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marius n : archives a la une > blogs > internautes > marius n marius n que dire?...des bêtises, pardi! ben oui, je suis de droite : je ne peux dire que des conneries, c`est évident. avertir le modérateur albums photosmoi je... novembre 2007 d l m m j v s 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 notes récentes surpopulation... c'est le bordel!... guynemer?... qui c'est ce keum? comme une rue de la paix sur une toile cirée... la lélène n'est sûrement pas une "frangine"... murmure d'acacias... lettre au maire d'antibes... commentaire à camille seguy, de l'iep-aix,... j'ai rien dit... une sainte méfiance... À propos commentaires récents hubert41 sur c'est le bordel!... bernardg76 sur c'est le bordel!... caquedrole sur guynemer?... qui c'est ce keum? gudule sur comme une rue de la paix sur une toile cirée... le marquis sur guynemer?... qui c'est ce keum? jog sur guynemer?... qui c'est ce keum? gudule sur comme une rue de la paix sur une toile cirée... gudule sur la lélène n'est sûrement pas une "frangine"... olivier sur la lélène n'est sûrement pas une "frangine"... hubert41 sur murmure d'acacias... catégories blog derniers weblogs mis à jour bellevaux infos magazinele mouchard de pochele blog du campementtravail a domicileparleriele blog de foie grasle meilleur des mondesj’en aurais bien repris un pe...roquettesyntaxecritiques de notre temps archives 2007-11 2007-10 2007-09 2007-08 2007-07 2007-06 2007-05 2007-04 2007-03 2007-02 toutes les archives recommandez la lecture de ce blog en votant pour lui. « 2005-11 | page d'accueil | 2006-01 » 31.12.2005 ...bas le masque, ben laden, on t’a reconnu!... et ta cousine aussi. quant à ma soeur, j’ignore ce qu’elle fout là!... 18:31 lien permanent | commentaires (1) | trackbacks (0) | envoyer cette note echo de rayures (fin) ... et sa voix, pur naufrage, hélant des mots abscons et moi, démêlant l’ombre en ses replis rebelle je m’extasiais, enfoui dans ce camp d’herbe belle : elle a décidément le plus joli des c... bien, bien, bien!... n’ayant pu satisfaire aux voeux de némésis, il fallait sacrifier aux volontés d’eros. tout cela n’a rien, somme toute, que de cathartique... et soulage en attendant la note du carrossier. 18:31 lien permanent | commentaires (2) | trackbacks (0) | envoyer cette note 30.12.2005 rayures (suite)... je me souviens parfois de ces midis d’été lorsqu’hélios impatient aux persiennes complices venait rayer son corps de furieux solstices j’allais boire au torrent de sa féminité sous la roche entrouverte où sommeillait l’ombelle. et sa voix, tout au loin, formant des mots vaincus je me disais alors, dans cette herbe si belle : « elle a décidemment le plus joli des… !» ... soit, tout ça est bien beau, mais ne me dit pas pourquoi, dans le quatrième volet du "voyage" (fleurs du mal)(bas de page 664 de l’anthologie poétique de madame suzanne julliard), baudelaire compte deux pieds pour "féerique" : quel est l’effet sonore recherché? ah!....??? akipeumdir, merci d’avance. 22:50 lien permanent | commentaires (0) | trackbacks (0) | envoyer cette note 29.12.2005 rayures et racaille... j’arrivais au parking forville (à cannes), hier au soir, accompagné de l’"agronome". nous ne nous nous étions pas vus depuis des lustres - oh ! oui... au moins «ça» -, et nous allions dîner de coquillages. elle était belle, si belle dans un long manteau gris!... cheveux tirés et front rebelle. ample foulard autour du cou, de choix vert d’eau. dessous : une chemise ouverte, blanche, ouvrée d’exquises broderies... col relevé, très désinvolte, manches haussées, et… tiens... surprise!... combien seyant à son joli "tafanari" : un jean «rapé», fort serré à la taille… ceinture corsaire. hanches superbes. ses jambes ! joyaux interminables… …tandis qu’elle me parlait, ses mains, comme deux ailes frémissantes, papillonnaient en arabesques. j’étais tout simplement vaincu… fasciné. magnifique. une femme. la femme. je «stoppe» donc à hauteur du distributeur de tickets, et, là, surgissant de l’ombre environnante, deux «racailles» qui poireautaient en probable maraude, l’un "gris", l’autre "gaulois", s’approchent... les clodos habituels dorment, eux, dans leur recoin carrelé, innocemment, désespérément, leurs visages burinés offerts à la froidure et au mistral, sous leurs cartons, dans leur pinard, leur crasse et leur gouffre mental. totalement détachés des contingences. une des deux daubes s’avance vers ma bm, je saisis discrètement le cruciforme qui traîne toujours à portée de main dans le baquet de ma portière. il voit sur mon pare-brise un écusson bleu-blanc-rouge (ça impressionne encore un peu)... s’avise en outre que le «vieux» bonhomme, dans son blouson versace, n’est pas encore tout à fait mûr pour être "taxé", et, même... qu’il n’a pas du tout l’air facile, la "ganache"… alors il recule, se retourne et se lance dans un discours philosophique à l’intention de son acolyte qui est resté assis, lui, casquette enfoncée jusqu’aux yeux, sur une marche d’escalier. un escalier qui mène, échappatoire idéale, vers la «voie rapide» et carnot. allez donc les rattraper là-haut !.... une prémonition : j’ai pensé un instant aller me garer à l’étage, pour m’éloigner des lascars, mais le parking étant presque vide en cette période d’entre-deux fêtes, de nombreuses places m’invitaient à la paresse, et je me garai là. en sortant du parking, nous passons auprès de ces déchets. le "gris", d’aspect bonhomme, est toujours avachi sur son escalier, seule la frappe gauloise avec sa mine de belette, s’est de nouveau un peu avancée, mais sans plus de démonstration qu’un regard haineux de bête qui voudrait mordre mais qui sait qu’il va prendre un vilain coup de pompe dans la gueule… repas assez sympa où la nine se montre un tantinet grivoise et taquine, tout en enveloppant notre conversation de ce sourire de cristal, infiniment tragique, des femmes qui vont aborder la quarantaine en solitaire. a tâtons. nous repartons ensuite, à travers la nuit cannoise toujours bruyante, vers ce foutu parking. nos pas résonnent sur le carrelage. les merdes sociales ont déguerpi. cela m’inquiète. auront-il dégotté une victime ?... …ben, oui : moi. le gars marius. l’unique. le vrai. ces "mongols" ont rayé ma bagnole neuve. ces vomissures sociales, ces chiens galeux, ces fils de putes, vexés de n’avoir osé se faire un vioque, s’en sont pris à sa tire. je parierais que ce n’est pas l’arabe, trop fier pour cette besogne, mais le résidu de fausse couche indigène. il y a quelques mois, j’avais lu sur le présent site les confidences d’un gars sympa, qui écrivait très bien, un style perso du genre spontané ou automatique, coloré, très intéressant, un éducateur de quartier chaud marseillais, ou d’aubagne, si je me souviens : il avait été agressé et roué de coups, humilié par quelque zonard. le pauvre homme cherchait une explication, là où il n’y en avait pas, et se posait, en humaniste, mille questions inutiles sur la société. c’était pathétique qu’un tel besoin de comprendre l’incohérence… moi, je suis facho. je ne cherche pas à comprendre. je ne suis pas un humaniste. le débris qui a gâché ma soirée, je souhaite qu’il s’éclate la gueule contre un platane ou passe sous un camion avec son scoot. je serais incapable aujourd’hui de repérer sa tronche d’eunuque et ma seule pensée conséquente dans cette circonstance renforce ma conviction de voter sarko après de villiers au prochain tour, encore que ce ne soit pas le kärcher qui convienne pour remettre de l’ordre dans le pays, à mon avis, mais le lance-flamme. autant dire que j’ai la rougne. 21:16 lien permanent | commentaires (0) | trackbacks (0) | envoyer cette note 28.12.2005 en errant sur le site... ... marius, le péripatéticien virtuel... et pute avérée... a lu le blog d’olivier toscer (...ou l’art du "grévinisme" et de la déformation subreptice des faits de société) : pour le détail : il doute que le mot intifada signifie «guerre des pierres en arabe»… !... ? malgré les altérations de la langue arabe «classique» dans les différents idiomes régionaux qui en dérivent, il demeure généralement un lien étymologique "appréciable" avec la langue «mère» ou «littéraire», et donc entre eux : dans le dialecte de «son» pays, le maroc, «guerre» se dit hrab (djihad étant le combat) et «pierre» se dit hajra ou khourt… on est très loin du terme «intifada». eu égard, par ailleurs, aux infirmations de tikofen concernant l’émission de finkielkraut sur rcj le 11 décemble, y aurait-il du domrémysme dans le tout ça. et d’une "jeanne véligère" dans toscer… ??? remarquons, tout de même, autour du mot "intifada" (qui n’a, certes, rien de marseillais, précisons-le...) qu’il peut s’agir d’un vernaculaire très localisé à la communauté palestinienne et issu du fond des âges, comme le berbère ou le kabyle : "là-bas", on dit dans la plaine : «jib, ou aetini, el khobs…» (donne-moi le pain) et «aouïd ahr-roum» dans le jbel… : aucun rapport. plus conséquente, l’initiative de «ni putes, ni soumises» - association manifestement peu appréciée par l’ami zitoune - de solliciter une grâce présidentielle pour les casseurs des banlieues… étant jugée comme «la plus désolante fausse-bonne idée de la semaine», et cause potentielle d’une «montée à vitesse grand v» de le pen et de sarkozy dans les sondages, il conviendrait d’une explicitation quant au mécanisme doxologique en question… enfin, juste pour dire… … qu’un ratio considérable de français (il en reste encore...) ne porterait donc pas dans leur cÅ“ur les «gavroches» et autres «bambins» de notre compère maamar ? ... et c’est un euphémisme. le petit monde journalistique de gauche n’a-t-il qu’une notion négligeable de cette réalité ?.... au point qu’un des siens commette cette sorte de lapsus. 17:11 lien permanent | commentaires (2) | trackbacks (0) | envoyer cette note ahmed honorable. il va me falloir être honnête, pour une fois. faire ahmed honorable si je puis dire, et reconnaître par expérience personnelle qu’il existe effectivement un problème «centrifuge» d’assimilation des immigrés. samedi matin, comme presque tous les samedi matin, mon vieux pote … (va pour) «jean-marie»... excellent médecin de son état, clientèle huppée (il a refusé il y a quelques mois de se rendre au chevet d’un des «grands patrons» de l’obs, estimant qu’un bonhomme représentant la cause du peuple ne devait pas, moralement – question de pudeur idéologique - se payer de chambre de palace régional à plus de 10 000 (10 mille !) francs la nuit (j’ai fait une erreur, hier, en écrivant euros. quand même...)...jean-marie, donc, m’appelle pour aller boire un café sur la place du marché. face à la mairie. tiens, au fait, et fait insigne, nous en avons entre aperçu ce jour-là le locataire! notre bon maire, "léo-le parisien" , juché sur ses talons et parlant - c’était rue soleau - avec une de ses administrées. léo dans «sa» ville ! a marquer d’une croix... chemin faisant, je raconte à jean-marie un petit psychodrame professionnel survenu cette semaine : savoir que je cherche éperdument un collaborateur «vaillant» pour m’aider, mais que n’en trouvant point qui ait d’abord le goût du boulot avant celui du pognon, et qui ne soit pas étourdi de prétentions irréalistes, voire de condescendance (eh, oui!), j’en ai parlé à un autre médecin de mes patients, christian ess..., lequel étant juif, m’a conseillé de "prendre un feuj» (sic) : «là tu seras sûr d’avoir un mec bosseur. je vais te trouver "ça"». dont acte. ...par une perversion forcément accidentelle de son canal (les jeunes appelleraient ça un «bug») me débarque le lendemain un grand gaillard dolichocéphale du nom de s…, mais dont mon oeil exercé de pied-noir m’indique immédiatement qu’en guise de «feuj» séfarade, il s’agit d’un «beur». ah !... tiens, v’là aut’chose… surpris le marius. cinq minutes seulement. car après quelques phrases sobres, ce type m’a tout de suite plu. il s’exprime très bien, sans la moindre trace de ces horribles accent et parlé «cité» qu’imitent aujourd’hui nos chères et stupides «têtes blondes», dans l’espoir de paraître virile alors qu’ils ont tout simplement l’air con (n’oublions pas ici les corollaires de la démarche raidie d’automate, ou d’"angelot maudit" qui aurait fait caca dans son blue-jean’s, le gel capillaire, le survêt nike, la limace lacoste, les pompes timberland, la gueule de raie et la capuche djellabesque. exit le costume de zorro et vive la panoplie complète du zarma!... du "dealer" de quartier, m’sieur allègre...). pour en revenir à mon mec : cheveux courts – essentiel –, mise simple, propre : jean’s normal, chemise ouverte, blouson, mocassins noirs, mains fines qui ne devraient pas, censément, traumatiser le vestibule des grands-mères de ma clientèle. et alors que le vieux marius a hérité des battoirs de son aïeul charpentier dunkerquois. mon clone en négatif, en quelque sorte. bref, je suis vaguement "dérangé", mais sans plus, dans mes habitudes : que faire ?... … j’ai prétendument une clientèle "particulière" (il se dirait dans le microcosme confraternel régional que je suis un "original", donc voué à un commerce "spécial"... "affectif" a précisé le gamin poli) : sage précaution oratoire de ce jeune confrère, dont le regard s’était fugitivement voilé quand je lui ai dit que j’étais pied noir. mais certainement instruit par ses parents de la qualité des rapports qui lient historiquement les deux communautés, totalement dénués d’hypocrisie et de crainte, ce passage à vide n’a duré que le temps d’un regard, et le tout conforté par l’ouverture alléchante de mon cahier de rv chargé jusqu’en mars… les tarifs prothétiques que j’applique... qui ne sont pas "donnés" (j’en ai vu s’éclairer la prunelle de "monsieur") : nous sommes donc convenus de nous revoir pour "choses concrètes" dans la semaine de mon retour de vacances. pour une "présentation à la clientèle". a la "patientèle", dixit le jeune homme très déontologique... ... avant de repartir sur villeneuve-loubet où il habite. bon, j’explique ça à l’ami jean-marie, assis devant nos «stretti»… et le voilà pas qui bondit !... : «ne fais pas le con ! pense à l’opinion de tes patients. je te connais, ton besoin de faire chier le monde, tes excentricités !... tu vas foutre 32 années d’effort en l’air pour satisfaire une lubie…" enfin : tout y passe… en passant par le traditionnel «tu fais ce que tu veux mais, moi, à ta place…»… je suis interloqué, abasourdi : jean-marie est pourtant marié en seconde noce à une très jolie semi-africaine, elle-même médecin. c’est à n’y plus rien comprendre. ses deux gosses avec elle sont nettement plus «cognés» que mes filles : il les adore… et je le retrouve à l’instant s’exprimant en «identitariste» pur et dur. il ne lui manquerait plus que d’aller à nice vendre la «soupe au chou», pardon… «au cochon» avec la bande de copains d’un copain de l’agronome… (je suis désolé de le dire mais c’est trop génial comme invention, cette embrouille de soupe au cochon. j’applaudis : tout à fait dans le genre marius comme connerie) (con, mais génial !) (vous ne trouvez pas ? ah, bon… moi, si). comme je suis un type beaucoup plus réfléchi qu’il n’y parait, j’ai laissé dire et nous sommes rentrés tranquillement, jean-marie certain d’avoir fait Å“uvre utile et protégé ma famille d’une faillite certaine, moi emmerdé jusqu’au cou, car je pense qu’en définitive, je ne vais sans doute pas pouvoir «garder» ce gars sympathique. pas pour la question que vous croyez, bande de nuls !... de ça je m’en bats les roubignoles : un gars bien c’est un gars bien, surtout quand il vient d’une communauté à la noix, d’une communauté d’emmerdeurs : il n’en a que plus de mérite... mais celui–ci a un défaut quasi rédhibitoire pour un arracheur de dents... ne riez surtout pas, c’est tout ce qu’il y a de plus vrai : il louche ! naehdine frança! il n’y a qu’à marius que pouvait arriver un coup pareil !.... 10:27 lien permanent | commentaires (1) | trackbacks (0) | envoyer cette note 25.12.2005 wide christmas... bref, c’était noël. un noël domestique et pépère : bobonne, le deux gamines descendues de paris, et moi. tranquilles dans notre coin de côte d’azur, sur notre colline avec vue sur mer… comme autrefois. avec aussi, cet étrange et nauséeux sentiment d’une fuite accélérée du temps. et cette ombre pudique, intruse, élégante, d’un ailleurs, cet écho d’un nouveau monde forcément accessoire où erre, forcément, une pensée nouvelle… triste. une coupe de champagne, un petit verre (à peine…) de sauterne de 82, offert cet été par un très honorable couple de patients qui ont 6 filles, eux… !... et entre autre une compagnie d’avions et des usines jusqu’en chine… et pour finir : quelques gouttes d’un rouge honnête des corbières pour nous rappeler les «audois», lesquels n’ont pas fêté la nativité cette année (prononcer an-née). bizarre… familles, familles!… : haines rentrées? une excellente poularde, plus tendre qu’un chapon, du foie gras d’abord, évidemment, un morceau de fromage et… je n’ai pas touché à la bûche : le pâtissier s’est gouré (mouai !... ?) à la livraison et nous a refilé un truc au café : je déteste. j’ai compensé par un déca ( !) et une ou deux truffes de chez bernachon. serge kampf, le patron de cap-gemini, nous faisant courtoisement adresser chaque année une superbe boite de ce célèbre magasin lyonnais… voilà. that was it… ah ! oui : l’arbre (très beau, élancé, gracieux, choisi par marius, décoré par bobonne), la crèche bien sûr, et, vers minuit, des bruits de papiers froissés et multicolores, jetés épars sur le tapis. des voix, elles aussi multicolores, couvrant bing crosby dans "white christmas" et "jingle bells". les rires cristallins, devenus rares, de mes filles. les cadeaux, la grand’ messe consumériste : ipods, casques d’écoute i tutti quanti, livres utiles et inutiles, cd, un foulard hermès pour la dame créole de ma vie, en attendant le "solitaire" d’un carat que nous avons commandé au copain jacques barrichella, bijoutier-expert à nice… quant à moi, avec l’inévitable mais bienvenue chemise "faço" bleue et un non moins traditionnel pyjama d’hiver, j’ai eu cette fois-ci un appareil photo imprévu, et donc trop compliqué pour un vieux con : en souvenir du temps où je "faisais" de l’argentique en semi prof’ (chambre linhoff, canon f1, hasselblad…), et où la moitié des bandeuses de la ville avait défilé à poil sous mes objectifs...(ben, oui : c’est marius "la tchache"!...), mes bonnes femmes ont investi dans un réflexe numérique nikon, plus boutonneux que le tableau de bord d’un bonanza (j’ai la qualif du bes 35) (pour les connaisseurs). je vais vite aller changer ça lundi à la fnac contre un de ces actuels bidules automatiques, plats et léger comme un paquet de clope, avec un télé de 135 et basta : ce sera bien suffisant. enfin, c’était noël. et "ma" "grande" qui remonte déjà sur paris, cet après midi!... : courts, les plaisirs de la vie, fleur 2 sel, très courts. ephémères. quelques bruits, quelques mots et puis plus rien... trop gourmand le cÅ“ur usé du vieux facho. 10:57 lien permanent | commentaires (0) | trackbacks (0) | envoyer cette note 24.12.2005 les zaspés positifs... termes de la loi du 25 février 2005 relatifs au rôle de la france colonisatrice : "les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en afrique du nord..." «l’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies ». c’est tocqueville qui l’écrit. un siècle avant, fénelon exprime que «le « bon » historien n’est d’aucun temps ni d’aucun pays : quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien.» ah, ben dis-donc !… ça, c’est ce que dirait avec un accent africain de circonstance et sa voix de stentor (et en y ajoutant : "présentement!..."), le gentil chanteur ernest u… - john william à la scène -, mon patient récemment décoré de la légion d’honneur (un homme charmant)… je ne sais si les historiens français aiment leur patrie, mais pour ne la flatter en rien ils ne la flattent en rien, c’est le moins qu’on puisse dire. ce serait même plutôt l’hallali. qu’il s’agisse de cette vieille commère de vidal-caquet avec son look de chercheur du cnrs ou d’autres touilleurs psittaciques de merdes anciennes, la france est à foison nantie en censeurs vigilants de son passé. cette addiction à la culpabilisation diachronique et polymorphe, caractéristique de notre nation, aura tout de même fini par lasser, voire agacer des gens comme ce pétré – crapaudeau des marches de bretagnes, lequel soucieux du sens obvie (acception la plus naturelle d’un mot) ose prétendre qu’un génocide est un génocide et que l’esclavage n’est autre que de l’esclavage. gonflé, le mec, vous ne pensez pas ?!... ...ou encore quelques originaux parmi nos gentils politiciens, qui auront décidé de constater et de faire constater des zaspés positifs dans le souvenir de la colonisation. (j’obombre à dessein le vilain mot). sacrilège ! tous les parisiens fracturés du sternum d’un côté, tous les donnadieux ou dieudonnés de l’autre… les taubiras et les thurams, les noahs et les zettes, tous les imprécateurs de l’héxagone et de navarre, et surtout d’un peu plus bas… de s’élever contre cette infâme allégation : la france aurait commis quelque chose de positif !... non mais ça va pas !?!... jusqu’au grand réjulcolor le «magnifique», qui laisse supposer cette semaine l’intention d’une «réhabilitation du colonialisme» par cette foutue loi de février : eh, non, m’sieur ! vous, au moins, que je respecte, ne détorquez (déformez) pas le propos de cette loi : juste quelques zaspés positifs, c’est tout. un petit chouïa compensatoire de l’acharnement inverse. car morale ou pas morale historienne, il y en eut des zaspés positifs. pas bézef, c’est sûr, mais indéniables, sauf aux yeux des opiniâtres. et des cons. basta les "méaculpas" systém(at)iques et le masochisme intellectuel! stop!... d’ailleurs il ne s’avance pas trop le chef : en évoquant lesdits zaspés positifs, il écrit : «que ceux-ci existent ou n’existent pas…», manière d’élision ou d’enjambement dans la volonté d’exclure toute incidence sentimentale du protocole scientifique. bon, allons au minimum : il n’a en tout cas pas dit qu’il n’y en avait pas eu. point barre. partant de là : les tarés, vous fermez vos gueules !... les autres aussi. parce que le grand réj’, hormis sa coloration capillaire que je ne tolère pas d’un homme de cette envergure, et bien qu’il soit de gauche, ce qu’il dit c’est parole d’evangile. du moins pour moi. joyeux noël à tous et à l’abs en particulier... post scriptum : rollon a bigrement raison de signaler le silence «étrange»… et très consensuel apparemment… des média de gauche sur le récent voyage de de villiers au bénin. et de rappeler que ce dernier Å“uvre depuis des années, et pas seulement par de bonnes paroles, à l’amélioration des conditions de vie des populations de ce pays africain. en effet, il aura fallu que je tombe incidemment sur un article du figaro d’hier –moi qui ne lit jamais ce journal – pour apprendre que le sale … comment dit-on déjà, à l’obs ? … le nouveau mot à la mode… ah, oui… pour apprendre que le sale «néocon(s)», lui, ne se contente pas de cavillations, ni de bavasser sur de beaux projets humanitaires, mais «fait quelque chose». du "positif" en quelque sorte. comme d’aucuns, autrefois, en algérie, et ailleurs dans les colonies. enfin, juste pour dire … 20:05 lien permanent | commentaires (0) | trackbacks (0) | envoyer cette note 23.12.2005 l’histoire du petit poncet. il était une fois un petit soldat qui aimait les étoiles et en avait donc accroché quatre à son képi. des hommes et des femmes qui parlent beaucoup mais ne font pas grand chose, bizarres et gris, l’avaient envoyé un jour dans un pays lointain pour y faire régner l’ordre et y maintenir la paix. car dans ce pays les gens se détestaient et se voulaient du mal… le petit soldat réussit à merveille sa mission et tout le monde fut content de lui. il revint auréolé comme un soleil d’hiver… voilà qu’un beau matin, un autre soldat qui avait travaillé avec lui dans le pays lointain se met à raconter des choses tristes, mais tristes !... à son entourage et particulièrement à un autres soldat qui était son supérieur et qui sans doute, je le suppose, était jaloux de la gloire récente du premier petit soldat qui aimait les étoiles… il lui dit par exemple qu’un bandit de la forêt, qui aurait même tué des paysans, et fait du mal à des femmes, avait été arrêté par ses soins dans la campagne…qu’il l’avait livré à la justice de son pays mais que le juge l’avait relâché pour une raison inconnue. je crois plutôt que l’on ne voulait pas savoir pourquoi… ou encore qu’on savait trop bien pourquoi, mais qu’on n’osait le dire. alors, comme le bandit était dangereux mais con, le soldat qu’on appelait colonel, le rattrapa et ce coup-ci le blessa (650 cartouches !...) (ce qui est encore plus con). il demanda alors au soldat qu’on appelait « mon général », celui qui aimait les étoiles et qui, étant son supérieur, vivait très loin de l’endroit où le bandit avait été saisi, ce qu’il devait en faire. il prétend que le stellophile, certainement préoccupé par son travail, lui aurait répondu, « comme ça », d’expédier le bandit dans le ciel. là, au milieu de milliers d’étoiles, le bandit serait très heureux et n’aurait plus le goût de faire du mal. ainsi fut fait… mais aujourd’hui, les gens qui avaient envoyé le petit soldat amateur d’étoiles instaurer la paix dans le pays lointain, n’aiment plus ce dernier et le lui ont dit en le punissant, sous prétexte étrange qu’il aurait ordonné d’envoyer le vilain bandit dans le ciel. certains disent même que ce ne serait pas le vrai bandit qu’on aurait expédié dans l’azur mais son frère. enfin, c’est ce qu’on dit et que les gazettes vigilantes rapportent avec empressement. vous pensez bien qu’elles ne vont pas laisser passer une occasion si belle de révéler la vérité : c’est leur métier… moralité, la vie est compliquée pour les petits soldats qui aiment les étoiles en silence. elle l’est moins pour ceux qui parlent à tort et à travers… et pour ceux qui écoutent aux portes et écrivent des âneries… pardon : des vérités. alleluia ! 19:00 lien permanent | commentaires (0) | trackbacks (0) | envoyer cette note 22.12.2005 il se "casse"?!... noah?... zut! ...«eh, bien qu’il s’en aille, et vite !». le propos définitif n’est pas de l’éternel grincheux, franchouillard et chafouin, mais de bobonne-la franche, hier au soir. laquelle bobonne n’est pas métisse mais quarteronne, c’est proche. enfin, quand je dis quarteronne, c’est plus vague : il y a chez elle du noir, du jaune, de l’ «arabe» (en vérité de l’indien, qualifié d’arabe à la réunion) et heureusement... du français, pardon du blanc : ouf ! l’honneur est sauf. et elle a raison, bobonne dans sa colère de gaulliste attardée (du moins d’archéodebrétiste) : avec son ravissant plat de nouilles, saucé d’huile de vidange, dégoulinant sur un sourire triste et ridé d’octogénaire dyspareunique, son regard coke et sa voix hash (où es-tu noble et respectable arthur ash, disparu bien trop tôt ?), ses gri-gris diacritiques, son bracelet camerounais pour remercier la france d’«être et avoir été»… qu’il se casse, et vite, le gars noah. si sarko est élu. pour aller où ? hein ?... où ?... au cameroun ? qu’il y coure et y demeure. une amie médecin, très jolie métisse franco-camerounaise, fait un peu d’humanitaire dans le pays d’origine de sa mère. comme je bricole moi-même un peu dans le genre, elle m’a un jour prévenu : «fais gaffe, ne t’aventures pas là-bas tout seul. moi je suis du pays, ça va, mais toi tu risques ta vie à chaque coin de rue, c’est l’anomie généralisée et le règne de la corruption…». qu’il y aille donc, le noah, fissa-fissa ! qu’on lui file même le billet. qu’il y achète une « case » - comme on dit à saint-denis – et y vive entre ses parents le reste de son âge, au cameroun. bon vent !... 18:10 lien permanent | commentaires (5) | trackbacks (0) | envoyer cette note toutes les notes    

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