yellowcakes
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24 sept. 2007
transition
there will come a time in your life when you will ask yourself a series of questions:am i happy with who i am?am i happy with the people around me?am i happy with what i'm doing?am i happy with the way my life is going?do i have a life, or am i just living?do not let these questions strain or trouble you: just point youself in the direction of your dreams, find your streng, and make your transition.for those who know it's time to leave the house.
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08:24
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28 août 2007
parenthèse
le monde est tellement vaste qu'il existe vraisemblablement un nombre significatif de choses, de concepts et d'éléments surnaturels que nous ignorons totalement et que nous ne serons jamais en mesure d'expliquer avec pertinence.en ce moment, je trippe (un peu) sur le chamanisme. la consommation du breuvage préparé par le shaman pour la cérémonie "religieuse" permet au sujet de vivre l'expérience ultime: un voyage sans retour à l'intérieur du corps humain, une traversée des organes, du sang puis des cellules pour atteindre son adn.ce trip, étudié par des anthropologues et autres scientifiques contemporains, révèle la possibilité d'une interconnexion absolue entre tous les éléments vivants définissant l'univers (tous constitués d'adn) et confirme donc l'incroyable potentiel de communication avec les plantes, les animaux, la terre, le ciel, les étoiles, voire dieu lui-même.on constate par ailleurs une activité améliorée des neurorécepteurs pendant ces trip shaman. des dilatations du cerveau ont même été observées et mesurées chez certains sujets initialement malades. a l'issue du trip, de sérieux malades psychiatriques ont été guéris, grâce à un procédé de régénération neuronale toujours en étude. a l'échelle de l'homme, et rapportée au savoir actuel en terme de psyché, c'est une véritable révolution.ce qui est tout à fait étonnant, c'est que le breuvage en question, l'ayahuasca, est lui même une prouesse biologique, savant mélange de feuilles de kurna et d'extraits de liane locale. le principe actif hallucinogène, le dmt, est inactif par voie orale, à moins d'inhiber compplètement les enzymes de l'estomac. sachant qu'il existe près de 80.000 espèces de la végétation supérieure dans la région, comment ces shamans ont-il pu parvenir à trouver la bonne recette? 1 chance sur 6,4 milliards...il faut alors imaginer la vision du monde parallèle qui se présente au shaman : sur un fond bleu, une multitude de serpents cosmiques, assimilables à des doubles hélices d'adn en mouvement, communiquant entre elles, avec les esprits et tout l'univers, mais surtout avec le sujet et son guide, le shaman. ce dernier guide le sujet dans son trip, à l'aide de chants ancestraux qui agissent sur son esprit et domptent ses serpents cosmiques, modulant son adn.pour ceux que ça intéresse, je vous invite à lire les écrits de jeremy narby, et pour les plus paresseux qui souhaitent découvrir ce monde fascinant, le documentaire (renversant) réalisé par jan kounen. pour comprendre une bonne fois pour toute l'intérêt de cette science naturelle plusieurs fois millénaire, mondiale même, et évaluer son impact potentiel sur les techniques médicales et psychiatriques actuelles.pour faire taire les incrédules, jan kounen interview même kary bank mullis, prix nobel de chimie en 1993 (amplification et régénération de l'adn), qui affirme sur le vidéo avoir découvert le pcr pendant un trip shaman!
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27 août 2007
rencontre du 3ème type
premier jour de vacances, route nationale de la costa del sol. bouchon classique ente estepona et marbella, c'est l'été. tout le monde patiente alors gentiment, accélère, puis freine. sauf moi, qui finis d'allumer une cigarette puis relève la tête, juste à temps pour réaliser que le choc est inévitable. j'emboutis violemment l'alfa romeo de devant, qui elle même heurte l'arrière du cabriolet de douglas.douglas...si vous ne le connaissez pas, d'emblée, vous avez tort.pour faire court, sachez que le monde se divide en deux catégories: ceux qui ont les pistolets chargés et ceux qui creusent. le gun de douglas est chargé à vie et sans avoir à creuser bien longtemps, on réalise aisément à quel point certains individus peuvent sortir du lot.parce que ça saute aux yeux!et que ça fait plaisir de rencontrer des êtres humains de ce genre. (c'est ce que je pense vraiment)douglas, le roi de la démerde, toujours souriant, toujours partant pour un trip, m'a au départ aidé à organiser ces vacances, avant de me les sauver. voiture pétée? douglas connait un libanais qui peut te la retaper en trois jours, à un prix d'ami. tu veux sortir faire la fête? douglas t'emmène manger dans un vrai bar à tapas dans la vieille ville, t'offre des verres à la suite del mar puis à l'icon, la boite design qui fait fureur, avant de faire un petit tour à valere... douglas, m. pilotage automatique, aucune faille, une machine. marre des plages bondées de touristes british kitch et bedonnants? douglas te prend par la main et te fait découvrir la plage des locaux de marbella, el rancho cubano. ou comment un mojito sur le sable peut vous redonner le sourire. où c'est? chut... it's a secret.alors douglas en rajoute, nous invite chez lui, en famille. où l'on comprend de qui douglas tient ce qu'il a dans la tête, cette approche positive et constructive de la vie qui me fascine. douglas en rajoute même encore un peu, juste une petite couche: il nous présente son ami d'enfance et colocataire, adam.très chaleureux, plus qu'amical, un humour très fin, et le grain de folie suffisant à faire la différence avec ceux qui creusent. la classe.adam et douglas en même temps, c'est le festival du rire et de la bonne humeur, mais c'est aussi l'occasion d'apprendre des choses. pour ne pas basculer dans l'îdolatrie, disons que les deux savent pas mal de choses sur pas mal de choses. du billet de banque de collection à l'histoire de l'andalousie, en passant par les voiliers et les feuilles de tabac à rouler.sans parler des femmes...alors douglas, merci pour ces vacances.le winner parmi les winner.le roi de marbella.
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23 juil. 2007
pour vivre tranquille
meurtre, vol, fornication, apostasie... des péchés en puissance conduisant à la mort de l'âme. de là à provoquer des comportements pathologiques, le pas est vite franchi et le péché, tel un tatouage, colle à la peau de son auteur jusqu'à la fin de ses jours, indélébile, tuméfiant l'âme, jusqu’à sa mort. les croyants, quelle que soit leur religion, sont rongés par la culpabilité, car la religion prône une éthique qui sollicite la conscience. alors oui, certains, comme moi ou comme toi cher lecteur, philosophes, préfèrent en rire (l’illumination fulgurante du rire ravive l’âme en péril) et continuent d' apprécier leur vie, estimant qu'agir autrement relève de l'hérésie, voire du suicide intérieur. d'autres en revanche, sont rongés par ce souvenir qui gêne, cet acte honteux et inavouable. cette catégorie de pécheurs ne connaîtra jamais la paix. typiquement, ce genre d'individus semble tout à fait à l’aise dans son milieu de vie, mais les symptômes du péché sont faciles à démasquer : lors d'une réception officielle, lors d'un dîner entre amis ou pendant une réunion parents-professeurs, le contexte du péché et son poids se faisant une nouvelle fois ressentir, l'individu subit un flash-back incontrôlable pendant lequel tous ceux qui croiseront son regard n’y verront qu'une âme absente, aspirée dans les limbes des regrets et du remords. un pécheur revivant son péché à l’infini. un fantôme.---------::--------illlustration: la flagellation de rubens
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18 juil. 2007
imad et le polaroid du temps
imad a douze ans et connaît déjà derb ghallef comme sa poche. s’il s’y rend régulièrement, ce n’est ni pour chiner ni pour acheter du «fromage rouge» de contrebande. ce qui l’intéresse, ce sont les jeux vidéo pirates. il vient justement de pucer sa nouvelle xbox, et il sait que le seul sur le souk à vendre des jeux vraiment compatibles, c’est « le toubib ». véritable mythe urbain, il est connu pour avoir été le premier au maroc – et peut être même sur terre se disait imad - à avoir pucé avec succès la nouvelle ps3. c’est un mec plutôt cool, la trentaine à peine. il vit toujours avec sa famille, à deux pas du souk. pour certains gamins de joutiya, le toubib est un véritable sorcier. imad arrive devant l’échoppe du docteur, le cÅ“ur rempli d’espoir. excité comme un fou, il doit toutefois dissimuler son impatience, au risque de voir le coût de la transaction grimper.la boutique du toubib, située à la sortie du derb, face au parking, est plutôt minable : un carré de 17 m² donc l’entrée est définie par un comptoir complètement tordu agrémenté d’un large fauteuil de bureau en cuir complètement usé ; on est agressé par un poster géant de samourai showdown collé sur un mur en tôle, quelques amplis pétés et de vieilles carcasses de super nes et de megadrive jonchent le sol en hemri, tandis que du matériel de bricolage est éparpillé un peu partout dans l’échoppe…le toubib se tient debout derrière le comptoir. il porte une veste de l’armée allemande, un short noir et des brodequins. par réflexe, il se baisse et sort un carton de cd divers, tous piratés et le propose à imad, qui coupe net :« - il n’y a que far cry the survival qui m’intéresse. on dit que tu l’as cracké ! - oui, réponds le toubib. mais je n’ai aucune copie dispo ici. si tu veux, je vais chercher les cd à la maison et je reviens. dix minutes maxi.ca te va ? - bien sûr, depuis le temps que je veux jouer à far cry. j’attends ici ! - c’est 25 balles pour far cry. y a 2 cd, c’est pour ça. - d’accord, de toute façon, je peux aller même jusqu’à 100 balles pour ce jeu ! - alors on fait comme ça. regarde, tu passes le comptoir et tu te poses sur le fauteuil. tu touches à rien qui ait l’air d’avoir de la valeur. si quelqu’un te demande quelque chose, réponds juste que je ne tarderai pas, tu seras gentil. - ok, pas de problème. je ne bouge pas. » le toubib parti, imad sait que l’affaire est dans le sac. tout excité, il serre les poings et les ramène à lui en poussant un petit cri de joie. son coude droit tape accidentellement dans le carton de cd resté sur le comptoir : le contenu se renverse, certains cd quittent leurs pochettes et roulent vers le fond de la boutique. imad se lève brusquement, range les cd à portée immédiate et cherche des yeux les plus éloignés. il se met alors à les ramasser délicatement, sachant que chaque cd brisé lui coûtera 10 dirhams. il parvient finalement à tous les remettre dans leurs pochettes, tous, sauf un seul, parti rouler derrière un amas de cartons posés dans le coin gauche de l’échoppe. après avoir poussé quelques consoles, imad est en train de pousser les cartons pour accéder au disque, quand il découvre un objet qui lui est familier : un polaroid. la dernière fois qu’il en avait vu un, il devait avoir 6 ou 7 ans. son père avait en permanence dans son portefeuille un cliché de lui et de sa petite sÅ“ur pris justement avec un polaroid. il avait expliqué le système à imad : un clic et la photo s’imprime directement sur l’appareil. magique ! le numérique était depuis passé par là et son père regrettait que les gens se fussent lassés d’un objet pourtant si pratique. lui-même avait abandonné le sien à la poubelle, les pellicules étant introuvables au maroc depuis les jeux de séoul en 1988. imad saisit alors le polaroid, le pointa vers l’extérieur du magasin, en direction des voitures stationnées puis appuya sans conviction sur le bouton « shoot ». a sa grande surprise, il restait de la pellicule et un petit carré de papier commençait déjà à s’échapper de l’appareil. imad extrait délicatement la photo et commença à la faire sécher, comme le lui avait expliqué son père. la photo devenait pourtant de plus en plus claire, mais imad ne parvenait pas à définir ce qui était représenté. il avait pourtant visé le parking, mais au lieu de cela, l’image qui apparaissait montrait autre chose : un terrain vague et l’horizon coupé en deux par un palmier géant. imad se dit alors qu’il s’agissait sûrement d’une vieille image restée captive dans l’appareil. cette fois, il se tourna vers l’intérieur de l’échoppe, visa les consoles posées à même le sol, et appuya sur « shoot ». la photo qui en sortit montrait un tas de casque multifonctions avec une visière bleue et un kit de transmission micro oreillette. le casque en question portait l’inscription « le toubib hardware » ainsi qu’une référence : 2763/fp. imad se frottait les yeux tellement le cliché paraissait réel. persuadé d’être le dindon d’une farce bien pensée, il reprit le polaroid, et le braqua alors vers son visage. « shoot » ! la photo qui en sortit montrait un visage d’enfant, le sien à l’âge de 7 ans. imad, incrédule, lâcha brusquement l’appareil, qui se brisa légèrement au contact du sol. c’est précisément ce moment que choisit le toubib pour faire son apparition : « - je croyais pourtant t’avoir dit de ne rien toucher ! ah les gosses d’aujourd’hui, vous ne tenez pas en place ! le toubib se penchait pour ramasser les restes du polaroid. - je peux te rembourser. je vais chercher mon père, il te remboursera, dit imad tout en essayant de dissimuler des petits sanglots. - ne t’en fais pas, va. je peux le réparer, et j'en ai même un autre. le toubib souriait. je vais te montrer ce dont cet appareil est vraiment capable. viens voir. - je suis déso… - laisse tomber je te dis ! le toubib riait à gorge déployée. jamais imad ne put penser qu’un commerçant de joutiya puisse être aussi tranquille, si détaché par rapport à sa marchandise.ecoute petit, reprit le toubib, ici, tout se casse et tout se répare, tout se prête et finalement rien ne reste. hormis les souvenirs. et je suis sûr que tu en as à revendre, je me trompe ? - non, c’est vrai. imad était happé par les propos du toubib. - et si je te disais que je peux te montrer tout, ton enfance, ce que tu faisais hier à l’école pendant la récréation, où même ce que tu feras demain ? - pardon ? je ne comprends pas. - alors regarde. et ne dis rien.» le toubib paraissait sûr de lui… le polaroid est un appareil équipé très simplement : un bouton pour prendre la photo, un autre pour dérouler ou enrouler la pellicule, et enfin, le bouton du flash. le modèle du toubib était inédit, il l’avait trafiqué lui même et après maintes modifications, y avait ajouté 3 nouveaux boutons : un bouton p, un bouton pn et un bouton fp.quand on presse le premier, le polaroid a la capacité de plonger dans la mémoire de la chose visée et l'aspirer, qu’elle soit de forme humaine ou non.le bouton pn lui, permet de prendre des clichés du présent, tout en les embellissant.le dernier bouton est la véritable prouesse technique signée le toubib, car il a la particularité de happer les vibrations des cordes de l’espace temps pour restituer une image fidèle d’un futur éventuel. « - incroyable, imad n’en revenait toujours pas.- et si je te dis que tout à l’heure, quand tu t’es pris en photo et que l’image était la tienne 5ou 6 années plus tôt, tu étais en mode fp ? - ben impossible, c’est une photo de moi dans le passé. c’est sûr, je dois avoir 7 ans sur cette photo ! donc à la rigueur, j'étais sans le savoir en mode p. - non, imad. tu te trompes. c’est bien ton image future. car tu es comme moi, comme tous ceux qui aiment les jeux vidéo. tu es un grand enfant et tu le resteras, pour toujours. - je ne vais donc jamais grandir ? imad ne comprenait décidément plus très bien… - si, bien sûr. tu grandira, fondera un foyer, paiera tes impôts, enterrera tes parents et tes meilleurs amis, mais au fond de toi, tu resteras toujours le même enfant que la vie ne cesse d’émerveiller. debout à présent!» imad se réveilla en sursaut, le fauteuil était décidément bien trop confortable, assez en tout cas pour piquer un petit roupillon ! il était toujours seul dans la boutique du toubib. rien n’avait bougé, la boite de cd était toujours posée sur le comptoir, les cartons à leur place et les consoles en l’état. il regarda alors sa montre, une bonne demi-heure s’était écoulée: il s'était bel et bien endormi! il quitta alors le fauteuil et se dirigea vers le tas de carton pour vérifier que le polaroid y était bien : rien, il n’y avait rien.le toubib était de retour, il tendait le cd de far cry à imad, qui lui dit : « - dis moi, il y avait quoi avant ici ? - tu parles de mon magasin, petit ? le toubib ne cessait de lui sourire. - non je parle du souk. il y avait quoi à la place du souk ? - je ne me souviens pas très bien, mais j’imagine que c’était un terrain vague, avec peut être quelques palmiers. toute la ville devait être comme ça il y a 50 ans. pourquoi donc? - je crois que je me suis endormi. désolé. je n’ai pas réalisé… - pas grave. c’est de ton âge, et puis faut considérer l’émotion aussi : tu as passé un moment à tourner dans le souk avant de venir me voir, et tu sais que ce jeu est différent de ceux auxquels tu as pu jouer jusqu’ici, n’est-ce pas ? c’est pour ça que tu l’attends si impatiemment, non ? - oui, c’est un jeu de tir à la première personne, un monde d’adulte, violent, sanglant même. mais extrêmement réaliste. le jeu s’inspire des guerres réelles actuelles en afrique et au proche orient. - exactement, répondit le toubib. mais n’oublie pas, tu resteras toujours un petit homme. c’est l’image que ton âme te renvoie, et tout le monde, avec de la volonté, peut la voir. même hors du temps, dans tes rêves, ton passé, ton présent, ton avenir. alors continue de voir la vie comme tu le fais si curieusement, avec des yeux d'enfant. d'ailleurs, regarde, j'ai un truc qui peut t'intéresser : c'est un casque pour les fps que je suis en train de bricoler. je rêve d'en produire en série. regarde la visière bleue, pas mal non? mais je ne suis qu'un petit commerçant du derb, sans espoir, alors tu sais...- détrompe-toi, lui dit alors imad. j'ai vu une partie de ton avenir, tes efforts porteront leurs fruits un jour, je t'en donne ma parole!- et comme on dit : la vérité sort de la bouche des enfants... à bientôt petit!»
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16 juil. 2007
a la découverte du nationalisme
je vous invite à découvrir un monde de rire et de pleurs: le nationalisme. rejoignez-moi sur le forum nationaliste français : c'est plus qu'une communauté, c'est une raison de vivre! la preuve, mon nick sur le forum c'est "le maréchal". avec un étendard imaginnaire pour faire vrai. je suis un manant.au départ, il s'agissait seulement d'exciter les nationalistes, avec l'aide d'un pote de nancy. l'objectif était de devenir l'un des leurs (c'est réussi) pour mieux les mettre face à leurs contradictions. du trolling poisseux. typiquement : un post sur les 3 personnages historiques favoris. où l'on réalise que les fachos du fn sont tout de même bien calés côté histoire et culture g : les 12 étoiles du drapeau de l'ue correspondent aux étoiles de marie dans la vision de l'apocalypse, enfin...ils en connaissent vraiment un rayon. sur ce thème donc , on a les réponses classiques : napoléon, charles martel, jeanne d'arc, clovis, léon degrelle... accompagnées d'agréables commentaires appuyant avec force la proposition du membre : " eh bien, moi je suis soldat par la grâce de dieu et pour sa plus grande gloire" ou encore "on peut et doit, dans certaine circonstance servir dieu par sa famille et patrie mais toujours en oeuvrant pour sa plus grande gloire et occasionnellement, notre salut. ". sans parler des émoticons croisades style...pour les provoquer je réponds : pétain, marie antoinette, et zinedine zidane.on me somme de m'expliquer (modérateur du forum) , je réponds alors un truc douteux : "qu'on le veuille ou non, zidane a marqué l'histoire de la france. c'est un peu grâce à lui qu'on tient notre unique et historique coupe du monde. donc il est entré dans l'histoire en meme temps que la france. donc c'est un personnage historique. en tout cas, dans 100 ans il le sera...cqfd ou non?"ensuite, ils se sont déchainés : " zidane étant la goutte (de sang kabyle) faisant déborder le vase... "je continue la provoc en postant ça : "je sais pas si vous avez suivi cette info. le mrap critique la définition du colonialisme éditée dans le petit robert. la voici : - colonisation : mise en valeur, exploitation de pays devenus colonies - coloniser : coloniser un pays pour le mettre en valeur, en exploiter les richesses. le mrap estime que le robert cautionne et glorifie le colonialisme. qu'en pensez-vous chers camarades?"mes chers camarades m'ont alors répondu : "algérie française !!! oas vaincra !! la corde pour les traitres !!!", etc. l'islam, quant à lui, est traité de la manière la plus brute qui soit : "mort plutôt que musulman !"les mariages mixtes : " je suis dernièrement allé à paris, et je peux te dire que j'ai été terrifié de constater le nombre important de couples interraciaux...dans cette ville, quelque soit l'endoit ou tu jettes ton regard tu as une bonne brochette d'allogènes! " et " oui c'est clair qu'un bâtard ne produit rien de bon: a cheval sur deux cultures et deux races, il ne sait pas où il en est, il passe sa vie à se chercher une famille, un élément d'identité auquel il puisse se rattacher. un bâtard racial est souvent enclin à la violence, au rejet de la société dans son ensemble et surtout à la dépression. bref, une vraie chance pour la france!!"autrement, jeudi dernier, tintin au congo officiellement jugé raciste et relégué au rayon adultes
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12 juil. 2007
yellowcake canin
l'an dernier, quand je tapais "armée marocaine" sur google, le site m'incitait poliment à essayer plutôt "armée américaine". assez drôle en effet. genre : si vous voulez des infos sur l'armée marocaine, passez votre chemin et extasiez vous sans honte aucune devant la grandeur de l'armée américaine, il y a plus de liens dispo. ave w, avé!autre interprétation, mais maroco-marocaine celle-ci, à l'intention de nos frères ennemis algérois (et pas algériens, parce que les kabyles nous aiment eux!) : le maroc et les eu sont deux pays frères! tu touches au maroc, tu te prends des titans dans ta gueule.aujourd'hui, même recherche; où l'on apprend avec soulagement que notre armée a renouvelé son armement, soutenue par l'ue (et par nos impôts directs). plus aucune indication vers des infos concernant l'armée us. nous ne serions donc plus frères? heureusement, j'ai mis un titan de côté, au cas où...d'après snoopy, mon chien, quand un résultat de recherche sur google change aussi radicalement - on passe de 0 info à un détail chiffré de l'armement actuel, sachant que pour faire un inventaire militaire, il faut compter 6 à 9 mois de travail - c'est que la réalité est 2 à 3 ans en avance sur ce qu'on peut lire actuellement sur le net. je crois que snoopy veut lancer un débat stérile... la méfiance est clairement de mise. je tape donc sur google "soldat marocain", pour me rassurer. le résultat est ici. ps sans aucun rapport : hier j'ai joué à l'émission impossible sur rabat chaine inter, et je suis en finale pour gagner un lecteur mp3. i'm happy (droopy style).ps pouvant déboucher sur un rapport sexuel : je cherche une femelle shi tzu pour mon chienps3 : le prix de la console baisse de 20%.
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5 juil. 2007
conformisme à la con : le lit de procuste
voilà , suite à demande, voici mes réponses au questionnaire de procuste.pour ceux qui ont un google-elbow, procuste, c'est le cousin germain grec de proust, sauf qu'il s'est fait prendre en gang bang par une bande de keublas du 92, et depuis il nous les casse pour que tout le monde reconnaisse les dommages causés par un gang bang à un petit anus tout délicat de grec désanchanté.lmouhim, here i go (j'ai un souci de taille (aie!), ctrl+ pour agrandir la police).premières lectures : - ma première encyclopédie (disney): je l’avais achetée avec mon père au salon du livre à casablanca, en 1984. enorme souvenir. j'ai tout de suite aimé lire. - les 10 premières page de la méthode rose, manuel de piano pour débutants : 10 pages qui résument l’histoire de la musique classique, juste avant les partitions. j'ai du lire ces pages au moins 1.000 fois. sans déconner. - oui-oui. mais pas bcp. ensuite, je suis rapidement passé au trip club des cinq puis clan des sept.un grand merci donc à enid blyton : claude du club des 5 a été la première fille pour laquelle j'ai ressenti des choses vraies et intenses - bd : j’aime lire, l’islam en bande dessinée, les aventures de la calypso (cousteau en bd), les sextraordinaires aventures de zizi et peter panpan (je le chipais à mes parents genre tous les jours), gaston lagaffe puis boule et bill. ensuite marvel... - premier vrai livre jamais lu (ni un truc de l’école ni un truc obligé à lire) : moby dick . d'ailleurs, c'est quoi la morale de ce livre? les 4 écrivains que je relirais encore et encore : murakami ryu, jack finney, bret easton ellis, amin maalouf.4 styles différents, 4 visions du monde que j'aime. les 4 auteurs que je ne lirais probablement jamais : benard henry levy, sa femme, jean philippe toussaint et enfin, les deux imposteurs que sont les frères bogdanov. les 4 livres que je lis en même temps : 2 en ce moment, plus, je perds mon temps, j’en ai fait l’expérience : les bienveillantes (littell) : j’en suis à 20 pages (je sais pas si je vais y arriver) et miso soup (murakami) : il me reste une trentaine de pages, je le finis ce soir, j’adore avoir des flash hardcore avant de dormir. les 4 livres que je lirais j’ai compris qu’ici on pouvait parler de bouquins jamais lus ou alors commencés mais mis de côté. le coran, la torah, le pendule de foucault (umberto eco, je l’ai mais j’ai des dicos trop récents, y a pas certains mots !), l’infini dans la paume de la main (commencé, pas fini…je le regrette souvent d’ailleurs, preuve que lire plusieurs bouquins en même temps is an heresie). les 4 livres que j'emporterais dans une île déserte: - un dictionnaire - un bon bouquin de yoga - l’infini dans la paume de la main- comment survivre sur une île déserte / comment prendre son pied avec tout ce qu’on peut trouver sur une île déserte les premiers mots que j’aime: longtemps, je me suis couché de bonne heure. (proust) les derniers mots de j’aime :probablement la chute de less than zero (ellis) : “ it was time to go back. i had been home a long time. “it ps : pourquoi 4 choix possibles et pas 3 ou 5. sachant que chez les japonais, le 4 est le chiffre de la mort...enfin
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7 juin 2007
décousu
j'ai appris un truc hier soir : on ne dit pas d'un rêve qu'il est prémonitoire, mais qu'il est plutôt prépositoire. voilà .en même temps, c'était sur un achille talon...autrement, un site internet permet de voter pour les nouvelles merveilles du monde. 21 au départ, à présent la liste est réduite à 10, dont la tour eiffel (bof), le taj mahal (yes!) etc.y a donc moyen de voter pour choisir les 7 nouvelles merveilles du monde.mais bon, pourquoi y a ni la barrière de corail, ni la mosquée hassan ii, ni les fesses de hind, une camarade de classe de première?!!!plus que 30 jours pour voter. cliquer sur l'image
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29 mai 2007
génocide controversé : la part de vérité
comment peut-on accorder le moindre crédit à ce que peut penser, dire ou écrire bhl?hier soir sur france 3, l'arnaque était trop évidente: bhl défenseur éclairé et autodéclaré d'une nouvelle cause à laquelle nous (nous tous sauf bhl bien sûr) ne nous intéressons pas encore assez : le darfour! mais de là à scénariser son intervention télé, quand même, c'est vraiment abusé.je cite donc l'interessé : " le darfour, c'est grave. les arabes sont en train de liquider tous leurs opposants."même l'onu et plusieurs associations estiment qu'il ne se passe rien d'assimilable à un génocide (arabes et africains vivent ensemble au darfour, tous musulmans), mais monsieur bhl (s'adressant à fréderic taddei, qui le regarde l'air de penser : mais il est ouf ce mec!), malgré le reportage sur place qui infirme cette thèse (celle du génocide), maitrise la parade : " vous savez, tout le monde en 1943 disait que les nazis ne faisaient rien de mal, qu'il n'y avait aucune trace."voilà . imparable. toujours le même accord donc car bhl finit son intervention par : "ce qui se passe aujourd'hui au darfour, soit l'innomable, ce charnier que personne ne semble reconnaître, est le pire des crimes du monde moderne. sans doute ce qui se passe de pire sur terre depuis la yougoslavie."c'est incroyable, que ce soit bhl, kouchner, glucksmann ou encore finkelkraut, la partition est inchangée: il ne se passe rien de grave en palestine car tout le monde sait que les israeliens constituent un peuple très pacifiste, que les américains sont le gendarme de la liberté mondiale et leur rôle au darfour pourrait se résumer à latter des arabes musulmans (chars d'assault contre vélo et piétons) qui par nature sont contre la liberté.ces mêmes individus qui pensent encore que saddam et al qaida font la paire, que les enfants palestiniens font exprès de se placer sous les bombardiers israeliens que tout le monde sait très amicaux; que les arabes musulmans sont la racaille de cette planète et qu'il faut les combattre toujours, partout, et bientôt aussi, au darfour.le tout bientôt résumé dans 200 pages de pq bhl.en vente chez tous les libraires cachère du 17ème.moi je pose juste la question suivante : quand va-t-on entendre officiellement la voix qui affirme que justement, le problème à régler en priorité c'est la palestine ?!! pourquoi les médias français ne prennent-ils pas leurs responsabilités pour, tout simplement, enfin dire aux gens la vérité ?!!
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25 mai 2007
post inutile
un truc qui me fait sourire.dans un certain genre de conversation où on essaie d'expliquer quelque chose de complexe/long aux gens, ils ont souvent tendance à participer inutilement au dialogue, parler pour parler en somme.exemple:" - et donc, c'est en sortant du ciné que je l'ai vue avec son ex! - son ex? il n'est pas mort du sida? - non, c'était son cousin. - ah oui, hamid, le voisin de brahim?!!! - c'est pas important, on s'en fout. et c'est là que je les ai surpris en train de se prendre par la main"on s'en fout.en arabe, ça donne : " ma a3linache" soit littéralement : ce n'est pas sur nous.en anglais : "anyway"en japonais : " neh"y a 10.000 trucs du genre.voilà . ce post n'aura servi à rien.
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23 mai 2007
la polémique benzekri
m. benzekri est mort, paix à son âme.pour ceux qui habitent anfa ou rte de zaer, m. benzekri c'était monsieur equité et réconciliation du maroc.on peut pourtant et légitimement remettre en cause son bilan. il faut alors commencer par rappeler le passé communiste et révolutionnaire de feu benzekri : ses acolytes visaient tout simplement à renverser le régime, par le sang (oui, la révolution ça salit les rues). ensuite, on peut ajouter que, parallèlement à leur pensée politique - sur laquelle un véritable état se doit de réagir par un débat de fond et une intégration dans le jeu démocratique, et non par la repression, la torture et l'emprisonnement - ben berka et ses minipouces, soit benzekri et ses amis, ont inlassablement éliminés d'importantes figures de l'istiqlal (amraoui, etc.).aujourd'hui donc, on célèbre la mort d'un symbole, celui de la reconnaissance d'une pensée politique différente, à contre courant, et donc suceptible de causer des torts aux leaders de l'époque. le symbole d'un mouvement qui me permet aujourd'hui d'écrire les choses suivantes : " je suis contre le découpage électoral actuel" ou " le roi a trop de pouvoirs", même si je ne le pense pas vraiment...je ne sais pas si on peut s'amuser à comparer, mais quand balafrej est mort, il n'a eu droit qu'à un petit encart dans le matin.je pose donc la question suivante : que doit-on célébrer d'abord?le fait qu'on soit parvenu à être libres et indépendants?ou le fait de pouvoir penser librement?qu'est-ce qu'on met en premier?pourquoi?parce que moi en 2007, je ne comprends pourquoi je paye 42% d'igr, sur lesquels le budget prélève de quoi indemniser les amis de benzekri, emprisonnés c'est vrai, mais pour des idées que je ne partage pas.ok, l'etat a reconnu ses torts, mais dois-je en supporter financièrement l'impact?au passage, les anciens de l'istiqlal sont aussi indemnisés à travers une assoc (jaich je sais plus comment), mais je suis pour.
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pure business
le salariat est mort. pour moi, en tout cas, c'est fini.j'y ai un peu réfléchi et je me dis que finalement, quelle est la différence entre un entrepreneur et un salarié? la prise de risque, la taille des testicules ? en partie. l'épanouissement et le sentiment d'accomplissement quand on voit enfin son projet prendre forme ? très certainement! l'envie de s'enrichir qui finit par être assouvie? carrément. l'envie de se distinguer? je ne sais pas pour vous mais pour moi, oui.sur la base de ce "postulat", je vais donc bientôt quitter mon taf. l'idée alors est de me trouver un bon petit créneau, avec une prise de risque raisonnable (je vais pas m'amuser à prendre un crédit de 30 mdh), m'assurant épanouissement et accomplissement, un max de thunes bien sûr et la reconnaissance tant méritée de tous ceux qui pensent que je suis fou.j'ai donc réfléchi et trouvé le créneau qui me convient : les cordons ombilicaux.pour faire court, il faut savoir qu'un cordon ombilical, enfin, le sang qu'il contient, est littéralement gavé de cellules souches; ces mêmes cellules qui font le bonheur de tout labo de génétique qui se respecte. l'idée se résume alors à collecter le sang de ces cordons dans des pochettes plastiques puis de stocker celles-ci à -70°c. ensuite, faire un petit site internet b2b et c'est parti.actuellement, on compte près de 715.000 naissances par an dans ce pays. imaginons que je parvienne, allez, à en récupérer 0,1%, soit 715 par an (notons ici que normalement les cordons ombilicaux sont incinérés après l'accouchement, certains finissent pourtant à la poubelle). avec ce petit stock annuel donc, et vu le prix du marché mini de 2.000 euro, ça fait un très beau ca d'1,43 millions d'euro. imaginons ensuite que le 0,1% passe à 1%, 10%, etc.la pompe à fric de base en somme.evidemment, il y a des contraintes, mais il suffit juste de s'assurer que c'est un business légal (tiens, qu'en pense le pjd?), je connais déjà pas mal de maternités où je pourrais m'approvisionner. il faudrait aussi faire du flux tendu, soit récupérer les planning d'accouchement et envoyer des équipes en tournée de collecte pour les pochettes de sang à congeler. contraignant, mais bon, c'est pour faire du fric.voilà , je crois que c'est un peu le futur ce business, du coup, je cherche un associé.il sera en charge des tournées de collecte.profil recherché? une bonne expérience en solex au maroc, des doigts agiles et l'amour du sang et de l'argent.
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17 mai 2007
alerte diabète
vent de panique aux etats-unis : une étude dont les résultats ont été publiés cette semaine jette un froid quant à l'avenir de 25% de la population du pays.au pays du fast food, point d'huile d'olive.toutes les fritures sont réalisées à partir d'huiles de synthèse, comprenant notamment de la graisse de porc, mais aussi des graisses végétales.pour un échantillon de 100.000 jeunes testés et qui consomment de la junk food depuis plus de 8 ans, le taux de diabète est de 100%. la consommation prolongée de graisses végétales aboutit donc systématiquement à un diabète, pour tous les sujets testés.comment réagiront alors les associations de consommateurs?allons-nous avoir droit, comme pour le cas du tabac, à de retantissants procès du peuple contre mc do?sachant qu'un américain sur 4 est obèse... ça va faire du bruit.a suivre. peut être chez nous!
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mon premier post sous sarko
pour sa première décision en tant que président de la république, nicolas sarkozy a souhaité, le 16 mai, que cette lettre d'adieu soit lue au début de chaque année scolaire dans tous les lycées de france. ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé, je vais mourir ! ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. certes, j'aurais voulu vivre. mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. je n'ai pas eu le temps d'embrasser jean. j'ai embrassé mes deux frères roger et rino. quant au véritable, je ne peux le faire hélas ! j'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. a toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée. un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. qu'il étudie bien pour être plus tard un homme. 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. je vais mourir avec tintin, michels. maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine. je ne peux en mettre davantage. je vous quitte tous, toutes, toi maman, serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. courage ! votre guy qui vous aime. guy dernières pensées : vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !
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30 mars 2007
no cure for cancer
non le titre du post n'est pas une enième gueulante. c'est juste le titre d'un album de denis leary. c'est qui? c'est simple : ce mec est un putain de génie. sa bouche est un réservoir de vannes d'une autre dimension. a côté de lui, gad et djamel ou dave chapelle sont relégués dans la catégorie "clowns tristes". tout ce qui sort de sa bouche devrait être stocké au musée du rire.la première fois que je l'ai vu, j'avais 13 ans et, complètement scotché devant un hallucinant mtv unplugged où ce taré foutait un bordel pas possible, me chopais des barres de ouf (le mec hurle à la terre entière à quel point c'est un gros enculé). impossible d'en garder copie à l'époque : personne n'allait se joindre à moi dans ce nouveau délire.dix ans plus tard, je tombe sur m. leary, par hasard, sur le net. je chope tout, passe par une phase de quelque chose de tenessee puis j'écoute. notamment le titre "i'm an asshole", vivement recommandé : c'est un rayon de soleil cette foutue chanson, l'écouter c'est une expérience où l'on découvre que l'humour n'a aucune limite ("sometimes i park in handicapped spaces, while handicapped people make handicapped faces!") et que la musique peut faire rire.je réalise donc, après tout ce temps, l'incroyable influence que ce mec a pu avoir sur ma manière de penser. c'est tout naturellement que je lui tire mon chapeau.
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29 mars 2007
nani? dochta?
ohayo goaishimatsu!j'ai plus posté depuis un petit moment. pour des raisons diverses : par manque de temps et d'envie mais je l'avoue, c'est en partie par manque d'inspiration.j'aurais pu écrire n'importe quelle daube et la faire virer king kong massive style, mais bon, je reconnais que j'ai pas mal fait dans le trash hardcore depuis un an, et que finalement ça me lasse un peu. j'adorerais pouvoir écrire des poêmes sur la beauté dans l'immobilisme, la magie des couleurs quand il pleut, l'émergence d'un cinquième élément marquant un renouveau , mais en même temps, c'est pas vraiment moi.moi, c'est plutôt un gars à la fois motivé et pressé par son taf, parce que gestion des "autres".un gars qui râle à chaque entrée au village le matin, qui ne sort bouffer que pour s'embrouiller avec les tables d'à côté où de classiques pouffes du village fument marlboro light sur marlboro light.non mais... voilà , démonstration réussie : le post allait partir en sucette. (je déteste cette expression)je crois que je vais mettre le blog en stand-by pour reprendre à la cool, quand je le sens. ce qui me permettra d'écrire le scénario dont je rêve depuis un petit moment.sinon , samedi je fête 28 ans. i don't wanna die.sayonara.
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1 mars 2007
attila-kusodomo- le chat noir :-(
petit constat perso sur ce billet.j'ai commencé à bosser chez arhur andersen le 27 août 2001, soit une dizaine de jours avant le 9/11. en décembre, j'ai vécu à partir des pays-bas (et en live) la crise enron : j'ai donc assisté comme tout le monde, impuissant, à la chute de l'empire, l'explosion du réseau de matière grise et la dissémination du pauvre staff esclavasigé par les méchants reptiliens.ensuite j'ai fait un petit tour chez airbus. deux années se sont pratiquement écoulées depuis, et la boite aujourd'hui va mal. même très mal à en juger par le plan de licenciement "power 8" - on vire un multiple de 8.000- publié hier et qui détruira sans doute des milliers de familles. sans parler de l'absence d'une vision stratégique commune (france-allemagne) qui permettrait de rassurer les actionnaires étatiques et privés quant à la pérennité du business.donc en substance, ça donne plus un truc du genre "là où je passe, l'herbe ne repousse plus", dans le plus pur attila style, que "il s'agit simplement d'une fâcheuse conincidence" .je bosse actuellement pour le gouvernement de mon pays, et des élections majeures sont annoncées pour septembre. "le chat noir est parmi vous!!!" j'ai envie de leur crier tous les matins quand j'arrive, mais je vais la jouer discret, histoire de ne pas passer pour un fou de la loi des séries, limiter ma capacité de tkawess et attendre que ça se produise pour de bon.parce que comme on dit, jamais deux sans trois. c'est inéluctable :-(en même temps, j'ai un peu ça dans la tête pendant que j'écris ce misérable post : "fuck fuck fuck, mother mother fuck, mother mother fuck fuck, mother fuck, mother fuck,1, 2, smokin weed, smokin weed, doin coke, drinkin beer, drinkin beer, beer, beer, rolling fatties, smoking blunts, who smokes the blunt? we smoke the blunt, rollin blunts and smoking weed". désolé!
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23 févr. 2007
allez l'ol !
j'espère vraiment que l'ol va gagner la champions league cette année.j'aime bien cette équipe. ca nous change des grosses machines de guerre style le milan ou chelsea.attention, je demeure le supporter africain n°1 du milan(non mais!)mais bon, l'ol, comme tous les clubs français, n'est jamais trop apprécié des arbitres, qui les abusent systématiquement. devant cette injustice, que fait l'uefa? que dalle.voilà , j'appelle donc à la création d'un club de soutien à l'ol.
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13 févr. 2007
la classe
j’ai lu un article choquant dans le monde de vendredi dernier : les élèves de 5ème de 2006 auraient un niveau d’orthographe équivalent à celui d’élèves de cm1 de 1987. j’ai donc décidé d’y remédier à mon niveau, en toute légitimité (j’ai toujours tout tué en dictée (youpi!), vraiment…d’ailleurs, un petit coucou direct d’afrique à marie laure de l’école ernest renan de casablanca qui a gagne à la dictée pivot, la seule qui me battait à l’époque !). chaque semaine, nous étudierons donc une règle d’orthographe. on commence cette semaine avec l’accord du participe passé après avoir et être (faute qui revient le plus souvent sur les blogs et sur le net de manière générale). il est très simple de retrouver le participe passé à partir d'un verbe. il suffit de prendre un verbe et de dite "j'ai... ou je suis...". j’ai volontairement choisi des exemples adaptés pour que les jeunes de 2007 qui tombent sur cette page puissent comprendre de quoi je parle.exemples en vrac :fumer : j’ai fumé un gros jointtomber : je suis tombé amoureux de zineb mais elle s’en fout puisqu’ elle aime cédric.choper et péter : on a chopé cédric pendant la récré et on lui a pété un bras.finir : j’ai fini de me masturber, c’était top !aller et arriver: je suis parti vivre chez ma mère, mon indemnité de licenciement n'est jamais arrivéedécider : j’ai décidé de voter le pen, y’en a marre des autres. attention : le participe passé conjugué avec être s'accorde toujours avec le sujet ! ex : elles sont allées se faire avorter => allées s'accorde avec elles attention : le participe passé conjugué avec avoir s'accorde avec le cod si celui-ci est placé avant le verbe ! ex : j'ai tué des bébés lapins. je les ai tués => tués s'accorde avec le cod les car il est placé avant le verbe. autre exemple : j'ai niqué ta mère. je l’ai niquée => niquée s'accorde avec le cod l’ car il est placé avant le verbe. bon, après y a n autres applications de cette règle mais ce post me gave
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panique au village ( la menace terrestre)
oui la terre a tremblé ce matin.pas de quoi en faire toute une histoire.pourtant, les autres ont en ont profité pour déserter leurs glorieux bureaux et organiser un brain storming géant dans les couloirs. je sors également prendre part à cette perte de temps injustifiée (mini secousse de rien du tout!) , juste le temps d'entendre " je me demande si on est assuré pour ça" ou "il faut appeler les écoles pour prendre des nouvelles des enfants" ou encore, le must absolu, sortant pourtant de la bouche d'un ingénieur des mines de nancy: " les tremblements de terre sont le lot des populations musulmanes, pauvres et constamment opprimées, de l'asie au maghreb, c'est injuste mais c'est aussi la volonté divine".de là à accuser israel d'être à l'origine de cette secousse, y a qu'un pas...tout ça pour dire que les japonais se foutraient bien de notre gueule et que c'est typiquement dans ce genre de situation que je regrette de ne pas avoir craqué pour un téléphone nouvelle génération, histoire de capturer ces moments inédits de la vie du village.
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6 févr. 2007
chroniques du checkpoint
dans les jeux vidéo d'action , les check points sont considérés comme des points de résurrection. quand le personnage meurt, ce dernier revient au dernier check point franchi. cela est peut-être minimaliste au premier abord, mais le check point a une grande influence sur la durée de vie du jeu. en effet, un jeu sans check point sera bien plus difficile qu'un jeu avec check points car moins il y a de check points, plus l'erreur a de chances de nous faire revenir au début du niveau.de retour du check point, je m’arrête chez yael acheter du pain et des olives noires pour mon petit déjeuner : un entraînement intensif aux tirs avec des guns à air comprimé est programmé pour demain matin et il semblerait que les olives noires soient vivement recommandées car elles permettraient d’intensifier la concentration dans ce genre de situation. j’en ai un besoin chronique, contrairement aux autres qui sont nés ici et s’amusent avec des desert eagle et des uzi depuis l’école primaire… la journée a été tout à fait « supportable » jusqu’à ce groupe de lycéennes palestiniennes décidées à traverser notre point de contrôle pour se rendre à l’école (enfin, ce qu’il en reste après le passage de notre armée il y a deux mois de cela) située deux rues après notre barrage. considérant les instructions reçues à la mi-journée en réaction aux attaques essuyées par un check point voisin ce matin, mon caporal ne pouvait se résoudre alors à les laisser franchir le point de passage où on les contrôle pourtant tous les jours depuis que nous en sommes en poste. elles ont vaillamment manifesté pendant 45 minutes avant de laisser tomber, probablement fatiguées et démotivées (une équipe télé de la bbc s’est attardée un bref instant sur la scène, avant de passer son chemin), pour finalement suivre leur cours en plein air, à deux mètres du check point et de nos uzi. braves filles me suis-je dit. l’une d’entre elles ne cesse de me dévisager. elle semble plus grande et plus fine que les autres. les traits de son visage sont fins, tout à fait remaqrquables. a chaque fois qu’elle passe par ici, sa démarche m'hypnotise et j’ai envie de lui parler, de lui demander si comme moi elle aime les films muets et les sodas au gingembre, elle me plaît, elle est belle. elle s'appelle haifa et je crois que je l'aime. une bâtarde ? probablement. a cause de son voile, on ne peut pas vraiment voir ses cheveux, mais il me semble bien qu’elle est rousse en réalité… le caporal luit dit qu'on s’en fout, qu'on ne trippe pas sur les chattes ennemies : on les bloque, on les scanne et on les laisse passer. fin du process. ou on leur interdit de passer, et là , c’est une autre histoire et un autre process qui commence. quand soudain, un cahier heurte mon casque, si fort que j’en fais tomber mon arme. en la ramassant, je continue de fixer la bâtarde, qui sourit en cachant sa bouche avec son voile blanc. mon caporal me chuchote d’ouvrir l’Å“il avant de se diriger vers le groupe de filles, accompagné de trois autres soldats. il saisit alors l’une d’elles par la taille, la soulève et la plaque violemment contre le mur. les autres filles reprennent aussitôt leur concert de cris, un ballet hystérique prend forme sous mes yeux, le tout orchestré par le caporal qui tient à présent en joue celle qui semble être leur professeur. il m’ordonne de venir la menotter. je m’exécute. les autres filles commencent alors à nous entourer et nous pousser. c’est le moment que choisit la bâtarde pour forcer le barrage.le caporal me crie de lui courir après. re-exécution. elle accélère, moi aussi, elle tourne une rue plus loin, je la suis. elle s’arrête, se retourne, se fige et me fixe. mon uzi tremble, je le pointe alors vers le ciel, tire une salve de désespoir. la bâtarde s’avance lentement tout en retirant son voile et tombe à genoux devant moi. je laisse littéralement tomber mon uzi puis retire ma casquette. elle se tient maintenant en face de moi, à distance de bras, qu’elle tend pour toucher mes cheveux de ses mains blanches et douces. j’effleure ses cheveux finalement roux et son visage du revers de ma main. elle pleure et bafouille quelques mots en hébreu tandis que dans un arabe approximatif, je lui jure de ne pas lui faire de mal. l’émotion explose en moi m'obligeant à refouler illico d’indésirables larmes de pitié, des larmes d’humanité, les larmes d’un amour impossible. je la prends alors dans mes bras, lui caresse la tête et la nuque avant de la relever. elle sèche ses larmes et remet son voile en place.je la laisse alors partir pour qu'elle vive, en espérant qu’elle revienne demain, ou le lendemain, ou le surlendemain. elle me manque. j'ai envie de la revoir, ailleurs, sur un autre plateau, dans une autre vie, et si ce n'est pas possible, ce sera au paradis.
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25 janv. 2007
panique au village
rabat, mercredi matin: réveil, douche, rasage, petit déjeuner, brossage de dents, "habillage" et zou, en voiture. le tout en 12 minutes et 23 secondes. il est 8h22 et les villageois semblent encore endormis: ils roulent tous sur la file de droite, à 30 km/h, en tirant une tronche pas possible pour aller bosser. doivent sûrement se demander comment y échapper. alors pour sourire un peu, j'essaie de trouver le soleil, en vain, il est manifestement absent aujourd'hui. des nuages. plein de nuages. de plus en plus gris au fur et à mesure que je m'approche du bureau. il est 8h32 et je suis en retard. brainstorming à deux, simple et efficace, perturbé par un villageois qui s'est trompé de bureau. lui aussi avait l'air endormi, il était pourtant 11h36. je reçois un coup de fil vers 12h45 : un ami consultant souhaite m'inviter à déjeuner. j'accepte et sors du bureau instantanément, me dirige vers le parking, quand soudainement, le silence de mort qui régnait jusqu'ici - et que je brisais volontiers à base de sons de moonwalk sur le sol glissant et toujours sale du deuxième étage- se révélait victime d'un coup d’état.la pluie.pas une pluie de pédés comme avant-hier.non, une vraie pluie de barbares, une pluie de guerre en hiver chez les tartares.les villageois sont pris au dépourvu, ils courent dans tous les sens. rues et avenues sont submergées. j'en profite pour faire l'enculé, je rase les trottoirs et asperge tout ce qui marche se déplace ou rampe : villageois, chiens, chats, vieilles, mendiants, tout y passe.a bien y regarder, on se rend compte que tout est bâché : les toits, les fenêtres, les voitures, les gens. la pluie est un tel événement que les chiens batifolent dans les flaques de boues, les enfants, torses nus, chantent à tue-tête et dansent autour des voitures.un villageois en dacia sort la main par la vitre, la laisse prendre l'eau et la ramène vers ses cheveux. en effet : l'eau de pluie mouille les cheveux du villageois. certains villageois communiquent entre-eux, seulement avec les yeux, sans se parler, l'air de se dire : " vous avez vu, il pleut! enfin! il était temps. mabrouk!"ben oui il pleut. contrairement à ce que pense le pjd, il ne pleut pas parce que les membres du gouvernement ne prient pas. il pleut parce que la météo l’avait prévu. forts de ce constat, les villageois se ruent alors vers la médina: achats massifs de dvd pirates et de parapluies chinois à 12 dhs. le villageois qui se respecte achète aussi des kleenex au rond point ou à l'arrêt au feu rouge. seulement aujourd'hui tout est submergé, heurement que les vendeurs de kleenex sont bâchés. les flics aussi. toujours présents, ils sifflent sous la pluie.c'est la panique au village.
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18 janv. 2007
double annonce
yo.on me signale que mon blog manque de fesses. je vais y remédier, c'est promis.il y aura bientôt de quoi se soulager (lol). massivement même.en attendant, je vous propose d'admirer ce magnifique exemplaire. il s'agit de celui de keyra augustina, qui prenait des clichés de ses fesses pour son blog. aujourd'hui, plus aucun doute : c'est une star. tellement que d'autres détentrices de fessiers de classe mondiale ont décidé de suivre la même voie.voilà , ça c'est fait. autrement, ça y est, il est de retour, pour de bon, nouvelle génération, encore plus de puissance, plus d'aventures, plus sombre, plus violent, la mort au détour d'une forêt... c'est naruto shippuden: le 15 février dans tous les réseaux de piratage qui se respectent.faut le faire quand même : parler de fesses et japanimation dans le même post...décidement, jusqu'où va-t-on descendre?
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16 janv. 2007
après, dans pas longtemps
je crois dur comme fer que la prochaine (r ?)Évolution de l’homme sera de nature sexuelle. la vidéo « daniela cicarelli fucked on the beach » nous laisse entrevoir ce que pourrait être la vie nouvelle, dénuée de tabous, une vie d’hommes et de femmes, jeunes, beaux et libres, exprimant leur amour de la vie par un coit sauvage à la plage. franchement ça donne drôlement envie. en tout cas, plus que le modèle classique du coit bihebdomadaire à la va-vite entre le zapping et les guignols. un blog sympa suit cette tendance.malheureusement, et bien que la page de daniela ait été frappée plus d’un million de fois, on incite à la censure. qui on? des gars issus des divers csa du monde ? fort possible. des vieux croulants frustrés de ne plus bander? c'est certain. des dinosaures décideurs enfermés dans des tours de verre et - à défaut de pouvoir éjaculer -prêts à tout pour faire chier le monde? sûrement. on a du mal à croire que ces vieux cons vont facilement contrer le raz de marrée du sexe sur le net. c’est un peu la loi de l’offre et la demande, et dans le cas présent, la demande explose, tout le monde veut niquer tout le monde. les internautes veulent du sexe? aucun souçi, y a l'embarras du choix! admettons enfin qu'intégrer une secte pour baiser h24 c'est bien tentant non? (je plaisante à peine) et c'est un peu pour ça aussi que les gens basculent aussi facilement dans l'héroine ou le crytalméth. parce qu'on vit dans une société animale où notre réflexe naturel de baiser tout ce qui bouge est écrasé par la pression sociale avant d'être catapulté dans le vide intersidéral par une poignée de bien pensants au stade terminal de leur connerie .a force, ils finiront par céder, et on passera tous à autre chose.
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2 janv. 2007
ma bonne résolution pour 2007
j'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.voltaire
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29 déc. 2006
hector, ramon et natacha
j’ai coupé boulevard insurgentes pour me rendre chez ramon et pour une fois, la route n’était pas bondée. en général à mexico, les gens ne marchent pas, du moins pas des masses, alors ils saturent le trafic avec leurs vieilles coccinelles et se tassent dans leurs saloperies de bus hispano orange clair. il n’y a qu’à sortir la tête de la fenêtre pour se rendre compte à quel point nos trottoirs sont déserts. contrairement à ce satané macadam. de toute façon, l’air dans la zona rosa est devenu irrespirable. paraît que c’est aussi pollué qu’en pologne. ce soir, les gringos et leurs femmes sont donc enfermés chez eux où c’est souvent si mal isolé qu’ils se terrent dans leurs salons sous les couettes en face d’un écran à regarder cette épouvantable starac. qui va gagner cette année? la grosse tante des caraïbes ou la petite chienne lubrique de l’annapurna ? mystère et boule de gomme et en fait je m’en fous. moi je suis fan de reportages animaliers et de films porno gonzo. tout le reste me donne mal au crâne. le peuple mexicain est complètement accro à ce nouveau style d’émissions télés, où tous les ingrédients d’une bonne soirée sont mélangés pour offrir au gringo de base un show musical parsemé de fausses révélations, toutes simulées, mais un vrai show parcouru de vraies séquences de lapdance. ramon habitait un vieil immeuble dans la rue brigate, en plein zona rosa, à trois blocs d’el lobo, la nouvelle boîte des frères diaz.je travaille pour el tigre diaz depuis que j’ai cinq ans. ma toxico de mère lui devait de l’argent, beaucoup d’argent, et ne pouvant le rembourser, el tigre l’avait livrée à sa bande, qui l’avait alors violée avant de lui trancher la gorge. ils l’ont ensuite enterrée dans le désert. el tigre avait décidé de me garder auprès de lui, au début, en guise de paiement, mais finalement, je me rends compte chaque jour qui passe qu’il m’a élevé comme son propre fils. je repense alors à son visage quand je l’ai quitté ce matin : el tigre ne plaisantait plus quand il s’agissait de ramon. alors j’inspire profondément, récite un « je vous salue marie » avant d’avaler en vitesse les escaliers des quatre étages, frappe à la porte de ramon mais c’est natacha qui m’ouvre en me glissant une délicieuse bise dans le cou tout en réajustant son décolleté vert bouteille. elle portait un jean taille basse bleu pétrole un peu trop large pour elle et ne portait rien aux pieds. je l’aurais bien tirée, mais je passe toujours en speed. peut être après, si la chance lui sourit, ou alors jamais.je traverse le hall et pénètre dans la grande pièce de l’appart pour constater que ramon est en caleçon, le torse nu. il avait pris au moins dix kilos depuis son dernier marché avec el tigre et semblait ce soir parfaitement greffé dans son canapé lit, un pied sur la table, complètement absorbé par les images défilant sur l’écran : «- tu regardes quoi, je lui demande ça comme ça, pour le faire parler un peu.- la starac amigo, assieds-toi c’est la grande finale. avec le clou de la soirée : shakira! tu vas voir, elle a un cul amigo, un de ces culs... » ramon a la voix un peu cassée, mais je crois déceler en lui un besoin infini de connaître l’issue du show, le suspens lui ronge tellement la cervelle qu’il me semble qu’il saigne d’une oreille. le gagnant de ce soir remporte 100 millions de pesos et un séjour tous frais payés à porto allegre au brésil. mais manque de bol pour ramon, ce soir c’est sa dernière chance à lui aussi. son père livrait el tigre depuis toujours, des livraisons qui allaient du c4 à d’authentiques cheveux de ramses ii, en passant par des caisses d’armes et du matériel de laboratoire pour traiter la cocaïne. depuis sa mort tragique l’an dernier – en plein pic de chaleur, mort de soif- ramon travaille directement avec el tigre. et ça se passe plutôt mal. «- mais non, tu sais bien qu’il a horreur de mater ça, lança natacha. hector, je te sers quelque chose ? j’ai du rhum brun si ça te dit, de l’havana club.- c’est bon je sais où c’est, je cours me servir un verre, je reviens ». natacha avait vu juste. j’étais passé pour voir ramon et régler notre affaire, mais pas pour scotcher devant leur télé comme un con. j’en ai donc profité pour aller dans la cuisine, où trônait une bouteille de laurent perrier brut rosé dans un seau quelconque débordant de glace. a côté se trouvait en évidence un paquet jaune de taille moyenne - je crus d’abord que c’était une boîte à chaussures - avec un post-it collé par dessus. je me suis naturellement servi une coupe de champagne puis suis retourné au salon. hormis le canapé où se tenait ramon, il y avait un autre fauteuil où était affalée natacha. je me suis donc assis tout près d’ elle, assez pour sentir son odeur. son regard était profond mais ne signifiait toujours rien à mes yeux. elle, ce salon, ramon, l’ambiance de ce soir : tout m’excitait.« - qu’est ce qui t’arrive natacha, t’es complètement molle ce soir, je lui ai demandé ça sans vraiment savoir pourquoi. - ca faisait longtemps que tu n’étais pas passé nous voir, c’est tout.- je sais, je sais, mais demande plutôt à ramon pourquoi il m’invite plus chez lui, lui sait exactement pourquoi, baby. n’est-ce pas ramon ? » mais ramon ne me regardait déjà plus. parfois dans les pires moments, les gens nient la réalité et s’évadent dans des mondes parallèles où leur vie, leur avenir, leur univers même semble à l’abri des catastrophes. sauf que personne ne peut enfermer tout l’univers dans un putain de cocon, parce que l’univers est immense et qu’il est lui-même soumis à des forces inouïes, qui le déforment par endroit, détournant le temps et creusant l’espace. pour l’homme, les pressions subies sont parfois bien pires. ramon avait eu sa chance et el tigre s’était montré patient comme jamais. mais à présent, il n’était qu’un pion insignifiant sur l’échiquier des frères diaz. un pion à sacrifier. « - je t’interdis d’appeler ma nana baby, bizarrement ramon ne semblait plus tellement absorbé par son émission pour troll défaillants. mais toujours aucun regard en ma direction. dis moi hector, pourquoi tu ne respectes pas les codes bordel de dieu de merde ? tu sais bien que natacha est à moi, tu le sais non ? ramon était à présent connecté à moi à 100%. il hurlait : réponds moi, connard de gringo ! - Ça tombe bien qu’on parle d’interdit, de ce que tu as le droit de faire ou non. je croyais t’avoir expliqué avant de venir que je voulais que ce soit concis cette fois-ci. j’ai même utilisé le terme « expéditif ». alors quoi ? tu as perdu ta langue pauvre petit con ? tu as encore merdé et j’entends d’ici les hurlements d’el tigre quand il saura que j’ai du retard. alors donne moi ce pour quoi je suis venu, tout de suite. en général, dès qu’on signifie aux types comme ramon qu’el tigre était pressé, leur bite ramollissait. ramon était acculé. - mais non, tout est dans la cuisine. y a même un petit mot pour toi sur le paquet. sa voix était de plus en plus aigue. - ah ouais, ben j’ai pas fait attention. une seconde, téléphone. c’est julia. je te rappelle…non je travaille là …oui, d’accord, je fais vite, ciao. alors, ces masques putain, ils sont où ? ma patience déjà courte venait d’atteindre sa putain de dernière limite. les masques doivent être chez el tigre à 22h pétantes. il est 23h. - ok ok, tu as une heure de retard, mais hé, c’est pas ma faute, moi je suis là depuis …depuis quand natacha ? hein ? dis-lui toi ! - depuis que la starac a commencé. natacha jouait avec ses cheveux. son regard ne quittait plus l’écran. - bon on abrège. je me disais que finalement ça allait mal se passer ce soir. - putain, mais je t’ai dit qu’ils étaient dans la cuisine. dans un paquet jaune, avec un mot collé dessus. - non, je n’ai rien vu. le visage de ramon est subitement parcouru de zébrures roses. son visage reste normal mais je me dis qu’intérieurement c’est l’implosion. a ce moment précis, on sonna à la porte. natacha se leva brusquement pour se diriger vers l’interphone. arrivée à ma hauteur, je la saisis violemment par l’excèdent de jean qui formait une entrée d’air au niveau de son cul. « lâche la conio », hurla ramon. - je pensais avoir été clair : personne ne passe quand tu me fais une livraison. - calmos, hector, ce doit être la pizza que j’ai commandée » je regardais ramon droit dans les yeux, mais lui préférait griffer le rebord du canapé avec ses ongles, tout en fixant de nouveau la télé. - t’écoutes ce que je raconte, cabron ?! eteins moi cette putain de télévision de merde. ma main était déjà partie chercher son but à l’intérieur de ma veste. natacha baby, renvoie moi cet enculé de coursier d’où il vient. ramon, tu as une minute. active toi putain. - bien sûr hector, bien sûr. mais attends, ils vont donner le résultat des votes du public maintenant, ensuite je… rien sur cette terre n’estaussi intraitable q’un m92f à bout portant. ou alors un desert eagle .50 ae, mais trop lourd à porter donc j’ai laissé tomber et ne l’utilise que pour les grandes occasions, comme l’an dernier pour la prise de la boîte d’el nino. natacha était en état de choc et allait sans doute se mettre à hurler, son corps tremblait comme s’il était habité par le démon, j’étais donc obligé de lui régler son compte à elle aussi. je l’ai relâchée, et après avoir rampé comme une chienne, elle s’est par instinct agenouillée à côté du corps sans vie de ramon. la balle lui avait traversé le haut du crâne pour ressortir par sa joue gauche. et c’est là précisément que cette pauvre fille le caressait, au niveau de ce trou grillé par la balle, épaissi par le flot continu de sang qui se déversait en continu sur le canapé-lit. je décidai d’être clément et la gratifiai de trois balles qui lui traversèrent le sein gauche pratiquement au même endroit. a présent effondrée sur ramon, natacha ne m’attirait plus. les deux corps semblaient étrangement orientés vers la télé, que je m’empressai d’éteindre. la scène était tout à fait cocasse : ce connard de ramon attendait vraiment le résultat des votes. je retournai ensuite à la cuisine. les masques étaient bel et bien dans le paquet posé près du champagne. mon téléphone sonne, c’est el tigre. je lui réponds que tout va bien, range mon beretta dans son holster, avale une dernière gorgée de champagne en me dirigeant vers la porte. je laisse tomber la coupe vide au sol, elle se brise, et je me dis que toute cette histoire ne rime à rien et que j’aurais simplement dû les tuer sans perdre autant de temps, ajuste mon col, empoigne la porte et sort. tranquillement. arrivé en bas de l’immeuble, je rencontrai pablo. lui aussi travaille pour el tigre : « - c’est toi qui as sonné ? je lui demande pour vérifier - ben oui. el tigre dit que ses enfants vont être contents pour les masques. - je sais. je viens de lui parler. il nous attend à el lobo. - tu sais hector, ramon était quand même le cousin d’el tigre. - je sais bordel, je sais. mais je lui ai dit d’éteindre cette putain de télé, rien à faire, il voulait pas putain. - et sa nana ? - elle allait commencer à gueuler j’ai pas eu le choix. - je l’aimais mec. - arrête ton char et va chercher la voiture. - t’es venu à pied ? - mais non putain. j’ai pas envie de conduire c’est tout. va juste chercher ta caisse qu’on se tire d’ici vite fait. »
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21 déc. 2006
l'année des grandes gueules
2006 est une année inoubliable. pas autant que 2001 et son inégalable 9eleven ; je suis tenté de réviser mon jugement quand je repense à l’été 1992, aux jo de barcelone, à l’expo universelle de séville, ou à todd mc farlane fraîchement débarqué chez marvel pour nous pondre une saga spiderman d’anthologie… en tout cas, 2006 aura plus marqué les mémoires que 2005, mais est-ce le cas pour tous? considérons que les degrés de perception des évènements varient d’une personne à une autre, que le temps passe de plus en plus vite tout en altérant la prise de recul, que le cerveau retient par défaut plus d’informations négatives que positives : que retiendra alors in fine l’immense majorité du peuple, de plus en plus friand d’infos choc, de « têtes de ligne » happées à la va-vite le matin en un click sur les brèves de mozilla ou a contrario en feuilletant longuement le monde, le figaro ou le matin du sahara ? il est indéniable que sur le strict plan médiatique, cette année nous a offert des évènements et sorties médiatiques spectaculaires, des écrits et des discours au vitriol, le tout débouchant systématiquement sur de larges mais vaines confrontations, multidimensionnelles certes, mais à impact quasi nul car épuisantes, et clairement improductives. parmi les principales bourdes de l’année, on peut citer celles de benoît xvi - l’islam manque de raison-, georges frêche – trop de blacks en équipe de france tue la france- , raphaël confiant – le fond du problème communautaire est simple : les blancs européens de souche vouent une haine naturelle aux noirs, aux arabes et même aux juifs -, robert redecker – il faut chasser l’islam d’europe, le fascisme vert doit être combattu-, pascal sevran – il faut couper la bite des noirs pour sauver l’afrique – et pour finir cette sélection, la récente révélation/lapsus d’ehud olmert – israël a la bombe, ne venez pas nous les casser sinon c’est la guerre-. voilà , on aurait aussi bien pu citer le coup de tête de zinedine zidane, (coupable selon moi d’avoir fait perdre la finale à la france), les divers dérapages de finkelkraut, etc. le point commun de ces bourdes, amplifié par celle de zidane, bourde mondiale par excellence, réside dans leur aspect volontaire et prémédité. ce qui se révèle intéressant alors dans ce marasme, c’est le ballet de pirouettes donné en représentation suite à toutes ces bourdes par leurs auteurs. deux cas se distinguent nettement : d’une part le live, où le public juge un fait (une image et du son !) en direct, et la retranscription en différé des propos tenus par le dindon concerné. le second cas fait beaucoup plus de dégâts. par contre, une seule solution semble convenir dans les deux situations, solution testée tout au long de cette magnifique année 2006 : quand l’homme médiatique déconne, il nie, en toute simplicité, directement, ou par l’intermédiaire d’un porte parole, en affirmant que ses propos ont été déformés voire mal interprétés. cependant, il n’est jamais question d’excuses, ou parfois alors, de simples regrets sont relayés par voie de presse. dans le cas de zidane, on a même eu droit à la confession live sur canal - il a insulté ma mère, j’ai pas supporté, je l’ai frappé…pardon ? 73,6% des sondés applaudissent mon geste ? chirac me soutient aussi ? ben on s’en fout alors ! – c’est dire si le peuple suit de près ce genre d’affaire. je me souviens enfin d’un billet de laurent ghilsheimer disculpant ces grandes gueules, sous prétexte que parfois, l’esprit s’emballe, que les propos et gestes les plus vrais fusent naturellement et sont donc exempts de toute critique ou d’accusation. c’est vrai quoi, les gens qui passent leur temps à s’excuser finissent toujours derniers, c’est bien connu. l’ensemble des bourdes citées plus haut et les réactions en découlant ne font que polluer les esprits en lançant de fausses polémiques qui assassinent le vrai débat. pour finir en beauté, revenons au pauvre pays qui est le mien, le maroc : la bourde majeure pour cette année demeure l’affaire des gus, dissous – la police de proximité est un échec- puis magiquement restaurés – la police de proximité manque aux citoyens marocains-, bourde heureusement non relayée massivement par les médias locaux, à l’inverse de la bourde essentielle : l’annonce par al adl wa al ihssane de la fin du régime en 2006. on n’a pas fini d’en rire. la ferme ! et vivement 2007.
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15 déc. 2006
cassé (vraiment)
c'est vraiment con le sport! je me suis cassé un doigt, l'auriculaire, et fait une entorse à l'annulaire, le tout en jouant au basket, sur une interception minable (le ballon sortait de toute façon). au boulot, mes collègues me lancent tous un "may koun bass" suivi d'un "heureusement que c'est la main gauche!". il se trouve justement que je suis gaucher. bon ça fait pas super mal, du moins pas après 4 jours, mais c'est super handicapant. je fais comment pour conduire, taper sur mon clavier (y'a 108 touches), me raser, manger aussi, ouvrir une bouteille ? hein ? je ne parle même pas de nouer mes lacets, mettre une chemise ou lire le journal. je vous incite d'ailleurs à relire un post que j’ai pondu sur les gauchers. nos difficultés sont amplifiées en cas de fracture. frères gauchers, aux armes! tout ça pour dire que c'est bien pourri comme petit accident. je porte donc un magnifique bandage, serré comme pas possible, pour immobiliser le doigt cassé. la ligue des gauchers révolutionnaire verra bien le jour. et là , vous rirez moins, enfoirés de droitiers.j’adore me plaindre.
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14 déc. 2006
culte
- yo, salut pimp sama. wazaaa!!!! - ben wazaa bof bof. tu sais la super nana qui me branchait et tout ? - ouais, ben quoi ? - ben elle répond même plus à mes sms. je comprends plus rien. - ben c’est mort, c’est tout. tu l’as relancée comme un porc, elle veut pas de toi c’est comme ça. tu t’en bats la race. en plus c’est pas comme si tu bossais dans une usine à ain sebaa : t’es dans une putain d’agence bancaire en plein cÅ“ur du mâarif. des nanas y’en a à fond, il doit en passer facile 1000 par jour rien que devant ton bureau. donc take it easy dude. si tu déprimes, on peut relancer le plan shopping. ou alors je te prête clerks 1 et 2. ca tue tout. - ah oui ! c’est le film dont tu me parlais l’autre soir ? avec le couple qui part en sucette et tout ? j’avais déjà vu un court du même réalisateur. d’ailleurs, le mec il fait tourner ses potes dans tous ses films. - ouais, je sais mais je te jure fils, ils ont vraiment placé la barre super haut. t’imagines le genre de truc qu’il arrive à pondre? une nana va aux toilettes, à la base pour se soulager, mais en réalité, il se passe un truc de maboule qui lui fout sa vie en l’air. - sans déconner ? - attends, attends, je te raconte la suite ; la nana donc, elle allume son mec comme une chienne, le laisse en plan et trace aux toilettes, où la lumière ne marche pas. là , elle descend son froc pour se poser sur le trône, quand elle sent un truc long et dur lui percuter les fesses. - torride. - attends putain : là , elle commence à parler au mec, genre « hmm, c’est pour moi tout ça…j’adore quand tu gardes le silence comme ça…c’est ça, surprends moi…prends moi », une rhétorique très campagne mais ultra sexe en même temps, tu vois ce que je veux dire ? ensuite, elle s’empale direct sur le membre en érection du mec. sans un bruit. elle joue le jeu à 100%. - ok, donc sexe dans le noir total des toilettes du libre-service, le tout dans un silence en décalage total par rapport à la chaleur du moment. j’adore. - ben oui, mais le top c’est la suite. après consommation, elle ressort ensuite, toute émoustillée et commence à taquiner son mec sur cet exploit. lui, il capte que dalle. - comment ça ? - comme je te dis putain. il capte rien. en gros, il lui dit qu’il n’a jamais bougé du comptoir, encore moins baisé dans les toilettes du magasin. et c’est la que la mayonnaise prend. - c’est dingue cette histoire. ca me rappelle… - attends, je finis : plus tard, on a un plan ralenti de la nana en état de choc dans une ambulance et un second plan où l’on voit son mec questionné par la police locale. bon, je te raconte la fin. le membre en érection appartenait à un client qui utilisait exceptionnellement les toilettes du magasin ce jour-là . il s’astiquait le manche quand son destin lui dit bye bye : le mec est mort d’un arrêt cardiaque pendant qu’il se masturbait. quand la nana est rentrée, ça faisait déjà trois heures qu’il était mort. - ok. donc elle rentre aux toilettes, croit que c’est son mec qui, assis sur le trône dans l’obscurité, lui présente fièrement son érection, pour créer une ambiance « deep sex backside », alors qu’en fait c’est la teub du mec mort en se branlant. c’est vraiment énorme. - cette scène c’est rien. pour l’enterrement de vie de garçon du même type, tu sais le type à la nana nécrophile, son meilleur pote, un grand malade- il suggérait à un moment dans une scène que le seigneur des anneaux aurait dû finir sur une partouze elfes/hobbits- avait organisé un show où un mec déguisé sm enculait un âne, le tout dans un mc do. - incroyable. tu l’as encore ce film ? - ben oui, en divx. - ben fait péter. - ben passe si ça te branche. j’ai tout mon disque dur. - ok. des news quant à la session shopping ? - quand tu veux. - nice, on peut câler ça ce soir ? putain, j’ai un double appel, je te racapte cet après midi. a+- c’est ça, a+
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8 déc. 2006
evilution
soyons fous : imaginons un instant que le pire se produise. il ne s’agit pas ici de délirer sur un improbable conflit nucléaire international, fantasme déclaré des principaux courants extrémistes qui traversent le monde arabe (configuration iran contre israël dans une lutte à mort, jérusalem rayée de la carte, les palestiniens récupérant leurs terres, un iran leader de la justice islamiste contre la bête judéo chrétienne saignée à blanc…). une autre voie, encore plus radicale, se profile pourtant : un retrait pur et simple du gendarme international, les etats-unis, de la scène géopolitique internationale. a première vue, l’ogre américain pourrait facilement prendre la tangente, sans hystérie, de manière tout à fait rationnelle, pour se recentrer sur sa politique intérieure, repenser sa politique énergétique, et tempérer sa position capitalistique ultra agressive (voir le cours actuel du dollar, le niveau du dow jones, l’explosion du pib chinois) qui à terme le condamne à un rôle ingrat de métronome. en ayant auparavant présenté ses excuses pour les actes de torture et les crimes de guerre commis de puis le 11 septembre. notons ici que le modèle économique américain peut parfaitement s'améliorer en intégrant les problématiques socio-économiques actuelles pour guider les etats-unis vers l'autosuffisance. le pire pour les pays du moyen orient, l’europe et même l’afrique, serait alors de voir les américains « lâcher carrément l’affaire », et croire dur comme fer que « le monde est en voie d'atteindre un état démocratique stable », ainsi que le suggérait l'essayiste fukuyama, laissant de fait l’europe gérer les distorsions dans la force causées par le fascisme vert, livrant le monde libre à son pire ennemi : le monde des orques, un monde injuste et corrompu, un monde qui se projette malheureusement négativement dans ce qu’il désire inconsciemment le plus : la liberté des peuples et le libre arbitre. en langage courant, ça donnerait : « les ricains virent leurs armées de chacune des zones géographiques où ils sont omniprésents actuellement, rentrent chez eux, bannissent l’essence et le mazout, pour laisser les arabes et les juifs se mettrent sur la gueule, les coréens s’en prendre aux pauvres petits japonais xénophobes, et les innombrables tribus africaines s’entretuer. sans parler d’une russie revancharde et bien rancunière. et bien sûr, laisser les européens se déchirer pour trouver une issue viable à un héritage géopolitique létal.» vu l’incapacité des casques bleus ou de l’inexistante coalition militaire européenne à passer à l’action, et étant donnée la propension humaine des peuples à faire les cons quand le patron a le dos tourné, le marasme que nous déplorons aujourd’hui, le malaise international dans lequel nous survivons, demeureront des plaies dans l’histoire de l’humanité. on pourrait alors – naïvement- imaginer un mur de sécurité parcourant toute l’europe, de la finlande à la grèce, en passant par l’ukraine et la macédoine à l’est. un retrait pur et simple des américains de la scène internationale semble pour ma part pire que n’importe quel bombe sur israël.
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29 nov. 2006
moonwalker
je viens d’entrer dans un club ultra select. un club, où le corps et l’esprit ne font plus qu’un, dans le but ultime de créer l’illusion. chers tous, j’ai le privilège de vous annoncer que je sais faire le moonwalk. je le rentre systématiquement à présent. pour de vrai. l’entraînement, y a rien à dire, ça paie.astuces : j’ai d’abord commencé par me détendre, en fumant un petit quelque chose de tennessee. ensuite, il s’agissait de dissocier les différents mouvements, que j’ai ensuite notés. etape suivante et essentielle, il fallait reconstituer la chaîne de mouvements avec les mains, puis avec mes mains en reculant, puis au ralenti avec les pieds, puis à vitesse réelle en regardant les pieds, puis sans regarder. maintenant c’est la maîtrise ou « das funkmeister die fatayendegung »hier soir, j’en ai placé quatre, dont un enorme, au super marché (ok, c'est bizarre, mais le sol était tellement glissant, surtout du côté pq et articles de bain, que c'était impossible de résister). j’alimentais mon caddie en jus d’orange quand mon esprit me commanda d’aller chercher du lait pour le petit déj, trois rayons derrière. aucun problème, j’ai tracé en moonwalk jusqu’au rayon frais. un responsable rayon a applaudi, un autre a levé son pouce, le mec en charge de la pesée des fruits et légumes m’a agressé de questions sur michael jackson, sans parler des testeuses de produits nivea, presque sexy mais décidement trop grasses, qui riaient en dissimulant leurs bouches. un gosse de huit-neuf ans m’a même demandé comment je faisais et a insisté pour lui montrer. sauf qu’il était en basket, et que la politique de la maison en ce moment c’ est « chacun sa merde , personne ne me l’a appris donc il se démerde". au moment où cette pensée négative forçait un sourire sur mon visage, sa maman, la quarantaine, body noir moulant et jogging speedo blanc, m’aborda sec. elle me souriait carrément et pour citer un auteur contemporain, son visage criait braguette. elle posa une main sur l’épaule de son fils : « ryan, va me chercher des tomates. prends en un kilo. elle se tourna ensuite vers moi, et la jeune maman au sex appeal radical me lança : - pas mal du tout cette petite danse !- Ça s’appelle un moonwalk. - je crois que je t’ai déjà aperçu, à moving. non? - c’est tout à fait vrai.- je n'oublie jamais un visage. comment t'appelles -tu?- moi c’est *****, madame ? - mademoiselle, mademoiselle berrada. tu peux m’appeler hind. - et bien, joyeux thanksgiving hind !elle se mit à rire, très fort mais très classe, tout en cherchant quelque chose dans son sac. elle en sortit un stylo et un papier, qu’elle me tendit. - t’as vraiment l’air sympa. allez, note-moi tes coordonnées. tu n’aurais pas msn, par hasard ? - si si, et outlook, skype et gmail aussi. j’ai même un blog. mais j’ai surtout un téléphone portable que je n’éteins jamais, sauf quand je fais dodo. voilà , j'ai tout noté, mais c’est pour quoi faire mon numéro ? - j’aimerais te revoir. tu pourrais éventuellement passer à la maison, prendre le goûter, et apprendre ta danse à ryan. - le moonwalk tu veux dire ? - appelle-le comme tu veux, ça m'est égal. tiens, voilà ma carte. jeudi, c’est bon pour toi ? - euh, je ne sais vraiment pas quoi te répondre. en fait, jeudi soir c’est soirée foot avec les amis. je suis de casa et je fais du networking sur rabat, pour mon boulot. je suis un peu gêné de dire non. - je vois. ou alors on se fait un goûter rapide, tu joues un peu avec ryan et ensuite je pourrais t’apprendre deux ou trois petites choses en échange du moonwalk. alors, qu'est-ce t'en penses?- ok. alors on se dit à jeudi. je t'appelle avant?- non, msn si tu te connectes. ok?- non je ne pense pas, donc, à jeudi.» en sortant du super marché, et j’en ai quand même placé un petit sur l’escalator, effet speed moonwalk, en attendant d'en placer deux ou trois chez mademoiselle berrada après le goûter.
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24 nov. 2006
warcraft
132 morts aujourd'hui en irak.sur un "one shot "en plus.la fin du monde c'est maintenant, ça dépend juste où on vit.je tiens juste à finir ce post minable en zoomant là où les médias européens préfèrent éteindre leur caméra : henry kissinger et james baker sont de retour ! avec l'aide de ces maîtres-artisans de guerre, je sens qu'on va enfin savourer la fin de mandat de bush, j'en salive rien qu'à taper sur ce foutu clavier.j'ai envie de rentrer chez moi me coucher.
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22 nov. 2006
la différence
le pays avance et c'est bien. les dirigeants héritiers de métastructures ou les self made men, aidés par nos brillants ingénieurs, tous dévoués à la cause nationale, font du super bon boulot, que ce soit dans les boites privées ou même dans les ministères batisseurs (transport, tourisme, habitat, etc.).seulement, voilà , il y a comme une masse dans le circuit d'injection. la machine, à froid, câle de plus en plus souvent. la plupart de ces leaders, managers d'équipes de travail qui sont constituées de bac+5 voire encore mieux, vivent dans le cocon des directions centrales, où sont concoctées d'étonnantes stratégies, parfois avantgardistes, souvent irréalistes car en décalage avec les capacités de mise en oeuvre. un problème de mise à niveau basique, une inadéquation des moyens par rapport aux objectifs qui provoque de sérieuses migraines au sein de cette population.prenons le cas de l'autoroute casa-marrakech : les travaux devaient être achevés pour le 15 décembre 2006. on parle d'un report à avril. pourquoi un tel retard? le gap entre les sratratèges planificateurs et ceux qui réalisent physiquement les travaux pose un sérieux problème, certains mettent en avant la politique rh apppliquée par les sociétés à qui sont sous-traités les travaux (que du cdd, le contre-maître ou l'ouvrier lambda ne développent pas un sentiment d'appartenance au projet et donc baclent leur travail), d'autres pointent du doigt des structures financières inadaptées, des montages financiers faux, de la fraude en quelque sorte.alors on pourra dire ce qu'on veut, qu'on souffre d'un niveau d'éducation à l'échelle nationale (situation des universités, centres de formation professionnels inefficaces ou même au niveau 0, le degré d'incompétence de la classe enseignante) qui engendre ce genre de situations, que c'est un problème lié à la religion musulmane, une religion que certains jugent débilisante et anti progrès, intellectuellement ou techniquement. on peut tout dire pour désigner un coupable, dire que c'est oj simpson la cause de nos soucis, ça ne sert pourtant à rien.on va encore vouloir comparer et conclure à tort que l'espagne était pire que nous en 1982, que l'espagne a bénéficié de l'aide européenne, que des montagnes d'euros de budget ont permis de construire la costa del sol et donc l'espagne.un des n succès avérés de ce qui a été réalisé en espagne (je dis bien "en" et pas "par les espagnols") est par exemple l'organisation de la coupe du monde en 1982, les jeux olympiques en 1992, l'expo universelle de la même année, l'inauguration du plus grand aquarium du monde, ou plus récemment, sur une terre que revendiquent inconsciemment mes compatriotes, soit en andalousie, l'ouverture de la centrale thermo-solaire la plus grande d'europe , près de séville. elle produira bientôt 23 gwh par an d'électricité verte. une vraie révolution.pourquoi une telle différence? un indice en photo :pour ne plus être les petits pisseux de l'atlas et redevenir des lions. rugissons ensemble : miaou!
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21 nov. 2006
dernière consultation
- asseyez-vous, je vous en prie. - merci bien. je trouve que ça sent quand même un peu la mort dans ce cabinet. - que voulez-vous dire par là ? - je ne sais pas, je trouve que ça fait un peu « echangeur sur autoroute de la mort ». - c’est la première fois que j’entends pareille remarque. - vous les psy n’êtes qu’une sale race de suceurs de sang. votre déco est littéralement à chier. - en général, j’ai plutôt droit à des commentaires en tout genre sur mon aquarium. d’ailleurs, vous aimez ? - quoi donc ? - les aquariums ? - je n’aime rien, je n’ai plus goût à rien, et c’est pour ça que je consulte bordel de dieu de merde. et puis les poissons d’aquarium c’est vraiment une espèce de cons, vraiment. a la limite, s’ils se bouffaient entre eux, ce serait un peu amusant, mais là , ils ont l’air con, cons dans l’eau, un point c’est tout. - c’est votre droit de ne pas aimer. - j’aime pas, voilà . par contre, j’aime bien ces formules chimiques sur le mur. c’est authentique ? - bien sûr. du temps du vietnam, mon arrière grand- père était chimiste, il travaillait dans un grand laboratoire national pendant la guerre. certaines de ces formules ont fait le bonheur de l’us air force. - pas croyable. kétamine, hein? - oui, c’était lui. enfin, lui et son équipe : ils travaillaient sur un test vétérinaire quand l’un de ses stagiaires disparût avec la formule. trois mois plus tard, les journaux répandaient la rumeur que notre armée utilisait une drogue assimilable à la phencyclidine, le pcp, ou angel dust. mon papy fut longuement questionné, par la presse, par l’armée même et… - nice ! mais épargnez-moi la larmoyante histoire de votre savant de père. c’est comparable aux gens qui à la vie de leurs auteurs favoris : y a rien de plus con. pourquoi pas s’intéresser, quand on aime le fois gras, à la vie des canards ? moi je tape absolument tout. je m’en bat la race de qui a créé quoi, du moment que je suis high. mais j’avoue que je suis curieux: la kétamine, j’ai jamais essayé, du moins pas encore. - d’où vous vient ce féroce appétit pour les drogues ? - je vous paie la patate pour répondre à cette question, ce n’est pas en me la posant qu’on avancera. et puis, ça se dit appétit quand on parle de drogues ? - répondez c’est tout, ça fait déjà quinze minutes qu’on a commencé, la séance est très courte je vous rappelle. on poursuit ? vous répondez ? ou on passe à autre chose ? - de toute façon c’est ma mère qui paie. et elle s’en fout, c’est son mari, ce gros connard de chirurgien plastique qui finance tout dans sa vie. une vraie pute de luxe ma mère. alors, vous pouvez me procurer du pcp ? - du pcp non, mais pour la kétamine, aucun problème. d’ailleurs, je peux même vous faire une petite injection. ici, tout de suite. - pourquoi cette faveur ? - disons qu’il s’agit d’une expérience thérapeutique recommandée par votre médécin traitant ? ok ? - en quel honneur ? - c’est notre cinquième séance de thérapie. il est démontré que chez les êtres souffrant de paranoïa aigue doublée d’une tendance à la schizophrénie, les thérapies connues et utilisées jusqu’au 20ème siècle ne valent plus rien. hormis le lithium, et encore, car les chances de succès sont faibles. de plus, votre cas est assez inédit, vous semblez absorbé par la mort dans les trips que vous me racontez. et la kétamine peut aider la thérapie dans ce sens. - le mal par le mal en somme ? - non. vous êtes obsédés par la mort, une obsession dominante si j’en crois les notes de votre précédent thérapeute. - et donc ? - la prise de kétamine entraîne un état dissocié où l'usager perd la sensation de lui-même (sensation de se «détacher de son corps») ou la notion de réalité. À partir d'une certaine dose, vous passerez un seuil nommé le k-hole, état hallucinatoire accompagné d'une perte d'identité et du contact à la réalité. le k-hole est caractérisé par l'impression de se retrouver amnésique, amnésie pouvant affecter des notions plus anciennes de l'utilisateur comme son identité. il peut y avoir une dissociation entre le corps et l’esprit, l'utilisateur n'a alors plus conscience de son corps ou bouge difficilement. la kétamine provoque donc des sensations proches d'une expérience de mort imminente. cette dissociation est parfois utilisée à des fins thérapeutiques. notre cas aujourd’hui. - excellent. je suis prêt. vous avez déjà tenté l’expérience ? - sur d’autres patients, évidemment. - et sur vous-même ? - a chaque fois, pour prouver la qualité de ma kétamine, je me l’injecte aussi. voilà , c’est bon, pressez le coton avec votre index. l’effet va bientôt apparaître. - c’est cool, je me sens bien, j’aime bien. comment pouvez poursuivre la consultation sous kétamine docteur ? - sur moi, c’est une autre histoire. je ne ressens aucun effet. - que voulez-vous dire ? - relaxez-vous. - répondez…je ne sens plus mes jambes, ni mes bras, j’ai l’impression de partir… - c’est bien. dans une minute tout sera fini, détendez-vous. - répondez-moi, pourquoi la kétamine ne vous fait aucun effet ? et vos yeux ! - Ça ne peut pas marcher sur moi, je me présente : greato kirin zoldyck, je suis un vampire !
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18 nov. 2006
motorsport
il a plu hier. pluie carrément dilluvienne. sur l'autoroute, les gens roulaient au milieu, à 80. comme une colonie de fourmis en déménagement. mais des fourmis stupides et égoistes. même un idiot en sl 55 amg trainait en plein milieu de l'autoroute, à 60 km/h. c'est lui qui m'a décidé dans mon délire.je roulais plutôt sur la bande d'arrêt d'urgence, à 140. pas très nice je suis d'accord, carrément débile, mais c'est tout un trip, vraiment. je rentrais de marrakech, et j'ai enchainé sur rabat, avant de tracer à fès le soir même.a défaut d'épynéphrine, je prends ce qu'il y a... d'ailleurs, petite confidence: je me ferais bien un petit cockatail épynéphrine/méthadone.pareil, c'est ce que je disais à cheikhmat l'autre jour : les gens croient qu'en arrêtant de fumer, ils vont pas crever. mais you die anyway.
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15 nov. 2006
comptine pour grands enfants du monde moderne
là haaaaaaaa-ut sur la montagne, l'était un vieux chalet, la la la, la la la la, la la la laaaa, la la la laaaaaa.là haaaaaaaa-ut sur la montagne, l'était un vieux chalet. point. assez!désolé mais j'adore cette chanson, elle sent bon l'hêtre et la neige, l'irish coffee et la truffe de mon saint bernard imaginaire, ralph le chien.soyons sérieux tout de même. l'idée de cette intro est de se sentir en hauteur, prendre de l'altitude par rapport à la vie, un peu comme 1 mois entier passé à la montagne. parce que ça fait du bien.je propose quand même une descente. une petite descente.y a pas que de la merde à la télé. bon c'est vrai, y a pas mal de trucs ignobles (arthur, les émissions de drucker ou ruquier), trop de merdes innommables (j'ai dit innommables donc y a rien à lire dans ces parenthèses à la con).et des fois, alors qu'on est tous assis en famille autour de la chaleur cathodique adorée, on croit voir la lumière. hier, on a eu le priviliège d'être baigné dans la lumière extra-terrestre de m. emmanuel todd, l'idole du peuple du bon sens et des prédictions imparables. rappellons aux poissons rouges que m. todd avait prévu et décrit l'effondrement de la sphère soviétique dans ses moindres détails, à base d'études anthropologiques et de théories socio-économiques tout à fait légitimes puisqu'avérées justes, fondées, vraies. lire aussi après l'empire, un gonzo contre l'impérialisme américain. la vérité, rien que la vérité.où m. todd décrit la chute de la france. l'avènement d'un candidat de droite barbare, m. sarkozy, pronant la rupture et son amour de l'homme (oui, l'humanisme), hurlant dans son micro que "l'homme n'est pas une marchandise comme les autres". mais une marchandise quand même comme le relèvent nos amis du zapping de canal+.où m. todd démonte à coup de massue l'improbable décollage du candidat de l'absurde, mme royal, dont le profil politique, l'éducation et le fond sont clairement ceuxde la droite royaliste d'avant guerre.où m. todd touche là où ça fait mal, accusant avec violence le rôle des instituts de sondage, responsables à ses yeux de tentative préméditée de highjacking du suffrage universel.pour lui, la démocratie est morte, les élections de l'an prochain seront un indicateur de la santé du pays précurseur en la matière.je me demande enfin si le mot "capitalisme" figure sur la constitution française, ou sur la déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen.comme je n'ai pas de télé chez moi, mon père a mis le volume de la télé à fond et collé son portable dessus. moi de mon côté, j'ai juste branché mes écouteurs sur mon super pocket pc: quel bonheur d'être baigné dans telle lumière, tellement que j'ai bronzé un peu, du nez.là -haut sur la montagne,l'était un vieux chalet. (bis - les deux vers)murs blancs, toit de bardeaux,devant la porte un vieux bouleau.là -haut sur la montagne,l'était un vieux chalet. - là -haut sur la montagne,croula le vieux chalet. (bis - les deux vers)la neige et les rochers,s'étaient unis pour l'arracher.là -haut sur la montagne,croula le vieux chalet. - là -haut sur la montagne,quand jean vint au chalet. (bis - les deux vers)pleura de tout son coeur,sur les débris de son bonheur.là -haut sur la montagne,quand jean vint au chalet. - là -haut sur la montagne,l'est un nouveau chalet. (bis - les deux vers)car jean, d'un coeur vaillant,l'a rebâti plus beau qu'avant.là -haut sur la montagne,l'est un nouveau chalet.
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30 oct. 2006
bande de rigolos
en hommage aux gus dissous, voici des images de leur entraînement de très très haut niveau : ici.
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20 oct. 2006
pure perte de temps
a quoi reconnaît on le temps qui passe ? aux rides conquérant le visage de sa mère? a la réduction drastique des écarts alimentaires de son père ? a la chute sensible de ses propres fréquentations, à l’érosion ou l’homogénéisation de son cercle amical ? a l’effondrement de l’iqei (indice quotidien d’erection involontaire) ? a la hausse de l’iqiv² (indice quotidien d’irrigation volontaire du vagin) ? ou bien à d’insignifiants détails suggérant que la cinétique des jours écrase tellement la réalité qu’aucune action corrective ne semble pouvoir payer, à part (peut-être) creuser un trou minable et s’y terrer. je songe alors à mon chien, qui fait dix ans cette année. avec l’âge, il a tellement pris du poids qu’il ressemble à présent à un bébé phacochère. son oesophage, tout comme pour les êtres humains âgés, est agressé par d’indésirables amas adipeux. il ronfle donc fort, très fort, à 90 décibels. il a pris un coup de vieux, lui aussi. la ferrari testarossa elle-même, que je trouvais pourtant indémodable, intemporelle même, essuie un sérieux revers face à ce rival de toujours, le temps. face à la vague du temps qui déferle, je suggère alors de prendre une bonne inspiration. elle casse, en droite et tant mieux, c’est ce que je préfère. petite session de canard à l’horizon. il y a bientôt dix ans, la veille même du début des épreuves du bac, j’étais confortablement assis à bord d’un avion à hélice - un 4 places : un des mes amis jetables de l’époque, yann, avec qui je révisais la physique et la bio, passait au même moment son permis de pilote, et nous convia réda et moi à un survol aérien de la ville. il rencontra même un certain succès dans cette voie, il est à présent pilote de jet privés pour la mafia russe installée à monaco - en train de savourer un énorme pétard au dessus de la ville. en décalage total, encore et toujours. une fois au dessus de la mosquée hassan ii, je constatai amèrement que je priais pour que notre avion s’écrase sur le minaret. pour dire vrai, j’opérai une séance d’auto suggestion pour me dissuader d’arracher le manche que tenait yann, le manche qui nous maintenait tous en vie, histoire de ne pas finir en queue de poisson et de faire un gros doigt au temps. la dérision, la répartie et le rire sont loin d’être des armes comme le prétendent ceux qui en vivent. je ne fais ni one man show ni stand up, j’ai 27 ans, célibataire, et bosse en costard cravate. pour cet accoutrement, et accessoirement mon travail, on me verse de l’argent, tout à fait régulièrement, à t. a t donc, et pendant toute la durée du vol, tout irait bien. la différence entre un autre moment t où l’avion commencerait à perdre de l’altitude et le moment t+34 sec où l’avion percuterait dans une boule de feu le minaret de la mosquée ne sont qu’une banale vibration des cordes du temps. vibration que moi seul percevais jusqu’ici dans mon esprit, rebondissant sans cesse sur les dires des uns et les attaques futiles des autres, jouant sur les mots, feintant le temps dans un « one on one » perdu d’avance. et puis la routine s’est installée, avec une maîtrise du déplacement et de la dissimulation calquée sur celle des plus grands shinobi des villages secrets du japon. jamais en me couchant le soir je ne pouvais imaginer que monogamie puisse rimer avec monotonie. que pour chaque femme (ou incarnation de fantasme masculin) correspondrait un mec qui en aurait assez de la baiser. destinées et âmes compressées dans un nanomètre cube, un microscopique petit cube remplis d’espoir et d’émotions, un cube de paille maintenu dans le vide à l’aide d’un fil invisible, le fil du temps. en toute légitimité, je me pose alors des questions : pourquoi les années sont elles de plus en plus courtes ? faut-il s’acharner à tuer le temps (pendant ramadan, les gens abusent, donc le temps se venge, c’est bien normal) ? comment alors, laisser sa trace ? comment ne pas croire qu’à l’échelle de l’univers nos vies n’ont aucun sens, qu’elles n’ont tout simplement jamais existé ? d’où cet extrait de time: « and then one day you find, ten years have got behind you. no one told you when to run, you missed the starting gun » j’ai envie de creuser un trou. pour ne plus perdre de temps.
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7 oct. 2006
association/dissociation d'idées : bateman inside
je n'ai jamais tenu de journal intime. j'ai toujours trouvé que ça faisait un peu pd. j'ai rien contre les pd en fait, oui et comme pour les moustiques, ça ne me fait pas plaisir qu'ils existent, mais en même temps j'en connais aucun, à part peut être un collègue ou deux, et un petit cousin dont le potentiel de zemlitude irradie. par contre je connais pas mal de pédophiles. des gens du quartier en plus. des gens chez qui les enfants des voisins vont passer parfois la nuit.de toute façon je ne vois pas ce qui se passe de si remaquable dans mes journées pour en pondre un truc à coucher sur du papier. les seuls histoires qui méritent d'être racontées sont souvent sujettes à polémique. comme pour john little - jee vais d'ailleurs le lire son foutu bouquin, j'aime le sujet (les nazis, la zekret polis) autant que le papier bristol (?), la gloire n'attends pas.je disais donc chez lecteur du ramadan, que le journal intime c'est finalement pas pour moi. a la limite, si je bossais dans le spectacle, la guestapo ou dans le x gay y aurait pas mal de trucs sympas à raconter. mais je bosse dans le trou de balle de ce pays, donc y a rien à dire. ou si bien au contraire : vu de l'intérieur, y a carrément moyen de tout faire volet en éclats.d'où l'intérêt d'écrire sur du vent. de pondre des oeufs qui resteraient accrochés au dessus de nos têtes, suspendus en l'air, menaçants. quand ces oeufs tomberont, se fracassant contre le carrelage noir de la mémoire, y'aura ni blanc ni jaune, juste un mystérieux coulis nacré ou pearl jam en anglais. imaginer des choses, s'intercaler entre la réalité et le néant, ça permet aussi de ne pas insulter d'honnêtes gens, comme cet enculé de pape de merde ou cette fiotte de sarkozy. d'ailleurs mini question : quand ta mère est feuj, tu es quoi? ben feuj. ben non. quand t'es sarko et que ta mère est feuj, et bien t'es catholique. attention au dérapage contrôlé.c'est évidemment pas bien d'écrire des choses pareilles, c'est finalement nier l'identité des gens et les prendre pour des cons en les étiquettant. ce n'est pas raisonnable. quand sarko rencontre bush pour lui dire entre deux pipes"israel est la victime george, embrassons-nous", il y a un comme un malaise. je fais une fixation sur les feujs? sur la france? peut être, j'en sais rien. j'aimerais bien parler de boudhisme mais la plupart du temps, ce qui permet de marquer les esprits, c'est les pensées négatives, comme cette intrusion du pape dans le débat sur le fascisme vert. les gens sont négatifs, la roue tourne, ils deviennent positifs, puis redeviennent négatifs. ils niquent un coup,safe sex donc, redeviennent positifs en plein coit, puis négatifs quand il s'agit de virer le condom. et ainsi de suite. ca monte et ça descend pour tout le monde.sauf pour les bougnoules de la place ali bernard et les keublas, toujours positifs. a y regarder de plus près, la simplicité et la foi sont vraiment très exigeantes . sutout la foi, je trouve plus difficile de croire que de nier l'existence de dieu; il est toujours possible de prouver quelque chose et son inverse, tout est finalement démontrable. mais croire, sentir la dopamine de la croyance perforer son torse, ça n'a pas de prix. de toute façon, et pour citer une toulousaine rencontrée il y a 2 ans " tout ce qui n'est pas chrétien, je le brule monsieur". position radicale s'il en est. lui montrer mon pénis circoncis ne sembla pas la ravir, elle prit la fuite. en plus nous jeunions ramadan à cette époque et en remettant mon froc, je croisais le regard d'un grand keubla sénégalais, qui me fit un clin d'oeil en guise d'invitation.il parait que je vais griller en enfer et que mon ramadan n'est pas validé par les autorités concernées. parait que la prière catalyse le jeune et permet de cumuler des bonus pour l'au-delà , ou l'en-dessous bien chaud sa mère. moi, je jeune, y a bien des cases qui tiennent avec 2-3 pilliers pétés, pourquoi pas la mienne? quelle est la limite de x quand x tend vers la fin du monde?il s'est donc passé la bombe de choses pendant cette absence. ici et ailleurs. adios jospin et lang. un nombre ahurissant d'attentats en irak, afghanistan etc. bye bye aussi à pas mal de flics et militaires du pays, la jante chromée du kif tourne et coupe des têtes au passage. ca bouge, un peu partout, ça dérape parfois aussi, la thailande ou la hongrie c'était assez amusant finalement. l'iran toujours en tête du top ten. la palme d'or du jury est descernée à la corée du nord, décidée à faire des essais nucléaires pour sensibiliser les eu et l'ue sur la nécessité d'arrêter de nous péter les couilles. mention spéciale du jury à l'annonce prématurée du décès de ben laden (qui aurait chopé une saloperie en essayant de se griller un rat de montagne). tableau d'honneur enfin au salon de l'auto, salon des désirs qui nous affligent.je repense alors un petit jeu, un jeu qui aide à faire le vide.pour jouer, il faut être seul, ou à deux, ou à n, du même sexe ou non on s'en fout :"- danube- pomme- flute- mozambique- loutre- procter- non procter ça marche pas putain.- c'est vrai, et bien... gare de l'est- filament- armorique- zitoune- joue ou va te faire mettre- clé de douze- reverbère- plateau- condensation- xylophone- mortadelle- urne- baignoire- le gange- ben tu perds là t'es con!- pourquoi?- ben c'est évident putain!- sauf si...- sauf si tu le trouves!- oui : platane. ouf.- argentine- outils- transit- bouillotte- gargarisme- iguane- banane. presse presse.- tricheuse. commode- presbytere- tu m'emmerdes.- ben casse toi et ne reviens plus.- particule- je ne joue plus.- enclume- je joue plus putain- enluminure- sors d'ici tout de suite.-ok. tout est en ruine de toute façon."
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11 sept. 2006
panaché
cinq ans après, on va encore nous casser la tête à propos du 11 septembre. je ne pense donc pas allumer ma télé aujourd'hui, trop risqué.on va donc encore en débattre dans tous les sens, nous parler des pauvres pompiers new yorkais et policiers de manhattan, abandonnant leurs packs de donuts pour être sacrifiés sur l'autel de la liberté, morts en voulant sauver -entre autres- de potentiels électeurs républicains qui, au vu de ce pour quoi et pour qui ils votent , ne méritent finalement que la souffrance et le malheur.là je viens -quasiment- de dire que le 11 septembre c'est bien fait pour leur gueule. c'est pas vrai. c'est terrible de dire ça, mais on est bien d'accord que notre monde est depuis cinq ans, plus violent et moins sûr, n'est ce pas? que la liberté a été sacrifiée pour la sécurité? un auteur américain s'interrogeait cette semaine sur l'incompatibilté des droits de l'homme avec les mesures anti-terroristes prises pas les pays "riches, c'est dire si les choses se dégradent. ensuite c'est l'histoire de la poule. qui a commencé? sans même un 11 septembre, où en serait-on vraiment arrivé aujourd'hui? je m'aventure un peu ici, parce que je reste convaincu que certaines forces auraient provoqué autre chose de similaire. toujours dans le plus pur style newcon du "plus c'est gros, plus ça passe".j'imagine sinon qu'on va encore nous repasser une couche d'axe du mal contre axe du bien (vraiment quelle théorie et quelle vision des choses à la con!), nous ressortir l'irak, l'afghanistan et la super star du moment, l'iran. sans parler de nos amis "dont il ne faut pas parler" qui ont (j'estime) plus ou moins profité de l'impact du 11 septembre pour latter le liban.donc je me lâche totalement, je choisis mon camp, parce qu'on nous somme de le faire.c'est vrai quoi, pourquoi on devrait tous pleurer aujourd'hui pour des gros américains morts dans des tours et qui représentaient un système qui ne marche plus, un système à abattre , alors que ces mêmes américains ont laché des bombes atomiques sur des populations civiles, faisant plus de 100 000 morts. rien que pour ça, on devrait respecter une minute de silence, toutes les heures et tous les jours, pendant un siècle. ce qui éviterait aux hommes politiques américains d'ouvrir leurs grandes gueules.comme nos amis ricains, moi aussi j'aime faire des mélanges et amalgames pour tirer des conclusions hatives qui m'arrangent.je me suis dit que nous aussi on allait se faire plaisir, avec un petit panaché de célébration bordélique du 11 septembre.ca commence par les caricatures iraniennes anti israel, ici. voici sinon d'autres caricatures réalisée cette fois par des israeliens, ici. c'est gratuit.ensuite, on peut aussi se relire la liste des interventions impérialistes américaines dans le monde, depuis 1846, c'est ici. alors, c'est pas des gros enculés?sans parler évidemment du fait qu'il n'y a jamais eu d'avion sur le pentagone, que les usa sont dirigés par une organisation secrète, mais bon, c'est une autre histoire...tout ça pour dire quoi? que dalle, sinon que les américains et israel, autant que les islamistes et al qaida pourrissent la vie de toute notre planète; pas tous (il y a surement des islamistes et des gens cool aux usa ou en israel lol ), mais assez pour que ça me casse les couilles et que ça foute une ambiance de merde partout sur cette jolie planète.le monde a bien changé et je me souviens d'une belle année :1992. les jo de barcelone, la dream team, les nike air jordan, les reebok pump, les sweat capuche, les films d'arnold schwarzenegger, les premiers films de jenna jameson, le macdonald d'ain diab face à la mer, la game boy de nintendo... de braves séries télé ( madame est servie, quoi de neuf docteur, le cosby show) et j'en passe.
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8 sept. 2006
en attendant la suite...
yo! je prends du retard sur la suite de la nouvelle. c'est normal, je suis en train de changer la chute.en attendant, je propose méditation sur la citation suivante de céline : "sachez avoir tort.le monde est rempli de gens qui ont raison.c'est pour celà qu'il écoeure."
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5 sept. 2006
traduction
comment on dit "zza3tar" en français?c'est une fleur.
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nouvelle d'un monde possible part iv
il s’appelait kiruna de kermen et semblait réellement apprécier ma présence. et moi la sienne. rarement il m’a été donné de constater chez un homme des traits aussi parfaits. son visage et son expression reflétaient une confiance en soi absolue, un peu à la manière d’un grand maître d’échecs annonçant une combinaison de mat létale, dégageant une aura dominatrice, recouvrant l’espace d’un doux nuage de confort et de paix, une projection physique de la force, de la vérité, sa vérité. lui aussi semblait calculer une multitude de choses, plusieurs coups à l’avance pour chacune, et sans vous quitter de ses yeux gris-bleu, il souriait et vous parlait, sondant votre âme au plus profond d’elle même. je repensais également à ce qui s’était produit quelques instants plus tôt, sa transition éclair de la position allongée à la station debout, grâce à une condition physique impressionnante (je m’amusais à l’imaginer en fana d’athlétisme ou de lutte gréco-romaine), et concluais que ce genre d’individu devait jouir d’une sacré côte auprès des femmes. décidément, je le trouvai tout à fait sympathique. au point d'admettre que quelque part sa présence me rassurait. par ailleurs, je sentais que j’étais sur le point de vivre quelque chose de tout à fait d’exceptionnel. la beauté est dans les yeux de celui qui regarde, soit moi, oscar avait vu vrai, et pour moi donc, l'indiscutable beauté de kinruna incarnait mon espoir personnel de découvrir ce qui se cachait derrière tout ce mystère. après cet journée pluvieuse, la lumière allait se faire, lentement. le plus dur avait été de franchir la distance nous séparant de l’entrée du garage. comme nous n’avions aucun véhicule à garer, mes parents avaient transformé le garage en une sorte d’entrepôt multi références. je savais donc parfaitement où dissimuler kiruna suite à notre discrète intrusion dans la maison, soit tout au fond du garage, derrière des cartons de grande dimension, que l’on redisposa de manière à lui aménager une cachette de deux bons mètres cube. a présent à l’abri, j’essayai de le faire parler un peu. il n’opposa aucune résistance. - ton père est sain et sauf. tu pourras le retrouver dans très peu de temps. - j’y compte bien. sinon, vous êtes prévenu : j’appelle la police ! - pour leur dire quoi ? que tu as accueilli un sans abri ? pour un fils d’écrivain, qui plus est celui du grand f. kaufman, tu devrais avoir plus de suite dans les idées. il avait décidément calculé bien d’autres choses et je ne pouvais me permettre d’introduire le doute et la méfiance dans une atmosphère jusque là étrange c'est vrai, mais encore très détendue, imprégnée de confiance et de respect.- ecoute moi attentivement, reprit kiruna. les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. ton esprit est encore trop étroit pour saisir toutes les subtilités de ce que je pourrais te dire. pour y remédier, je te propose donc un petit jeu. - d’accord, d’accord. tout ce que vous voudrez. j’étais de toute façon disposé à accepter n’importe quoi pour obtenir des réponses. - le jeu que je te propose est des plus simples : tu as droit à trois questions. pas une de plus. les trois questions doivent être précises, indépendantes tout en menant à une conclusion commune, sinon, je ne répondrai à aucune des trois. si je les accepte, tu sauras tout. sinon, je repartirai d’où je suis venu et tu ne sauras rien. rien du tout, jamais. pour compliquer le tout, je ne peux répondre à tes questions que par oui ou par non. - mais c’est difficile, et complètement injuste, rétorquai-je. - qui a dit que ce monde était juste ? c’est comme ça ! prends un petit moment et réfléchis-y un peu. tu verras, tu y parviendras en moins de temps que tu ne le penses. pour le moment, je vais dormir un peu. je suis épuisé. - je suppose que tu ne quitteras pas ton « refuge ». - si ta question est « est-ce que je serai là quand tu reviendras », la réponse est « absolument ». - très bien. je vais donc t’apporter quelque chose à boire. tu aimes la cerise à l’eau ? - menthe, s’exclama-t-il. - il me reste six mille neuf cent quarante trois vÅ“ux à exaucer pour vous maître ! quel sera le prochain ? - au moins, tu as le sens de l’humour. pour un futur écrivain, c’est rare. en général, ce genre de profession use psychologiquement, avant même de l’avoir réellement pratiquée. j’apprécie ta répartie. tu es promis à un bel avenir. crois moi ! - comment savez-vous que je serai écrivain, m. de kermen ? - là d’où je viens, mes amis m’appellent k. - vous ne répondez pas à ma question, insistai-je. - c’est totalement volontaire. reconstitue dans ta tête les derniers évènements de la journée, ce que tu as vu, ce que tu as entendu et dis. ensuite, réfléchis un peu à notre petit jeu. avant que tu ne partes, j'aimerai te récompenser. je vais te révéler un indice, sous la forme d'une question si tu le permets : est-ce que tu aimes les voyages? copyright kusodomo 2006
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2 sept. 2006
nouvelle d'un monde possible part iii
le corps restait allongé sur le dos. il semblait éreinté et à mes yeux hors d’état de nuire. pour éclaircir un peu la situation, je devais m’approcher de lui, ce que je fis sans crainte car il m’y invitait : c’est du moins ce qu’exprimaient ses yeux. par précaution, je demeurai tout de même à un mètre de lui, cette distance raisonnable me permettait de l’observer tout en ayant de l’ avance pour préparer une potentielle fuite vers la maison. je n’avais encore jamais vu pareil accoutrement : il portait un pantalon sans ceinture, vraisemblablement découpé à la va-vite dans de la toile de tente militaire usagée ainsi qu’un marcel collant rouge vif du plus mauvais goût. sa coupe de cheveux me rappelait une série de croquis sur les coiffures de guerre iroquoises que j’avais pu lire à la bibliothèque. ensuite, le corps laissa tomber sa tête en arrière et remarqua que je fixais ses chaussures avec insistance : il s’agissait d’un vulgaire aggloméré mono bloc de plastique bleu, le tout cousu sur une semelle parcourue d’énormes ressors jaunes transparents. aucun lacet. nous échangeâmes alors nos premiers mots : - elles sont vraiment top confort pour des casuals. en plus, c’est à fond la mode petit. de vraies shoes vintage que j’ai pécho sur ebay. elles te plaisent? - pardon ? j’étais étonné du langage qu’il utilisait. peut être qu’il vient d’amérique me dis je, ce qui pourrait expliquer ce comportement envahissant et ce terrible dialecte barbare. - la mode ! c’est des shox. evidemment tu ne peux pas comprendre... - bien sûr que si, objectai-je avec force. vous seriez étonné des choses que l’on peut apprendre dans les livres. - comme aider un homme en danger? - vous n’avez pas l’air de trop souffrir non plus. au début je vous croyais mort. - il en faut bien plus pour tuer un homme, tu ne penses pas petit ? - vous aviez quand même l’air assez mal en point il y a un instant. - j’ai surtout soif en réalité. ce voyage m’a éreinté. - voyage ? si vous faites référence à la branlée que vous a infligée la brigade, oui, on peut aisément parler de voyage : un aller simple, direct dans la poussière ! croyant avoir pris un peu d’ascendant, je levai la tête, fièrement. il se redressa alors brusquement sur ses pieds, suite à une projection de ses jambes en avant catalysée par à un retour vif du bassin et du thorax vers l’avant, sûrement grâce à ses abdominaux. il se tenait à présent debout, face à moi, et dans sa manoeuvre le mètre de distance raisonnable avait été avalé. il sourit en pointant vaguement notre maison du doigt. - c’est chez moi. - pourquoi n’irions nous pas chez toi, pour être à l’aise. - il est hors de question que vous mettiez les pieds chez moi. mon père est sorti et ma mère prépare le souper dans la cuisine. la nervosité recommença à faire son effet. - elle n’est pas sortie avec ton père ? il sourit en faisant la tête de ceux qui n’ignorent aucun secret. - je suis obligé de répondre ? le corps debout commençait à devenir menaçant. - sacré gamin ! je te demande juste de ne pas nous faire remarquer. sois un peu plus discret je te prie ! - je crois que je vais faire exactement le contraire. où est mon père ? je constatai que mes craintes ne s’étaient toujours pas dissipées. la nuit était claire, le danger de la pluie semblait repoussé, mais j’hurlais cependant : « où est il ? rendez moi mon père !» - un instant…tu es le fils de m. kaufman ? m. f. kaufman ? - pourquoi c’est vous qui avez ma sucette ? pourquoi la brigade l’a-t-elle enlevé ? c’est à cause de son travail au parti ? je vous en supplie, dites moi la vérité. j’allais me mettre à pleurer, quand il posa un genou à terre et mit ses deux mains sur mes épaules. - arrête, je t’en prie. je peux m’expliquer. le corps avait une expression étrange sur le visage, celle d’un homme résigné, un homme qui en avait trop vu et qui voulait vider son sac. oui, tout t’expliquer, reprit-il. je crois bien que jusqu’ici personne n’a remarqué ma présence. et c’est tant mieux. - a part moi. - justement. sois gentil avec moi et je te révèlerai tout ce que tu dois savoir. - tout ? c'est à dire? - je vais te répondre au sujet de ta sucette. je sais également où se trouve m. kaufman. je sais aussi qui sont les autres. copyright kusodomo 2006
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1 sept. 2006
nouvelle d'un monde possible part ii
le parti était ce qui était arrivé de pire dans la vie de mon père. mais pas à ses débuts, bien au contraire ; avec le temps, tout devient relatif, et, sentant que sa carrière d’écrivain ne s’avérait pas une source de revenus réguliers (encore moins un facteur de stabilité pour le nid familial), il décida à contre cÅ“ur d’ajouter son nom à la longue liste d’héros littéraires du parti. grâce à un ami d’université, il proposa ses services au journal, qui décida de lui donner sa chance. il avait choisi son nom d’auteur suite à un double constat : de tous temps, les auteurs qui marchaient le mieux avaient souvent un nom en trois parties et étaient massivement originaires de pologne, d’autriche ou encore d’allemagne. j’étais dans le salon le jour où mon père annonça son choix à ma mère. - walter f. kaufman ! - chéri, tu n’es pas sérieux. tu n’es même pas juif ! tu devrais avoir honte. ma mère semblait profondément outrée. - je crois sincèrement que les gens n’accorderont aucun crédit à paul boyd ou à naguib khayat. m. kaufman par contre… - pff… - pff toi-même. ce n’est pas à moi qu’il faut en vouloir. mais plutôt aux autres. - ah oui ? et pourquoi donc, cher monsieur kaufman ? - parce que c’est ainsi que fonctionne leur monde. notre monde. les temps ont changé. irrémédiablement. je dois à présent faire des choix intelligents, sinon on ne mangera jamais à notre faim, notre fils ne s’habillera pas décemment, pas d’eau propre, pas de savon, pas de dentifrice, caries, maladies, et tutti quanti. et je t’en prie chérie, c’est m. f. kaufman. - tu dis vraiment n’im-por-te-quoi. ma mère aimait décomposer les mots pour leur donner du poids. et puis, je ne te connaissais pas aussi arrogant. - ce n’est pas de l’arrogance. je suis réaliste, c’est tout. ultra réaliste. - comme quand tu proclames que plus de 95% de la population a un qi à deux chiffres ? - exactement. le parti a annoncé une légère hausse: 97% depuis ce matin… - je préfèrerais que tu évites ce genre de propos au journal. le parti est complètement infiltré, et tu sais bien ce qui arrive à ceux qui se croient supérieurs aux autres… - je sais. c’est pour ça que je n’écris rien sur le réel. tu dois respecter mon choix. je ferai en sorte que les lecteurs n’en sachent jamais rien. - une fois que tu seras connu, et je te l’espère du fond du cÅ“ur, il est évidemment hors de question que tu me présentes à tes confrères et lecteurs comme madame f. kaufman. - si les circonstances m’y obligent, je le ferai, oui. instantanément, ma mère déploya son bras droit, et d’un mouvement latéral, envoya une pile de vaisselle sale se briser dans l’évier. je me risquais rarement à intervenir dans ce genre de disputes, je me contentais simplement de les regarder ensuite se taquiner pour se réconcilier. j’observais la scène avec amusement, tout en repensant à ce que m’avait confié un jour mon père au sujet des femmes. l’hystérie féminine demeurait selon lui un tel mystère que même l'académie de médecine n'avait pu le résoudre. m. f. kaufman aurait donc l’immense privilège d’imaginer un monde fantastique pour son lectorat, un monde virtuel en décalage total par rapport aux productions des autres auteurs du journal, plus enclins à gaspiller des litres et des litres d’encre noire pour la seule gloire du parti, amplifiant les succès politiques de ses guides, alimentant la psychose du peuple et la haine des autres. disposant initialement d’une seule colonne dans la page « nouvelles et fiction », le journal y fit paraître sa première nouvelle, intitulée « la providence », relatant l’histoire de deux enfants, une fillette de huit ans et son petit frère de cinq ans, longuement pourchassés par un ours affamé dans une forêt du comté, puis sauvés in extremis par un miracle spatio-temporel. perchés sur les branches d’un platane, les deux gamins, épuisés par leur fuite, hurlaient au secours tandis que l’ours entamait son attaque en escaladant l’arbre à l’aide de ses puissantes pattes. soudainement, une lumière jaillit au dessus de leurs têtes, laissant le ciel s’ouvrir pour en faire chuter dans un sifflement aigu une énorme enclume black&smith en plein sur la gueule de la bête. saignant à flots et les os de sa mâchoire complètement brisés, la bête repartit vers sa caverne, hurlant de douleur. cette nouvelle connut un succès fulgurant. critiques et lecteurs saluèrent ce conte d’un genre nouveau, soulignant que non seulement la scène était décrite avec un réalisme captivant, mais surtout que la chute de l’enclume symbolisait la préférence pour l’homme d’une force supérieure et bienveillante, une force qui se rangeait finalement aux côtés du parti pour lutter contre les autres. nous étions alors en 1911, les temps consacraient le génie de mon père et notre nid savourait sa nouvelle vie. le journal s’empara immédiatement du succès de m. f. kaufman, lui proposant de signer un contrat à vie. il accepta sans même réfléchir aux répercussions d’un tel engagement. le reste de la page « nouvelle et fiction » allait bientôt lui être entièrement consacré, et il honora le choix du journal par une remarquable série de fiction relatant les faits d’une brigade de police assez inédite. cette brigade était en outre constituée d’êtres venus du futur et était spécialisée dans la résolution d’affaires de crimes dits « crimes de la matière grise », enlevant intellectuels et citoyens populaires pour leur faire subir de pénibles expériences en laboratoire, avant de les relâcher dans la nature comme si de rien n’était. la fiction se transformait à présent et sous mes yeux en une réalité insoutenable. le véhicule de la brigade était bien réel et au fur et à mesure que la voiture de police s’éloignait, des fils blancs de lumière se multipliaient dans le ciel, perçant les nuages pour faire renaître l’espoir. pourtant, il faisait nuit noire quelques instants auparavant, une nuit d’effroi amplifié par cette satanée pluie compacte. je ne m’en suis pas rendu compte sur le moment, mon esprit était happé par une reconstitution au ralenti du corps tombant du véhicule, la pluie s’amenuisait, et à bien y regarder, le corps semblait remuer. effrayé, je poussai brusquement un cri : le corps s’était à présent retourné sur le dos. que peut bien faire un gamin de douze ans dans pareille situation sinon crier au secours ? seulement voilà , au lieu d’un cri, ma bouche resta grande ouverte sans qu’aucun son ne puisse s’en échapper. le corps ne me sembla pas familier, ce ne pouvait être mon père, cet homme semblait bien plus grand et bien plus robuste. le corps essayait d’entrer en contact avec moi, mais à cause de ma propre respiration, je n’entendis rien. il leva alors un bras, me pointa du doigt puis me fit signe de la main. j’avançais tout de même, je me trouvai à présent à moins de trente mètres du corps qui voulait, je le comprenais, que je m’approche encore plus. de son autre main, il se mit à fouiller dans sa poche, et en sortit ce que je crus être un bout de papier. il le jeta dans ma direction. le vent fit le reste du travail et le petit papier arriva à mes pieds, je me penchai pour le ramasser. je pus lire : « chupa chups pomme. made in spain. exp. date : 11.09.2066 ». copyright kusodomo-2006
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30 août 2006
nouvelle d'un monde possible
mon père travaillait pour le parti. responsable de la page nouvelles et fiction du journal, sa journée se résumait à un bruit continu de frappes sur sa remington. le parti comptait vraiment sur son travail : ses écrits captivaient le peuple, leur promettant un avenir imaginaire, toujours meilleur, niant avec force la réalité violente et macabre découlant d’une situation politique et sociale intenable. on traversait alors une période trouble, et ses articles agissaient alors sur la masse comme un euphorisant. il se réveillait à l’aube, préparait son thé et allait s’enfermer dans son bureau, juste au dessus de ma chambre, pour n’en ressortir qu’à l’heure du goûter. de mon lit, j’entendais le bruit continu de sa frappe. il s’arrêtait parfois de longues minutes, puis reprenait de plus belle. je comprenais que chaque halte correspondait à une relecture du paragraphe fraîchement écrit. j’étais bien évidemment interdit de séjour dans son bureau, hormis pour lui déposer de nouvelles ramettes de papier, vider la corbeille (rarement pleine, il écrivait avec précision, sans déchets) et nettoyer les touches de sa machine à écrire. l’après-midi, il se rendait au journal, dont les bureaux étaient situés au sein du siège du parti, pour y remettre son travail. et il s’y rendait à pied, toujours, car il opposait une farouche résistance à la société de consommation mise en place par les autres, et à ses yeux, les véhicules de transport en étaient le symbole absolu. marquant son inévitable arrêt chez le buraliste pour se fournir en camel, les gens le reconnaissaient invariablement, et, à des regards exprimant un bonjour hésitant, il répondait par un petit sourire plein de fierté. il distillait son travail avec une remarquable régularité, une photo de lui en noir et blanc rappelant tous les jours à ses fidèles lecteurs le visage du concepteur de ces histoires fantastiques. des hommes comme mon père, on n’en fait plus : le moule a été dérobé, détruit, enterré, oublié ; un subtil mélange d’intelligence et de misanthropie lui faisait écrire des choses qu’il regrettait toujours, fruits d’une imagination si prolixe que ses lecteurs en étaient devenus émotionnellement dépendants. mais des choses à garder pour soi avant tout, surtout quand on côtoie des gens du profil de ses collègues du parti. un jour de novembre, je m’en souviens parfaitement car il pleuvait des cordes, et mon match de cricket avait dû être annulé, mon père était comme d’habitude sorti déposer son travail chez l’imprimeur du journal. tous les écrits déposés avant 19h étaient imprimés le soir même et paraissaient dans l’édition du lendemain. toute la semaine, on aurait dit que la pluie l’empêchait d’écrire, et il venait me rejoindre dans ma chambre, avec encore et toujours sa question mystère du moment. quoi que je réponde, la même question revenait. - pourquoi veux-tu devenir écrivain ? - mais je ne veux pas devenir écrivain. jamais je ne pourrais écrire comme toi. et puis je n’ai pas encore assez de vocabulaire. - les mots ont le pouvoir de créer des concepts mon fils, mais là n’est pas la question. pourquoi veux-tu devenir écrivain ? - pour pouvoir écrire ce que je n’ose pas te dire. - pourquoi pas…mais encore ? et ce fut ainsi toute la semaine. ce matin-là , il me reposa cette même question, à croire qu’il s’inspirait de mes réponses pour écrire un quelconque dialogue. quelques heures plus tôt, j’entendis le bruit incessant de sa frappe, encore plus fort que d’habitude. puis le bruit s’arrêta net, définitivement. près d’une heure s’écoula sans le moindre son, quand je fus surpris par le claquement violent de la porte de son bureau. il devait être en retard mais il passa néanmoins me dire au revoir. - j’y vais. pendant mon absence, occupe toi bien de ta maman. - d’accord. tu peux me prendre une sucette chez le buraliste ? a la pomme verte ! - désolé mon fils, ce ne sera pas possible pour cette fois. ce sont les derniers mots que nous échangeâmes mon père et moi. debout dans la cuisine, j’observais alors par la fenêtre la nuit qui commençait à tomber, remarquant l’arrivée de nuages encore plus menaçants au dessus du quartier. je fus alors pris d’un sentiment inconnu, une sensation nouvelle et saisissante, mais qui finalement ne laisserait présager rien de bon. - maman, papa n’est toujours pas rentré. ce n’est pas normal qu’il tarde autant. - mais non, ne t’inquiète pas. - il devrait déjà être rentré. saloperie de pluie. - je t’ai déjà averti : on ne jure pas dans cette maison. la pluie est un cadeau du créateur à notre bonne vieille terre, essaie de t’en souvenir. et puis ton père se fait raccompagner par un de ses collègues ce soir. il doit être coincé dans un bouchon, c’est tout. va donc jouer à la toupie pendant que je te prépare des crêpes. - j’ignorais que papa avait sympathisé avec l’un de ses collègues. - les choses changent. même pour ton père. c’était à présent évident : maman savait manifestement quelque chose qu’ils avaient réussi à me dissimuler toute la semaine. ma mère était en fait ma belle-mère. je l’appelais maman quand même. elle et papa ont eu une aventure du temps où ma vraie maman était encore de ce monde. victimes de la concupiscence, veuillez vous lever ! des années plus tard, j’allais moi-même écrire un recueil de nouvelles intitulé « "j'ai envie de toutes les femmes, sauf de la mienne". de toute façon, la nature fait bien les choses et l’incapacité de mon père à remettre les choses à plus tard le poussa à épouser sa maîtresse peu de temps après le décès de sa femme. malgré ses airs de campagnarde et son penchant pour le religieux, je réussis à développer un amour profond pour ma belle-mère. je n’ai jamais connu ma mère. elle-même était orpheline et avait tout de suite compris comment faire de moi son fils. et moi aussi. c’est pour ça que je sentais qu’il se tramait quelque chose. - je t’aime maman. - moi aussi mon petit lapin des bois. allez va jouer. en sortant de la véranda, j’aperçus une lumière de phares pointant vers chez nous. puis une seconde lumière, des gyrophares cette fois-ci : c’était la police. mais au lieu d’avancer jusqu’à la maison, le véhicule s’arrêta à une centaine de mètres. une des portières arrière s’ouvrit, et un corps en fût projeté. puis la voiture redémarra, fit demi tour et disparût dans la pluie noire. ( a suivre, évidemment!) copyright kusodomo-2006
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5 août 2006
futur obscur? par cheikhmat
le liban est mis à genoux par les israeliens, qui détruisent toutes les infrastructures de base et tuent des civils qui n'ont rien à voir avec le hezbollah...alors que seul ce dernier est la cible de cette guerre maudite, disent-ils. mais en fait, israël est en train de mettre en oeuvre un gigantesque plan de remodèlement de la région, initié depuis washington par les faucons et les juifs qui se cachent derrière les fonctionnaires et les financiers de la maison-blanche et des milieux de l’argent américains. ce qui se passe aujourd'hui va bien au-delà d'une simple réaction "disproportionnée" d'israel suite à l'enlèvement de deux soldats de tsahal. théorie du complot, paranoïa excessive ? pensez au “project for the new american century”. c'est quoi ce truc? ben c'est une organisation militante dont l'objectif est la promotion d'un american global leadership (domination globale américaine). ah ouai, mais c'est pas crédible ça. ah bon, ben quand on sait que parmi ses membres, se trouvent de nombreux politiciens néo-conservateurs, dont certains occupant de hautes fonctions au sein de l'administration et de l'actuel gouvernement américain : william kristol (président du pnac), donald rumsfeld (secrétaire à la défense), paul wolfowitz (président de la banque mondiale, vous arrivez à le concevoir ça ????), jeb bush (frère de george w. bush et gouverneur de floride), richard perle, richard armitage, dick cheney (vice-président des États-unis), lewis libby, william j. bennett, zalmay khalilzad (ambassadeur des États-unis en irak), et ellen bork (femme du juge robert bork)....ben on reste sur le cul. et pour en savoir plus sur le pnac, visiter l'adresse suivante: http://fr.wikipedia.org/wiki/project_for_the_new_american_century allez plus loin encore dans vos recherches sur le pnac et vous trouverez des documents édités par cette organisation qui sont tous simplement stupéfiants. ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. le pnac n'est qu'une des applications concrète de la vision globale des usa, dont l'objectif est la domination totale et sans concession de la planète et de l'espace, rien de moins! le pnac est à vocation géopolitique et militaire, maintenant je vous laisse imaginer le reste pour tout ce qui est commerce, communication et culture, environnement, etc…avec une vision pareille chez la première puissance du monde, vous pouvez être sûr que ce qui nous attend nous et nos petits enfants n'est vraiment pas reluisant...et attendez encore que d’autres nouvelles puissances viennent contester ce leadership et vous verrez…tension permanente et très forte. quelles alternatives ? honnêtement, je serais tenté de dire vivons ce qu’il nous reste à vivre sans trop se poser de questions, subissons nos sorts, faisons de notre mieux, soyons des gens de biens et advienne que pourra…est-ce suffisant ? non. il faut absolument développer une conscience collective des enjeux et des défis qui nous pendent au nez. non, il ne faut pas faire être sourd, aveugle et muet et laisser faire. se battre plutôt ! il y en a qui choisissent les armes et d’autres le langage. il faut combattre contre la bêtise sous toutes ses formes par tous les moyens. chacun trouvera son chemin et son combat. pourquoi ? pour sa conscience, pour ceux qui souffrent, pour cette planète, etc…les raisons, ce n’est pas ce qui manque… cheikhmat
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3 août 2006
du pareil au même
le mccarthisme fût un épisode phare de la courte et minable histoire américaine. durant près de 3 ans (mais véritablement durant plus d'une décénnie), l'ambiance internationale fût plombée par la guerre froide, l'avènement de mao ze tong, etc. les américains se devaient de réagir. du coup, l'opinion américaine, totelement paranoiaque, exprima une haine sans nom contre le bloc communiste (soviétique). en 1950 donc, m. mc carthy, sénateur, inventa de toutes pièces, avec un succès retantantissant, une conspiration communiste au sein même du gouvernement.caractéristiques majeures de ce courant : procès illégaux et travaux juridiques sans fondements, incarcérations abusives, courant de délation nationale encouragée par les médias, etc. etrangement, c'est cette période que choisit jack kirby (lay rahmou) pour créer captain america...vu qu'il était lui même accusé de communisme (car juif), il fut sauvé par sa pertinente imagination! s'ensuit alors un parallèlle facile, mais très utile vous en conviendrez. il (le maccarthysme) nous éclaire un peu sur le climat géopolitique actuel. c'est tout de même marrant, que plus de 50 ans plus tard, le même pays organise une nouvelle conspiration mondiale. cette fois, contre l'islam : les arabes et les musulmans de toute sorte seraient fondamentalement antisémites. il s'agit donc de les combattre, comme ont été combattus les communistes. pourtant ces pays sont ouverts au capitalisme. pas assez pour l'oncle sam. donc ils font rouler (let's roll). peut-on y voir la preuve que les américains sont un peuple sans foi ni loi? que l'histoire se répète parce que manipulée par la même source de haine et de guerre?on en est pas loin finalement...après avoir persécuté les communistes (majoritairement juifs en ce temps aux eu), et à présent, pour lutter contre l'antisémitisme, la bataille fait rage, non plus sur le territoire américain ou par nations interposées, mais directement chez les cibles (non avérées) antisémites. d'accord, les modèles communautaires musulmans et russes sont similaires, mais mettre tout le monde dans le même panier est manifestement un hobby au sein du congrès américain. le terrorisme international musulman est un mythe.le monde vivait en 2001 une période d'apaisement. si israel avait fait plus d'efforts, une paix au proche orient était possible. au lieu de ça, sharon se rend sur l'esplanade des mosquées, etc. cinq années plus tard, l'histoire se répète.
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1 août 2006
conscience politique des jeunes
aujourd'hui on va parler de rachel. comme moi, elle était née en 1979. elle tentait de s'opposer à la destruction de maisons en palestine. voici en images ce qu'il advint d'elle.ecrasée par la pelleteuse.fractures multiples (dont colonne vertebrale et boîte cranienne)assassinée par israel.pourquoi elle et pas un arabe sur place ce jour là ?c'est ça qui nous manque finalement. un engagement clair des jeunes contre le monde actuel et ses dérives. pourquoi nos ingénieurs marocains et français d'x, ponts et tutti quanti préfèrent tout miser dans des boites comme jp morgan, goldman sachs, morgan stanley ou autres fonds d'investissement, qui n'ont pour but que reverser une partie de leur ca au likoud? pourquoi ne pas construire des ponts, des puits, des digues, des ports, des observatoires politiques et stratégiques? animer la vie politique d'idées nouvelles et bâtir le monde de demain? un monde juste et équilibré.pourquoi tant de dédain pour les drames humains?pour le fric. pour le pouvoir. parce que conditionnés toute leur vie à ne plus voir la vérité en face mais à espérer gagner plus, pour acheter plus. ou alors l'inverse. peut être que c'est parce que la vie est misérable que la majorité se concentrent sur leur boulot. même si c'est un boulot de reptilien...je reste persuadé qu'un jour, tout le monde en aura marre, on organisera une journée de grève mondiale pour paralyser au moins 1 jour les échanges économiques. il ne suffit plus de pointer les coupables du doigt. il faut leur trancher la tête.c'est trop facile de cracher sur les eu et israel devant sa télé. il faut agir tous les jours, au boulot, dans la rue, aux chiottes...putain...c'est une attitude à adopter, la " let's blast the shit" attitude.mais voici un exemple de conversation typique de 2 jeunes à casa, entre 2 matches d'iss sur la play, exemple qui rend peu crédible mon blabla précédent :- karim, putain tu as vu ce qui se passe en israel actuellement? c'est scandaleux.- sat, arrête de me parler de ça, c'est trop sérieux comme sujet. j'essaie de me détendre un peu. je prends l'ac milan et toi?- ben pareil- putain, chevchenko il vient d'acheter le nouveau range sport 6 litres. en jaune canari.- super!ma grand-mère m'a dit dimanche dernier : " vous les jeunes d'aoujourd'hui, vous n'êtes pas des hommes. vous n'avez aucun mérite dans vos vies pathétiques. un jeune homme de 25 ans d'aujourd'hui est à peine plus mûr qu'un adolescent (chaab) de 16 ans à l'époque où je vivais encore dans la médina de fès..." elle a fichtrement raison.pendant que les gens bronzent à la plage, pendant que de gros connards de bourges pompent 2000 balles à leurs parents pour pécho de la c et du sky, pendant que de gros loosers tournent au maârif en r19 chamade pour pécho des putes, pendant que la plèbe sillonne derb ghallef à la recherche du dernier dvd de bruce willis, la vie continue.au niveau gouvernemental, pareil : carton rouge! pourquoi les pays du maghreb mangent dans la main des américains? pourquoi se rapproche-t-on économiquement d'une puissance qui nous pisse au cul? on n'a qu'à dire non. y a la chine, le reste de l'asie, l'amérique du sud. non merci pour vos investissements colonialistes. pareil pour israel. pourquoi accepte-t-on de nous approvisionner en semences et engrais quasi- exclusivement auprès d'israel? nos dirigeants et hommes d'affaires soit disant introduits dans les hautes sphères et réseaux de l'économie mondiale n'ont aucun scrupule.pauvres de nous. tous coupables de procrastination et de concupiscence.on en paye tous le prix.pauvre rachel.
publié par kusodomo
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