[mattlepiaf.net] le tour des bauges en raquette

[mattlepiaf.net] le tour des bauges en raquette accueil du site brèves articles rubriques espace privé le tour des bauges en raquette 100 km de poudreuse et de soleil (ou presque) mardi 15 mars 2005 par matthieu loiseau, rudy lheureux l’article du dauphiné libéré après trois ans dans les troupes de montagnes au 7ème bataillon de chasseurs alpins à bourg saint maurice, je décide de mettre fin à ma vie militaire. je parviens à obtenir un contrat de quatre mois à décathlon albertville en tant que vendeur au rayon montagne commençant deux jours après ma « libération ».c’est ici qu’un mois plus tard je fais la connaissance de matthieu, 23 ans, originaire du mans. les jours passent, j’apprend à connaître le personnage. titulaire d’un btsa gestion et protection de la nature, matt est parti deux ans au canada, d’abord au québec puis a la découverte du continent en le traversant d’est en ouest jusqu’en alaska. accompagné de deux amis à bord d’un vieux van réaménagé, le périple leur fait traverser de majestueux paysages où parfois ils décident de rester quelques temps pour travailler et explorer ces contrées en marchant, grimpant et pêchant à la mouche. son voyage mériterait un récit à lui seul, hélas je ne peux le faire à sa place ! le seul pays que j’ai pu découvrir est le tchad, durant quatre mois. autant dire que les paysages sont moins idylliques et le climat quelque peu différent...de plus l’ambiance militaire est bien moins « cool » qu’une aventure entre copains ! c’est donc entre la vente de deux paires de skis et d’un snow-board que je me laisse aller à proposer à matthieu un projet qui me trottait dans la tête depuis un certain temps. lui commence à avoir une grande expérience de la rando (gr20, vercors, multiples treks en amérique du nord...) et moi une bonne condition physique en tant qu’ancien chasseurs alpin ! je lui expose alors ma petite idée : faire le tour du massif des bauges en raquettes et en autonomie complète. il accepte sans hésiter. moi qui m’attendait à une réponse du genre : « en raquette ? !mais c’est pour les vieux la raquette ! » heureusement lui sait qu’une rando en raquettes avec un sac de 20 kilos et une trace à faire dans 50 centimètres de poudreuse,ce n’est pas de la balade ! nous voilà alors entraîné dans la préparation de notre petite expédition (à chacun son niveau,l’aventure peut être à notre porte !),choix de l’itinéraire, liste du matériel à emporter, nourriture...c’est maintenant que le voyage commence et nos esprits sont déjà tournés vers le 7 mars,départ du raid. 6 mars, notre contrat est terminé, demain débute l’aventure, l’envie de partir est là, avec une petite touche d’appréhension, car à ma connaissance et après quelques recherches, personne n’a effectué le tour complet des bauges en hiver et en autonomie, dans un massif pourtant à la porte de grandes villes. préparation des sacs, répartition des charges (tente, nourriture) discussion sur l’itinéraire, repas copieux et caloriques composent notre dernière journée au chaud. la météo s’annonce plutôt bonne, c’est un bon point... préparatifs chez rudy 1 er jour : 7 mars saint jean d’arvey - col de verne. : 7 heures. bivouac juste après le col 1120 metre de denivelle positif - 220 negatif le grand départ est arrivé tout bô, tout frais ! c’est le grand jour ! après les au revoir nous voilà en voiture pour le point de départ de la rando à saint jean d’arvey , sous le soleil ! nous entrons enfin dans le vif du sujet. les sacs nous paraissent encore légers et c’est à bon train que nous galopons sur le sentier, raquettes aux pieds. la progression est plutôt aisée , la trace étant déjà faite .cependant, le gr n’est pas parcouru dans son intégralité par les raquettistes et s’est à la force des cuisses et du moral que nous nous efforçons de tracer notre route dans quelques 50 cm de poudreuse parfois bien lourde...et s’effondrant sous nos pas .nous suons à grosses gouttes et , les épaules meurtries , nous parvenons enfin au terme de la première étape .commence alors le rituel qui se perpétuera durant les nuits suivantes : damage de l’emplacement de la tente, montage de celle ci , toilette sommaire , installation du couchage et enfin , préparation du repas destiné à calmer nos estomacs criant famine . soupe,riz, pâtes et parfois un morceau de pain quand la providence place une boulangerie sur notre chemin ( comme la fameuse boulangerie bio à ecole ). a vingt heure trente, nos corps réhydratés et repus sombrent alors dans un profond sommeil réparateur. la tête pleine d’images de la journée, nous nous effondrons d’une merveilleuse fatigue dans les bras de morphée. de la belle neige fraîche ... et les premières montagnes à l’horizon le margériaz grosse montée dans un couloir enfin le sommet installation de la tente dans un champ de neige et la soupe chaude ... 2 eme jour : col de verne - ecole : 8 heures. bivouac à ecole près d’une scierie 750 metres positif - 1540 negatif après la langoureuse chaleur du soir arrive le gel du matin, aussi saisissant que pénétrant. nous n’avons d’autres solutions que de bouger et remuer tout ce qui peut l’être. une des épreuves qui nous est imposée chaque matin est d’enfiler nos chaussures de montagne. déjà rigide à l’origine,elle le devienne encore plus quand le gel s’y est acharné toute la nuit, et c’est littéralement figées que nous les retrouvons à l’aube. on se lève, on s’habille , on plie la tente , on prépare le petit déjeuner et le précieux thé pour la journée et nous voilà rapidement sur le sentier , histoire de redonner vie aux multitudes d’endroits de notre corps dont le froid s’est emparé. les chaussures s’assouplissent, les muscles s’échauffent, le soleil caresse timidement nos joues, ça y est, la magie opère, nous voilà reparti pour une belle journée à travers les bauges. au dessus d’aillon le jeune, nous surprenons un troupeau de chamois à peine effrayer par notre présence et s’éloignant tranquillement de nous. après une longue traversée à flanc de montagne dans une neige instable jusqu’au col de la cochette sous l’austère mont colombier, nous entamons une interminable descente sur ecole où nous dégustons quelques spécialités de la boulangerie bio pour ensuite trouver un emplacement de bivouac. départ pour les 750 m de dénivellé bon courage les gars ! direction ecole fonte de neige pour les pâtes rudy en plein effort vers le colombier l’arrivé au col de cochette il est beau l’ancien ! traversée, pas trop sûr le seul moment ou l’avalanche aurait pu nous surprendre... le massif ds bauges, entre soleil et nuage la descente sans fin vers ecole au chaud dans la tente avec la grosse doudoune trop appréciée. caillante devant l’igloo 3 eme jour : ecole - chapelle saint maurice : 8 h 30. bivouac dans un champ à chapelle st maurice 900 m positif - 1075 m negatif après une nuit au réveil toujours aussi glacé nous nous dirigeons vers le centre du village afin de nous procurer de l’essence pour faire fonctionner le réchaud car vu notre consommation d’eau, le combustible s’évapore rapidement. mission réussie grâce à l’onc qui nous offre généreusement un litre du précieux liquide, normalement destiné à alimenter leurs moto neiges. s’en suit une longue portion routière, parfaite pour éveiller d’insidieux échauffements aux talons ! nous traversons des villages typiquement baujus, aux constructions aussi rustiques que semblent l’être les gens qui y demeurent. la vue sur l’arcalod est impressionnante et ses flancs sont déchirés de nombreuses cascades de glace et de fines goulottes, propices à nous faire rêver à de belles ascensions, plus engagées cette fois...arrivé au village du cul du bois nous rechaussons les raquettes pour une progression un peu mois rapide mais plus sauvage. nous avons un nouveau compagnon, un golden retriever à l’allure insouciante et joyeuse, qui nous suivra durant quelques heures, incroyablement fidèle, alors que nous n’avons même pas daigné lui offrir une friandise , si précieuse à nos yeux ( estomac !) en vue des futurs efforts à fournir. nous serons obligés de le confier à un habitant d’un hameau afin de contacter son propriétaire car heureusement , le fugueur porte un collier avec un numéro de téléphone gravé. après s’être échappé à deux reprises et nous obligeant à le ramener à son gardien nous reprenons enfin notre chemin sous un ciel couvert et venteux .nous avons décidé d’emprunté la variante du tour des bauges nous conduisant au crêt de chatillon et nous rallongeant le chemin d’une trentaine de kilomètres. passé les chalets du sollier la descente est entamée dans une poudreuse nous procurant de belles sensations...de glisses avec de belles chutes également. et c’est alors que matthieu s’arrête, m’interpelle, « rudy regarde... », au loin se dessine le lac d’annecy, d’un bleu métallique et immobile. il marque la moitié de notre parcours et nous apporte une pointe de satisfaction et de soulagement. pour fêter ça nous décidons de nous offrir un petit dîner à l’auberge du village. heureusement très copieux, il ne restera que des miettes (et encore) de notre festin. le ventre plein et le corps réchauffé, nous nous faisons violence pour ne pas sombrer dans la douce torpeur d’une digestion avancée...et c’est après une dizaine de : « bon allez, on y va » que nous décidons de pousser la chaleureuse porte pour affronter notre compagnon, fidèle au rendez vous et toujours aussi persuasif : le froid. le premier emplacement plat (quoique légèrement descendant) trouvé et nous voilà engouffré dans nos duvets, enfin... l’arcalod, depuis jarsy en direction de mont-derrière en compagnie de notre compagnion d’un jour, le chien (sans nom) vue sur le massif du semnoz toujours avec notre compagnon le crêt de chatillon la destination du lendemain (1700m) 4 eme jour : chapelle saint maurice - arith : 9 heures. bivouac dans une grange près d’arith 900 m positif - 1075 m negatif je ne m’attarde plus sur les habituelles réjouissances du réveil que nous voilà partis pour une des plus longue journée de marche. nous gravissons les 800 mètres de dénivelée nous séparant du crêt de chatillon dans un état de forme plutôt encourageant et le sommet est vite atteint , hélas le site n’est pas vraiment sauvage et nous croisons maintes voitures et même une classe se neige...eh oui , le site est desservi par une départementale et une petite station de ski est sortie de terre , avec son lot d’aménagements embellissant le paysage...enfin c’est un autre sujet , aussi « périlleux » et sinueux que notre route ! après avoir casser la croûte , nous nous empressons de descendre vers allèves dans une interminable descente(encore !) , par bonheur très peu fréquenté et parsemé de magnifiques cabanes telles qu’on les imagines dans le grand nord canadien , des bois d’orignal ornant l’entrée. en contrebas nous observons allèves, qui ne semble jamais se rapprocher, encaissé dans une vallée austère, surplombé de sombres falaises au rocher pourri et humide. ne trouvant nul endroit pour nous poser, nous décidons de pousser jusqu’ à arith, espérant trouver un abri salvateur pour la nuit. mettant les neurones sur off nous fonçons « au pas de course »vers le village. a quelques centaines de mètre du bourg, j’aperçois une grange si accueillante que je me laisse aller à pousser la porte de bois, s’offre alors une vision si réconfortante que les sacs ont vite fait de toucher terre, allégeant nos fébriles épaules de randonneurs...une épaisse couche de foin recouvre le sol, nous offrant un couchage de qualité « luxe » pour la nuit. de plus nous pourrons nous tenir debout, faire sécher nos affaires et pas de montage de tente pour cette étape, donc un gain de temps appréciable pour le lendemain. nous décidons de visiter arith, une pensée commune nous habite l’esprit depuis quelques heures : « y a-t-il une boulangerie ? si oui, est- elle ouverte pour apaiser nos estomacs de quelques douceurs ? »ces pensées semblent quelques peu terre à terre il est vrai mais ce genre de balade ouvre curieusement l’appétit ! alléluia ! non seulement la porte est ouverte mais l’accueil qui nous attend comble toutes nos espérances. après quelques achats et quelques mots échangés sur notre aventure, la dame et son mari nous invitent à boire un chocolat chaud. le délicieux liquide réchauffe nos corps, réveillant nos bouches pâteuses tel un bonbon acidulé. agrémenté d’un cake aux fruits confits, le nirvana n’est pas loin ...nous repartons avec un bocal de soupe maison, parfait pour notre dîner, et suprême bonheur, nous rejoignons notre campement avec une invitation pour le petit déjeuner...dur la vie de randonneur ! réveil difficile ? les boulangers d’arith nos "sauveurs" de cette fin de parcours. encore merci. tentative de séchage ce n’épal top, ca gèle quand même extrem(c’est un jeu de mot...) content du confort de la grange et du pain, et de la soupe et ... 5 eme jour : arith - la feclaz : 8 heures 30 bivouac sous la couette ! 1300 m positif - 700 m negatif ce matin le réveil est plus facile quoique toujours aussi vivifiant. la preuve en est, nous avions bourré nos chaussures de foin avant de dormir, espérant ainsi en absorber l’humidité mais c’est paradoxalement aujourd’hui que nous mettons le plus de temps à les enfiler ; une dizaine de minutes pour les assouplir, pour décoincer les lacets rigides comme du câble en acier et enfiler nos pieds dans ces blocs glacés semblant avoir rétrécis de deux pointures durant la nuit. allez, direction le petit déjeuner ! pain frais et viennoiseries, accompagné d’un grand bol de chocolat chaud nous change du lait en poudre-semoule-chocolat (quoique assez bon) des autres matins. ce couple d’une gentillesse si naturelle, spontanée, sera une des rencontres mémorables de notre court séjour dans les bauges. nous repartons tranquillement sous les doux rayons du soleil matinal, dans une agréable fraîcheur, vous savez, celle où l’on se sent renaître, celle qui recharge complètement le corps en pénétrant la peau, l’esprit, le cœur...c’est tellement bon d’apprécier ces sensations dépourvues de tout superflu, pourtant, combien de personnes passent outre cela ? c’est pour cette raison que la randonnée itinérante est formidable, il suffit de deux journées sans son petit confort, pour s’apercevoir de la différence entre le besoin que l’on se crée et le vital, le petit geste du quotidien qui se révèle délicieux , comme tremper ses lèvres dans un bol de soupe chaude , sentir le thé coulé le long de sa gorge et en hydrater les parois, observer les nuages, la trace qui s’étire loin derrière nous, le ciel aux couleurs changeantes, échanger un regard, un sourire avec ce paysan , ce promeneur , sans ce besoin d’en faire toujours trop. a trente kilomètres de chez nous, je me sens dépaysé, pourtant je ne suis que dans les bauges, alors que doit - on ressentir sur des terres lointaines, sauvages, où les civilisations, les mentalités, sont si différentes des notre ? ce doit être enrichissant et ce breuvage de vie hydrate nos esprits desséchés par un manque d’authenticité, de simplicité. le chemin s’élève doucement dans ma tête et sur la colline, les arbres filtrent les rayons du soleil, en laissent passer d’autres comme autant de vérités s’offrant à nous. ce voyage est avant tout intérieur, un face à face avec soi-même, et le chemin tracé en chacun de nous se défriche lentement, laissant entrer la lumière...5 petits jours, 5 petits jours et tant de choses apprises. « peu importe combien de temps l’on vit, seule l’intensité de cette vie compte » . oui, il faut vivre notre existence en ayant la faculté de la faire fleurir, faire éclore tous ces bourgeons qui ne demandent qu’à éclater à la vie, sans ce dire : « demain... »louvoyant à travers bois nous croisons de plus en plus de randonneurs, de pistes de ski de fond, les traces deviennent autoroutes et le soleil déverse son trop plein d’énergie comme pour nous la faire partager. la fin est proche, le revard est en vue mais il nous faut descendre puis remonter pour l’atteindre. la neige devient lourde et collante, le temps semble ralentir sous un soleil de plomb. monter , monter cette dernière crête nous menant au terme de ce raid, matthieu fait la trace dans cette neige qui s’effondre à chaque pas, sans se plaindre, sans râler, nous avançons, des parapentistes au déplacement bien plus léger et aérien nous narguent de leurs ailes multicolores, flottant au gré des thermiques le long des abruptes falaises . la crête effilée s’arrondit, la pente se meurt, nous voilà au sommet, seule une longue descente vers la féclaz nous attend. photos, petit film, sous nos yeux s’étale un panorama retraçant notre itinéraire « merde, qu’c’est beau... »nous sommes heureux, tout simplement, pas besoin d’explications, ce n’est pas du plaisir, non, c’est du bonheur. sans commentaire avouez que vous nous enviez ... belle neige, beau soleil, beaux gosses ... rudy en pleine concentration le dernier effort avant la récompense la récompense y’a plus de côtes, le sommet final du revard. liste du materiel :   un sac à dos environ 70 litres ou plus   sac de couchage -5   drap de sac en soie   pantalon et veste gore tex   veste soft shell   deux sous- vêtement respirant type odlo   un collant pour la nuit   une doudoune   bonnet, deux paires de gants, une paire de moufles de secours   trois paires chaussettes, sous-vêtement   chaussures alpinisme (népal top)   raquettes tsl 217 et 225 et couteaux   tente 3 kilos   bâtons   gourde et thermos   réchaud multi- combustible et bouteille   popotte et couverts   nourriture (riz, pâtes, soupes, lait en poudre, semoule, chocolat, thé, sucre, barres céréales)   crème solaire, boussole, allumettes étanches, sacs poubelles, argent, papiers, sachets étanches   éponge, liquide vaisselle biodégradable, savon de marseille, cordelette, fil, trousse de secours, nécessaire de réparation pour tente et matelas, appareil photo et batteries, un portable   cartes ign 1 : 25000 chambéry (3332 ot) massif des bauges (3432 ot) lac d’annecy (3431 ot) denivelle total : 5 000 metres positifs 4 500 metres negatifs distance : environ 100 kms matthieu loiseau 26 ans, technicien en environnement, passionne de plein air et de voyages. rudy lheureux 22 ans, ancien chasseur alpin, en cours de passage du concours de gendarmerie. passionne de montagne. répondre à cet article le tour des bauges en raquette 17 juillet 2006, par thibault salut rudy, c’est thibault on était ensemble en primaire, et je sais pas pourquoi je voulais savoir ce que tu devenais !! je ne suis pas déçu ! superbe rando !! très bon récit et photos magnifiques !! ca fait plaisir de voir que des gens s’eclatent avec des choses simples !! bonne continuation ! répondre à ce message > le tour des bauges en raquette 5 avril 2005, par le chasseur de lapins c’est vraiment cool ce que t’a fait matt pour les bauges et la cascade mais va te faire foutre mes piolets y sont trop d’la balle !!!t’es vraiment un ancien ;pour la peine quand tu reviens on ira ouvrir une cascade du coté de l’arcalod,on verra si mes piochons sont mal affutés...allez bye et amuse toi bien(quand meme !) répondre à ce message > le tour des bauges en raquette 24 mars 2005, par elisabeth coucou matthieu ! comment ca va ? alors tout d’abord : bon anniversaire ! mais c’est quand au fait ? elles sont superbes ces photos ! vous avez dû bien en profiter de ce tour. ca donne envie de devenir sportive tout ça. bon, en attendant, il reste le cirque et comme te l’a déjà dit stéphane, on est au top niveau pyramide. bonne continuation dans tes aventures...bientôt l’autre hémisphère. a+ elisabeth répondre à ce message > le tour des bauges en raquette 23 mars 2005, par stephane salut matthieu ! sympa apparemment le tour des bauges ! les photos donnent envie... j’attends avec impatience la suite de ton article ! au cirque, ça y est, on commence à préparer le spectacle...il manque des porteurs !! ciao bonne préparation de ton départ en nz stef répondre à ce message rubriques 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