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junko et ti
samedi 10 mars 2007
g de passage à tokyo
par ti,
samedi 10 mars 2007 à 23:25 :: junko et quentin
g ayant quelques jours de vacances à caser, le voilà directement débarqué de singapour pour quelques jours au japon. il vient avec sa copine dont j'ai vraiment du mal à me rappeler le prénom. d'ailleurs, à ce sujet, pour aider les japonais, les chinois prennent souvent un prénom japonais. mais bon, dans le cas de la copine à g, ca n'a pas de sens. et puis elle n'est pas chinoise mais malaisienne d'origine chinoise. bref, ils logent ces quelques jours chez une amie de lycée de la copine à g vivant au japon.
l'occasion est bonne pour les saluer en allant manger ensemble. leur amie a préparée pour eux une sorte de "tour" dans tokyo sur plusieurs jour. en fait, elle fait guide touristisque en parallèle de ses études. c'est une chance pour eux d'être accompagné de quelqu'un qui connait bien la ville. ce samedi, c'est leur première sortie. ils passent la journée entre harajuku, omotesando et shibuya. nous les retrouvons sur le coup des midi sur le pont d'harajuku. malheureusement, il n'y a pas trop de phénomène drôlement habillé... leur amie pensait aller manger un tonkatsu (porc pané) dans un restaurant assez connu vers omotesando, maisen. l'idée est très bonne, ça faisait longtemps pour moi que je n'en n'avais pas mangé.
nous remontons tranquillement la grande avenue et trouvons sans peine le restaurant. une petite queue de deux minutes et nous nous installons à table. nous n'allons pas chercher midi à 14 heure et prenons tous du tonkatsu au porc noir. la copine à g préfère un kare avec de la salade. je suis surpris par la qualité du porc pour le prix. l'adresse est bonne, je reviendrai. ce repas nous laisse le temps de papoter. c'est sympa de se retrouver comme ça. g travaille dans le jeux vidéo et a plein de projet intéressant. tout semble aller à merveille pour lui, tant mieux. nous comparons également les différences de culture entre le japon et singapour. c'est vraiment le genre de pays dont je ne sais rien. j'apprends donc plein de chose halucinante sur ce pays assez étrange. vers la fin du repas, petit rebondissement. la copine à g trouve un vers dans sa salade. nous appelons la serveuse pour nous plaindre et là le chef rapplique plié en deux implorant notre indulgence. bien sur, le repas de la copine à g sera gratuit et le chef nous amène un dessert supplémentaire pour se faire pardonner. clairement, nous sommes loin de la france...
nous sortons de table vers 14 heure. junko et moi devont rentrer car nous recevont des invités ce soir. il y a encore plein de chose à préparer et le temps va assurément nous manquer...
le site du restaurant en japonais
un lien en anglais
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samedi 3 mars 2007
chinese cafe eight
par ti,
samedi 3 mars 2007 à 23:54 :: junko et quentin
ce samedi, j'ai décidé de faire la loque. ces derniers temps, je suis assez fatigué et une journée chargée de rien me fera le plus grand bien. cela dit, pour éviter de faire sombrer la journée dans la médiocrité totale, nous essayons avec junko et motiver un repas le soir avec canc. la difficulté dans ce genre d'organisation, c'est de trouver quelque chose qui convienne à tous. par exemple, je suis pas vraiment fan du poisson, céline ne mange pas de viande, fatima pas de porc... bref, galère. junko tente d'appeler quelques restaurant "généraliste" mais tout semble complet. puis finalement, on se rappelle que miki et nicolas nous avaient parlé d'un restaurant chinois particulièrement bon à tokyo. l'avis de miki est d'autant plus sûr qu'elle est chinoise. elle insiste sur le fait que le canard laqué est comme en chine. ca vaut vraiment le coup d'essayer. et là, par miracle il reste de la place. rendez-vous 19h40 à roppongi avec les autres.
a l'heure dite, nous retrouvons quasi tout le monde. nous nous dirigeons tranquillement vers le chinese cafe eight. en fait ça fait super longtemps que nous n'avions plus fait de truc ensemble. tout le monde est donc content de se retrouver. philippe nous accompagne également. ll est rentré ce matin de malaisie et est un peu crevé, mais il avait semble-t-il envie de sortir. rachel était elle aussi en business trip et ne devait rentrer que ce soir tard. en entrant, il y a foule. nous avons vraiment de la chance d'avoir pu réserver. une table nous attend sous une sorte de "membre" géant entouré d'une guirlande électrique. en fait toute la déco du restaurant est dansce goût. ca met direct dans l'ambiance...
la table surplombée de l'"object" (photo marie-laure)
en ce qui concerne la cuisine, nous laissons à miki le soin de commander ce qu'elle sait de meilleur . en fait, les plats qui nous sont servis ne sont pas comme j'avais l'habitude de manger dans les restaurant chinois, et notamment en france. c'est le canard laqué qui m'a le plus étonné. en fait, un cuisinier arrive avec la bête, nous la présente puis se met sur une petite table derrière nous pour couper des tranches avec la peau. ces tranches sont servis à table et le reste du bestiau repart en cuisine pour agrémenter une soupe qui viendra plus tard. pour manger le canard, il faut faire une sorte de tortilla avec une fine crèpe de je ne sais quoi, des légumes, des sauces et la viande. ca se mange comme dans un restaurant mexicain. voilà comment, paraît-il, il faut manger le canard laqué. en tout cas le résultat est vraiment bon et tout le monde se régale.
le repas touchant à sa fin, fatima nous rejoint après une séance de coiffeur de plusieurs heure ! impressionnant, on peut dire qu'il prennent leur temps pour bien coiffer ici . nous lui avons garder quelques plats pour qu'elle puisse aussi se faire une idée. sans s'attarder de trop, nous réglons (vraiment pas cher pour tout ce qu'on a mangé et bu) et nous dirigeons vers les endroits animés de roppongi. philippe nous quitte complètement claqué. miki et nicolas nous emmènent dans un bar avec des concerts live. y'a pas foule. on s'installe et nous finissons tranquillement la soirée avant d'attraper nos derniers trains respectifs.
guilhem se met à l'aise sur les "scultures" de roppongi (photo marie-laure)
l'article de marie-laure, avec des photos...
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samedi 24 février 2007
petite soirée à sangenjaya
par ti,
samedi 24 février 2007 à 23:49 :: junko et quentin
ce soir, nous allons chez nicolas, un ancien de ma boite. en fait, c'est moi qui l'ai remplacé quand il est parti. il organise chez lui une soirée wii . il y aura également matthieu (collègue de boulot fraichement revenu de france) et sa copine mizuyo, christophe (encore un ancien de ma boite), hiroka (la copine de nicolas qui travaille toujours dans ma boite), midori et tomoko (qui travaillent pour la maison-mère de ma boite), hideki (un ami à midori) et encore d'autre gens que je connais pas. junko aussi est de la partie, c'est la première fois qu'elle me suis pour faire un truc avec mes amis du boulot, cool !
nicolas habite sangenjaya. en fait, sangenjaya, c'est notre prochain quartier. on y a un bon feeling. d'ailleurs, depuis quelques temps, on cherche tranquillement notre bonheur dans ce coin... nous nous dirigeons donc en fin d'après-midi pour essayer de visiter quelques appartements et notamment un que junko à trouvé sur internet. malheureusement, il faut se rendre dans une agence précise pour le visiter et nous n'avons pas l'adresse. nous tentons notre chance et finalement, presque par magie, nous la trouvons. mais c'était peine perdue, l'appart à déjà été refourgué. pas grave, on profite d'être là pour essayer de trouver autre chose. l'agent nous emmène visiter deux truc pas trop mal mais j'accroche pas plus que ça. l'un, bien que grand, fait vieillot et l'autre, très design avec salle de bain en verre opaque dans la chambre n'est pas maxi fonctionnel au niveau du salon. bref, l'heure avance et nous allons vers chez nicolas.
en chemin, nous essayons d'acheter des trucs à boire et à manger. on tourne un peu puis, finalement on s'en sort. il habite à moins de 5 minutes de la gare, c'est carrément pratique. nous ne sommes pas les dernier malgré 1 heure et demi de retard ! on gère. ensuite, c'est soirée on boit, on mange et on parle. puis on joue aussi un peu à lawii. perso c'était la première fois. le jeux de golf était marrant. tomoko a même pensé à mettre des chaussettes anti-dérapantes pour l'occasion. on a également testé un jeu de boxe moins top et plein d'autre truc... c'est sympa mais je crois pas que je vais me l'acheter.
le fait est, c'était également l'anniversaire de hideki, un japonais plutôt bien vivant. junko était même vraiment surprise. en deux mots, on a bien mangé, bien bu et bien ri, c'était sympa. on va essayer de remettre ça bientôt avec les même personnes à la maison. bref, on ne fait pas vraiment attention au dernier train mais dans un éclair de lucidité, junko nous presse de partir et nous réussissons à avoir l'ultime train à 2 minutes près. la classe, nous pouvons rentrer trnquillement à la maison, pas besoin de taxi ce soir.
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dimanche 18 février 2007
dimanche sous la neige
par ti,
dimanche 18 février 2007 à 22:45 :: junko et quentin
les prévisions météo se révèlent finalement exactes. ce matin, en se levant, nous voyons la neige tomber par la fenêtre. nous prenons le petit déjeuner buffet dans le réfectoire tous ensemble puis nous rangeons nos affaires. il faut vider les chambres avant 10h. galère pour hiro qui se sent mal et n'a pas l'intention de sortir skier aujour'hui. il se reposera dans le lobby. après avoir poser nos valises dans des grandes salles faites à cet effet, nous allons directement sur les pistes. nous voulions aller sur le domaine en face de celui où nous avions skié la veille mais malheureusement, nous avons tout juste manqué le bus. pas grave, il y a une autre navette dans un peu moins de 2 heures. nous nous chauffons donc sur les même pistes qu'hier. la neige qui tombe améliore un peu la qualité des pistes mais il en faudrait plus. cette année est pauvre en neige, les japonais disent même que c'est exceptionnel.
11h43, nous prenons la navette tant attendue. en 5 minutes nous voilà en face. un premier télésiège sans beaucoup de dénivelé nous amène au vrai départ de cette partie de la station. les pistes ont l'air plus techniques et plus longues ici. ca a l'air plus amusant . nous enchaînons les télésièges (toujours le même problème qui consiste à ne pas connaître l'existence des tire-fesses) pour monter au sommet à environ 2000 mètres d'altitude. une grande piste est réservée pour une compétition et nous nous limitons aux autres pistes. nous avons enfin à faire à de vrai pistes rouge et nous nous amusons pas mal. le domaine est très bien pour une journée.
a 13h, rebelote, nous allons dans un restaurant standard prendre un lunch set standard. et hop, sur les pistes jusqu'à 15h30, dernière navette pour regagner le côté où est notre hôtel. en attendant le bus, je fais un petit bonhomme de neige... ça aurait été dommage de s'en priver cet année . de retour, nous refaisons 2 descentes avant de finir notre saison de ski. la neige est moyenne et sans regret nous déchaussons pour rejoindre les autres. virginie et hiro sont déjà repartis (en train). le reste de la troupe a rendu son matos et nous sommes prêt à charger la voiture pour le retour vers tokyo. je panique un peu en voyant l'heure avancer. aurons-nous le temps de rendre la voiture à 22h ? théoriquement, le gps indique 4 heures mais je crains les bouchons... a 17h30 nous partons. nous rejoignons l'autoroute sans encombre mais là, un petit bouchon nous ralentit. espérons que ce sera le seul. a mi-course nous faisons un arrêt pour le dîner des enfants (et le notre). le timing est serré mais, un peu comme la dernière fois en revenant de kusatsu, nous pouvons rendre la voiture sur le coup des 22h05. ca a été un peu chaud pour trouver une pompe à essence sur shinjuku mais nous y sommes arrivé... よかった。 c'était bien .
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samedi 17 février 2007
すべりましょう! suberimashô ! allons glisser !
par ti,
samedi 17 février 2007 à 22:19 :: junko et quentin
nous nous levons sur le coup des 7h30 environ. c'est à cette heure là que le petit déjeuner est sensé être servi. la gérante nous a dit la veille qu'on nous réveillerait mais finalement, rien ne s'est passé. nous nous habillons donc furtivement pour descendre dans le réfectoire où nicolas et virginie nous attendent avec leurs enfants. a priori, les enfants sont plutôt des matinaux, ils sont donc rodés à ce genre de levé . le petit déjeuner est servi à la japonaise: soupe, riz, poisson, oeuf... en gros, pas grand chose ne différencie un petit déjeuner d'autre autre repas de la journée... puis, tout le monde regagne sa chambre pour se préparer. plusieurs choses nous attendent avant de pouvoir chausser les skis:
récupérer le matériel de location
récupérer les forfaits
gérer le rendez-vous du cours de ski pour virginie et hiro
l'habillage des enfant prend pas mal de temps et nous n'arrivons pas à coordonner le début du cours de ski avec le reste du programme. pas grave, l'école de ski s'adapte au client, hiro et virginie ont réservé pour la journée . nous partons finalement chercher les skis à quelques minutes de marche de l'hôtel. pendant ce temps, junko et moi allons prendre les forfaits. y'a de la queue. pas très longue mais la guichetière n'est pas super agile . ca laisse le temps aux autres de récupérer et régler leur matos. mais ils décident de retourner à l'hôtel pour poser leur chaussure. nous faisons donc une iste pour les retrouver à un autre point de départ de la station. virginie et hiro vont à l'école de ski les skis sur l'épaule, nicolas et virginie vont faire de la luge avec leurs enfants et finalement, fatima, junko et moi-même allons descendre les petites pistes de la stations.
ca se confirme, cette station est dimensionnée famille. avec toutes les grandes stations que nous avons fait avant (notamment en france), nous avons pris des goûts de luxe et le domaine nous semble un peu juste... en fait, nous avons l'impression d'être dans les vosges . heureusement, le temps est plutôt bon, contrairement à ce que les prévisions nous laissaient entendre dans la semaine. nous traversons le domaine dans tous les sens. finalement, le ski pépère, c'est sympa aussi . d'ailleurs, les mecs de la station tripent pas mal, y'a quelques ours en pechuche qui se promènent et notamment sur les télésièges. vers 12h30 et quelques petits coups de téléphone plus tard, nous convenons d'un lieux de rendez-vous pour déjeuner avec fatima, virginie et hiro. nous entrons dans un restaurant comme on en trouve plein dans les stations japonaises. nous avons sur nous un tiket qui nous permet d'avoir 500 yens de réduction dans la plupart des restaurants du coin. bien évidemment, ce restaurant fait parti des rare lieux qui ne participent pas à l'opération mais comme les gens sont sympas et que nous avons la flemme, nous restons. les menus se limites pour nous à des カレーライス (riz au curry japonais) et des エビピラフ (riz pilaf aux crevettes). un petit dessert composé de glace tout de même .
dans l'après-midi, virginie et hiro retourne à leur cours pendant que nous continuons à nous promener sur les piste du domaine. fatima va de sont côté, nous allons un peu vite pour elle, désolé fatima m(_ _)m ... virginie, la femme de nicolas, nous rejoint. nicolas va garder les enfants pour que virginie puisse un peu profiter de la glisse. nous passons un bon moment. virginie est une montagnarde et elle ski très bien. vers 16 heure, elle nous quitte pour retrouver nicolas. nous profitons jusque bout des pistes avant de regagner l'hôtel.
avant le repas servi à 18h, j'ai le temps d'aller prendre un bon bain. en remontant dans la chambre, junko me dit qu'elle veut aller au combini. je propose donc d'acheter quelques bières et demande à hiro s'il en veut une, je le sais amateur. mais il me répond qu'il ne boit plus... que peut-il bien lui arriver pour arrêter comme ça ? finalement, il nous explique que virginie ne veut plus qu'il boivent. le pauvre , c'est pas facile pour un japonais ça. je lui dis que je vais parler à virginie, c'est pas bien de brider son homme comme ça. mais avant ça, il faut partir. le repas est bientôt servi. nous partons donc pour le centre du village mais le patron de l'hôtel nous dit que nous n'avons pas le temps d'aller et revenir. il se fait même un peu lourd. on hallucine un peu mais nous y allons tout de même. il faut marcher une petite dizaine de minute sur la route pour trouver les quelques boutiques du village. surprise, dans le combini, ils ne vendent pas d'alcool ! c'est la première fois que je vois ça... pas grave, nous allons dans une supérette à côté. nous rentrons assez vite et n'avons que 5 minutes de retard pour le début du repas. je touche deux mots à virginie que avoue avoir demndé à hiro de moins boire mais assure ne rien avoir interdit. domage hiro, c'était pas la peine de se priver pendant un mois .
au menu, nous avons du すきやき, sorte de fondue japonaise plus goutue que le fameux しゃぶしゃぶ. même si le repas est tôt, nous mangeons avec un bon appétit. les enfants sont plutôt sages. puis, ils se promènent un peu dans le réfectoire où les japonais les idolâtres... ★カワイィィィィ★ comme ils sont mignons !!!. pas de dessert évidemment . c'est dur de manger 100% japonais .
nous montons ensuite dans notre chambre. nous ouvrons nos bières tout en discutant. comme à notre habitude, nous avons emmené des jeux de société et nous faisons une partie de mamamia. hiro n'est pas un homme de la nuit et tombe très rapidement de fatigue. assez, tôt; les enfants sont couché et nous décidons d'aller faire un tour de luge derrière l'hôtel. les virginie ne suivent pas, l'une parce qu'elle se dégonfle et l'autre parce qu'elle doit garder ses enfants. hiro dort profondément et finalement, seulement nicolas, fatima, junko et moi partons sur des luges hightech affronter la pente. nous montons pas mal pour nous donner de la vitesse. la première descente sonne la chute pour la team nicolas / fatima. la seconde marque un arrêt prématuré de notre attelage. bref, c'était rigolo mais la fatigue et le froid (j'étais en chaussure du boulot) nous gagne vite et nous rentrons nous coucher...
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vendredi 16 février 2007
dernier week-end de ski
par ti,
vendredi 16 février 2007 à 23:40 :: junko et quentin
nous avons rendez-vous à 18h30 chez nicolas et virginie. pour vous resituer, nicolas est un collègue de boulot de junko (même branche) et virginie est sa femme. ils ont deux enfants, nina et max respectivement agés de 2 et 1 ans. fatima est également au rendez-vous. en sortant de leur travail, nicolas et junko sont allés cherché une voiture réservée chez toyota rent car. vers 19h, tout le monde est là et nous remplissons la voiture. en fait, y'a pas mal de matos pour les enfants et la voiture est bien remplie. en plus, nos ski prennent pas mal de place, heureusement que la voiture a 8 places.
la ceinture bouclée, le gps réglé, nous prenons la route direction sugadaira. la station ne semble pas hyper géante mais plutôt bien dimensionnée pour la famille et les débutants. en plus, c'est l'une des stations les moins loins de tokyo. la sortie de tokyo se passe bien et étonnemment, l'autoroute est quasi vide. quelle chance, nous n'allons pas revivre le calvaire de notre excursion à kusatsu ! et 3 heures plus tard, nous arrivons à notre hôtel. nous y retrouvons virginie et hiro arrivés plus tôt en train. vous avez surement remarqué que nous ne parlons plus de virgine, la femme à nicolas (le collègue de la branche à junko) mais de virginie, la collègue de junko qui travaille dans la branche de nicolas (qui habite en dessous de chez nous mais qui est en france en ce moment)... bref, pour résumer, retenez que nous avons deux virginie distinctes pour le week-end .
comme il n'est que 22h à peine passé à notre arrivée, j'ai le temps d'aller prendre un bain dans le furo de l'hôtel. j'avoue bien aimer faire trempette dans ces grands bains bien chaud. et puis en plus, ça delasse bien après une bonne journée de boulot et 3 heures de routes. seul bémol, il faut louer en plus les serviettes de bain. ca sent l'embrouille... nous règlerons ca plus tard. tout propre je regagne la chambre que nous partageons avec fatima, hiro et virginie. nicolas, virginie et leurs enfants ont la chambre d'à côté. ce sont des chambres à la japonaise donc avec tatami et futon, sympa ! sans trop tarder, tout le monde se couche pour pouvoir bien profiter de la journée de demain...
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samedi 27 janvier 2007
anniversaires
par ti,
samedi 27 janvier 2007 à 23:13 :: junko et quentin
depuis un bon moment, nous avions réservé la date du 27 janvier pour fêter l'anniversaire de laurent et le mien. cela dit, ce qui allait se passer le 27 n'a été déterminé que 2 jours avant... bref, nous avons invité les amis en commun et nous sommes allés dans un restaurant sri-lankais que nous connaissions avec junko.
rendez-vous à 19h45 devant la gare d'ebisu pour accompagner les gens qui ne connaissaient pas l'adresse. evidemment, je n'ai pas pu arriver à l'heure. j'étais chargé d'acheter des partitions pour yoko dont l'anniversaire était quelques jours plus tôt. pas grave, je rejoins tout le monde au resto. nous sommes une vingtaine et finalement, nous sommes les seuls clients. d'un autre côté, je ne vois pas où ils auraient pu en caser d'autre . le repas se compose de divers plats plus ou moins épicés. c'est sympa, pour anniversaire, j'ai le droit à une version sans crevette d'un des plats ! le tout est arrosé d'un nomiodai offert par laurent et moi-meme.
normalement, nous avions 2 heures réservées mais nous grapillons un peu. 2 heures c'est peu tout de même. a la fin, des gâteaux ramenés par fatima sont servis. et en même temps, nous recevons plein et même trop de cadeaux ! pour ma part, olivier (mon boss) et sa copine m'offrent un livre pour apprendre les kanjis. y'a-t-il un message ? . j'ai aussi un petit livre de partition offert par yoko, un kit brosse àa dent + 10 dentifrices avec pleins de goût offert par utaeko et kanchan (des amies de miyuki). miyuki quant à elle m'a offert une jolie assiette de style japonais. les amis de canc m'offrent un casque audio. c'est vraiment sympa, j'avais en plus envie de changer le mien et pourtant je n'en avais pas parlé à junko. je suis impressionné par la justesse du tir . en tout cas ça m'a fait énormément plaisir, c'est trop. laurent pour sa part, en plus du super kit pour se brosser les dents :p se voit offrir une machine dernier cri pour faire le café. nous offrons également à yoko, un peu surprise, des partitions pour pouvoir jouer sur son nouveau piano.
il n'est que 22h30 quand nous quittons les lieux. après une photo de groupe à la sortie du restaurant, nous allons boire un verre au hub cafe d'ebisu. c'est une sorte de pub "bon marché". nous y passons un bon moment, croisant au hasard divers personnes que nous connaissions plus au moins. l'ambiance est sympathique mais personne n'abuse sur la picole, c'est bien . petit à petit, l'assemblée s'éparpille. les "survivants" se décident à finir la soirée au muse, boite juste à côté de mon entreprise à nishi-azabu. je vais pas dire que j'aime cet endroit mais au moins, si tu ne veux pas danser tu peux faire autre chose. on boit un peu puis nous allons faire un billard. je ne suis pas très fort mais c'est rigolo. la fatigue nous rattrape vite et nous rentrons avec nico, miki et junko en taxi.
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samedi 4 novembre 2006
ballade sur le mont shirane
par ti,
samedi 4 novembre 2006 à 21:15 :: junko et quentin
la journée commence tôt. le fils (probablement) des propriétaires de l'hôtel nous conseille fortement de ne pas trop traîner si on veut trouver une place pour se garer sur le mont shirane. le mont shirane est un ancien volcan dont le cratère contient un lac d'une couleur bleu surprenante. ce phénomène est dû au souffre omni-présent dans le coin. d'ailleurs, sur certain passage de l'ascension du mont shirane, la végétation quasi nulle atteste de l'effet inhospitalier du souffre. le paysage est lunaire. nous avons la chance d'arriver suffisamment tôt pour éviter les bouchons et se garer. quelques mètres de marche son nécessaire pour enfin avoir une vue imprenable sur le cratère. déluge de photo de notre part. laurent en profite également pour étailler sa galerie de japonaises imprudentes qui essaient de défier les lois de la nature en faisant de la montagne en talon haut !
puis nous redescendons vers la voiture. nous prenons une sorte de pré-déjeuner rapide avant de commencer une petite ballade autour du cratère. le chemin se glisse entre la végétation uniforme, les petits étangs et la caillasse. ambiance garantie. une petite sensation de montagne de la mort se dégage du paysage . ca donne l'occasion, une fois de plus, de prendre plein de photos intéressantes. en mi-ballade, nous nous arrêtons sur une table pour achever notre déjeuner. la place dégagée me laisse la chance d'affronter nicolas à la lutte. forcé de comprendre qu'il est plus fort, nous arrêtons ce petit jeu pour continuer la ballade.
nous voilà maintenant dans les marécages. un chemin est tracé sur des planches de bois. naïvement, je tente de mettre le pied à l'extérieur pour finalement bien comprendre l'utilité des planches. le soleil nous accompagne, nous avons de la chance. nous ne continuant pas exessivement loin pour nous laisser le temps de revenir sur kusatsu. kusatsu, c'est un lieu très célèbre au japon pour ses onsens et nous voulons tenter un rotenburo. chemin inverse et nous retrouvons la voiture. nous nous garons près du parc de sainokawara où se trouve le rotenburo convoité. et là, nous commençons à nous poser des questions. le bain des hommes est complètement découvert et tous les passant ont une vue plongeante dessus ! en deux mots, en se promenant sur le chemin, on peut voir plein de mec à poil faisant trempette... mais nous ne nous dégonflons pas et y allons. par contre, virginie et junko, trop frileuse ou alors intéressée par le spectacle décident de ne pas se baigner. elles imaginent même une activité plus drôle qui consiste à nous prendre en photo à poil dans le bain. elle se stationnent donc en plein chemin, appareil photo collé à l'oeil (faut profiter du zoom), et elle canardent. les autres passants semblent amusés de cette activité qu'on aurait plus facilement attitré à des mecs visant un bain de fille... bref, au final, on se prête au jeu pour montrer qu'on est sympa ...
pour finir le week-end à kusatsu, nous retrounons sur le centre ville (village devrais-je écrire) pour voir un spectacle de dame refroidissant l'eau des onsens. en fait elles utilisent des sortes de planche en bois qu'elles trempent dans un bassin puis elles chantent en remuant l'eau. la performance est assez physique, d'autant que les dames sont plutôt des mémé. mis à part ça, la représentation est un peu décevante et les quelques absents n'auront rien à regretter. ensuite, nous allons manger des okonomiyaki dans un restaurant sur la place principale où se trouve le yubatake. au passage, l'utilité de ces boites alignée n'est pas de refroidir l'eau mais plus de permettre au souffre de décanter. le contraste entre le bassin en amont et celui en aval montre bien la différence.
finalement, nous partons suffisamment tôt pour pouvoir rendre la voiture à tokyo aujourd'hui. le loueur ferme à 22 heures, il va donc falloir assurer. et, miracle de la synchronisation, nous arrivons à 22h pétante ! quelle justesse dans le timing, on est vraiment des pro ! en tout cas, ce petit week-end cancoillotte a été des plus agréable, il va falloir rénouveller encore l'expérience. théoriquement, nous projetons d'aller à shikoku en fin du mois...
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kusatsu
rotenburo de sainokawara
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vendredi 3 novembre 2006
20km/h de moyenne sur 160 km, et en plus, ça pue le souffre...
par ti,
vendredi 3 novembre 2006 à 22:10 :: junko et quentin
pour une fois où le rendez-vous est à côté de chez nous, on savoure. on se lève peu de temps avant de retrouver fabien, yoko et nicolas devant toyota à 5 minutes de la maison. les gens de naka-maguro, comme ils l'avaient laisser présager sont en retard. yoko s'occupe des papiers pour la location. pendant ce temps, nous chargeons le van 8 places. le coffre est étroit mais tout rentre, du moins pour l'instant. junko et fabien ont prévu des bombes désodorisantes pour vêtement afin d'enlever l'odeur de cigarette des banquettes. et on peut dire qu'ils y vont gaiement. résultat, les sièges sont trempés et nous devons essuyer les dégâts. cette petite opération laisse le temps à laurent, virginie et hiro d'arriver. nous voilà au complet. un peu après 7h30, nous embarquons et quittons le garage en direction de nerima où nous devrions trouver l'autoroute.
fabien conduit. yoko lui règle le gps simplement en entrant le numéro de téléphone de l'hôtel. je suis impressionné. pour l'instant tout ce passe bien. virginie demande sans succès un peu de calme pour finir sa nuit. il faudra qu'elle compose sans. hiro à l'air d'avoir le sommeil plus facile. tranquillement nous arrivons à l'entrée de l'autoroute. et les soucis commencent. déjà 35 kilomètres de bouchons sont annoncés ! l'horreur, ce qui devait arriver arrive. il faut faire un choix rapide et au dernier moment fabien se désengage au profit de la nationale. et là le gps part en latte. nous commençons à regretter les 35 kilomètres de bouchon. 2 heures passent et nous sommes toujours dans l'agglomération de tôkyô. la vitesse moyenne est catastrophique. nous commençons à pester contre fabien qui reconnaît finalement que la voiture à cette date là n'était peut-être pas la solution la plus judicieuse. l'enfer continue et nous décidons de tout de même de rentrer sur l'autoroute que nous longeons plus ou moins. les 35 kilomètres ont dû s'allonger... interminablement. a vitesse d'escargot nous progressons. 12h puis 13h, la faim commence à se faire sentir. il va falloir trouver quelque chose à manger qui conciliera tous les goûts.
nous nous arrêtons devant un restaurant à udon sans prétention. l'enthousiasme générale nous pousse à remonter en voiture. plus loin, dans une vallée magnifique que traverse la romantisch strasse sur laquelle nous roulons, nous nous arrêtons pour admirer le kôyo. même si le phénomène est en déclin, nous apprécions pleinement la couleur des arbres. un restaurant borde la route. nous allons jeter un coup d'oeil et commençons à faire la queue. ces demoiselles soulagent leur vessie pendant que d'autres prennent des photos et marchent un peu. mais la queue du restaurant semble également insurmontable et nous reprenons nos places dans la voiture. certain commence à être ronchon. il faut dire qu'il est bientôt 15 heure, que nous roulons depuis 7h30, qu'il n'y a que 160 km à faire et que nous avons faim. heureusement les bouchons sont passés. a 20 km de l'arrivée, nous voyons 2 restaurants et nous stoppons. le premier ne nous enchante guère et nous nous rabattons sur le second. quel bon choix, l'intérieur est pile poil comme j'aime bien. un peu poussiéreux, au goût de la campagne japonaise. ambiance tatami avec plein de coussin partout autour de tables coupées dans des troncs centenaires. nous nous installons bien confortablement. hiro et yoko sautent sur la bibliothèque dans le coin de la salle et feuillette des mangas. nous prenons commande et recevons rapidement nos plats. niveau quantité, nous sommes très loin de tôkyô. il y a de quoi nourrir un régiment dans nos assiettes. les prétentieux qui ont choisi le supplément de riz comprennent leur douleur... malgré l'heure tardive et la faim intense, nous mangeons à nous rompre l'estomac, et ça se voit... nous prenons un bon quart d'heure après ce festin pour nous en remettre. une photo devant l'auberge et nous reprenons la voiture pour finir assez rapidement les kilomètres qui nous restent. bilan du voyage en voiture, un peu plus de 8 heure pour 160 km ce qui nous donne une moyenne d'un peu moins de 20 km/heure. nous aurions été plus vite en vélo...
arrivée à kusatsu, nous trouvons facilement l'hôtel. sur les bord de la route, nous voyons des nuages de fumée surgir. kusatsu est une ville célèbre au japon pour ses sources d'eau chaude. nous comprenons maintenant pourquoi. le youth hostel est sans prétention mais l'ambiance semble conviviale. junko et moi mettons à jour notre carte de membre pendant que les autres commencent à montrer s'installer. on nous a réservé une très grande chambre de 10 places. dommage, il n'y a pas de tatami et il faudra dormir sur des lits superposés... mais nous ne perdons pas trop de temps pour pouvoir profiter des derniers rayons du soleil. vers 17 heure, il n'y aura presque plus de lumière alors nous nous activons. en passant devant la réception, nous demandons s'il est possible d'annuler le repas servit à 18 heure. malheureusement non, nous ne mangerons sûrement pas grand chose. bref, nous décidons que nous reviendrons le prendre pour 18h30.
grâce à un petit plan récupéré à l'hôtel, nous cherchons une sorte de forêt pour se promener. bof, pas grand chose. alors nous suivons la route avant de croiser une pancarte indiquant un rotenburo dont j'avais lu le nom sur internet. 400 mètres plus loin nous arrivons au pied d'une rivière d'eau chaude, enfin plutôt tiède. nous voilà dans le sainokawara park. il y a plein de gens en yukata, c'est authentique. nous voyons l'entrée du rotenburo mais l'heure du soupé nous empêche d'y aller tout de suite. nous continuons donc notre ballade vers le centre ville de kusatsu, à deux pas du parc. dans la rue, des caisse en bois fument de tous les côtés. en fait c'est pour évacuer la vapeur des sources d'eau chaude qu'il y a partout dans la ville. puis, nous arrivons sur la place centrale où se trouve le yubatake. vous pouvez également jeter un oeil ici. il fait déjà nuit mais les éclairage rendent l'endroit encore plus insolite. nous sommes également interloqué par l'odeur assez saisissante de souffre qui rempli la place. nous nous sommes longuement demandé l'utilité de ces rangée de caisse en bois reliant une sorte de source à un collecteur géant. en fait, elles servent à décanter, plus ou moins bien d'ailleurs, le souffre contenu dans l'eau. c'est vrai que d'un côté, les pierres sont bleue turquoises et de l'autre, plus normales. nous faisons un tour le la place en prenant plein de photo. puis nous repartons vers l'hôtel.
le repas est sans prétention. c'est pas trop grave, nous n'avons pas faim. cela dit, je suis assez déçu, les youth hostel nous avaient généralement habitué à mieux. en sortant de table, nous montons dans la chambre où, pour digérer, nous entamons une partie du jeux caractère. junko et virginie assurent la traduction en japonais pour hiro et yoko. nous rigolons bien mais ne prenons pas le temps de terminer la partie. nous voulons essayer un onsen de nuit. virginie et hiro restent seuls trop fatigués selon eux. un jeune de l'auberge très sympathique nous oriente vers un bain. mais en ville, on nous dit que tout est maintenant fermé. il n'est pourtant que 20h30. un peu déçu nous retournons vers le yubatake. et là, nous voyons une petite bâtisse d'où les gens sortent et entrent; femme d'un côté et homme de l'autre. en s'approchant nous comprenons que c'est un onsen public gratuit. nico achète une serviette pendant que fabien, yoko et moi allons récupérer les notre dans la voiture non loin. junko et laurent ne franchissent pas le pas et préfèrent nous attendre dehors. yoko va donc seule de son côté pendant que nicolas, fabien et moi entrons chez les hommes. y'a pas mal de monde mais l'arrivée des gaijin permet de vider un peu l'endroit. a poil et hop, dans le bain. il y a deux grosses caisses en bois sellées dans le sol. deux températures de bain différentes; le première que nous estimons à 45°c et le second probablement autour des 55°c. nous résistons assez bien au premier, mis à part fabien. un japonais sortant du deuxième vient se tremper dans le premier en prétendant que l'eau est tiède et en nous éclaboussant plus ou moins volontairement. nico apprécie moyennement cette attitude limite provocatrice du japonais face à l'étranger. c'est vrai que très facilement les japonais auront ce type de réaction. mais nous laissons passer. quelques minutes plus tard, intrigué part ce fameux second bain, je vais y tremper un pied. nico me rejoint. et puis ce serait dommage de ne pas essayer, nous rentrons en entier mais pas pour plus de 5 secondes. un mec dedans nous dit qu'il faut y rester 10 minutes... et bien ce sera tout seul pour lui. nous nous séchons et retrouvons les petits joueurs et yoko. pour nous remettre de nos émotions, nous cherchons un endroit pour boire un thé. mais c'est trop tard, tout est maintenant fermé. il n'est pourtant que 21 heures passé. les japonais et nous n'avons vraiment pas le même rythme... nous rentrons donc à l'hôtel pour faire comme eux: se coucher tôt. nous prenons tout de même un bain pour nous décrasser de l'odeur de souffre prise dans le onsen public.
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jeudi 2 novembre 2006
et si on sortait de tokyo ?
par ti,
jeudi 2 novembre 2006 à 20:15 :: junko et quentin
le 3 novembre est un jour férié au japon. c'est le jour le la culture (文化の日). et cette année, nous avons de la chance, le 3 est un vendredi. en plus, c'est maintenant le kôyo dans le kanto. le kôyo est un moment très important pour les japonais au même titre que la floraison des cerisiers au printemps. ce serait donc dommage de laissé passer l'occasion d'organiser une sortie sur plusieurs jours avec la cancoillotte.
nous avons pris un peu d'avance en commençant à en parler dimanche dernier. l'idée serait de partir pour nikkô vendredi et samedi. le kôyo devrait y être à son apogée. seul point nous faisant hésiter, la foule. il est évidant que tout tokyo sera là-bas ce week-end. yoko, la copine de fabien a un bon plan pour dormir dans un ryokan grand luxe à super bon prix. c'est l'argument qui convaint.
hier soir, après une laborieuse conférence téléphonique de 2 heures, nous décidons finalement de partir vendredi matin à 7h vers nikkô en voiture de location. plus de van disponible, nous devons prendre deux véhicules. tout le monde est d'avis que l'expédition est suicidaire à cause des bouchons inévitables. nikkô est à 160 km. de tôkyô et le train semble être l'alternative la moins risquée. mais fabien et yoko incitent violemment pour la voiture. sur le point de créer 2 groupe, nous cédons finalement à l'option voiture, en priant pour qu'un itinéraire bus soit envisageable.
ce matin, du boulot, nous confirmons pour la location de voiture. là, fabien nous informe qu'il y a possibilité d'avoir un van, mais seulement un van fumeur. qui dit van fumeur dit van qui pue. personnellement, ça ne me dérange pas trop mais junko est très rétissante et préfère rester sur l'option voiture. mais un nouveau problème apparaît: il n'y a plus de voitures disponible. nous ferons donc avec le van qui pue... la journée avance et fabien envoie un mail catastrophe annonçant que l'hôtel a été réservé pour ce soir et non pas pour demain soir. là ça le fait plus. les gens de valéo sont injoignables, nico et laurent rentrent vers 23h et tout et tout. bref, je dis à fabien que nous ne viendrons pas. par miracle, étant donné que l'erreur venait de l'hôtel, fabien réussi à annuler la réservation. si nous voulons encore partir, il nous faut improviser un nouveau plan.
en début de semaine, nous avions regardé une alternative dans gunma-ken, au nord-ouest de tôkyô. avec nicolas et laurent, nous visions plus d'y faire une grosse rando avec une nuit en auberge de jeunesse. sentant le plan bancale, nico avait réservé une chanbre pour 4 au youth hostel de kusatsu. mais finalement, comme le plan de yoko était devenu clair, nico avait décommandé dans la matinée. je propose donc à fabien, pour sauver le week-end, de partir pour kusatsu. il ne reste plus qu'à rappeler l'hôtel et re-réserver une chambre pour 8. mis là, ça se complique. toutes les personnes de la cancoillotte parlant japonais sont soit en réunion, soit injoignables. il va falloir faire autrement. et là armelle, qui portant n'est pas de la partie, nous sauve en appelant pour nous. merci encore armelle, tu gères!
ca y est, l'affaire est bouclée, nous partirons demain matin à 7h de nakano-sakaue où se trouve un garage / location toyota. seule la direction change, ce sera kusatsu. le kôyo y est presque fini, mais c'est pas grave, nous ne resterons pas en ville ce week-end, c'est déjà ça .
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dimanche 8 octobre 2006
escale furtive à toulouse
par ti,
dimanche 8 octobre 2006 à 22:47 :: junko et quentin
lendemain de mariage. nous nous levons de manière à quitter les lieux avant 12h. camille et geneviève ont organisé un after dans la salle des fêtes où nous étions hier. des nouveaux plats ont été prévus et comme la veille, nous nous régalons. ce petit moment nous laisse le temps de bavarder à tête reposé avec les invités. mais nous devons nous dépêcher de partir car nous prenons un train pour toulouse vers 14h30 à la gare de bordeaux. il y a une heure de voiture pour y aller depuis saint laurent. le frère de geneviève doit aller à bordeaux pour à peu près les même horaires et il a la gentillesse de nous prendre à son bord. c'est amusant car je connais sa copine, nathalie, depuis assez longtemps. Ça remonte aux jmj à rome. je l'avais revu l'an passé à l'utbm car elle a un ami qui y fait ses études. bref, nous arrivons à la gare 3 minutes avant le départ du train. c'est fou tous les feux qu'il y a à bordeaux!
une fois installé, le voyage nous mène sans encombre à toulouse. comme dans le médoc, il fait particulièrement doux. florent, que junko appelle patate, nous accueille et nous conduit en voiture chez lui et fabrice, son colloc. ils habitent depuis peu dans une résidence avec piscine sympathique. on prend un petit apéro en attendant le retour de fabrice. c'est sympa de les revoir. ils nous emmène ensuite faire un petit tour près de la garonne. c'est vraiment pas mal toulouse. puis nous allons vers le centre ville pour aller boire une petite bière. nous nous dirigeons vers leur qg où l'on sert de la bière pas cher et où il y a plus d' happy hour que de tarif normal. l'endroit est chaleureux et, parait-il, encore plus la soirée avancée. junko a passé un coup de fil à stéphanie, sa voisine/amie d'enfance qui habite également toulouse. elle nous retrouve avec son copain dans le bar. nous papotons avant de nous séparer. retour chez florent et fabrice qui nous préparent des cuisses de grenouille. j'avoue ne pas en raffoler. la soirée se finie pour moi devant la vaisselle puis nous allons nous coucher, nous repartons tôt demain matin...
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samedi 7 octobre 2006
camille et geneviève se marient
par ti,
samedi 7 octobre 2006 à 23:03 :: junko et quentin
et hop, après une trop courte nuit, nous quittons la maison de junko le plus discrètement possible pour ne pas réveiller tout le monde. un coup de train et nous sommes à la gare montparnasse. le tgv part à 7h45, nous arrivons suffisamment en avance pour écarter tout danger de le louper. la mission est maintenant de retrouver sébastien et solenne. sans succès, le train démarre et nous ne les avons pas vu. nous espérons donc qu'ils soient dans l'autre rame... voyage on ne peut plus calme. j'en profite pour lire le livre d'amélie nothomb, stupeur et tremblement. ce qu'elle raconte me semble assez réaliste mais j'imagine que son côté un peu loufoque n'a pas dû arranger son cas dans un pays où la fantaisie n'est pas toujours la bienvenue dans le monde de l'entreprise. bref, lecture courte et intéressante.
en gare de bordeaux, nous ne retrouvons pas sébastien et solenne. plus ou moins de mémoire, je me rappelle qu'ils ont loué une voiture chez avis et nous allons les attendre devant. pendant que junko attend, je fais un petit tour de la gare infructueux. finalement, c'est solenne et junko qui se voient en première. retrouvailles chaleureuses, ça fait au moins 4 ans que je n'avais pas revu solenne! hélène et sebastian arrivent également. Ça faisait encore plus longtemps que je ne les avait pas vu ! trop cool de se retrouver pour le mariage de camille et geneviève!
tout le monde en voiture pour saint laurent médoc. nous papotons gaiement. sébastien m'apprend que sa soeur murielle est enceinte depuis cet été... première personne proche dans mon rapport d'âge qui fait des marmots, ça fait bizarre. bref, sur la place de la mairie / église de st laurent, nous enfilons nos tenue d'apparat. un peu délicat pour les filles de faire ça dans une voiture mais tout le monde s'en tire. petit à petit, les convives arrivent devant la mairie. camille aussi. tout sourire il accueille ses convives. puis c'est autour de la mariée de se montrer dans sa belle robe. elle reste un moment dans l'allée menant à la mairie pour que tout ses fans puisse la photographier. faut dire qu'elle est en beauté . bref, tout ce petit monde se réunit devant la mairie puis prend place dans la salle municipale. déroulement traditionnel durant lequel le maire souligne que le mariage qui nous intéresse aujourd'hui est le 9ème cet année a st laurent. camille et geneviève se distinguent par des oui bien francs lorsque le maire demande s'ils veulent s'unir pour la vie.
la cérémonie ne dure pas plus de 15 minutes. vient le moment des photos et félicitations devant le bâtiment public. il faut maintenant aller vers une petite chapelle dans un hameau pas trop loin de st laurent. solenne reprend le volant et nous suivons logiquement la voiture de devant. on aperçoit la voiture de camille bifurquer sur une autre route. Ça n'est peut-être pas la meilleur idée que de suivre bêtement la voiture de devant. après quelques minutes de doute, nous nous retrouvons à la chapelle où a lieu la cérémonie religieuse. l'endroit est parfait et le temps nous gâte. la chapelle est remplie lorsque le mariage commence. seb a été plus ou moins recruté la veille pour gratter un peu de guitare à la fin. l'office est parsemé de chants scouts et autre. Ça me rappelle le temps où j'habitais encore rueil-malmaison. c'est vrai qu'après cette période, j'ai arrêté le scoutisme alors que la plupart de mes amis ont continué et continuent encore. dommage pour moi. la messe n'est pas trop ennuyeuse avec ces souvenirs et le moment des consentements très réussi, à l'image de celui de la mairie. notons la tradition (locale) qui consiste à donner au marié un petit coffre contenant des pièces de 2 francs datant de 19.. (camille ou geneviève mettrons sûrement du détail en commentaire). Ça représente d'un certain côté la dote que donne la famille de la mariée au marié. À la sortie de l'église, pendant que certains sonnent les cloches, les nouveaux époux sortent en dernier de la chapelle. photos et fleurs leur font honneur.
il faut maintenant partir pour le vin d'honneur. avant ça, nous devons récupérer les clefs de notre chambre d'hôtel. sébastien et solenne nous déposent pour qu'ils puissent également se rendre dans leur chambre d'hôte. nous nous installons rapidement pour mieux repartir vers la salle des fêtes d'un autre village des alentours. la fête a déjà plus ou moins commencée. nous prenons du champagne et des petits amuse-bouche. c'est l'occasion de papoter avec pas mal de monde que je n'avais pas revu depuis très longtemps et notamment camille et geneviève qui sont bien sur très demandés. et puis nous mangeons bien, les parents des mariés n'ont pas lésiné sur les moyens. 132 bouteilles de champagne pour un peu plus de 150 convives ! et puis c'était pas du bas de gamme . viens le moment de passer à table. camille et geneviève nous font l'honneur de nous accueillir, avec les témoins, à leur table ! je suis même à la gauche directe de camille! le repas est parfait, accompagné par de très bon vins. un régal. les plats sont entrecoupés d'interventions d'amis ou de la famille. les pères font de beaux discours. puis petite séance photo et chant divers. seb m'enrôle même dans l'affaire pour revêtir une chemise pionnier et chanter avec d'autres anciens scouts une adaptation du "port de tacoma". et puis ensuite, il faut dessiner la futur maison des époux. junko et moi préférons les pliages . le repas prend fin un peu après minuit, ce qui est plutôt pas mal pour ne pas assommer les personnes âgées. puis les mariés ouvre le bal. camille n'est pas le plus doué pour l'exercice mais geneviève rattrape le coup. tout le monde sait que je ne suis pas un très grand danseur et je préfère rester à parler. la soirée avance et vers 2 heures et quelques, nous rentrons à l'hôtel pour nous coucher.
voilà une journée bien chargée mais forte en émotion. le mariage était très réussi, les mariés très beaux (vive les mariés! comme on dit) et le fait de revoir beaucoup de monde très sympathique. merci encore pour cette belle fête.
toute la galerie... avec de belles photos des mariés
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mercredi 4 octobre 2006
voyage en france
par ti,
mercredi 4 octobre 2006 à 22:54 :: junko et quentin
voilà ma visite annelle en france. junko et moi rentrons 10 jours du 5 au 15 octobre, moi pour des vacances et junko pour le travail. pour maximiser notre temps en france et avoir des billets au meilleurs prix, nous prenons l'avion de 21h50 à narita. comme nous n'avons pas réservé ensemble, il faut que nous nous présentions assez tôt au guichet. je quitte donc le boulot vers 17h30. par miracle, à 17h15, j'ai réussi à terminer le travail urgent sur lequel je bossais comme un fou depuis 1 semaine. je peux partir l'esprit tranquille. 17h50, métro à hiroo, 18h10 arrivée à la gare de tokyo. À 18h33, je retrouve junko dans le narita express qui nous emmène pour 19h33 à l'aéroport. le lieu est désert. nous récupérons nos valises que nous avions eu la sagesse de faire faire livrer. comme il n'y a pas de queue, nous enregistrons dans la foulée nos bagages. et malheureusement, impossible de nous mettre à côté, tout est déjà figé. l'hôtesse fait tout de même en sorte de nous rapprocher au maximum.
nous passons les contrôles et deux agents passent un peu de temps à checker mes papiers, mais rien d'exceptionnel. ensuite, nous prenons un petit café chez doutor avant de s'asseoir pour attendre l'embarquement. junko vérifie ses mails du boulot pendant que je l'empêche de se concentrer. nous embarquons dans les temps à bord du boeing triple 7 comme ils disent. je suis au milieu de l'allée gauche et junko à droite de l'allée centrale. en se qui me concerne, je suis entouré d'un monsieur genre pierre tombale et d'une fille genre top modèle. junko essaye de voir avec ses voisins s'il y'a possibilité de changer mais sans succès. une fois l'agitation du décollage passée, je fais la même chose avec ma voisine. je m'épate à me faire comprendre en japonais. le repas va être servi et elle changera de place après. en attendant, nous discutons un peu. en fait, la demoiselle est designer pour une marque de fringue à la mode sur omote-sando (les champs elysee japonais). cette petite explication colle finalement bien avec l'apparence du personnage. elle m'explique qu'elle va quelques jours en france pour repartir ensuite aux maldives avec un(e) ami(e) francais(e). puis retour après une semaine en france et japon. curieux trajet. finalement, j'apprends qu'elle est originaire de la même ville que le père de junko, hitachi. c'est amusant. de loin je vois que junko n'est pas contente que je parle à une autre fille qu'elle, ça me fait marrer... allé, après le repas, la demoiselle switch avec junko qui fait un peu la tête en rigolant . nous faisons tout de même un petit échange de めいし (carte de visite) comme il est de tradition au japon. peut-être irons-nous boire un verre avec junko à notre retour au japon.
depuis une petite semaine, junko a commencé à regarder prison break. je lui ai donc encodé tous les épisodes sur mon zaurus pour qu'elle puisse continuer la série dans l'avion. elle regarde le premier épisode sans soucis mais après, pour une raison que je ne m'explique pas, les sous-titres n'ont pas été encodés avec l'image. Ça devient donc un peu difficile de comprendre l'américain de l'univers carcéral. bonne occasion pour dormir, le voyage est long. de mon côté, je regarde un film avec jean-paul rouvre: nos jours heureux. c'est une histoire retraçant sous les traits d'une comédie le déroulement d'une colonie de vacances. sur certains aspects, pas tous heureusement, je retrouve bien l'atmosphère du chalet du parmelan où j'ai été colon et animateur par la suite. le second film qui me tentait était le diable s'habille en prada. vraiment pas mal comme film. très sarcastique sur le monde de la mode...
au milieu du vol, junko et moi nous levons pour nous dégourdir les jambes. quelques personnes discutent au fond de l'avions. en fait, nous avons l'impression que la très grande majorité des passagers sont en transite depuis la nouvelle-calédonie. Ça fait un sacré long voyage paris / nouméa ! en y réfléchissant, notre position à tokyo nous faciliterait un voyage la-bas, pourquoi pas, ça doit vraiment être sympa. junko prend un délicieux cup noodle avant que nous regagnions nos places pour terminer la nuit. je suis bien crevé et me rendors facilement, je ne vois pas le temps passer, quel plaisir de voyager comme ça. les 13 heures d'avions ne paraissent pas.
une bonne heure avant l'atterrissage, on nous sert un petit déjeuner d'avion... rien de bien intéressant. junko semble avoir un peu moins dormi que moi mais ça va. la phase d'approche commence et en un rien de temps nous atterrissons. j'ai l'impression que c'était le voyage le plus court de ma vie. je recommande à tout le monde le tokyo / paris de nuit. en plus, vu qu'on arrive à 4h15 du matin en france, on peut estimer avoir eu une très longue nuit . en descendant, tout se passe normalement et nous attendons une petite dizaine de minute les parents de junko. je trouvais peu raisonnable qu'ils viennent nous chercher à 4/5 heure du mat mais la maman de junko a dit qu'il n'y avait pas d'heure pour voir un peu sa fille... Évidemment, dans ce cas . les parents de junko m'amènent jusqu'à la gare de l'est d'où je prends le train de 6h41 pour châlons-en-champagne. je laisse junko avec ses parents. ils doivent aller à la gare saint lazard car, rappellons-le, junko est en business trip. direction caen pendant deux jours pour elle. nous nous retrouverons vendredi soir avec des amis de l'utbm.
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dimanche 17 septembre 2006
ikea, dernière fois...
par ti,
dimanche 17 septembre 2006 à 22:03 :: junko et quentin
aujourd'hui nous essayons pour de bon d'aller voir ce nouveau ikea près de yokohama à kohoku. c'est en fait le deuxième qui ouvre au japon en moins de 6 mois. le transport depuis chez nous ne semble pas très commode mais comme c'est le week-end d'ouverture, nous pensons qu'il y aura des offres intéressantes. trois changements de train plus tard, nous arrivons à la gare de shin-yokohama. de là, il faut prendre un bus pour rejoindre le magasin. ikea affrète des bus gratuit mais quand nous voyons qu'il a y plus d'une heure de queue, nous décidons de prendre un taxi. si nous attendons, nous risquons d'exploser le timing, nous sommes invités ce soir.
l'ouverture de l'ikea semble être un événement monstrueux ici. y'a des bouchons à n'en plus finir et nous sortons prématurément du taxi pour espérer un jour arriver à bon port. nous finissons les quelques dernières centaines de mètres sur nos jambes. le magasin est immense. la dernière fois que j'étais allé dans un ikea, je ne devais pas être vieux. je ne me rappelais plus qu'il fallait faire le tour complet du magasin pour en sortir. bref, de toute manière la question ne se pose pas, nous suivons le flot ininterrompu de client. rien de bien particulier à raconter. junko repère un fauteuil confortable pour la maison dont nous notons les références. puis nous regagnons le rez-de-chaussée pour nous trouver de nouveaux draps. une couette, des oreillers... il nous faut un caddie. et c'est là que je me rends compte de l'horreur de devoir faire le tour d'un magasin en passant pas ses deux étages. je trouve un caddie a l'entrée et je prends le mauvais escalator qui m'emmène en haut du parking. pour sortir à pied du parking, il semble encore falloir faire la queue... je comprends pas. alors j'utilise l'arme ultime du gaijin (étranger) à savoir faire celui qui ne comprend vraiment rien si ce n'est dans sa langue. c'est infaillible. grâce à cette feinte, l'interlocuteur nippon fait tout ce qu'il peut pour se débarrasser de vous et je grille tout le monde en empruntant un ascenseur dérobé . tout en me délectant de ma victoire, je réalise que l'ascenseur va me ramener à l'entrée. le problème reste le même, comment accéder à la fin du magasin avec un caddie sans faire le grand tour avec tout le monde. et là, par chance, une vendeuse au type suédois (y'en a plein) m'oriente. il faut que je passe par le second mais je pourrai récupérer un caddie après et couper entre les stands. après une bonne demi-heure, je retrouve junko. nous finissons nos courses par quelques babioles puis nous demandons comment se passe les livraisons.
et là c'est le drame. 6000円 pour se faire livrer trois articles. l'arnaque, 45 euros, ils s'emmerdent pas. en début d'année, nous étions allés dans un autre vendeur de meuble japonais qui faisait pas payer et dons les produits étaient moins cher! un peu dégoutté, nous décidons de ne pas prendre le fauteuil pour trimballer à la main nos accessoires de literie. dehors, il pleut des trombes et il faut encore attendre 40 minutes le bus. pas envie de retenter le taxi et nous attendons en mettant en péril notre ponctualité chez nos amis ce soir.
nous arrivons finalement chez nous avec une demie heure de retard sur l'heure à laquelle nous devions être chez philippe et rachel. philippe avait prévenu que nous jouerions une bonne partie de la nuit. alors, pour ne pas être dépendant du train, nous chevauchons nos vélos. il pleut toujours et nous roulons avec nos parapluies dans une main, à la japonaise. de temps en temps je regarde mon plan car je n'y suis jamais allé. très vite, le plan devient illisible, la galère. cela dit, nous arrivons assez vite pour les conditions près de chez eux. mais le plus dur va être de trouver le bâtiment avec précisions. le plan est mort et le système de notation des adresses est particulièrement peu adapté pour trouver la première fois. philippe m'appelle et nous trouvons finalement avec 1h30 de retard sur le timing.
les invités sont heureusement déjà passés à table. rachel a préparé des lasagnes. j'avoue que j'en ai rarement mangé d'aussi bonnes. au dessert on nous sert un délicieux gâteau avec de la crème anglaise ; nickel. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas aussi bien dîner, en qualité j'entends. puis, grand thème de la soirée, nous avons joué à la coinche. richard, l'un des convives fait également l'effort de jouer mais on sent bien que les jeux, c'est pas sa grande passion... mais nous rigolons bien. pour ma part, je gagne même face à junko à l'arrachée avec un coinchage bien mesuré. dans la suite de la soirée, nous apprécions les joies du taboo en anglais puis un peu de wanted. bref, soirée (et nuit) très agréable. merci encore rachel et philippe. nous rentrons au petit matin avec nos vélos. plus de pluie, cool !
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samedi 16 septembre 2006
j'aime pas le poisson !
par ti,
samedi 16 septembre 2006 à 23:44 :: junko et quentin
week-end prolongé cette fois-ci, je crois que lundi, ce sera la fête du sport. peu importe le prétexte, 3 jours s'ouvrent à nous. initialement, nous avions prévu d'aller faire quelques achats au niveau ikea dans les alentours de yokohama mais l'inertie de la fin de semaine chargée ne nous a pas permis de partir assez tôt, ce sera pour demain. nous sortons un peu à shinjuku à la recherche d'un cadeau d'anniversaire pour nicolas. rien de plus fatiguant que de chercher des cadeaux... bref, à court d'idées, nous allons acheter une bonne bouteille de rhum (nous le savons amateur) et une bouteille de zubrowka. puis nous retrouvons les membres de la cancoillotte à nishi-azabu. nous avons réservé dans un restaurant portuguais que je connais bien car il est juste à côté de mon boulot et j'y vais de temps en temps pour le midi (super copieux, sans poisson pour 1000 yens). nous y fêtons l'anniversaire de nicolas mais aussi de fabien. laurent a acheté des bons chocolats pour ce dernier. nous mangeons copieusement mais j'avoue que je reste un peu sur ma fin. tout le monde a commandé beaucoup de poisson et je mange seulement les plats sans. au final, 6000 yens, ça fait un peu chier pour ce que j'ai mangé (et pour un repas sans alcool). la prochaine fois, je ne me laisserai pas faire et prendrai un plat que j'aime rien que pour moi. Ça fait un peu rat mais y'en a marre de payer le poisson des autres... cela dit, la soirée est agréable. nous avions prévu de finir la nuit dans un 温泉 (onsen) près de tokyo dôme. mais junko ne se sentait pas et nous avons laisse les autres tester seuls cette nouvelle formule.
vila madalena, le restaurant portuguais en question...
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