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sden - vampire - marseille   accueil vampire : la mascarade famille les clans de la camarilla les clans du sabbat autres lignées les lignées les indépendants clans arabes institutions camarilla sabbat les institutions indépendantes scenarii et aides de jeu by night règles scenarii la mascarade le sabbat vampires d’orient campagnes fiches de personnages pnj vampire : l’Âge des ténèbres scenarii et aides de jeu fiches de personnages scenarii histoire règles by night institutions les infernalistes famille vampire : le requiem scenarii et aides de jeu fiches de personnage famille clans lignées institutions ligues vii liens inspiration romans nouvelles bande dessinée histoire   vous êtes ici : vampire > vampire : la mascarade > scenarii et aides de jeu > by night marseille article de - 20 janvier 2006 présentation : fondée au viième siècle avant jésus-christ par des colons grecs, la ville de marseille est sans conteste la plus vieille cité du territoire français. dans le monde des ténèbres, elle est également l’un des plus vieux fiefs vampiriques, puisque ses véritables fondateurs appartenaient aux clans brujahs et toréadors. riche d’une histoire bien antérieure à celle du reste de la france, marseille a toujours fait preuve d’une forte identité culturelle. cette dernière va bien au-delà des clichés pittoresques pour touristes ou de la réputation de corruption et de violence que lui prêtent les médias parisiens. dans le monde des ténèbres, cette triste renommée n’est qu’un pâle reflet de la réalité, marseille étant le théâtre d’affrontements occultes vieux de plusieurs siècles et impliquant diverses factions, dont le sabbat, les giovanni et les disciples de seth. le marquis actuel, un ventrue affairiste nommé villeneuve, fait figure de nouveau venu face aux membres du primogène, sur lesquels il n’exerce qu’une influence nominale. la camarilla n’est jamais parvenue à établir un réel contrôle sur la cité, et nombre de vampires marseillais restent persuadés que la destinée de leur ville reste entre les mains de ses fondateurs mathusalem. actuellement, la situation locale semble s’acheminer vers le chaos total, à la grande inquiétude des vampires de paris, pour qui marseille fait figure de poudrière. thème et atmosphère : thème : réfractaire à l’hégémonie imposée par paris, marseille est la ville de la différence. farouchement indépendante, malgré une soumission théorique au prince, la cité phocéenne paie chèrement sa liberté. elle doit ainsi affronter seule les intrigues et les dangers qui menacent son unité. les thèmes majeurs du fief sont la rivalité avec paris, le prix de l’indépendance et la nécessité de s’unir face au chaos grandissant. atmosphère : dans le monde des ténèbres, marseille est une cité agitée, où les choses sont toujours en mouvement et où le futur reste incertain. pour les vampires venus de l’extérieur, la cité apparaîtra sans doute comme une sorte de capharnaüm exotique et cosmopolite. ils pourront constater que d’anciennes coutumes priment sur les règles et les usages de la camarilla et que des siècles d’intrigues ont abouti à une situation pour le moins trouble et décadente. marseille est souvent perçue par « l’estranger » comme la ville de tous les contrastes. en tant que cadre pour une chronique, marseille est une véritable mosaïque, où les vestiges d’un passé riche de multiples influences culturelles côtoient les signes d’un présent marqué par une grave crise : récession, urbanisation aléatoire, pollution, crime, violence et corruption... historique : la véritable histoire des origines de marseille est bien différente de ce que racontent les livres ou les légendes locales, puisque la cité fut fondée à l’initiative d’exilés brujahs et toréadors venus de phocée, une cité état grecque d’asie mineure. la petite communauté vampirique de massalia s’organisa de façon plus ou moins démocratique, les affaires de la cité étant gérées par un conseil où chacun disposait d’une voix. sous la double impulsion des penseurs brujahs et des esthètes toréadors, et grâce à la grande liberté que les caïnites laissaient à ses habitants mortels, la cité acquit rapidement une place importante dans le monde méditerranéen. cet équilibre relatif ne tarda pas à se détériorer, les dissensions entre les deux clans atteignirent leur point culminant à l’époque des premières guerres puniques (troisième siècle avant jc). les brujahs de marseille étaient partisans d’une alliance avec leurs frères de carthage, tandis que les toréadors prônaient le rapprochement avec les ventrues romains. l’affrontement tourna d’abord au profit des brujahs, dont l’habileté politique et guerrière était bien supérieure à celle des toréadors. bien décidés à contrer l’influence grandissante des brujahs, les toréadors de massalia s’allièrent avec plusieurs vampires de rome, et les légions romaines (accompagnées de nombreuses légions fantomatiques dépêchées par charon) accoururent « au secours de la cité » en 102 avant jc, amenant dans leur sillage leurs chefs secrets ventrues et lasombras. aux yeux des mortels, la ville de massalia appela rome à son aide afin de la défendre contre les « barbares », pour les vampires, ces événements allaient marquer le début d’un conflit millénaire... les alliés romains des toréadors de massalia permirent à ces derniers de vaincre définitivement les brujahs, mais leur aide n’était nullement désintéressée. massalia occupait à l’époque une place privilégiée dans le commerce en méditerranée occidentale et constituait donc une alliée de choix pour les caïnites de rome, qui se montrèrent beaucoup plus ambitieux que ne l’avaient prévu les toréadors... en l’espace de quelques décennies, les vampires romains qui s’étaient installés à marseille écartèrent les toréadors du pouvoir. massalia devint le théâtre d’une nouvelle lutte invisible, cette fois-ci entre ventrues et lasombras, les toréadors se retrouvaient réduits à jouer le rôle de simples pions dans une cité à la fondation de laquelle ils avaient participé. ce conflit n’était qu’un avatar du gigantesque affrontement qui opposait alors les ventrues et lasombras pour le contrôle de rome, affrontement dont la guerre civile entre césar et pompée fut l’un des reflets historiques. À massalia, les choses tournèrent très vite à l’avantage des lasombras, qui firent assassiner les chefs ventrues et s’emparèrent bientôt de la cité. ils instaurèrent un conseil réunissant les différents clans, censé diriger les affaires locales de façon concertée, mais qui se révéla rapidement n’être qu’un parlement fantoche, totalement manipulé par les lasombras. commença alors un long règne de ténèbres au cours duquel le clan lasombra utilisa la puissance marchande de son fief pour accroître son influence dans tous les royaumes du bassin méditerranéen. seuls quelques survivants ventrues parvinrent à conserver une certaine influence secrète sur les affaires de la cité. durant le moyen age, xarca (aînée des lasombras de la région) devint l’un des plus puissants représentants de son clan en europe et par là même l’un des principaux adversaires du ventrue alexandre, qui régnait alors sur paris et le royaume de france. auparavant rattachée au comté de provence, la cité rejoignit en 1246 les possessions du royaume de naples, dont faisait également partie la sicile où séjournait l’antédiluvien lasombra en personne... le règne de xarca et de ses disciples fut brutalement interrompu par la révolte qui secoua les rangs du clan lasombra lors des guerres anarchs qui marquèrent le début du xv e siècle. lorsque la majorité du clan rejoignit le sabbat après la destruction de lasombra lui-même, marseille ne fut pas épargnée, et xarca subit vraisemblablement le même sort que les autres anciens. il s’ensuivit une période de chaos durant laquelle la cité tomba aux mains du sabbat, puis sous le contrôle de représentants de la camarilla naissante... en 1481, la ville devint française et passa sous la coupe de marius, un brujah qui rêvait de faire de marseille une nouvelle carthage. farouchement indépendant, marius rejetait toute idée d’alliance avec le clan toréador, qui régnait alors en maître sur la provence et l’occitanie. lorsque les toréadors s’emparèrent de paris et des rênes du pouvoir royal, marius et ses partisans refusèrent tout compromis et se retrouvèrent bientôt totalement isolés au plan politique. face à une situation aussi précaire, le prince fut contraint de prendre des mesures extrêmes afin de préserver l’indépendance de son fief, la nouvelle carthage se transforma rapidement en dictature. la puissance économique et la situation stratégique de marseille ne tardèrent pas à attirer l’attention des disciples de set, dont l’influence commençait alors à s’étendre dans tout le bassin méditerranéen. obsédé par les intrigues échafaudées par ses ennemis toréadors et ventrues, marius négligea totalement la menace séthites. en 1720, une importante colonie séthites débarqua dans le port de marseille, amenant avec elle une terrible épidémie de peste, qui décima la population de la ville. la maladie fut également à l’origine de la destruction de nombreux caïnites, à l’instar de la grande peste qui balaya l’europe lors de la guerre de cent ans. marius lui-même succomba à la mort noire, sa disparition provoqua un vent de panique chez ses fidèles, dont la grande majorité chercha à fuir la cité infectée. seuls quelques irréductibles brujahs idéalistes décidèrent de rester et de résister aux séthites. sous la conduite d’un ancien nommé gorias, ils lancèrent un appel à tous leurs frères de france, d’espagne et d’italie. la légendaire solidarité du clan brujah joua au-delà des espérances de gorias et de ses partisans, et ce sont plusieurs dizaines de brujahs qui accoururent ainsi à la rescousse. en quelques années, au terme d’une lutte particulièrement meurtrière pour les deux clans, les séthites furent vaincus et abandonnèrent la ville à gorias et ses alliés. marseille devint alors une cité phare pour tous les brujahs de l’europe occidentale, un symbole de l’unité du clan et de son courage. en 1757, le fief proclama officiellement son indépendance vis-à-vis de la camarilla et se structura en république libre, concrétisant pour un temps les rêves visionnaires de marius et renouant avec la vieille tradition de ses fondateurs brujahs. le nouveau conseil joua un rôle décisif dans l’évolution de la situation politique en france. un grand nombre d’historiens caïnites ont ainsi fait des brujahs marseillais les véritables instigateurs de la révolution de 1789. ces mêmes historiens s’accordent également pour faire de cette révolution la première étape du déclin de la république libre. l’insurrection échappa bientôt au contrôle du clan brujah, et nombre de ses partisans passèrent sous l’influence de leurs ennemis, dont les ventrues et les séthites. dépassés par les événements, les brujahs tentèrent de redresser la situation en favorisant l’ascension de napoléon bonaparte, mais ils furent là encore devancés par les ambitions du général corse. l’affrontement tourna alors à l’avantage des ventrues, forts d’une influence économique grandissante et bénéficiant en outre du soutien d’une camarilla parisienne soucieuse de « rétablir l’ordre » à marseille. en 1817, le ventrue villeneuve fut officiellement nommé marquis de marseille par le prince. ce fut le début d’une nouvelle ère de prospérité marquée par le développement du commerce colonial, période qui atteignit son point culminant avec la réouverture du canal de suez achevé en 1869. les ambitions coloniales du marquis se heurtèrent rapidement à la concurrence des ventrues anglais et aux agissements occultes des séthites. À marseille même, le marquis ne réussit jamais à imposer véritablement les lois de la camarilla et se trouva constamment confronté aux membres du primogène, habitués à gérer leurs affaires sans aucune intervention extérieure. cette situation politique particulière, qui a perduré jusqu’à notre époque, favorisa évidemment les intérêts et les ambitions de forces étrangères à la camarilla, à commencer par le sabbat, que l’on dit très présent dans la cité phocéenne. politique : marseille est le théâtre d’affrontements parfois très violents entre différentes formations cherchant toutes à prendre le contrôle de la cité. les partis les plus importants, sont au nombre de cinq : la camarilla (rassemblée derrière le marquis et soutenue par paris), les anarchs (qui bénéficient de l’aide à peine dissimulée du primogène brujah), les giovanni, les séthites et enfin le sabbat. ce dernier est plus implanté à marseille que dans tous les autres fiefs français réunis. la présence de clans tels que les assamites ou les ravnos ne fait que compliquer une situation déjà très instable, il semblerait que marseille soit sur le point de connaître une guerre civile vampirique, dont l’issue pourrait bien bouleverser l’échiquier européen. les clans : les brujahs : ils forment l’un des clans les plus présents à marseille et beaucoup d’entre eux considèrent la ville comme leur fief. ici comme ailleurs, le clan est divisé en différentes factions. les idéalistes se veulent les héritiers spirituels de la vieille lignée fondatrice, tandis que les iconoclastes forment l’ossature du mouvement anarch local, l’un des plus puissants de france. gorias Étreint à la fin du xivè siècle par le légendaire marius, l’idéaliste gorias est le représentant de son clan au primogène et l’un des anciens les plus influents de la camarilla locale. il est, au sein de la secte, le principal adversaire du marquis villeneuve, qu’il considère comme un usurpateur. son objectif avoué est de renverser le pouvoir ventrue et de rétablir l’ancienne « république libre » dont il était le dirigeant. selon les ventrues, gorias serait le chef qui se cacherait derrière plusieurs cellules anarchs basées à marseille et d’autres villes de france. puissant et redouté, il ne se montre pratiquement jamais en public, préférant agir par l’entremise de brujahs plus jeunes. sa légende veut qu’il ait été, pendant son existence mortelle, un hérétique ayant signé plusieurs pamphlets et fomenté plusieurs révoltes contre la papauté, dont le siège se trouvait alors en avignon. gorias est aujourd’hui le plus vieux vampire connu de marseille, et l’un des plus vieux de france. valeria figure emblématique du mouvement anarchs dans le sud de l’hexagone, en italie et en espagne, valeria était, de son vivant, une jeune militante communiste italienne. elle s’engagea dans les brigades internationales pendant la guerre d’espagne et fut étreinte en 1937 par le brujah salvador. elle refusa de suivre son parent en californie après la prise de barcelone par les franquistes, et choisit de rester en europe afin de poursuivre la lutte contre les dictatures fascistes. certaines rumeurs prétendent qu’elle serait l’une des organisatrices secrètes du renouveau terroriste d’extrême gauche qui ensanglanta l’italie dans les années soixante-dix. depuis le milieu des années quatre-vingts, valeria s’est fixée à marseille dans le but de coordonner les diverses coteries anarchs avec l’aide et la protection officieuses de gorias. violente et passionnée, valeria est une iconoclaste fanatique, prête à tout pour faire triompher la cause. on prétend que villeneuve aurait passé un contrat avec les assamites dans le but de la faire supprimer. les malkaviens : la cité phocéenne a toujours attiré de nombreux malkaviens. quelques légendes persistantes prétendent que les sous-sols de la cité abritent l’un des hauts lieux du clan, l’immense bibliothèque secrète de valentinus, un mathusalem d’origine romaine ou byzantine. l’existence de cet endroit, qui renfermerait de nombreux manuscrits sur l’histoire et l’avenir des enfants de caïn, est généralement considérée par les membres des autres clans comme une affabulation de plus de la part des malkaviens. les nosfératus : ils constituent sans doute le clan le mieux informé sur les divers agissements des différentes factions de la ville. leur rôle d’espions et d’informateurs leur confère une influence considérable, y compris sur le marquis lui-même. comme celui de paris, le sous-sol de marseille abrite un royaume souterrain, véritable labyrinthe de galeries, de tunnels et de refuges bien dissimulés. nul ne sait combien de nosfératus exactement rôdent dans ce cloaque, ni même ce qu’abritent les parties les plus anciennes des égouts où plus d’un nosfératu imprudent ont déjà disparu. memmon ce mystérieux personnage, dont l’âge exact n’est pas connu, semble être le chef suprême des nosfératus de marseille, qui lui donnent parfois le titre de« roi ». si l’on en croit certaines rumeurs, memmon serait un mathusalem et le réel maître de la cité. afin de conserver son emprise sur le jeu politique local, il aurait conclu des accords avec toutes les (factions en présence, y compris le sabbat, les giovanni et les séthites, et maintiendrait délibérément la cité dans le chaos et l’incertitude. les toréadors : a marseille, la plupart d’entre eux sont issus de vieilles lignées provençales, italiennes ou espagnoles et appartiennent au milieu des arts lyriques. farouchement hostiles à l’hégémonie parisienne, ils entretiennent d’assez bonnes relations avec les brujahs les plus modérés et ne cachent pas leur mépris pour le marquis villeneuve. au plan artistique, leur influence reste essentiellement régionale, en grande partie à cause des intrigues de leurs rivaux parisiens. gabrielle légat du prince de paris et gardienne de l’elysium, cette ancilla est particulièrement impopulaire parmi les toréadors de la ville qui la considèrent comme une traîtresse, et refusent de reconnaître son autorité. ambitieuse et déterminée, elle a réussi à gagner les faveurs du marquis, qui lui a octroyé la garde de l’elysium et plusieurs droits d’Étreinte sur des artistes de la cité phocéenne. son influence grandissante dans le milieu des arts n’a fait qu’accroître l’hostilité des toréadors à son encontre. son principal objectif est d’empêcher toute alliance entre la branche marseillaise de son clan et les brujahs de gorias, coalition qui pourrait compromettre l’autorité déjà fragile du fief de paris sur les affaires de la ville. l’atrium de marseille est un night-club appelé l’immortelle. maxime descendant de l’illustre geneviève orseau, cet ancien était le gardien officieux de l’elysium marseillais jusqu’à ce que le marquis villeneuve l’évince au profit de gabrielle. représentant de son clan au primogène, maxime est le chef de file des toréadors marseillais opposés à l’hégémonie parisienne, et l’ennemi juré de gabrielle, « l’usurpatrice ». doté d’un charisme peu commun et d’une grande habileté politique, maxime cherche à réunir tous les toréadors du sud de la france sous son commandement, dans le but connu de provoquer une rupture avec le prince de paris. ce projet l’a récemment poussé à considérer une alliance avec les brujahs de gorias, également désireux d’arracher marseille à 1 ’hégémonie de la capitale. hélas, des siècles de conflit entre les deux clans ne sauraient s’effacer aussi facilement. .. les tremeres : arrivés à marseille après la chute de la république libre des brujahs, ils n’ont jamais été acceptés par les autres clans de la cité. leur position étant précaire et constamment menacée, ils n’ont pu s’établir dans le fief qu’en s’alliant au marquis villeneuve, dont ils constituent le principal soutien au sein de la camarilla locale. leur aide explique en grande partie le fait que villeneuve soit toujours au pouvoir, mais cette alliance inhabituelle oblige les tremeres de marseille à observer la plus grande prudence dans leurs intrigues politiques. leur présence dans la cité dépend en effet directement du pouvoir et du bon vouloir du marquis. les ventrues : la plupart des ventrues de la ville sont associés aux milieux financiers et politiques de la région, terrain sur lequel ils doivent faire face à l’influence grandissante des giovanni. le marquis Étreint au début du siècle dernier par un ventrue parisien, villeneuve est assez représentatif de ces ancillas ventrues liés à la révolution industrielle qui sont issus non pas de la vieille aristocratie mais de la haute bourgeoisie des affaires. artisan du renouveau économique de marseille au xixè siècle avec l’ouverture du canal de suez et l’expansion du commerce colonial, le marquis dispose d’une influence considérable dans les milieux financiers et politiques de la région. il n’est cependant jamais parvenu à asseoir son autorité auprès des membres du primogène, habitués à mener leurs intrigues sans se préoccuper d’une quelconque autorité centrale. cette situation particulière fait de villeneuve un marquis fantoche, nettement moins redouté par les vampires de marseille que memmon ou gorias. fermement résolu à affirmer son pouvoir face à ces anciens qui continuent d’agir comme s’il n’existait pas, villeneuve a conclu une alliance avec les tremeres, ce qui lui a permis de consolider quelque peu son influence auprès de ses sujets. aigri et arrogant, il se montre volontiers despotique lorsqu’il en a l’occasion, sa méfiance envers le primogène s’est transformée au fil des années en une véritable obsession. il éprouve également un vif ressentiment vis-à-vis du prince qui lui demande sans cesse des comptes, sans pour autant faire quoi que ce soit pour l’assister dans sa lutte contre les adversaires de la camarilla. roche Étreint par villeneuve dans les années 30, ce vampire cumule les fonctions de régent et de prévôt. ancien chef de gang lié à la pègre marseillaise des années folles, roche fut d’abord la goule du marquis avant de devenir son descendant et son bras droit. bien qu’il soit séduisant et élégant, celui que l’on surnomme « le lieutenant » n’a rien à voir avec l’image stéréotypée du ventrue courtois et raffiné. roche n’a jamais abandonné ses manières de voyou et compense largement son manque d’éducation par un charisme naturel et un sang-froid à toute épreuve. son influence au sein de la mafia locale a considérablement décru au cours de ces dernières années, en grande partie à cause des giovanni. les assamites : interdits de séjour à paris par un décret princier, les assamites ont choisi marseille comme centre de leurs activités dans le pays. leur leader, seulement connu par son titre de bey, exerce une influence considérable sur la pègre kabyle de la ville, et possède par ailleurs de nombreux contacts dans les pays du maghreb. fréquemment sollicités par les diverses factions, les assamites de marseille apparaissent désormais comme un élément indispensable à la vie politique de la cité. ce clan semble également être le seul à être en mesure de lutter efficacement contre l’influence grandissante de son ennemi juré, le clan des disciples de set. les giovanni : avec nice et lyon, marseille est l’une des « places fortes » du clan giovanni en france. au cours de ces vingt dernières années, leur pouvoir n’a cessé de croître dans ce fief, grâce notamment à leur puissance financière et à leurs liens étroits avec certaines familles de la mafia italienne, de plus en plus active à marseille et sur toute la côte d’azur. les deux principaux instruments de la puissance giovanni dans la région sont le milieu des casinos et le domaine immobilier. les giovanni sont également impliqués dans la fameuse « guerre des cliniques » qui fait rage depuis quelques années sur la côte d’azur, et ont passé certains accords avec des ombres locales. À l’heure actuelle, les giovanni marseillais jouissent d’un potentiel financier et politique qui dépasse celui du marquis et de ses alliés, et il est évident que le clan cherche à prendre le contrôle de la cité, comme il l’a déjà fait à nice et à las vegas. les séthites : bien que la présence des séthites à marseille ait été suspectée dès l’époque romaine, elle ne devint une certitude qu’en 1720, lorsque la peste s’abattit sur la ville. après avoir été vaincus par les brujahs de gorias, les séthites profitèrent du désordre provoqué par la révolution et s’infiltrèrent de nouveau dans la cité à la fin du xviiième siècle, à la faveur notamment du retour d’egypte des armées de bonaparte. ils s’intéressèrent dans un premier temps, au commerce colonial et à divers trafics avec l’afrique (armes, esclaves, etc.), mais c’est seulement à partir des années 1930, avec l’explosion du marché é de la drogue, que les séthites étendirent leur influence secrète et corruptrice sur marseille. actuellement, ils contrôlent indirectement le quasi totalité du trafic de stupéfiants implanté dans la cité phocéenne de la fameuse « french connection ». leur succès dans ce domaine leur vaut l’inimitié des giovanni, et les deux clans ont commencé à s’affronter par gangs interposés. les seuls adversaires que redoutent réellement les séthites de marseille sont les assamites, contre qui ils tentent par tous les moyens de retourner les clans de la camarilla. les ravnos : ouverte aux clans indépendants du fait de sa situation politique particulière, située dans une région traditionnellement très fréquentée par les gitans, marseille est sans doute la ville française accueillant le plus grand nombre de ravnos. si la plupart d’entre eux n’y séjournent qu’occasionnellement, une petite branche du clan s’est sédentarisée au fil des siècles et contribue activement à entretenir le chaos actuel. leur « reine », tanis, dirige un vaste trafic d’œuvres d’art qui lui apporte à la fois la faveur et l’inimitié de nombreux toréadors français, italiens et espagnols. le sabbat : marseille est la ville où le sabbat est le mieux implanté et le plus influent. la présence de la secte dans la cité reste toutefois très discrète, le sabbat marseillais étant dirigé par des lasombras préférant la manipulation et l’intrigue à la violence aveugle, à l’instar de leurs frères madrilènes. À marseille, le principal outil du sabbat est la famille de goules des grimaldi, très présente dans les milieux politiques, financiers, médiatiques et criminels de la cité. en dehors des lasombras, les clans les plus représentés sont les antitribu brujahs et nosfératus, dont les membres sont généralement infiltrés au sein de la camarilla locale. secrets : - memmon , le mystérieux "roi" des nosfératus est en réalité un membre de la terrible main noire, une société secrète vieille de plusieurs millénaires. celle-ci est plus amplement décrite dans le supplément intitulé "dirty secrets of the black hand". - xarca , l’ancienne reine lasombra de marseille, n’a pas été détruite avec ses descendants à la fin du xvè siècle mais a échappé à l’incendie de son temple souterrain par les membres de son clan ralliés au sabbat. résolue à. se venger, elle s’est volontairement plongée en torpeur dans une crypte inconnue. après avoir dormi pendant près de cinq siècles, elle est récemment sortie de son profond sommeil. dans un état de semi léthargie, elle dirige secrètement les actions de certains vampires de la cité phocéenne et à l’heure actuelle, ses principaux pions sont, cruelle ironie, les lasombras du sabbat. que se passera-t-il lorsque xarca s’éveillera complètement et décidera de reprendre cette cité qui fut la sienne ? c’est à vous, conteurs, de répondre... auteur : inconnu. le document m’a été envoyé mais en ouvrant le document il n’était pas signé. donc si vous en êtes l’auteur, veuillez me le signaler et je mettrai votre nom ou le retirerai tout simplement. la gamme vampire, ainsi que la plupart des noms et images présents sur ce site, sont sous copyright de white wolf publishing inc. © 2002, et ils ne sont ici qu'à titre représentatif et illustratif... ** white wolf publishing inc. version française sous © hexagonal 2002.

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