.
livret de stepan stepanovitch mitousoff et igor stravinsky.
musique de igor stravinsky.
créé en 1914, il n'est ni milanais ni de mésamour, mais chinois.
un rossignol, tant son chant est beau, est convaincu par une cuisinière de venir chanter à la cour de l'empereur de chine. là bas, l'empereur, ému aux larmes, veut le récompenser. mais le rossignol refuse, considérant que les larmes impériales sont déjà plus que suffisantes. surviennent des envoyés de l'empereur du japon, qui offrent un rossignol à l'empereur. devant le refus du rossignol (qui, non, n'était pas à skis) d'accpeter une rétribution, plein de rage il fais s'enfuir le rossignol et décide de garder la version japonaise.
mais au cours de la nuit, l'empereur réalise que le pouvoir et la vie lui échappent. le rossignol peut-il encore lui sauver la mise ?
dans un décor très sobre, illuminé au début par une seule guirlande électrique, ce conte lyrique long de 40 minutes nous est présenté de manière intéressante, les personnages principaux étant joués par des chanteurs et des danseurs. avec une mise en scène très sobre, dans un décor qui l'est tout autant (la forêt m'a plutôt fait penser à un tableau de m. denis, paysage aux arbres verts), l'orchestre ne m'a pas vraiment conquis. pour tout dire, j'ai trouvé ça plat, monocorde. la flûte qui accompagnait les très beaux solos du rossignol aurait pu être encore meilleure. ce rossignol était d'ailleurs costumé tel un chérubin byzantin, avec ses six ailes caractéristiques, dans les tons gris, avec une certaine parentée avec le personnage principal du tableau thanatos i de jacek malczewski. très réussi, à l'image des autres costumes employés. et pour ce qui est des parties dansées, rien à redire, c'était calé mais sans audace.
oserais-je aller jusqu'à analyser le fond ? le rossignol m'a évoqué un portrait de l'art, que l'on ne peut enfermer, ne connaissant pas de frontières, accessible à la cuisinière comme à l'empereur, que l'on ne peut remercier de ses bienfaits et salvateur. en gros ...
passons maintenant à oedipus rex.
livret de jean cocteau, d'après sophocle avec une traduction de jean danielou.
musique d'igor stravinsky.
créé en 1927, il est chanté en latin. l'histoire, qui semble être un peu connue, est celle de oedipe, qui devant faire face à la peste dans sa bonne ville de thèbes, doit retrouver le meurtrier du roi laius, son prédécesseur. lui, en l'occurence. avec, pour corser l'affaire, qu'entre temps - et après avoir jeté bas le sphinx - il avait épousé la reine jocaste, sa mère. le roi est parricide et incestueux ...
là encore, la recette du rossignol est reprise. deux danseurs personnifient jocaste et oedipe en plus des chanteurs. engoncés dans des costumes d'inspiration hittito-assyriennes, les rôles principaux apparaissent un peu comme mario (le plombier italien) en sortant de tubes rouges. bon comme ça, ça prête à rire, mais cet aspect statique joue bien avec les danseurs, tant ceux du choeur que les ceux jouant jocaste et oedipe. faut dire aussi que l'histoire ce prête bien plus à l'émotion que le rossignol, avec un choeur, entièrement masculin et d'une grande puissance. et de temps à autres, un narrateur vient, sobrement et en français, annoncer la suite des évènements.
on a droit à quelques longueurs à l'antique au début de cette courte oeuvre (55 minutes), mais l'action devient plus soutenue par la suite, pour finir comme il se doit, par un épilogue où le choeur conte les sorts de jocaste et oedipe ... l'orchestre a tenu sa place, avec des avec des violoncelles profonds. mais pas d'interprétation poignante non plus. efficace serait peut être l'adjectif qui convient en définitive.
(j'ai très clairement préféré le second au premier. le rossignol obtient donc un 6,5 tandis que oedipus émarge lui à 7 ... oedipe a raté des champignons, il n'en pas cru ses yeux)
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das rheingold
par spurinna
@ samedi, 10. mar, 2007 - 03:02:17
musique et livret de richard wagner
production de l'opéra du rhin
[...]one ring to rule them all, one ring to find them,
one ring to bring them all and in the darkness bind them [...]
j.r.r. tolkien
c'est une histoire d'anneau qui rend puissant et qui rend fou. qui rend fou son propriétaire, et qui rend fou tous les autres, ceux qui veulent le posséder. c'est aussi une histoire de nains, les nibelung, qui ont forgé cet anneau, à partir de l'or du rhin, gardé par les filles du fleuve, dénommées les nixes. alberich, un nibelung, a renoncé à l'amour pour pouvoir connaître le sort permettant de forger l'anneau.
mais voilà ... cet anneau cherche un nouveau porteur ... pourquoi pas un dieu, wotan par exemple ? il a chargé les deux géants, fafnir et fasolt, de construire la résidence forte des dieux, avec pour prix de leur labeur (et sur le conseil du malicieux loge) la déesse freya. le walhalla achevé, les géants réclament leur paiement. après négociation, les géants acceptent en échange de la déesse tout l'or du rhin, que entretemps loge avait promis de rendre aux filles du rhin.
mais, tandis que les géants gardent en otage la belle freya, les dieux remarquent subitement que c'est la déesse qui leur procure la jeunesse éternelle. le temps est donc compté. ni une ni deux, wotan et loge vont chez alberich, pour le piéger. ceci fait, ils retournent au walhalla pour donner l'or aux deux géants mais entre temps, alberich, dépouillé de tout et toujours sous le coup de son terrible serment, a lancé sa malédiction sur l'anneau.
a peine wotan, sous une double contrainte, s'est séparé de l'anneau que fafnir tue fasolt pour s'en emparer. la malédiction d'alberich commence à faire effet.
il y a des noms comme ça qui font peur, archétypaux d'un art que l'on dit ampoulé, alourdit par une pesante tradition, avec une odeur de naphtaline. r. wagner est de ceux-là. musique lourde ? insupportable longueur ? brutalité de la langue allemande ? rien de tout cela ici.
la musique a été très bien exécutée, sauf ces cornistes qui ont du entendre parler du pays une fois le chef descendu de scène. eux, c'était pas leur soirée et les trombones non plus, qui manquaient peut être d'attention à la fin de l'oeuvre.
cependant, l'interprétation était fine.
la mise en scène rattrappait beaucoup de choses, de toute façon. les disparitions et les transformations d'alberich étaient pleines d'idées, loge était tout en reptation, une impression accentuée par le fait que derrière lui, deux danseurs lui procuraient les paires de bras qui lui manquaient pour évoquer shiva. un petit saupoudrage de mouvements dansés et acrobatiques, des nains nombreux et bien utilisés, fafnir et fasolt sur des échasses et dotés de masques tribaux, voilà qui rendait de manière chaleureuse sur une scène très sobre, métallique et glissante.
du côté des voix, on peut reprocher un manque de profondeur à wotan, qui pourtant maniait bien sa lance habituelle (avec heureusement moins de mouvements baroques que dans une version karajan). alberich était très très bon, tout comme loge, les autres rôles peut être un peu en dessous (à leur décharge, ils ont souvent des rôles plus restreints).
belle production donc dans son ensemble, avec une mise en scène certes pas révolutionnaire mais efficace, avec un bon jeu, tant d'acteur que de chanteur, de la distribution. des performances méritoires, car l'auteur n'a pas voulu d'entracte ...
(cette oeuvre est une hyperpuissance métaphorique. la note est en stand-by. je mets 8, même si je mets sans doute trop de 8.)
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art(1) culture(1) opéra(1) spurinna cynique(1)
la belle hélène
par spurinna
@ mercredi, 03. jan, 2007 - 01:16:28
musique de jacques offenbach.
livret d’henri meilhac et de ludovic halévy.
production de l'opéra du rhin.
c'est la première chronique de l'année (bonne année d'ailleurs) et c'est une grande joie.
l'histoire est assez connue. nous sommes dans les évènements, à sparte, qui vont mener à l'expédition des achéens vers troie. sauf que sparte est devenue hollywood version années 30-40. hélène est une actrice, ménélas est producteur, calchas le devin est metteur en scène et agammemnon est un homme politique influent. ca peut paraitre très niais comme ça, mais sur scène c'est jouissif, et les raccords entre les parties chantées du livret d'origine et les parties parlées "rajoutées" (pas récitées bien sûr), d'une grande drôlerie et d'actualité, passent excellemment.
côté interprètes, que du bel ouvrage dans toute la distribution, même si, à de très rares moments, j'ai pensé oreste un peu faible. la mise en scène a très bien fait sortir les qualités d'acteurs des interprètes et il était visible que l'ambiance de l'oeuvre accompagnait le travail des artistes.
l'orchestre a joué carré, en place (j'ai reperé un petit cafouillage ou deux cependant) sans pour autant devoir faire preuve d'une maestria folle, mais cela n'était pas nécessaire, la partition étant d'une rare efficacité toute seule !
a noter en sus, l'usage de la vidéo, qui convient évidemment à merveille à la thématique, et qui est utilisée avec inventivité, humour et délicatesse. que du beau, vraiment.
(je ne suis sans doute pas le plus grand spécialiste d'opéra, mais de tous ceux que j'ai vus, celui-ci est parmi les plus réussis, il ramasse donc un beau 8,5 qui vogue vers cythère sans passer par la crète !)
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